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| ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; | |
| Auteur | Message |
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mr. YSH messages : 144 i'm here since : 24/09/2010 points : 26207
age : 595 mood : excité, nom d'un sorcier ! le début des cours, c'est toujours excitant. my heart is : oh, tous les élèves sont dans mon coeur. tous les élèves... sauf peut-être ce petit chenapant de Choi Yoo Sung... et cette petite furie de Jung Shin Ah... tout compte fait, nos élèves cette année sont bien impertinants. Ennuyants s'ils ne le sont pas !
| Sujet: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Lun 17 Jan - 12:10 | |
| bring it on, sexies ! Cher sorciers & sorcières ! Vous étiez impatients de savoir ce qu’il allait bien pouvoir vous arriver pour cette saint-valentin, n’est-ce pas ? Eh bien, vous n’allez pas être déçus avec la petite soirée romantique que nous vous avons réservez. Comme vous pouvez le voir à présent, vous avez attéris dans une petite chambre aux lumières tamisées, comportant bien sûr un lit double avec des draps en soie rouges. Et je suis sûr que vous vous y sentez déjà à l’aise ! Peut-être que la présence de la petite table ne vous a pas échappée non plus. Ni même peut-être la porte se trouvant à l’autre bout de la pièce. Approchez-vous de cette table d’ailleurs, outre la nourriture – vous pouvez-y toucher, ne vous gênez pas voyons ! – vous y trouvez un jeu de société sorcier un brin.. coquin, je dirais. Allons-bon, il fallait bien le sortir pour la saint-valentin, il a été conçu précisément pour ce jour-là ! Il consiste en un dé sorcier. Oui, c’est tout. Mais les dés sorciers peuvent vous jouer des surprises. Lorsque vous le lancerez, la partie commencera. Le dé vous dictera alors oralement une action aléatoire à faire. Si vous la faite correctement, la porte au bout de la chambre s’ouvrira et vous donnera accès a une autre pièce qui comportera à son tour une autre porte à ouvrir, si vous échouez, vous recevrez une punition, également dictée par le dé – il sait tout et il voit tout, faites attention ! – et bien entendu, vous ne progresserez pas jusqu’à la prochaine pièce et vous devrez refaire une action pour cela. Me suis-je bien fait comprendre ? Bien ! Je ne vous demanderais pas qui est d’accord ou non, vous avez tous acceptés (sans le savoir, mais tout de même) de jouer le jeu lorsque vous avez décidés de venir à cette petite animation ! Que dire de plus ? Amusez-vous bien et que le meilleur gagne ! – bien entendu, le couple gagnant sera le premier à sortir du dédale de pièces ! Combien il y en a ? Découvrez-le vous-même, voyons !
explications hors-jeu; Vous devez poster au minimum 22 messages et visiter 7 pièces différentes (donc réussir 7 actions au moins) pour terminer votre sujet, et ainsi être (peut-être) le gagnant du jeu. Les 1ers à sortir du dédale de pièces verront 15 points s’ajouter à leurs maisons respectives, les 2èmes, 10 points et les 3èmes, 5 points.
Le jeu marche avec un système de dés. Un dé spécial nommé VALENTINEDAY a été crée spécialement pour cette animation – lorsque vous voudrez effectuer votre premier lancé il vous suffira d’utiliser le code suivant à la fin de votre post : [roll="VALENTINEDAY"]1[/roll]
Et d’ensuite effectuer l’action qu’il vous aura dicté dans votre prochain post. Les dés sont vocales ! N’oubliez pas que votre partenaire peut très bien réagir à ce que le dé vient de dicter dans sa réponse avant même que vous n’ayez effectué l’action.
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Matsuo Sachiko p
pseudo : Sachi messages : 946 i'm here since : 25/09/2010 points : 26932 age : 33 my heart is : Oetoriya. wizard's spellbook :
Crédit Signature : Babo
► Perfect Prefect ◄
Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !
| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Jeu 20 Jan - 2:09 | |
| La Saint Valentin. Un évènement qui était aussi populaire & renommée que Noël ou encore les autres grandes occasions. Ce jour si spécifique se déroulait au mois de Février, plus précisément le 14. La Saint Valentin était un jour important pour les couples, en effet, cet évènement ne concernant que les personnes amoureuses & rien de plus. C’était l’emblème de l’amour & de la passion. C’était une fête primordiale pour toutes personnes qui souhaitaient ouvrir son cœur. L’origine de cette fête si spéciale était encore inconnue pour les êtres humains. Effectivement, selon la personne, selon la ville, selon le pays, l’histoire n’était pas forcément la même & elle divergeait énormément. Par conséquent, la nature de la Saint Valentin était incertaine & instable. Pour certain, L’association du mois de Février avec l’amour & la fertilité, datait de l’époque de l’Antiquité. Le mois de Février était consacré auparavant aux festins pour le mariage de Zeus avec Héra. Ce qui expliquait le fait que l’on festoyait ce jour si important. Pour les Romains, c’était un prêtre qui avait souffert le martyre & qui aurait été tout bonnement enterré. Pour d’autres, à l’époque médiéval la mention du jour de la Saint Valentin était une connotation amoureuse qui remonterait au 11ème siècle car l’on pensait que le 14 Février était le jour où les oiseaux s’accouplaient. Certains disaient aussi que c’était un homme du nom de Saint Valentin qui arrangeait les mariages alors que cela était strictement interdit. Cependant la version qui revenait fréquemment était que Saint Valentin avait été un prêtre, emprisonné & décapité le jour du 14Février. Avant sa mort & pendant son emprisonnement, des enfants, aimants énormément ce prêtre, aurait eu la brillante idée d’envoyer des messages d’affections à travers les barreaux de la cellule pour ainsi réconforter le pauvre prêtre dans ses souffrances. Mais ce n’était que des histoires, des légendes, sans fondements parfois. Rien n’était certain & c’était à chaque personne de s’imaginer ce qu’était vraiment la Saint Valentin. Pour la Japonaise, Sachiko, peu lui importait l’origine de la Saint Valentin & à vrai dire cela ne l’avait jamais bien intéressé. Pour elle, la Saint Valentin avait toujours été un moyen de plus pour consommer & de dépenser son argent pour la personne aimée. Tout cet amour en une seule journée, cela l’avait toujours agacé d’une certaine manière. Elle n’aimait pas lorsque toutes les personnes s’embrassaient brusquement dans la rue sans aucune pudeur. Elle avait toujours craint cette date car pour elle, cela avait toujours été un moment terne, lugubre & surtout monotone. Un jour banal & sans grande importance. Depuis toute petite, Sachiko n’avait jamais vraiment apprécié ce jour, elle avait eu même tendance à le détester. Pourtant, c’était un jour plein d’amour où tout le monde se déclarait même si ce n’était pas forcément avec la personne que l’on aimait vraiment, mais au moins on pouvait profiter pleinement de cette journée sans se disputer, sans avoir d’altercation, ni de blessure à cause d’une potentielle rixe. Toutefois, Sachiko avait toujours mal vécu ses Saints Valentins. Ce n’était pas parce qu’elle était toujours seule, c’était pour la simple & bonne raison qu’elle n’avait jamais eu celui qu’elle voulait en ce jour d’amour. Ce qui était étrange c’était qu’à chaque fois elle avait eu maintes propositions, maintes cadeaux, mais cela ne l’avait jamais pleinement satisfaite. Elle n’avait jamais pu atteindre celui qu’elle avait tant désiré. Le pire était que chaque 14 Février, Sachiko s’empressait de faire des gâteaux ou d’acheter quelque chose pour celui qu’elle aimait, mais ses gâteaux & ses cadeaux finissaient toujours à la poubelle. Elle ne faisait pas exprès de les mettre dans les ordures, c’était parce que dès qu’elle arrivait non loin du garçon qu’elle aimait, une fille arrivait soudainement dans son champ de vision pour venir se déclarer avant elle. Ce qui l’avait toujours frustré. Elle avait toujours été maudite pour ça & elle s’était souvent demandée si le destin ne faisait pas exprès pour qu’elle n’ait jamais sa chance. Mais à présent, c’était différent, cette Saint Valentin allait être une toute autre Saint Valentin & en plus elle était certaine que personne n’allait s’approcher de celui qu’elle aimait, vu qu’elle était avec lui. Lorsqu’elle avait appris qu’un tel évènement allait se dérouler à Akiwa & que le directeur souhaitait tout garder secret jusqu’au moment final, elle avait hésité. Elle s’était demandée si c’était à elle d’aller voir Hikaru ou alors c’était à lui de venir la voir & puis s’il ne voulait pas participer à ce genre d’évènement, elle n’allait pas prendre le risque de le lui proposer. & puis finalement, il était venu la voir pour lui demander s’il voulait l’accompagner à la Saint Valentin. Sachiko avait été si surprise, certes elle avait désiré ce moment mais arriver à l’instant on ne sait plus quoi dire ni quoi faire, qu’elle n’avait eu comme réaction que de courir dans ses bras pour le serrer contre elle. C’était comme s’il lui donnait une chance de rattraper tous ces moments de Saint Valentin cachés. Bien sûr, au départ, elle n’avait pas pensé à quel point ça allait être angoissant de partir avec Hikaru. Mais elle savait pertinemment que passer la Saint Valentin avec Hikaru c’était complètement autre chose. La Saint Valentin auprès de l’être aimé, une explosion de joie, de feux d’artifices, de jubilation. C’était le bonheur incarné dans ce petit évènement. Elle qui avait tant de fois de rejeter ce jour là, à présent, elle l’accueillait prête à satisfaire les moindres besoins de celui qu’elle chérissait. A part la demande, il fallait bien se préparer, psychologiquement & physiquement à un tel évènement d’une très grande importance. Sachiko était d’ordinaire une fille qui savait garder son calme dans toutes situations, sauf dans ce genre de contexte. Le stress était si fort que pendant un moment elle n’avait su contenir toute cette tension. Finalement se rendre avec Hikaru à un évènement, c’était comme si sa vie était en danger. Pas dans le sens négatif, mais à vrai dire elle voulait être à la hauteur des espérances d’Hikaru donc si elle ne parvenait pas à être convenable lors de l’évènement, elle n’avait plus qu’à se jeter d’un pont. C’était certes un peu exagéré, mais elle n’avait jamais été en proie à une telle tension. Même lorsqu’elle était partie à la première fête avec son meilleur ami, même lorsqu’elle s’était rendue à Halloween avec Yutsuki, rien n’était semblable. C’était la première fois que Sachiko passait la Saint Valentin & puis avec Hikaru, cela mettait une pression de plus. Ce n’était pas comme si elle s’y rendait avec un ami proche ou autre, il s’agissait d’Hikaru. Par conséquent, il fallait qu’elle plaît, qu’elle soit à la hauteur de ce qu’était Hikaru. Dès qu’Hikaru lui avait fait la demande, elle s’était empressée de courir dans les magasins à la recherche d’une robe de soirée qui aurait pu être convenable. Cela n’avait pas été simple car toutes les filles avaient tendance à se ruer sur les pauvres vêtements & n’en laissaient que certaines. Sachiko avait parcouru pendant des jours les ruelles d’Atlantis & puis finalement, avec l’aide d’une amie avec elle, elle avait fini par trouver une robe qui allait parfaitement avec sa silhouette, noire & longue. Elle avait hésité plusieurs fois, puis elle avait cédé & l’avait prise avec elle. Elle espérait qu’elle n’allait pas regretter son choix. Quand on voulait trop plaire, ça pouvait attiser des conséquences. Il était encore tôt & pourtant, Sachiko se préparait déjà pour la soirée. Elle était si impatiente & si fébrile que ses mains en tremblaient. Pourtant ce n’était qu’une soirée, sauf qu’elle ne savait pas du tout ce que le Directeur avait prévu pour cette soirée, ce qui lui donnait encore plus de pression. Qu’avait-il inventé pour qu’il soit si discret & pour ne divulguer aucunes informations. Elle espérait juste que ça n’allait pas être quelque chose de complètement farfelue. Déjà qu’elle ne se sentait pas bien alors s’il avait pris comme initiative quelque chose qui risquait de la mettre encore plus dans l’embarras, elle n’allait vraiment pas bien se sentir. Mais elle ne devait pas s’inquiéter, en tout cas, ce n’était certainement pas le bon moment pour ajouter une nouvelle tension. Tout ce qu’il fallait faire c’était prendre une bonne inspiration & elle allait se sentir légèrement mieux. Elle ne devait pas autant paniquer, sinon elle risquait de faire des bêtises impardonnables. Rester placide & continuer à se préparer, c’était certainement la meilleure solution. Cependant, voir toutes ces agitations ne calmaient en rien sa propre angoisse. En Effet, ses colocataires se pressaient vers les salles de bains ou encore vers leurs armoires. Sachiko entendait les pas des filles qui accouraient pour ne pas perdre