akiwa; school of witchraft&wizardry.
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 When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI

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Wada Yano
Wada Yano
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When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI 2ms2atz
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI 2hwe5ts


When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI _
MessageSujet: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeDim 30 Jan - 8:23

La St. Valentin, la fête des amoureux avait fait beaucoup parlée d’elle au cours des dernières semaines dans les couloirs de l’académie. Il faut dire que tout digne amoureux ou amoureuse affectionnait cette journée particulière, et Yano avait fait parti d’eux un jour. Lui aussi avait été excité par cette fête, lui aussi avait prévu une soirée aux chandelles avec sa chère et douce et avait espéré que la soirée serait propice à un peu plus de romantisme avec celle ci. A vrai dire, la St. Valentin avait le contexte idéal, qui lui avait permit de découvrir le plaisir de la chair lorsqu’il avait invité Jade à un diner romantique pour fêter cette merveilleuse journée. Même maintenant, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de se remémorer cette soirée sans éprouver un certain bonheur. Il avait été amoureux de Jade, c’était indéniable sinon il n’aurait jamais osé toucher à cette jolie fleur que la jeune femme était à l’époque. Lui voler sa virginité sans être sur de ses sentiments à son égard aurait surement été une chose qu’il ne se serait jamais permit. De plus, le jeune homme était bien trop romantique, trop passionné pour en faire autrement. Bien entendu par la suite, après sa rupture avec la belle muneo, il avait batifolé avec une ou deux filles lors de soirées arrosées mais s’il avait découvert que l’une d’entre elles étaient encore pucelles, jamais il ne se serait permit un tel geste, cela n’aurait pas été dans son caractère, ni dans ses habitudes. Cependant cette année, sa Valentine n’était pas cette belle muneo, qui était en quelque sorte son alter-ego, et ce soir il n’avait prévu aucun diner aux chandelles pour la bonne et simple raison qu’il était seul, enfin…Disons que le jeune homme avait déjà une Valentine, ou plutôt un Valentin dans son cas, en tête, mais cette pensée lui était tout simplement interdite. Non, il n’avait nullement le droit d’imaginer une seule seconde que Ki Suk pourrait finir un jour par devenir l’être qui lui donnerait enfin le moyen de renouer avec le bonheur, le plaisir charnel et le paradis terrestre.

Pourtant en l’espace de quelques mois, beaucoup de choses avaient changés…Il s’était fait une raison. Après avoir tenté en vain d’oublier ses sentiments, tenter de les tuer dans l’œuf, le jeune homme avait été obligé de reconnaitre que Ki Suk lui était aussi existentiel que l’oxygène pour respirer. Il avait besoin de le voir, de le sentir dans une certaine mesure à ses côtés même s’il se montrait sur sa réserve à chaque fois qu’il avait besoin de lui parler. Il avait tenté pendant de longs mois, de cesser tout contact avec le jeune homme dans le but d’effacer toute trace de cet amour impossible mais l’accident de la trappe avait eu raison de lui. Il ressentait toujours à son égard, une cruelle culpabilité vis-à-vis de ce qu’il avait fait ce jour là mais celle-ci s’était apaisée, ou du moins était moins tenace. Il faut dire que l’évènement avait été si perturbant, si déchirant pour lui qu’il n’avait pas pu dormi à la suite de toute cette aventure. Il avait alors décidé d’écrire une lette pour mettre en mots tout ce qu’il ressentait : son dégout envers sa personne, sa culpabilité, ses sentiments également à son égard. Il avait eu un besoin vital de se vider la tête en noircissant de sa fine écriture tous ses parchemins qui ne seraient jamais lu, refermant entre leurs lignes, ses plus lourds secrets. C’était peut être injuste, déraisonnable à dire cela mais cela avait permit au jeune homme de retrouver un peu de calme, de plénitude, bien qu’au fond il suffisait que son regard croise celui de Ki Suk pour que ses tourments l’assaillent de nouveau comme lorsqu’ils étaient enfermés dans la trappe. Vivre avec cet amour, cette culpabilité était devenu son lot quotidien, il s’y était habitué. Il l’aimait, était fou de lui et c’était surement la seule chose que personne ne pourrait lui en vouloir un jour d’avouer, s’il trouvait la force de le faire.

Il ne sentait désormais plus capable de repousser le jeune homme, de se montrer froid envers lui comme il l’avait fait au cours des derniers moins. Non, il n’arrivait plus à lutter contre ce que lui intimait son cœur, qui avait tellement souffert au cours de toutes les épreuves que sa raison lui avait fait traverser. Il voulait simplement qu’elle le laisse battre lorsque son regard se posait sur le jeune homme, il souhaitait qu’elle le laisse lui parler si le cœur lui en disait, et ce bien qu’il promettait de tout faire pour ne pas envenimer la situation. Non, il s’engageait à être sage, raisonné, restant seulement sur sa réserve avec le jeune homme pour pouvoir se sentir un minimum libre de ses émotions. Pourtant bien qu’il ne disait mot, ses yeux eux disaient à Ki Suk qu’il l’aimait, qu’il lui manquait mais uniquement lorsque celui-ci ne regardait pas dans sa direction, ne se rendait pas compte qu’il le regardait. Ses gestes quant à eux étaient soigneusement étudiés, respectueux et légers à son égard. Et puis, il faut dire qu’il n’avait pas vraiment l’occasion d’avoir des gestes plus profonds, plus démonstratifs sur la teneur réelle de ses sentiments, puisqu’il lui reparlait qu’en cours ou dans leur chambre et c’était toujours pour des futilités sans intérêt mais qui lui permettait de tenir, de supporter la situation.

C’est surement pour cette raison qu’il s’était senti fort bête lorsque sur un coup de tête, il avait décidé de prendre cette paire de gants de Quiddich de luxe quelques jours auparavant alors qu’il se rendait à Atlantis pour retirer le costume. Un costume que ses parents avait fait réalisé sur mesure en l’honneur du repas auquel ses parents le contraignaient d’assister le soir de la St. Valentin, dans le seul but de discuter de ses perspectives d’avenirs. Tout avait été arrangé, il devait emprunter le réseau de cheminé en passant par la cheminée du bureau du directeur et reviendrait une ou deux heures au plus tard, ses parents ayant demandés cette faveur au directeur qui n’avait pu décidément pas refuser. Par politesse ou obligation ? Lui seul le savait et puis de toute façon, il s’en moquait un peu…Au moins ce soir là, il n’aurait pas à faire face à Ki Suk, ni à la tristesse qu’il pourrait éprouver s’il le voyait se préparer pour rejoindre une nouvelle petite amie. Rien qu’à cette pensée, ses mains se resserrèrent sur la paire de gant qu’il tenait dans ses mains alors qu’il se trouvait devant le lit du jeune homme qui hantait ses pensées. Pourquoi avait-il agit sur un tel coup de tête ? Pourquoi s’était-il laissé tenter à les acheter pour lui ? Était-il à ce point idiot ? Oh oui, il était idiot et fou de Ki Suk. Bien qu’il ne s’agissait que d’un présent anonyme, une partie de lui-même était effrayée de les déposer sur le lit. Peur de quoi ? Surement que Ki Suk se rendent compte qu’il ne pouvait s’agir qu’un présent de sa part, vue la qualité du tissu...Pourtant maintenant qu’il les avait acheté, qu’il les avait sorti de son armoire et qu’il avait trouvé la force de se rendre jusqu’au lit du jeune homme, cela serait stupide de faire machine arrière. Alors il les déposa sur le lit et était sur le point de prendre sa veste pour sortir de la chambre lorsque le miaulement de Shii le fit bondir de surprise.

Son cœur s’était d’un seul coup mit à battre à cent à l’heure alors que la peur d’avoir été prit sur le fait lui avait traversé deux secondes l’esprit. Il avait même eu l’étrange impression que celui-ci avait cessé de battre pendant quelques méli-secondes qui lui avait donné l’impression de durer tout une éternité. Soupirant de soulagement, il s’approcha de son persan pour s’accroupir face à lui, le caressant comme celui-ci le réclamer. Il ne savait pas ce qu’il se passait en ce moment, mais Shii n’était pas dans son état normal. Il mangeait peu, buvait peu et semblait réclamer plus souvent des câlins comme s’il voulait qu’il le rassure. Le rassurer de quoi ? Il n’en avait pas la moindre idée mais en tout cas, cela l’inquiétait profondément car Shii était quelqu’un d’important pour lui. Il était son premier compagnon, son premier ami lorsqu’il avait été plus jeune et il tenait à lui comme à la prunelle de ses yeux. Pourtant celui-ci n’était pas malade, il était déjà allé voir un vétérinaire en ville. Le vétérinaire lui avait dit qu’il semblait stressé, qu’il devait surement s’inquiéter pour quelque chose. Mais à ce moment là, le jeune homme était loin de supposer que c’était à cause de lui que Shii était sur les nerfs. De plus, il avait pu remarquer qu’Oreka, l’écureuil de Ki Suk était dans le même état mais il n’avait pas fait de rapprochement entre ses deux éléments si similaires. C’est pour cette raison qu’il le caressa encore quelques secondes avant d’aller voir Oreka dans sa cage qui était roulé sur lui-même avant de l’apercevoir. Et dire que cette petite créature était devenue son patronus. A l’époque, il se souvenait parfaitement qu’il avait été choqué de voir que son patronus ressemblait à s’y méprendre à ce petit être qui était l’animal de son meilleur ami. Désormais il comprenait mieux les raisons pour lesquelles cette petite créature était son patronus. Oreka était quelqu’un d’important pour Ki Suk, qui l’adorait et le considérait comme un membre de sa famille, et c’était parce qu’il considérait le jeune homme comme la personne la plus chère à son coeur, que son patronus avait prit la forme de cet animal par extrapolation. Il en profita pour le gratter doucement et lui demanda d’être gentil et d’arrêter d’inquiéter son maitre comme Shii le faisait avec lui. Après cela, il soupira un instant et prit sa veste avant de se rendre à son rendez vous comme il l’était convenu.

Le diner avait été d’un ennui total, pour ne pas dire désintéressant au possible. Ses parents qui avaient invité le ministre de la magie, n’avaient fait que parler des affaires en cours et lorsque le ministre lui avait posé quelques questions à son propos, il s’était montré courtois, avait fait en sorte de jouer la comédie en faisant croire qu’il était intéressé par la branche que ses parents suivaient mais n’entra pas plus dans les détails. En gros, il se demandait bien ce qu’il faisait là et lorsque vingt et une heure sonna, il eut l’impression qu’on le libérait de ses chaines. Après une dernière courbette, il s’était éclipsé du repas et avait reprit le réseau de cheminée pour revenir à Akiwa. Remerciant le directeur dans une dernière courbette, après lui avoir présenté les hommages de ses parents et de lui-même, il sortit tout simplement du bureau. En se rendant vers les quartiers de sa maison, il enleva sa veste et le nœud papillon de sa chemise, avant de se masser la nuque par la même occasion pour tenter de se détendre. Il ne se rappelait plus qu’il exécrait ces diners mais maintenant c’était sur et certain, la prochaine fois : il inventerait une histoire pour ne pas s’y rendre. C’est en soupirant qu’il monta les escaliers qui menaient à sa chambre et c’est avec une grande surprise qu’il trouva Ki Suk à l’intérieur. Le fait que Ki Suk se trouvait dans leur chambre n’avait rien d’extraordinaire mais c’était le fait qu’il remuait ciel et terre qui l’inquiéta grandement. C’est donc avec une vitalité qui l’étonna lui-même qu’il lui demanda ce qu’il se passait et s’il pouvait faire quelque chose alors qu’il balançait sa veste sur son lit, attendant avec une inquiétude non dissimulée la réponse du jeune homme.

Lorsque le jeune homme lui avoua inquiet qu’Oreka avait disparu, le jeune homme eut le reflexe de regarder si Shii était dans son panier. Ne l’y trouvant pas, un mauvais pressentiment fit son apparition dans son esprit. Non, Shii devait surement être en train de vagabonder dans l’école comme dans ses habitudes, seulement cela faisait bien deux mois qu’il ne quittait pratiquement pas le dortoir. Autant dire que toute cette histoire l’inquiéta tout autant que cela inquiétait le jeune préfet.

« Ne t’inquiète pas, on va les retrouver…Enfin en espérant qu’Oreka et Shii soient ensemble, dans tous les cas on les retrouvera ! » s’était-il seulement contenté de dire en s’approchant du jeune homme en apposant l’une de ses paumes sur la joue du jeune homme alors que l’autre lui caressa l’épaule. Il n’avait pas prit conscience que son geste pourrait sembler déplacé, la seule chose qu’il souhaitait surtout, c’était que Ki Suk s’apaise et se calme. « Fais-moi confiance, et cesse de t’inquiéter. Il suffit juste de les chercher, ils n’ont pas pu partir bien loin, viens.» Ajouta-il dans un murmure alors que ses doigts caressaient la peau du jeune homme comme si tout cela était naturel.

Ce que c’était pour lui. Il était normal pour lui de lui caresser la joue tout comme lui empoigner la main doucement et dans un geste pour l’intimer à le suivre hors de la chambre. A vrai dire si ça n’avait tenu qu’à lui, il l’aurait gardé dans la sienne. Sentir sa peau contre la sienne même ainsi le mettait dans un état de confusion, mais ce n’était pas le moment de se laisser aller à ses tendres pensées. Lorsqu’ils arrivèrent dans le couloir de leur dortoir, il lui proposa de se répartir les étages. Pendant qu’il s’occuperait du second et deuxième étage, tandis qu’il s’occuperait du quatrième et du cinquième.

« Dans tous les cas, on se retrouve près du refectorium si on ne les retrouve pas d’ici là, d’accord ? » Avait-il seulement fini son monologue, alors qu’il laissait ses doigts relâcher leur étreinte autour des doigts du jeune homme en les effleurant avant de s’éloigner d’eux. Après un dernier petit sourire qui se voulait rassuré, il s’éloigna du jeune homme pour se rendre à l’étage des geobuk, alors que son corps était encore sous le choc d’avoir osé toucher la peau du jeune homme, réveillant par la même occasion toutes ses tendres pensées au grand jour. Seulement ce n’était ni le bon lieu, ni le bon moment, et il devait surtout rester concentré sur son objectif : retrouver Oreka et Shii.

Ce qu’il se passait était loin d’être normal. Le fait que leurs deux animaux se soient échappés de leur chambre, le fait que tous deux n’étaient pas dans leur état normal, sans parler du fait qu’il avait l’impression que quelque part au fond, tout cela était le triste résultat de la situation dans laquelle il les avait tous plongés, ne firent qu’approfondir son malaise. Mais oui, maintenant qu’il y pensait, les animaux eux aussi étaient sensibles à l’état au stress de leur maitre. Et plus il pensait à cette éventualité et plus celle-ci semblait être logique. Tout s’expliquer : la perte d’appétit, le fait qu’il réclamait des câlins à la recherche de plus de contact, comme lui qui mangeait à peine, qui était souvent plongé dans ses pensées sombres, tourmentés à cause de ses émotions. Toute la situation s’expliquait désormais et cela ne l’aidait pas à se rassurer car si tout son raisonnement était correct, cela voulait dire qu’Oreka et Shii avaient fait une sorte de fugue comme pour leur dire que la situation entre eux deux n’était plus possible. Enfin ça, c’était encore à prouver mais l’idée principale était là.

Combien de temps dura sa recherche à travers les deux étages ? Il n’aurait pu le dire exactement mais il savait que désormais une pluie battante s’était abattue sur le château. On pouvait entendre les fines gouttes d’eau frapper les vitraux des étages, alors qu’il traversait des couloirs vides et des salles vides. Revenant bredouille de ses recherches, il arriva au rez-de-chaussée à bout de souffle et se cala contre la rambarde de l’escalier pour tenter de reprendre ses esprits. Et s’ils étaient sortis de l’école ? Pire encore, s’ils avaient rencontré un danger sur leur chemin ? Non, il n’osait à peine l’imaginer et pourtant c’était possible… Cette idée en tout cas l’inquiéta plus profondément et lorsqu’il croisa un groupe d’adolescents qui venaient à sa hauteur, il les interpella, leur demandant s’ils n’avaient vu les deux bêtes. Comme si le ciel l’avait entendu, une des jeunes filles lui annonça qu’il lui semblait avoir vu un chat et un écureuil répondant à sa description en début de soirée prendre la direction du labyrinthe. Le labyrinthe ? Mais qu’est ce qu’ils étaient faire là bas ? Dans tous les cas, il la remercia vivement et lui souhaita une bonne soirée. Mais qu’est ce qui leur était passé par la tête ? Et s’ils étaient désormais prisonnier des pièges du labyrinthe, sous cette pluie battante ? Non, il n’osait à peine le croire et rien qu’à cette idée, son cœur semblait s’emballer. C’était peut être idiot mais pour lui, Shii était tel un être humain, il avait beau se plaindre de lui, le gronder quotidiennement mais il tenait à lui et l’imaginer les os trempés par la pluie dans la boue avec Oreka qui risquait tout comme lui d’attraper la crève, ne l’aidait pas vraiment à garder son calme. Alors lorsqu’il vit arriver Ki Suk, à sa hauteur il lança simplement.

« Une fille m’a dit qu’elle avait peut être vue Oreka et Shii se diriger en début de soirée, vers le labyrinthe. Je pense qu’on devrait aller voir…Tu as trouvé une piste de ton côté ? »

Sa voix était saccadée, à cause de sa recherche effrénée mais aussi très inquiète car si Ki Suk n’avait rien trouvé de son côté, cela voulait dire que les chances que leurs deux protégés soient bloqués dans le labyrinthe se faisaient plus fortes et bien plus inquiétante. Et s’ils tombaient malades par sa faute ? Il ne se le pardonnerait jamais…
Tenue : 01.


Dernière édition par Wada Yano le Dim 20 Fév - 12:29, édité 1 fois
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When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI _
MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeLun 7 Fév - 10:41

La Saint Valentin. Du haut de ses 19 ans le jeune homme ne l'avait tout simplement jamais fêté avec aucune personne, fille ou garçon. Le jeune muneo n'avait jamais réellement connu le réel amour avec une personne. La seule véritable relation, qu'il avait connu, datait de plusieurs mois maintenant, cette relation il l'avait vécu auprès de Soo Rin, une jeune yunikon qui l'avait cru aimer pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. A l'époque elle lui avait semblait parfaite, si sympathique, si intelligente, si belle les premières semaines où il était avec elle. Lui qui n'avait jamais alors connu aucune relation avait vu en elle la fille idéale lorsqu'elle s'était présentée à lui pour lui demander de sortir avec elle. Bien entendu, sa demande lui avait paru bien étrange à l'époque, lui un simple né moldu intéressait une sang-pure, cette classe qui avait pour habitude de dénigrer les personnes de son monde. Mais après avoir discuté quelques minutes avec elle, il l'avait trouvé en elle une fille quelque peu originale et son caractère l'avait charmé. Ainsi au bout de plusieurs jours de connaissance il accepta sa demande et ainsi comme la plupart des gens de leur âge, ils formèrent un jeune couple d'amoureux. Pendant ses semaines, le jeune homme avait cru connaître l'amour, il avait eu envie de toujours d'être auprès d'elle, de la protéger, de la rendre heureuse mais ces sentiments s'étaient retrouvés alors bien trompeur. Il ne l'aimait pas comme l'on aimait une femme, il l'aimait comme une amie, une amie proche qui l'apprécierait particulièrement. Il ne la considérait nullement alors comme une femme, une femme pour laquelle il ressentirait du désir, une femme avec laquelle il voudrait enfin goûter au plaisir charnel que bon nombres d'hommes auraient peut-être voulu connaître en compagnie de la ravissante demoiselle. Mais celui-ci malgré tous les atouts de la jeune femme, n'avait jamais ressenti un seul sentiment de désir, jamais il n'avait voulu être avec elle et ressentir tout ce plaisir. Il ne l'avait pas aimé, il l'avait seulement considéré comme une amie durant ses longues semaines auprès d'elle. De ce fait, leur relation s'était rapidement arrêtée du fait du manque d'enthousiasme certain du jeune homme. Dans ses souvenirs, c'était elle qui l'avait quitté pour cette même raison. Ki Suk ne l'aimait pas et n'était pas prêt à entrer véritablement dans une relation avec quiconque. Même si le jeune homme possédait à l'heure actuelle 19 ans, il n'avait jamais connu le plaisir de la chair ne serait-ce qu'avec une femme ou un homme. Ki Suk même s'il ne l'avait jamais avoué à son meilleur ami, ressentait une attirance certaine envers certains hommes et en particulier un homme.

