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| It's just a game, so let's play - Joshua | |
| Auteur | Message |
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Song Hye Jin m
pseudo : Bibi messages : 27 i'm here since : 08/05/2011 points : 24807
age : 35 mood : neutre my heart is : libre, mais bon courage
| Sujet: It's just a game, so let's play - Joshua Dim 8 Mai - 12:15 | |
| Je sais parfaitement ce que je dois faire pour pimenter un peu les choses. Mais d’abord, un éclaircissement s’impose. Joshua m’a fait le coup la dernière fois, il est tout naturel que ce soit mon tour. Ce n’est qu’un jeu, certes. Sauf que comme pour tout, si je participe, c’est pour gagner. Sinon, hors de question que je sois de la partie. Le challenge est grandiose. Josh est un peu mon opposé. Quoiqu’on doit être aussi sombres l’un que l’autre, mais peu importe. C’est ça, le plus intéressant. Ce que je fais, là ? Je parle avec ce type en face de moi, plus âgé, de la même maison que ma véritable cible. Je ne choisis jamais au hasard. Je sais que Joshua est loin d’apprécier le bonhomme en face de moi. Je lui souris, je le séduis, il tombe rapidement dans mes filets. C’est tellement simple avec lui que c’en est risible. Quoi de plus normal aussi ? Je sais toujours quoi dire, quoi faire pour que la personne en face de moi cède. Ca reste amusant. Tout simplement parce que je connais quelques habitudes de Joshua, et je sais qu’il ne va pas tarder à apparaître. Je sais aussi que ça ne va pas lui plaire : c’est le but. Il m’a agacée la dernière fois. Vraiment. Je n’aime pas qu’on essaie de me montrer que je suis remplaçable. D’abord parce que c’est purement inutile : je suis largement au-dessus de la pétasse de base. Je ne suis pas le genre de personnes qu’on peut effacer d’un geste de la main. Je sais ce qu’il pense. Je sais qu’il fait ça pour pimenter un peu le tout. Je le lui rends bien. Je le lui ai toujours rendu. Ca explique tout. La relation que j’ai avec Joshua est une série de coups qu’on se donne et qu’on se renvoie. On joue. C’est amusant. C’est prenant aussi. Pas besoin d’autre chose. Il ne me fait pas peur. Tout comme lui n’a pas peur de moi non plus. Lien étrange où haine et adoration se mêlent. Vrai que j’aime le séduire et jouer. Le frustrer. Le pousser à bout. Mais lui aussi a ce don-là avec moi. Sûr qu’on ne peut pas dire qu’il n’y ait pas de réciprocité. C’en est presque frustrant pour moi. Parce que je veux gagner. Je gagne toujours et je gagnerai. C’est une certitude. Joshua m’a déjà prouvé qu’il était aussi borné que moi. Ca ne changera rien au résultat.
Je suis contre le mur, au milieu du couloir. Les élèves passent, nous regardent. Je souris à ce que me sort le type en face de moi. Dingue comme un battement de cil, quelques sourires et paroles bien placés peuvent mettre un mec aux pieds d’une nana bien gaulée. J’ai vraiment envie de rire. Si le pauvre savait que je l’utilise simplement parce que je sais que Joshua et lui ne s’apprécient pas le moins du monde, pas sûr qu’il agirait de la même manière. Quoiqu’avec les Ineo, on ne savait jamais. Dire que j’ai failli me retrouver dans cette maison. Non merci. Être chez les Muneo est nettement plus valorisant. Un coup d’œil vers la droite et j’aperçois Joshua. Pas trop tôt. Si je me suis placée ici, ça n’est pas pour rien. Il n’y a jamais de hasard avec moi. Je fais comme si, mais peu importe. Tout comme je sais très bien que lorsque je tombe sur lui alors qu’il est avec une autre fille, l’endroit qu’il a choisi n’est pas purement innocent. Je ne suis pas idiote. Je retiens un sourire mesquin pour reposer mes yeux félins sur le type en face de moi. Je dégage les cheveux de mon visage. Comme par magie, le bonhomme sort exactement les mots que je voulais entendre. « On peut aller ailleurs si tu veux… » Je ne retiens pas mon sourire. Mes yeux se plongent dans les siens. Je ne tarde pas à rapprocher mes lèvres de l’oreille du bonhomme. Mon regard pétille de malice. Ou d’autre chose, certainement moins innocent. « Redescend un peu sur terre, je m’amuse juste. » Oh, le type ne le prendrait pas mal. Simplement parce que c’est le genre de phrase à exciter un peu plus les mecs dans son genre. Une fille facile, ça a peut-être quelque chose d’enivrant, mais le challenge est toujours plus tentant lorsqu’il s’agit d’une nana comme moi. Tous ceux avec qui j’ai été pourront vous le dire, je suis loin d’être tendre lorsqu’il s’agit des hommes. Pas besoin, voyez.
J’éloigne un peu mon visage du sien. Je me pince les lèvres, comme si je crevais d’envie de l’embrasser. Le bonhomme est loin d’être dégueulasse. Mais finalement, il n’est qu’un pion sur l’échiquier. Le type fait mine d’avoir l’air déçu, déglutissant ce que je lui ai balancé. Je cherche son regard, comme pour l’encourager à continuer ses efforts. Comme s’il me plaisait vraiment. Je ne suis pas vraiment attirée par les mecs aussi faciles. Je les vois plus comme des jouets. Je suis la seule à dominer la partie. En revanche, je sais que Joshua ne loupe pas une seule seconde de ce qui se passe. Je sais qu’il est spectateur de la moindre de nos expressions. Je le sens arriver. J’ai presque envie de dire : pas trop tôt. Ca m’amuse. Oui, je suis amusée. Je sais qu’après ça, on aura droit à une dispute. Une belle confrontation comme on a l’habitude d’en vivre. Je détourne la tête quelques secondes pour croiser le regard de ma vraie cible. Et je le vois. Oh oui. Je le défie. Clairement. Je sais que ce qu’il a vu est loin de lui plaire. Tant mieux ? On ne me fait aucun coup que je ne serai pas capable de rendre. Tout simplement. On peut voir ça comme de la possessivité, je l’interprète plutôt comme une revanche. Simplement parce que non, je ne suis pas remplaçable. Je ne sais pas qui a commencé à ce petit jeu le premier. Ca fait tellement longtemps que non, je ne m’en rappelle plus. Je le cherche, je le trouve. Je le défie. Et en même temps, experte, je lui lance ce regard bourré de sous-entendus. Juste histoire de l’énerver encore plus, de bien lui faire comprendre que je gagnerai. Puis enfin, je détourne les yeux. Comme s’il n’était pas aussi intéressant que le type en face de moi. Tout est calculé, évidemment. Lui et moi savons très bien ce que nous pensons même. Lui et moi connaissons parfaitement bien les règles du jeu. Mes lèvres se rapprochent un peu de celles de celui que Joshua ne peut pas encadrer. Ce dernier se penche un peu plus vers moi, je l’esquive savamment tout en maintenant la proximité. Puis je souffle : « Désolée. Mais finalement, tu ne m’intéresses pas tant que ça. » Le bonhomme rouvre les yeux. Trop tard. Joshua est à un pas de nous. Je savoure déjà la scène qui va se dérouler sous mes yeux. C’est peut-être malsain, mais… Oui, ce jeu-là, je ne peux pas m’en passer.
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Wang Joshua THE NASTY ADMIN;
pseudo : lenalee messages : 265 i'm here since : 06/03/2011 points : 25654 age : 35 mood : and i'm gonna kick your poncey soul. so wake the fack up. my heart is : girls scream my name when i pretty boy swag. wizard's spellbook : « mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.
| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Dim 8 Mai - 15:23 | |
| « quelle gamine capricieuse. tu penses être le centre du monde, princesse ? » c’est bel et bien ce qu’il avait dit à l’adresse de la muneo ; hyejin, quelques jours plus tôt. Oh, il s’amusait juste avec elle et il passait son temps à la mettre à bout, tout comme elle d’ailleurs. Un donné pour un rendu, juste ça. C’était un passe-temps qu’ils avaient en commun et dont ils ne pouvaient malheureusement pas se défaire. Le typique fuis-moi et je te suis, suis-moi et je te fuis, ridicule certes, mais tellement divertissant. Une sorte de challenge en tout genre, où tout mène indirectement au défi. Du plus dangereux au plus ridicule. Vouloir être mieux que l’autre et gagner à tout prix, l’emporter inévitablement sur elle pour après pouvoir se délecter de la fierté et de l’orgueil qui s’immiscent doucement dans ses veines. Une drogue. Chaque victoire était une dose en plus, amenant inévitablement à l’ivresse. Trainer l’autre plus bas que terre et s’essuyer les pieds sur ce qui lui reste de dignité par pur plaisir, ça avait un petit je ne sais quoi de fortement agréable. Et ça frétillait en lui, comme s’il avait atteint le premier pallié nécessaire à l’écrasement total de cette gamine prétentieuse. Mais arrêtons-nous là, sur ces dires justement. En réalité, c’est parce qu’elle lui ressemblait bien de trop qu’il en était venu à se comporter de la sorte avec elle, et c’était logique au fond. Elle représentait une sorte d’ombre sur son magnifique tableau, quelque chose qui le dérangeait profondément et dont il n’arrivait pas à se défaire, premièrement parce qu’il n’en avait pas envie, et deuxièmement parce qu'elle était toujours là pour lui rappeler son existence, qu’il s’attende à la voir au détour d’un couloir, dans une salle de classe ou pas. Elle était comme la peste, elle s’infiltrait partout. Parfois même elle arrivait à le miner ou lui mettre les nerfs à vif. Il avait même dû augmenter les dosages de la dope pour se libérer de ses chaines, de toute la frustration qu’elle accumulait volontairement dans son corps. Il détestait l’asservissement, d’autant plus quand il tenait le rôle de la pauvre biche, victime égarée carrément. Ce jour-là, après avoir rabaissé hyejin plus bas que terre, il avait tourné les talons suivi de la poule qu’il s’était dégotté rapidement pour lui mettre la haine. Il s’était éclipsé comme si de rien n’était et avait jubilé sur sa victoire tout le restant de la journée. Mais comme chaque lendemain est un jour nouveau, il était sûr et certain que la vengeance de la jeune fille n’allait pas tarder, sonnant le glas d’une nouvelle ère. Œil pour œil, dent pour dent. Saloperie de bible à la con. Et non, il n’était pas croyant, pas du tout même. Cette petite peste désirait tant avoir raison de lui que c’en était finalement agaçant. ………………………………………………………………………………………………………..