une seconde, ça devenait de plus en plus insupportable & surtout ça lui donnait envie d’abandonner l’évènement tellement elle avait le cœur qui battait fort dans sa poitrine. Plus elle se disait des mots pour se rassurer, moins elle y arrivait. Ce n’est qu’au bout de trois heures, qu’elle eut fini de se préparer. Habiller & maquiller, elle était enfin prête pour la grande soirée qui l’attendait. Regardant l’heure, elle constata qu’elle était certainement trop en avance. Elle poussa un soupir, elle était tellement impatiente qu’elle avait fini par se préparer trop tôt. Elle décida donc de faire les 100pas dans sa chambre, réfléchissant à ce qu’elle allait lui dire, à ce qu’elle allait surtout faire & ne pas faire. Plus elle tentait de penser, plus son cerveau semblait se compliquer. Ses mains ne cessaient de trembler, son cœur ne cessait de tambouriner contre sa poitrine & elle n’arrivait pas à tenir deux secondes assises. Elle se levait, puis elle s’installait sur son lit, puis elle se levait pour faire les 100pas dans sa chambre, bref elle ne faisait que ça. Il fallait qu’elle se calme. Ce qui était loin d’être une chose aisée. La gorge nouée, elle fixait la porte, craignant le moindre mouvement. Elle avait du mal à se concentrer sur autre chose, elle était comme obnubilée. Ce qui détacha ses yeux de cette fameuse porte & qui la fit sursauter fut son réveil qui précisait que dans 5minutes c’était presque l’heure pour elle. La panique la recouvrant peu à peu, elle ne sut soudainement plus si elle devait l’attendre ici ou encore à un endroit spécifique. Elle avait vraiment une mémoire de poisson quand elle pouvait s’y mettre. Sans attendre plus longtemps, elle décida de sortir à l’extérieur mais à peine fit-elle un pas que quelqu’un frappa à sa porte. Les yeux écarquillés & le corps de marbre, elle resta un moment inerte, puis réalisant que c’était peut être Hikaru, elle courut pour prendre le cadeau qu’elle lui avait pris. Forcément elle avait acheté quelque chose pour lui, mais elle ne savait pas si elle allait avoir assez d’audace pour le lui donner, pour le moment, elle préférait le cacher. Elle prit une grande inspiration, son souffle devenant de plus en plus saccadée & son cœur tapant fort contre son corps. Elle prit un air qui pouvait très bien faire croire qu’elle n’avait aucune pointe d’angoisse. Elle prit la poignée contre sa paume & l’ouvrit. |
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Invité
| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Sam 22 Jan - 7:21 | |
| La Saint Valentin était surement l’un des rares événements à Akiwa auquel Hikaru n’avait pas assisté depuis son arrivée en ces lieux. La raison de cela était toute simple, en réalité il n’avait jamais eu de potentielle Valentine le jour dit ou du moins celle qu’il désirait avoir n’était qu’un fantasme dans son esprit. Même aujourd’hui, le jeune homme avait du mal à croire que sa Valentine cette année était celle que son cœur avait désiré pendant tant d’années. Comment aurait-il pu penser qu’il aurait suffit qu’il dise à la jeune fille qu’il était toujours mort d’inquiétude pour elle, pour que cela change quelque chose dans leur relation ? Impossible, n’est ce pas ? C’était normal pour lui d’être si inquiet pour elle, avant tout parce qu’elle était son amie, une amie d’enfance qu’il chérissait tant, sans parler du fait qu’elle était celle qui faisait battre son cœur depuis tant d’années. Pourtant il fallait croire que la jeune fille n’était point au courant de ce fait et cela avait engendré l’événement qui était la cause d’un tel chamboulement dans leur relation. Il avait suffit d’un seul baiser, un simple effleurement entre leur deux peaux pour que tout change de tout au tout. Un baiser auquel il avait répondu par un baiser bien plus passionné que celui que lui avait offert la jeune fille. Il avait tant espéré ce baiser, avait rêvé d’être un jour en droit de pouvoir l’embrasser comme il avait toujours voulu le faire, qu’il n’avait pas pu se résoudre à laisser passer sa chance. Depuis sa plus tendre enfance, il avait toujours fait en sorte de préserver la jeune fille de ses sentiments, de peur de se bruler les ailes. Il l’avait aimé dès le premier jour, dès la première seconde où il l’avait vu. A l’époque, il était tellement innocent qu’il avait cru que c’était du au fait que c’était une toute petite princesse, une demoiselle qu’il devait protéger coute que coute. Depuis ce jour il avait tâché d’être un peu comme l’ange gardien de la jeune fille, peut être pas à ses côtés tout le temps mais qui la surveillait au loin. Cela faisait désormais plus de dix ans qu’il occupait ce rang et s’en était toujours contenté, pensant qu’il ne méritait aucunement d’être celui qui pouvait faire battre le cœur de la jeune fille.
Désormais tout cela avait bien évolué pour son plus grand bonheur. Oui après tant d’années, aveuglées par son amour, le jeune homme avait pu ouvrir les yeux et avait pu découvrir qu’en réalité leurs deux cœurs battaient à l’unisson l’un pour l’autre. Depuis, il avait l’impression de vivre une rêve merveilleux du quel il ne souhaitait pas s’éveiller. Pourtant leur relation était encore assez bancale, eux deux ne sachant pas vraiment sur quel pied danser. Il faut dire qu’ils avaient passés tant d’années, à faire semblant d’être ami, à se comporter d’une façon assez distante l’un de l’autre que cela demandait beaucoup d’efforts de la part de l’autre. Parfois un jour, il avait l’impression de faire un pas vers elle, autant un autre il reculait de trois. Avait-il le droit de la prendre dans ses bras ? Si oui, quand, pour quelles raisons et à quelle fréquence ? Il avait tellement l’impression d’être maladroit avec elle qu’il faisait toujours de son mieux pour cacher son malaise. Timide ? Avec Sachiko, il l’avait toujours été, il faut dire qu’elle lui donnait l’impression d’être une fille si fragile, telle une poupée qu’on pouvait casser si on était trop brusque avec elle, qu’il avait toujours tendance à prendre des gants avec elle de peur de la voir fuir loin de lui. Même maintenant, même lorsqu’il savait qu’il ne risquait plus rien puisqu’elle avait consenti à devenir sa petite amie, oui il continuait à maintenir une certaine distance. Pourquoi ? Il faut dire qu’il prenait pleinement conscience que depuis ce jour où il avait frôlé ses lèvres pour la première fois de sa vie, quelque chose était né au fond de son cœur. Un désir qu’il avait longtemps camouflé sous une proximité physique quoique anodine avec le sexe opposé comme pour tenter de calmer cet étrange phénomène. Rien de bien glorieux à tout ça mais cela lui avait permit d’éviter de voir les filles comme des objets sexuels comme bon nombre de ses camarades. Bien entendu en tout bon garçon, il s’était déjà retrouvé dans une chambre avec des potes pour feuilleter des magazines adultes venant du monde des moldus. Il n’était bien entendu pas resté insensible à ses fortes poitrines, à ses formes généreuses qui semblaient ranimer ce petit monstre qui vivait au fond de ses entrailles mais il s’était toujours refusé de fantasmer sur Sachiko. Pourquoi ? Il aurait eu trop l’impression de la salir d’une certaine façon. Certains de ses amis disaient que son amour était bien trop innocent, qu’il faisait un peu pitié même et que de cette façon il resterait puceau toute sa vie. Ils n’avaient pas tort et lui-même parfois se trouvait pathétique ainsi mais rien n’y pouvait, il ne parvenait pas à se laisser aller à fantasmer sur Sachiko. L’éducation qu’il avait eue était surement pour quelque chose dans tout cela. Son père avait toujours prit soin de lui inculquer que les femmes étaient telles des divinités qu’il fallait traiter avec le plus grand soin et le plus respectueusement possible. Un conseil qu’il avait toujours suivit à la lettre au point d’être désormais l’un des confidents et le gros nounours de beaucoup de filles d’Akiwa. Un garçon auprès duquel on ne risquait rien, comme un grand frère qui veillait sur nous. C’était exactement ça, Hikaru était le grand frère de tout le monde, bien trop bienveillant, bien trop adorable pour pouvoir être un danger quelconque. Pourtant quelque part au fond de lui, cette partie longtemps mise en sommeil s’éveillait au grand jour. Oui, il désirait désormais enlacer Sachiko, sentir sa chaleur venir réchauffer son être, caresser les traits de sa visage et bien plus. Mais généralement il cessait de penser à tout cela lorsqu’il divaguait un peu trop.
C’est surement pour cette raison que s’il avait su ce qui allait advenir lors de cette fameuse soirée de la Saint Valentin, le jeune homme n’aurait surement pas prit le risque d’embarquer Sachiko dans une telle histoire mais là n’était pas la question. C’était donc avec la plus grande innocence dont il était pourvu que le jeune homme avait prit la décision d’inviter la jeune fille à ce fameux événement. Pour lui, il devait surement s’agir d’un bal où le refectorium ressemblerait à une grande salle d’un restaurant où ils pourraient chacun se retrouver en petit comité pour profiter pleinement de la soirée. Rien de plus, rien de moins. Lorsqu’il avait fait sa demande, il n’avait pas vraiment fait dans l’originalité. Il faut dire que l’idée même d’y aller avec la jeune fille était quelque chose de très stressant. Jusqu’à ce jour là, toutes ses partenaires étaient de très bonnes amies à lui, il avait donc toujours joué la carte de la plaisanterie pour les inviter. Seulement ce n’était pas le cas désormais. Sa cavalière était l’objet de ses désirs, celle qui faisait battre follement son pauvre petit cœur, l’obligeant à être prisonnier de ses chaines. Il n’avait pas pu faire passer sa demande sur le ton d’humour qu’on lui connaissait bien, c’est peut être pour cela qu’il avait attendu de la croiser près des escaliers des étages des yunikons pendant son tour de garde pour l’aborder en secret et lui demander si elle accepterait de l’accompagner. Ce soir là, il l’avait dit dans un ton réservé et calme bien que ses yeux avaient exprimés toute la tendresse qu’il éprouvait à son égard. Il voulait passer cette soirée à ses côtés, tenter de la faire rire et ainsi lui montrer le Hikaru qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer lors d’un rendez vous. Il faut dire qu’eux deux étaient tellement occupés. Lui entre ses cours, ses entrainements depuis leur dernière défaite contre les jaunes, sans parler de son poste de préfet qui l’obligeait à affronter tout de front et elle avec sa charge de travail identique à la sienne, il n’avait pas encore trouvé le bon moment pour l’inviter à passer toute une journée avec lui, et quand il trouvait un bon créneau, c’était la jeune fille qui était indisponible. A vrai dire, ils avaient été malchanceux sur toute la ligne. Lorsqu’elle avait consenti à lui dire oui, il avait été tellement heureux qu’il n’avait pu s’empêcher de l’embrasser tendrement sur la joue avant de lui souhaitait une douce nuit.
Depuis, il l’avait croisé quelques fois au détour des couloirs entre ses diverses activités, se contentant seulement de la saluer d’un sourire tendre ou un clin d’œil, et parfois même un baiser volé lorsque les deux n’étaient pas pressés. En tout cas la situation actuelle des choses ne l’aidait pas à se sentir à l’aise vis-à-vis de cette soirée. Qu’est ce qu’un jeune homme devait dire ou faire pendant cette soirée ? Est-ce qu’il y avait une foutue tradition à suivre ? Est-ce qu’il était à la hauteur de la jeune fille alors qu’il savait pertinemment qu’elle avait plus d’expérience que lui dans tout ça ? Tant de questions sans réponses qui le tenaient souvent en éveil le soir lorsqu’il venait de finir son tour de garde. Forte heureusement, il comptait parmi ses amies filles, une personne qui pouvait répondre à ses questions : Park Min Rin. Comme d’habitude, elle s’était moquée gentiment du geobuk comme on taquine un enfant mais avait consenti à lui répondre. C’est ainsi qu’il découvrit que dans les pays occidentaux tels qu’en France ou les Etats-Unis, il était de coutume qu’un homme invite sa Valentine à un repas aux chandelles, aller la chercher avec un bouquet de roses rouges témoignant de son amour ardent pour la jeune femme et qu’il devait être le plus agréable et galant possible. C’est donc pour cette raison que le matin même de la Saint-Valentin, il s’était dirigé à Atlantis pour récupérer les roses éternelles qu’il avait commandés. Celles-ci ne fanaient jamais et était rassemblées dans un bouquet d’une vingtaine de roses où se trouvaient quelques fleurs de lys. Il était tout simplement parfait et il espérait vraiment qu’il plairait à Sachiko. Certes il n’avait pas fait dans l’originalité mais avait tenté de faire un bouquet original que peu de cavalières pourraient se vanter d’avoir. Qu’est ce qu’on ne faisait pas par amour ?