Cet homme n'était certainement pas une personne anodine aux yeux du préfet, il ne s'agissait pas d'un simple inconnu pour qu'il éprouverait une simple attirance. Non. L'homme pour lequel il ressentait une attraction était une personne bien connue, une personne qu'il connaissait depuis de longues années, depuis son arrivée dans cette école. Il s'agissait de son meilleur ami, et non pas des moindres Wada Yano, l'héritier de l'une des plus grandes familles du monde magique. Une famille influente qui à chaque génération produisait un aurore. Si seulement cette attirance se stoppait en ces lieux. Derrière cette attractivité se cachait un sentiment bien plus fort, un sentiment amoureux. Ki Suk aimait Yano. Ki Suk l'aimait d'une passion qui le rongeait chaque jour. Une passion qui ne pouvait pas l'empêcher de le faire souffrir à l'heure actuelle. Ses sentiments il les pensait et était persuadé du fait qu'ils n'étaient pas réciproques, surtout après avoir vécu les évènements de ses derniers mois et particulièrement en vue du comportement de Yano à son égard. Depuis bientôt deux mois, le jeune muneo s'était rendu compte de ses réels sentiments, deux longs mois où il avait vécu des situations bien plus qu'étrange et incompréhensibles. Cela faisait plusieurs mois que Yano se comportait d'une façon quelque peu surprenante. Le point de départ avait été leur rencontre dans cette fameuse trappe en plein milieu de la nuit au moins de décembre. Lors de cette soirée, l'héritier des Wada lui avait clairement déclaré qu'il ne souhaitait plus n'avoir aucun lien avec le jeune homme, qu'il voulait tout simplement qu'il ne se préoccupe plus de lui, qu'il l'oublie tout simplement. Le jeune homme par ses mots l’avait tout simplement rejeté. Pour quelles raisons ? Il ne le savait pas mais une chose était sûre, il en était sorti ébranler et son cœur se rappellerait toujours de la fulgurante douleur qu'il l'avait traversé à l'attente de ses mots, ses mots qui l'avaient hanté pendant de longues semaines et encore à l'heure actuelle, en cette date du 14 février.

Sans que Ki Suk ne comprenne la situation et le comportement du jeune homme, celui-ci depuis le retour de leurs dernières vacances. Le jeune muneo avait cessé d'agir froidement avec lui, même si son comportement se trouvait encore bien différent de celui qu'il avait connu pendant ses longues années. L'être froid qu'il avait connu avait laissé place à un être un peu plus chaleureux, il ne l'ignorait plus arrivant même à lui adresser la parole même s'il ne s'agissait que de simples futilités. Son comportement avait bien entendu surpris le jeune homme, surtout après avoir été la victime de sa froideur. Alors, le jeune homme depuis ce renouveau était désorienté, bien incapable de savoir réellement comment se comporter lorsqu'il se trouvait en sa compagnie. Il lui arrivait même de le surprendre en train de sourire et de le regarder, son attitude s'était modifiée sans qu'il ne puisse ne le comprendre. Et même si cela le réconfortait ne serait-ce qu'un peu, son cœur souffrait incontestablement de cette situation. Ne pas savoir comment agir avec lui était quelque chose de déchirant. Ne lui avait-il pas dit qu'il ne voulait plus de lui ? Alors pourquoi maintenant revenait-il vers lui comme si de rien était ? Une question sans réponse qui le hantait chaque jour depuis bientôt un mois.

Et en cette soirée Ki Suk ne pouvait s'empêcher d'y songer, en particulier en ce soir de la saint valentin. Yano assistait-il à la soirée organisée par le directeur pour fêter cet événement avec une personne ? Avec l'élue de son cœur ? Peut-être oui. Ceci expliquerait notamment son absence en cette heure tardive. La connaissait-il ? Était-elle jolie ? Intelligente ? Méritait-elle vraiment Yano ? Tant de questions qui préoccupaient son esprit alors qu'il remontait les marches de leur dortoir pour enfin rejoindre son lit et pouvoir se reposer. Sa journée avait été relativement lourde, rempli de cours, de réunions de préfets et enfin pour terminer sur un entrainement de quidditch qui s'était trouvé plus difficile qu'à la normale. L'équipe des muneos risquaient fortement d'être sélectionnée pour les prochains matches de la coupe de quidditch. De ce fait leurs entrainements se déroulaient de plus en plus régulièrement et la pression se faisait de plus en plus forte même si leur capitaine, son cousin Jayden, était bien loin d'être tyrannique. Il se devait de représenter leur maison et de continuer à préserver leur réputation d'élève performants même s'ils possédaient à l'heure actuellement très peu de chance de gagner, le principal était de faire de son mieux et de se surpasser. On ne pouvait certainement ne pas gagner à chaque fois ! Enfin, les muneos jusqu'à ce jour n'avaient jamais réussi à obtenir la moindre victoire. Peut-être que cette année ils pourraient y arriver ? Il le souhaitait en tout cas ne serait-ce que pour honorer au moins une fois leur maison dans l'histoire de cette école.

A peine eut-il à entrer dans leur chambre, qu'il se dévêtit promptement de son uniforme enfilant un simple pantalon noir et un débardeur blanc, les premiers vêtements qu'il eut à porter de mains. Fatigué et las de sa journée, il ne songeait même pas à l'idée de se laver, il le ferait le lendemain après une bonne nuit de sommeil. Il ne demandait rien de plus, juste un peu de sommeil pour pouvoir enfin récupérer et se sentir mieux. Depuis quelques jours le muneo ne se sentait pas vraiment en forme, peut-être couvrait-il une maladie ? Il ne l'espérait pas mais de nombreux symptômes confirmaient ses doutes. Il n'était pas sans doute normal qu'il se sent si fatigué même si sa journée se trouvait être épuisante, ses maux de têtes fréquents n'étaient certainement pas anodins. Ainsi, une seule idée traversait son esprit, celle d'enfin pouvoir se reposer dans son lit.

Mais un élément étranger attira son attention alors qu'il allait s'allonger tranquillement sur son lit, un élément qui n'aurait pas dû être présent. Sur ses couvertures se trouvait une paire de gants, une paire de gants neuve qu'il n'avait jamais vus. Alors qu'il était absent et qu'il s'entrainait durement pendant son entrainement, une personne avait déposé ce présent sur son lit. On venait de lui offrir un cadeau, un présent pour la saint valentin. Quelqu'un l'aimait-il en secret sans qu'il le sache ? Et qui était cette personne ? Il n'avait sans doute aucune manière de le découvrir et d'identifier celle-ci. N'importe qui pouvait rentrer dans leur dortoir pendant leur absence, il pouvait s'agir autant d’un parfait inconnu que d'une personne proche de lui. Se dirigeant machinalement vers la cage d'Oreka, comme pour savoir si celui-ci avait vu la personne et pouvait lui communiquer son identité, ne serait-ce que sa description générale. Mais un animal était dans l'incapacité totale de le faire, même son animal de compagnie qu'il affectionnait particulièrement.

Son coeur rata un battement alors qu'il vit la porte de l'animal ouverte, il se rapprocha et eut la surprise de ne pas voir apparaître dans son champ de vision l'animal. Soulevant la cage pour se rassurer, il regarda méticuleusement l'intérieur de celle-ci à la recherche de la fine silhouette d'Oreka en vain, il avait disparu ne laissant alors aucune trace derrière lui. Essayant de ne pas paniquer, il chercha dans ses souvenirs les lieux préférés de fugues de l'écureuil lorsqu'il s'amusait à s'échapper pour jouer avec lui. Reposant la cage à sa place, il se mit alors à le chercher dans tous lieux potentiels : sous le lit, dans le meuble, entre ses vêtements, dans ses couvertures, sous le lit de ses autres colocataires, dans tous les lieux où ils pouvaient se cacher. Arrive à un stade paniqué assez avancé, le jeune homme se mit alors à chercher un peu n'importe où dans la chambre ne pouvant tout simplement pas s'imaginer Oreka en plein milieu de la nature seul. Étant donné sa taille minime, il risquait sa vie à chaque instant, il suffisait qu'un vorace l'attaque pour qu'il meurt. L'animal qui se trouvait par nature anxieux et peureux, devait être dans un état terrible en cet instant. Il ne se pardonnerait jamais s'il devait perdre l'animal si bêtement. Si seulement en partant le matin, il avait pensé à bien fermer cette porte, jamais ô grand jamais, Oreka ne se serait échappé.

Ces pensées obscures furent rapidement coupées par le bruit de la porte à quelques mètres de lui, se tournant il eut la surprise de voir devant lui la silhouette de Yano, la personne qu'il ne s'attendait pas certainement à ne pas à cette heure. Ne participait-il pas à la saint valentin avec une personne ? Et d'ailleurs pourquoi portait-il un costume ? A cette heure-ci ne devait-il pas plutôt avec cette même personne pour fêter la saint valentin ? La fille avait-il au final abandonné Yano à son triste sort et lui avait fait faux-bons ? Ces pensées eurent au moins le mérite de faire en sorte qu'il cesse de penser à Oreka au moins quelques instants. Son inquiétude refit surface alors que Yano lui demandait ce qu'il passait. Avec une crainte non dissimulée le jeune homme alors lui avoua qu'Oreka avait disparu et qu'il était introuvable. L'idée de perdre l'animal le tiraillait de plus en plus, et si par un malheureux hasard à l'heure actuelle déjà mort mangé par un rapace ? Non, il ne devait pas y penser. Vraiment pas. Il fallait seulement qu'il s'apaise pour ne pas s'inquiéter, il ne manquerait plus qu'il fasse une crise d'angoisse à même la chambre.

Ses joues prirent subitement quelques rougeurs alors que Yano se rapprochait de lui, son rythme cardiaque s'accéléra alors que celui-ci posait une main sur ses joues, en même temps qu'il caressait doucement son bras. Se rendait-il seulement compte de toutes les sensations et sentiments qui le traversaient en cet instant ? Se rendait-il compte que ce soudain rapprochement faisait naitre en lui des frissons ? Sans doute que non, sinon il n'aurait pas agi de la sorte. Cela n'était seulement du qu'au fait que Yano ne souhaitait pas le voir inquiet. Cette pensée l'amena rapidement dans une situation de désarroi. Mais pourquoi donc agissait-il ainsi avec lui alors qu'il y a peine quelques semaines il avait souhaité ne plus se préoccuper de lui. A quel jeu Yano jouait-il encore ? Mais surpris le jeune homme ne réussit qu'à laisser échapper quelques mots : « oui, il suffit de les chercher... »

Puis sans qu'il puisse vraiment prendre la parole ou ne serait-ce que refuser de l'accompagner dans les couloirs, le jeune homme l'entraina hors de la chambre. Shi tout comme Oreka avait disparu, avec de la chance, les deux animaux se retrouvaient ensemble et étaient tout simplement cachés dans les couloirs d'Akiwa en attendant leur maitre. Il l'espérait en tout cas, sinon leurs vies seraient à chaque seconde passée encore plus remises en jeu.

Yano relâcha alors sa main alors qu'il se retrouvait enfin dans les couloirs, se répartissant chacun les tâches. Acquiesçant simplement à ses propos il vit sa silhouette disparaître de son champ de vision, ne lui laissant alors plus que la sensation du contact de ses doigts entre les siens. Pantois, le jeune homme resta immobile pendant plusieurs secondes essayant de reprendre ses esprits avant de s'efforcer à courir et de se précipiter à la recherche d'Oreka et Shii. En moins d'un quart d'heure, il s'était passé tellement de choses. Les deux animaux de compagnie s'étaient échappés, Yano venait tout simplement de se montrer affectueux avec lui en essayant de le réconforter. Comment se devait-il d'interpréter tous ses gestes ? Pourquoi donc Yano agissait-il de cette manière avec lui ? Sans doute qu'il ne le découvrirait sans doute jamais mais il possédait toujours en lui une certaine lueur d'espoir, un jour Yano s'expliquerait véritablement avec lui. Il le souhaitait au plus profond de lui.

Sur ces quelques pensées le jeune homme se dirigea à son tour en direction des escaliers afin d’accéder aux étages, arpentant les couloirs il se mit à chercher la moindre trace des animaux et particulier Shii, celui-ci était de taille supérieur à son écureuil, il risquait d’être plus voyant. Il suffisait seulement qu’il trouve un boule de poil blanche entre une armure, un miroir ou même entre des étudiants. Peut-être qu’une personne les avait recueilli et s’occupait d’eux et qu’il reposait tout simplement dans un de dortoirs de l’école, une petite geobuk dans le meilleur des cas. Dans cette maison, leurs animaux ne risquaient rien si ce n’était peut-être être les victimes d’un trop plein d’attention de la part d’une jeune fille. N’hésitant pas à interroger les quelques rares étudiants qu’il croisait au fur et à mesure de son avancé, il réussit à obtenir quelques informations. Quelques personnes avaient bien vu passer dans les couloirs un chat blanc ressemblant à Shii mais ils étaient tous dans l’incapacité de lui dire si oui ou non il se trouvait accompagner de l’animal. Un petit écureuil paraissait tellement inaperçu, tellement inaperçu qu’à cette heure-ci peut-être n’avait déjà plus aucune chance de le retrouver. A cette pensée il eut un pincement au cœur, jamais il ne se pardonnerait une telle chose.

Ce fut donc avec un certain désespoir et crainte que le préfet des muneos partit rejoindre Yano à leur point de rendez-vous. Il n’avait pas pu collecter de réelles informations, il espérait seulement que le jeune homme ait plus de renseignements que lui sur le sort des deux animaux. Une expression de soulagement s’afficha sur son visage à l’entente des paroles de Yano. Quelqu’un avait croisé Shii et Oreka ensemble qui se partait en direction du labyrinthe. Une lueur de peur apparut dans son regard, dans le labyrinthe il risquait leur vie à chaque instant et tout particulièrement à cette heure-ci, la pluie s’abattait sur le domaine d’Akiwa depuis plusieurs heures, dans quels états se trouvaient-alors ? Il fallait désormais partir les chercher sans la moindre hésitation !

« Je n’ai réussi à n’avoir aucune informations… si ce n’est quelques étudiants qui ont vu roder dans les couloirs un chat qui correspondait à Shii. Mais rien de plus… On doit suivre ta piste avant d’arriver trop tard. Si jamais on arrive trop tardivement… je ne préfère pas y penser ! »

Il n’attendit pas la moindre réaction de Yano suite à ses propos et c’est avec un courage encore inconnu chez lui, qu’il prit dans sa main le poignet de Yano et qu’il l’emmena avec lui en direction du labyrinthe. Même si la pluie s’abattait sur eux, il serait prêt à braver tous les dangers pour partir secourir leurs animaux respectifs. Depuis maintenant plusieurs années Ki Suk avait fait la rencontre de l’animal de compagnie de Yano, Shii, et il fallait dire qu’il s’était attaché à lui après toutes ses années. Il s’agissait du chat de son meilleur ami, il n’y avait rien d’étonnant en cela. Leurs animaux en étaient en même arrivés au point de s’entendre et créer une sorte d’amitié, ils n’étaient pas rares de les voir ensemble jouer. Et ce point-là le rassurait ne serait-ce qu’un peu. Si leurs animaux se trouvaient ensemble dans leur labyrinthe, il pourrait ne serait-ce que se protéger ensemble. Se rendaient-ils compte dans quels états ils se trouvaient à l’heure actuelle ? Pourquoi s’étaient-ils donc enfuis ensemble ? Que cherchaient-ils ? N’étaient-ils pas mieux dans leur dortoir à dormir paisiblement chacun dans leur coin ? Trouvaient-ils amusant de faire courir leurs maitres à travers tout le château ?

Le jeune homme cessa ses pensées alors qu’ils arrivaient devant l’entrée du labyrinthe, relâchant alors doucement la main de Yano alors qu’il essayait de reprendre son souffle. Ses bras posés sur ses genoux, se courbant légèrement, fermant les yeux il respirait difficilement, fatigué d’avoir tant couru. La pluie s’abattait sur eux à torrents alors qu’il ne disposait d’aucun abri. Le sol, pour sa part se trouvait dès le départ dans un très mauvais état, l’herbe ayant disparu pour laisser place à de la boue. Leur avance serait difficile mais pour aller les secourir, il serait prêt à tout, à tout. Même si santé se trouvait fragile en cet instant, rien ne pouvait avoir plus d’importance qu’eux alors s’il se trouvait encore plus malade, il ne s’en préoccuperait pas, leurs vies étaient bien plus importantes qu’une simple faiblesse. Et sur ces quelques pensées, le jeune homme commença à pénétrer dans le labyrinthe s’assurant que Yano le suivait bien. Au bout du labyrinthe, ils les trouveraient…
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When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI 2ms2atz
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI 2hwe5ts


When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI _
MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeMar 8 Fév - 10:29

L’angoisse était bel et bien présence dans l’esprit du jeune homme alors qu’il entendait au loin la pluie s’abattre sur l’école, ne venant que raviver son inquiétude concernant leurs deux compagnons. Il se sentait coupable de la situation, du moins il supposait l’être car beaucoup de choses s’expliquaient dans ses conditions, trop de choses prenaient enfin un sens. Oui, s’il y avait bien un responsable dans cette histoire, c’était lui et s’il arrivait quelque chose à Shii ou à Oreka, il ne devrait s’en prendre qu’à lui-même. Tout cela ne venait que s’ajouter à ses propres tourments du moment qui n’avait qu’un seul sujet : Ki Suk. Cette même personne qui se trouvait embarquer dans cette histoire par sa faute et dont il n’était pas fichu de calmer cette joie de retrouver un peu de complicité avec le jeune homme. Elle était peut être fine, incertaine mais il l’avait frôlé du bout des doigts tout à l’heure lorsque par inadvertance, son cœur avait réagit avant qu’il ne puisse résister à cette pulsion. Il s’était trahi de nouveau en venant caresser du bout des doigts la peau si douce du jeune homme pour tenter de l’apaiser comme il avait tellement l’habitude de le faire. Un doux contact entre leurs deux peaux qui lui avait permit pendant un tendre instant de se sentir entier, heureux et comblé. S’il avait pu mettre ce moment en pause comme dans un film dont on souhaiterait figer le passage, il l’aurait fait. Même maintenant ses doigts brulaient encore du contact qu’ils avaient eu avec leurs compères du jeune homme. Il lui avait prit la main si naturellement, d’une façon si spontanée que lui-même trouvait que ses gestes n’avaient aucun sens face à ses actes. A quoi bon faire semblant d’être froid avec lui alors que chaque jour, il abandonnait petit à petit cette idée d’un revers de main lorsqu’il désirait qu’une chose : se tenir à ses côtés tout simplement. Il avait besoin de lui, car Ki Suk était le seul à pouvoir apaiser son cœur de la sorte, c’était lui qui lui avait permit de prendre conscience qu’il n’était pas qu’une poupée et que son organe vital ne cherchait qu’à s’exprimer.

Un cœur qui ne demandait plus qu’une chose : lui montrer à quel point il tenait à lui mais qu’il tenait enfermé, prisonnier des chaines de sa raison qui refusait une quelconque blessure. Alors peut être que c’était cruel de jouer avec les sentiments du jeune homme comme il l’était en train de le faire en se comportant comme un parfait égoïste, mais il ne parvenait plus à se retenir. Son corps agirait en conséquence comme lorsqu’ils étaient tous les deux dans la trappe, qu’importe ce que lui hurlerait sa raison. Après la culpabilité qu’il avait ressentie après cet acte dont il s’en voulait terriblement au fond, il ne pouvait s’empêcher de vouloir le conquérir, jouant habillement avec les sous entendus. Il voulait déstabiliser Ki Suk, voir qu’il ne lui était pas totalement indifférent et qu’il voulait tout autant que lui, que tout redevienne comme avant. Pourtant n’était-il pas le seul responsable de la situation ? Si et pourtant…Il ne pouvait plus se retenir. Cette soirée était la preuve parfaite et lorsqu’il le voyait frissonner sous ses doigts, limite rougissant, son envie de lui voler un baiser le reprenait de plus belle luttant toujours avec ferveur de ne pas franchir cette fine frontière. Alors oui, lorsqu’il le vit venir à sa hauteur, son cœur s’était senti apaisé à sa vision, bien que sa voix ait été saccadée, nouée par cette inquiétude qui l’habitait toujours mais moins forte. Cependant l’inquiétude qui traversa le regard du jeune préfet ne fit qu’approfondir la sienne. Il faut dire que depuis que la jeune fille l’avait quitté, il avait attendu avec une impatience monstre que Ki Suk arrive enfin pour qu’ils puissent enfin s’y rendre dans l’espoir de retrouver leurs compagnons. Alors cela ne le surprit pas que Ki Suk décide également de s’y rendre sur le champ. Par contre il n’aurait jamais pensé que celui-ci fasse un tel geste envers lui, en lui prenant si spontanément le poignet. Sa surprise due même se peindre sur son visage alors qu’il était prit de court. Jamais il n’aurait pensé que Ki Suk aurait eu assez de courage de se montrer si ferme avec lui… Non cela était même troublant. Il connaissait Ki suk plus que quiconque, il pouvait même s’il souhaitait anticiper chacune de ses réactions. Il y avait même eu une époque où il s’amusait à taquiner son ami sur tout cela. Ce courage était si incroyable, si miraculeux alors que le jeune préfet fuyait pratiquement toujours ses regards depuis des mois, comme s’il avait peur de se bruler les ailes en affrontant le sien.