Aujourd’hui était un jour sans chichi. Il s’était levé sans rechigner et avait assisté à l’entièreté de ses cours sans arborer son habituel mode zombie dû aux veilles trop périlleuses. C’est qu’il en voyait des vertes et des pas mûres ces temps-ci. Entre ses virées dangereuses au cimetière en compagnie d’amis ou ses soirées clandestines, il ne savait plus où donner de la tête. Et puis, il ne lésinait pas sur la drogue, à son grand désespoir. Petite période creuse où il éprouvait un besoin constant de faire le vide total dans son esprit, juste l’histoire de quelques heures. Peut-être était-ce ses problèmes personnels qui l’entrainaient là-dedans ? Il n’avait rien d’un homme spécialement faible et il avait les épaules bien assez larges pour surpasser n’importe quelle épreuve dans sa vie. Seulement, se droguer est plus facile n’est-ce pas ? Et ce n’est pas tant pour effacer la peine ou toute autre connerie de sentiment. Non, juste, se vider la tête et keefer sa vie l’espace de quelques heures, une nuit peut-être. Il marchait d’un pas assuré dans les couloirs sans vraiment accorder de l’attention à ce qui pouvait se dérouler autour de lui. Il repensait à la fille d’hier soir, ah. Cette petite garce avait su le tenir en haleine et il n’avait pas hésité un seul instant à la prendre une deuxième fois. Car oui, il n’aimait que très peu accumuler les mêmes filles, sauf exception évidemment. Mais bon, elle en valait la peine, oui, elle était douée. Il ne savait pas dire si c’était son handjob ou blow qui l’avait le plus émoustillé dans toute cette histoire. Il frissonna l’espace d’un instant en y repensant avant que son regard ne se pose devant lui, juchant les élèves présents dans le couloir. Autant de nabots ici, ils n’avaient rien d’autre à foutre que monopoliser l’espace ? Glissant une main dans sa nuque, il massa sa peau endolorie tout en lâchant un soupir profond. Qu’allait-il faire ? Il n’avait rien de prévu pour sa soirée et ce n’était pas son genre de s’enfermer dans sa chambre avec un bon livre en main ou bien même un cours inintéressant à relire. Probablement allait-il perdre son temps dehors à cloper comme une cheminée et jouer un peu avec maddox, son doberman. Ne rien foutre, en gros, y a que ça de vrai. « vire ton cul, pétasse. » dit-il, tout sourire à l’adresse d’une fille qui se trouvait sur son chemin. Oh il la connaissait vaguement, il se souvenait l’avoir culbuter dans un placard. Bah ? Elle n’était pas vilaine, mais sans plus. Le plus irritant avec ce genre de meuf, c’est qu’elles se la jouent mais une fois au lit, on dirait de vraies étoiles de mer. Il ignora l’insulte envoyée par la geobuk, baillant simplement en passant son chemin.
Et puis soudain ses yeux se posèrent désagréablement sur ce qui devait représenter hyejin et. Et un espèce de connard de rouge dont il avait en horreur. Grande gueule et toute petite queue, oh ouais. Il en était déjà venu aux mains avec lui, une fois où il avait décrété marcher sur ses plates-bandes. Mauvaise idée pour lui et d’ailleurs le seul et unique coup que joshua lui avait porté, avait réussi à lui broyer le nez. Emmené d’urgence à l’infirmerie pour le remettre, il ne lui avait plus jamais cherché de crosses. Eh bien ? Elle ne s’emmerdait pas ? Depuis quand elle allumait les gars comme ça, au beau milieu d’un hall noir de monde ? Amusé et à la fois énervé, il comprit rapidement ; le glas avait sonné et c’était sa vengeance. Ah oui, elle voulait s’amuser ? Plus malin il pouvait aussi passer son chemin et la laisser sur le carreau comme une idiote, gagner une nouvelle fois en d’autres termes. Mais quelque chose au fond de lui le rendait hargneux, ne pouvant pas détacher son regard de cette scène, incapable de comprendre ce que la donzelle était en train de dire au rouge. D’ailleurs, ne s’étaient-ils pas trompés de maison en la refourguant chez les fayots, chez les bleus. Elle avait du rouge en elle, cette garce. Oubliant son initiative de tout nier et de passer à côté, ses pieds le tirèrent jusqu’à eux, s’arrêtant juste à côté du mec. « ah, je vois que ton nez est remis tiens. ça va ? » c’était ironique évidemment, il n’en avait strictement rien à battre de son état. S’il pouvait crever d’ailleurs ? Ah mais non, c’est vrai ? Sur qui passer ses nerfs. Se penchant lentement sur le côté pour regarder la muneo, il afficha un sourire « eh bien, c’est d’la poiscaille ça ! mais fais gaffe, elle est pas comestible. ah et puis… j’oubliais il fit mine de lever les yeux au ciel, attrapant derechef le col de l’uniforme de l’autre rouge pour finalement le repousser brutalement au milieu du couloir j’en ai ma claque de te voir empiéter jour après jour sur mon territoire. » mâle alpha, lui ? |
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Song Hye Jin m
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| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Lun 9 Mai - 2:14 | |
| Finalement, ce jeu est aussi agréable qu’énervant. Je suis aussi impliquée que lui. Non seulement parce que je suis une gagnante insupportable, mais aussi une perdante extrêmement revancharde. Penser que je puisse rester sur une défaite, c’est mal me connaître. Joshua n’en a pas douté une seule seconde, je le sais. Tout comme je sais que comme moi, il ne pourra pas s’empêcher de venir foutre le bordel. Et ça m’amuse. J’en ris intérieurement. Rien ne parait sauf un amusement débordant, malsain, pendant que le rouge en face de moi prend tout ceci pour lui. Mon pauvre. Si tu savais… Quoique je sais ce qui s’est passé entre vous deux. Il t’a explosé le nez, c’est un peu le moyen pour toi de prendre ta revanche. Sauf que Joshua arrive pauvre bonhomme. Et que face à lui, t’es qu’une pauvre brindille presque innocente. L’autre, c’est le vice. Raison qui explique que j’apprécie tant le jeu. Il est à ma taille, le chien enragé. « Ah, je vois que ton nez est remis tiens. Ca va ? » Je viens juste de dire au pauvre type qu’il n’avait finalement aucun intérêt. Remarque, tout dépend de comment il se défend. Qui sait. Et juste pour dégoûter un peu plus Joshua, l’énerver, je partirai quand même avec l’autre. S'il se débrouille pas trop mal. Il m’a fait le coup la fois d’avant, non ? Mon pauvre. Non seulement je suis susceptible, mais je n’oublie jamais rien. J’ai aussi plus de finesse que toi, l’homme brutal. Je connais tes points faibles comme tu connais les miens. Je sais surenchérir. Mon regard prédateur se pose sur toi. Un sourire mesquin étire légèrement mes lèvres. Tu vois Joshua, je suis loin d’avoir besoin de toi. Tu es remplaçable. Enfin, c’est l’impression que je veux te donner. Tu es remplaçable, un simple type que je peux me faire quand je veux et que je prends plaisir à frustrer. Certes, la réalité était bien plus subtile. Là était tout l’intérêt du jeu. Néanmoins, cette habitude de n’avoir finalement que quelques petites victoires à savourer autant que de défaites à regretter commence me frustrer. Je l’ai déjà dit, je suis une gagnante. Je ne joue pas pour perdre. Frappe-moi et je te rends ton coup. Je ne suis ni la dominante, ni la dominée. Joshua me regarde et souris, je m’humidifie les lèvres, vile tentatrice qui ne lui laisse que des avants goûts de ce que je ne semble pas vouloir lui donner. « Eh bien, c’est d’la poiscaille ça ! Mais fais gaffe, elle est pas comestible. Ah et puis… J’oubliais… » J’apprécie peu la comparaison, mais je lâche un rire léger, moqueur. Je me pince les lèvres lorsqu’il saisit le col de l’uniforme de l’autre, projeté brutalement au milieu du couloir. Je suis toujours contre ce mur. « J’en ai ma claque de te voir empiéter jour après jour sur mon territoire. »
Je me décolle de la paroi doucement. Mon regard se plante dans celui de Joshua. Ca m’amuse. Je sais exactement quoi lui dire. Mes yeux brillent de cette lueur malicieuse. Je joue, je ne fais que ça. Il m’a bien rabaissée plus bas que terre la dernière fois, non ? J’admets. C’est à mon tour maintenant. De le traiter comme un moins que rien. Je savoure l’instant. Lui sait aussi bien que moi que je ne suis jamais tendre dans mes mots. Je reste correcte, puisque parfaitement éduquée, mais je sais faire mal. Je sais énerver. « Quel gamin capricieux. Tu penses être le centre du monde, princesse ? » Tu te souviens Joshua ? C’est exactement ce que tu m’as dit. Et là, oui, je me fous de toi. L’autre reste là, prêt à répliquer si jamais ma vraie cible retente de le toucher. Quoique d’après leur dernière confrontation, il aurait peu de chance de s’en sortir sans une dent en moins ou un nez à nouveau cassé. On ne change jamais les bonnes vieilles habitudes. Moi, je continue mon petit jeu. Je soupire en me passant une main dans les cheveux. Son territoire, mh ? Pas comestible, mh ? A moins d’être amnésique, il ne me semble pas lui avoir offert quoi que ce soit qui puisse lui permettre de me considérer de cette façon. « On ne t’a jamais appris de ne pas dire de ce qu’on ne t’a jamais laissé goûté que ça n’était pas comestible ? » Je soupire, comme si je me trouvais face à un cas désespéré. L’autre rouge se permet un rire moqueur, c’est exactement ce que j’attendais. Eh oui Joshua. C’est mon tour aujourd’hui. J’insiste bien évidemment sur le fait de t’avoir fait miroiter des choses que je ne t’ai pas laissé avoir, comme à un gamin derrière une vitrine blindée de bonbons. Oh, je sais que l’autre ne va pas passer un moment agréable. Mais il a rempli son rôle à sa perfection. Je considère qu’il ne me sert plus à grand-chose maintenant. Si je veux faire jalouser Joshua, je n’ai qu’à me donner à un type qu’il n’apprécie pas, un minimum intéressant, et je le lui fais savoir. Ou mieux, je lui choisis l’un de ses fidèles amis. Peu importe, nous verrons bien. J’ai plus d’un tour dans mon sac.
« Bien. Tu n’as pas… Autre chose à faire ? Comme culbuter la pétasse de base ? Enfin, tu vois. Une qui fasse vraiment partie de ton petit… Quoi déjà ? Territoire ? » Je soupire, faisant mine de le trouver atrocement primaire. En réalité, je me délecte du spectacle. Je participe, je prends mon plaisir en le rabaissant un peu plus à chaque mot. Oh, il me répondra. Pas comme s’il n’avait pas de répartie. J’attends intérieurement, prenant bien soin de ne pas le montrer. Oui, j’ai bien de la curiosité pour la suite. Je reste en position de supériorité pour le moment, j’en profite. Je sais qu’à tout moment, les rôles peuvent s’inverser. Mais je ne cherche pas qu’une petite bataille stupide. Je cherche la vraie confrontation. Je cherche celle qui apporte une vraie victoire, pourtant aussi éphémère qu’enivrante. Je le défie, encore et toujours. Un sourire amusé étire mes lèvres, mes yeux pétillent encore et toujours pendant que je le fixe. Oui, je m’amuse. Et dans le fond, je sais aussi que malgré son énervement, il prend lui aussi une sorte de plaisir à cette situation. Parce que ça ne reste qu’un jeu, tout simplement. Un jeu auquel nous participons tous les deux. Depuis suffisamment longtemps maintenant qu’il serait stupide de ne pas penser que nous ne l’apprécions pas. Ca a fini par devenir un besoin. Sincèrement, je ne peux pas m’empêcher de vouloir le tenter, le repousser, l’énerver, le chercher. Tout comme je ne peux pas m’empêcher, inlassablement, de perdre et de vaincre, d’apprécier presque lorsqu’il prend le dessus, lorsque la situation finit par s’inverser. Défiante, j’attends sa réaction. Je veux sentir sa colère, palpable tandis que je joue encore et toujours avec ses limites. Je veux voir ses yeux s’embraser de fureur presque sous mes provocations. Rien que d’y penser, un frisson, léger, me parcoure l’échine. Je penche la tête sur le côté, légèrement, éternel sourire aux lèvres. Pauvre Joshua. Je ne suis pas de celles qui te laisseront te reposer sur tes lauriers. Je ne suis pas non plus de celles qui écarteront les jambes dès qu’elles te verront. Mon plaisir ? Je le prends dans notre jeu, autrement plus satisfaisant. |
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Wang Joshua THE NASTY ADMIN;
pseudo : lenalee messages : 265 i'm here since : 06/03/2011 points : 25654 age : 35 mood : and i'm gonna kick your poncey soul. so wake the fack up. my heart is : girls scream my name when i pretty boy swag. wizard's spellbook : « mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.
| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Ven 13 Mai - 17:41 | |
| Il est évident que hyejin allait prendre les commandes histoire d’écraser un peu son vis-à-vis ou plutôt, son espèce de concurrent du moment. Il fallait bien l’avouer de toute façon ; elle avait très mal digéré la dernière fois et l’heure de sa revanche avait sonné selon elle, tout simplement. Il n’était pas stupide au point de ne pas s’en rendre compte et il n’était pas non plus tombé dans le panneau comme le premier imbécile venu, par exemple ; le pion qu’elle avait décidé de prendre à ses côtés pour titiller joshua. S’il était là, à lui tenir le rôle à l’instant présent, c’est uniquement parce qu’il le désirait au fond de lui. Ses pieds ne l’avaient pas guidé ici par manque de réflexion, bien au contraire. Il était décidément bien plus intelligent que ça et peut-être qu’au fond tout était calculé, tout comme dans la tête de l’octopus. Ils étaient tellement perfides après tout, cela n’avait rien d’étonnant. Le but étant plutôt d’avoir la meilleure stratégie, celle capable de le propulser jusqu’à la victoire et l’écrasement partiel voire total si possible de hyejin. Ce à quoi elle devait bien s’attendre aussi, quelque part, au fond elle. La jeune fille devait bien savoir qu’elle n’était jamais à l’abri d’un bon retournement de situation capable de la laisser sur le carreau. De la verve, tout comme elle, il en avait à revendre ainsi qu’une bonne répartie. Ça ne l’impressionnait pas du tout. La prise de confiance de la jeune fille n’était qu’une brise, une petite soufflette pas bien dangereuse et quasi insignifiante dans toute la tempête qui s’annonçait à l’horizon, petit à petit. Tout ça pour dire qu’il jouait dans son jeu, la laissant parler et déballer son discours trop bien rôdé pour être véritable et entier. Elle avait trop bien retenu ce qu’il lui avait dit, comment il avait formulé ses phrases avec exactitude. C’était flatteur quelque part, il lui avait marqué l’esprit assez fort pour qu’elle reste sur sa frustration plusieurs jours de suite. Voilà donc le véritable fruit de sa victoire. Ses petites vannes puériles et presque affligeantes le laissaient totalement de marbre, insensible. Ainsi, elle voulait le faire passer, lui, pour le gros gamin de service, mais n’était-ce pas elle qui réitérait exactement ce qu’il avait fait quelques jours plus tôt ? Un peu de créativité bon sang, ça n’a jamais tué personne quoi ! « On ne t’a jamais appris de ne pas dire de ce qu’on ne t’a jamais laissé goûter que ça n’était pas comestible ? » dit-elle. Évidemment, il fallait qu’elle le clame haut et fort, une sorte de ; je suis désirée par joshua mais je lui tiens tête, ahah ! Mais quels mérites désirait-elle s’attirer ? Voulait-elle une médaille pour son comportement si juste – si toutefois cela pouvait-être considéré comme une bonne chose, vu tout le plaisir qu’elle en retirait – ? Pourquoi ne se rendait-elle tout simplement pas compte qu’elle se privait elle autant que lui ? Parce que oui ; il n’était pas dupe. Et savoir qu’elle avait envie de lui autant qu’il pouvait avoir envie d’elle était une évidence même. Si elle tentait de lui faire comprendre le contraire, c’était uniquement pour se persuader toute seule, une sorte déni. Ou peut-être un orgueil très mal placé. Pathétique dans un sens, à ce niveau-là il était largement plus évolué qu’elle, ou plus honnête du moins. Jamais il ne se mentait à lui-même, ou rarement. Certes ça lui arrivait encore bien, quand il tentait de chasser une idée de sa tête, de ne pas lui donner de crédit. Mais une fois que cette idée devenait trop envahissante, alors il fallait faire avec et la calculer, la drainer et devenir maître de cette dernière. Ouais, ouvrir les yeux en quelque sorte, même si c'est brutal, même si ça fait un mal de chien. Joshua était plutôt quelqu'un de réaliste, en fait. Et puis, il était trop bien occupé à se faire du bien à tout bout de champs, pas spécialement au niveau sexuel cela dit. Être bien dans sa tête ou dans sa peau, satisfaire ses désirs était bien plus intéressant que se poser des colles et se remettre en question à tout bout de temps. Pourquoi se compliquer la vie ? N’est-elle pas assez courte pour ça ? Ouais, une espèce d’hygiène de vie, vivre l’instant présent et toutes ces conneries rébarbatives, au final, ça paie.
Il n'eut même pas besoin de chercher quoi lui rétorquer – il n'en avait jamais besoin de toute façon, avec elle, ça sortait par automatisme, ça s'imposait à lui comme par magie, aussi clair et limpide que de l'eau de roche – ni même comment le faire. Inspirant une grande fois, le regard toujours rivé vers l'autre garçon qui se tenait encore au sol, il le bouscula en direction de la donzelle, lui destinant un sourire acide mais sûr de lui. À quoi s'attendait-elle ? Que cherchait-elle ? Peut-être une expression spéciale sur le visage de josh, un petit je ne sais quoi capable de la mettre sur la piste de la victoire. Ouais, elle voulait se sentir grande, total vainqueur de cette manche et repartir comme si de rien n'était. Comme si tout s'était déroulé exactement comme elle l'entendait. Pas un pas de côté, pas un pli de travers. Elle était le maître et elle avait total contrôle. Eh bien non, pas cette fois. Il n'était pas à court d'idée, pas aujourd'hui et elle devra se contenter d'improviser, de changer ses plans pour essuyer une nouvelle bavure à ajouter à ton ardoise. Elle était faite comme un rat. « laisser goûter ? allons, tu n'es pas idiote à ce point ? tu es loin d'être indispensable, des trous ambulants comme toi, y en a des masses dans cette école. et des biens moins chiants, crois-moi. » oh et puis, il n'avait pas tort, n'est-ce pas ? D'accord, cette nana pouvait bien être un défi comme un autre, parce que justement elle lui tenait tête, mais venait un moment ou c'est de trop, ou on se lasse indubitablement et ou on va voir ailleurs, sans vraiment éprouver de regrets. De toute façon, c'est peine perdue, non ? Actuellement, joshua ne pensait pas avoir toutes les portes fermées, sinon pourquoi continuerait-elle à lui pimenter autant la vie ? Non, elle en avait envie tout autant que lui, il le savait, il pouvait le sentir jusqu'au plus profond de son âme. Quoiqu'il en soit, lui aussi avait son orgueil, et pour le coup il n'avait pas envie d'avouer qu'elle était l'une des premières sources de ses obsessions. Mais cela ne durait qu'un instant, comme toujours. Lassé trop vite, lésé par la vie sans doute. Il ne pu s'empêcher de rire à la dernière phrase de hyejin. Était-ce de la jalousie ? Certainement, quoi d'autre ? Pourquoi irait-elle soulever le vice le plus facile de josh ? Franchement, elle n'était quand même pas en train de donner tout ce qu'elle avait ? Était-elle ignare à ce point ? « blah blah. t'en as pas marre de faire du vent ? et si ta bouche servait à autre chose qu'à ça, genre ? j'sais pas, apprends à sucer puis reviens me voir ? tiens, t'as qu'à t’entraîner sur ton petit copain, là. » dit-il en désignant l'ineo qui venait de se relever, pitoyablement. Et lui bien sûr, arborait un sourire carnassier. |
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Song Hye Jin m
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| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Dim 15 Mai - 11:19 | |
| Joshua est un adversaire à ma taille et le seul passe-temps que je ne trouve pas atrocement ennuyeux dans cette école. Tout est propice au jeu, au défi, à l’affrontement. Tout peut devenir à la fois une victoire ou une défaite. C’est au plus fort sur le moment, à celui qui trouvera un moyen de dominer l’autre jusqu’à la prochaine fois. Il connait les règles, je les connais aussi. Tout est permis, excepté toute forme d’engagement. Qui sait. Dans trois mois, ce type en face de moi ne sera peut-être plus rien d’autre qu’un quelconque souvenir, un jouet passé, amusant sur le moment mais finalement d’une futilité sans nom. Il n’était important qu’aujourd’hui seulement. Et justement, aujourd’hui, je suis d’humeur à vouloir vraiment gagner. Je me sens même d’humeur victorieuse. Rien de ce qu’il pourra dire ne m’atteindra vraiment. Rien de ce qu’il pourra dire ne provoquera autre chose que de l’amusement chez moi. Mieux encore : rien de ce qu’il pourra faire ne sera impuni. C’est bien vrai. Je le veux. Mais pas comme ça, pas maintenant. Désir malsain, pervers : je le veux soumis, violent, fou, vaincu et je ne m’imagine pas l’avoir autrement. Je veux la victoire totale, je ne me permettrai rien d’autre. Ma patience est pourtant loin d’être légendaire. Plus le temps passe, plus la frustration augmente. Et ça n’est pas comme si je n’allai pas voir à droite à gauche. Oh, pas suffisamment pour pouvoir être qualifiée de trainée. D’autant plus que je tiens à ma réputation : je ne vous donnerai jamais rien sans avoir quelque chose contre vous. Le chantage ? Un moyen comme un autre de préserver les images, sorte de tradition familiale dont j’ai hérité. Malgré tout, le jeu est plus intéressant encore, sorte de guerre entendue qui me convient à la perfection tant que je vaincs. Au diable la frustration donc. Au diable le désir puisque je trouve une toute autre satisfaction en le frustrant lui-même, en le cherchant, dans nos confrontations, nos joutes verbales. Je ne le crains pas. Je peux être aussi terrible que lui. Similaires dans le fond, opposés dans la forme. Je suis de bonne humeur. Je veux jouer. Je veux un affrontement. Ca ne se fera pas sans les mots justes. Pourtant, je sais aussi d’expérience que je devrai retenir la plupart d’entre eux. Si la plupart du temps, mes interlocuteurs sont assez stupides pour se laisser emporter par l’énervement, Joshua est suffisamment intelligent pour ne pas tomber dans le panneau… La plupart du temps.
