Kwangho pourrait faire tout un speech, voir une dissertation sur la Saint-Valentin. Si c’est bien, si c’est mal, si ça sert à quelques choses ou si au contraire ça ne servait à rien. Bon, il vous épargnera de ce long et ennuyeux passage de votre vie, mais le fait est que si on lui demandait son avis personnel sur la chose, il n’en aurait pas. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’a jamais eût à fêter ça, et donc connaitre la vraie utilité de cette fête ne lui a jamais vraiment traversé l’esprit. Les relations et le muneo, ça faisait deux, et le jeune homme n’avait jamais eût de « vraie copine », mais il en restait pas moins un homme, un vrai, si vous en doutiez. Ceci expliquant cela, c’est donc pour de multiples raisons, diverses et variées que Kwangho ne fête pas la saint valentin. Chaque année, à akiwa, il s’arrangeait pour ne pas assister à tout évènement organisé par l’école. Seul, dans le pire des cas, il finissait dans la salle commune, à lire. Enfin, les habitudes sont faites pour être rompues, et pour cette Saint Valentin, le muneo serait accompagné, et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, il sera accompagné d’une – très – jolie muneo. D’ailleurs, il n’arrive toujours pas à croire qu’il participera à ce« grand » évènement avec la jeune femme. De son propre chef, il n’aurait jamais pensé inviter une fille pour y aller, mais ses plans changèrent quand il reçut l’invitation de meena. Pour lui, Meena était plus qu’une amie, une sorte de petite sœur, qu’il affectionnait particulièrement, et qu’il avait constamment envie de protéger. Alors pour lui, cette invitation à la saint-valentin, il la voyait plus en tant qu’ami qu’autre chose. Tellement naïf, il ne voyait pas au-delà de ça. Bah, oui la fête des amoureux n’était pas spécialement réservée aux amoureux non ? Ah, ce Valentin, il aurait pu être un peu plus explicite dans ses explications !

Bref, le jeune homme s’était préparé assez rapidement, sans pour autant paraitre négligée, mais il ne voulait pas paraitre trop soigné non plus. Un jean, un t-shirt noir, une veste légère et des baskets, Kwangho était prêt. Il passa quelques minutes devant la glace, pour voir à quoi il ressemblait, et fidèle à lui-même il se rendit compte qu’il ne ressemblait ni à un playboy trop ambitieux, ou alors à un type totalement pommé. Nan, c’était ce bon vieux Kwangho, ce type au sourire à la fois chaleureux et timide avec cet air rassurant. Bref, le muneo finit par sortir de son dortoir, il n’avait pas à monter ou descendre les escaliers, car sa « cavalière », il n’avait juste qu’à marcher un peu, pour se trouver au dortoir féminin des muneo. Il hésita longuement, avant de toquer timidement à la porte de la jeune fille, seule ou avec ses camarades de chambre, il n’en savait rien, mais il n’allait pas attendre non plus que sa chambre soit vide non plus. Bref, celle-ci s’ouvrit enfin, et il put voir, ébahi, une magnifique jeune fille qui se posait devant elle. Etait-ce bien Meena ? Il faut avouer qu’il ne l’avait jamais vraiment considéré comme une femme, et la voir comme ça… bah, ça lui en bouchait un coin. Après une bonne minute d’abscence, il finit par enfin dire quelque chose. « Mee Na, tu es vraiment… enfin, tu vois, tu es magnifique. » Oui, bon il avait enfin réussi à sortir son semblant de phrase, et se rendit compte qu’il n’avait rien à lui offrir. En même temps, il ne voulait pas parraître trop gentleman, et puis être too much, en lui offrant une rose, ou quelques choses de similaires. « Désolé, je n’ai rien à t’offrir, j’espère que tu ne m’en veux pas. » Il ne put s’empêcher de s’excuser, enfin il n’allait pas en mourir non plus.