Il se sentit tout simplement apaisé au contact de sa peau et même l’eau glaciale de cette nuit de février qui s’abattait sur eux désormais ne pouvait le refroidir. C’était totalement le contraire, il devenait de plus en plus brulant. De fièvre ? Peut être mais pas d’une fièvre anodine, non celle-ci était due à son cœur qui s’emballait non seulement par la course qu’ils étaient en train d’effectuer en se rendant vers le labyrinthe mais également par la vue qui s’offrait à lui. Comment avait-il pu être aveugle si longtemps pour se rendre compte que ce corps réveillait en lui des pulsions si puissantes ? Bien qu’il faisait désormais sombre, l’éclat de la lune lui donnait une vue assez imprenable sur le dos du jeune homme, comme si celui-ci était nu devant lui. La pluie avait rendu son débardeur transparent sans parler que le tissu du pantalon du jeune homme s’était humidifié et lui mouler tout simplement les fesses. Il osait à peine croire qu’il était en train de fantasmer sur lui alors qu’il ne devrait avoir qu’en vue le sort de leurs compagnons. Mais bien qu’il avait envie de se mettre des gifles pour se calmer, ses yeux scrutaient toute partie du corps de ki suk que celui-ci lui permettait de voir, le retenant prisonnier de son envie folle de se coller à lui alors que sa respiration s’accélérait.

C’est dans cet état, qu’il sentit la main de Ki Suk lâcher son poignet alors qu’il remarquait enfin qu’ils étaient arrivés à l’entrée du labyrinthe, la respiration haletante après une si longue course. Se retrouvant désormais à côté de Ki Suk, il tenta de reprendre son souffle et détourna son regard du jeune homme pour éviter de se laisser aller à tout ce que son cœur éprouvait à voir ki suk, si tentateur bien plus qu’auparavant. Fermant les yeux pour récupérer ses esprits, il se laissa aller à sentir l’eau gelée de cette pluie s’abattre sur son visage alors qu’il sentait ses vêtements froids lui coller la peau. Maintenant qu’il y pensait, ils étaient inconscient d’être sortir si légèrement vêtus sous un tel orage mais l’inquiétude avait été plus forte et maintenant qu’il n’avait plus ki suk sous les yeux, il parvenait enfin à reprendre son esprit. Il en vint à penser que s’ils ne finissaient pas malade à la suite d’une telle excursion, cela serait un miracle. Il n’eut même pas le temps de lui demander si tout allait bien, qu’il sentit le jeune homme se déplacer, l’obligeant à rouvrir de nouveau les yeux alors qu’il le voyait pénétrer dans le labyrinthe, le forçant à le suivre. Chose qu’il fit sans un mot, il ne voulait surtout pas risquer de le perdre de vue, ils avaient déjà assez de problème comme ça. Comme il s’en doutait les allées du labyrinthe étaient sombres et on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, alors il attrapa la main de Ki Suk dans un geste doux, l’obligeant à s’arrêter.

« Attends, Ki Suk…Il faut qu’on s’assure qu’on pourra trouver le chemin de la sortie plus rapidement sinon on risque également de se perdre à notre tour. » Murmura-t-il alors qu’il créait une flamme bleue dans les airs grâce à sa baguette, permettant ainsi d’apercevoir les traits de l’autre, même si la luminosité était faible.

Cependant la vision qu’il vit du jeune homme qui s’était retourné vers lui, se trouvant qu’à quelque pas de lui le transcenda littéralement. Si déjà de dos, le jeune préfet lui donnait envie de tenter le diable, là il aurait tout fait pour entrer en enfer s’il pouvait laisser mouvoir sa peau sur la sienne. Le débardeur de Ki Suk laissait totalement entrapercevoir la galbe des muscles de son torse, dont les tétons du jeune homme du surement au froid de la pluie au contact de sa peau étaient durs comme du fer et il ne voyait plus que ça alors qu’il s’intimait de fixer autre chose. Il allait lui sauter dessus et bien qu’il camoufle son trouble mieux que personne d’autre, il sentait qu’il pouvait à tout instant le plaquer contre la haie se trouvant derrière lui pour l’embrasser et caresser ces bouts de chairs qui était un appel au fruit défendu. Pourtant, il serra son poing pour calmer ses pulsions qui s’éveillaient et se mordit l’intérieur de sa bouche pour se retenir. Il allait craquer ce soir, surtout dans ses conditions alors qu’il explosait littéralement de désir, puis comme si son cœur réagissait avant même qu’il ne puisse penser à ses gestes, il remarqua les tremblements donc était victime Ki Suk. Lui-même sentait que ses mains étaient gelées et c’est donc spontanément qu’il lança un sort d’attraction sur son parapluie qui se trouvait dans son armoire et ajouta seulement le souffle coupé.

« On aurait du penser à se couvrir avant de se lancer jusqu’ici, tu dois être gelé… » Commença-t-il simplement dans un doux murmure alors que sa main frôlait la joue si froide du jeune homme du bout des doigts avant de poursuivre sur le même ton. « Tu prendras le parapluie pour toi, tu risques d’attraper froid alors. As-tu ta baguette sur toi ? Je compte utiliser le sort des flammes bleues pour marquer notre chemin, elles résistent bien à l’eau et on aura plus qu’à les suivre lorsqu’on aura retrouvé Oreka et Shii. Si tu ne l’as pas, ce n’est pas grave, il faudra seulement qu’on reste côté à côté pour ne pas se perdre de vue. »

Voyant le parapluie arriver à sa hauteur, il se décala du jeune homme et l’attrapa au vol pour l’ouvrir avec aisance et venir protéger le jeune homme. Tenant sa baguette dans sa main, il prit délicatement celle de Ki Suk dans la sienne et l’obligea à prendre le parapluie en main alors que sa main désormais libre, prenait l’autre du jeune homme, avide de plus de contact entre eux deux.

« C’est pour être sur de ne pas se perdre de vue et de pouvoir palier à toute éventualité, si tu ne veux pas…n’hésites pas à retirer ta main…Je comprendrais… » Finit-il tout simplement, regardant droit devant lui pour ne pas affronter de nouveau le visage et le corps du jeune homme dont il ne pouvait plus se passer, comme lorsqu’il était dépendant à la drogue. Oui, il devenait résigné au contact de la peau de Ki Suk contre la sienne…Il était tout simplement un homme perdu.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeMer 9 Fév - 1:30

Shii et Oreka. En cet instant, seuls ces deux noms préoccupaient le jeune homme. Leurs animaux de compagnie qui risquaient alors leur vie à chaque instant. Enfermé dans le labyrinthe alors que la pluie s’abattait violemment sur le domaine du château. Si les propos de Yano s’étaient trouvés véridique, depuis bientôt deux heures Shii et Oreka se trouvaient dans ce labyrinthe à affronter cette averse abondante. Les raisons qu’ils les avaient mené à agir ainsi lui paraissaient alors encore bien abstraites. S’échapper en pleine tempête dehors. Leurs animaux étaient si idiots que ça ? Ne se rendaient-ils pas compte que les seules choses qu’il risquait de faire étaient de tomber malade ou d’inquiéter leurs maitres en disparaissant de la sorte. Leur dortoir était bien plus confortable qu’un coin d’herbe dans le labyrinthe. Peut-être qu’Oreka ne supportait plus d’être enfermé dans sa cage et qu’il lui demandait implicitement de vivre dans un autre endroit et qu’il ne souhaitait plus l’avoir comme maitre. Ces derniers temps le muneo l’avait sans aucun un peu laissé de côté, il ne lui accordait pas autant d’affections qu’il y avait quelques mois mais son maitre était préoccupé par de bien d’autres soucis. Son souci premier étant bien entendu d’essayer de comprendre le comportement de Yano et de l’interpréter. Lorsque l’être que vous aimez vous a ignoré pendant de longues semaines et qu’il se met soudainement à ne plus vous ignorer, jusqu’à se montrer tendre avec vous sans le montrer clairement, il y avait bien des raisons d’être préoccupé et d’être tourmenté à son tour. Comment une personne sensée devait-elle l’interpréter ? Le jeune muneo n’en avait aucune idée. Ce qui expliquait principalement ses tourments. Alors sans aucun doute qu’il l’avait mis de côté depuis plusieurs semaines sans chercher à lui donner tant d’affection. Oreka en s’enfuyant ainsi devait alors le lui reprocher. Dans l’esprit de Ki Suk, seule cette hypothèse était vraisemblable. La question résidait alors dans le fait de s’être échappé en compagnie de Shii, le chat qui accompagnait Yano depuis de nombreuses années. Ils cherchaient sans doute à leur montrer quelque chose à leur tour, mais la nature de l’objet de cette fuite lui paraissait tant abstraite ! Mais à l’heure actuelle même si leurs maitres devraient affronter la pluie pour les rejoindre, traverser ce labyrinthe, ils avaient eu au moins le mérite d’avoir su les réunir en cette soirée. Depuis combien de temps n’avaient-ils pas été réunis ensemble d’une quelconque façon ? Il s’adressait la parole seulement et uniquement pour des choses bien futiles, le prêt d’un crayon, de simples devoirs, toutes ces discussions qui ne pouvaient pas autant les réunir qu’en cette soirée. Alors même s’ils devaient affronter la pluie, tomber malade pour venir à leurs secours, ils avaient réussi à faire ce qu’aucun des deux n’avaient réussi à faire en plusieurs depuis plusieurs mois, depuis le fameux accident de Yano au stade de quidditch. Et pour le jeune préfet cette aventure comptait énormément, principalement pour l’unique raison de pouvoir rester auprès de lui quelques minutes.

Ayant pris son courage en main, il avait saisi le poignet de Yano et s’était directement dirigé vers le labyrinthe. Même si contact ne dura que jusqu’à l’entrée du labyrinthe, le jeune préfet ne pouvait qu’en être ravi, sa peau était si douce, tellement douce qu’il n’avait qu’une une seule idée, celle de ne jamais la quitter et de la caresser avec douceur et plaisir. Mais il préférait taire cette envie. S’il agissait ainsi, son camarade risquait à tout moment de découvrir ses sentiments et cela jamais il ne permettrait. Yano ne devait aucunement être mis au courant de la nature des émotions qu’il cachait au plus profond de lui depuis qu’il avait su les interpréter. Les mots de Yano dans la trappe avait su assez le faire souffrir pour ne pas qu’il ait de nouveau à les affronter dans ce labyrinthe. Yano cherchait seulement à retrouver Shii et Oreka, rien d’autres.

Cependant alors qu’il allait continuer à pénétrer il fut arrêté par la main de Yano qui coupa sa lancée. S’arrêtant alors il lança un regard surpris à Yano alors que celui-ci s’adressait à lui. Et en y réfléchissant effectivement, le muneo avait bien fait de l’arrêter. Impatient de retrouver leurs animaux, le jeune préfet avait en effet oublié de prendre des mesures pour retrouver le chemin à leur retour ou même d’éclairer le lieu. Ce qui en soit semblait des plus logique. La peur et la crainte ne l’avait réellement pas aidé à réfléchir convenablement. Il hocha simplement la tête aux paroles de Yano alors qu’une lueur bleue apparaissait autour d’eux, suffisamment claire pour qu’il puisse voir à quelques mètres sans craindre de se perdre dans le labyrinthe. Mais alors qu’il affrontait son regard, il crut voir pendant quelques instants son regard se fixer sur son torse. Yano n’était pas en train de le regarder. Cela n’était tout simplement pas possible. Il ne pouvait pas. Il laissa échapper alors encore quelques rougeurs alors qu’il vit Yano se rapprochait et lui caressait doucement sa joue, la voix de Yano était si envoutant en cet instant. Sa voix si douce. Son visage si proche. Non, il ne devait à penser à ça maintenant. La situation ne le permettait pas. Vraiment pas. Il déglutit difficilement alors qu’il se mit à regarder Yano et qu’il répondit à sa question tout en essayant de calmer sa voix. Yano ne devait en aucun cas ne serait-ce que douter de ses sentiments d’amitiés. Ils n’étaient que des amis. Yano ne représentait pas plus à ses yeux. Non.

« Ma baguette est restée dans ma chambre. Dans la précipitation je n’ai pas pensée à la prendre, ni à me couvrir… j’avais seulement l’intention de dormir quand j’ai remarqué la disparition d’Oreka. J’aurais dû penser à la prendre mais j’étais trop perturbé pour y penser… je ne dois pas être un bon sorcier… s’ils ont besoin d’aide, je serais incapable de leur venir en aide… »

Il se tut alors après avoir prononcé ces quelques mots, jusqu’à le parapluie apparaisse dans son champs de vision et que Yano le place dans sa main. C’était lui où Yano devenait de plus en plus tactile ? C’était comme si Yano cherchait le moindre contact avec lui… Non, il devait rêver, il se faisait des illusions. Jamais Yano ne le considérerait comme tel, surtout pas après tout ce qu’ils avaient vécu dans cette trappe. Yano agissait seulement ainsi pour ne pas qu’il est encore à supporter ses peines, ses plaintes ou même son poids dans leur aventure. Jamais il ne pourrait ressentir de tels sentiments.

Ki Suk resta quelques secondes pantois alors que Yano reprit dans sa main son poignet, en mêlant leur doigt pour ne pas qu’ils aient à se séparer ou même à se perdre dans le labyrinthe. Incapable de ne pas profiter à son tour de la situation, le jeune muneo suivit sans rechigner Yano faisant bien attention de relâcher cette main. Il ne fallait pas qu’ils s’éloignent. Le labyrinthe pouvait se montrer si dangereux et en particulier la nuit. N’importe quelles bestioles pouvaient se promener et peut-être que leurs vies seraient en danger. Ils ne possédaient qu’une baguette, cela ne les aiderait pas à se défendre.

« Euh non… pas de soucis. Il vaut mieux qu’on reste main dans la main, on sait jamais… il ne faut pas qu’on se perde de vue, il vaut mieux… »

Tenant son parapluie dans la main, Ki Suk essayait de suivre Yano tout en le couvrant quelques secondes à son tour. Yano ne devait pas tomber malade à cause de lui. Non. Lui aussi n’était que peu vêtu, il ne portait qu’une simple chemise qui avec la pluie était devenue comme invisible. Ne pouvant pas s’empêcher d’admirer son dos ô musclé, la pluie s’écoulait de ses cheveux et s’échouait sur sa chemise, se faufilant sous cette chemise et caressant doucement son dos. Déglutissant légèrement devant la vue qui lui était offerte, il ne put s’empêcher de fermer sa bouche et de fermer les yeux quelques instants. Non. Le moment n’était vraiment pas à ça ! Ils devaient sauver uniquement leurs animaux. Shii et Oreka était peut-être en train de souffrir sous la pluie. Ses pensées n’étaient aucunement adaptées à la situation. Leurs animaux risquaient leur vie à chaque instant. Il fallait qu’ils pensent seulement à eux même s’il avait la chance de pouvoir ce dos qui semblait attendre sa main et ses caresses.

Mais alors qu’il suivait bien convenablement Yano dans les couloirs du labyrinthe, il crut un instant entendre un bruit étrange à quelques mètres de lui. Tremblant doucement il commença alors à prévenir Yano d’une voix quelque peu tremblante.

« Yano… je crois qu’il y a… Aah ! »

Avant qu’il n’ait pu terminer sa phrase, il sentit échapper un léger cri de stupeur alors qu’il sentit quelque chose toucher sa jambe, comme si un rat ou quelque chose de plus gros venait de se frotter un instant à lui. Frémissant légèrement il eut la surprise alors de se retrouver à quelques centimètres de Yano.
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When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI 2ms2atz
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI 2hwe5ts


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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeMer 9 Fév - 10:18

Sentir la peau de Ki Suk contre la sienne, lier ses doigts au siens, les frôlant comme une douce promesse, il ne savait pas pourquoi mais il était incapable de se retenir. Son corps et son âme réclamait la présence de Ki Suk, ce corps qui s’était fait tant désiré par son absence à ses côtés. Désormais qu’il avait eu ce plaisir de ressentir cette douce chaleur contre sa peau, il devenait de nouveau dépendant de celle-ci. Comment avait-il pu se passer de celle-ci pendant de si longs mois ? Comment avait-il eu la force de quitter cet être pour qui son cœur vibrait à une telle vitesse et dont il s’était efforcé de tenir éloigné de lui ? Maintenant qu’il sentait la paume du jeune homme contre la sienne, il avait l’étrange impression que tout ceci n’avait vraiment aucun sens plus qu’auparavant. Il avait seulement fallut que Sun Hee fasse mention de lui lors d’une malheureuse discussion pour qu’il se rende vraiment compte que Ki Suk lui était si primordial, qu’il avait besoin de lui comme de l’air pour respirer…Il faisait partie de lui, de son âme et vivre sans lui n’avait à ses yeux, peu de sens.

C’est pour cette raison qu’il avait décidé d’abandonner cette idée folle de le tenir éloigné de lui, de continuer à les blesser tous les deux inutilement. Seulement la culpabilité qu’il ressentait envers son acte inqualifiable de la trappe ne l’aidait pas vraiment à sauter le pas pour revenir vers le jeune homme. Ce soir là, il avait en quelque sorte gâché tout ce qui aurait pu être sauvé et pourtant son cœur quelque part au fond de lui, espérait être en droit de vibrer pour ce jeune muneo qui se tenait devant lui et ce le donnait. Il était donc obligé désormais de se retrouver surpassé par ses sentiments, par ce déchirant et enivrant trouble qui le traversait à chaque fois que ses yeux rencontrait la silhouette du jeune homme. Fou ? Il avait cette horrible impression de l’être, mais lui était simplement fou d’amour pour son meilleur ami. Un homme qu’il voulait séduire comme on faisait la cour à une jeune demoiselle pour recevoir ses faveurs, son amour en retour. Cela n’avait aucun sens, mais son cœur ne pouvait plus se retenir devant cette raison insensible qui lui intimait de garder tout cela en lui. Si elle désirait vraiment y parvenir, elle aurait du alors dès son plus jeune âge maitriser la passion de ce prince qui malgré les apparences possédait un si grand cœur pur. Désormais tout cela était impossible car le jeune homme était quelqu’un de tenace qui obtenait toujours ce qu’il souhaitait, ou du moins qui savait mettre toutes les chances de son côté. S’il devait le séduire pour récupérer ce qu’il avait perdu par inconscience, s’il devait le rendre fou de lui, il n’hésiterait plus, qu’importe que le jeune homme en question n’ait aucune attirance envers les hommes.

Oui, ce jour là en prenant conscience de ses sentiments, de la force de son amour, il avait prit cette décision et maintenant qu’il voyait le jeune homme rougir sous ses doigts, ses regards, c’était une véritable déchirure de ne pas céder à ce que lui intimait son cœur : reprendre là où ils s’en étaient arrêter dans la trappe par faiblesse de sa part et par peur de le perdre. Il était persuadé que Ki Suk était totalement déstabilisé par son comportement. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’il lui montrait ouvertement son affection, incapable de faire autrement, de se retenir ? Il savait déjà que si Ki Suk lui posait de nouveau cette question qui devait lui brûler les lèvres, il avait pleinement conscience que cette fois ci, il ne refoulerait pas ses mots et serait honnête avec lui comme il avait toujours souhaité l’être. Et en toute honnêteté, s’il était si persuadé que ses sentiments pouvaient être partagés, il aurait sauté le cap depuis bien longtemps, seulement il préférait être prudent, ne pas se fourvoyer sur les sentiments qui habitaient le jeune homme en faisant trop tôt des plans sur la comète. Pour l’instant il se contentait de la situation actuelle, tâchant de se rapprocher du jeune homme petit à petit, de lui faire perdre la tête dans une certaine manière et le faire tomber amoureux de lui. Lorsqu’il le sentait déglutir sous son regard, il avait l’impression que peut être il parvenait de nouveau à atteindre le cœur du jeune homme comme lui avait si facilement touché le sien.

Alors que le jeune homme lui avoua qu’il n’avait pas sa baguette sur lui, il se promit de ne pas le quitter une seule seconde, prêt à risquer sa vie pour lui comme le preux chevalier qui défend corps et âme sa reine. Puis il remarqua à quel point le jeune homme s’inquiétait pour son compagnon et il parvint enfin à reprendre ses esprits, bien qu’il puisse tuer toute personne qui viendrait s’interposer entre leurs deux paumes jointes. L’image de Shii et Oreka s’imposa alors de nouveau à lui ainsi que l’angoisse qui s’était évanouie à force de se complaire dans ses tendres pensées devant la chaleur que provoquait le corps de Ki Suk sur son cœur. C’est pour cette raison qu’il se contenta alors de lui murmurer qu’il n’était pas un mauvais sorcier, qu’il aurait agit comme lui s’il avait été dans sa situation et qu’il se chargerait de les défendre à sa place dans tous les cas. Puis il avait prit la main du jeune homme après lui avoir tendu son parapluie pour qu’il s’abrite de la pluie, avant de reprendre le chemin vers l’intérieur du labyrinthe en silence.