Le reste de la journée, il l’avait passé à vaguer à des occupations dites quotidiennes, recevant par habitude quelques giri chocos de la part de quelques kouhais et amies qui connaissaient son faible pour le chocolat au détour des couloirs et vers la fin de la journée , il s’était dirigé vers les dortoirs de sa maison pour se préparer. Pour sa tenue, il avait choisi quelque chose de très simple et distingué. Contrairement au noir habituel dans ses tenues du soir, il avait préféré choisir un costume blanc, plus approprié pour la soirée, une tenue qui lui allait comme un gant. Pour sa coiffure, il avait opté pour une type décoiffé et il avait assortit le tout avec quelques accessoires : un piercing à son oreille gauche, une écharpe en soie qui s’harmonisait bien avec le tout. Une fois prêt, il constata qu’il lui restait une demi-heure devant lui. C’est à ce moment précis qu’il sentit un stress sans précédent faire son apparition. Qui aurait pu croire qu’un jour, il aurait été stressé comme l’un de ses amis qu’il avait prit l’habitude de se moquer auparavant ? Surement pas lui et pourtant…Oui cette fois ci, il était réduit à faire les cents pas dans sa chambre, vérifiant que tout était prêt avant de revenir devant le miroir pour faire les derniers ajustements. Il sentait son cœur battre à un rythme anormalement dans sa poitrine, se demandant sans cesse si la jeune yunikon allait apprécier sa tenue, son cadeau…C’est ainsi que dix minutes plus tard, il décida de descendre à l’étage des yunikons dans le but d’aller rejoindre sa partenaire pour la soirée.
Alors qu’il était sur le point d’attraper le bouquet de fleur pour partir, il remarqua un hibou à sa fenêtre mais pas n’importe lequel : celui du directeur. Surprit, il ouvrit la fenêtre au volatile, lui donna une récompense et lut la lettre. Celle-ci l’informa qu’il devait se rendre avec sa partenaire dans une salle se situant au deuxième étage celle se trouvant deux portes après la statue sans tête à droite. Qu’est ce que mijotait leur directeur fut la première qu’il eut en tête. Il faut dire qu’il s’était surpassé lors de la soirée d’Halloween et il commençait à être inquiet. N’ayant aucun point de repère, ni précédentes expériences, il était loin d’être serein. Cependant un rapide coup d’œil sur l’horloge de la chambre lui rappela qu’il devait partir immédiatement. Gardant en main la lettre, il prit alors le bouquet en main et se dirigea vers les étages des yunikons, le cœur un peu plus lourd que précédemment. Il savait pas pourquoi mais ça ne lui disait rien qui vaille et si c’était encore un mauvais tour de la part de leur vil directeur ? C’est en se posant ce genre de question, qu’il arriva rapidement aux étages de la jeune yunikon, se retrouvant devant la porte de la chambre de Sachiko. Il soupira quelques secondes pour tenter d’apaiser le battement infernal de son cœur et finit par taper à la porte. Si on lui avait dit que Sachiko pouvait être plus belle qu’en accoutumé, il aurait surement eu du mal à le croire et pourtant lorsque la jeune fille ouvrit la porte, il avait le cœur au bord des lèvres. Elle était tout simplement magnifique, sa longue robe noire mettait parfaitement ses formes en valeur sans parler qu’elle avait décidé de laisser lâcher sa longue chevelure qui mettait en valeur son visage. Dieu, qu’est ce qu’il aimerait perdre ses doigts dans celle-ci pour venir caresser tendrement la nuque de la jeune fille tandis qu’il l’embrasserait tendrement. Il se sentait divaguait et pourtant l’envie était trop plaisante pour être balayer. Il était tout simplement à court de mot et son regard transmettait parfaitement le trouble qui l’habitait.
« Bonsoir Sachi…Tu es…magnifique… »Murmura-t-il dans un soupir dans un premier temps, se forçant à camoufler son trouble. C’est pour cette raison qu’il se mit à sourire dans un demi-rire, pour reprendre contenance avant d’ajouter dans un ton tendre. « Cette robe te va à ravir, à côté je ne fais pas le poids mais j’espère que le Valentin que je suis te conviendra, chère princesse. Voici quelques roses pour toi, je sais que c’est loin d’être original mais celles-ci sont éternelles, elles ne périront jamais. »
Il avait du mal à trouver ses mots et ses mains tremblées quelques peu alors qu’il lui tendait le bouquet dans un geste un peu gauche. Il devait avoir l’air pitoyable et il en avait pleinement conscience, mais face à elle, il n’arrivait pas à être naturel ayant une peur panique de ne pas être à la hauteur. C’est pour ça qu’il ferma un instant les yeux avant de les rouvrir et d’engager la conversation sur un sujet qui pouvait le sortir de cette situation.
« Tu es prête sinon ? Je crois qu’il y a un changement dans le programme. Alors que j’étais sur le point de quitter ma chambre, j’ai reçu un hibou de la part du directeur qui nous demandait de nous rendre au deuxième étage. Je sais vraiment pas ce qu’il nous réserve…» Ajouta-t-il simplement en lui tendant la lettre en question qu’il avait toujours dans ses mains alors qu’il essayait de se dénouer la nuque, un peu tendu par toute cette soirée.
Parler de ça, ça avait au moins le mérite de lui permettre d’être un peu plus naturel et il s’en félicita. Maintenant il fallait connaitre l’avis de la jeune fille à ce sujet… |
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Matsuo Sachiko p
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Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !
| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Dim 23 Jan - 0:49 | |
| Il y a des choses dans la vie que l'on arrive à maîtriser, à contrôler mais il y en a d'autres qui sont plus difficiles, & pourtant ce sont les plus ardues qui sont les plus importants. Il y a des pulsions, des envies que l'Homme n'arrivait pas forcément à gérer car c'était bien au de là de sa force d'esprit, Il ne pouvait pas en supporter plus. C'était tout bonnement insurmontable. En regardant Sachiko, de loin comme de près, les personnes avaient tendance à croire qu'elle ne pouvait avoir en aucun cas des idées saugrenues. Pourtant, la jeune fille n'avait pas toujours été très sage. Certes cette image de petite femme innocente correspondait parfaitement au tempérament de Sachiko & à vrai dire, elle était réellement une ingénue jeune fille, chaste, qui n'avait jamais eu le courage de faire une grossière sottise. Toutefois cette vision de la japonaise était surtout marquée dans le passé & elle l'était toujours, mais n'était pas aussi présente qu'auparavant. La jeune fille était passée du stade de fillette à femme. Son corps avait évolué & ses hormones avec. On lui avait tenu des discours des plus implicites, ne méchant pas les mots. Elle avait enfin compris le sens de certains termes & elle était rentrée dans l'âge adulte. En devenant une femme à proprement parler, ses désirs étaient devenus de plus en plus profonds, de plus en plus organiques. Être une femme, ce n'était certainement pas de tout repos & il fallait savoir canaliser tous ces désirs. Sachiko n'avait jamais eu beaucoup de mal à garder ses envies en elle, ne les dévoilant pas au grand jour. Elle avait toujours fait preuve d'une tranquillité à ce niveau, elle n'avait jamais été concrètement agité. Certes il y avait eu un moment où elle avait désiré perdre son fruit le plus précieux mais cela n'avait été qu'un bref instant où la folie avait traversé tout son être. Par la suite, elle s'était calmée, se rendant enfin compte de la gravité du geste qu'elle aurait pu faire dans ce moment de démence. Elle avait donc continué à vivre dans une parfaite sérénité, sans ombres noires pour ternir son tableau si paisible. Néanmoins, toute placidité finissait par disparaitre & la turbulence frappait de plein fouet. Sachiko avait toujours réussi, jusqu'ici, à cacher ses pulsions à les rendre inexistantes & elle en avait toujours été fière. Elle se savait vierge & pourtant, cela ne l'avait jamais troublé, dérangé, plus que ça. Sauf qu'à force de tout contenir en soi, on achevait rapidement sa course & cela finissait par devenir quelque d'ardent, de trop présent. Depuis que Sachiko était enfin avec Hikaru, après ses nombreuses années, ses besoins physiques étaient de plus en plus clairs & fougueux. Elle n'arrivait plus à les contrôler & la présence d'Hikaru n'arrangeait guère les choses & sa soif en devenait de plus en plus gourmande. Sachiko avait beau se raisonner, se faire la morale, se promettre de ne rien faire qui puisse aller à l'encontre de se principes, cela était voué à l'échec & son corps ne pouvait plus être surveillé perpétuellement. Le pire était qu'elle ne pouvait en parler à personne car c'était un sujet dit tabou & elle ne pouvait par conséquent pas en parler avec quiconque. A vrai dire, il n'y avait qu'une personne & c'était sa meilleure amie mais elle doutait que celle ci puisse l'aider sur ce sujet si pointilleux. Shae Lyhn était certainement plus dévergondée qu'elle mais ce n'était pas pour ça qu'elle pouvait lui être d'une très aide, car le corps de Sachiko ne répondait qu'à son cerveau & pas à une voix extérieure. Sachiko devait apprendre à mieux se maitriser, ce qui était loin d'être aisé car Sachiko pensait tout le temps avoir réussi à passer outre ses envies mais à chaque fois elle constatait qu'elle était inexorablement attirée par Hikaru. Ce qui était un drame pour la japonaise. Elle avait toujours conservé son corps précieusement & l'offrir à Hikaru c'était plaisant, mais elle ne pouvait pas lui dire qu'elle le désirait plus qu'il ne devait en penser. De toute manière, elle ne savait pas de quelle façon elle pouvait le lui dire, sans le mettre directement sur la voie. Ce qui la frustrait le plus c'était de ne pas savoir comment Hikaru pouvait réagir. Il y avait plusieurs solutions, soit il comprenait ses pulsions, soit il rigolait, soit il était surpris, soit il les partageait, soit il faisait tout pour la contrôler, soit il s'en contrefichait, il y avait plusieurs idées possibles. C'était la raison pour laquelle Sachiko préférait se taire. Elle tentait d'éviter le sujet lorsqu'elle se retrouvait avec lui & elle espérait qu'il n'ait pas remarqué ses envies, sinon c'était la tragédie assurée. Lorsqu'ils s'embrassaient tous les deux, que ce soit un baiser furtif ou non, ses mains ou ses lèvres avaient tendances à refléter ses désirs sans pour autant les dévoiler au grand jour. C'était pas comme si elle se contrôlait non plus. Fort heureusement elle réalisait l'acte qu'elle allait faire avant qu'il ne se produise & elle avait donc la chance d'arrêter avant que ça ne commence. Toutefois, elle savait pertinemment que ça n'allait pas être tout le temps comme ça, elle se connaissait trop bien & elle savait qu'un jour elle allait se surprendre elle même & que les baisers n'allaient plus être satisfaisants. C'était étrange pour la japonaise de penser cela mais elle savait que ce n'était que la vérité. Elle espérait juste que cette soirée n'allait pas rendre ses impulsions encore plus ardentes & elle croisait les doigts pour que le directeur ait organisé un léger évènement, pas trop extravagant. Mais elle était à des lieux de savoir ce qui allait se dérouler. Si elle avait su, elle aurait simuler une maladie soudaine pour ne pas s'y rendre & aurait profité d'une autre manière. Elle aurait trouvé quelque chose de moins entreprenant, de moins émotionnel. Lorsque Sachiko ouvrit la porte de sa chambre, elle aurait pu & aurait dû la refermée immédiatement. La jeune japonaise ne s'était certainement pas attendu à une telle scène , si spectaculaire. Elle avait du mal à concevoir ce qu'elle voyait à l'heure actuelle. Elle aurait sans aucun doute fermer la porte, pensant que ce n'était qu'un songe, si son esprit ne cessait de lui dicter que c'était la vérité, qu'elle ne rêvait pas & qu'Hikaru se trouvait bel & bien devant elle, sa tenue resplendissante sur lui. Sa silhouette semblait changer. Elle ne l'avait jamais vu ainsi. Elle n'insinuait pas que d'ordinaire il n'était pas d'une beauté renversante, mais là elle était aussi envoutante. Elle découvrait un Hikaru totalement différent, & elle aimait cette différence, peut être trop à son goût. Hikaru était si splendide, stupéfiant, si stimu...Sachiko chassa immédiatement cette pensée dénaturée. Elle n'avait pas le droit de penser à lui de la sorte, surtout en cette soirée si spéciale. Elle ne pouvait pas se laisser dériver à des pensées vicieuses. Il fallait qu'elle se concentre sur quelque chose d'autre mais quand elle détourna un moment son regard, celui se ficha sur l'une des oreilles d'Hikaru. C'était le coup fatal. Il avait accroché à son oreille une boucle d'oreille que le rendait encore plus beau qu'il ne l'était déjà. Le corps de Sachiko devenait de plus en plus meurtri sous le coup du supplice. Hikaru avait tout planifié pour qu'elle cède, c'était impossible sinon. Ses yeux lui piquaient tellement il était somptueux. Elle n'arrivait même pas à le qualifier car elle était trop abasourdie, sous le choc pour trouver le terme qui s'appropriait mieux dans cette situation. Elle se pinça délicatement les lèvres pour que son esprit soit plus serein & moins agité. A ce moment précis, elle se sentait pitoyable face à la ''créature'' magnifique qui était devant elle. Elle avait envie de fuir, de s'éloigner de lui & de trouver un vêtement plus adéquat au contexte. Elle ne pouvait guère rester dans une tenue si minable, il méritait tout de même mieux. Peut être que s'il était parti avec une autre beauté, Sachiko se serait sentie moins mal. Quoique, le voir avec une autre fille, dans une telle tenue, cela l'aurait attristé & elle se serait sentie énerver. Après tout, la Saint Valentin était une fête entre deux amoureux, donc s'il était parti avec une autre femme, elle aurait été encore plus angoissé. Sachiko avala difficilement sa salive, tentant de garder son calme & ne montrant pas à Hikaru son propre trouble. - Hikaru...; fut la seule chose qu'elle réussit à articuler. