Annyeong ! je me nomme ko je hyeon, je suis né un 17 février 1992, j'ai 19 ans et je suis de nationalité coréenne, ce qui fait que je suis actuellement en cinquième année d'étude; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis un sang pur et je suis bisexuel. Mon animal de compagnie, c'est un écureuil roux et ma baguette mesure 20 cm en bois de charme. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est yunikon - par contre, je vous supplierais d'éviter ineo ! Et dans la vie, j'aimerais être athlète de haut niveau. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. Si cet ami est si cher à mes yeux, je me précipite à son secours et ce, quelles que soient les conséquences. Oh bien sûr, j'ai mon amour propre, mais je me fou du sacrifice. Tout le monde devrait pouvoir vivre sa petite vie pénard du moment qu'il n'empiète pas sur la mienne. Alors si cette personne en vaut vraiment le coup, je n'hésiterais pas une seconde et le secourrais. Je ne suis pas du genre à craindre les coups et il m'arrive même parfois de chercher la bagarre pour un rien. Certains me traiteront de masochiste dans l'âme, mais qu'importe. Je pars du principe qu'il arrive un moment où nous tous ici avons besoin d'un redressement plus ou moins marqué. Quoi qu'il en soit, hors de question que je me fasse lâcher par un ami pour ces maudites sirènes. Je vais leur montrer de quel bois je me chauffe.

2. Sans surprise, je décline l'invitation - je ne supporte pas les ambiances festives. L'alcool, l'euphorie, la danse et tout le reste, ce n'est vraiment pas pour moi. Passer la soirée à réviser mon examen de botanique ne m'enchante guère plus, mais c'est toujours mieux que de me trouver au milieu d'un brouhaha incessant. Oh et puis, je peux bien m'accorder une petite sieste réparatrice d'un quart d'heure, après quoi je serais plus apte à travailler. Une petite pause n'a jamais fait de mal à personne - enfin ça, c'était sans compter sur ces maudits élèves de deuxième année qui chaque fois profitent de mon instant évasion pour me subtiliser mes cours. Ces idiots. J'use bien évidemment de mes jambes entraînées et les rattrape aussi vite que possible. S'ils savent qui je suis, ils auront bien assez bien compris la leçon. En revanche, s'ils n'ont jamais entendu parler de moi, je prendrais un malin plaisir à les effrayer pour que jamais plus ils n'osent remettre ça.

3. Je révulse mes yeux, tend les bras en avant et le tour est joué ! Et oui, le somnambulisme n'est pas à prendre à la légère et provoque des séquelles irréversibles chez certains malades. Évidemment, j'en rajouterais un chouilla - suffisamment pour que mon histoire tienne debout. Après tout, ce ne serait pas la première fois que cette vieille bique me prendrait à errer les couloirs du château en pleine nuit. Avec un peu de chance, elle me prendra au sérieux, me foutra deux claques et me renverra me coucher à coups de pied au cul.

4. J'ai beau paraitre naïf, mignon, tout ce que vous voulez, je ne suis pas pour autant un boulet qui prendrait le risque de se faire renvoyer de l'école si jamais l'information revenait jusqu'aux oreilles du proviseur. Ce dossier, on me la confié, personne n'y touche. Trois heures de colle ? Ce n'est pas ça qui va me faire peur, puis j'irais volontiers me plaindre à celui qui m'aura filé ce dossier. Après tout, il n'avait qu'à s'en occuper tout seul. Et puis c'est qui ce type d'abord ? Si je m'écoutais, j'accepterais son marché et j'arrangerais à ma façon le fameux document classé confidentiel, aha. Je me demande bien comment il réagirait en découvrant de fausses déclarations. Tout de même, à y repenser, il me semble l'avoir si bien caché que je ne sais plus comment remettre la main dessus. Mon côté tête en l'air me perdra un jour, je l'espère.

5. Qu'on les mette au cachot ! Je rigole, bien sûr. Je n'ai rien contre les enfant issus de parents moldus. Un grand nombre d'entre eux sont mes alliés, les haïr serait donc mal venu de ma part. Qu'ils dorment sur leurs deux oreilles, je ne viendrais pas les étouffer dans leur sommeil - à condition bien sûr qu'ils ne me cherchent pas des noises, la taquinerie et moi, ça fait trente six.

6. Certains gamins, alors qu'ils n'ont pas même mis un pied sur cette terre, sont susceptibles d'être plaints de part l'enfer quotidien qui les attend, une fois le petit bout de leur nez sorti du ventre rond de leur maman. Nous différons les uns des autres, et c'est en parti ce qui fait l'originalité et l'uniformité de chacun. Il y a par exemple ces mômes qui parfois sont contraints d'accepter, et ce dès leur plus jeune âge, les difficultés financières obligeant leurs chers géniteurs à se serrer la ceinture, tandis que d'autres jouissent de petits plaisirs qui rendent assurément leur vie plus belle. Certains affrontent la maladie, la mort, l'absence d'un parent qui les déchire tout autant, d'autres au contraire grandissent entourés d'une famille aimante et qui fera son possible pour les préserver de tout ce mal qui, en permanence, rode au dessus de chacune de nos têtes. De la même façon, il y a ceux qui, quelle que soit leur classe sociale, sont écartés parce qu'ils ne répondent de toute évidence pas aux critères physiques que l'on peut attendre d'un potentiel ami, d'un amant, et puis ceux qui, bénéficiant de jolis traits et d'un corps qui fait rêver, sont enviés et appréciés de tous. Dans chacun de ces trois cas, Je Hyeon s'en sorti sans trop de problème. Il naquit dans une famille au regard attentif sur l'argent et qui pas une seule fois n'en manqua. Aussi, la nature ne manqua pas de générosité à son égard et le gâta - un peu trop peut-être, le faisant ainsi charmeur à ses heures perdues. Les premières années de son existence furent sans doute les plus belles pour ses parents, mais n'est-il pas dans les habitudes de tous les parents de préférer leur enfant alors que rien ne le différencie des autres bambins ? Ces gens là sont étranges, et pourtant, ce sont bien ses parents qui l’ont chéri et entretenu toutes ces années. Très tôt, ils l’ont habitué à des règles strictes qui ont permis au gamin d’évoluer comme eux le firent quelques décennies plus tôt. Un langage quelque peu soutenu, une alimentation saine, un style vestimentaire classique et à des prix non-exorbitants – quoi qu’il perdit cette habitude avec le temps – ainsi qu’une bonne hygiène de vie étaient nécessaire chez les Ko, c'était le prix à payer pour devenir quelqu’un de bien. Bientôt, il serait le sportif qu’il avait toujours rêvé d’être. Oh bien sûr, ses chers parents auraient préféré le voir se tourner vers quelque chose d’autre, son père ne cessait d’ailleurs de lui répéter que'faire des études sérieuses lui rapporterait de toute évidence plus que de courir des marathons à longueur de journée', mais Je Hyeon s’en fichait. Lui voulait aimer la vie à travers la course et n’avait jamais trouvé meilleure sensation que le vent caressant son visage. Jamais il n’avait été si passionné, c'est ainsi qu'il se sentait vivant, et il ne cessait de prier pour, un jour, y arriver.