Oui, il devait de nouveau se concentrer sur son rôle à jouer ce soir : défendre Ki Suk, Oreka et Shii de tout danger auquel ils devraient faire face sur leur route. C’est pour cette raison qu’il tenta de retrouver son calme, de ne pas frissonner à chaque fois que les doigts du jeune homme frôler sa peau si froide. Il faut dire qu’il avait froid, pour ne pas dire qu’il était désormais glacé et il était heureux d’être le seul dans cet état, que son Ki Suk puisse se protéger de cette pluie sous la toile imperméable de son parapluie. Cependant, il n’avait pas en tête de sort pour sécher les vêtements du jeune homme pour qu’il ne soit pas prit de frison car vu ce qu’il portait, il risquait à tout moment d’attraper froid et cela l’inquiétait. Plus il y pensait, plus il se trouvait égoïste de porter toute son attention sur Ki Suk et non sur leur deux compagnons qui devaient être dans le même état que leurs maitres, si ce n’est plus.

Alors il se concentra uniquement sur le chemin le plus approprié à prendre alors qu’il créait tous les dix pas, une flamme bleue pour marquer leur chemin. Il continuait à pleuvoir de plus en plus fort et ils ne voyaient même pas deux mètres devant eux parcourant des allées sombres, sans chaleur et inquiétantes. De plus, les bruits que causaient la pluie sur les branches des haies, sur le sol ne l’aidait vraiment à prévenir d’un quelconque danger et les faibles flammes qu’il créait ne rendait pas ces sentiers plus visibles. Après tout, il ne les créait que pour tracer leur chemin jusqu’à la sortie lorsqu’ils auraient trouvés leurs deux compagnons qui devaient désormais mourir de froid. Tenant fermement la main de Ki Suk dans la sienne, ils avançaient doucement mais surement à travers les couloirs du labyrinthe, à la recherche d’âmes qui pouvait vivre en ses lieux. Seulement il était difficile de se diriger dans ces lieux, enfin il pouvait allumer sa baguette pour leur donner la possibilité d’être mieux éclairé mais en cas de danger cette solution était dangereuse alors il préférer s’abstenir. C’est pour cette raison qu’il fut surprit du tremblement qui semblait avoir prit possession de l’échine de son compagnon. Avait-il froid ? Se sentait-il mal ? C’est donc tout naturellement qu’il se retourna vers Ki Suk pour voir ce qui n’allait pas. Il avait eu à peine le temps de regarder dans la direction du jeune homme, qu’il le sentit pousser un cri de stupeur alors qu’il sentait leur corps se coller l’un à l’autre. Un contact physique entre leurs deux peaux gelées qui le transcendant de toute part alors qu’il prenait conscience qu’il y a avait quelque chose qui n’allait pas. C’est pour cette raison que très doucement, il passa sa main au niveau de la hanche du jeune homme, la frôlant même pour l’obliger à passer derrière lui alors qu’il fronçait les sourcils tentant de voir quel était ce danger. Pour palier à toute éventualité, il obligea le jeune homme à se coller à une haie et à lui alors qu’il faisait bouclier avec son corps à la quête du moindre mouvement.

N’arrivant pas à distinguer quoique ce soit à travers ce rideau d’eau, il lança alors un bref sort d’éclairement pour avoir une meilleure visibilité du couloir dans lequel ils étaient. C’est ainsi qu’il remarqua que la créature qui avait effrayé le jeune homme n’était qu’une tarentule géante, qui semblait être en quête de nourriture. Soulagé de n’avoir à faire qu’a une créature inoffensive comme celle ci, il se contenta seulement de la faire léviter, effrayant par l’occasion cette pauvre créature qui se débattit avant de la faire quitter le labyrinthe en utilisant le sort de disparition. Ainsi il était persuadé de ne plus avoir à faire avec elle pour la soirée et donc qu’elle ne craignait plus d’effrayé l’homme qu’il l’aimait. Ki Suk n’avait jamais été quelqu’un de courageux. Après tout on ne demandait pas à un muneo de l’être et c’est ce qui le rendait si adorable à ses yeux, bien que cela puisse être une preuve de faiblesse d’esprit. Cependant il connaissait assez bien le jeune homme pour savoir qu’il pouvait risquer sa vie si l’un de ses proches ou amis était dans une situation délicate et c’était cette facette de la personnalité de Ki Suk qui l’avait incité à en faire un ami. Le sentant frissonner contre lui, c’est tout naturellement qu’il se tourna vers lui pour se retrouver face à lui. L’espace entre leurs deux corps était mince et il pouvait sentir le torse du jeune homme se relevait au rythme de sa respiration alors que très tendrement il posait sa main droite sur la joue du jeune homme, la frôlant dans un premier temps du bout des doigts pour lui caresser tendrement, alors que sa voix lui murmurait.

« Calme toi, Ki Suk…Je t’en prie…Je n’aime pas te voir dans un état pareil…N’ai plus aucune crainte, je suis là pour te protéger… »

Sa main qui quant à elle tenait sa baguette entre ses doigts vint se placer à côté de la hanche du jeune homme formant ainsi une barrière de laquelle il ne pourrait s’échapper sans qu’il ne le décide. A cause de la pluie, il distinguait à peine les traits du visage du jeune homme ainsi que son corps mais son parfum ainsi que le rythme de sa respiration l’enivrait totalement. Sentir son corps si près de lui à sa merci, le rendait littéralement fébrile, alors que ses doigts continuaient à caresser tendrement la joue de Ki Suk souhaitant qu’il parvienne enfin à se calmer et cesser de trembler ainsi de peur. Son cœur quant à lui menaçait de craquer à tout instant alors qu’il sentait la respiration, le souffle du jeune homme frôler son visage. Une tentation si forte que sans même s’en rendre compte, il caressa du bout des doigts la commissure des lèvres de Ki Suk pour les situer et s’approcha délicatement de ses lèvres soufflant sur elle alors qu’il se mordait les lèvres pour ne pas craquer. Remarquant que le jeune homme avait cessé de trembler alors que le souvenir de la chaleur et du plaisir monstre que lui avaient procuré déjà ses tentantes lèvres le tenait en éveil, il reprit ses esprits à temps et s’éloigna de lui pour récupérer le parapluie que celui-ci avait laissé tomber lorsqu’il avait crié. Il l’obligea alors à le reprendre, puis joignit de nouveau leurs deux mains pour reprendre leur route.

« On ferait mieux de reprendre notre recherche…Et n’ait plus peur, je te protégerai quoiqu’il arrive. » Finit-il tout simplement confus, repensant d’un seul coup au baiser qu’ils avaient échangé dans la trappe et qui le remettait dans un tel état. Un doux et cruel souvenir qu’il était le seul à s’en souvenir, malheureusement…
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeJeu 10 Fév - 23:20

Un cri. Ki Suk laissa échapper un cri de sa gorge alors qu’il sentit quelque chose frôler sa jambe. Son corps étant pris soudainement de frissons incontrôlables. A cette heure de la nuit, le labyrinthe devait être peuplé de monstres les plus étranges et dangereux qu’il puisse existe dans le monde sorcier. Sans aucune hésitation on pouvait énoncer que le préfet des muneos était bien loin d’être l’un des hommes les plus courageux de cette école et tout particulièrement lorsqu’il s’agissait d’affronter la dangerosité de ce monde. Depuis bientôt cinq années le jeune homme était rentré dans cet univers ô inconnu, rempli de créatures fantastiques, qui ne ressemblait aucunement à sa vie citadine de Séoul dans la société moldue. Lui qui avait vécu une quinzaine d’années dans un monde sans magie, sans étrangeté, sans fantaisie, s’était difficilement adapté. Comment quelqu’un de normalement constitué pouvait-il seulement agir normalement alors qu’il découvrait cet univers ? Alors oui, même si grâce à l’aide Yano le jeune homme avait réussi à s’adapter, Ki Suk restait toujours effrayé par certains éléments du monde sorcier et en particulier les créatures magiques. Cette soirée en restait la preuve principale. Ki Suk avait une peur bleue des êtres magiques qui pouvaient ne serait-ce qu’effrayer et devenir dangereux. Le préfet des muneos devait représenter, si ce n’était incarner toutes les valeurs de leur maison. Le courage ne faisant tout simplement pas parti des caractéristiques de cette maison. Ainsi on ne pouvait certainement pas alors le rapprocher au jeune homme. Il était froussard, peureux et peu courageux. Tel était son réel caractère. Et s’il y avait bien une personne qui le savait plus qu’une autre, c’était bien Yano. Personne ne devait le connaitre autant que lui. Alors la réaction de Ki Suk ne paraissait sans doute disproportionnée aux yeux de Yano.

Mais il y avait une chose à laquelle le jeune homme ne s’attendait vraiment pas, c’était celle de se retrouver coller au corps de Yano alors qu’il venait à peine de l’alerter du danger qu’ils encourraient en restant sur place. Et si la créature qui l’avait touché se trouvait être menaçante, si elle se trouvait très dangereuse et qu’à la moindre de ses morsures, de ses piqures, elle diffusait un poison qui risquait de les tuer ?! Tout était possible dans ce labyrinthe et c’était ce qui l’effrayait le plus. En moins de temps qu’il fallait pour le dire, Yano se redressa subitement et se mit en position de défense. Ki Suk sans qu’il n’y puisse agir c’était retrouver contre la haie, alors que Yano se retrouvait devant lui à essayer d’identifier le danger. Il lança un sort de luminosité et ils eurent la surprise de voir devant eux, une créature magique que le jeune muneo détestait particulièrement, une tarentule. A sa vision, Ki Suk ne put s’empêcher de réprimer des frissons. Les arachnides, Ki Suk en avait une peur bleue depuis son plus jeune, et cette crainte n’avait qu’accentué au fur et à mesure des années dans cette école. En digne muneo, Ki Suk se devait de posséder d’excellentes notes dans la plupart de ses matières, ce qui était vraisemblablement vrai si on omettait le soin aux créatures magiques. Mais bien évidement, on ne pouvait certainement pas le reprocher au jeune homme. Pour lui, un sorcier d’origine moldu, qui n’avait jamais eu à affronter de telles situations. Paralysé par la peur, le muneo observa la scène qui se déroulait devant lui. Yano à l’aide d’un simple sort venait de faire disparaitre la tarentule géante. Si seulement avait-il eu l’idée de prendre sa baguette, peut-être qu’il aurait pu l’aider dans cette tâche. A l’heure actuelle, il était bien incapable de faire quoi ce soit, la peur le étant bien trop présente dans son esprit et dans son corps. Faible. Ki Suk ne pouvait pas s’empêcher de penser l’être. N’importe quel homme à sa place n’aurait agi ainsi. Si seulement il possédait plus de courages en lui pour affronter à la situation et venir en aide à Yano. Au contraire, le jeune homme se retrouvait alors à le protéger et à essayer de le réconforter. Ressemblait-il vraiment à une fille pour être traité ainsi ? Une fille, une femme… non. Yoon Ki SuK, n’était certainement pas un homme pur et dur. Il ne ressemblait pas à ces hommes insensibles qui n’osaient pas afficher leurs réelles émotions dans la crainte de se révéler leur personnalité. L’éthique de vie de notre muneo était bien celle d’être toujours franc et sincère. Cela l’avait mené alors à se montrer si faible devant Yano. Si faible au point qu’il devait être réconforté par Yano pour calmer ses terribles tremblements qui ne le quittaient plus.

Une fois que l’arachnide disparut de son champs de vision, il eut l’heureuse surprise de voir Yano se rapprochait de lui, se retournant vers lui en gardant toujours pour lui ces incroyables attentions. Il était si proche. Sa main se trouvait contre sa joue et la caressait pour l’apaiser. Ses paroles si douces. Son autre main se plaçant sur sa hanche comme pour l’emprisonner. Son visage si proche. Ses doigts avaient glissé sur les lèvres et caressaient la commissure de ses lèvres d’une façon si sensuelle. Sentir son souffle sur ses propres lèvres. Son regard si pénétrant auquel il ne pouvait pas résister. Le jeune homme crut sentir son cœur défaillir face à cette vision, face à toutes les sensations qui le parcouraient. Son rythme cardiaque s’était accéléré alors qu’il sentait dans son corps une soudaine poussée de chaleur. Seulement quelques centimètres séparaient leurs lèvres. Il suffisait seulement qu’il avance son visage pour qu’enfin il puisse toucher ses lèvres ô tentatrices. Ses lèvres qui n’avaient pas cessé de le hanter depuis ses longues semaines. L’objet de ses désirs inavoués se retrouvait à sa portée. Il suffisait seulement qu’il se rapproche d’elles et enfin son cœur serait complet. Il pouvait embrasser l’homme qu’il aimait si simplement. Toutes les pensées cohérentes qui avaient pu l’empêcher d’agir en suivant ses désirs semblaient s’être envolées. Il allait céder à ses pulsions. Son esprit ne pouvait plus résister, pas après tous les attentions de Yano. Il avait tellement tendre, aimant, attentionné qu’il ne pensait ne plus pouvoir combattre ses pulsions.

Mais alors qu’il allait enfin céder, qu’il s’apprêtait à l’embrasser quel que soit les conséquences qu’il aurait à subir après. Il vit le visage de Yano s’éloigner tout simplement le laissant pantois quelques secondes. Se retenant de laisser échapper un gémissement de frustration. Il ne se rendit compte qu’au bout de quelques secondes que Yano venait de lui mettre dans ses mains le fameux parapluie. Ki Suk avait fait totalement abstraction du monde qui l’entourait alors qu’il s’était retrouvé si proche de l’homme qu’il aimait. Déglutissant, il se recula quelques instants de Yano, le temps que son esprit arrive de nouveau à fonctionner normalement. Il avait failli l’embrasser tout simplement et laisser libre cours à toutes ses pensées et ses désirs inavoués. Il avait failli se trahir et dévoiler ses sentiments à Yano dans ce labyrinthe. Etait-il si faible au point de ne plus pouvoir résister ? A l’heure actuelle, il ne se sentait plus vraiment de capable de résister à quoi ce soit. Peut-être que Yano lui en voudrait si de nouveau il ne pourrait plus faire face à ses désirs mais il ne s’en préoccuperait pas. Yano n’aurait qu’à le rejeter s’il ne le voulait pas alors, et tant pis s’il devait souffrir encore mais au moins, il pourrait enfin se fixer. Il y avait à peine quelques mois Yano n’osait même plus lui adresser la parole alors que risquait-il à lui dévoiler ses réels sentiments si ce n’était à avoir affronté sa colère. Même s’il le repoussait, au moins il aurait une vraie raison de lui en vouloir et de le détester. Aimer son meilleur ami n’était peut-être pas naturel pour Yano mais il devait au moins essayer de profiter de cette soirée pour le lui dévoiler. Si Yano agissait de nouveau avec lui avec autant d’amour, il serait incapable de résister. Il n’était pas assez fort pour le faire. Son esprit embrumé par la fièvre le lui empêchait tout simplement.

Ki Suk acquiesça simplement aux paroles de Yano, bien incapable ne serait-ce que lui adressait la parole sans entendre sa voix défaillir ou trahir dans quel état il se trouvait. Ses tremblements avaient cessé, la peur avait disparu laissant place à une passion et un désir tellement forts. Gardant précieusement la main de Yano dans la sienne, il continua à le suivre alors que son esprit encore embrumé ne cessait de lui rappeler toutes les sensations qui l’avaient traversé en à peine quelques secondes. Si seulement Yano n’avait pas reculé, peut-être qu’en cet instant il serait en train de l’embrasser et de lui avouer ses sentiments. Son esprit dérayait complètement, il en était sûr. Cela n’était tout simplement pas possible… mais même si cela lui paraissait bien irréel, il le ferait en cette soirée. Il ne pouvait plus résister.

S’accrochant à la main de Yano et suivant son rythme de marche il ne put s’empêcher de murmurer suffisant fort pour qu’il l’entende quelques mots : « Merci Yano… merci d’être là… je…merci… »

Sa voix avait failli encore le trahir. Reprenant son souffle doucement, il déglutit et se mit à avancer doucement et faire en sorte de ne pas s’éloigner de Yano. Il ne fallait pas qu’il s’éloigne de lui, il ne fallait pas qu’il se remette en danger et que Yano se mette à s’inquiéter de son sort. Il ne devait aucunement paraitre encore plus faible que d’habitude.
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Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeVen 11 Fév - 9:58

Yano était dans un état pitoyable…Oh oui et il avait pleinement conscient. Mais qu’est ce qu’il avait eu en tête ? Avait-il complètement perdu toute raison et esprit ? Était-il à ce point si faible face aux assauts de son cœur qui le torturait de cette façon ou était-ce justement le contraire ? Il avait senti son souffle sur sa peau, avait entraperçu la chaleur de ses lèvres qui l’enivrait à chaque fois qu’il avait le malheur de les croiser du regard. Pourtant à cause de l’obscurité, de ce rideau de pluie qui s’abattait sur eux, il avait utilisé le bout de ses doigts pour les situer sans même faire attention. Encore une fois, il avait faillit céder face aux battements si bruyant de son cœur qui ne pouvait s’empêcher de vouloir de nouveau ressentir cette sensation d’être complet. Dieu, qu’il était cruel pour lui d’être le seul à se souvenir d’une telle chose. Comment avait-il pu être aussi stupide, déraisonné pour commettre un tel acte ? La peur sans doute, une crainte qu’il n’avait pas pu maitriser comme on lui avait apprit à le faire et c’était cette même frayeur qui l’avait poussé à s’éloigner des lèvres du jeune homme quelques secondes auparavant alors que son cœur ne souhaiter qu’une chose : sentir de nouveau ce bonheur qu’il avait frôlé des lèvres quelques mois auparavant dans un endroit aussi saugrenu que la trappe. Seulement cette peur n’était pas la seule responsable du fait qu’il avait reprit ses esprits aussi rapidement et violement alors qu’il aurait seulement suffit qu’il s’avance de quelques millimètres pour mettre un terme à toute cette histoire. En effet, la culpabilité, celle qu’il ressentait depuis l’instant où il avait jeté ce sort sur le jeune homme dont il tenait résolument sa main contre la sienne, y était surement pour beaucoup. Celle-ci lui faisait prendre toujours une douche froide à chaque fois qu’il laissait son cœur s’exprimer un peu trop à l’égard du jeune homme. Une douche froide bien plus glaciale que ce torrent d’eau qui venait frapper sa peau depuis qu’ils étaient sortis et qui le faisait cruellement souffrir.

Pourtant son cœur battait à se rompre dans sa cage d’or, lui faisant perdre délibérément l’esprit en sentant la peau si douce, si désirante de Ki Suk contre la sienne. C’était une torture pour ne pas dire un supplice. Il était heureux qu’il fasse nuit, ravi qu’il pleuve car ainsi à cause de tout ceci, Ki Suk ne pouvait voir dans quel état il était. Peut être qu’avec beaucoup de chance, celui-ci avait pas ressenti, entraperçu le message que ses doigts et ses gestes lui avait avoué ? Il n’avait pas peur qu’il le découvre, il était désormais apte à assumer les conséquences de son amour sur le futur de leur relation, mais parce qu’il lui aurait alors dévoilé une facette de sa personnalité que lui-même ne connaissait pas. Jusqu’à ce jour où il s’était avoué ses sentiments pour le jeune préfet, Yano n’avait pas eu autant peur de sa passion. Une passion qui ne semblait pas perdre de son éclat, ni se stabiliser car plus il voyait Ki Suk, avec ce regard au lieu de celui d’un ami, ses sentiments ne faisaient que s’approfondir à son sujet. S’il était fou, s’il désirait bien une chose plus que tout sur terre, c’était bien de pouvoir se tenir aux côtés de cet être qui lui donnait l’impression d’être si vivant. Si on lui donnait ce droit, cette opportunité de le faire, il pensait sincèrement que tout le reste avait peu d’importance. Il souhaitait tout simplement rester avec lui, ne plus jamais ressentir cette déchirure à chaque fois qu’il ne l’avait pas dans son champ de vision ou lorsqu’il devait le quitter pour x ou y raisons. Etait-ce seulement possible de ressentir un amour d’une telle intensité ? Etait-ce humainement acceptable de ressentir une telle fougue, passion pour un autre être ? Parfois il avait si peur de ce qu’il ressentait pour Ki Suk.

Plus que quiconque, le jeune homme savait que la passion était une chose qu’il fallait maitriser, contenir dans une certaine mesure. Après tout, on lui avait toujours dit que par amour, par folie, obsession, l’être humain pouvait être un mouton le plus adorable et gentil qui soit, comme un loup assoiffé de sang qui ne désirait qu’une chose s’accaparer l’objet de ses désirs. Beaucoup de bons magiciens se perdaient dans leur quête pour trouver l’objet de leur désir et la fin de leur histoire était toujours plus triste, douloureuse. C’est pour cette raison, en tirant des leçons de son apprentissage que le jeune homme avait trouvé assez de force en lui pour contrer sa propre passion pour le monde, pour les créatures magiques et pour toute chose. Cela faisait des années désormais que sa raison menait un combat sans fin contre ce qu’il souhaitait, voulait réellement et désormais elle semblait flancher. Cette soirée était la preuve parfaite, par inquiétude son cœur l’avait obligé à aller à la rencontre de Ki Suk, avait frôlé sa peau pour redevenir dépendante de celle-ci, trouvant des excuses les unes après les autres pour expliquer cette proximité. Alors qu’il devrait être complètement gelé à force d’être mouillé par cette pluie incessante par cette soirée de février, il était brulant. Brulant de fièvre, de passion, de désir pour l’homme qui tenait fermement sa main dans la sienne, l’obligeant d’être dans un état de confusion totale.