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle prononce son prénom de manière si douce & qui pouvait pousser à n'importe quels sous-entendus. Il fallait qu'elle apprenne à manier sa voix pour qu'il n'y ait aucune méprise. Elle n'eut pas le temps de dire autre chose à Hikaru que celui ci la complimenta sur sa tenue. Le feu aux joues, elle sentait que tout son être était en ébullition & il était encore plus difficile pour elle de se concentrer correctement. Hikaru exagérait beaucoup tout de même. C'était plutôt à elle de lui dire ça. Sa tenue lui allait à ravir & elle se sentait plus que minable comparé à lui. Elle avait l'impression de ressembler plus à une Cendrillon souillon qu'à une toute autre Cendrillon. Il ressemblait aux princes que l'on pouvait régulièrement apercevoir en vitrine, dans les magasins de jouets. Passant une main gênée dans sa longue chevelure, elle essaya d'aligner une phrase sans balbutier, ne montrant pas ainsi ses émotions. - Je pense que...c'est moi qui devrais te complimenter & non l'inverse. Tu es tout simplement...époustouflant...d'un éclat presque tétanisant.; finit-elle par dire.Elle détourna le regard, confuse. Elle se sentait mal à l'aise, elle avait peut être trop dit sur ses pensées, en espérant qu'il ne sache pas décrypter ses moindres dires. Lorsqu' Hikaru lui tendit un bouquet de fleur, Sachiko était au comble du bonheur & c'était trop de fortes émotions en une seconde pour elle. Elle n'allait pas s'évanouir une nouvelle fois, mais elle tremblait un peu, sous le poids de l'émotion. La gorge nouée, un sourire niai s'afficha sur ses tendres lèvres. Elle ne s'était pas attendue à recevoir un tel cadeau & cela lui faisait agréablement plaisir. Les mains tremblantes, elle prit le bouquet avec elle & remercia, d'une voix intimidée, Hikaru. - Elles sont splendides Hikaru, tu n'aurais pas du tout Merci.Elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres & s'en alla un moment pour le placer à un endroit bien spécifique. Contemplant un moment le bouquet, elle eut un petit rire très pathétique & repartit voir Hikaru. Elle allait elle aussi lui donner ce qu'elle lui avait acheté mais il parla d'une fameuse lettre qu'il avait reçu & qui provenait du Directeur, tant pis pour le cadeau, ça allait être pour plus tard. Les sourcils se fronçant un peu, elle prit l'enveloppe dans ses mains & commença à la parcourir. Ça s'était inhabituel de la part du Directeur. Il n'était pas coutume qu'il procède d'une telle manière. Lui qui aimait annoncer à voix haute où se dérouler le contexte, c'était surprenant de sa part & très intriguant. Sachiko se posait d'innombrables questions mais sûrement pas les bonnes questions. Elle poussa un soupir qui en disait long sur sa pensée. - Je crois que les ordres sont les ordres & que l'on devrait suivre les instructions. On verra bien ce qu'il nous réserve, qui ne tente rien n'a rien. Elle lui fit un sourire rassuré alors qu'elle était au bord de l'angoisse. Elle avait un très mauvais pressentiment. Elle ne savait pas ce qu'ils allaient trouver, elle ne savait pas ce qui les attendait, mais elle sentait que ça n'allait pas arranger sa situation déjà délicate. Ne s'attardant pas trop, elle glissa délicatement sa main dans celle d'Hikaru, sans prendre conscience de son geste & se dirigea avec lui vers l'endroit indiqué dans la lettre. Parfois Sachiko avait des gestes de tendresse envers Hikaru sans qu'elle ne réalise quoique ce soit. A vrai dire, avec Hikaru c'était toujours difficile de se comporter normalement & Sachiko ne savait jamais si elle faisait les bons gestes ou pas. Elle ne savait jamais si elle pouvait faire ça ou ça, & à vrai dire elle n'osait jamais exprimer son amour pour lui. C'était étrange comme comportement mais elle avait trop peur de le blesser sans le vouloir ou d'agir de sorte à le déplaire. Elle était donc sur la réserve dès qu'elle était en présence d'Hikaru. Ça devenait une habitude de ne pas trop en montrer vis-à-vis de lui. Pourtant, il lui arrivait d'avoir des gestes d'affections qui venaient seuls, sans qu'elle n'est voulu. C'était comme si son corps savait qu'elle avait des années à rattraper & souvent, elle ne réalisait que lorsque c'était trop tard. Être avec Hikaru c'était totalement différent que d'être avec une autre personne. C'était à la fois angoissant & apaisant. Elle ne savait jamais comment se tenir, comment être avec lui, si tout ce qu'elle faisait, était bien, mais finalement être en sa compagnie c'était mieux que d'être loin de lui. Chaque fois qu'elle était loin de lui, elle se sentait vide, comme si elle devait absolument combler un manque. Son esprit divaguait & elle se demandait à chaque fois ce que pouvait bien faire Hikaru à l'heure actuelle. Ce n'était pas une addiction, il ne fallait pas voir cela comme ça, mais elle avait besoin de le sentir près d'elle, de le toucher, qu'il soit présent. Elle avait tellement peur de se réveiller un matin & de constater que tout cela n'était qu'un rêve, qu'elle voulait en profiter un maximum mais avec tout ce qu'ils avaient tous les deux, il était difficile de passer de longs moments ensembles. Ils avaient chacun des engagements, auprès du Directeur, de leur équipe de Quidditch, de l'école elle-même. Bref, ce n'était pas simple de concilier leur relation avec tout ce qu'elle avait à faire dans l'enceinte de l'école. Fort heureusement Sachiko pouvait voir Hikaru de temps en temps & ces moments étaient amplement suffisants. Elle n'en demandait pas plus, du moins qu'elle était avec Hikaru, c'était l'essentiel. Avançant toujours vers l'endroit indiqué par la lettre & tenant toujours fermement sa main dans la sienne, Sachiko ne cessait de se demander ce qui allait se passer ce soir & si cela allait avoir des répercussions plus tard. Trop obnubilée par ses pensées, elle ne réalisa que quelques secondes après qu'ils étaient déjà arrivés à destination. Tout d'abord Sachiko fut surprise de voir qu'il n'y avait personne & qu'ils étaient les seuls, avec une silhouette étrange postait devant une porte. Inquiète Sachiko se demanda s'ils ne s'étaient pas trompés d'endroit ou alors que le Directeur avait mal noté le lieu où devait se dérouler l'action. Qu'ils soient seuls ainsi, ce n'était pas logique, c'était trop inhabituel. Sachiko était de plus en plus intriguée par une telle situation. Elle ne comprenait rien & son cerveau semblait être en proie à une angoisse intense. Le coeur battant à tout rompre, elle allait demander à Hikaru s'ils ne s'étaient pas perdus mais la silhouette s'avança tranquillement vers eux. C'était un homme que Sachiko n'avait jamais eu l'occasion de voir & elle commençait à se demander si ce n'était pas encore une blague du Directeur ou un stupide piège. Sa main devenant de plus en plus moite, l'homme en face d'eux commença à leur parler sur un ton plutôt suspicieux. Il leur donna certaines consignes & poussa délicatement une porte par laquelle ils devaient passer. Sachiko déglutit difficilement, s'ils avançaient leur sort était scellé, elle le savait, mais si elle avait accepté de participer à l'évènement, c'était bien pour une raison. Elle regarda Hikaru. - Je . . Je crois qu'on doit y aller. Sans attendre sa réponse, elle l'entraîna avec lui dans la pièce. A peine un pied dans la salle que la porte se referma sur eux. Surprise, Sachiko sursauta & poussa un petit hurlement. Sa main serra encore plus celle d'Hikaru & elle grimaça. Ça ne pouvait vraiment pas fonctionner, elle était beaucoup trop nerveuse & quand elle leva les yeux pour observer la pièce elle crut qu'elle allait s'enfuir. Ils se trouvaient dans une chambre, avec un lit, & une décoration très érotique. Sachiko écarquilla les yeux & la panique commença réellement à la gagner. Pourquoi y avait-il tout ça & pourquoi se lit ? - Il y a. . . .un lit ; fut la seule chose qu'elle dit sans s'en rendre compte qu'elle avait prononcé à voix haute. Elle était trop tourmentée par ça pour penser à autre chose. Le Directeur n'était pas une personne qui avait ce genre de pensées, tout de même. Il était sain d'esprit & il ne devait certainement pas penser à une Saint Valentin faite comme cela. Le lit ce n'était probablement qu'une décoration de plus, elle ne devait pas paniquer juste pour ce petit détail. Elle ne devait surtout pas dévoiler ses pulsions elle devait les contenir coûte que coûte, même dans une telle situation elle devait se calmer, garder son sang froid. Sachiko recula instinctivement, lâchant la main d'Hikaru & se collant contre la porte. Le regard paniqué, elle avait le sentiment d'être soudainement claustrophobe mais à vrai dire elle avait peur d'elle-même, peur de ce qu'elle pouvait ressentir avec tout cela. Il ne fallait pas que ses pulsions se réveillent, elle savait qu'elle n'allait plus pouvoir les contrôler dans un tel contexte. Il fallait qu'ils sortent de là, immédiatement. Sachiko tenta de forcer la poignée mais rien n'y faisait elle était coincée. Elle se retourna vers Hikaru, le regard voilé. - On est . .enfermé. . . . . Comme s'il ne le savait pas déjà mais le prononcer à voix haute, lui faisait du bien & lui permettait d'évacuer un peu tout ce stress. Elle tenta de prendre sur elle & ferma longtemps les yeux. Elle devait se concentrer & trouver un moyen de s'en sortir. Elle parcourut des yeux la salle, ne survolant aucun détail. C'est là qu'elle s'aperçut qu'une porte se trouvait en face d'elle & qu'une table était placée juste non loin. Elle s'approcha doucement & constata qu'il y avait un jeu & pas n'importe quel jeu. Sachiko était assez intelligente pour savoir que ce jeu n'était en rien un jeu d'enfant ou encore un jeu très innocent, au contraire. Elle resta un moment à observer ce fameux jeu. Le Directeur était-il au fond de lui un homme vicieux & coquin. C'était fort probable. Elle passa une main gênée dans ses cheveux, ça n'allait pas arranger ses pulsions tout cela, mais tant pis si c'était le seul moyen pour eux de s'en sortir. Elle prit le dé dans sa main & regarda intensément Hikaru. - Je crois que le Directeur nous surprendra toujours. Je pense que ce jeu nous amènera à la sortie & . . . Il faut qu'on joue. Il n'y a pas de solution possible à part ça. A peine eut-elle prononcé cela que le dé glissa de sa main, commençant ainsi le jeu. - Matsuo Sachiko a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
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Invité
| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Sam 29 Jan - 0:58 | |
| Si on lui avait dit que Sachiko pouvait être encore plus belle qu’en accoutumé, il y avait de sérieuses chances qu’il n’en croit pas un traite mot et pour cause : elle avait toujours était magnifique à ses yeux. Il avait grandit à ses côtés, avait vu de ses yeux la jeune fillette s’était métamorphosée en une belle fleur à l’apogée de sa beauté. Une fleur qu’il avait rêvé, espéré mainte fois pouvoir frôler, caresser du bout de ses doigts, mais avait été aussi en même temps quelque chose qui l’effrayait. Il avait peur de l’abimer, de lui faire perdre son éclat et s’était quelque chose d’étouffant. Si suffoquant qu’il n’osait à peine le croire à chaque fois qu’il se retrouvait si fébrile, si tourmenté d’être en sa présence. Lutter contre ce qui lui insufflait son cœur était difficile, fort pénible, et se retenir de l’embrasser en pleine bouche alors qu’elle venait juste d’ouvrir la porte, montrant sa beauté à son paroxysme, avait été totalement pénible. Pourtant sa raison avait toujours eu raison de lui, et luttait de toutes ses forces pour le faire rester sage, timide, gauche avec la jeune fille, le condamnant seulement à être un jeune homme subjugué devant tant de beauté. Il avait beau mettre toutes ses forces pour éviter qu’elle ne remarque son trouble, pourtant il l’assaillait à chaque fois que ses yeux se posaient sur la forme des traits de la jeune femme. C’était un jeune homme irrécupérable et bien qu’il tentait de calmer les battements de son cœur, rien n’y faisait il s’emballait de plus belle, le rendant, l’obligeant à rester fébrile devant la jeune femme qui lui faisait connaitre tant de frisons. Il aurait fallut être aveugle, totalement déraisonné ou sans cœur pour ne pas craquer pour elle à cet instant. Elle s’était faite aussi belle, pour lui et uniquement pour cette raison. Etait-ce un crime s’il disait qu’il avait une irrésistible envie de sourire à cet instant ? A ce moment précis, la jeune femme qui se tenait devant lui n’avait rien à voir avec la Sachiko qu’il avait prit l’habitude de côtoyer mais bel et bien une femme dans toute sa splendeur. Une femme si séduisante, si captivante et si désirable, voila ce qu’était Sachiko, ce soir, l’obligeant à trembler comme une feuille devant l’afflux de sentiments, de désir qui l’assaillaient de toute part. Pourtant, il avait du se ressaisir, trouver quelque chose à lui dire, qu’importe ce que c’était mais il devait parler. Il l’avait complimenté, des éloges qui lui venaient tout droit du cœur et il aurait été difficile d’en douter tellement il avait eu du mal à les murmurer. Oh oui il le pensait quand il disait qu’il ne faisait pas le poids devant elle. Ce soir, elle était une déesse et lui n’était que le pauvre homme qui vénérait cette personne comme on adore le soleil.