« Laisser goûter ? Allons, tu n'es pas idiote à ce point ? Tu es loin d'être indispensable, des trous ambulants comme toi, y en a des masses dans cette école. Et des biens moins chiants, crois-moi. » Je hausse les sourcils, me pinçant les lèvres dans un sourire malin. Oh ? Alors toi aussi, tu es d’humeur joueuse apparemment ? Use de la carte de la moquerie alors, je sais parfaitement comment y répondre. Je tourne un visage amusé, confiant, vers l’autre présent avec nous, spectateur d’une scène qu’il est certainement loin de comprendre. Imbécile. Certainement moins que les autres puisqu’utile, mais il rejoindra la masse des objets dès que j’en aurai fini, sort que Joshua connaitra lui aussi forcément. A un moment ou à un autre. En attendant : regarde bien. Joshua. Je suis loin d’être idiote. Je sais bien que dans toute cette école, tu as du culbuter tellement de demoiselles qu’il relève presque du paranormal que tu n’aies pas choppé de maladie sexuellement transmissible et autres conneries. Malgré tout, tu pourras dire ce que tu veux en ce moment, je suis indispensable pour toi. Peut-être temporairement, peut-être plus pour longtemps, mais je le suis. Et là, maintenant, après avoir bousculé l’autre ineo en le menaçant, affirmant qu’il empiète sur ton territoire, tu viens de perdre toute crédibilité en jouant au désintéressé. « Mh. La prochaine fois, essaie de faire en sorte que tes actes concordent avec tes mots Joshua. Ca fait un peu désordre. En attendant, je te remercie pour ces beaux compliments. » Scepticisme et sarcasme ont toujours fait bon ménage. Je hausse les épaules, insupportable. J’aurai tout aussi bien pu l’encourager à rejoindre une autre de ses pétasses, mais c’était aussi prendre le risque de le voir partir déjà. Jalouse ? Un brin, oui. Je serai bien hypocrite de ne pas le reconnaitre. Je sais bien. Lui sait très bien que je veux le posséder. Envie, désir d’ailleurs réciproque. Le fait est qu’il ne peut y avoir qu’un seul dominant. Oui, ce n’est qu’une envie. Qu’un désir. Dans cette histoire, chez moi, chez lui, les sentiments n’ont aucune raison d’être. « Blah blah. T'en as pas marre de faire du vent ? Et si ta bouche servait à autre chose qu'à ça, genre ? J'sais pas, apprends à sucer puis reviens me voir ? Tiens, t'as qu'à t’entraîner sur ton petit copain, là. » Je penche légèrement la tête, détaillant le sourire carnassier de Joshua. C’est vrai. Ses mots me laissent plutôt perplexe, presque déçue. Entre temps, l’autre s’était relevé. Puis un nouveau sourire s’étire, réponse à celui de Joshua. Mes lèvre s’entrouvrent, se referment pour se pincer avec malice.
Mes yeux noirs, prédateurs, le fixent jusqu’à l’englober entièrement. Mon regard se plante une nouvelle fois dans le sien, insistant, presque déplacé. Franc, direct, inquisiteur, je jauge mon adversaire une nouvelle fois, je le teste tout en sachant qu’il ne coupera pas ce contact contrairement aux autres. « Oh, si tu veux jouer sur le terrain des remarques faciles, je peux te dire que la tienne devrait apprendre à réfléchir toute seule avant de s’ouvrir puisque son propriétaire ne semble pas en être capable. Mais c’est trop bas. Pour moi, en tout cas. » Oui, je suis de bonne humeur. D’une bonne humeur massacrante même, prête à m’amuser un peu plus, frôlant les limites. Jouant. Je soupire, mon sourire toujours sur les lèvres tandis que mon regard, inquisiteur, reste planté dans le sien, aussi aiguisé que le plus fin des poignards. Vrai qu’aujourd’hui, il m’attire autant qu’il m’insupporte, mélange de frustration et de désir, de rejet et de demande. Mais je contrôle. Je me contrôle moi-même, et mes limites ne seront jamais franchies. Simplement parce que je ne le permettrai pas. Parce que si jamais quelque chose se passe, je saurai faire de sa vie un enfer. C’est un don. Une capacité que j’ai, héritée là encore de ma famille, de mon père, mentor parmi les mentors, sorcier d’exception, excellant dans sa réussite. A quoi servent les menaces quand les actes ne suivent pas ? Mh ? Finalement, je me rapproche. Je romps les barrières, la distance de « sécurité ». Je relève la tête, je le défie. Mes yeux n’ont pas encore quitté les siens. Mes lèvres sont à quelques centimètres – peut-être millimètres, je n’en sais rien – des siennes. Je sens son souffle contre mon visage. « La jalousie te rend grossier. Enfin… Plus que d’habitude. » Je m’écarte après avoir laissé glisser mes yeux sur ses lèvres. Tentantes, certes, mais je sais que le tout ne lui aura pas plu. Parce que malgré tout ceci, je sais encore suffisamment bien jouer de mon charme. Et il faut aussi croire que tout ceci ne plait pas non plus à celui que j’utilise. Faut croire que le bonhomme n’a pas l’intention de voir son bout de viande lui échapper puisqu’il se place entre Joshua et moi. Je retiens un soupir d’agacement. Finalement, ça n’est peut-être pas si mal. Ce dernier marmonne quelque chose comme « elle s’est bien faite comprendre, tu l’intéresses pas alors t’as rien à foutre là », primaire. Je l’aurai bien laissé en plan là, maintenant, puisqu’il pourrait parfaitement bien causer un départ prématuré de Joshua. Mais le fait qu’il le bouscule à peine une seconde plus tard, l’obligeant à reculer de quelques pas… Mon adversaire ne se laissera certainement pas faire après ça. Juste par orgueil. Tout comme je ne me suis pas laissée faire lorsque sa pétasse s’était mise à me prendre de haut. (Mal)heureusement, certains sont assez stupides ou suicidaires pour s’attaquer à des personnes comme moi. Ou comme Joshua.
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Wang Joshua THE NASTY ADMIN;
pseudo : lenalee messages : 265 i'm here since : 06/03/2011 points : 25654 age : 35 mood : and i'm gonna kick your poncey soul. so wake the fack up. my heart is : girls scream my name when i pretty boy swag. wizard's spellbook : « mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.
| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Lun 16 Mai - 18:09 | |
| Irritante mais sublime créature que voilà, tellement sûre d’elle et exaspérante à la fois. Pourquoi lui ressemblait-elle autant, pourquoi s’était-il dégotté un double de lui au féminin ? Pourquoi n’arrivait-il pas à comprendre comment une telle chose pouvait arriver dans sa vie, le complexifier dans son intégralité et le mettre sur la touche ? Sur la touche ? Non, évidemment, il ne faisait pas partie de ces faibles qui galopent et se raccrochent à du vent, il n’avait rien à voir avec ces mauvais joueurs, perdants, qui s’échappent à la moindre difficulté pour se cacher on ne sait où et ne plus jamais réapparaitre. Elle était bien loin de lui avoir coupé la chique bien que ses mots furent rudes et tranchants comme des lames de rasoir, l’entaillant sans la moindre vergogne. Il n’était pas fait comme un rat, malheureusement pour elle. Aussi investi qu’elle par l’envie de gagner, il défendait comme il pouvait sa place, sa renommée et toutes ses idées concernant la domination de l’autre. Qui était le gagnant habituellement ? Peu importe, ils étaient sans doute dans un match nul perpétuel mais il voulait se savoir avantagé, il voulait sentir et palper la longueur d’avance qu’il avait sur elle, la juger de ses yeux impénétrables et angoissants. Mais ce n’était pas possible, il n’avait aucune avance sur elle et si jamais ça arrivait, la muneo avait vite fait de redresser la barre de sa fierté pour sauver les apparences de sa bonne conscience de garce. Remettre la balance à zéro comme si elle appuyait sur le bouton tare et recommencer une nouvelle fois le même cirque sans relâche, mais pour combien de temps ? Il n’était même pas capable de dire avec exactitude quand leur petit jeu avait débuté. Il ne savait pas non plus dire pourquoi ou comment ils en étaient venus à se disputer comme deux enfants qui convoitent la même chose ; une chose qu’ils ne pouvaient pas obtenir sans se sacrifier un peu, sans y mettre de leur personne parce que justement, cette chose tant désirée se trouve dans le corps de l’autre, dans sa tête ou peut-être son esprit ? Son âme ? Cette chose n’est rien d’autre que lui ou elle, au final. Le sacrifice est bien lourd, trop peut-être. Sans doute même. Glissant une main dans sa nuque afin de la masser, il laissa échapper un soupir quasi imperceptible. Blasé, en quelque sorte de ce comportement si hautain. Pourquoi est-ce que cela le choquait venant d’une femme, elle avait du caractère et c’était bien, certes, mais n’en faisait-elle pas un peu de trop ? Être la pire des garces tout en gardant ce masque de femme respectable, quelle mauvaise farce. Y avait-il encore des gens capables de voir autre chose que la mauvaise langue en elle ? Il doutait, non, en fait, il ne savait plus du tout où se positionner quand il s’agissait de parler d’elle. Une pensée, une idée peut-être erronée. « oh, si tu veux jouer sur le terrain des remarques faciles, je peux te dire que la tienne devrait apprendre à réfléchir toute seule avant de s’ouvrir puisque son propriétaire ne semble pas en être capable. mais c’est trop bas. pour moi, en tout cas. » La vision de hyejin flottait dans son esprit comme un fantôme, comme une eau qui coule désespérément dans le creux de ses mains jointes. Une eau si clair, limpide et rafraichissante ; il était incapable d’en garder la moindre goutte. Elle filait, s’échappait et le carillon léger de cristal, presque élégant qu’elle émettait en tombant sur le sol n’avait de cesse de le narguer, jour après jour. Si humainement pitoyable face à l’impossible, juste impuissant. Pouvait-elle ressentir la même chose vis-à-vis de lui ? Était-il cette eau ou cette fumée insaisissable ? Se sentait-elle perdante et terriblement humaine face à autant d’alchimie, de magie ? Sans doute, sinon pourquoi ? Pourquoi jouerait-elle ? Pourquoi irait-elle piquer le défi à vif ; priant jour après jour pour la victoire. Il n’y avait pas que de la satisfaction personnelle, non. C’était bien trop facile. « mais tu viens de le dire, serais-tu finalement tombé dans ma bassesse la plus totale ou y étais-tu depuis toujours, hyejin ? » et puis, un sourire narquois, comme si de rien n’était.
Elle s’approchait de lui comme un félin en mal de proie, aiguisée comme un sabre et prête à mordre. Il ne bougea pas, les pieds bien trop encrés dans le sol et trop alerté, cherchant la moindre faille, la moindre faiblesse. Elle n’en avait pas, ou très peu. Il le savait parfaitement, mais il ne pouvait s’empêcher d’admirer cette fille presque trop parfaite. Désagréablement fatale et acerbe. Était-ce de l’art ? Une facette qu’il ne connaissait pas d’elle, un petit je ne sais quoi qui l’attirait sans relâche, l’irritant en même temps à la fois. Il était peut-être faible, il ne pensait peut-être qu’avec sa verge pour le coup. Mais si c’était réellement le cas, ne se serait-il pas gêné pour forcer la chose ? Il n’était pas doté de scrupule, pas après autant de temps perdu dans le vice et sa bonne conduite méritait parfois une longue réflexion. Il n’était pas patient, pas du tout. Puisque la richesse amenait directement au pouvoir, il avait toujours abusé sans mesure, sans limites personnelles et extérieures. Il revint à lui lorsque ses lèvres entrèrent presque en contact avec celles de la muneo. Pulpeuses, désirables. Quel goût pouvaient-elles bien avoir ? Torture mentale, combat acharné. Non. Non il ne voulait pas céder, il ne voulait pas plier et lui donner raison sur son propre terrain. Il était plus intelligent que ça, n’est-ce pas ? Il suffisait d’enterrer ces pulsions assez loin dans sa tête, les éloigner à tout prix pour sortir vainqueur. Ainsi il pourrait se pavaner devant elle comme une star, une nouvelle fois. « la jalousie te rend grossier. enfin… plus que d’habitude. » nouveau silence, elle s’éloignait de lui, filant comme cette eau divine. Il ne chercha pas le contact, ni même la réponse. Elle avait raison et il ne le cachait pas. Ça devait la flatter intérieurement si bien que l’idée lui donnait mal à la tête, il détestait ça. Lui offrir tant de plaisir sur un plateau d’argent.