Peut être qu’il couvait quelque chose ? Cela ne semblait pas irréel vue la situation dans laquelle il se trouvait. Cela devait bien faire une bonne heure que les deux jeunes hommes se trouvaient dans les méandres des couloirs du labyrinthe à la recherche de leurs animaux de compagnies qui devaient surement être gelées ou malades à force d’être sous cette pluie battante. Pourquoi diable ne les trouvaient-ils pas ? Pourquoi Shii ne miaulaient pas pour leur indiquer leur position ? Et pourquoi diable était-il transcendait à chaque mouvement que faisait la main de Ki Suk sur sa paume ? Il n’arrivait plus à réfléchir, un peu submergeait pour tout ce qu’il ressentait : culpabilité, angoisse, désir, tout cela faisait un curieux mélange et il n’avait plus la force de les cloisonner dans un coin de sa tête pour parvenir à garder l’esprit clair. Fermant les yeux, pour inspirer un bon coup dans l’espoir de trouver un peu de calme, il fut parcouru par un doux frisson en sentant la voix de Ki Suk. Le jeune homme lui murmurer des remerciements, qui lui firent totalement rendre les armes, alors qu’il s’était arrêté de marcher pour se tourner vers lui, un instant. Fort heureusement que la pluie et l’obscurité rendait l’autre presque inaperçu car le regard que celui-ci lança à Ki Suk était résigné. Il abandonnait totalement la partie, il ne s’en sentait plus la force tout simplement de faire autrement.

« Tu n’as pas à me remercier…Ki Suk… » Murmura-t-il tout simplement dans un doux murmure alors qu’il tentait de l’apercevoir à ses côtés sans pour autant le discerner dans cette pénombre.

Pendant quelques instants Il resta immobile, fixant l’endroit où devait se trouver le jeune homme sans pour autant faire le moindre geste vers lui. Il voulait rajouter que pour lui le protéger était quelque chose de normal, qu’il tenait même à être en droit de le faire, qu’il ne voyait pas cette situation comme une charge pour lui mais plus comme un honneur. Oh bien entendu, s’il avait eu la force d’exprimer ses pensées, il ne voulait pas sous entendre que Ki Suk était faible, c’était loin d’être le cas. S’il était à muneo, c’était surement parce qu’il avait toute les capacités pour être un brillant magicien et c’est ce qu’il était. Un bon magicien, quelqu’un qui par ses facultés prouvait à des sangs purs tels que lui qu’on pouvait être à la hauteur de leur rang, si supériorité y avait. Et puis Yano, pouvait parfaitement comprendre ce qu’avait ressenti le jeune homme en voyant quelle créature l’avait frôlé. Il faut dire que le jeune homme savait parfaitement que Ki Suk avait une peur phobique des araignées, et c’était une peur qu’on ne pouvait pas maitriser. Yano aurait surement fait la même chose devant la sienne, bien qu’il ait toujours tendance à cacher ses faiblesses aux yeux des autres. Mais il devait avouer qu’il n’était pas vraiment rassuré vis-à-vis de la sienne, il faut dire que le temps était propice à l’orage. C’était peut être idiot et irrationnel mais Yano avait une peur panique des orages mais surtout des éclairs suite à un traumatisme qu’il avait eu étant enfant.

Pour lui rien n’était pire que de voir des éclairs frappés le ciel lors d’une nuit d’orage ou lors d’une journée. Lorsque cela s’abattait sur Akiwa, il avait tendance à rester au lit incapable de faire un pas au dehors de l’école, prétendant toujours qu’il était malade. Dans ses moments là, une fois ses compagnons sortis, il prenait son courage à deux mains pour fermer les rideaux de toutes les fenêtres de la chambre pour retourner se terrer sous sa couverture tremblant littéralement. C’était pathétique et il le savait, c’est pour cette raison qu’il faisait ce qu’il pouvait pour ne pas que cela se sache et même Ki Suk n’était pas au courant de ce détail, du moins pas à sa connaissance. Mais pourquoi pensait-il à sa astraphobie, maintenant ? Aucune importance. Il se perdait dans ses pensées alors qu’il se tenait encore immobile près de Ki Suk, se demandant encore s’il devait rajouter ses mots qu’il souhaitait tant lui dire pour qu’il comprenne ce qu’il ressentait réellement. Abandonnant cette idée dans un soupir, il reprit la route en silence alors qu’il reprenait le rituel qu’il avait depuis leur entrée dans le labyrinthe en créant une nouvelle flamme bleue.

C’est dans un silence muet de pensées, de désirs non avoués qu’ils avancèrent dans leur quête dans les couloirs du labyrinthe. Combien de temps marchèrent-ils ainsi en silence ? Il ne pouvait le dire car il n’y faisait pas vraiment attention, bien trop perturbé par la bataille que se livrait toutes ses émotions dans son corps. Cependant un élément attira son attention à l’espace de quelques secondes. Avait-il rêvé ou le ciel s’était-il éclairé pendant un instant comme si une décharge annonciatrice d’orage avait pointé le bout de son nez ? Non, il ne rêvait pas et une nouvelle décharge s’abattit sur le labyrinthe. Sans pouvoir s’empêcher, sa respiration se bloqua dans sa poitrine alors qu’il avait cessé de marcher, s’immobilisant tout simplement au milieu du couloir alors que son corps était parcouru de frisons. Il n’y avait aucun abri pour aller se protéger de ces décharges qui déchiraient petit à petit le ciel de cette nuit. Il avait l’impression de vivre un véritable cauchemar en revivant la scène de son enfance, celle qui était responsable de son traumatisme.

A l’époque, il avait tout juste neuf ans quand il était parti pêcher au lac qui se trouvait près de chez ses grands parents lorsqu’un orage avait frappé sans prévenir, l’obligeant à aller s’abriter sous un arbre, ne voulant pas se faire trop mouillé. Qui aurait pu penser que celui-ci serait frappé par la foudre quelques dizaines de minutes plus tard, manquant de le frôler par la même occasion alors que son abri prenait peu à peu feu sous ses yeux. Ça avait suffit pour le traumatiser tout simplement. Une peur, qui depuis ne l’avait plus jamais quitté depuis ce jour. Et maintenant il avait vraiment l’impression d’être de nouveau l’enfant de neuf ans qui s’était recroquevillé sur lui-même priant de s’en sortir vivant alors que la foudre s’abattait autour de lui. Il était tétanisé et lorsqu’il sentit la foudre frapper le sol accompagné de sa compagnon le tonnerre, il eut le reflexe de se diriger vers Ki Suk pour le prendre dans ses bras, tremblant de tous son corps. Seulement en ayant cet acte protecteur ou irrationnel, il glissa sur quelque chose, plus exactement sur le sol boueux qui se tenait sous eux et sans ménagement, il entraina le jeune homme tout simplement dans une chute rapide.

Le contact avec le sol se fit avec douleur pour le jeune homme puisqu’il heurta de dos le sol, l’obligeant à pousser un gémissement de douleur alors que sa bouche semblait en contact avec une partie du corps de son compagnon. Laquelle ? Se fut un éclair qu’il lui indiqua. Ce qu’il était en train de frôler depuis désormais quelques secondes, c’était tout simplement les lèvres du jeune homme…
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeSam 12 Fév - 5:44

Le jeune muneo venait de remercier Yano. Ces paroles n’avaient été que de simples murmures prononcés, le ton de sa voix étant suffisamment faible pour que seul Yano l’entende sans se douter de tous les tourments qui hantaient son esprit. Au travers de ces quelques mots, son inconscient le remerciait de tout ce qu’il avait pu lui offrir depuis leur première rencontre, de tous les moments qu’ils avaient vécu ensemble depuis ses cinq dernières années, de toute l’affection et l’attention qu’il lui avait porté jusqu’à ce jour, de l’avoir sauvé dans ce labyrinthe de sa phobie, de l’avoir compris et accepté malgré ses différences, malgré ses faiblesses. A sa place bon nombres de sorciers se seraient déjà moqué de lui et l’aurait mis en situation de ridicule. Il n’était qu’un simple moldu, un moldu qui ne méritait peut-être pas sa place dans cette école. S’il n’avait pas eu à rencontrer le muneo lors de son premier jour dans cette école, sans doute que pendant une grande partie de sa vie il aurait cru en ses mots, même si déjà deux autres membres de sa famille se trouvaient dans cette école. Sans Yano, sa vie aurait été bien différent et sans doute l’éventualité de le voir moins accueillant, moins prévenant, moins attentionné avec ses proches. L’évolution de son caractère n’était due qu’en la présence de son camarade dans sa vie. C’était grâce à lui qu’il se trouvait si passionné, si aimant. Leur relation depuis le premier jour de leur rencontre avait eu quelque chose d’exceptionnel sans qu’il ne sache comment. Personne ne le connaissait autant que Yano, si ce n’était peut-être sa meilleure amie, seul Yano connaissait la plupart de ses faiblesses comme de ses forces, seul Yano connaissait toutes les facettes de sa personnalité. Et même si Ki Suk n’était pas un homme courageux, il l’avait accepté tout simplement, même s’il était incapable de masquer ses émotions comme lui derrière un masque. Depuis combien de temps son cœur ressentait-il des sentiments si forts à son égard ? Il était bien incapable de le savoir. Depuis un an ? Deux ans ? Si seulement il s’en était rendu compte plus tôt peut-être qu’il aurait pu arrêter leur évolution et en arrivait au stade dans lequel il ne pouvait plus simplement songer vivre loin de lui. Le muneo ne s’était rendu compte de la vraie nature de ses sentiments qu’il y avait quelques semaines, depuis leur fameuse rencontre dans cette trappe. Depuis ce jour, le jeune muneo ne pouvait jamais cesser de penser à Yano, plus particulièrement lorsqu’il se trouvait attentionné comme dans ce labyrinthe. Il avait failli craquer alors que Yano se trouvait si proche de lui, alors qu’il le tenait dans ses bras et que son souffle touchait ses lèvres, alors que ses doigts caressaient doucement ses lèvres. Si Yano ne s’était pas retiré, il l’aurait embrassé ne pouvant tout simplement pu résister à tous ses sentiments refoulés, à tous ses désirs inavoués. Il n’était plus capable de se défendre alors si en cette soirée, il avait la chance d’encore pouvoir profiter d’une seconde chance pour le faire, il l’embrasserait sans aucune crainte. Yano n’aurait tout simplement qu’à le repousser. Ki Suk voulait seulement l’embrasser, caresser ses lèvres quelques instants pour enfin se sentir complet.

Leur avancée s’arrêta soudainement alors que Yano cessa de continuer de progresser. La noirceur du lieu ne lui permit d’identifier parfaitement la silhouette du jeune homme situé à un mètre de lui. Ki Suk n’avait pas à le remercier, tout ça était normal. Il n’y avait rien d’étrange au fait qu’il vienne à son secours. Ki Suk resta immobile à son tour après l’entente de ses paroles ne sachant véritablement pas comment les interpréter venant de sa part. N’était-ce pas lui qui lui avait dit qu’il ne s’occuperait plus de lui quelques semaines auparavant ? Comment devait-il donc comprendre ses mots. Peut-être qu’en réalité Yano ne fichait pas de lui comme il l’avait prétendu dans la trappe ? Au plus profond de lui, il l’espérait incontestablement ne voulant et ne pouvant tout simplement croire que Yano l’avait supprimé de sa vie si facilement, pas après toutes ces années merveilleuses qu’ils avaient vécu ensemble. Mais alors peut-être avait-il une petite chance de pouvoir espérer que celui-ci ressentait les mêmes sentiments à son égard et même si elle fut infime, en cette soirée, il essaierait. Il n’aurait pas de deuxième chance alors il se devait de la saisir. Sinon il le regretterait tout le long de sa scolarité, si ce n’était de sa vie d’avoir pu échapper à la personne qui lui était destinée.

Quelques secondes passèrent avant que Yano ne se décide à reprendre la route, gardant toujours sa main le poignet de Ki Suk. Son esprit embrumé par la fièvre, le muneo ne se sentait plus préoccupé par la pluie, son esprit ayant fait abstraction de tout élément qui n’était pas lié à Yano. La pluie glaciale qui s’abattait sur lui ne le dérangeait plus, comme les gouttes qui s’écoulaient sur son corps, sur son visage et qui traversaient ses vêtements. En cet instant il ne pensait plus qu’en la seule poignée de Yano. De plus en plus fiévreux, il ne songeait même plus aux animaux, seul le corps de l’être aimé le préoccupait. Se rendait-il compte que sa chemise transparente faisait ressortir ses muscles et son dos incroyablement musclé ? Bien inconscient de tous les tourments de son camarade, il ne remarqua même pas qu’un éclair venait de s’abattre non loin d’eux dans une zone peut-être franchit quelques minutes plus tôt par eux-mêmes.

Ce fut le contact soudain d’un corps contre le sien qui le ramena à la réalité, Yano venait de le prendre dans ses bras alors qu’il se mettait à trembler. Puis sans qu’il puisse les raisons de ce comportement, il vit au ralenti leur chute et il fut incapable de savoir si c’était lui ou Yano qui s’était accroché à l’un ou l’autre mais, il se retrouva au-dessus du corps de son camarade alors que se trouvaient tout simplement tombé dans la boue. Leurs vêtements devaient sans aucun doute être désormais dans un état pitoyable, la boue étant alors rentré à l’intérieur d’eux-mêmes. Reprenant conscience peu à peu, il se rendit compte que leurs lèvres étaient entrées en contact au moment de leur chute. Il resta interdit pendant plusieurs secondes ne sachant aucunement s’il fallait qu’il se retire ou qu’il profite de la situation pour assouvir ses désirs les plus secrets. Cette question disparut de son esprit assez rapidement, la chaleur que lui offrait ses lèvres était bien trop puissante pour qu’il puisse résister. Alors sans la moindre crainte, celle-ci ayant disparu depuis de nombreuses minutes, il détacha de quelques millimètres leurs lèvres avant de caresser doucement le visage de Yano tandis qu’il se trouvait contre lui. Si la lumière l’avait permis, l’homme qu’il aimait aurait pu lire dans ses yeux toute la passion qu’il éprouvait pour sa personne. Et sans se poser plus de questions, le muneo reprit entre ses lèvres celles de Yano pour les caresser avec sa langue avant de chercher à approfondir le baiser en cherchant la présence de sa jumelle. Le corps en feu, son corps réprimant d’incroyables frissons, il lui semblait ne ressentir que cette incroyable chaleur qui le possédait. Sa main caressant doucement le visage de Yano alors que sa langue entra enfin en contact avec l’objet de ses désirs. Leurs langues se mélangeaient dans un ballet sensuel et passionné. Ki Suk ne songeait plus qu’à ses lèvres qui lui offraient un plaisir infini, ses lèvres qui le rendaient fou. Cela faisait tellement de temps qu’il voulait les baiser, les embrasser sans essayer de se retenir. Yano n’essayait même pas de le repousser, il participait au baiser avec autant de plaisir que lui. Serait-il possible alors qu’il ressente les mêmes sentiments ? Non, le moment n’était certainement pas approprié. Il fallait seulement qu’il profite de ce baiser comme s’il s’agissait du dernier et qu’il l’embrasse avec autant de passion que son état le lui permettait. Laissant échapper un sourire, il plaça sa main sur la nuque de Yano, et continua à l’embrasser avec une passion non cachée. Sa langue capturait avec sensualité sa jumelle, dans un rythme sensuel jusqu’à qu’il ne réussisse plus à avoir assez d’air dans ses poumons.

S’éloignant doucement du visage de Yano en ne quittant pas des yeux son regard, il reprit difficilement sa respiration alors qu’il sentait son cœur battre à un rythme effréné. Son corps frissonnant de plaisir alors que ses caresses sur le visage et la nuque de Yano s’étaient suspendues. Le muneo ne regrettait aucunement ses gestes et le fait de l’avoir embrassé. Ne pouvant détacher son regard du sien, le regardait amoureusement sans craindre le moindre de ses jugements. Il était prêt à subir les remontrances de son camarade désormais. Il avait enfin réalisé son souhait le plus désiré qui le hantait depuis plusieurs semaines, et particulièrement en cette soirée, depuis qu’il s’était retrouvé entre ses bras quelques minutes auparavant.

Dans un dernier moment de folie, il se mit à poser sa main sur le joue de son ami avant de murmurer quelques mots : « Yano…je… ».

Même si ces mots semblaient vouloir sortir, il ne se sentit pas capable de prononcer un mot de plus. Yano sans avoir à lui expliquer devait comprendre tout ce qu’il ressentait en cet instant. Ses gestes avaient été assez explicites, il n’avait strictement aucune raison de mal les interpréter. Ki Suk l’aimait, il l’aimait d’une passion tellement forte qu’il ne sentait plus capable de mentir, il suffisait maintenant d’attendre la sentence du jeune homme pour savoir si oui ou non, ses sentiments étaient réciproques.
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Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeSam 12 Fév - 9:52

Il avait l’horrible impression d’être en plein rêve. Tout semblait si irréel pour Yano qui avait du mal à bien décerné la réalité de la fiction. Il faut dire que depuis des mois désormais, il lui arrivait d’imaginer mil scénarios dans ses rêves, dans lesquels il avouait ses réels sentiments à Ki Suk. Ce qui était en train de se passer ce soir était une possibilité parmi tant d’autres et tout ceci le décontenançait totalement comme cela expliquait pas mal de choses. Peut être même que cela expliquait pourquoi il se laissait aller si facilement à des gestes attentionnés envers le jeune homme dont il était fou amoureux. Cependant, bien que son esprit semblait totalement largué par tout ce qu’il était en train de se passer, son cœur quant à lui avait parfaitement conscience que tout ceci était la réalité, cela ne pouvait pas en être autrement. Il avait brûlé de désir au contact de ses doigts sur la peau du jeune homme, avait cru mourir en caressant si tendrement les traits de son visage et le souffle saccadé qui l’avait effleuré alors qu’il était sur le point de se laisser aller à ses désirs inavoués lui avait semblait si brulant, si réel. Alors il savait parfaitement que la chaleur qui était en train de le parcourir, la douceur de ces lèvres contre les siennes était bien concret.

Ce n’était pas la première fois qu’il rencontrait celles-ci, il était déjà allé les cueillir dans un doux baiser lorsqu’il s’était égaré dans la trappe. Il les avait effleuré, avait savourait leur contact, leur chaleur alors qu’il mourrait littéralement à ce contact. Même maintenant, il avait l’impression de défaillir sous ce contact alors que ses yeux ne quittaient pas ceux du jeune homme et qu’une chaleur des plus démentes le tenait prisonnier de ses bras. Il était incapable de faire le moindre geste, dire le moindre mot tellement son cœur s’était mit à battre violement dans sa poitrine, tandis que son esprit semblait prendre conscience de la situation dans laquelle ils étaient, sans pourtant comprendre le pourquoi du comment. En l’espace de quelques secondes, il avait oublié la froideur de la pluie qui s’abattait sur eux, comme les éclairs qui frappaient le labyrinthe, tout comme le fait qu’il avait peur de tout cela. Tout son corps, son cœur et son esprit était concentré que sur une seule chose, une personne : Ki Suk. Sa respiration était saccadée, son corps qui devait être gelé était brulant et son cœur menaçait à tout instant de s’extirper de sa poitrine alors qu’il sentait l’eau mélangée à la terre s’imprégner dans sa chair. Cependant tout cela n’avait que peu d’importance ou du moins son esprit leur en concédait aucune, seul le fait que Ki Suk était sur lui, collé à lui en avait. Sa peur avait disparue comme par enchantement, tout comme ses tremblements et l’angoisse qui l’avait habité quelque instant auparavant lorsqu’il avait prit Ki Suk dans ses bras par instinct de protection, ne cherchant pas à comprendre son geste. S’ils étaient dans cette position si embarrassante, si improbable, c’était bien à cause de lui et il savait déjà qu’il devait s’excuser mais pour cela, il fallait que Ki Suk se relève d’au dessus de lui, qui décolle son corps du sien et étrangement il ne le souhaitait nullement.