Lorsqu’elle avait murmuré son nom avec tant de douceur, il fut immédiatement parcouru de frisons. Il aimait ce ton qu’elle seule pouvait mettre dans sa voix. Oui le genre de ton qui paralysait tout un être, seulement lorsqu’on disait le moindre mot, l’électrisant par la même occasion. La façon qu’elle avait de lui parler, de le regarder, ne l’aidait vraiment pas à camoufler ses propres tourments et lorsqu’elle passa sa main dans sa chevelure, il était sur le point de rendre les armes. A cet instant, l’idée qu’il avait écarté dès lors qu’il l’avait vu, défia de nouveau sa conscience. Non, il ne devait pas craquer sinon il lui montrerait l’homme fougueux qu’il devenait près d’elle, ne souhaitant qu’une chose : l’embrasser éternellement, dévorer ses lèvres, sa peau des siennes. Des pensées qu’il était parvenu à camoufler pendant tant d’années car il n’avait jamais eu l’occasion de les assouvir, mais maintenant qu’il avait touché, caressé les fines lèvres de la jeune fille, il ne pouvait nier que de celles-ci devenaient de plus en plus fréquentes et tenaces. Cependant, il tenait bon, parvenait à se retenir tout geste déplacé et rester tendre. Non, il avait mit tant de temps pour l’avoir, il ne voulait surtout pas la perdre pour une stupide chose. Il était loin d’imaginer à cet instant que les pensées de la jeune femme rejoignaient les siennes.
Cependant lorsqu’elle le complimenta à son tour, lui disant que c’était plutôt à elle de le complimenter, qu’il était tout simplement époustouflant, presque tétanisant, il ne put s’empêcher de relever son regard vers la jeune yunikon, arrêtant juste à temps, le geste qui l’avait prit de court. Finalement il en profita par la même occasion pour lui tendre le bouquet de fleur. Oui, voila il devait rester concentré sur les détails qu’il avait à sa disposition, c'est-à-dire : lui donner le bouquet de fleur et lui montrer la lettre qu’il venait de recevoir. En ce focalisant dessus, il était persuadé qu’il arriverait à taire toutes ses pulsions et il tacha d’y croire dur comme le fer. Seulement il ne s’était pas préparé à recevoir un baiser léger de la part de la jeune femme. Résultat : cela ne le rendit que bien plus fébrile et lui donnait la folle envie de l’embrasser à pleine bouche, comme lors de leur premier baiser. Forte heureusement pour la jeune fille, celle-ci s’était déjà éloignée de lui pour déposer ses fleurs dans sa chambre lui laissant quelques secondes de répit pour reprendre ses esprits. C’était lui où ce soir, il avait l’impression de céder du terrain à son cœur ? Si oui, il fallait absolument qu’il mette un terme à cet état de fait et rapidement. C’est ainsi qu’il se souvint de la lettre et de l’inquiétude qui l’avait habité depuis sa lecture. C’est surement pour cette raison qu’il sembla un brin plus calme lorsque la jeune femme revint à sa hauteur lorsqu’il lui tendit l’enveloppe en question. Ce qui le rassura c’est que Sachiko semblait également à son tour interloquée par l’annonce de cette lettre et lorsqu’elle soupira, il sentait que tout comme lui cette nouvelle ne lui plaisait guère. Elle lui indiqua que les ordres étaient les ordres et qu’ils devaient les suivre. Oui après tout, ils verront bien ce que ce satané directeur allait leur réserver, du moins c’est ainsi qu’il tenta d’apaiser sa propre inquiétude. C’est ainsi que dans un sourire rassuré, quoiqu’un peu léger, la jeune femme prit la main du jeune geobuk. Une main qu’il prit la peine de serrer tendrement dans la sienne, heureux qu’elle ait eu à son égard, un geste si spontané mais ça il ne risquait pas de l’avouer, alors il se contenta seulement de lui sourire à son tour dans un ton protecteur. Dans tous les cas, depuis toujours il s’était promit de veiller sur elle, comme un ange gardien et il était déterminé à respecter la promesse qu’il s’était faite. Il ne savait pas ce qu’il allait advenir et tout ça était angoissant mais la seule chose qu’il savait c’était qu’il ferait de son mieux pour que Sachiko garde son calme et ce sourire qui le faisait tant craquer.
Perdu dans ses pensées, tout comme sa partenaire il remarqua à la dernière minute qu’ils étaient arrivés à destination. Le fait qu’ils soient que tous les deux étaient loin d’être rassurant mais peut être étaient-ils tous à l’intérieur ? En tout cas, jusqu’à maintenant, il n’était jamais rendu dans cette pièce et ne savait donc pas ce qu’elle allait leur réserver. Oui même après sept années passaient à Akiwa, il y avait encore un nombre incalculable d’endroits qu’il ne connaissait pas de leur école. A son avis, il fallait au moins passer des centaines d’années ici si on souhaitait le connaitre par cœur et il n’avait pas tout ce temps devant lui. En tout cas, il remarqua l’état dans lequel la jeune yunikon se trouvait, il aurait fallut être idiot pour ne pas remarquer que sa fine paume était devenue moite et qu’une certaine inquiétude se peignait dans son regard. Cela ne fit qu’approfondir sa propre inquiétude et il ne pu s’empêcher de lancer un regard suspicieux à l’homme qui s’avançait vers eux. Qui était-ce et que leur voulait-il ? Il n’en avait pas la moindre idée, mais il serra plus fortement la main de la jeune fille comme pour lui dire de ne pas s’inquiéter, qu’il la protégerait. En tout cas les instructions que celui-ci leur donna étaient assez suspicieuses et il se demanda presque un instant, s’il n’était pas préférable qu’ils fassent demi-tour. Après tout, tout ce mystère ne lui disait rien qui vaille et ils pouvaient bien aller ailleurs, ce n’était pas encore trop tard pour prévoir autre chose. Lorsque la jeune fille le regarda à son tour, il eut envie de lui dire qu’ils pouvaient aller ailleurs, qu’il s’en moquait éperdument du lieu et de l’endroit où ils se trouvaient tant qu’il était auprès d’elle, cependant la jeune femme en décida autrement et après lui avoir murmuré qu’elle croyait qu’ils devaient y aller, elle l’entraina avec elle dans cette fameuse pièce.
A peine venait-il de traverser cette fameuse porte vers ce lieu inconnu et inquiétant, celle-ci se referma immédiatement après leur passage. La panique dont elle semblait être habitée vint s’ajouter à son propre stress et lorsqu’il la sentit hurler, il fut parcouru d’un frison de stress alors que la poigne de la jeune fille se faisait de plus en plus insistante. S’il n’avait pas été suffisamment inquiet, il l’était désormais et les battements de son propre cœur ne faisaient que palpiter à une allure infernale. Pourtant à comparaison de ceux qu’il eut lorsque son regard se porta sur la décoration de la pièce, ceux-ci avait été bien plus calme, bien plus supportable. A cet instant précis, il avait l’impression que son cœur allait s’extirper de sa cage thoracique et la remarque la jeune fille ne l’aida vraiment pas. Ah oui, il y avait bien en effet un lit et Hikaru n’était pas assez innocent pour ne pas comprendre le sous entendu de la pièce. Cette pièce transpirait l’érotisme, la luxure qu’il avait déjà pu observé dans les pages d’un magazine moldu et d’un seul coup toutes les pensées tourmentées qu’il était parvenu à faire taire se réveillèrent tout simplement. Non, ce n’était pas le moment de penser à tout ça, surement pas lorsque Sachiko était dans un tel état de stress. Il fallait qu’il se calme sinon ce n’est pas que Sachiko qui risquait de faire une syncope mais lui également. Inspirer, expirer fut pendant de longues secondes, la seule chose à laquelle il pensa avant qu’il sentit la jeune fille s’éloigner de lui se collant à la porte comme une désespérée, à la limite claustrophobe. Elle était littéralement à la limite de craquer, de péter un plomb et il s’inquiéta pour elle. Il ne savait pas ce qui la paniquait le plus, être enfermé avec lui ou si elle avait peur qu’il lui fasse quelque chose ? Dans tous les cas, cela ne rendait son propre stress plus perceptible. Contrairement à la jeune fille, il semblait avoir l’air calme mais c’était loin d’être le cas. Après tout, ses pensées, ses pulsions s’éveillaient au contact de l’ambiance de cette pièce mais au moins l’explosion de l’angoisse de la jeune femme lui permettait de les contenir. Sa raison semblait maitriser la situation et c’est pour cette raison qu’il se contenta seulement de regarder Sachiko tenter de mettre un propre terme à son stress. Il ne fallait mieux pas qu’il l’approche à cet instant, surtout lorsqu’elle était dans un tel état, cela ne ferait qu’envenimer la situation. Cependant il ne pouvait pas laisser la situation telle qu’elle l’était et comme un idiot, il s’était plongé dans ses idées, cherchant ce dont il pouvait être capable, lorsqu’il sentit le regard intense de la jeune fille sur lui, l’obligeant à la regarder à son tour.
Elle lui lança qu’elle croyait que leur directeur les surprendrait toujours, qu’elle pensait que ce dé, qu’elle tenait dans ses mains, ou du moins ce jeu les amènerait à la sortie. Un jeu ? S’interrogea-t-il tout d’abord. Il ignorait totalement quelles pouvaient être les règles de ce jeu et se contenta seulement d’incliner la tête alors que le dé glissait des mains de la jeune femme. Forte heureusement pour eux, c’était la jeune fille qui avait commencé la partie car à l’énoncé de l’action à réaliser, les pulsions qu’il tenait enfermer en lui s’étaient d’un seul coup remisent à le titiller. Un jeu sexy ? Voir érotique ? Mais il était fou ce professeur ou quoi ? Se demanda-t-il dans un premier temps alors qu’il ne prenait pas encore totalement conscience de la situation. Cependant, il devait rester calme quoiqu’il advienne, Sachiko était déjà assez paniquée pour eux deux. Alors peut être qu’il allait donner l’impression d’être totalement désintéressé, voir froid mais il fallait absolument qu’il parvienne à calmer la jeune fille.
« Nous sommes donc fixé…Désormais. Notre cher directeur est un véritable sadique. » Lança-t-il simplement dans un ton calme, en dénouant son écharpe autour de son cou pour la poser sur un fauteuil qui se trouvait à ses côtés.
Il avait beau donner l’impression qu’il était calme mais les battements de son cœur tambourinaient dans sa poitrine. D’ailleurs, il se demandait si Sachiko d’où elle se tenait ne pouvait pas les entendre. Il osait à peine croire que Sachiko allait devoir lui baiser le cou, avant d’y apposer un suçon et il ne préférait même pas envisager la chose tellement ça le mettait dans un terrible état. Dieu, avait-il vraiment envie de jouer avec lui, ce soir ? Si oui, il était un sadique car il ne pouvait s’empêcher de remarquer que Sachiko était bien plus paniquée que lui. Oui, il devait penser qu’à elle, uniquement à elle. C’est pour cette raison qu’il lui lança un doux sourire et s’avança vers elle, calmement avant de la prendre délicatement dans ses bras. Il espérait vraiment que son geste parviendrait à calmer la jeune fille. C’était la première fois qu’il la reprenait dans ses bras depuis le jour où il s’était déclaré. Dans ses bras, la jeune fille pouvait pleinement prendre conscience que le jeune homme était également embarrassé et stressé. Il était désolé de l’avoir embarquée dans une telle galère alors qu’il s’était promit de la protéger quoiqu’il arrive. Il était un piètre ange gardien, c’est pour cela qu’il murmura seulement dans ton doux.
