Annyeong ! je me nomme nam ji hye, je suis né un 23 mai 1989, j'ai vingt-et-un ans et je suis de nationalité coréenne, ce qui fait que je suis actuellement en septième année; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis une sang-pur et je suis hétérosexuelle. Mon animal de compagnie, c'est une petite fée nommée Byul et ma baguette mesure 30 cm, est en bois de noyer et contient un crin de sombral. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est ineo - par contre, je vous supplierais d'éviter muneo ! Et dans la vie, j'aimerais être utile, c'est tout. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. « Les sirènes ont toujours opéré un charme sur moi. Enfin… Aussi loin que je m’en souvienne. Je les trouve fascinantes, tant de cruauté dans des êtres d’apparence si frêle. C’est vraiment extraordinaire. Elles sont puissantes, belles, sans pitié. Un modèle pour toutes les femmes fatales. Ce que je ne suis pas évidemment. Mais elles restent des créatures que j’admire énormément, jusqu’à un certain point par contre. Si elles ont en leur griffe mon cher ami de cœur (disons ami proche, je ne sais pas ce qu’est l’amour autre que fraternel ou que l’amitié), il est certain que mon admiration s’éteindra plus vite qu’un feu sous une pluie battante. Je n’hésiterai pas un instant à le sauver, même si pour cela je dois y laisser la vie. Je ne suis pas toujours très sympathique avec tout le monde, mais si je tiens à quelqu’un, je ferai n’importe quoi pour cette personne. Parler ? Je sais bien que c’est inutile avec les sirènes. Je leur lancerai divers sorts, peut-être même un sort interdit. J’en ai le courage, mais je tenterai avant tout ce qui pourrait marcher. Et puis je suis certaine que la direction de l’école préférerait voir quelques sirènes tuées plutôt qu’un de leurs élèves. Non ? »

2. Choix B : « Je ne suis pas quelqu’un de très sociable… Malgré tout l’amour que je porte au Quidditch, je ne suis pas vraiment du genre à sortir pour me mêler aux gens comme ça. Je préfère voir mes amis proches tranquillement dans une salle, discuter avec eux, plutôt que faire la fête. Et comme j’oublie très facilement depuis mon accident, mes notes en pâtissent. Il paraît que j’étais une excellente élève avant. Donc il faut que j’étudie énormément pour remonter ma moyenne, même si je n’aime pas du tout ça. A vrai dire, ça a plutôt le don de m’endormir. Mes notes disparues ? Je sais très bien qui a fait le coup. Ils aiment me rendre folle et me faire sortir de mes gonds. Après tout, vu comme je suis susceptible, ça arrive très souvent. Je me venge à chaque fois pourtant, allez savoir pourquoi ils continuent. Ils n’ont sûrement pas marre de se faire suspendre par les pieds au plafond ou de se retrouver tous muets. Enfin moi je m’en fiche, tant que je récupère ce qui m’appartient… »

3. « J’ai le sommeil très léger et je fais beaucoup de cauchemars. Je rêve de mon accident sans pouvoir me rappeler de quoi que ce soit : à mon réveil, tout est à nouveau effacé. Alors, dans ces moments-là, j’ai besoin de m’isoler. C’est pour cela que je me balade presque chaque nuit dans les couloirs d’Akiwa. Jusqu’à présent, je ne me suis jamais fait prendre. Mais il semblerait qu’aujourd’hui, la chance ne soit pas de mon côté. La vieille chouette est dans les parages et je sais que je ne vais pas échapper à ses réprimandes. Alors autant essayer de la rendre plus douce. Je crois que je jouerai la somnambule. Après tout, c’est quelque chose qui m’est déjà arrivé et ça pourrait très bien être arrivé à nouveau ! Elle ne peut pas savoir si c’est vrai ou pas. Si elle tente de me réveiller, je ferai comme si j’avais eu une absence et je me jetterai par terre en pleurs. Ca m’arrive de temps en temps : j’ai un gros blanc dans mon esprit et c’est comme si je ne pouvais plus penser. Dans ce genre de moment, je fais de vraies grosses crises et ça, elle ne peut pas passer à côté ! »