Sur le chemin jusqu’à cette fameuse pièce – étonnant soit dit en passant, lui qu’il pensait que ce serait un bal ou quelques choses du genre – c’était plutôt calme. Kwangho qui d’ordinaire était plutôt bavard avec la muneo, ne disait presque rien. La situation lui était tellement peu habituelle, qu’il en était un peu gêné, mais bon, au fil du temps sa langue devrait se dénouer un peu, au sens figuré bien sûr, ahem. Le couple d’un soir prit peu de temps, avant d’arriver devant la porte indiquée, et le muneo l’ouvrit, laissant meena entrer en première. Les femmes d’abord comme on dit. A sa suite, il entra et voulant refermer la porte, celle-ci se referma seule, puis se tournant sur lui-même, face à lui il vit l’aspect de la chambre qui… il n’y avait même pas de mot pour exprimer ce qu’il pensait, à quel point il était surpris. Il ne savait pas que l’ambiance allait être si romantique, il ne savait pas que ça allait être une chambre tout court. La lumière tamisé, les draps en soie roses, le lit double, tout ça le troubla un peu. C’était quoi tout ça ? Le muneo marcha à petit pas dans la pièce, passant la main dans ses cheveux, signe qu’il était en train de réfléchir. Il tourna au tour du lui, regardait les murs, enfin bref analysait la pièce. C’était spéciale… Il lançait des regards furtifs à meena, sans rien dire. Il y avait une autre porte de l’autre côté, qui semblait être fermée elle aussi. Il n’essaya pas de vérifier, s’asseyant sur le lit, se demandant ce que le directeur pouvait bien avoir en tête en organisant cela. Pour être américanisait, ça l’était, il avait réussi son coup. Kwangho s’attarda sur la table qu’il n’avait pas vraiment remarquée auparavant. Ce qui l’intriguait encore plus que la table, c’était le dé qu’il y avait dessus. En fait, ça n’allait pas du tout avec l’ambiance romantique qui régnait dans la pièce. Il ne s’attardait pas vraiment sur l’objet, soupirant se demandant bien ce qu’ils pourront bien faire. Rha, cette atmosphère à laquelle il n’était pas habitué ne le laissait pas indifférent et ça l’énervait. Enfin, au lieu de ruminer dans son coin, il se décida enfin à s’adresser à meena, en pointant le dé. Parce que oui, même s’il n’avait pas posé plus longtemps son attention sur cette petite chose, en tant que muneo, il ne pouvait s’empêcher de réfléchir encore et encore, pour ce truc, se trouvait là, sur la table, spécialement dans la pièce, alors qu’on pouvait le qualifier un peu d’intru, au milieu de toute cette ambiance. Un oubli ? il n’en savait rien, et il se décida enfin de s’adresser à meena, en poitant le dé. « tu penses que c’est une décoration, ou on doit peut-être l’utiliser ? »

« Le mieux c’est d’essayer pour voir non ? » Le muneo fut assez étonné par sa réaction, ça ne lui ressemblait pas d’agir aussi impulsivement, enfin si l’on devait attendre que Kwangho se décide à bouger ce foutu dé, il faudrait attendre des heures et encore, il était trop prudent, trop craintif pour agir sans être sur à 100% de la répercussion de ses actions. Et ce n’était pas plus mal non plus, au moins, il pourrait poser son attention sur ce dé, au lieu d’être étouffé par l’ambiance trop romantique de la pièce, parce que même s’il aurait du s’y habituer, ce n’était pas le cas. De plus, il semblait qu’il resterait coincer là pendant un bon moment, vu que la seconde porte aussi était fermée. Plongé dans ses pensées, essayant tant bien que mal de trouver une issue à tout ça, il ne remarqua à peine que la muneo lança le dé et ne fut même pas alerté par le bruit de celui-ci se posant sur le planché de la pièce. Il fut en quelques sortes ‘réveillé’ par le son d’une voix qu’il ne lui était pas du tout familier. Aux dernières nouvelles ils n’étaient que d’eux dans la pièce n’est-ce pas ? C’est en relevant légèrement la tête, qu’il se rendit compte que le bruit venait du dé, et fit le triste constat que c’était un dé sorcier. C’était pour tant évident, mais il ne s’en rendait compte que maintenant, et ça le perturbait tellement c’était évident, après tout il était quand même à akiwa. Mais outre l’origine de celui-ci, ce qui le troubla beaucoup plus, c’était ce qu’il disait. « Jetez-vous sur votre partenaire afin de lui chatouiller le ventre pendant plus d’une minute. » Quoi ? Avouez que c’est une blague n’est-ce pas ? Une blague de mauvais goût. Qu’est-ce que YSH était prêt à inventé pour rendre les évènements…étranges? Lui qui se demandait pour quoi ce n’était que la première saint-valentin à laquelle il assistait, il l’avait sa réponse. Instinctivement, il posa la main gauche sur son ventre, comme pour essayer de réaliser ce qui risquer de se passer. Ils étaient vraiment obliger d’obéir à ce dé ? Ah, oui c’est vrai ils étaient obligé, sinon ils perdraient. Perde quoi ? Il n’en avait aucune idée, le dé n’avait pas été plus explicite que ça. Enfin, le muneo n’avait compris que peu de chose à ce qui se passait, ce qui est assez étonnant de sa part. Un dé sorcier –complètement maboul- qui dictait des actions, qu’ils devraient faire, surement pour pouvoir évoluer dans le… jeu ? C’était encore assez compliqué à dire, il fallait attendre un peu.