« Désolé, Sachi…Si j’avais su qu’on allait se retrouver dans une situation…je t’aurais surement invité pour un diner à Atlantis. Je suis vraiment un piètre Valentin, ce soir. Seulement… »
Il s’écarta un instant de la jeune fille et en s’approchant de son visage pour lui baiser tendrement le front, il ajouta dans un murmure.
« Ne sois pas inquiète…Je tiens trop à toi pour te faire le moindre mal…J’aurais bien trop peur de te perdre. Ais seulement confiance en moi, je t’en prie. »
Il ne savait pas du tout, si ces mots, ni ces gestes pouvaient calmer la jeune femme mais il espérait que cela puisse un tant soit peu calmer la panique et le stress qui habitait Sachiko depuis qu’ils avaient pénétrer dans cette pièce seulement. |
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Matsuo Sachiko p
pseudo : Sachi messages : 946 i'm here since : 25/09/2010 points : 26932 age : 33 my heart is : Oetoriya. wizard's spellbook :
Crédit Signature : Babo
► Perfect Prefect ◄
Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !
| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Sam 5 Fév - 1:58 | |
| ( désolée c'est pas fameux ToT )
Chaque fois que Sachiko était avec Hikaru, chaque fois qu’elle sentait sa présence, elle se sentait protéger, comme si le simple fait d’être à ses côtés suffisait à éloigner tout ce qui pouvait la nuire. Elle avait le sentiment qu’avec lui, rien de terrible ne pouvait l’atteindre. Elle était comme immunisée contre toutes attaques, contre toutes douleurs. Dès qu’elle n’était plus avec Hikaru, elle avait la sensation que le monde pouvait à tout moment l’assaillir de toute part, qu’elle était à chaque pas en danger. C’était tout de même effarant. De plus, elle avait le sentiment de se reposer sur Hikaru d’une certaine manière, de lui en demander trop. Elle ne voulait pas que cela soit le cas. Peut être qu’il était déjà épuisé par elle, certes leur relation venait tout juste de commencer, mais un accablement pouvait à tout moment surgir. Très vite elle pouvait énerver Hikaru ou alors faire un geste qui pouvait lui déplaire. Ce n’était pas difficile, il suffisait d’un détail parfois & c’était fini. Elle craignait surtout cela. Elle ne souhaitait pas une fin sans réel commencement. Elle avait beau faire attention à tout ce qu’elle faisait elle appréhendait la moindre réaction si elle dérapait. Forcément un jeu coquin n’allait guère l’aider, au contraire mais si c’était le seul moyen pour eux de s’en sortir, alors elle devait le faire, elle devait jouer au jeu sans se plaindre & se soumettre aux règles du jeu. Ce n’était qu’un jeu après tout, assez spécial mais ce n’était qu’un jeu, rien de plus rien de moins. Ce n’était pas comme si quelque chose de grave allait se dérouler en ce jour de Saint Valentin, elle ne devait donc pas paniquer autant. Elle était avec Hikaru & avec lui elle se sentait sécuriser même si dans un tel contexte son sang froid avait tendance à lui échapper & elle n’arrivait que très peu à se contrôler.
Regardant le jeu & tenant le dé fermement dans sa paume, celui-ci l’échappa, comme si quelque chose l’avait poussé inconsciemment à commencer le jeu. Le regard surpris, elle resta un moment interloqué face à ce geste qui n’avait pas été prémédité. Elle avait lancé le dé, sans le savoir. Elle déglutit difficilement, appréhendant toute sorte de gage, d’action. Elle regarda furtivement le jeu & lorsqu’elle aperçut ce qu’elle devait faire, une boule se forma au creux de son ventre. Encore la première partie du défi n’était pas bien difficile à accomplir mais la suite allait être légèrement plus dure. Lui donnait un suçon allait réveiller certains de ses désirs & elle avait peur que ceux-ci prennent le dessus. Elle inspira calmement & regarda profondément Hikaru. Peut être qu’il allait la rassure, lui dire que ce n’était rien & elle allait croire en ses saintes paroles. Elle voulait y croire surtout. Son cœur s’emballa si vite qu’elle crut qu’il allait sortir de sa poitrine. Ses yeux reflétaient exactement à quel point elle avait peur. Hikaru ne devait sûrement pas se douter de tout ce qu’elle ressentait à cet instant précis. Elle ne savait pas quoi faire dans de telles circonstances, rire d’elle-même & d’un ton ironique ou alors être complètement affolée. Elle ne voulait surtout pas qu’Hikaru pense qu’elle ne voulait pas faire un tel défi, mais c’était juste qu’il était loin de savoir à quel point Sachiko le désirait. Il était difficile pour elle de cacher pleinement ses pulsions qui devenaient de plus en plus insistantes. Elle tenta de calmer son anxiété & ses désirs. Plongeant son regard dans celui d’Hikaru, elle avait comme le pressentiment que lui non plus n’était pas vraiment enjoué face à une telle action. Toutefois, le jeune homme semblait plus placide que Sachiko car lorsqu’il s’adressa à elle, son ton semblait neutre & flegmatique. Elle acquiesça aux mots d’Hikaru. Elle était tout à fait d’accord avec lui. Le directeur était un vicieux & cela, Sachiko n’en aurait jamais douté. Qui aurait eu une idée pareille pour la Saint Valentin. Franchement & honnêtement, Sachiko doutait que d’autres personnes aient cette merveilleuse idée pour l’organisation d’un évènement tel que la Saint Valentin. Personne n’était assez aliénée pour faire un tel jeu dans un moment pareil. Le Directeur pouvait réellement surprendre & pas par n’importe quelle manière. Elle était certaine que toutes les personnes participants à un jeu comme celui là, pensaient la même chose. Personne n’avait pensé que le Directeur allait réserver une telle surprise. Tout le monde avait pensé que comme tous les autres évènements, un bal ou quelque chose dans le genre allait être mis en place, néanmoins, ils s’étaient tous lamentablement trompés. Ils avaient tous été sur la mauvaise piste.
Observant la moindre expression d’Hikaru, celui-ci lui fit un doux sourire, qui eut le don de la réconforter légèrement. S’il la souriait, cela signifiait que tout allait bien dans le meilleur des mondes, enfin pas tant que ça. Il n’était pas stressé, il n’était pas paniqué & cela suffit à Sachiko pour apaiser ses propres mœurs. Hikaru s’approcha d’elle & soudainement, il la prit dans ses bras. Un geste qui surprit Sachiko. La dernière fois qu’il l’avait pris de cette façon dans ses bras c’était le jour où il lui avait avoué ses sentiments. Dans ses bras, Sachiko sentait que toute son agitation partait au fur & à mesure. Ses propres bras attrapèrent la taille d’Hikaru, se rapprochant un peu plus de lui. Elle aimait être si proche de lui, être à une telle proximité. Elle se sentait comme rassurer, comme si le simple fait de la prendre dans ses bras réussissait à la calmer totalement. Il semblait que la jeune fille s’était trompée sur les états d’âmes d’Hikaru car elle sentait bien que lui aussi était loin d’être véritablement calme. Il murmura dans son oreille qu’il était désolé, alors qu’elle n’était pas du tout d’accord avec lui. Il n’avait pas à être désolé. Il était certainement le meilleur Valentin qu’elle n’ait jamais eu, quoiqu’elle n’en avait jamais vraiment eu. & puis, même s’ils se retrouvaient tous les deux dans un contexte aussi extravagant & stressant. De toute manière, elle aussi était la fautive car elle avait accepté sa proposition, elle avait dit oui & elle avait été toute enjouée sur le coup, donc elle aussi devait être désolée car Hikaru n’était pas le seul à être lamentable. Elle était loin d’être la parfaite Valentine qu’Hikaru attendait certainement. Elle ne regrettait pas d’être venue ici & puis ça leur faisait une péripétie. Elle ne savait pas où cette soirée allait les emmener mais elle ne craignait aucunes représailles de grandes tailles. Elle savait que leur relation allait certes être modifiée mais rien de grave n’allait survenir. Mais il ne faut jamais être certaine de quelque chose car la vie pouvait réserver de nombreuses surprises. Sachiko s’écarta aussi d’Hikaru car elle voulait lui dire qu’elle aussi l’avait entraîné ici mais il lui fit un léger bisou sur le front.
Hikaru l’assurait qu’il tenait trop à elle pour lui faire du mal, & cela lui fit sourire. Elle avait confiance en lui, elle n’avait jamais eu autant confiance en quelqu’un & elle n’était pas inquiète sur la moindre chose concernant Hikaru. Certes concernant l’histoire avec Lala, elle avait douté mais une femme amoureuse restait toujours un peu suspicieuse. De toute manière Hikaru n’avait pas intérêt à la faire souffrir, enfin c’était surtout pour elle car elle risquait d’être blessée, contrariée, bref. Pour le moment, Sachiko ne voulait pas penser à un drame. Elle voulait profiter de cette soirée avec Hikaru & tant pis si cela devait être de manière assez inattendue. Elle n’avait pas peur qu’Hikaru lui fasse du mal ou autre, pour le moment, elle avait juste peur d’elle-même. Elle craignait de lui faire du mal, de ne pas pouvoir contrôler ses pulsions. Elle s’éloigna un peu plus d’Hikaru & lui fit un sourire.
- Tu n’es pas le seul à blâmer, je veux dire moi aussi j’ai une part de responsabilité. Je t’ai aussi entraîné ici. Mais ne t’inquiète, enfin je veux dire je ne suis plus tellement paniquée & je n’ai qu’un objectif à présent, c’est de sortir de cette pièce. Je ne veux pas rester toute la nuit ici ou alors je risque de. . . ; elle se tut un moment; Non rien oublies.
Elle ne pouvait pas lui dire parce que sinon je risque de ne pas garder mes pulsions & de m’élancer vers toi. De un sa réputation de fille innocente allait prendre un coup, de deux Hikaru allait paniquer & il allait certainement se demander ce qu’il faisait avec une fille telle qu’ elle.
- . . .Si tu veux que j’arrête ou autre tu me le dis hein. Je n’ai jamais vraiment fait ça & les seules fois étaient pour m’aider à dormir, je le faisais à moi-même.
Sachiko regarda intensément Hikaru. Elle était fin prête à subir un tel supplice. La gorge nouée, elle fit un sourire à Hikaru & serra sa main comme pour lui signifier qu'elle s'apprêtait à faire le gage, qu'elle allait entamer ses baisers dans le cou. Ne demandant rien de la part d'Hikaru, & n‘attendant pas son approbation, elle s'approcha doucement & dangereusement du cou de Hikaru. Son visage arrivant à proximité de la peau, Sachiko put sentir l'odeur enivrante d'Hikaru. Se pinçant légèrement les lèvres, elle tenta de résister à l'envie de l'embrasser fougueusement. Si déjà elle commençait ainsi, elle n'allait jamais atteindre son but. Puis, au bout de quelques secondes à peine, ses lèvres touchèrent la peau soyeuse du Japonais. Un léger sourire amusé s'afficha sur le visage de la jeune fille. A plusieurs reprises elle goûta pendant un bref instant à l'odeur du jeune homme. C'était si inhabituel pour elle d'agir comme ça, mais si plaisant à la fois qu'un léger frémissement s'empara d'elle pendant un court moment. Elle n'avait jamais eu l'occasion de sonder la peau d'Hikaru & forcément, elle en profitait. Ses petits baisers anodins durèrent un peu plus longtemps que prévu. Puis finalement, elle s'arrêta en un point bien spécifique du cou d'Hikaru. Elle se demanda alors, en une fraction de seconde, si elle avait vraiment assez d'audace pour laisser sa trace sur le cou de celui qu'elle aimait. Elle n'avait jamais fait ça à qui que ce soit auparavant & par conséquent, elle ne savait pas quelle sensation cela allait procurer, mais de toute manière, elle n'avait pas vraiment le choix. Elle avait déjà commencé l'action, elle ne pouvait pas abandonner brusquement sans réelles raisons. Prenant une inspiration profonde, elle colla ses lèvres à la peau d'Hikaru & elle commença donc la partie la moins facile du défi. En un instant, ses pensées furent subjuguées par Hikaru & par ses nombreuses pulsions. Tel un vampire sur sa proie, telle une petite fille léchant son bonbon, Sachiko quant à elle absorba l'odeur somptueuse d'Hikaru. Ses lèvres & sa langue exercèrent une pression pour ainsi faire en sorte que sa bouche laisse une trace bien apparente. Les mains de Sachiko se placèrent autour des épaules du geobuk comme si cela allait l'aider à la retenir. Un frison partant de son échine traversa entièrement son corps. Sa respiration se faisait de plus en plus haletante. L'odeur corporelle d'Hikaru & le simple fait d'avoir ses lèvres sur sa peau suffisaient amplement à raviver la flamme de sa passion. Sa gorge semblait s'enflammer comme s'il y avait un goût de pas assez, comme si un suçon dans le cou n'était qu'une petite étape & qu'elle en voulait plus. Sachiko, tout en continuant de faire la fameuse marque, avait des pensées de plus en plus dangereuses lubriques, salaces. L'innocente Sachiko ne devenait plus si chaste que cela. Décidément tout en cette fête poussait à l'érotisme. Le corps de Sachiko semblait de plus en plus fébrile & sa tête semblait vider de tout. Ses lèvres restant collées à la peau d'Hikaru, Sachiko avait le sentiment que cela faisait quelques minutes qu'elle était dans cette position alors qu'il n'y avait que quelques secondes qui s'étaient écoulées. C'était une violente douleur physique que de rester ainsi sans faire autre chose, voir aller plus loin. Sachiko avait l'irrésistible envie d'embrasser fougueusement Hikaru mais elle se retenait autant qu'elle le pouvait. Elle ne devait avoir qu'un seul objectif : laisser sa trace sur le corps d'Hikaru en lui faisant un suçon. Ce n'était pourtant pas bien compliqué. Il n'y avait aucunes raisons pour être dans un tel état & elle savait pertinemment que ce gage n'était rien comparé aux probables autres actions. Le souffle coupé, la Yunikon comptait presque les secondes pour savoir qu'en était le bon moment pour se séparer de lui. Son agitation augmentait beaucoup trop vite pour elle, & surtout elle n'avait qu'un désir, l'appartenir corps & âmes, donner à Hikaru la responsabilité de lui ôter son fruit défendu. Brusquement elle releva la tête. Sans qu’elle ne puisse comprendre vraiment, elle attrapa la tête d’Hikaru & ses lèvres se joignirent aux siennes, l’embrassant de manière assez violente ?
