Annyeong ! je me nomme Lee Jae Seon, je suis né un 20 Juillet, j'ai dix-huit ans et je suis de nationalité coréenne, ce qui fait que je suis actuellement en 5ème année; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis un enfant de moldus... enfin je pense, et je suis hétérosexuel. Mon animal de compagnie, c'est un chat roux nommé Byeol et ma baguette mesure 27.7 cm, est en bois d'if et contient une poussière de fée. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est Yongwang ou Geobuk - par contre, je vous supplierais d'éviter Yunikon ! Et dans la vie, j'aimerais être médicomage ou danseur, au choix. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. Bon, réfléchissons... Je ne vais pas faire le fou et patauger jusqu'à la trouver. Pourquoi? Parce que je ne sais pas nager. Ça, c'est fait.
Plusieurs solutions restent. Faire du chantage à quelqu'un pour qu'il y aille à ma place, par exemple. Mais c'est pas mon truc. Sinon, lancer un bon Maléfice Cuisant sur la sirène qui vient de passer. Et hop, du poisson grillé pour le dîner! Bien sûr, ses amies vont venir à se rescousse, et... Je vais finir au dîner avec mon amie. Mauvaise idée.
Quoique... Lorsque les sirènes arrivent, je leur demande à ce qu'elle libère leur prisonnière. Si elle se foutent de moi, je leur dis qu'elle peuvent me prendre à la place. Je ne dois pas être si mauvais que ça, vu les regards qu'elles me lancent... Comment ça, c'est du suicide? Et alors? J'ai sauvé quelqu'un en qui j'avais confiance et que j'aimais, chose tellement rare que cette personne mérite de rester en vie. Moi? Je ne manquerai à personne à part ma mère. Ça donnera un sens à ma vie, ou plutôt à ma mort.

2. Choix A : Je vais faire la fête, quelle question! Si l'examen de botanique est important, j'aurais révisé à l'avance. Donc, pas vraiment besoin de révisions de dernière minute. Je vais aller faire la fête et ne plus penser à ce truc qui va pourrir ma journée. Et hop, une source de stress en moins!
Au bout de plusieurs heures, je commence à fatiguer, alors je tente de faire du charme à Jimmy. J'ai une belle bouille, vous trouvez pas? Je fais ça en me doutant bien qu'il ne cèdera pas; c'est un papy irascible, cet octopus! Lorsque je vois que ça ne fonctionne pas, je retourne à la fête, et je continue à m'amuser. Si je commence à m'endormir... Se coucher sur l'herbe, à la belle étoile, c'est pas si mal.

3. J'ai du mal à m'endormir la nuit, certes, mais un livre me permet de partir au pays des Bisounours, ouais! Enfin bon, admettons que cette nuit-là, je n'arrive vraiment pas à dormir. Je sors pour prendre un verre d'eau en courant pour me fatiguer plus vite. Mes pas doivent vraiment être sonores puisque j'entends d'autres bruits de pas venant de l'autre couloir. Et merde... Un verre d'eau à la main, une magnifique tête dans le cul et une petite moue boudeuse, je continue à marcher jusqu'à ce que je la rencontre. Avant de faire cela, j'ai regardé toutes les possibilités envisageables pour me sortir de ce pétrin, mais évidemment, il n'y en a pas. J'ai toujours la poisse. Lorsque j'arrive à sa hauteur, elle commence à me reprocher de ne pas être au lit, et bla, bla, bla. Une femme, ça passe son temps à parler. Même quand ça doit dormir, ça gaspille sa salive! Je n'écoute que le début, puis relève la tête pour qu'elle voit les valises en train de se former sous mes petits yeux, qui retiennent d'ailleurs de se fermer. Si elle ne craque pas en me voyant aussi fatigué... Mais c'est une vieille peste, elle. Donc, j'ai une chance sur deux pour que ça marche, qu'elle me laisse tranquille et qu'elle me dise avec une voix sévère de rentrer dans mon dortoir. J'ai aussi une chance sur deux pour qu'elle s'en fiche, qu'elle me regarde comme une sous-chose et qu'elle me mette trois mois de retenue. Dans ce cas, je dors pendant ses cours, je pique les notes de quelqu'un d'autre et je travaille suffisamment sa matière pour avoir une bonne note et lui mettre ça dans les dents à l'examen. Pourquoi s'attaquer à ce genre de furie quand on ne peut rien faire contre elle?

4. Haha, et moi je suis Kim Jong Il! Bien que je sois d'origine nord-coréenne, je déteste ce petit bonhomme. Alors, ce dossier... Il ne l'aura pas. Parce que j'ai peut-être une tête à croire tout ce qu'on me dit, mais c'est loin d'être le cas. Ce prof, je ne l'ai jamais vu, une raison de ne pas lui faire confiance. Je lui demande de m'attendre dans le hall de l'école, pour que je puisse chercher ce dossier dans mon dortoir. Ben oui, vous croyez vraiment que je me balade avec ce genre de trucs dans mon sac? Donc, pendant que je monte dans ma chambre, je turbine. Lui donner ou pas? J'ai pas tellement de retenues, mais en avoir pendant les trois prochains mois, ça me poserait problème pour les entraînements... C'est juste un coup d'oeil, hein? S'il me l'arrache des mains, je lui lance un maléfice.

