Annyeong ! je me nomme Nahm Song Ki, je suis né un 5 avril 1990, j'ai 20 ans et je suis de nationalité coréenne, ce qui fait que je suis actuellement en 6e année; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis un sang pur et je suis egosexuel hétérosexuel. Mon animal de compagnie, c'est un écureuil terrestre doré et ma baguette mesure 38 cm est en bois d'ébène et contient un poil de licorne. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est ineo - par contre, je vous supplierais d'éviter muneo ! Et dans la vie, j'aimerais être maître du monde - parce que je le vaux bien. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. Voilà pourquoi il ne faut faire confiance qu’à soi-même, je l’ai toujours dit. La solitude, ne rien devoir à personne, c’est le pied. Oui, j’ai tendance à penser que je peux m’auto-satisfaire sur tout les plans (minute… je vous vois venir avec vos pensées perverses… oubliez ça, TOUT DE SUITE). Pourtant, je dois bien avouer que, parfois, les amis c’est utile (notez le subtil « utile » qu’on peut aisément replacer dans le type de phrase suivante : « Les elfes de maison sont plutôt utiles pour repasser mes chaussettes… ah ? Vous ne faites pas repasser vos chaussettes, vous ? »). Pour se détendre en parlant de tout et de rien par exemple – surtout de rien dans mon cas, je n’accorde pas facilement ma confiance et ne me laisse pas naturellement aller aux confidences – ou pour se taper des délires grotesques. Mais mine de rien, une amitié doit s’entretenir, parfois en faisant des trucs comme apporter son aide quand l’autre est dans la merde, et souvent on risque de s’enliser nous-mêmes à cause de ces fichues conneries. Comme, par exemple… quand un de nos crétins d’amis se retrouve charmé par le chant des sirènes ! Non mais quel boulet sérieux.
Pour lui éviter de finir sur la table d’un quelconque banquet de ces créatures terrifiantes, des algues dans les oreilles et un oursin dans la bouche, c’est bien simple : l’arme des sirènes, c’est leur chant, non ? Alors il suffit de les rendre muettes à l’aide d’un sortilège de mutisme et le tour est joué (et puis au pire, si ça ne marche pas, je me bouche moi-même les oreilles avec un sort et je fais tout ce que je peux pour attirer mon ami loin du danger – ou alors… je lui bouche les oreilles aussi, c’est peut-être plus pratique et ça m’éviterait de prendre des coups).

2. Choix B : Que dites-vous ? Une fête… pour un match de Quidditch ? Non merci, très peu pour moi. Déjà que je n’aime pas les grosses fêtes, où les clans d’amis se forment et n’interagissent quasiment pas entre eux, alors si en plus c’est pour célébrer une victoire à un sport pour lequel je n’ai aucun intérêt… Les petites soirées entre amis c’est plus mon truc vous voyez.
Donc c’est sans aucun regret que je laisserais ces deux amis partir à la fête sans moi. Ne croyez pas que je m’occuperais en révisant pour ce stupide examen de botanique, oh non. Il y a quelques années, alors que j’étudiais encore, un de mes professeurs m’a dit que j’étais intelligent. Depuis, je n’en fous pas une en cours. Mais comme intelligence et érudition ne sont pas la même chose, évidemment que mes résultats en pâtissent. J’ai tout juste la moyenne – voire moins quand c’est la crise – et mon père me menace régulièrement de me déshériter tellement il a honte, mais bon nous savons tout deux qu’il n’osera jamais ; je suis son seul héritier après tout.
Considérant que je ne révise jamais – ou bien que je relis une fois mes cours avant d’aller me coucher, manière de me donner bonne conscience devant le sujet d’examen – si ces gamins de seconde année osaient me jouer un tour pareil… je me dirais qu’ils sont maso, assurément. Vous l’aurez compris, que mes notes aient disparues ne m’aurait pas dérangé plus que ça, par contre le fait que ces morveux se foutent de ma gueule… forcément ça passe moins bien.
Je ne réagirais pas au quart de tour, parce que je suppose que c’est ce qu’ils attendraient, tapis dans leurs cachettes, les mains sur la bouche pour s’empêcher d’éclater de rire. Un « Accio » simple et plein de modération me suffirait à récupérer mes notes, et juste pour les décevoir je serais parti me coucher, sans même m’énerver ou tenter quoique ce soit d’autre.
Oh, mais je n’en resterais pas là croyez-moi, ou sinon je ne m’appellerais pas Nahm Song Ki ! Comme quasiment tout le monde était présent à la fête (à en juger par le vide de la salle commune), il me sera aisé de deviner les coupables parmi les quelques élèves restants. Si ce sont bien les secondes années auxquels je pense (et que, comme par hasard, ils n’étaient pas non plus présent à la fête), ça ne serait pas surprenant si, quelques mois après l’incident, leurs notes disparaissaient mystérieusement à leur tour ou que les lettres se mettent à danser sur leurs parchemins dès qu’ils tenteraient de réviser.
Oui, je suis assez rancunier, je l’avoue, mais ça leur apprendrait ce qui arrive quand on ose s’en prendre à plus malin que soit.