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Invité
| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Sam 26 Fév - 5:46 | |
| Tenir Sachiko au creux de ses bras était surement une chose qu’il avait le plus désiré en ce bas monde. Il avait toujours eu envie de pouvoir la serrer contre lui, sentir le parfum si doux de ses cheveux, de ressentir ses frisons qui le traversait désormais à frôler sa peau si douce alors que sa chaleur lui donnait une impression de bien être. Il avait toujours eu l’habitude de prendre les gens dans ses bras, de tenter de leur apporter un petit peu de réconfort pour leur rendre le sourire. Généreux, le jeune homme l’était sans aucun doute possible. Donner sans jamais attendre quelque chose en retour était une de ses devises, il ne supportait pas de voir quelqu’un qui n’allait pas bien et ce même si celle-ci n’était qu’un parfait inconnu pour lui. Combien de fois, cela lui arrivait-il d’aller à la rencontre d’un élève qui semblait perdu dans ses sombres pensées pour lui demander s’il se sentait bien où s’il pouvait faire quelque chose pour lui avec ce sourire tendre et amical que lui seul pouvait faire. Bien que de stature assez grande et forte qui lui donnait des airs de grizzli, il n’était au fond qu’un bon gros bisounours qui souhaitait voir sur le visage de chacun, un sourire qui resplendissait la joie de vivre. Rien n’était à ses yeux plus beaux qu’un sourire venant du fond du cœur, et essentiellement ceux que lui offrait Sachiko depuis sa plus tendre enfance. C’était un de ses sourires qui avait ébranlé son cœur, l’avait gonflé d’un bonheur sans précédent et qui l’avait fait battre si fort au point que le pauvre jeune homme qu’il était, était resté pantois devant un tel éblouissement. Il était tout simplement tombé amoureux pour ce sourire si tendre, si innocent, si agréable à admirer et de fils en aiguilles, il avait fini par craquer pour le caractère si fragile de la jeune fille à l’époque. Il avait toujours rêvé d’être le preux chevalier qui la protégerait quoiqu’il arrive, qu’il ferait en sorte de la faire sourire comme personne ne l’avait fait jusqu’alors, d’avoir le droit de l’enlacer comme il le faisait maintenant, l’entourant de toute la tendresse dont il pouvait être capable.
La sentir tout contre lui était vraiment quelque chose qui le rendait heureux, surtout lorsqu’il remarqua les bras de la jeune femme l’enlacer à son tour pour approfondir son geste. Louvé l’un contre l’autre, il n’aurait eu aucune gêne à rester dans cette position tout le long de la soirée. Ainsi, il pourrait se laisser s’enivrer du parfum si exquis qui s’échappait de la chevelure de la jeune fille, de sa peau, ressentir le bonheur tendre qu’il éprouvait de la sentir tout contre son corps et se laisser bercer aux rythmes des battements du cœur de la yunikon et du sien. Cependant malgré ce doux bien être qu’il ressentait au contact de Sachiko, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était un piètre ange gardien car par sa faute, ils étaient embarqués dans un sorte de jeu pervers qui risquait de devenir dangereux au fil et à mesure de leur avancé. Pour l’instant ce n’était que quelques baisers et un suçon au creux de sa nuque mais si les gages devenaient de plus en plus poussés, qu’est ce qu’il risquait d’advenir ? Hikaru n’était pas aussi innocent qu’il en avait l’air, il savait parfaitement que les gages n’allaient être que des propositions de préliminaires qui joueraient avec les nerfs de chaque protagoniste. Qui céderait le plus rapidement au plaisir de la chair ? Qui n’arrivera plus à se retenir alors que son corps désire désespérément l’autre ? Tout cela n’était au fond qu’une question de temps pour que des pensées longtemps misent de côtés, enfermées à double tour au fond d’un cœur, reviennent à la surface et ne viennent tourmenter l’être qu’ils habitaient.
Hikaru savait déjà ce qu’il allait arriver, il en avait pleinement conscience et c’est justement tout cela qui l’inquiétait. Il n’osait même pas penser à ce qu’il allait ressentir lorsqu’il sentirait les lèvres de la jeune femme sur sa nuque, les frisons qui risquaient de le traverser lorsqu’elle se mettrait à le suçoter pour y apposer sa marque sur sa peau, comme on marque au fer rouge un cheval pour s’approprier celui-ci. Rien qu’à cette idée, son cœur ne pouvait s’empêcher de battre plus vite, plus follement dans sa poitrine alors qu’il se demandait s’il pourrait se retenir de faire de même sur la peau de la jeune femme. Il espérait être assez sage, assez maitre de ses actes pour éviter de se laisser submerger par ses pulsions qui naissaient au contact de sa chair contre celle de Sachiko. Et s’il n’y parvenait pas à se contenir et si sans en prendre réellement conscience, il venait à la froisser, à l’effrayer ? C’était possible, aucun homme au monde ne peut réellement rester insensible à l’appel de la chair. Que se passerait-il alors s’il franchissait ce pas, s’il lui faisait plus peur qu’elle ne l’était actuellement ? Comment pourrait-il se regarder en face ? C’était pour cette raison qu’il s’excusait de l’avoir convié à cette soirée, qu’il aurait peut être du l’inviter à un diner à Akiwa. Il voulait tellement la rassurer, lui dire qu’elle n’avait pas à avoir peur de la situation, qu’il tenait trop à elle pour lui faire le moindre mal, quitte à passer pour un idiot. Il voulait croire en ses mots quoiqu’il advienne et qu’importe ce que ses pulsions lui diraient de faire plus tard.
Les mots qu’il avait prononcé semblaient avoir fait leur effet et Sachiko voulu le rassurer en lui murmurant qu’il n’était pas le seul à blâmer et qu’elle-même avait voulu venir à cette soirée. Désormais elle était résolue à quitter cette salle, qu’elle ne souhaitait pas rester toute la nuit ici, sinon elle risquait de…qu’elle risquait quoi ? De craquer ? Si oui, ils étaient tous les deux dans ce cas mais maintenant qu’il lui avait fait cette promesse, il voulait être un homme digne de confiance et ne ferait rien qui soit préjudiciable à l’intégrité de la jeune femme. Enfin…Il l’espérait essentiellement. C’est ainsi qu’elle le fixa de son regard pénétrant, celui qu’il aimait plus que tout alors qu’elle lui serrait doucement la main comme pour lui dire qu’elle était fin prête pour respecter son gage. Elle précisa que s’il voulait qu’elle s’arrête ou autre chose, il fallait qu’il lui dise, qu’elle n’avait jamais vraiment fait ça auparavant, si ce n’est à elle-même pour s’aider à s’endormir lorsqu’elle était plus jeune. Il se contenta alors seulement de sourire à son tour, tâchant de ne pas trop s’inquiéter à ce sujet.
C’est donc avec appréhension qu’il l’observa s’approcher doucement mais dangereusement de sa nuque alors qu’il déglutissait pour tenter de ne pas trop y penser. Plus facile à dire qu’à faire surtout lorsque le parfum de la jeune femme et si enivrant, le rendant limite fébrile. Durant des secondes qui semblèrent durer une éternité, il serra fortement son pantalon pour tenter de contenir les battements de son cœur qui menaçaient d’expulser son organe en dehors de sa poitrine. Lorsqu’il sentit les douces lèvres de Sachiko frôler sa peau, il ferma les yeux alors qu’il se mordait les lèvres tentant de canaliser la douce chaleur qui commençait à prendre possession de son corps. C’était si extraordinaire de sentir ses lèvres qu’il désirait tant, venir caresser sa peau à cet endroit si sensible. Il frémissait sous chaque baiser que la jeune fille apposait sur sa chair, rendant cet endroit extrêmement brulant comme s’il était marqué au fer. Inconsciemment, un soupir de bien être s’extirpa de ses lèvres alors qu’il semblait être possédé par une chaleur qui lui vidait littéralement la tête tandis qu’elle continuait de l’embrasser. C’était si nouveau pour lui, si exquis qu’il ne pouvait rester de marbre pendant que son corps approuvait ces frisons et cette douce chaleur qui l’enveloppait de ses bras à chaque contact entre la peau de la yunikon et la sienne. Trouvant enfin l’endroit stratégique pour y apposer sa marque, elle colla ses lèvres à sa peau et commença son doux supplice. Une véritable torture pour le jeune homme qui se retenait de gémir face à cet acte qu’il n’avait jamais eu l’occasion de connaitre au cours de son existence. Son esprit était vide, noyait sous la brulante chaleur qui avait prit possession de son âme alors qu’il sentait les lèvres et la langue de la yunikon contre sa nuque.
Toutes ses bonnes résolutions partaient en fumée, il luttait comme il pouvait pour éviter de venir caresser la nuque de la jeune femme du bout de ses doigts, comme pour lui faire comprendre qu’il aimait mortellement ce plaisir qu’elle apportait à son corps. Il se mordait fortement les lèvres comme ses mains pour éviter de commettre l’irréparable, mais c’était cruellement difficile. Les secondes semblaient durer des heures, voir une éternité. Il devait reprendre le contrôle de son âme, qu’il parvienne à s’extirper des chaines de cette nouvelle sensation mais c’était trop difficile alors lorsqu’il remarqua que la jeune fille avait quitté sa nuque pour joindre ses lèvres au siennes violemment, il ne pu résister plus longtemps. Sans même réfléchir une seule seconde, il passa sa main autour de la nuque de la jeune fille pour faire perdurer ce baiser alors que son autre main se faufila au niveau de sa hanche pour la coller à lui. Du bout de sa langue, il vint caresser les lèvres de Sachiko pour qu’elle l’autorise à approfondir ce baiser, venant cueillir sensuellement sa jumelle dans la sienne, les mêlant dans un ballet si exquis. Combien de temps dura ce baiser ? Il n’aurait sur le dire mais il ne souhaitait pas qu’il se finisse alors qu’il brulait littéralement de l’intérieur. Cependant sa conscience sembla retrouver sa place dans son esprit et petit à petit à mesure que le manque d’air se faisait ressentir, il s’éloigna doucement des lèvres de la jeune femme. Le souffle coupé, il resta quelque instant dans cette position alors que son front s’apposait sur celui de Sachiko, incapable de murmurer le moindre mot.
« Sachi…Je sais que je t’ai promis d’être un garçon sage ce soir…Mais si tu me prends par surprise comme ça, je ne suis pas vraiment sur de résister… » Susurra-t-il doucement, la voix saccadée alors qu’il la fixait de son regard le plus doux qu’il soit.
Du bout de ses doigts, il caressa la nuque de la jeune femme de la façon la plus douce qu’il soit. Quant à sa main qui se trouvait sur la hanche de la jeune femme, elle remonta au visage de la jeune femme pour venir frôler ses traits tendrement alors qu’il la contemplait comme on observe le soleil à l’horizon. Elle était si belle sa Sachiko, auprès d’elle il découvrait des sensations qu’il n’avait ressenti avec quiconque auparavant. Il avait tellement peur de lui faire du mal, pourtant ce qu’il venait de se passer était le premier avertissement que son âme venait de lui lancer. C’est donc pour cette raison que contrairement à d’habitude, il laissa le vrai Hikaru faire son apparition devant la jeune fille.