Alors qu’il se perdait dans ses pensées, repassant la scène au peigne fin, la voix de l’autre sirène vint le sortir de ses songes comme un grincement de porte plus que désagréable. Il lui intima de se retirer, de laisser cette dame tranquille. Quel connard, de quoi se mêlait-il ? Pire encore, comment osait-il se mettre entre les deux joueurs ? Elle était agacée, lui aussi et visiblement le garçon trop téméraire n’avait pas compris la leçon du nez cassé. L’américain ouvrit la bouche, peu amusé et s’exprima sèchement d’un « ta gueule » franc et direct. Son sang battait brutalement dans ses tempes, lui donnant mal de tête. Terrible orgueil, terrible vengeance mais surtout, oui. Terrible jalousie. L’autre n’attendit pas la tempête, il la créa de ses propres mains en venant coller son poing douloureux dans la mâchoire de joshua. Crac. Effroyable bruit de jointures, il poussa un gémissement en se tenant la main, la secouant comme un ignare. Cette lopette n’était même pas capable de cogner correctement. La tête de joshua avait pivoté rapidement sur le côté et sa lèvre s’était mise à saigner. Oui, c’était bel et bien douloureux mais le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il avait l’impression de défendre un amour inexprimé pour hyejin, comme s’il se battait pour elle désespérément. Or. Ce n’était pas pour elle, non. Cela ne concernait que son petit orgueil véritable, que son petit mérite dans son entièreté. Plantant lentement son regard dans celui du rouge, il afficha un sourire qui se voulait serein mais à la fois irrité. « tu ne sais même pas cogner comme un homme ? » machinalement il vint essayer le sang de sa main, faisant rentrer un peu d’hémoglobine dans sa bouche. Ce goût de fer avait l’art de lui mettre l’estomac au bord des lèvres « laisse-moi te montrer. » il n’eut pas vraiment le temps de terminer sa phrase que déjà son poing s’abattait sur sa cible, suivi d’un deuxième en plein nez. Et parce que jamais deux sans trois, il le frappa au ventre histoire de l’achever en lui coupant la respiration. Pour la deuxième fois de suite, l’insecte tomba sur le sol, à genoux. Et il ne fallut qu’une petite pichenette divine pour l’arrêter. Joshua secoua également sa main, douloureuse tout en plantant son regard dans celui de hyejin « tu pourras cocher la case violent en dessous de grossier, stupide garce. » |
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Song Hye Jin m
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| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Mer 18 Mai - 10:03 | |
| Joshua. Parfait reflet de ce que je suis derrière mon masque de bienséance, mascarade organisée, comédie grotesque et pourtant nécessaire pour éviter la perte de ce qui me parait le plus important, la chute de ce que je suis. Moi. L’avoir sous mes yeux me révulse et m’attire inlassablement. Et ça dure. Et ça dure. Pour combien de temps ? Ca passera. Ca passe toujours. Sincèrement, je n’aime pas y penser. Je préfère me concentrer sur ma victoire ou ma défaite, ce qui parait simplement. Ce qui est, ce à quoi, finalement, je m’accroche encore et encore parce que je veux remporter cette victoire définitive. Vaincre Joshua, c’est me vaincre moi-même, but ultime et ô combien précieux à mes yeux. Mais comme dans toute épopée, il y a forcément des dommages collatéraux. Et en l’occurrence, j’en ferai moi-même partie si je remporte la guerre et non pas la bataille. Alors qu’est-ce dont finalement que ce petit jeu distrayant, excitant mais ô combien destructeur, si ce n’est justement l’incarnation d’un aspect de mon moi dont j’ignorais jusqu’à l’existence : mes limites. Si je perds, je les dépasse. Si je gagne, je les franchis à nouveau, puisqu’il aura fallu m’en débarrasser une bonne fois pour toute. Je réalise, trop tard, l’existence de cet horrible et enivrant cercle vicieux. Et ça ne m’effraie même pas. Le tourbillon est déjà en marche depuis trop longtemps. Je continue de jauger mon adversaire, sourire provocateur aux lèvres tandis que mes pensées vagabondent, se promènent, solitaires, pour trouver un moyen de m’extirper de cette machine infernale et plaisante. Il n’y a pas de sortie. A moins que la lassitude ne survienne, salvatrice et souhaitée, rien ne m’enlèvera cette envie de posséder Joshua, de le dominer de toute ma hauteur. Je veux poser mes yeux sur lui comme s’il était à moi, comme s’il m’appartenait, lui, l’adversaire qui finirait bien par céder. A moins que ce ne soit moi. Ou personne. Je note bien qu’il n’a pas répondu à ma première remarque. Mon sourire n’en est que plus élargi ; la satisfaction est grande, le plaisir est bel et bien présent. Je tiens les rennes. Tout peut changer d’un moment à l’autre, notre jeu ne permettant pas d’existence à la stabilité. Mais voilà. Joshua me fait prendre en compte un élément qui, jusqu’ici, m’était paru totalement improbable. Je suis unique. Non, je ne le suis pas. C’en est à se demander s’il y aura réellement un vainqueur. Je gagne. Pour le moment. Mais la prochaine fois ? Et celles d’après encore ? Et même ici. Jusqu’au dernier moment, rien ne saura être définitif tant qu’il ne tourne pas les talons ou que je ne tourne pas les miens. Je suis prise, d’un coup, d’une irrésistible envie de le laisser en plan. Comme si la victoire, bien qu’extrêmement plaisante, trop peut-être, devenait à la longue aussi insupportable que la défaite. Simplement parce qu’elle est insignifiante. « Mais tu viens de le dire, serais-tu finalement tombée dans ma bassesse la plus totale ou y étais-tu depuis toujours, Hye Jin ? » Un sourire étire mes lèvres, mes yeux brillent d’une nouvelle lueur alors que j’entends Joshua prononcer ces mots, signifiant qu’il n’est malgré tout pas à terre. Je ne réponds pas. Sur mon visage flotte un air laissant planer le mystère.
A nouveau, il se tait, muet devant cette nouvelle proximité que j’impose. Et je m’éloigne à nouveau. Je file, je m’échappe. Je le fais pour éviter qu’il ne le fasse. Je le fais parce que dans tous les cas, l’un de nous deux le fera. Et aujourd’hui, je veux que ce soit moi. Seulement voilà. Il y a ce maudit facteur, toujours, qui fait changer ce qu’on prévoit. La théorie du chaos, ou l’explication du fait que chaque chose calculée rencontre toujours un ou deux imprévus, plus ou moins déstabilisants selon la force qu’ils ont. Un soupir agacé quitte mes lèvres pendant que l’autre sirène s’énerve. Je clos mes paupières quelques secondes pour les rouvrir à un son bien désagréable. Crac. Joshua a reçu un coup. C’est finalement à lui de les rendre à son agresseur, bientôt chaos. Je suis témoin de la scène. Loin d’agir. Simple spectatrice ? Non. J’ai provoqué tout ceci. J’ai provoqué tout ceci dès que l’idée d’utiliser ce type a germé dans mon esprit comme une graine, s’y plantant, se développant pour arriver jusqu’à cet instant précis. L’autre est au sol, terrassé. Les yeux de Joshua se plantent dans les miens. Je ne dévie pas mon regard, bien plus sombre que quelques minutes auparavant. Non, je ne suis pas satisfaite. « Tu pourras cocher la case violent en-dessous de grossier, stupide garce. » J’éprouve la subite envie de partir, là encore. Pourtant, je considère ses mots comme une provocation. Je relève un peu la tête. Aucun sourire sur mes lèvres. Aucun air de satisfaction. Pas d’expression faussée. Non, je ne suis pas agacée parce que mon jouet, se lamentant sur le sol, est à présent cassé. Je ne suis pas agacée parce que Joshua est toujours là, face à moi, sans avoir réellement subi de vraie défaite. Je suis agacée parce que j’ai cette sensation désagréable que quelque chose m’a échappée. D’un coup, j’ai l’impression de perdre l’avantage que je pouvais avoir sur lui, à ce moment précis. Un contre un. Je ne l’avais pas prévu. « Hm. Ca fait partie du jeu. » Je tourne finalement les talons sans lui lancer un autre regard. Oui, je compte vraiment le planter ici. J’avance de quelques mètres, juste suffisamment pour percevoir, de l’autre côté du couloir, les bruis de pas significatifs du professeur en vadrouille. A force de passer du temps ici, je finis par les reconnaître automatiquement. Les élèves devant être en cours y sont, il n’y a donc plus que nous trois. Plus l’enseignant arrivant, pas encore visible, mais bel et bien présent. Je fais donc demi-tour, je m’arrête exactement à la place où je me trouvais quelques secondes plus tôt, devant Joshua, la sirène à terre nous séparant. Je prononce simplement : « Quelqu’un arrive de l’autre côté. Vu l’état de ta lèvre, je te conseille de décamper d’ici. Suis-moi. Pas envie de me faire entraîner là-dedans si jamais tu te fais avoir. » Mon plan ? Puisque je ne laisse pas de place à l’improvisation, je réfléchis rapidement, impassible. Oh, je ne fais pas ça pour l’aider ou quoi que ce soit. Mais je suis impliquée aussi. Si Joshua se fait avoir, mon nom sortira aussi. Pas forcément à cause de lui, mais aussi et surtout à cause de l’autre, toujours au sol. Simple comme bonjour. Je sors ma baguette pour la pointer vers la sirène à terre. Puis je murmure : « Silencio. » Maintenant qu’il ne fait plus le moindre bruit, je lui lance un nouveau sort, tout aussi discrètement : « Wingardium Leviosa. » Et voilà qu’il lévite. Je lance un regard entendu à Joshua, signifiant aussi et surtout que ça n’est pas pour lui. Sait-on jamais. Il ne nous reste pas beaucoup de temps avant que le professeur n’arrive. Je fais avancer le corps vers l’autre bout du couloir tout en le suivant rapidement. Puis je tourne à droite. Et je lance à Joshua : « Il faudrait trouver une salle. Je ne veux pas avoir de problèmes à cause de lui. » Oui, entendons-nous bien sur ce point-là. S’il faut le faire chanter lui aussi, ce jouet stupide et cassé, je le ferai sans le moindre problème.