4. « Un professeur, lui ? Je ne sais pas, peut-être est-ce vraiment le cas ? Il est possible que je l’aie eu il y a longtemps, non ? Mais après tout, sa tête ne me revient pas. Je ne suis pas du genre à faire confiance à n’importe qui, surtout à ce genre de personne. En plus, je ne vais pas trahir le directeur qui m’a demandé de ne donner ce document à personne d’autre que lui ! Professeur ou non, j’obéis aux ordres moi. Enfin, j’avoue ne pas toujours suivre les règlements à la lettre, mais ce genre de chose, je ne me pose même pas la question : je vais demander au directeur ce qu’il en est. J’avoue que réussir le prochain examen est alléchant et que passer trois mois en retenue ne me tente guère, mais entre ça ou une expulsion à vie de la part du directeur… Mon choix est vite fait. »

5. « A ce qu’il paraît, avant mon amnésie, je ne les supportais pas. Je disais qu’ils nous étaient inférieurs et qu’ils n’avaient aucun droit pour exercer la magie. Mais frôler la mort a tout chamboulé dans mon esprit et aujourd’hui, je ne suis plus la même sous tous les points de vue, y compris celui-ci. Je trouve qu’ils sont admirables et qu’ils méritent d’autant plus leur place dans ce monde avec tous les efforts qu’ils fournissent. Moi, à leur place, je n’aurais pas supporté toutes les méchancetés qu’on leur fait. Je sais que mes parents n’apprécient pas le fait que je sympathise avec l’ennemi comme ils disent, alors j’évite quand même d’être vue en leur compagnie. »

6. Dans la vie de Jihye, il y a un avant et un après. Un avant et un après accident. Un jour, il y a moins d’un an, elle se trouvait avec son cousin qui avait décidé de s’entraîner. Malheureusement pour elle, il avait appris un sort dont il ne mesurait pas l’étendue et après l’avoir prononcé, Jihye tomba à terre, inconsciente. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, quelques jours plus tard, elle ne se rappelait ni qui elle était, ni où elle se trouvait, rien. Elle était comme un livre dont toutes les pages étaient vierges. Avant ce funeste jour, elle était une peste, qui pensait que les sang-purs devaient dominer le monde magique et que tous les autres n’avaient rien à faire là. Elle passait son temps à ridiculiser les autres, à désobéir à ses professeurs, à jouer les rebelles. Mais après l’accident, Jihye changea du tout au tout. Elle ne parlait presque plus, elle était perdue. Amère, elle n’attendait plus rien de sa vie. Certains pans de sa mémoire lui étaient revenus, mais de nombreux restaient encore oubliés. Elle savait parfaitement qu’elle risquait de ne jamais s’en rappeler et c’était pour cela qu’elle ne supportait pas sa vie. Terriblement frustrée de ne pas savoir qui elle était vraiment, de ne pas se rappeler les gens qu’elle connaissait, Jihye en voulait à la vie et avait déjà tenté d’y mettre fin. Pourtant, elle était toujours vivante et croyait que la Providence voulait qu’elle souffre davantage, pour une raison qu’elle ignorait.
Aujourd’hui ? Jihye essaie tant bien que mal de se rappeler d’éléments de son passé. Elle n’a pas de nombreux amis, mais elle est une amie fidèle et attentionnée. Elle ne fait pas confiance facilement pour diverses raisons, mais lorsque c’est le cas, elle ne fera jamais rien qui pourrait aller à l’encontre de ces personnes. Elle n’est plus aussi méchante qu’elle l’a été, mais peu à peu, ses habitudes semblent lui revenir. Pourtant, Jihye sait pertinemment qu’elle est désormais une nouvelle personne, même si elle a beaucoup de peine à se l’admettre.