« A moins, bien entendu, que c’était ton intention, espèce de petite coquine. » Ajouta-t-il en fronçant les sourcils d’un air faussement suspect avant de sourire. « T’es peut être pas aussi innocente que je le pensais…Mais ça me déplait pas. » Finit-il dans un sourire moqueur en lui faisant un simple clin d’œil.
Il n’espérait qu’une chose en faisant tout cela : détendre l’atmosphère tout simplement. Puis peut être qu’il était temps pour lui d’arrêter de cacher ce qu’il était réellement. Enfin pour ça, il l’aurait tout le loisir d’y penser plus tard…
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Matsuo Sachiko p
pseudo : Sachi messages : 946 i'm here since : 25/09/2010 points : 26932 age : 33 my heart is : Oetoriya. wizard's spellbook :
Crédit Signature : Babo
► Perfect Prefect ◄
Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !
| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; Ven 4 Mar - 20:35 | |
| Aimer un être cher depuis la tendre enfance était certainement un évènement rare dans l’histoire. Les humains avaient tendance à se lasser rapidement de l’amour qu’ils portaient pour une personne spécifique. C’était la raison de l’augmentation du taux de divorce parmi les êtres vivants. La plupart des mariages étaient voués à l’échec pour la simple & bonne raison que dans le monde actuel, l’amour n’était pas quelque chose considérée comme durable, au contraire, les sentiments s’épuisaient rapidement. L’humain finissait par être excédé des sentiments qu’il entretenait pour l’autre & il recherchait toujours, peu de temps après, quelque chose de nouveau, sortant de l’ordinaire. L’amour était bien vaste & ce n’était qu’un sentiment le plus souvent infidèle. Rares étaient ceux qui étaient assidus dans leurs relations respectives. Ils se comptaient malheureusement sur une seule main. Le monde dérivait vers un endroit plus hostile où la perfidie était prônée & complètement ancrée dans la société. Ne plus ressentir que des fragments de sentiments, ce n’était pas une chose adhérait à présent & très vite, au lieu de penser à sauver cette histoire, l’humain ne faisait que la noyer. Il n’avait aucune pitié à supprimer l’amour qu’un être portait à un autre être. Tout finissait par périr un jour ou l’autre, comme l’humain qui allait devenir un jour poussière. Sachiko était donc une personne rare à aimer toujours son premier amour, malgré les années & les chances qu’elle aurait pu avoir. Elle n’avait, à vrai dire, jamais cherché à aller plus loin avec les autres hommes l’entourant. Elle n’avait rien trouvé de distrayant à faire tomber les hommes un par un. Elle était restée humble & chaque fois qu’un homme s’était approché trop d’elle, elle lui avait dit clairement ses pensées. A présent, elle avait Hikaru avec elle & c’était la seule chose qu’elle désirait. Bien sûr, sortir avec un homme tel que lui, ce n’était pas de tout repos. Sachiko se sentait parfois mal à l’aise en sa présence. Le japonais n’était guère en cause, c’était à cause des stupides pulsions que Sachiko ressentait dès qu’elle était trop proche de lui. Elle s’était toujours montrée distante par rapport à ce genre de désir, mais à présent, il lui était quasiment impossible de les cacher plus longtemps à Hikaru.
Cette fameuse soirée de Saint Valentin, jamais elle n’aurait pensé une seule seconde qu’elle pouvait détourner ses résolutions qui étaient de rester placide face à Hikaru. Elle n’avait pu malheureusement contenir ses pulsions qui avaient été trop fortes à l’instant où elle avait posé ses lèvres sur le cou d’Hikaru. Elle s’était perdue dans son odeur enivrante & finalement, elle avait cédé aux tentations que son corps lui avait transmis. Elle ne pouvait pas toujours se contrôler & même si aujourd’hui n’était certainement pas le bon moment, elle avait besoin de sentir les lèvres ardentes du jeune homme. Elle n’avait pas pensé au départ qu’un simple suçon dans le cou pouvait entraîner de telles tensions. Elle n’avait certainement pas l’habitude de vivre de telles expériences. Même si Hikaru lui avait assuré qu’il n’allait pas lui faire de mal, elle n’était pas sûre qu’elle, elle allait réussir à être sympathique, comme à ses habitudes. Le terme sympathique avait plus le sens de contenir ses nombreuses envies dans ce contexte-là. Elle qui s’était dit au départ, qu’elle allait passer une excellente soirée & qu’elle allait réussir à garder ses pulsions, elle s’était tout bonnement trompée & de manière lamentable. La vie réservait réellement des choses parfois surprenantes dont on ne s’attendait pas forcément, mais ça, c’était tout à fait normal. La vie était ainsi faite & on ne pouvait rien contre cela.
Lorsque Sachiko quitta le cou d’Hikaru, ses lèvres furent tentées par un vice & une action bien plus violente qu’elle ne l’aurait souhaité. Par conséquent, sans qu’elle ne puisse comprendre immédiatement ce qui se passait, ses lèvres attrapèrent brutalement celles d’Hikaru. Tout se passa si rapidement, que Sachiko eut l’esprit complètement vidée. Son corps tout entier semblait crier sous le poids de ce baiser trop passionnel à son goût. Elle avait le sentiment de vivre un moment complètement différent de ceux qu’elle avait pu vivre jusque-là. Sa chaleur corporelle ne cessait d’augmenter & elle se sentait périr de l’intérieur. Tout son âme lui dictait d’agir, de faire quelque chose, mais elle, elle préférait s’empêcher de faire une action qu’elle risquait de regretter. Elle n’était pas encore prête à subir ce genre de désir bien trop profond pour les arrêter en un instant. Elle tentait de se raisonner, de se dire qu’elle ne devait pas embrasser Hikaru de la sorte car cela pouvait entraîner des conséquences désastreuses mais plus elle tentait de se raisonner, plus son désir s’amplifiait. Elle cédait peu à peu à la tentation. Le pire était qu’Hikaru n’aidait franchement pas, au contraire, il envenimait la situation. Il ne savait vraiment pas ce qu’il faisait, il était inconscient des risques qu’il prenait en répondant de cette façon à son baiser. Cela la poussait encore plus à l’embrasser encore & encore, de manière plus embrasée. Son esprit se soulevait & peu à peu des pensées saugrenues firent leur apparition dans sa conscience déjà troublée par la vivacité du baiser. Elle sentit la main délicate d’Hikaru se posait sur sa hanche. Elle voulait être encore plus proche de lui, cependant, leur proximité était amplement suffisante, sinon cela allait tourner au drame. Sa langue rejoignit celle d’Hikaru & elle la mordilla légèrement. Un chant somptueux se déroulait entre leurs deux lèvres & Sachiko commençait à pousser un peu trop loin le bouchon. Elle savait qu’elle devait se contrôler immédiatement. Elle ne pouvait pas continuer ainsi, sinon la prochaine fois qu’elle allait voir Hikaru, il était certain qu’elle allait lui sauter de ça & les mots étaient faibles. Le baiser dura longtemps, ou très peu, Sachiko ne pouvait pas vraiment donner un temps précis. Elle ne savait pas depuis quand ils étaient dans cette position, mais quand Hikaru s’éloigna d’elle, prenant du recul, une douleur au niveau de son ventre se créa & une sensation d’apaisement se produisit sur elle. Fort heureusement Hikaru avait pris les devants pour séparer leurs deux lèvres, car elle aurait certainement continué, sans prendre en compte les représailles.
Il s’éloigna donc d’elle, & posa doucement son front contre le sien. Il resta un moment dans cette position. Est-ce qu’elle l’avait fait peur ? Elle ne savait pas la réponse & c’était ce qui l’angoissée. C’était trop tard pour reculer & tant pis si Hikaru savait qu’elle le désirait, cela ne servait plus à rien de le cacher. Elle était assez âgée pour savoir ce qu’elle voulait & pour le moment, elle voulait se donner à Hikaru, mais ce n’était sûrement pas ce que lui voulait. Mais Sachiko n’avait plus peur. En tout cas, elle n’était pas totalement apeurée. Hikaru avait probablement compris ses intentions & si lui ne voulait pas de son côté, alors elle allait patienter qu’il désire bien de son corps. Dis comme cela, c’était comme si elle se vendait à lui mais à dire vrai, elle s’était conservée pour lui, pendant tout ce temps & à présent, elle ne pouvait plus contenir les désirs qu’une femme pouvait avoir en la présence d’un homme, c’était tout bonnement impossible. Hikaru allait devoir faire avec. Pour une fois, elle ne pouvait pas changer une telle chose. C’était inconcevable. Même se retenir, elle avait énormément de mal, alors oublier totalement ses envies, ça n’allait pas être possible.
Sachiko fit un sourire sournois quand Hikaru prit enfin la parole & qu’il lui dit qu’il ne pouvait rester sage si elle, elle le surprenait à chaque fois de la sorte. Il la regardait avec ce petit air si doux, qu’elle avait encore plus envie de l’embrasser une nouvelle fois, mais elle se contenta de sourire & de soupirer. Elle ne voulait pas qu’il résiste, quoique si, à vrai dire, il était sûrement le plus fort des deux & c’était donc le seul à garder son calme & à raisonner correctement dans une telle situation. D’habitude, Sachiko savait réfléchir avant d’agir, mais là, c’était complètement différent. Elle n’y arrivait plus, comme si son cerveau ne souhaitait pas lui donner cette chance. Elle lui fit un léger baiser dans ses cheveux soyeux & le regarda intensément.
- Mais, je ne t’ai jamais demandé d’être sage ce soir ! & puis je ne veux pas que tu me résistes. Je veux juste que tu réussisses à me contrôler, moi, c’est tout. Ce n’est tout de même pas de ma faute, si tu es particulièrement attirant ce soir. Je ne peux plus te résister !
Elle avait fini sa phrase en détournant son regard, gênée par ses propres propos. Elle lui avait finalement avoué qu’elle ne voulait pas que ses baisers, elle voulait plus. & que s’il ne la voulait pas, alors il allait devoir la maitriser, car elle avait beaucoup trop de mal à le faire elle-même. C’était insurmontable comme épreuve. Le pire était qu’ils n’étaient qu’à la première action, alors le reste, ça risquait d’être ardus pour les faire.
Sachiko frissonna au contact des doigts d’Hikaru sur sa peau. Décidément, il la poussa au bout de ses limites. Elle prit la main d’Hikaru & la serra dans sa paume, comme quand elle avait peur & qu’elle avait besoin d’être rassurée de n’importe quelle façon. Elle avait tellement besoin de lui, de son soutien de sa présence. Elle se sentait comme revivre quand il était là. Elle avait le sentiment de découvrir un nouveau monde à ses côtés. & pour lui résister elle avait besoin qu’il la rassure, qu’il lui dise des mots réconfortants. Soudainement, il prit cet air comique & malin qu’il avait à chaque fois avec les autres & il lui demanda si elle n’avait pas fait exprès d’agir ainsi, & qu’elle était une sacrée coquine si c’était le cas mais que cela ne lui déplaisait pas. Un sourire coquin se peignit alors brusquement sur le visage de la japonaise. Pour une fois, elle n’allait pas démentir de tels propos, juste pour continuer le jeu qui s’était rapidement & tout à coup, installait entre eux. Sachiko avait toujours cette image de fille exemplaire, celle qui ne pouvait pas avoir de pensées déplacées, celle qui était tout à fait fragile & qui n’avait pas une once de folie. Hors, Sachiko était une fille qui cachait son jeu, derrière son masque de fille lucide, il y avait une fille complètement démesurée. Néanmoins, elle, elle n’aimait pas se montrer en public & elle préférait donc rester dans l’ombre de sa véritable personnalité. C’était préférable, de son point de vue. Les personnes de son entourage risquaient d’être beaucoup trop surprises & elle ne voulait pas qu’une telle chose se produise. Mais vu que là, ils n’étaient que tous les deux, elle pouvait s’octroyer un moment de pause où elle montrerait une sorte de Sachiko différente. Le regard malicieux, elle fit un sourire narquois à Hikaru.
- C’est que tu ne sais pas tout sur moi, mon cher. & Saches que oui c’était clairement mon intention, mais tu as lu dans mon jeu. Ça prouve que je ne joue pas si bien que ça la comédie. Je suis loin de ne pas être malicieuse. Il faudra que tu apprennes à mieux me connaître, sinon tu risques d’être régulièrement étonné. Mais si ça ne te déplaît pas alors je continuerai.
Elle avait prononcé la fin de sa phrase dans le creux de l’oreille d’Hikaru. Puis elle s’écarta, affichant un regard espiègle. |
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| Sujet: Re: ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; | |
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| | | | ♥ Anzai Hikaru&Matsuo Sachiko; | |
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