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Wang Joshua THE NASTY ADMIN;
pseudo : lenalee messages : 265 i'm here since : 06/03/2011 points : 25654 age : 35 mood : and i'm gonna kick your poncey soul. so wake the fack up. my heart is : girls scream my name when i pretty boy swag. wizard's spellbook : « mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.
| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Ven 20 Mai - 1:24 | |
| Elle pouvait bien prendre la fuite si ça lui chantait, maintenant, il n’y avait plus rien à prouver et le petit jeu qu’ils menaient était terminé – pour aujourd’hui du moins. Il n’était pas en mesure de dire s’il avait gagné ou au contraire perdu cette manche, sans doute étaient-ils ex-aequo, comme bien souvent malheureusement. L’octopus avait machinalement tourné les talons pour s’éloigner dans le couloir, le laissant là avec son pion toujours sur le sol, complètement hors service. Tant mieux, la première leçon ne lui avait visiblement pas suffi à comprendre qu’il n’était qu’un moins que rien. Ou peut-être était-il simplement masochiste et adorateur ? Une horreur ! Il posa ses yeux sur la sirène un instant, le jugeant comme un vulgaire moustique égaré avant de regarder une nouvelle fois la silhouette de hyejin s’éloignant dans l’allée. Et bien ? Le spectacle était fini et tout le monde foutait le camp sans demander la suite. Peut-être devait-il faire la même chose, s’en aller comme si de rien n’était, en sifflotant, les mains dans les poches et la conscience tranquille – elle l’était toujours de toute façon – il pouvait toujours sortir prendre l’air ou fumer une clope. Il pouvait également passer un peu de temps avec maddox, son doberman, histoire de détendre tout son corps. Il se sentait toujours nerveux, mais ce n’était que la résultante de l’adrénaline qui coulait dans son sang, crispant ses muscles de part et d’autre comme des élastiques ou des ressorts prêts lâcher au moindre moment. Il s’étira lentement comme un félin, son t-shirt se soulevant et laissant apparaitre un bout de peau légèrement basanée et brûlante. On pouvait également y voir l’élastique de son boxer, affichant la marque et la couleur de celui-ci. Un os ou deux craqua dans son dos, le faisant grimacer alors que le tas au sol se remuait péniblement. Il marmonnait quelque chose qui devait ressembler à « je vais ... t.. te tuer, mec » noyé dans le sang qui provenait de son nez et de sa bouche. Joshua afficha un sourire amusé, visiblement il était masochiste. Enfin, il ne pouvait pas cracher sur le peu de dignité qu’il lui restait, c’en était même plutôt distrayant. D’un geste de la main il le fit taire, il s’approcha ensuite de lui et s’accroupit comme si de rien n’était. Tout en penchant la tête sur le côté, il vint porter sa main à son oreille comme pour lui signifier qu’il ne l’entendait pas bien « à qui tu parles ? à la dalle de pierre sur laquelle t’es assis ? » il partit dans un grand rire mais s’arrêta en voyant hyejin réapparaitre à côté de lui. Tiens, déjà ? N’avait-elle pas eu assez ? L’américain se redressa lentement, prêt à lui demander ce qu’elle attendait maintenant et si elle avait toujours autant envie de foutre la merde en essayant d’employer des idiots trop plein de testostérone. « quelqu’un arrive de l’autre côté. vu l’état de ta lèvre, je te conseille de décamper d’ici. suis-moi. pas envie de me faire entraîner là-dedans si jamais tu te fais avoir. » quelqu’un arrive ? Qu’est-ce qu’il en avait à foutre, hein ? C’est pas lui qui avait cherché la merde dans toute cette histoire ; bon, peut-être un peu mais il n’avait rien à prouver à personne. Il allait lui répliquer quand elle lança un premier sort à son insecte rampant, suivi d’un deuxième qui le fit léviter. Bon, puisqu’elle semblait déterminée il allait la suivre. Il lui emboita le pas rapidement alors que le corps du garçon lévitant tourna à l’angle du couloir. Au même moment le professeur déboula de l’autre coin, comme s’il avait flairé quelque chose. « attendez ! attendez-vous là ! » cria le professeur au bout du couloir. Faisant la sourde oreille, joshua tourna à l’ange du couloir rapidement. « grouille-toi, putain. il fait chier celui-là. fallait qu’il se pointe maintenant ! »
Avec rapidité il essaya d’ouvrir plusieurs classes mais elles semblaient toutes fermées. Lâchant un juron il sortit sa baguette magique. Puisque hyejin était occupée à faire voler son copain le rouge, elle ne pouvait rien faire de plus. Il s’arrêta devant une porte et pointa rapidement sa baguette vers la serrure « alohomora. » un déclic se fit entendre et il pénétra dans la salle poussiéreuse « grouille-toi merde, et ce connard qui sert à rien ! ». Lorsque la demoiselle fût à l’intérieure ainsi que le corps inerte de l’ineo il ferma derrière lui, à clé par sureté. Il entendit les pas du professeur filer dans le couloir, ses talonnettes frappant le sol sans la moindre délicatesse. Il put également l’entendre jurer, maudire les élèves un par un. Joshua inspira une longue fois, destinant un regard empli de mépris au corps gisant sur le sol, puis à hyejin. Quelle garce, elle ne pensait vraiment qu’à son petit cul et sa petite image. Qu’est-ce qu’ils en avaient à foutre de laisser ce mec sur le sol, personne n’allait faire le rapprochement. Il n’y avait aucune chance pour que cet imbécile les balance. Pensez bien, il aurait dû avouer à tout le monde qu’il s’était fait rétamer la gueule par joshua une nouvelle fois. Comme si son premier échec cuisant n’avait pas déjà été assez difficile à essuyer ! Il en riait encore, tiens, pour la bonne cause. Ce n’était qu’un imbécile fini après tout. Il soupira, la douleur de sa lèvre se réveillant de plus en plus. Il sentait sa chaire gonflée et à vif, comme une gêne qu’il vint sucer comme un enfant, aspirant le sang et savourant le picotement enduré. En réalité il détestait ça mais il ne pouvait tout simplement pas s’en empêcher. C’était une vieille manie, un peu comme celle de se ronger les ongles.
La salle ressemblant à une classe de potion, enfin, c’est plutôt l’odeur qui trahissait son utilité première, ainsi que la présence de nombreux chaudrons. Une salle de premier degré certainement. L’ineo s’appuya contre un banc croisant légèrement les pieds pour prendre la parole « tu penses vraiment qu’à ton cul, hein ? » dit-il en plantant son regard dans celui de hyejin. Il savait pertinemment bien qu’elle venait d’une famille de la noblesse et que l’image était plus importante que tout. Image qu’elle entretenait en portant son masque de femme respectable alors que derrière elle n’était juste qu’une garce, ni plus ni moins. Joshua se redressa lentement, se dirigeant vers le seul placard de la salle de classe, il l’ouvrit un forçant un peu la poignée, celle-ci cédant et dévoilant son contenu. Une multitude de fioles de potions et d’ingrédients se dressait devant lui. Tiens ! Il en extirpa une, amusé et s’exclama ; « ça te dirait de jouer à un petit jeu, hyejin ? » ce qu’il tenait en main était une mini bouteille de veritaserum. Peut-être un échantillon pour compléter la parfaite collection du prof de potions mais il doutait. Cette potion n’était pas apprise à akiwa et il était très rare d’en obtenir, c’était carrément du luxe ! Ou peut-être était-ce juste une pâle imitation ? Il s’en fichait bien, il venait de trouver ce petit bijou et maintenant il était sien, autorisé ou pas. L’américain agita le petit flacon devant la donzelle, un demi-sourire aux lèvres, il avait bel et bien une petite idée derrière la tête, et il ne mit pas longtemps à l’exposer ; « une sorte d’action ou vérité sponsorisée par un peu de veritaserum ? histoire que les vérités soient … vraies. » elle était joueuse, n’est-ce pas ? Oh oui, il jubilait d’avance. |
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Song Hye Jin m
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| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Ven 20 Mai - 3:45 | |
| Aucune envie de ne serait-ce que prendre le risque de me retrouver face à d’autres problèmes que ceux que j’accepte. Je n’ai jamais eu d’heures de colle en sept années d’étude ici et je n’ai en aucun cas l’envie de commencer maintenant parce que deux types s’avèrent être totalement incapables de ne pas en venir aux poings. Je soupire quand Joshua me répète de me dépêcher. Sympathique, mais qu’il fasse léviter rapidement la masse de l’abruti et nous en reparlerons après. Je serre les dents, concentrée, pour éviter de lui sortir l’une de mes remarques légendairement acerbes. Le professeur est presque sur nos talons. On tourne, Joshua arrive à ouvrir une porte – comme quoi, ça n’était peut-être pas trop lui demander – et nous entrons dans la salle. De potion apparemment. Je lâche un soupir une fois la porte refermée. Puis je laisse retomber l’ineo sans la moindre délicatesse après que l’intrus se soit suffisamment éloigné. Pas de gémissement ou autre de sa part. Normal puisqu’il est toujours sous l’effet de mon sortilège de mutisme. Je m’assois sur l’une des tables après avoir poussé un nouveau soupir, croisant les jambes. « Tu penses vraiment qu’à ton cul, hein ? » Un sourire étire mes lèvres tandis que je soutiens le regard de Joshua. Inutile de chercher à lui mentir, c’est à se demander s’il ne me connait pas trop bien. Je hausse les épaules, le fixant toujours alors que l’autre sirène est toujours à terre, lamentable décoration ornant le sol de la salle de classe. « Evidemment. » Et je pourrai en dire de même de toi Joshua. Je tiens à préserver mon image, rien de plus normal. Et tu fais exactement la même chose. Tu n’aimerais pas que des bruits courent sur toi, vrais ou faux, dans toute l’école. Tu n’aimerais pas que ta réputation change, tu tiens à l’image que les autres ont de toi. Ce n’est pas parce que tu as l’air de t’en moquer complètement que tu le fais réellement, mh ? Je pose mes mains fines sur le rebord de la table sur laquelle je suis assise. Mes yeux suivent le petit manège de Joshua. A croire que les ineos ont tous cette manie de fouiller à peu près tout ce qu’ils voient. La dernière fois que c’est arrivé, c’est un Epouvantard qui en est sorti. Quoique, voir ta plus grande peur comme voir celle de Skyler me plairait bien. Malheureusement, ces bestioles ne courent pas les rues. En sept ans, je n’en ai vu que deux fois à Akiwa : la première pour un cours, la deuxième avec l’homme qui craignait les gâteaux. Original.
C’est une toute autre découverte que semble avoir faite Joshua. Apparemment satisfaisante, au moins pour lui, puisqu’il me lance : « Ca te dirait de jouer à un petit jeu, Hye Jin ? » Intriguée et curieuse, je relève un peu la tête pour voir apparaitre devant moi la fiole de veritaserum. Automatiquement, un sourire étire mes lèvres. Pas besoin d’écouter ce qu’il me propose pour connaitre le fonctionnement de son jeu. Je repose mes yeux sur lui, pétillants de malice pendant que je me mords la lèvre, réflexe accompagnant ma réflexion. Je ne peux pas décemment refuser de participer, simplement parce que je pourrai en apprendre énormément. Je pourrai aussi te faire faire des choses que tu ne ferais jamais normalement. Mais ce qui vaut pour toi vaudrait pour moi y compris. Comment trouver un gagnant ou un perdant, mh ? « Une sorte d’action ou vérité sponsorisée par un peu de veritaserum ? Histoire que les vérités soient… Vraies. » C’est l’appel du jeu. Il sait que je ne pourrai pas refuser. Je descends de ma table, me retrouvant face à lui. Je profite de la proximité pour lui prendre doucement sa fiole avant de filer une nouvelle fois, un sourire malin étirant mes lèvres. Mon regard est toujours aussi pétillant. Néanmoins, je reste méfiante. Ouvrant la petite bouteille, je hume son contenu pour en reconnaître l’odeur. La potion n’est peut-être pas apprise à Akiwa, mais mon père tient à ce que je sache le plus de choses possibles. Je rebouche la fiole. Bien. « Parfait. Alors commençons. » Je lui redonne son « bien ». Non, je ne lui fais absolument pas confiance. S’il veut que je prenne les trois gouttes largement suffisantes de veritaserum, il devra le faire en premier. Je hausse les sourcils pour m’assurer qu’il le fera bien. Oh, je suis peut-être agaçante. Sûrement même. Mais ce n’est pas à moi qu’on apprendra qu’il faut toujours se méfier. Je ne suis moi-même absolument pas digne de confiance. Il s’exécute, je reprends la fiole à mon tour. Trois gouttes. Rien de plus. Je regarde le niveau du contenant pour voir ce qui reste de la potion. Oh, Joshua pourra encore faire joujou avec cette dernière deux ou trois fois encore. Je la repose sur l’une des tables, retrouvant ensuite ma place initiale.