Qu’importe s’il devait rester toute une éternité dans cette position, qu’importe s’il devait mourir de froid dans cette boue tant qu’il ne quittait pas un seul instant le corps du jeune homme, cela lui convenait. Cependant ce souhait n’était peut être pas partagé et la seule chose qu’il savait c’était que comme lui, Ki Suk était pantois face à leur position. Il ne remarqua nullement le temps que Ki Suk mit à se rendre compte de tout ceci, puisque lui-même était en pleine analyse de tout cela partagé entre les murmures de son cœur et les recommandations de son esprit qui semblait peu à peu reprendre le contrôle de son corps. Devait-il en profiter ou justement devait-il faire en sorte que Ki Suk s’éloigne de lui le plus rapidement avant de découvrir quoique ce soit ? Mais désirait-il vraiment que Ki Suk rompt ce doux contact entre leur deux corps ? Assurément pas et lorsqu’il sentit le jeune homme s’éloigner de ses lèvres, il eut le reflexe de porter sa main à la nuque du jeune homme. Un geste qu’il stoppa lorsqu’il sentit les fins doigts de Ki Suk caresser son visage alors que son souffle effleurer ses lèvres, le rendant totalement fébrile par ce geste si surprenant de la part du jeune homme. Était-ce un produit de son imagination où les doigts de Ki Suk étaient bel et bien en train de frôler les traits de son visage ? Pourtant les frisons qui étaient en train de le traverser étaient bien réels comme cette envie folle de capturer ses lèvres des siennes alors qu’il fermait les yeux pour profiter pleinement du contact de ses doigts. Il aimait tellement sentir sa peau contre la sienne, elle lui avait tellement manqué au cours de ses derniers mois. A ce moment précis, il ne cherchait pas à comprendre ce qui se passait dans l’esprit de Ki Suk et il se contenta seulement de soupirer doucement lorsqu’il sentit le jeune homme reprendre entre ses lèvres, les siennes, les caressant du bout de sa langue. Prit par surprise, il ouvrit de nouveau les yeux avant de les refermer pour profiter pleinement de cet instant, entrouvrant par la même occasion sa bouche dans l’espoir d’approfondir ce rêve. Il avait l’impression de perdre littéralement la tête. Son corps était prit d’une fièvre identique à celle qu’il avait éprouvé lorsqu’il avait découvert pour la première fois la chaleur de ses douces jumelles qui lui donnait cette impression d’être entier.

Lorsqu’il sentit la langue du jeune homme venir cueillir la sienne, les mêlant dans un baiser sensuel et passionné, il se laissa alors totalement envahir par ses frisons de plaisir qui le traversaient de toute part alors qu’il ne s’était jamais senti aussi brulant qu’aujourd’hui. Ces lèvres et cette langue lui avait horriblement manqué, comme le plaisir monstre presque déchirant qu’elles lui causaient, tout comme la chaleur de ce corps qui était le seul à pouvoir lui donner l’impression d’être si vivant. Etait-ce possible que ce plaisir, ce désir soit partagé ? Si oui, qu’est ce que tout cela pouvait bien signifier ? Mais pour l’instant, son cœur refusait de penser à ces questions, préférant lui intimer de participer au baiser, de lui faire comprendre que ce baiser voulait dire quelque chose pour lui. Ce baiser était si passionné, si sensuel et si doux à la fois qu’il avait l’impression qu’il allait finir fou à ce contact. Il peinait à caler sa respiration sur celle du jeune homme et fut obligé de respirer un bon coup lorsqu’il sentit le jeune homme placer sa main sur sa nuque, ne cessant pas pour autant le baiser qui semblait alors bien plus passionné qu’auparavant. C’était si exquis, si sensuel, la façon dont il caressait sa langue qu’il ne pouvait s’empêcher d’être fébrile, excité par cette fougue alors qu’elle lui semblait si fantastique.

Il était fou, fiévreux ou tout ce qu’on voulait bien le qualifier lorsqu’il sentit les lèvres de ki suk quitter les siennes, le frustrant tout comme elle le rendait pantois, essoufflé, orphelin. Son cœur se faisait la malle, son esprit était embrumé alors qu’il ouvrait délicatement ses yeux qui semblaient aveugles face à ce désir sans nom que lui avait procuré ce baiser. Ne quittant pas du regard celui du jeune homme, du moins ce que les éclairs lui permettaient d’entrapercevoir, il aurait tout donné pour pouvoir lire ce que lui murmurait les yeux du jeune homme qui le rendait si fébrile, tout comme il souhaitait que celui-ci puisse voir le sien afin de lui avouer ses mots qui n’arrivaient pas à sortir de ses lèvres. C’est ainsi qu’il sentit la main du jeune homme se poser sur sa joue alors qu’il lui murmurait quelques mots, ses mêmes mots qu’il aurait surement trouvé la force de prononcer s’il n’était pas si bouche bée. Il n’avait pas besoin que Ki Suk poursuive, il avait comprit le message et l’émotion qui le traversa à cet instant n’avait pas de nom.

« Tais-toi… » Susurra-t-il seulement en apposant sa main sur la nuque du jeune préfet, alors que ses lèvres se posèrent sur ses jumelles, les frôlant tendrement dans un premier temps.

De son autre main, il vint caresser sa joue affectueusement avant de le faire passer sous lui alors qu’il lui supplier une nouvelle fois de se taire, capturant de nouveau ses lèvres des siennes. Tout comme auparavant, il prit délicatement l’une de ses lèvres dans les siennes, la caressant du bout de sa langue avant de s’occuper de la lèvre inférieure, avide de plus de contact. Il voulait savourer ce baiser tout autant que celui que venait de lui procurer le jeune homme. Son cœur tambourinait dans sa poitrine se laissant aller à ce plaisir monstre qui lui déchirait les entrailles lorsque sa langue rentra de nouveau en contact avec sa jumelle, se contenta seulement de la caresser tendrement dans un premier temps, avant de se mêler à elle plus avidement et passionnément. C’était si exaltant de le sentir contre lui, de sentir son rythme cardiaque aller au même rythme que le sien, de se sentir tout simplement vivant. Continuant de mêler leurs langues dans une danse des plus sensuelles, il caressa tendrement sa nuque du bout de ses doigts alors que son autre main vint caresser le bras du jeune homme alors qu’il commençait petit à petit à manquer d’air à cause de toute cette fougue qui le maintenait prisonnier de ses chaines. C’est dans un râle de frustration qu’il quitta les lèvres de Ki Suk alors qu’il tentait de scruter ce visage qu’il aimait tant malgré l’obscurité des lieux.

Grâce à l’éclat d’un éclair qui fendit le ciel de la nuit, il distingua plus au moins les traits du jeune homme, les regardant avec une passion non dissimulée alors que ses doigts continuaient leurs caresses. Délicatement ses doigts quittèrent la nuque du jeune homme alors qu’il tentait de reprendre son souffle, fixant inexorablement ses lèvres dont il savait désormais qu’il serait dépendant d’elle. Une douce drogue contre laquelle il ne pourrait plus jamais résister, alors doucement ses doigts caressèrent sensuellement la bouche du jeune homme. Ki Suk non plus ne pouvait désormais ignorer ce qu’il ressentait pour lui, cependant contrairement à lui, il avait joué un rôle qui ne lui allait pas du tout, une comédie qui avait du laissé derrière elle tant de questions auxquelles il devait répondre. Il lui devait au moins ça après tous les tourments, la peine dont il avait accablé le jeune homme au cours de ses derniers mois mais il ne savait pas s’il aurait la force d’y répondre maintenant, alors qu’il n’était même pas certain de pouvoir dire ses trois mots qui souhaitaient tellement s’échapper de ses lèvres. Il se contenta alors seulement de caresser ses lèvres pendant quelques minutes alors que son autre main venait prendre celle du jeune homme pour la poser sur sa poitrine là où se situait son cœur qui battait comme un fou. Il voulait qu’il comprenne que c’était lui le responsable de l’état fébrile dans lequel il se trouvait par sa faute. Puis délicatement, il murmura tout simplement à l’oreille du jeune homme.

« Ki Suk… » Commença-t-il tout d’abord déglutissant difficilement alors que son cœur menaçait de rompre devant tant de sensation, avant de prendre son courage à deux mains pour finir sa confession, en ajoutant seulement : « Aishiteru. »

Le ton de sa voix avait était doux mais tremblant, comme les émotions qui le traversait de toute part. Il n’y avait plus de retour possible et si il se fourvoyer encore une fois sur les sentiments de son ami, il était prêt cette fois ci à assumer la sentence. Il se promettait de ne pas refaire la même erreur une seconde fois, il ne pourrait tout simplement pas le supporter. Son regard suppliait au jeune homme de mettre un terme à ses tourments, tout simplement alors qu’il continuait toujours de frôler du bout de ses doigts les lèvres si charnelles du jeune homme.
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Yoon Ki Suk
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When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI _
MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeDim 13 Fév - 10:14

Fou, plus les minutes passaient, plus Ki Suk avait l’impression de le devenir. Son corps pressé contre le sien. Leurs lèvres collées. Cette chaleur qui ne semblait plus vouloir le quitter alors que Yano se trouvait si proche de lui. La tiédeur de son corps collés au sien. Son esprit, obnubilé par l’homme qui l’aimait, faisait abstraction de tout élément extérieur, la pluie et la boue tout particulièrement. Seule la chaleur que lui procurait la chair de Yano comptait en ce moment. Cela faisait maintenant de nombreuses semaines que le jeune homme désirait ressentir tout ce plaisir contre la peau de Yano. A ses yeux, ses semaines d’attentes lui avaient paru tellement longues, tellement interminable qu’il ne souhaitait plus quitter ses lèvres si ce n’était peut-être pour reprendre sa respiration et capturer à nouveau ses lèvres dans un passionné baiser, ses lèvres qu’il ne pouvait certainement plus abandonner. Leurs langues se mêlaient dans un magnifique ballet, empli d’une passion non dissimulée, tandis que sa main caressait avec tendresse le visage de son bien aimé. Il ne sépara pas de ses lèvres qu’à partir du moment où il ressentait qu’il ne disposait plus assez d’air dans ses poumons pour pouvoir continuer ce délicieux baiser. Se séparant avec douceur de ses jumelles, ne gardant que quelques centimètres de désunion, ainsi il pouvait admirer le visage de Yano alors que les éclairs s’abattaient non loin d’eux. Seule la lumière émise par la foudre lui permettait de contempler ses traits alors qu’il regardait amoureusement. Ses mains ne cessant pas de prodiguer d’incroyables caresses au visage du jeune homme tandis qu’il reprenait son souffle. Le préfet ne se rendait plus vraiment compte ce qui se déroulait autour de lui, une seule chose préoccupait son esprit : il devait se confesser et lui avouer tous ses sentiments. Alors dans un semblant de courage il lui adressa la parole, prononçant tout d’abord le nom de son bien aimé entre deux respirations avant de commencer un début de phrase. Seulement, il fut bien incapable de continuer sa phrase, toutes les émotions qui le traversaient étaient bien trop fortes pour qu’il puisse prononcer ces mots qui brulaient ces lèvres. Il espérait seulement que Yano, sans qu’il n’ait à exprimer ses sentiments verbalement, interprète parfaitement ses gestes. Même s’il ne craignait plus le rejet de son camarade, il souhaitait qu’au moins il identifie parfaitement ses sentiments, il lui suffisait alors seulement de lui donner une réponse. Il était prêt à accepter la terrible sentence.

Il n’eut à pas attendre longtemps avant de connaitre sa réponse. A peine avait-il prononcé ces quelques mots que Yano avait posé sa main sur sa nuque, lui ordonnant de se taire avant de déposer ses lèvres sur les siennes. S’il avait pu crier au monde entier la joie qu’il ressentait en cet instant, Ki Suk l’aurait hurlé. Sans qu’il n’ait eu à l’exprimer verbalement, Yano l’avait compris et à son plus grand bonheur, ses sentiments étaient réciproques. Sinon, il ne serait pas là à l’embrasser, à le faire rouler dans la boue pour qu’il puisse le surplomber de sa hauteur et venir s’accaparer de ses lèvres. Laissant échapper un gémissement de bien-être, il répondit à son baiser alors qu’il faufilait sa langue dans sa bouche, faisant rencontrer leurs langues dans une danse interminable et passionnée. Les caresses de Yano sur sa nuque le rendaient encore plus fébrile alors qu’il sentait son cœur battre à un rythme effréné, son corps semblait lui aussi pris dans un plaisir certain. Des frissons parcouraient tout son être alors qu’il lui semblait se bruler à chaque nouvelle caresse sur sa nuque, comme sur son bras. Il ne songeait plus qu’à ce plaisir et à ses lèvres, cette langue qui allait à la rencontre de sa jumelle. Les yeux fermés, il lui semblait être au milieu d’un rêve, était-il normal de se sentir si bien alors que le lieu n’était nullement approprié à tout ce bonheur. Etait-ce donc ça de vivre le réel amour avec la personne que l’on aimait le plus passionnément ? Sans doute que oui. Le muneo en cet instant ne regrettait nullement alors de n’avoir jamais passé lus loin que le stade du baiser avec Soo Rin. Lorsqu’il avait l’embrassé pendant qu’ils sortaient ensemble, jamais il n’avait connu tant de plaisir dans un baiser, aussi passionné qu’il avait pu l’être. Yano était l’homme qui lui était défensivement destiné. Jamais il ne connaitrait autant de désir avec une personne que lui. Il l’aimait d’un amour fou tel qu’il aurait été prêt à tout pour lui, dans le seul but de pouvoir toujours et encore profiter de cet amour et de ce bonheur. Maintenant qu’il avait goûté à ces lèvres, à cet amour, il ne pouvait plus ne serait-ce que vivre sans. Sa vie serait tellement terne, ennuyante, loin de lui. A ses côtés, Ki Suk voulait savourer tout ce qui lui permettait d’obtenir cet amour, la vie désormais lui semblait tant magnifique.

Lorsqu’il sentit Yano s’éloigner encore de ses lèvres, il ne put s’empêcher de gémir de frustration. Le muneo voulait encore et encore l’embrasser et capturer ses lèvres si tentatrices. Croisant le regard de Yano, il crut voir entre deux éclairs dans ses yeux, toute la passion qui possédait Yano. Ses yeux étaient si pénétrants que désormais il ne semblait plus pouvoir capable de se détacher de ceux-ci, au risque de plus ressentir tout cette chaleur, toute cette passion. Sa main caressait alors ses lèvres. Ki Suk craignait alors à tout moment que son cœur s’arrête, alors que toutes ses émotions le traversaient, était-il seulement capable de pouvoir résister à tout ce qu’il vivait en cet instant ? Jamais, il n’avait eu à vivre autant de sensations en 19 ans. Désormais, maintenant qu’il avait touché à ses lèvres, il pouvait énoncer qu’il pourrait mourir simplement, il avait touché un petit bout bonheur grâce à Yano, l’homme qu’il aimait. Il ouvrit les yeux en grand quand il sentit la main du muneo prendre la sienne et la poser sur sa poitrine ne comprenant pas tout de suite, fiévreux, de ce qu’il cherchait à lui montrer au travers de ce geste. Ce ne fut qu’au bout de quelques secondes qu’il se rendit compte qu’il pouvait ainsi sentir son cœur battre au même rythme que le sien. C’était lui, le simple sorcier d’origine moldu, qu’il l’avait mis dans cet état fébrile. C’était lui qui l’avait rendu si passionné, si aimant, si tendre, qu’il l’avait rendu aussi fou, c’était lui qu’il aimait à la folie.

Doucement, Yano se pencha à son oreille et lui murmura qu’il crut ne jamais avoir à entendre venant de sa part. Il l’aimait, ils s’aimaient, ils s’aimaient tel des fous. Même si Yano avait prononcé ces mots dans sa langue natale, le japonais, il n’eut aucunement à les comprendre pour les interpréter. Sa voix avait si douce, si tremblante pour qu’il n’arrive pas à les interpréter convenablement. A chaque fois lorsque le jeune homme parlait en sa langue natale, chaque fois ses mots étaient remplis de passion, comme si en coréen aucun mot ne pouvait les décrire parfaitement. Alors sans aucune hésitation, Ki Suk à son tour passa une main sur les traits de visage de Yano, et avançant doucement son visage il déposa un doux baiser sur ses lèvres avant de prononcer ses quelques mots qui brulaient ses lèvres et qui enfin, arrivait à franchir une barrière invisible : « Yano… Saranghae »

Il ne laissa pas à Yano le temps de réagir avant de capturer à nouveau ses lèvres dans un tendre et passionné baiser. Caressant de sa langue les lèvres de Yano avec sensualité, il laissa échapper un doux gémissement et approfondit son baiser, sa langue allant rencontrer sa jumelle dans un baller sensuel. Ne pouvant plus rester inactif, le jeune muneo fit glisser ses mains sur son dos, caressant avec tendresse chaque parcelle de peau qu’il pouvait réussir à toucher de ses doigts. La pluie et la boue avaient totalement imprégnées leurs vêtements qui ne faisaient alors que mouler chaque muscle de son corps. Se retenant de gémir, il continua de le caresser, ne pouvant se lasser du contact de sa peau sur ses doigts. Elle était si douce, si tentatrice. Depuis combien de temps rêvait-il de la toucher ? Depuis bien trop longtemps à ses yeux. Maintenant qu’il avait la possibilité de le faire, il ne la lâcherait plus si ce n’était peut-être par obligation. Le muneo pleinement conscient et libre, ne pourrait tout simplement pas l’abandonner. Ki Suk ne cessa alors que ses attentions que lorsqu’il sentit que ses poumons n’étaient plus capable de fonctionner s’il ne reprenait pas sa respiration. Se détachant de ses lèvres, il posa avec délicatesse son front contre Yano avant de reprendre son souffle ne voulant se détacher du regard si captivant de son aimé. Perdu dans une folie certaine, il ne put s’empêcher encore et encore de lui murmurer ses mots auparavant prononcé.

« « Yano… je t’aime tellement… tellement… si tu savais.»
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Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeLun 14 Fév - 5:02

Le cœur au bord des lèvres, le souffle court, l’esprit embrumé par la puissance de ses sentiments qu’il avait du mal à contenir, Yano avait tout simplement l’impression de devenir fou. A ses yeux, plus rien n’avait vraiment d’importance que le fait de se tenir tout simplement contre Ki Suk, l’admirant de son regard le plus tendre et passionné que jusqu’ici il s’était retenu d’avoir à son égard. Il faut dire qu’il n’avait jamais pensé, espéré un jour pouvoir éprouver des sentiments d’une telle puissance et à vrai dire, il avait encore du mal à l’imaginer. Et dire qu’il avait longtemps pensé qu’il avait aimé Jade d’un amour tendre et passionné. En comparaison, la force de ses sentiments à ce moment là n’était qu’un centième de ce qu’il était en train d’éprouver pour Ki Suk. A vrai dire, il avait l’impression qu’il n’y avait point de fond et que chaque minute qui s’écoulait ne faisait qu’approfondir encore plus farouchement son inclinaison pour le jeune homme. Il était tout simplement fou de lui et c’était une douce révélation qui le rendait incroyablement fébrile alors qu’il avait reporté son attention sur les traits du jeune homme. Les mots qu’il venait de murmurer n’étaient à ses yeux pas assez puissants pour exprimer ce que son cœur éprouvait, ce que celui-ci tentait en vain de lui faire comprendre alors qu’il battait comme un fou dans sa cage d’or. Il ne savait pas s’il l’avait dit en coréen ou en japonais, au fond quelle importance ? La seule chose qu’il savait c’était qu’il avait la gorge nouée par l’émotion et son corps était trop brulant, prisonnier de la chaleur de la chair du jeune homme. Il voulait le caresser, explorer dans le moindre de ses détails chaque parcelle de ce corps qui le rendait si fébrile comme dans ses rêves les plus passionnés. Oui, il voulait l’aimer de la façon la plus naturelle, la plus avide qu’il soit. Peut être pas immédiatement, ni aujourd’hui mais si Ki Suk lui disait qu’il l’aimait à son tour, il ne répondrait plus de ses actes, il ne pourrait tout simplement par taire ses gestes, retenir ses caresses.

Au fond de son cœur, il avait comprit que le jeune homme l’aimait également. Il en avait pleinement conscience car il connaissait trop Ki Suk pour pouvoir penser le contraire. Ki Suk était bien trop sincère dans ses sentiments, trop innocent de cœur tel un ange immaculé par la cruauté de l’être humain, ce qu’était le jeune homme à ses yeux. Il était si adorable, si patient, si tendre, si passionné, une facette qu’il venait tout juste de découvrir ce soir à travers le premier baiser, et surtout si courageux. Il avait encore trouvé le moyen de le surprendre, de faire en sorte qu’il tombe encore plus amoureux de lui comme si c’était possible alors qu’il mourrait déjà d’amour pour lui. Lorsqu’il l’avait entendu gémir de frustration en même temps que lui, il n’avait jamais eu autant l’impression qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Cela faisait peut être fleur bleue, peut être même que cela faisait horriblement cliché mais c’était sa façon à lui d’aimer. Passionné, tendre, attentionné, c’était de cette façon qu’il aimait et cela n’avait pas jamais changé depuis son enfance, bien qu’on est déjà tenté de contrôler cet aspect de sa personnalité, en vain. C’est pour cette raison qu’il ne pu s’empêcher de frissonner ainsi que de pousser un léger soupir de bien être lorsqu’il sentit les doigts du jeune homme venir effleurer les traits de son visage alors qu’il sentait son souffle frôler ses lèvres se rapprochant de nouveau de ses jumelles. Il mourrait d’anticipation en espérant que Ki Suk allait enfin mettre un terme à toutes ses questions, car s’il répondait à sa déclaration par un nouveau baiser, tout aurait été dit sans pour autant utiliser le moindre mot. Après tout, ils n’étaient pas assez puissants pour exprimer totalement ce qu’il était, ce qu’ils étaient en train de ressentir actuellement. Lorsqu’il sentit enfin les lèvres de Ki Suk se poser sur les siennes, il ne pu s’empêcher de sourire tendrement alors qu’il s’éloignait déjà de celles-ci pour lui murmurer qu’il aimait.