3. En temps normal je ne me sentirais aucunement coupable, puisque qu’être sorti dans l’école après le couvre-feu est ma seule erreur, et que je n’avais pas l’intention de poser une bombe magique ou de voler des tableaux (surtout que ça risque pas, ils sont tous vraiment trop laids et me font mal à la tête à jacasser comme des pies). Je pense que les professeurs peuvent être compréhensibles à ce sujet, qui n’a pas souffert d’insomnie au moins une fois dans sa vie ? Mais étrangement, vu le professeur qui va croiser d’ici peu mon chemin au détour du couloir, je crois que je risque de ne pas m’en tirer aussi facilement. Zut. Pourtant, je ne suis pas turbulent pendant ses cours, et pour cause : je dors. D’une manière peu discrète je l’avoue. Vous croyez que c’est vexant pour un professeur de voir ses élèves s’endormir pendant leurs cours ? Oui ? Alors elle ne doit pas me porter dans son cœur.
Mais j’y pense, je n’ai qu’à lui faire croire que je suis somnambule et non seulement elle me laissera tranquille, mais en plus j’aurai une excuse pour être si fatigué pendant ses cours ! C’est parti~
Comment se faire passer pour un somnambule en 6 leçons :
• Ouvrir grand les yeux.
• Prendre un regard totalement inexpressif.
• Continuer notre chemin comme si de rien n’était.
• Répondre des trucs comme « Je suis l’élu », « Ils vont venir me chercher » et « Un jour les canards domineront » à toutes les questions de la prof.
• Piquer une crise d’hystérie si elle insiste ou qu’elle tente de vous retenir.
• Se « réveiller » sur le lit de l’infirmerie en demandant d’un air innocent et paniqué ce que vous faites ici.
Voilà, alors, c’est qui le meilleur ?

4. Premièrement, j’ai beau être quelqu’un digne de confiance (oui, croyez-le ou non, même si j’aime foutre la merde partout où je passe, si on me confie quelque chose, objet ou secret, j’y fais attention – sauf si vous êtes quelqu’un dont la tronche ne me revient pas et que votre « confidence » a été bien involontaire… je risque d’en jouer, prenez-garde), je ne vois pas pourquoi le directeur m’aurait confié quelque chose de confidentiel. Ensuite, je ne vois pas non plus pourquoi ce soi-disant professeur n’irait pas directement voir le directeur en personne pour lui demander le document. A moins que ça ne soit une épreuve pour tester les nouveaux élèves ? N’importe quoi.
Peu importe, dans tout les cas je lui servirais mon sourire le plus étincelant et je l’inviterais poliment d’aller voir dans la forêt de coraux si j’y suis à me suivre chez Mr. Yu Song He pour lui « demander la permission ». Comme ça, s’il n’est pas réellement un professeur il s’en ira probablement sans demander son reste, et si oui je ne risque rien puisque je serai resté poli et que, je n’en doute pas, ça serait plutôt lui qui aurait des problèmes avec l’administration et ma famille s’il appliquait sa promesse de me mettre en retenue pour les trois prochains mois. Je refuse de me laisser marcher sur les pieds et qu’on me fasse du chantage. C’est moi qui fais chanter les autres, pas le contraire, non mais !

5. Les sorciers issus de parents moldus ? Et bien, disons qu’ayant appris à les mépriser durant toute ma jeunesse, je ne fais que suivre « la tradition familiale » en reproduisant le schéma que l’on m’a enseigné. Je n’ai donc aucune véritable opinion personnelle sur eux. Ceci-dit, je ne pense pas les faire souffrir plus que des sangs-mêlés ou des sangs-purs…

6. Song Ki n'aime pas les oiseaux, il n'aime pas la pluie -le soleil non plus d'ailleurs-, les vieilles personnes l'agacent et il déteste le rose. Vous l'aurez compris, globalement, Song Ki n'aime pas grand-chose à part lui-même. Égocentrique ? Tout à fait, l'univers lui-même ne vaut pas la peine de l'abriter et s'il y a bien une chose qu'il sait, c'est qu'il est mieux que tout le monde.

C’est vrai qu’il est beau, intelligent (pas pour ce qui est d’apprendre ses cours, vous l’aurez compris) malin, charmeur et débrouillard, mais en vérité il ne vaut certainement pas mieux qu’un autre. Cependant, l’égocentrisme est son trait de caractère principal et ce ne sont pas de beaux discours moralisateurs qui le feront revenir à la réalité. D’ailleurs il déteste ceux qui critiquent sa manière de vivre et de penser. Parce que, voyez-vous, on n’aime pas beaucoup se faire regarder de haut quand on est convaincu que c’est à nous que revient le droit de pouvoir cracher sur tout le monde.

La deuxième chose qui a forgé la personnalité du jeune homme, c’est l’éducation de ses parents. Faire souffrir les autres, s’amuser à les faire tourner en bourrique, se délecter de leurs larmes ou de les voir perdre leur sang froid… C’est ça « la tradition familiale » de Song Ki, c’est ainsi qu’il a été formaté ; chez- lui se montrer généreux et sentimental envers autrui relève du honteux et est parfaitement impensable.
Tant qu’on parle de lui, même si c’est pour le traiter de tous les noms (car c’est plus facile de faire parler de soit en mal plutôt qu’en bien), le jeune sorcier se sent « heureux » et « apaisé », comme il le dit lui-même. Pourtant, malgré sa froideur et sa méchanceté, Song Ki peut se montrer très doux et compréhensif, il est clair qu’il a juste besoin d’attention et d’affection mais qu’il ne sait comment s’y prendre et préfère se barricader dans son enveloppe de super-vilain.