Enfin, revenons à nos moutons. Il ne savait même pas s’il était chatouilleux ou pas. Ce n’est pas le genre de choses qu’on lui faisait tous les jours, surtout que le jeune homme était peu habitué aux contacts physiques, tels qu’ils soient, mais il valait mieux qu’il le soit pour qu’ils aient une chance de sortir de cette pièce. Enfin au final, ce n’était pas si insurmontable que ça. Des chatouilles, point. Rien d’ambigus là-dessus, et puis il pourrait y avoir bien pire non ? C’était un peu ça manière de relativiser face à l’évènement. Kwangho n’avait lancé qu’un regard furtif à la jeune fille depuis que le dé c’était tue. En fait, c’était elle qui était le plus à plaindre et non lui. Il n’avait qu’à rester là, tranquille, et attendre qu’elle vienne stimuler ses cellules nerveuses pendant une petite minute, pour qu’il puisse rire. En soit, ce n’était pas complètement insurmontable, même s’il ne se sentait pas à l’aise. Il passa la main derrière la nuque, en regardant Meena avec plus d’assurance, sans décrocher à peine quelques secondes après. « ça va aller, tu crois ? » Ouais, bon, il fallait bien qu’il dise quelques choses, même si ça ne servait strictement rien à rien. Il ne faut pas lui en vouloir, dans ce genre de situation, il perdait toute sa lucidité et son bon sens, mais bon, n’était-ce ça qui le rendait encore plus mignon ? Ou pas… Le muneo prit la peine de toucher les draps pendant quelques secondes, il ne faisait vraiment pas dans la dentelle, parce que c’était très doux, la qualité de la matière donnait envie de se coucher, et de ne plus jamais se relever, ahem. Ou est-ce qu’on en était déjà ? Ah oui, le dé, les instructions et tout ça. Kwangho, se fit finalement à cette idée, il s’assit de façon à ce que Meena puisse le chatouiller sans problème – nan, il ne voulait pas se coucher, sinon il n’allait pas se relever, ahem – puis soupira malgré lui. « hum, bon, je suis prêt. » prêt à la torture ? Hm, non au moins il sera s’il est chatouilleux, ou pas.

C’était une sensation… étrange. Oui, étrange, il n’y avait pas d’autres mots pour définir ce qu’il ressentait en ce moment. Etrange, car aussi étonnant soit-il c’était la première fois que le jeune homme se faisait chatouiller par quelqu’un. Ridicule n’est-ce pas ? Petit, tout le monde s’était déjà plus ou moins pris de fou rire à cause de ça, mais Kwangho, lui n’en a jamais eût la chance, ou de moins l’occasion. Il n’en est pas mort, ce n’était pas comme si c’était une expérience hors du commun non plus, mais s’il on devait compter le nombre de petites choses aussi bêtes soit-elles que le muneo n’avait encore jamais expérimentée, la liste serait longue et pourtant, bien que peu indispensables, ce sont des choses qui peuvent forger un peu plus un individu. Donc il avait au moins une minute pour rire, du moins essayé, sinon ça serait un autre endroit qu’elle serait obligée de prendre d’assaut, hum. En y réfléchissant bien, le rire serait peut-être une solution pour détendre l’atmosphère, car ce n’était pas l’idée exacte d’ambiance qu’il se faisait d’une saint-valentin avec Meena. Même s’il l’idée même de Saint-Valentin avec la muneo était floue et abstraite, le jeune homme se disait qu’entre amis, ce serait plus détendu, et que ça se passerait un peu comme d’habitude, et au lieu de ça c’est un stupide dé de sorcier qui détient le sort de leur soirée. Cela devait déjà faire une bonne trentaine de seconde que Meena le chatouillait, et le jeune homme n’avait pas encore rit, même s’il avait esquissé un large sourire. Encore un peu et ce serait bon, encore un peu et le muneo serait pris d’un éclat de rire, il fallait encore quelques secondes pour que Kwangho cède, et pourtant le temps était une chose dont ils auraient surement besoin. Finalement, à son plus grand étonnement, il commença par glousser, puis par éclater de rire. Ce n’était pas étonnant de voir le jeune homme rire, car il était du genre enjouée et joyeux, mais de cette manière & surtout dans cette situation. Il rit pendant de longues secondes, jusqu’à avoir la larme à l’œil. C’est sûr qu’à ce stade, Kwangho était saturé, il n’en pouvait plus. Bon, il faut dire aussi que le muneo était une personne facile, et d’humeur assez vacillante, donc sa réaction, en soit n’était pas vraiment étonnante. Dans un sursaut de lucidité, il essaya de s’exprimer. « Mee Na, s’il te plait… »