Mon regard, sombre et pétillant, retourne se loger dans celui de l’ineo. Ce jeu ne concerne que lui et moi. Trop tard pour retourner en arrière. Je n’en ai de toute façon absolument pas envie. Et le veritaserum ne veut pas dire que je ne saurai pas me maîtriser. Je ne pourrai simplement pas mentir. Tout comme lui. S’il me force à répondre à une question qu’il n’aurait jamais du poser, je ferai exactement la même chose puisque nous sommes soumis à la même potion. « Je rajoute une règle. Pas le droit à plus de deux vérités ou de deux actions de suite. » Ce serait tricher sinon. Je souris malicieusement, continuant de jauger mon éternel adversaire. « Honneur aux dames. Alors. Action ou vérité ? » Le jeu est lancé. Il s’est lancé dès que nous avons pris nos gouttes de veritaserum. Vrai que je m’amuse déjà. Vrai que je me sens aussi vulnérable, mais au moins autant que lui. Pour une personne comme moi, tout comme lui d’ailleurs, les vérités peuvent être aussi « dangereuses » que les actions. Relevant un peu plus la tête, défiante, je plante mon regard dans le sien, attendant sa réponse. Que ce soit action ou vérité, il peut d’ores et déjà s’attendre au pire. Et il le sait très bien. Oui Joshua, tu le sais très bien. Tout comme je sais très bien que tu n’hésiteras pas une seule seconde à me renvoyer l’appareil. Mais finalement, ce jeu n’est-il pas la meilleure illustration de notre relation ? Pas qu’il n’y ait que des vérités. Mais chaque coup que je te fais, tu me le renvoies. Et inversement. Ce nouveau défi nous amènera fatalement à une nouvelle égalité. Quoique nous fassions, ce n’est pas aujourd’hui que j’arriverai à te faire courber l’échine, tout comme tu n’y parviendras pas non plus. C’est l’évidence même. Ca ne peut pas changer. Pas aujourd’hui en tout cas. La partie a commencé. Et si je veux gagner, il me faudra me dépasser moi-même. Si tout ceci peut partir en n’importe quoi ? J’en suis consciente. En fait, je serai même extrêmement stupide de ne pas prendre en compte cet élément. Le risque reste plaisant. Et je me sens tout de même capable de maîtriser la situation. D’une certaine façon. Alors je joue. Je participe. Je ne perdrai pas. |
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Wang Joshua THE NASTY ADMIN;
pseudo : lenalee messages : 265 i'm here since : 06/03/2011 points : 25654 age : 35 mood : and i'm gonna kick your poncey soul. so wake the fack up. my heart is : girls scream my name when i pretty boy swag. wizard's spellbook : « mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.
| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Mer 25 Mai - 2:33 | |
| « parfait. alors commençons. » dit-elle tout en lui redonnant la fiole de veritaserum trouvée dans l’armoire de la salle de classe. Évidemment il se doutait bien que, jamais, la demoiselle n’allait prendre l’initiative de faire le premier pas, surtout pas s’il s’agissait d’une idée de la sirène. Elle avait raison quelque part, sans doute joshua aurait-il eu la même réaction. Par déduction logique, c’était le meilleur moyen pour se faire entuber comme un idiot de première, non ? Il n’avait pas envie de passer pour ce crétin de première tout autant qu’elle. Autant la laisser gagner tout de suite sans même essayer de mener la partie ; comme un looser. Amusé, il attrapa cette petite bouteille entre ses doigts longs et fins, l’agitant lentement devant lui en perdant son regard dans le liquide ocre quasi transparent. Même s’il prenait ces trois gouttes comme indiqué, il se pouvait bien qu’elle le roule dans la farine et le fasse chanter comme bon lui semble. Il pesait les pours et les contres : avait-il des vérités agaçantes, à cacher ? Non, pas vraiment. Pas à elle du moins. Le fait qu’il la désirait et, qu’étonnement, elle l’énervait autant que l’inverse n’était un secret pour personne. Hyejin devait d’ailleurs être la première personne au courant, n’est-ce pas ? Haussant finalement les épaules, il enleva le minuscule bouchon de la fiole, s’imprégnant de l’odeur imperceptible de la potion. Il y avait des potions bien plus affreuses, dégueulasses aux couleurs de moisissure. Parfois, il se demandait-même si elles n’étaient tout simplement pas périmées pour avoir une telle allure et un pareil goût. Les potions servant à soigner les maux sont bien souvent les pires, à croire qu’il faut avaler un truc totalement indigeste et qui pue la mort pour aller un peu mieux et être soigné de ses malheurs. Ouais, c’était certainement un truc de sadiques qui découle surement du souffrir pour être belle. Tous des masochistes en vrai ! Ils avaient mis des mesures draconiennes concernant les dosages du veritaserum. Trois gouttes, au-delà ça pouvait tout simplement devenir dangereux. L’ineo, plutôt réglo à ce niveau, se mit en quête d’une pipette capable de lui donner ces trois maudites gouttes. Pas une de plus, pas une de moins. Le but étant de s’amuser, pas de se mettre en danger inutilement pour un petit jeu stupide et sournois. Joshua de mit pas longtemps à trouver le petit objet de ses convoitises, le glissant lentement dans la fiole et le remplissant de liquide à la suite d’une pression infime sur le ballon. Il pencha la tête en arrière et leva la pipette au-dessus de sa bouche entrouverte, appuyant une fois, deux fois et enfin une troisième et dernière fois contre le petit ballon gorgé de potion. Il avala lentement, déglutissant et ne sentant aucun changement particulier dans son corps. Le but était juste de ne pas mentir, il savait pertinemment bien qu’aucune aile n’allait lui pousser dans le dos, fort heureusement. Il passa ensuite la petite pipette à l’octopus et elle réitéra la même action, avalant elle aussi le produit comme si de rien n’était. Il échangea un long regard avec la donzelle avant de lui décrocher un sourire sarcastique, tout comme le sien. « je rajoute une règle. pas le droit à plus de deux vérités ou de deux actions de suite. » pas étonnant qu’elle vienne trouver quelque chose à rajouter, histoire de mettre son petit grain de sel, sa pierre à l’édifice de la connerie qu’ils étaient en train de bâtir avec gaieté de cœur, excités comme deux puces. Il pensait que la règle était juste et de ce fait il ne pouvait rien faire d’autre que de l’accepter, d’autant plus depuis qu’il avait pris le veritaserum ; impossible de mentir, n’est-ce pas ? Tiens, ça commençait d’ores et déjà à devenir agaçant. Qu’importe, c’était son idée après tout, il allait l’assumer jusqu’au bout comme un homme. « d’accord, ainsi soit-il. » s’enquit-il, la voix rauque et les sens aiguisés.
Alors qu’elle prenait place contre un bureau, il tira une chaise pour s’y asseoir à califourchon prenant appui avec ses bras sur le dossier de celle-ci, déposant son menton contre son poignet. Honneur aux dames ? Pfff, il avait de plus en plus l’impression de se faire entuber mais il ne fit pas de réflexion. Ne disait-on pas aussi « honneur aux plus jeunes » ? Mais comme il avait le même âge qu’elle et qu’il n’avait pas envie de chipoter sur l’exactitude des dates de naissance, il se contenta d’approuver d’un signe de tête. Il pouvait se montrer bon gentleman aussi, alors oui, elle pouvait bien commencer. Il était fait comme un rat. Peu importe finalement. Il se questionna lui-même, préférait-il une action ou une vérité actuellement ? Il se perdit dans une grande réflexion sans queue ni tête et puis fit son choix, se basant sur un truc totalement débile ; « comme je viens de m’installer confortablement, je vais dire ; vérité. » fainéantise ? Excuse ? Il avait deux vérités à épuiser l’une à la suite de l’autre alors autant en profiter tout bonnement, non ? Avec le temps, il avait complètement oublié la présence de son ex victime sur le sol. Celle-ci remua un peut, cherchant désespérément à reprendre ses esprits, peut-être même déclarer la guerre à ses bourreaux. Il marmonna quelque chose entre ses dents qui ne fit aucun bruit puisqu’il était toujours soumis au sort du silence. Joshua dévia son regard dans la direction l’idiot qui se trainait par terre. Réflexion faite ; il fallait absolument qu’ils trouvent quelque chose pour lui faire oublier la mémoire – oubliette par exemple, même si ce sort s’avérait plutôt complexe il ne doutait pas des capacités de la muneo car oui, elle s’en chargement elle-même - mais pas maintenant ; maintenant qu’ils étaient soumis au pouvoir du veritaserum c’était l’occasion rêvée pour soutirer toutes sortes d’informations à hyejin.
Alors que la donzelle cherchait une quelconque question à lui poser, il pointa sa baguette en direction de l’ineo sur le sol, avachit, cherchant un appui pour se hisser sur ses jambes. C’est qu’il reprenait vite ses esprits ce connard ! « petrificus totalus » dit-il, rendant le corps de l’inconnu totalement rigide. Le sort du saucisson, d’une utilité à toute épreuve. Au moins, ça le calmerait l’espace de quelques minutes, peut-être même une heure à tout casser. Juste le temps de faire un peu joujou avec hyejin, la mener en bateau. De toute façon il ne doutait pas un seul instant qu’elle puisse mener le jeu tout aussi bien que lui ; il ne pouvait décidément pas trouver meilleure partenaire dans cette école. Avec lassitude et un désarroi presque latent il posa son regard dans celui de l’octopus en rangeant sa baguette ; « c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? ». Elle prenait son temps, certes, mais c’était uniquement pour mieux le piquer. Saleté de moustique. |
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Song Hye Jin m
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| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Jeu 26 Mai - 5:22 | |
| Bien. Et maintenant que nous avons tous les deux pris nos gouttes de veritaserum, il est temps de commencer le jeu. J’impose ma règle, Joshua l’accepte sans problème. Et je le jauge. Je veux voir s’il a quelque chose d’intéressant à offrir. Ou plutôt, si je peux lui extirper une information qui me donnerait l’avantage. Que peut-il bien me cacher, mh ? Je veux dire, pas forcément par rapport à moi. Mais comme tout le monde, la sirène doit bien avoir quelques petits secrets qu’elle ne balancerait jamais à personne. On ne peut pas ne pas avoir quelque chose à cacher. Je laisse un sourire mesquin se glisser sur mon visage. Malin. Je ne veux pas qu’il puisse penser une seule seconde que ce jeu retire l’intérêt principal de notre relation. Je veux le soumettre. Je trouverai les bons mots. Les bonnes actions, les bonnes vérités. Bien sûr, c’est aussi prendre le risque de subir le même sort. Mais finalement, la curiosité et le risque de cette partie me plaisent bien trop pour que je ne laisse pas le désir de le mettre à nu vaincre. Alors j’y vais. Comme d’habitude, je trouverai les bons mots. La question ou l’action aussi efficace que la plus aiguisée des lames. Tant pis si je me retrouve dans la même posture après. Ou tant mieux ? Il y a toujours cette éternelle égalité. Il suffit que la balance penche d’un côté pour que l’autre parvienne à la rééquilibrer. Si bien que le seul et unique moyen de remporter la victoire serait d’atteindre les limites de Joshua avant qu’il ne puisse qu’entrevoir les miennes. Toujours assise sur ma table, je le fixe longuement. Il prend place sur sa chaise. Je lui laisse le choix en première. Sa réflexion est plus ou moins longue, j’en profite pour chercher des idées, les jambes croisées, pour trouver la meilleure. Il faut commencer. Non. Il faut bien commencer. Beaucoup plus juste. En débutant le jeu, je lance la donne, je montre le niveau. Si je ne le hisse pas à une barre assez élevée, je risque d’être en position d’infériorité lorsque ce sera mon tour. Je ne me fais pas d’illusions Joshua. Tu ne vas pas me faire de cadeau. Pas besoin de bien te connaitre pour le savoir. Crois bien que je n’hésiterai donc pas. Je l’aurai fait pour n’importe qui de toute façon. Je veux toujours trouver les mots les plus marquants. Mais ça n’est pas aussi simple avec toi. Je veux te transpercer, tu vois ? Je veux te déstabiliser. Je veux que tu perdes tes moyens. Oh, quelques secondes, peut-être moins, me suffiront. Je veux voir la faille. Tu n’es pas inébranlable. Et je dois bien avouer que je ne le suis pas non plus. Et si je dois me préparer à être mise à jour, dévoilée, tu vas devoir le faire aussi. « Comme je viens de m’installer confortablement, je vais dire ; vérité. » Je souris un peu plus. Parfait. Maintenant, je laisse juste durer le suspense. Je provoque l’impatience.