5. Mes propres parents sont moldus, je ne vois donc pas pourquoi je n'aimerais pas les enfants de moldus! Ça deviendrait du masochisme!

6. Lee Jae Seon, né le 20 Juillet 1992 à Pyongyang, Corée du Nord. Adopté par la famille Lee, qui est elle sud-coréenne, alors qu'il avait à peine un an. Père cadre chez Samsung, mère institutrice dans une école primaire. Une vie normale, avec son train-train habituel et relativement chiant.
Attendez... Vous avez dit normal?
Un portrait de famille est toujours beau sur une photo, laissant tout ce qu'il y a de plus mauvais derrière l'objectif. Un père absent mais toujours derrière lui au moindre faux pas, une mère trop protectrice envers l'enfant prodigue. Jae Seon ne s'est jamais considéré comme tel. Disons que son adoption a laissé des traces dans son esprit...
Petit, il s'est plongé dans deux choses, créant son monde et le protégeant par des murs épais. Ces deux choses étaient la lecture et la danse. Lorsqu'il lit, il se sent autre part, plongé dans un monde dont les images n'appartiennent qu'à lui. Lorsqu'il danse, il devient un être totalement différent. Le garçon qui bloque ses sentiments les fait exploser et brise ses murs dès qu'il se met à sentir les vibrations de la musique ans son corps.
Adolescent, les hormones l'ont fait changer, pour le meilleur et pour le pire. Il s'est rebellé contre ses professeurs, contre son père, jamais là mais toujours à la critiquer, brisant le semblant de relation qu'ils avaient. Il a quitté les livres, se réfugiant dans la danse, ne se rendant pas compte du talent qu'il possédait ni des regards intéressés venant de ses camarades.
La confiance en lui? Mouais. Il ne sait pas vraiment ce que c'est. Il n'est pas du genre à se vanter de choses qui sont pour lui futiles comme le fait de parler couramment trois langues et en maîtriser une quatrième - merci les cours particuliers de papa - de danser de façon aussi fluide ou d'avoir de bonnes notes sans se casser les pieds à potasser durant des heures. Il est bourré de qualités, comme toute personne qui se respecte, mais ne le sait pas. Il a eu l'habitude qu'on le dénigre, qu'on le casse lorsqu'il faisait une bonne chose, ou qu'on critique son apparence physique. Les murs de son esprit ont failli être ébranlés, il a subi plusieurs séjours à l'hôpital à cause de bagarres, de coups portés par son père ou tout simplement à cause des conditions de vie qu'il s'impose.
En parlant de son apparence... Il a, et a toujours eu, des traits très doux, presque féminins. Son attirance pour les couleurs de cheveux en tout genres et sa constitution presque squelettique, bien qu'il mange comme quatre, ont fait de lui un homosexuel assumé aux yeux de son père. Bien qu'il soit parfaitement hétérosexuel, il a eu le droit à beaucoup de brimades par son père, sa famille, ou ses camarades masculins de classe. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il s'entend mieux avec les filles, les laissant parler et n'émettant que rarement son opinion vis-à-vis de leur futilités. Il a l'air d'être passif, comme ça. Mais méfiez-vous. Ses murs aident à cacher beaucoup de choses. Ses secrets de familles mais surtout, ses réels pensées et sentiments. Il peut avoir de mauvaises intentions, finissant par faire regretter la personne par des moyens plus ou moins tordus. Il peut vous apprécier, aussi. Mais jamais vous aimer. L'amour? Un sentiment abstrait, montrant sa faiblesse devant les autres, avec lequel on peut jouer et détruire. En tout cas, c'est ce qu'il pense.
N'allez pas penser qu'il n'est pas sociable. Au contraire. Il va vers les autres sans aucun préjugé. Il se fiche de la réputation de ses amis, il passe juste de bons moments sans se prendre la tête, sans penser à ce qu'il se passera ensuite. Il agit sans vraiment réfléchir avec eux, utilisant son instinct, faisant des choses franchement idiotes avec eux. Étant nul en pratique de la magie, on le voit souvent faire exploser des objets, des tables, ou brûler les cheveux de sa voisine. Il passe pour un maladroit en métamorphose, sans que ses professeurs ne se doute qu'il fait tout ceci exprès, parce qu'il s'ennuie. Toutefois, il suffit qu'un obstacle arrive pour qu'il se cabre. Si un de ses amis lui en veut pour x ou y raison, il ne viendra pas vers vous. Oh non. Il a pris l'habitude d'être susceptible à cause de cette famille qu'il ne voie presque plus, mais il est aussi de nature rancunière. Si vous partez de son cercle, il ne reviendra pas vous chercher. Il ne vous regrettera pas non plus, se disant qu'une amitié est brisée, certes, mais qu'il y a d'autres gens qui peuvent mériter sa confiance.