Puis finalement elle arrêta. Le muneo ne savait pas combien de temps avait passé, il avait surement trop rit, enfin du coup maintenant on savait qu’il était bel et bien chatouilleux. Il ne remarqua même pas le petit bruit qu’avait fait la poigné de la seconde porte, montrant qu’elle était déverrouillée. Le muneo, sourire aux lèvres, regardait sa partenaire d’un soir, un peu embêté du coup, se gratta la nuque comme à son habitude quand il recommençait à être gêné. Donner cette image-là à Meena, quand même, c’était gênant. Non pas qu’il aimait jouer le garçon sérieux, mais bon il n’avait pas l’habitude de se laisser autant aller. Enfin, maintenant au moins, le muneo était cent fois plus détendu, et les appréhensions qu’il avait au début avaient complètement disparues. « Hm, bonne nouvelle, je suis chatouilleux. » Bon, oui, il était d’humeur un peu blagueuse, mais ça n’allait pas durer bien longtemps. Il loucha pendant quelques secondes à sa droite, et vit que la deuxième porte était entre-ouverte. Il ne rêvait pas ? Aussi étrange que cela pouvait paraître, cette porte qui était condamné il y a encore une minute, s’était ouverte…comme par magie. C’est à ce moment-là que Kwangho eût un déclique, comme si ça paraissait évident. C’était donc ça. S’il avait bien compris, c’est parce qu’ils avaient accomplis l’action dîtes par le dé, que la porte s’est ouverte. Alors c’était ça la solution ; faire ce qu’il demandait. Néanmoins il n’était pas bête, il se doutait bien que ce n’était pas la porte de la sortie, enfin cela paraissait évident, même un Yongwang aurait deviné que le directeur ne s’arrêterait pas là, et n’avait pas organisé tout ça, juste pour une minute de fou rire. D’un côté, ça faisait soupirer, de l’autre il était très curieux. Il voulait savoir, qu’est-ce que leur réserverait la suite. De toute façon, ils n’avaient pas le choix, ils étaient obligés d’aller de l’avant, s’ils ne voulaient pas mourir là, hum. Le muneo se leva brusquement, pris soin de ramasser le dé à son passage, regardant sa partenaire d’un soir, l’air toujours aussi enjouée que précédemment. « Il vaut mieux y aller nan ? A moins que tu veuilles que l’on meure petit à petit ici. » Bon, ce n’était pas très joyeux tout ça, mais gardait néanmoins le sourire aux lèvres. Il lui prit la main, juste pour la lever, puis lui fit signe de la suivre. Puis, il ouvrit la porte, et tomba sur la nouvelle…chambre. Enfin nouvelle, pas vraiment, puisque c’était exactement les mêmes meubles, les mêmes couleurs rougeâtres, mais juste agencés d’une manière différente et encore, il avait encore l’impression de ne pas avoir changé de lieu. Il aurait vraiment aimé savoir ce que le directeur YSH avait dans la tête, et surtout dans quel but il organisait un tel évènement parce que ça le dépassait complètement. Il avança puis s’affala sans réfléchir sur le lit. Il méritait bien un peu de repos, parce qu’apparemment ça risquait d’être long…très long.

Faisant abstraction pendant un temps du fait qu’ils étaient des pions humains entre les mains du directeur qui s’amusait à prévoir leurs réactions et différents faits et gestes avec ses idées complètement loufoques, une question resurgissait de nouveau dans son esprit. Pourquoi elle l’avait invité lui, et pas un autre ? Il se sentait grandement privilégiée quand même, parce qu’il était tout de même très content qu’elle le considère au point de vouloir l’invitée à ce genre de fête. Elle aurait put le passer avec d’autres de ses amis, ou encore son copain… quoi que non, à ce qu’il savait, elle n’avait pas de copain. C’était dommage d’ailleurs, enfin il s’était toujours dit qu’il faudrait quelqu’un de bien pour sa petite Meena, quelqu’un de gentil, de doux, d’enjoué et de très compréhensif, pas un de ces ineos avec qui Jisook passe son temps, non non. Enfin, ce n’était pas son rôle de la caser, loin de là, et il devrait s’occuper de ses affaires, surtout que d’après sa pseudo-expérience, ce n’était pas le genre de sujet à aborder avec les filles…. « N’empêche, malgré ce qu’ils nous arrivent, je suis super flatté que tu ais pensé à moi, pour tout ça. » Souriant, il ne se rendait pas compte qu’il attaquait un sujet sensible, parce que pour lui évidemment, Meena avait pensé à lui comme à un bon ami avec qui passer la soirée.