Ki Suk allait finir par le tuer de bonheur, c’était sincèrement ce qu’il était en train de penser alors qu’il sentait de nouveau la bouche du jeune homme prendre possession de la sienne dans un tendre et passionné baiser. Fermant les yeux alors que ses doigts caressaient sa nuque, il lâcha la main du jeune homme qu’il tenait encore contre sa poitrine alors qu’il l’entendait gémir, le rendant encore plus brulant. Ne pouvant retenir à son tour un soupir de bien être, il entrouvrit ses lèvres pour que leurs langues se rencontrent pour la énième fois, le rendant encore plus pantois, frissonnant de désir pour ce jeune homme qui l’embrassait avec une telle sensualité. Il était si attirant, si excitant qu’il continua de gémir en sentant les doigts de son bien aimé venir parcourir les galbes des muscles de son dos alors que sa main qui venait de libérer celle de l’objet de ses désirs se plaqua sensuellement sur les abdos du jeune homme traçant du bout des ses doigts les contours de ceux-ci à travers le tissu trempé alors que son esprit se vidait complètement de toute logique, laissant son bien être exploser aux yeux du jeune homme qui continuait de lui frôler le dos avec une telle fougue. Remontant jusqu’à la nuque du jeune homme, il continua à caresser sensuellement toute partie de ce torse dans une passion non dissimulée. Leurs langues se mêlaient dans un ballet sans fin, un de ceux qu’on ne voudrait jamais qu’il finisse tellement ils sont exceptionnels. Pourtant malheureusement, le manque d’air se fit cruellement sentir alors il profita de ses derniers instants pour profiter pleinement de ce baiser, jusqu’à que Ki Suk en manque de souffle ne s’éloigne de ses lèvres pour regagner un peu ses esprits.

Oui, il fallait absolument qu’ils retrouvent leurs esprits sinon il n’allait plus pouvoir supporter la situation plus longtemps sans avoir une envie folle d’aller plus loin et bien qu’il n’avait plus vraiment conscience de l’endroit dans lequel ils se trouvaient, il savait que ce n’était ni le lieu, ni le moment. Lorsqu’il sentit le front de son ange venir se poser contre le sien, il se contenta seulement de fermer les yeux alors que les mots que celui-ci murmurait, ne faisait qu’approfondir sa passion, ses sentiments. S’il l’aimait tellement, qu’est ce qu’il devrait lui dire ? Quel mot serait assez puissant pour lui exprimer ce que ressentait son cœur, son corps à son contact ? Il avait beau chercher, rien ne lui venait en tête, si ce n’est la folie. Oui, il était fou de lui de la façon la plus naturelle qu’il soit. Il se contenta alors seulement de lui caresser le visage tendrement, alors que son autre main se faufilait près de la hanche du jeune homme pour le prendre dans une certaine manière dans ses bras. Ils étaient si brulants tous les deux, si excités par les confessions qu’ils venaient de se faire. C’était tout simplement incroyable ce qu’il était en train de se passer entre eux deux, ce soir. Peut être que c’était égoïste de le tenir prisonnier de ses bras, tandis qu’une partie de son esprit avait pleinement conscience que l’orage était bel et bien en train de leur tomber dessus, mais il ne voulait tout simplement pas quitter la chaleur, ni la chaleur de ce corps qui était contre lui.

« Ki Suk…Tu me rends fou…Si tu savais. Je suis fou de toi...» Susurra-t-il simplement en lui volant un énième baiser, laissant ses doigts glisser sur les courbes du visage du muneo, avant de lui embrasser la joue tendrement.

Il se forçait à se détacher de cette passion, de tout ce qu’il ressentait. Il avait seulement envie qu’une chose : continuer à le dévorer de baiser, de caresses mais il se rendait compte que malgré l’esprit échauffé de leur peau, il faisait froid et ils étaient désormais tous les doux complètement trempés et il pouvait sentir que les doigts du jeune homme étaient froids sur son dos si brulant de désir. Sans parler de ce front qui semblait brulant, bien trop chaud pour n’être du qu’à la fièvre du moment. Prenant conscience de la situation, il enleva son front de lui de Ki Suk et passa une de ses mains sur son front, l’air inquiet. Non, il ne rêvait pas, il était bouillant de fièvre bien plus que lui, cela pouvait expliquer pourquoi il était si transpirant, pourquoi son rythme continuait à être si accéléré alors que le sien s’était peu à peu apaisé.

« Tu te sens bien, Ki Suk ? Tu es brulant… » Murmura-t-il seulement dans un ton doux en caressant son visage, le regard inquiet avant d’ajouter. « On devrait rentrer, du moins je te raccompagne à notre chambre, je reviendrais chercher shii et oreka, seul. »

Il se contenta alors de poser ses lèvres sur le front du jeune homme dans un doux baiser et s’éloigna du jeune homme pour attraper le manche du parapluie qui se trouvait près d’eux pour abriter Ki Suk, ainsi que sa baguette qu’il mit dans la poche de son pantalon. En se levant, tout en continuant de protéger Ki Suk de la pluie, il demanda simplement dans un murmure inquiet :

« Tu crois que tu peux te lever ? » Finit-t-il simplement en lui tendant la main pour qu’il s'appuit à lui si jamais il se sentait mal. Désormais il était tout simplement inquiet.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeVen 18 Fév - 0:19

Fiévreux. La fièvre avait possession de son corps sans que Ki Suk ne puisse agir pour lutter contre celle-ci. Il lui semblait brûler face aux attentions de Yano qui faisait naitre en lui une folie qu’il n’avait jamais cru pouvoir ressentir et vivre auprès d’une quelconque personne. Désormais sa vie lui semblait alors avoir été si terne, il se demandait comment avait-il fait seulement pour vivre sans connaitre cette incroyable passion et chaleur dans les bras de l’être aimé. Lui qui avait cru aimer ne serait-ce qu’un peu Soo Rin, le muneo s’était grossièrement trompé. La jeune Yunikon n’avait été qu’une simple amie, une amie peut-être un peu plus jolie que les autres, peut-être un peu plus attirante que toutes ses autres camarades de classes. Voilà l’une des raisons principales pour lesquelles celui-ci n’avait jamais désiré la jeune femme pour ne serait-ce que passer au niveau supérieur. Du haut de ses 19 ans, Ki Suk n’avait jamais aucune relations sexuelles avec quiconque et n’avait pas une seule fois vouloir vivre ces sensations. Son esprit digne d’un muneo ne s’étant pas réellement préoccupé de ce problème. Loin d’être asexué, il n’avait seulement pendant ses années pas rencontré la personne qui faisait battre son cœur plus rapidement qu’à la normale, qui le rendrait totalement fou, qui le rendrait fébrile à chaque instant. Non, jusqu’à ce jour, il n’avait pas ressenti le besoin de percevoir toutes ses émotions. Dorénavant, le jeune homme ne se sentait plus capable de pouvoir vivre sans.

Allongés à même contre le sol, leurs vêtements imprégnés de boue, leur peaux recouvertes partiellement de cette même substance. Les deux jeunes hommes semblaient vivre dans une autre réalité, dans une réalité éloignée de ce labyrinthe. Bien que le jeune homme n’était pas particulièrement un maniaque de la propreté et de l’hygiène, s’il n’avait pas été dans cet état transe sans aucun doute qu’il n’aurait pas supporté être à même le sol. Seulement la bouche de Yano, sa langue qui échangeait un baiser passionné avec la sienne, ses doigts qui caressaient sa peau avec tendresse, avec dextérité alors. Non, Ki Suk ne pouvait seulement pas revenir à la réalité. Une communication non verbale s’était établie entre eux, son camarade n’eut pas à prononcer ses mots pour qu’il ait à comprendre leur signification. Yano l’aimait. L’homme qu’il aimait l’aimait. Tout comme lui l’aimait. Rien n’aurait plus le rendre heureux à présent. Assoiffé de contacts avec l’être aimé, il ne souhaitait plus quitter ses lèvres, il désirait seulement caresser cette peau qui le rendait fou, l’embrasser désespérément comme s’il ne pourrait plus savourer ses lèvres. Désespéré. Fou. Il était devenu dépendant de ses baisers en seulement quelques minutes. L’amour qu’il ressentait pour Yano le dépassait.

Son cœur crut encore s’arrêter suite à ce flux d’informations. Yano était fou de lui. C’était sa personne qui rendait fou son camarade au fur et à mesure des baisers qui lui offrait. Un fin sourire amoureux s’afficha alors sur son visage à ses paroles alors Yano déposait un doux baiser sur la joue. Oui. Ki Suk était indéniablement fou de cet homme et ne regrettait aucunement d’avoir pris un grand risque quelques minutes plus tôt. Malgré le temps qui s’écoulait depuis leur dernier baiser, Ki Suk avait bien l’impression de fondre, son corps encore brûlant, son corps si transpirant, son rythme cardiaque encore effréné. La passion avait pris possession de son corps et ne semblait plus vouloir le quitter. Il ne se rendit même compte que Yano venait de se détacher de lui et apposait sa main à même contre son front brulant. Ce fut seulement le contact froid de sa main sur son front qui le ramena au concret. Cette main lui produisait un bien fou, le froid avait pendant quelques instants réussit à le calmer avant que son corps ne ressente à nouveau une sensation excessive de chaleur. Les paroles de l’homme à ses côtés le firent se rendre compte à son tour, que toute cette tiédeur n’était pas seulement due à cette passion qu’il venait de découvrir. Non. Il était brulant de fièvre, ce qui expliquait notamment ses tremblements qui ne le quittaient plus depuis qu’ils étaient apparus, quelques minutes auparavant.

Il lui fallut plusieurs secondes avant qu’il n’arrive à saisir correctement les propos du jeune et qu’il réussisse à réellement les interpréter. Brulant de fièvre, il l’était sans aucun doute mais à ses yeux, cela n’était qu’un simple détail parmi tant d’autres. Un détail à ses yeux qui ne méritait pas son attention. Sauver leurs animaux semblait tellement plus important. Il était certes brulant de fièvre, mais peut-être qu’en cet instant Shii et Oreka, se trouvaient dans une situation encore plus dangereuse. Ils étaient tellement petits, tellement faible devant les animaux magiques du labyrinthe. Les tarentules de ce dédale pouvaient très bien à cette heure-ci les avoir déjà tué, et peut-être même tué ! Non. Il ne devait pas partir d’ici sans les avoir trouvé même son état risquait de s’aggraver. Il ne couvrait rien de grave, juste une fièvre, rien de plus. Même s’il devait rester plusieurs jours cloué au lit, il le ferait sans aucune hésitation, il pourrait guérir lui, leurs animaux peut-être pas.

Il attendit cependant que Yano revienne à sa hauteur pour se redresser de cette boue s’aidant de la main de Yano pour se relever doucement au risque de se sentir encore plus mal. A peine se redressa-t-il qu’il le regretta amèrement. Manquant de tomber, il s’accrocha avec maladresse au corps de Yano alors qu’il semblait avoir perdu le sens de déséquilibre suite à sa fièvre, en même temps qu’un mal de tête était apparu. Il laissa passer plusieurs dizaines de secondes le temps que ses sensations se calment, que sa tête le fasse moins souffrir, que son cœur se calme avant d’adresser la parole à l’être aimé. Même s’il se sentait de plus en plus faible, même s’il ne sentait même plus capable de marcher seul sans son aide, il ne voulait tout simplement pas les abandonner, pas alors qu’ils étaient si proche du but.

« Yano… on ne peut pas partir. Pas maintenant. Shii et Oreka sont peut-être juste à une dizaine de mètres de nous à affronter une bête sauvage… on ne peut pas les abandonner. Même si je suis fiévreux. Non... »

Fou. Yano le prendrait sans doute pour un fou de vouloir mettre sa vie en danger. Ils n’étaient pas même sûrs de trouver leurs animaux en ces lieux, une étudiante avait seulement signalé qu’elle les avaient vus ensemble se dirigeant peut-être vers le labyrinthe. Ki Suk s’accrochait désespérément à ces propos, voulant absolument les retrouver avant de craindre leur disparition. Ils ne les avaient pas trouvés dans le château et cette fille qui avait cru les voir, il ne leur laissait que cette échappatoire pour venir à leur possible secours. Le jeune muneo ne s’imaginait pas vivre sans eux, même s’il ne s’agissait que simples animaux alors il ferait absolument tout pour les trouver.

Ne laissant pas le temps à Yano le temps de réagir ou de s’opposer à sa décision irréfléchie. Le muneo commença à se diriger vers les couloirs non traversés du labyrinthe, capturant en même temps la main de son aimé dans la sienne, tandis que de faibles lueurs leur éclairaient la route. Il ne savait aucunement comment celui-ci allait réagir face à ses actions, peut-être se mettrait-il en colère contre lui face à son inconscience. La fièvre qui possédait son esprit, avait troublé son bon sens, son naturel réfléchi pour laisser place à un Ki Suk imprudent, que Yano n’avait jamais eu à rencontrer jusqu’à ce jour.

Mais le jeune homme n’eut-il pas le temps de faire deux pas, qu’il sentit de nouveau sa tête tourner, incapable de faire un pas de plus, il dut s’accrocher au dernier moment à la haie la plus proche pour ne pas tomber et perdre à nouveau l’équilibre. Le muneo était incapable de marcher convenablement à cause de cette fièvre. Laissant échapper un râle de désespoir il se sentit faible, trop faible et cela eut le don de l’énerver. Si jamais leurs animaux avaient besoin d’eux, en cet instant même, il serait incapable de les sauver, il n’était même plus capable de marcher normalement sans qu’il n’ait à ressentir un malaise. Le muneo n’avait même pas pensé à prendre sa baguette ! Méritait-il seulement d’être un sorcier alors ? Parmi ses camarades, il y en aurait tant qui mériterait sa place de préfet. Lui n’était qu’un faible, un impuissant, incapable de venir en aide seulement à leurs animaux de compagnie. Son esprit fiévreux ne l’aidait aucunement à penser correctement. S’il était dans un état normal, sans doute qu’il se rendrait compte que son raisonnement ne tenait pas vraiment la route. Mais il était bien trop faible et perturbé pour s’en rendre compte.

« Yano… on ne peut pas les abandonner, maintenant… s’il te plait. »

Sa voix semblait si brisée en cet instant, alors qui lui semblait que l’angoisse qui l’avait quitté plusieurs minutes auparavant semblait revenir à un degré plus élevé. Le muneo devait absolument se calmer sinon son état risquerait alors de s’aggraver.
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Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeVen 18 Fév - 12:34

Ils avaient été vraiment inconscients, ce soir en sortant de l’établissement dans de telles tenues. Désormais vu la situation, il ne pouvait être que frappé par cette évidence, et dire qu’en tant que muneo, ils étaient sensés être les personnes les plus intelligentes qui soit, l’élite de cette école et qu’ils avaient été assez idiots pour sortir aussi peu vêtu. Bien entendu, la raison pour laquelle ils avaient agis de la sorte était bien plus complexe qu’elle ne le paraissait. Sans s’en rendre vraiment compte, leur inquiétude mutuelle vis-à-vis de leurs animaux de compagnies avait prise le dessus sur leur logique, leur raison et même leur sens. Qu’importe qu’il fasse froid, qu’il pleuve ou qu’ils fussent gelés de la tête au pied, ils étaient en ces lieux à la recherche de leurs amis, car Shii et Oreka étaient avant tout des personnes chères à leur cœur. Maintenant qu’il avait reprit ses esprits après cette longue période d’égarement de sa part, il ne pouvait s’empêcher de se sentir égoïste, irresponsable d’avoir perdu de vue leur objectif premier et de s’être laissé aller aux aléas de son cœur qui lui avaient fait tellement perdre la tête. Pourtant tout au fond de lui, il ne regrettait en aucun cas cet égarement. Il avait eu le don de lui faire vivre le bonheur le plus intense qu’il pouvait espérer un jour ressentir. Ki Suk était venu à lui, ils s’étaient embrassés comme des personnes ayant perdues tout esprit et raison et ils s’étaient murmurés leurs sentiments les plus intimes comme si tout ceci était naturel. Seulement la réalité était venue à leur porte pour qu’ils redescendent sur terre, quittant ainsi ce qu’il semblait être un rêve des plus envoutant qu’il soit. Ses lèvres, la chaleur de sa peau brulante sous le contact de ses doigts, sans parler de son parfum mélangé à son odeur particulière l’avait mit dans un tel état qu’il aurait souhaité jamais s’échapper de cette folie qui avait prit possession de son être quelques minutes auparavant.

Il avait seulement fallut que Ki Suk pose son front contre le sien pour que cela lui fasse quitter le songe dans lequel il se complaisait sans crainte, l’obligeant à prendre conscience que Ki Suk était dans un mauvais état. En l’espace de quelques secondes, toute cette fougue qu’il avait éprouvé au contact de la chair du muneo contre la sienne s’était évaporée pour laisser place à une tendresse et une inquiétude sans précédant. Pourtant Yano dès son plus jeune âge avait apprit à camoufler ses réelles pensées, à maitriser l’expression de son visage mais comme d’habitude devant cet homme qu’il avait tenu dans ses bras à la suite de cette révélation, il n’avait pu le faire. L’inquiétude l’avait submergeait alors qu’il ne lui restait plus qu’une pensée en tête, celle de prendre soin de lui quoiqu’il lui en coute. Le voir si brulant, si faible était une torture insoutenable pour lui, alors qu’importe ce que celui-ci pourrait penser de ses mots, il voulait simplement qu’ils rentrent, qu’il puisse lui prodiguer les premiers soins et que celui-ci puisse reprendre des forces. A vrai dire à cet instant, c’était la seule chose à laquelle il pensait, bien qu’une partie de lui semblait torturait à l’idée de laisser Shii et Oreka à leurs tristes sorts encore quelques heures, mais il n’avait pas le choix, il n’y avait pas d’autres possibilités. Peut être qu’il était faible face à ses émotions, peut être même que cela le faisait passer pour un hypocrite, doublé d’un insensible mais son âme ne pouvait supporter que Ki Suk tombe malade et puisse être emporté par une mauvaise fièvre. Si cela arrivait, il ne pourrait jamais se le pardonner, ni le supporter. Vivre sans Ki Suk à ses côtés, ne plus pouvoir admirer ses traits, fondre sous ses sourires et tout simplement lui parler était pire que l’enfer à ses yeux. Non, il était prêt à tout, il disait bien à tous les sacrifices pour ne jamais à avoir à faire face à une telle épreuve, quitte à pactiser avec le démon lui-même s’il le fallait. Bien entendu, quelque part dans son esprit, il espérait que leur recherche était vaine, que leurs animaux étaient gentiment à l’intérieur du château et que cette ineo lui avait menti pour avoir une petite anecdote à raconter à ses amis pour rire un peu mais l’éventualité que cela soit vraie était tout à fait possible. Le torturant de plus belle car s’ils se trouvaient bien en ses lieux, ils devaient être trempés, recouvert de boue et gelés comme eux en cet instant, sans parler des risques qu’ils encouraient si leurs deux compagnons croisaient la route d’une de ses fameuses tarentules et cela le terrifiait également. Il était donc bloqué entre deux rives sans trouver la force de choisir la meilleure, celle qui pourrait lui permettre d’avoir la conscience tranquille.

Le vertige dont fut victime Ki Suk, qui s’accrocha maladroitement à lui ne fit qu’approfondir son inquiétude qu’il ne pouvait s’empêcher d’afficher sur son visage. Il le laissa reprendre ses esprits le tenant par le bras pour le soutenir. Les tourments qui préoccupaient l’esprit du jeune homme étaient similaires aux siens, seulement Ki Suk ne pouvait pas comprendre à quel point, il était inquiet pour lui. Le voir dans cet état était une torture insoutenable alors qu’il ne disait mot, se mordant les lèvres pour éviter d’être impulsif dans ses paroles. Ki Suk pensait-il vraiment que cette idée ne lui avait pas traversé l’esprit ? Croyait-il réellement que cela ne lui faisait rien de devoir repousser les recherches alors qu’ils devaient être en danger à cause de cette pluie battante ou par l’une des créatures qui habitaient ses lieux ? Bien entendu qu’il y pensait, il ne faisait plus que ça maintenant mais en comparaison, l’idée de le perdre par la suite était bien plus cruelle…trop pénible à supporter. Ki Suk était déraisonnable, inconscient et pourtant une partie de lui comprenait son comportement, il aurait agit de la sorte s’il avait été dans son cas, pourtant…Non il ne pouvait pas prendre le risque de le perdre. C’était une peur idiote qui prenait possession de son être, mais plus il le voyait lutter pour rester debout plus son cœur lui intimait de raisonner celui qu’il aimait.