Je détourne les yeux, faisant mine de chercher. Je mime l’hésitation à la perfection. Mon regard finit par se poser sur leur compagnon. Pauvre larve. Je l’observe comme s’il n’était rien de plus que ça. Cruelle. Insensible ? Inintéressant. Dénué d’une quelconque larme d’intérêt. Il n’a rien pour lui. Il n’avait rien pour lui non plus avant. Juste l’avantage d’être détesté par Joshua. Et finalement, ce dernier s’est avéré être un handicap pour lui. C’est ce qui arrive, quand on se laisse berner. Quand on tombe dans le panneau aussi facilement. Je le vois essayer de se relever sans rien dire. Le rouge l’immobilise en lui lançant le sortilège du saucisson. Je laisse échapper un rire. Léger, court, et mon désintérêt pour la loque humaine revient aussitôt. Bien. Une question. Une vérité, mh ? « C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? » Quelle impatience Joshua, surtout pour une question que tu détesteras très certainement entendre. Je hausse les sourcils. Mon regard, carnassier, trahit rapidement mes pensées. Je souris en penchant légèrement la tête. Je m’amuse, oh oui. Le silence reste pendant plusieurs secondes, s’impose. Puis : « Attends un peu, je cherche la bonne formulation. » Juste pour que tu ne puisses pas la contourner, cette fameuse question. C’est que je fais les choses bien. C’est que je n’ai pas envie que tu puisses t’échapper, te faufiler d’entre mes doigts pour me donner un coup qui te laisserait l’avantage. Je soupire. Puis enfin, je plante mes yeux dans les tiens, je fouille, je m’assure que chacun de mes mots, tu les entendras bien. Regard désagréable au possible. « Quelle est la chose la plus humiliante que tu aies faite et que tu n’as jamais pensé dire à quelqu’un ? » C’est bas. C’est fourbe. Et pourtant, tellement satisfaisant. Je hausse les sourcils, attendant la réponse, les lèvres entrouvertes tandis qu’un sourire apparaît, me donnant presque un air innocent. Presque seulement. Je veux qu’il me dise. Je veux qu’il m’avoue. Je veux quelque chose de vraiment concret contre lui, que je pourrai utiliser quand bon me semblera. Et s’il me pose la même question ? Nous verrons bien. Vrai que je ne sais pas moi-même ce que je pourrai répondre. Là est la dangerosité de ces trois gouttes que nous avons prises tous les deux.
Je croise les bras. J’attends. J’observe chacune de ses expressions, j’attends la réponse. Drôle ou pas, je l’aurai dans tous les cas. Il n’a pas le choix. Et Joshua est bien celui qui a proposé le jeu, pas vrai ? Il assumera. Juste pour le plaisir de pouvoir m’extirper des informations ou de me faire faire n’importe quoi. Comme une vulgaire marionnette. Mais il est la mienne aussi. Je ne l’oublie pas, il ne le fera pas non plus. « Tant que tu y es, donne-moi une action. » Vrai que j’évite délibérément la vérité. Sauf que face à un adversaire de ma taille, peu importe le choix finalement. Il y a toujours un risque énorme, que je suis bien obligée de considérer. Pourtant, je reste impassible. D’abord parce que je vais avoir ma réponse, ce qui vaut largement le coup. Ensuite parce que je ne veux pas lui donner la satisfaction de voir une quelconque pointe d’inquiétude, aussi minime soit-elle. Mais quoi de plus normal, mh ? Après l’excitation vient l’inquiétude et la satisfaction. Je soupire, presque d’impatience. C’est que si je sais me faire désirer, Joshua le sait aussi bien. Décidément. C’est que le donnant-donnant peut devenir dangereux aussi. Je ne retiens pas mes coups, il ne le fera pas non plus. Mais dans tous les cas : il l’aurait fait, je n’aurai pas eu la courtoisie d’en faire de même. Et lui non plus. Pourquoi se voiler la face ? Inutile. Purement inutile. |
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Wang Joshua THE NASTY ADMIN;
pseudo : lenalee messages : 265 i'm here since : 06/03/2011 points : 25654 age : 35 mood : and i'm gonna kick your poncey soul. so wake the fack up. my heart is : girls scream my name when i pretty boy swag. wizard's spellbook : « mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.
| Sujet: Re: It's just a game, so let's play - Joshua Mer 1 Juin - 8:35 | |
| Il attendait sa question comme la venue du messie, en effet, l’ineo était totalement pendu aux lèvres de l’octopus. Il fallait savoir qu’il n’avait aucune patience et que c’était assez compliqué pour lui de rester de marbre durant plusieurs minutes, comme si de rien n’était. C’est sans doute pour cette raison d’ailleurs, que sa remarque avait fusé avec une certaine pointe d’irritation dans la voix. Que voulez-vous ! Si vous naissez sans patience il est impossible de télécharger cette option plus tard par le biais d’un kit additionnel gratuit, trouvé sur la toile. Non, ça ne se téléchargeait pas, malheureusement. De toute façon il vivait bien avec et même si, de temps en temps, cela devenait un réel calvaire, il y avait toujours bien un moment ou l’impatience devenait une qualité. Plantant son regard dans celui de la bleue, il lâcha un long soupir lourd de sens. Dépêche-toi, c’est sans doute ce qu’il devait signifier mais fallait-il encore qu’elle le comprenne. De toute façon, même si elle était capable de le comprendre, elle était bien du genre à faire exprès de le faire attendre encore plus histoire de jouer avec sa toute petite patience. Il n’était pas dupe, certes, mais elle non plus. La sirène s’activa sur la chaise, s’étirant pour finalement reprendre la même position ; le menton ayant simplement changé de bras comme appui. Et puis la question arriva, comme une fleur le laissant quelque peu pantois. Était-elle sérieuse ? Voulait-elle réellement le battre avec ce genre de question ou voulait-elle tout simplement mettre la machine en route et le taper crescendo ? Pas impressionné, c’est la seule chose qu’il avait envie de lui répondre à l’instant présent mais il se retint de tout commentaire, absorbé par la réponse qu’il était prêt à formuler. « c’est tout, t’es sérieuse là ? » oh il ne faisait que la charrier un peu, et la mettre en confiance par la même occasion. Cela voulait aussi dire tu vois, hyejin, je suis totalement maître de la partie et ce n’est pas comme ça que tu vas prendre le dessus ma grande.. Il n’avait pas besoin de lui dire cash puisqu’elle s’en rendait bien compte toute seule. Elle avait de la jugeote, non ? Il ne doutait pas de ses capacités mais il était sûr et certain que, quelque part, hyejin cherchait simplement à le déstabiliser avec ses questions faciles. D’accord, allons pour cette idée et laissons-là faire ses preuves au fur et à mesure de la partie. Personne n’était capable de dire comment celle-ci allait évoluer après tout, n’est-ce pas ? Joshua pencha la tête légèrement sur le côté, perdu dans ses pensées. La chose la plus humiliante qu’il ait fait et dont il n’a jamais rien dit à personne ; est-ce que c’était déjà arrivé dans sa vie ? Peut-être, peut-être pas, il ne savait plus et même le veritaserum n’était pas capable de l’aider en faisant sortir une vérité plus rapidement que lui. Il faut dire que pour un homme attiré par le vice, les faits ne sont pas toujours aussi graves que pour quelqu’un de normal, chance ou malchance ? On pouvait toujours relier ça au fait qu’il puisse avoir une conscience différente de celles des autres humains. Certes il en avait une, mais quant à savoir sur quoi elle se basait c’était différent, plus complexe ou plus simple tout dépend du point de vue. Lâchant un soupir il planta une nouvelle fois son regard dans celui de l’octopus « sérieusement j’en sais trop ri-. ah ! » et soudain une idée vint illuminer son cerveau. « j’ai volé mon daron à 12-13 ans pour … »
Pour ? En fait la seule et unique raison pour laquelle joshua avait volé les poches riches de son paternel était ; pour perdre sa virginité avec une prostituée hors de prix. La honte n’étant pas d’avoir couché avec une catin à l’âge de douze ou treize ans, mais bien d’avoir osé voler son propre père. Ouais, c’était d’un manque de respect cruel et vous savez ce qu’on dit ; on ne mord pas la main qui vous nourrit. Il pouvait sentir les yeux de la jeune femme sur lui, maintenant, c’est elle qui était pendue à ses lèvres attendant avec impatience ce qu’il allait lui sortir comme vérité pour terminer sa phrase. Il eut un petit rictus avant de soupirer calmement « pour perdre ma virginité avec une pute. ». Il n’en était pas forcément fière ni honteux, c’était presque normal pour lui et il n’était pas non plus en train de se vanter. Vantard il pouvait bien le devenir par moment, mais pas pour ce genre de chose, en réalité. Il essayait de lire dans le regard de l’octopus mais il n’en était pas capable. Dur de lire en elle comme dans un livre ouvert, il l’avait remarqué avant lors de ses anciennes tentatives. Coriace, elle l’était plus que personne dans cette école ; c’est du moins la conclusion qu’il avait tiré à force de la fréquenter inlassablement. C’était à son tour, maintenant et la jeune fille lui avait demandé une action avant qu’il ne réponde à sa question le plus franchement possible. Encore une fois il n’avait pas senti les effets de la potion ingérée. Peut-être que c’était normal après tout. Il leva la tête, rivant ses yeux sur le plafond dans une onomatopée de réflexion mmmh, cherchant le gage idéal à lui donner. Lui aussi devait y aller en douceur, c’était le meilleur moyen de la déstabiliser par la suite, il s’en rendait bien évidemment compte. Il devait la forcer à faire un truc ridicule, juste histoire de l’emmerder et la mettre en confiance comme elle le faisait aussi avec sa question rhétorique. Il n’était pas effrayé, certes, mais elle non plus. « attends voir. » dit-il en se relevant de sa chaise. Il se rappelait avoir vu quelque chose d’intéressant dans le placard, et il s’y dirigea une nouvelle fois en l’ouvrant machinalement. Oui voilà, c’est exactement ce qu’il cherchait. L’ineo extirpa un gros bocal et vint le poser sur la table où était assise hyejin, un sourire aux lèvres déjà content de son prochain méfait. « alors. tu vois ce doigt de … de troll ? gnome ? machin j’en sais rien. tu dois le lécher ou au moins poser ta langue ou ta bouche dessus. » non finalement il n’avait pas envie de commencer en douceur, autant lui mettre d’ores et déjà des bâtons dans les roues. Ce sera au plus salaud, de toute façon. Frottant son nez machinalement et gardant toujours son sourire sur les lèvres, il releva les yeux vers la jeune fille. Franchement, c’était dégueulasse et il se demandait comment elle allait faire ça et surtout si elle allait avoir l’estomac assez fort pour tenir le coup. Devait-il prendre des photos pour la tenir en laisse par la suite ? Non, il s’en abstiendrait et ce uniquement parce qu’il était bon joueur, ahah. Ma pauvre hyejin, tu n’es visiblement pas au bout de tes peines. |
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