Kwang Ho ne sentait pas le malaise qui semblait s’installer entre eux, il avait cette fâcheuse habitude de penser que s’il était content, tout le monde devait l’être autour de lui, un peu comme si son humeur était contagieuse, donc le fait que Meena puisse être mal à l’aise ne lui effleura même pas l’esprit, surtout que la jeune fille ne l’avait pas habitué à un tel comportement, enfin il ne s’en était pas rendu compte. « Hm... espérons que ce qui va se passer ne te fera pas regretter d’avoir accepté. » Le muneo ne voyait pas en quoi il devrait regretter, du moins pas encore. Certes, la soirée avait commencé un peu bizarrement, mais au final ça s’arrangeait n’est-ce pas ? Du moins de son côté, oui et même s’il sentait comme un double-sens dans ses paroles, il n’alla pas chercher plus loin que cette simple pensée. Mais Kwangho n’en avait pas pour autant oublié le dé, au contraire il en pensait, mais il ne voulait pas que l’objet obnubile non plus son esprit, le seul moyen de savoir ce qu’il leur réservait, c’était de le lancer, et juste voir ce qui se passerait. Pourquoi il ne le faisait pas ? Parce qu’il avait peur. Peur de ce que leur demanderait de faire le dé, peur de la surprise, peur de tomber sur un truc insensé… Bref, le muneo n’avait pas envie de regretter de lancer ce dé, mais y réfléchir pendant X minutes ne changerait rien, au final il le lancerait et serait obligé de faire ce qu’il demande, s’il veule sortir de là à un moment ou un autre, et ne pas subir le stupide gage demandé. Il tenait le dé frôlement entre deux doigts, le regardant en soupirant légèrement. Il attendrait avant de le lancer finalement. Retarder la chose le rassurait un peu, juste un peu.

Hm, avant tout, il voulait d’abord mettre Meena en confiance, ou au moins la détendre. Il avait tellement l’habitude de la voir plus enjouée, plus détendu, et c’était tellement rare de la voir dans un état comme celui-ci, d’ailleurs il ne se souvenait pas de l’avoir vu comme ça, peut-être qu’il n’y avait pas fait attention… Il faut dire en même temps que Kwangho n’était pas très douée pour comprendre les sentiments des autres, et encore moins ceux des filles. D’ailleurs en parlant de fille, le garçon s’est toujours dit qu’au final quoi qu’il fasse, il finira pas avoir un mariage arrangé par ses parents, avec une de ses filles de bonnes familles et que rongé par les habitudes il deviendra peut-être amoureux d’elle. Hm, oui, c’était un destin assez sombre dans lequel il se projetait, mais croyez-le ou non, c’est la triste vérité, du moins comme il l’a voyait. Il finit par enfin de ses pensées, revenant à la réalité qui était beaucoup moins triste que ça, se souvenant qu’il était là, avec Meena. Il fallait avancer dans le jeu, comme elle disait. Mais avant ça, il y avait encore une question qu’il se posait, parce qu’il ne pouvait s’empêcher de ne pas se prendre la tête. Au-delà de cette histoire de dé, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait autre chose au malaise de la jeune femme, et en fait il en avait une petite idée, et à vrai dire il était plutôt sur de son hypothèse, mais ne voulait pas l’exposer à Meena pour ne pas l’embarrasser. En fait, Kwangho se disait que la muneo aurait dû se retrouver avec quelqu’un d’autre, avec qui elle se sentirait mieux pour l’occasion, la personne qu’elle aime vraiment, peut-être qu’elle se sentirait mieux, puisqu’entre eux il n’y avait pas de réel ambiance « romantique » entre eux, du coup c’était surement ça qui la dérangeait. Un résonnement peut-être un peu tiré par les cheveux, mais vu que c’était tout droit sorti de son esprit, c’était à peine étonnant… Mais pour lui ça tenait la route, non ? Pour lui, oui. Mais malgré ça, il allait faire en sorte que la jeune fille s’amuse quand même, enfin essaye, parce que la Saint-Valentin c’est important pour les filles non ? Enfin, normalement. « S’il y a un truc qui ne va pas, hésites pas à le dire, je pourrais peut-être faire quelques choses. » Enfin essayer. « Cette soirée, c’est ta soirée. » Il avait un léger sourire aux lèvres, il le pensait vraiment. Enfin, trêve de bavardage, il allait enfin le lancer…ce dé.

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