Capturant sa main pour l’obliger à le suivre, Ki Suk reprit la marche déterminé à trouver leurs amis. Seulement la fièvre semblait gagner désormais de plus en plus de terrain car à peine celui-ci eut le temps de faire deux pas qu’il fut prit de nouveau d’un vertige qui transcenda littéralement Yano qui ne pouvait rester insensible à une telle scène. Il avait l’impression que quelqu’un s’amusait à lui comprimer la poitrine dans le seul but de le voir souffrir de la sorte. Lorsqu’il entendit sa voix si brisée, si possédée par l’inquiétude, il fut incapable de dire quoique ce soit. S’il continuait à être aussi inconscient, aussi tourmenté, il allait s’évanouir, il en était sur. Alors sans comprendre ce qu’il lui passait par la tête, il agrippa le bras de Ki Suk et l’obligea à le regarder en face, le prenant dans ses bras par la même occasion.

« Ki Suk…Pitié, laisses moi te raccompagner à notre chambre… » Commença-t-il tout simplement dans une voix muée par l’inquiétude et la peur qui l’habitait désormais, alors qu’il le serrait fermement contre lui. « C’est une torture pour moi de te voir dans un tel état…j’ai…j’ai l’impression de mourir… Tu n’es pas en état Ki Suk, tu risques à tout instant de t’évanouir et je ne veux pas que ça arrive… » Ajouta-t-il en lui baisant tendrement le front alors qu’il se sentait légèrement trembler.

Pourtant il connaissait assez bien le jeune homme pour savoir qu’il pouvait être faible face à ses émotions, encore plus s’il était dans un état pareil et que ses mots n’auraient aucun effet sur lui. Seul la méthode radicale et sévère pouvait avoir un effet alors c’est dans un ton plus sévère et intransigeant qu’il ajouta seulement :

« Alors même si c’est égoïste, même si tu me prends pour un insensible, je ne peux pas te laisser faire ça. Je refuse de te perdre et je te fais la promesse de revenir dès que je t’aurais apporté les premiers soins, alors cesse de t’inquiéter et sois sage. De toute façon, Je ne te laisse pas le choix : soit tu montes sur mon dos immédiatement volontairement, soit je t’obligerais à le faire. A toi de choisir ! »

Il l’obligea alors à le regarder droit dans les yeux, prenant son menton dans sa main fermement pour qu’il prenne pleinement conscience qu’il ne plaisantait pas et qu’il était résolu à le faire rentrer au dortoir avec ou sans son accord.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeDim 20 Fév - 12:18

Inconscient, fou, fiévreux, malade, souffrant. Accroché à la haie avec sa main encore libre, le muneo essayait, avec le peu de forces qu’il disposait et qui lui restait, de tenir debout alors qu’il lui semblait avoir perdu tout notion d’équilibre. Incapable de faire deux pas sans tomber, il se sentait de plus en plus faible. Un mal de tête déchirant avait commencé à faire son apparition et ne cessait de s’accentuait ses souffrances. Son corps était pris de frissons incontrôlables alors qu’une angoisse sans pareille prenait part dans son esprit. Malade, il ne pouvait cesser de penser à leurs animaux qui se trouvaient dans ce labyrinthe, ces animaux faibles, sans défenses qui devaient affronter le plus grand des dangers. Yano et lui, n’avait eu à affronter qu’une tarentule géante quelques minutes à leur arrivée dans ce labyrinthe. C’était son camarade qui l’avait vaincu et fait disparaitre à l’aide d’un sort, pour la faire sortir de ce dédale loin d’eux. Alors, imaginer leurs animaux affronté un danger ne serait-ce que du même niveau ne pouvait que l’effrayait. Lui, un simple sorcier, avait été terrorisé par une tarentule, pour ne pas dire paralyser. Même s’il manquait cruellement de courage face à n’importe quel danger, il ne pouvait cesser de penser à eux et de vouloir les rejoindre même s’il devait se mettre dans une situation encore plus dangereuse, autant pour Yano qu’autant pour sa santé. Il se trouvait conscient de son état, qu’il risquait à tout moment de s’évanouir étant donné ses symptômes qu’on pouvait qualifier de dangereux, étant donné la situation, mais il ne pouvait admettre l’idée de les laisser seuls, son esprit refusait d’accepter cette image. Alors même s’il devait aggraver sa santé, remettre sa vie en jeu pour les sauver, il le ferait, même s’il était incapable de faire un pas. Peut-être même que s’il faudrait plusieurs minutes pour ne faire quelques mètres, il le ferait sans se poser de question. Il serait prêt à tout pour venir les secourir. C’était sans doute l’un des éléments qui devait surprendre son camarade, jamais Ki Suk depuis son entrée dans cette école n’avait fait preuve d’autant de courage.

Ce n’était certainement pas en étudiant à la bibliothèque un de ses cours, ou tranquillement assis dans son dortoir qu’il risquait le moindre danger. Même dans son rôle de préfet, ou en participant aux entrainements de quidditch, il ne risquait pas de vivre des histoires si palpitantes et particulièrement à affronter des créatures magiques en plein milieu de la nuit, tandis que son état de santé n’était nullement favorable. Non, Yano n’avait sans doute jamais eu affaire à ce côté de personnalité qui lui était jusqu’à ce jour inconnu, autant pour son camarade que Ki Suk. Ce fut sans doute les raisons particulières qui avaient emmené à faire en sorte que l’homme qu’il aimait s’inquiète véritablement à son propos. Ki Suk n’était nullement dans son état normal et risquait à tout moment de s’évanouir s’il continuait dans cette voie, s’il continuait à être aussi imprudent. Si Yano ne l’arrêtait pas, il voudrait encore et toujours progresser dans ce labyrinthe pour retrouver leurs animaux.

Le doux contact de sa peau contre celle de Yano lui fit un bien fou alors qu’il essayait de nouveau de reprendre sa respiration, son calme et tout particulièrement cet équilibre qui lui faisait défaut. Le fait de se retrouver dans les bras de Yano réussissait ne serait-ce qu’un peu à apaiser ses douleurs, même si elles restaient toujours présente, il se sentait un peu mieux. Tout cela restait certainement psychologiques, toute personne se retrouvait logiquement mieux dans les bras de la personne que l’on aimait qu’ailleurs. C’était l’une des raisons pour lesquelles inconsciemment il lécha échapper un soupir de bien-être dès que son corps entra en contact avec celui de Yano. Il eut une difficulté certaine à affronter le regard de son camarade à ce moment-là. Son mal de tête encore présent, ses yeux devenus brillants, il lui était bien difficile de fixer un point fixe sans accentuer son mal de tête. Alors même si Yano le forçait à le fixer, il préservait un regard perdu, ce qui inquiéterait encore plus Yano.

Les mots prononcés par Yano mirent un certain temps avant que le jeune muneo ne réussisse véritablement à les comprendre. La voix de son aimé était si brisée, si inquiète, si peiné ! Son état se retrouvait bien faible, trop faible pour qu’il puisse continuer ainsi et il s’en rendait compte de lui-même. Son cœur battait à un rythme anormalement rapide, son corps tremblait, il ne tenait plus debout sans aide, ce mal de tête ne semblait pas vouloir disparaitre. Oui il était bien incapable de faire quoi ce soit au risque de s’évanouir, ce qui n’arrangerait certainement par leur situation. En plus de devoir rapporter leurs animaux, il devrait supporter son poids inconscient qui n’était nullement léger, cela rendrait leur quête encore plus difficile. Il ne devait certainement pas agir de la sorte pour alourdir leur tâche. Mais même si Ki Suk en était persuadé, il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir aller à leur rescousse, braver l’interdit au péril de sa vie. Les mots de Yano aussi inquiets qu’ils puissent être ne réussirent aucunement à le faire changer d’avis. Il tenait bien trop à eux pour les laisser seuls. Inconscient, il l’était sans aucun doute. Mais à sa place bon nombres de personnes auraient réagi à l’identique. Lorsqu’une personne proche de nous se trouvait dans une position délicate, il était logique de vouloir les aider autant qu’on le pouvait.

Mais alors qu’il allait répondre à Yano dès plus simplement, avec une voix essoufflé et un peu moins brisée, il fut coupé par les agissements de Yano, son soudain autoritarisme particulièrement. Sa voix ce fut plus soudaine et plus forte, ce qui emmena notamment le jeune homme à sursauter légèrement. Yano le connaissait parfaitement, trop parfaitement peut-être pour savoir que s’il n’haussait pas la fois, le muneo ne déciderait pas de changer de décision. Il ferait tout pour aller les sauver. Celui-ci venait de lui énoncer qu’il ne supportait pas de le voir en cet instant si faible, si vulnérable et il lui promettait de revenir sauver leurs animaux après qu’il lui ait appliqué les premiers soins pour ses maux actuels. Une chose l’étonna alors, jamais il n’avait vu Yano imposer son choix sans lui laisser la moindre possibilité. Il découvrait à ce jour une face de la personnalité de Yano qu’il n’avait pas connu depuis leur première rencontre. Yano s’inquiétait véritablement pour lui, comme jamais il ne l’avait fait et ce changement suffit simplement à le faire changer d’avis et d’être convaincu par ses paroles. Jamais Yano, n’avait fait défaut à propos de la moindre promesse d’une quelconque personne qui entrait dans sa sphère intime. Il eut comme précédemment une certaine difficulté à affronter le regard autoritaire de son meilleur ami. Il prenait les choses très au sérieux et face à cet autoritarisme, sa volonté de venir les secourir dans son état maladif disparut aussitôt. Yano lui avait promis qu’il irait les chercher une fois qu’il l’aurait soigné. Ki Suk obéit alors sagement au jeune homme même si son cœur ne pouvait de se serrer à la vision de Shii et Oreka trempe dans le labyrinthe à l’affut d’un monstre sauvage.

« Je… d’accord Yano. Tu me promets de tenir ta promesse, hein ? Je ne peux pas m’imaginer vivre sans eux… c’est bête peut-être mais je me suis trop attaché à eux pour les voir disparaitre de notre vie. On s’attache tellement facilement à ses petites bêtes… je tiens tellement à Oreka. Merci Yano, merci encore Yano pour tout… sans toi, je ne sais pas comment j’aurais fait…»

Lorsque le muneo prononça ses quelques mots, sa voix se fit faible et toujours un peu brisée, son état ne s’étant pas arrangé en quelques minutes, son souffle ne se faisait que difficilement. Reprenant sa respiration alors doucement, il attendit un certain temps avant de bouger. Acquiesçant ses propres paroles, il prit appui sur l’épaule gauche de Yano pour marcher correctement et se dirigea avec lenteur derrière Yano pour qu’il puisse monter sur son dos. Comme si Yano avait entendu ses pensées et ses intentions, celui-ci se baissa alors pour faciliter sa tâche et qu’il puisse s’accrocher convenablement sur son dos en entourant de ses mains le cou de Yano. Même s’il ne disposait que de peu de forces, le jeune homme réussit malgré tout à prendre appui, ainsi lorsque son ami se releva doucement pour prendre la direction du retour, il ne décrocha pas et resta contre son dos. Laissant poser son visage contre l’une des épaules de Yano, il ferma les yeux simplement tandis que la chaleur du corps de Yano le soulageait ne serait-ce qu’un peu. La pluie ne s’abattait plus alors sur lui, mais ses habits étant trempes il ne pouvait s’empêcher de frissonner encore et toujours. Inconsciemment il se rapprocha plus du corps de Yano, tout en cherchant à atténuer toutes ces douleurs, comme si la présence de Yano pouvait atténuer ses maux.

Plusieurs dizaines de minutes passèrent donc avant que Yano n’arrive à la hauteur du château, dix minutes qui paressèrent extrêmement longues aux yeux du jeune préfet. Désormais, il n’espérait plus qu’une chose, retrouver la chaleur du château, être soigné pour ne plus à avoir ressentir toutes ses douleurs liés à sa fièvre et retrouver la chaleur de leur dortoir. Sans aucun doute qu’il passerait une nuit très difficile, entre la transpiration, la chaleur subite qu’éprouverait son corps et la chute de la température de son corps, il passerait une très mauvaise nuit. Demi-conscient, il ne fit que peu attentions aux éléments qui constituaient son environnement alors qu’ils avançaient vers leur dortoir. Il n’était conscient que de la présence du corps de Yano contre le sien…
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When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI 2ms2atz
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
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MessageSujet: Re: When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI   When gestures are merely declarations of love... | PV Yoon Ki Suk | FINI Icon_minitimeLun 21 Fév - 7:34

Yano n’avait plus rien à voir avec le jeune homme qu’il était en accoutumé. Qui aurait cru un jour que le jeune homme puisse se trouver dans un tel état ? Personne et surement pas lui dans tous les cas car cela venait à l’encontre de tous ses principes. Lui qui était connu pour être un jeune homme sage, quelqu’un d’un calme olympien et inexpressif de surcroit, si ce n’était sa capacité à figer toute personne en l’observant de son regard glacial, était lui-même forcé de reconnaitre qu’à l’heure actuelle toute cette passivité qui faisait de lui la plus froide personne qu’il soit pour la plupart de ses camarade, s’était évanouie comme neige au soleil. S’il était dans un tel état, c’était bien parce que c’était Ki Suk qui se trouvait face à lui et qui s’entêtait à vouloir avancer malgré sa faiblesse physique provoquée par une fièvre quasi démente. Comment pourrait-il rester de marbre devant un tel spectacle ? Comment ne pouvait-il pas être prit de frisons et prit au piège des bras d’une peur totalement déraisonnée, alors que l’homme, l’être qu’il chérissait plus que tout lutter corps et âme pour trouver en lui la force de rester debout, éveillé pour retrouver leurs deux compagnons ? Si quelqu’un était capable de rester stoïque face à une telle scène, cela signifiait qu’il n’était pas assez fort qu’il ne le pensait et à vrai dire il refusait l’idée de devenir ce genre de personne. Face à l’inconscience de son ami, de son bien aimé, il avait agit en conséquence en le forçant à venir dans ses bras. Il n’avait pas réfléchit à ce geste, ni même aux mots qu’il avait prononcé, tout était sorti naturellement alors que son cœur était mortellement inquiet pour cet homme pour lequel il battait si fort tout en étant brisé de le voir ainsi. Le baiser qu’il avait apposé sur ce front si brulant, n’avait pu rassurer Yano, qui n’avait pas pu s’empêcher de changer de ton, de se montrer plus froid, plus intransigeant. Il voyait bien que Ki Suk tentait de garder la tête hors de l’eau comme une personne qui tentait de rester lucide alors qu’il risquait à tout moment de se noyer en plein milieu de l’océan. Il cherchait en lui un moyen de s’agripper cette foutue bouée de sauvetage qui pourrait lui permettre ainsi de rester conscient, sans succès. Il suffisait de voir ses réactions, son comportement à ses mots… Ki Suk mettait un temps fou à saisir le sens des mots qu’il venait de prononcer, venant approfondir son angoisse en cet instant. Quitte à se montrer brusque, insensible, celui lui importait peu, il voulait simplement que Ki Suk se résigne dans sa folie occasionnée par son esprit embrumé et son attachement pour leurs petits protégés. Chose qu’il comprenait parfaitement mais son cœur quand à lui ne pouvait plus supporter cette cruelle blessure que l’état actuel du jeune homme lui faisait subir.

Cependant l’électrochoc sembla porter ses fruits comme il l’escomptait puisque le jeune homme surement surprit par la froideur et la force du ton de sa voix s’était mit à sursauter contre lui. Ainsi il savait que cette fois ci, Ki Suk, malgré son état verrait et comprendrait qu’il plaisantait nullement en lui lança cet ultimatum. Il comprenait également l’étonnement du jeune homme puisque lui-même était étonné par ses mots. Jusqu’à ce jour, il n’avait jamais été aussi intransigeant envers quiconque, car cela ne rentrait pas dans son caractère. Tout d’abord parce qu’on lui avait inculqué de rester calme quoiqu’il arrive, de ne jamais imposer ses choix aux yeux des autres de quelque façon que ce soit pour qu’ils ne puissent pas comprendre le fond réel de ses pensées. C’était donc quelque chose d’assez étrange pour lui et il imaginait à peine ce que Ki Suk pouvait éprouvait en le voyant si catégorique, si autoritaire. Une facette de sa personnalité qui lui était encore inconnue jusqu’à alors et qui pourtant semblait être présente depuis bien longtemps. Comment était-ce possible ? N’était-il pas sensé connaitre le moindre de ses qualités et de ses défauts ? Si normalement et pourtant face à Ki Suk, jour après jour, il découvrait encore des choses le concernant, qui lui donnait la possibilité de découvrir qui il était réellement. Ce soir, il avait également découvert de nouvelles facettes de la personnalité de Ki Suk alors peut être que c’était normal, évident de se dévoiler aussi naturellement à l’autre, bien plus qu’auparavant ? En tout cas il y croyait. Le regard de Ki Suk était pétillant, du à cette température qui le tenait prisonnier de ses chaines mais à travers les éclairs qui frappaient le ciel, il pouvait y lire de la résignation. Ki Suk semblait enfin prendre conscience que c’était de la folie de continuer dans son état et ses paroles lui indiquèrent qu’il concédait enfin à écouter ses conseils.

Ki Suk n’avait pas besoin de se justifier, lui-même ressentait les mêmes tourments en ce qui concernait leurs deux compagnons. Il ne s’imaginait pas non plus vivre sans Shii, ce persan si fier et susceptible qui avait été son premier compagnon de galère, son meilleur ami pendant quelques années alors qu’il était contraint de rester prisonnier des murs si froids de sa demeure. Non, le perdre serai une épreuve qui serait surement dur à supporter, et ce bien que son ami se faisait petit à petit plus vieux au fils des années qui défilaient. Il viendrait surement ce jour où il perdrait son premier ami mais il espérait vraiment que cela arrive dans quelques années, lorsque celui-ci sera au terme de sa vie et non à la suite d’une fugue qui aurait mal tournée. En ce qui concerne Oreka, il s’était attaché à cette petite bête autant qu’il aimait le maitre de celui-ci. Après tout, ce petit être qu’était cet adorable écureuil était la forme matérielle, réelle de son patronus. Depuis cette douce et cruelle révélation lorsque celui-ci était apparu devant lui, Yano avait une affection tout particulière pour celui-ci, après tout cette créature lui avait permit de se rendre bien compte que les sentiments qu’il avait pour son maitre n’était peut être pas aussi anodin qu’il ne l’avait cru. Désormais il comprenait pourquoi et il le devait bien à Oreka, de lui avoir ouvert la voie sur ses sentiments. Il laissa donc Ki Suk reprendre ses esprits, fixant le moindre signe de faiblesse de sa part pour le soutenir. Il était seulement contraint de le voir souffrir de la sorte alors qu’il peinait à respirer. Prenant appui sur son épaule gauche, Ki Suk se dirigea avec difficulté derrière lui, alors qu’il se baiser pour qu’il puisse monter sur son dos plus facilement. La pluie quant à elle sembla enfin faiblir en intensité, alors qu’il prenait en main les cuisses du jeune homme pour éviter qu’il ne glisse.

« Ki Suk…Je tiens tout autant que toi à Shii et Oreka…Je ne suis pas rassuré de repousser l’échéance mais ta santé est en jeu, tu trembles tellement, alors n’y penses plus et repose toi sur moi. Je t’en prie. » Murmura-t-il alors qu’il rebroussait le chemin, suivant le parcours qu’il avait tracé au cours de leur épopée.

Le souffle coupé par l’effort qu’il devait faire, il faisait de son mieux pour avancer aussi rapidement que possible vers la sortie, espérant en voir le bout le plus tôt possible. Il se sentait transpirer, son corps quant à lui était traversé par une chaleur due essentiellement par cette activité physique mais aussi par la chaleur du corps de Ki Suk contre son dos alors qu’il sentait sa tête se coller à son épaule comme s’il était à la recherche d’un peu de plénitude, sans vraiment y parvenir. Il devait absolument aller plus vite, alors il accéléra le pas mettant toute ses forces pour atteindre le bout du labyrinthe. Plusieurs dizaines de minutes s’écoulèrent durant lesquelles il ne voyait que les hautes haies des lieux défiler sous ses yeux. Lorsqu’il franchi enfin l’entrée du labyrinthe mettant un terme à leur péripétie, le jeune homme était à bout de souffle.

« On est bientôt arrivé, Ki Suk… Tiens bon. » Murmura-t-il difficilement reprenant son souffle alors qu’il constatait enfin que la pluie avait cessé de s’abattre sur Akiwa, où du moins celle-ci n’était plus désormais que de fines gouttelettes qui tombaient a vitesse irrégulière.

Combien de temps étaient ils resté dans dédales du labyrinthe ? Quelle heure était-il ? Est-ce que l’infirmerie était ouverte ? C’était un tas de questions qui lui passaient par la tête alors qu’il se dirigeait à grand pas vers les portes de l’école, laissant à leur triste sort pour encore quelques dizaines de minutes, leurs deux compagnons ainsi que les souvenirs que détenaient en secret les grandes allées de ce labyrinthe.

- FIN -
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http://a-wa.forumactif.com/t105-wada-yano-to-be-or-not-to-be http://akiwa.forumactif.com/muneo-f8/wada-yano-pour-vous-servir-mlle-monsieur-finie-t447.htm


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