Annyeong ! je me nomme lee min ju, je suis née un sept novembre, j'ai dix-neuf ans et je suis de nationalité coréenne, ce qui fait que je suis actuellement en quatrième année; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis une sorcière issue de parents moldus et je suis hétérosexuelle. Mon animal de compagnie, c'est une souris nommée Peppermint et ma baguette mesure vingt-et-un cm, est en bois de rose et contient une plume d'hippogriffe. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est ineo - par contre, je vous supplierais d'éviter les autres ! Et dans la vie, j'aimerais être professeur d'astronomie. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. « Des sirènes, vraiment ? Je me demande bien ce qui lui est passé par la tête. Ne sait-il pas à quel point je peux être méchante et que je suis terriblement rancunière ? Mais maintenant que vous me le dites, je n’agirai certainement pas de la même façon si mon ami de cœur a été pris au piège par surprise, passant par hasard près de sirènes, ou s’il les cherchait délibérément. Dans le premier cas, je donnerais corps et âme pour que sa vie soit sauve. L’amitié est quelque chose qui me tient énormément à cœur, alors je ne suis pas prête de le laisser mourir. Je tenterai certainement divers sorts et formules, n’hésitant pas à foncer dans le tas dans le cas où la magie ne marcherait pas. Par contre, dans la deuxième situation où il aurait été piqué de curiosité pour savoir à quoi ressemblaient ces sirènes, je ne lèverai pas même le petit doigt et retournerait par où je serais venue : il ne mérite pas que je me décarcasse pour aller le sauver s’il est allé fouiner auprès de ces créatures… Sûrement ne savait-il pas qu’elles ne sont pas de belles femmes innocentes comme on le raconte dans les histoires pour enfants et qu’elles ont un pouvoir d’attraction hors du commun. Ce n’est pas de la lâcheté. C’est juste ce qu’on appelle communément vengeance. »

2. Choix A : « Je suis une bonne élève, relativement intelligente. Je suis étonnamment très attentive en cours, ce qui fait que la plupart du temps, je n’ai pas besoin de réviser. Et puis de toute façon, ce n’est pas une simple fête qui m’empêchera de réussir cet examen haut la main ! 40% de la note finale ? Il me reste donc 60% pour remonter le tout en cas d’échec, ce qui n’arrivera pas. Je pars donc rejoindre mes amis pour fêter dignement cette victoire, la conscience bien tranquille. Je ne suis pas spécialement fêtarde, mais j’aime observer les gens dans ce genre de moments. C’est là où ils se lâchent et où l’on peut voir tous leurs défauts et points faible.
S’ils fêtent jusqu’à l’aube, c’est leur décision. Je préfère rentrer dormir un peu, car je suis de si mauvais poil si je n’ai pas un minimum d’heures de sommeil. Mais ça, c’est un autre souci. Mon problème numéro un en ce moment, c’est Jimmy. Cette tête de poulpe ne voudra jamais me laisser rentrer. Il est terriblement têtu… au moins autant que je le suis. Alors tant qu’à attendre, je crois que je vais le faire en papotant avec lui. Je pourrais peut-être apprendre quelque information utile, sait-on jamais. Et s’il ne veut pas taper la causette avec moi, tant pis pour lui. Je lui balancerai quelques étincelles sur les tentacules et tenterai de m’infiltrer dans le bâtiment… En priant pour que mon stratagème ait marché et que la porte soit ouverte. Sinon, je suis bonne pour quelques heures de colle ! »

3. « Ce genre de nuits où je n’arrive pas à dormir sont très rares. Habituellement, je dors comme un loir, d’un sommeil très profond, où rien ne peut me réveiller. Mais je dois avouer qu’il m’arrive de temps à autre de me tourner dans mon lit en cherchant désespérément le sommeil, comme par exemple les nuits de pleine lune. Comme par hasard, ce soir c’est le cas et impossible de m’endormir. Me voilà donc arpentant les couloirs en compagnie de Peppermint, ma petite souris. Manque de chance, la vieille harpie est de service et fait son tour de surveillance. Ni une ni deux, je réfléchis vite à une solution. J’attrape alors Pepper et j’essaie de lui faire comprendre qu’il lui faut feindre la mort. Je respire un bon coup et me concentre ; il ne suffit que quelques secondes pour que les larmes me viennent aux yeux et se mettent à dévaler mes joues. J’accélère le pas en direction du professeur. Folle ? Pas du tout, mon plan est infaillible, j’en suis certaine. La rencontre est imminente. Je feins la surprise, pleurant de plus belle et expliquant que Pepper m’avait réveillée soudainement ; elle ne bougeait presque plus et poussait des petits cris aigus. Je ne pouvais pas rester sans rien faire ! J’avais donc quitté la chambre pour trouver de l’aide. Si elle gobe mon histoire ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, je dois avouer que les fausses larmes ont fait leur effet ! »

4. « Ce professeur aurait bien besoin de consulter un peu les registres avant de proposer de telles récompenses ! Réussir le prochain examen ? Mais c’est une insulte envers moi ! Comme si j’avais besoin de son aide et que ça relevât de l’exploit pour moi de réussir. Vraiment n’importe quoi. Son offre a suffi pour que je le déteste, ce bonhomme. Et puis très franchement, les retenues, ce n’est pas un problème. Enfin de toute façon, jamais je ne trahirai ma parole : je ne donnerai ce document qu’au directeur lui-même, lorsqu’il me le redemandera. En attendant, cet homme ne m’inspire aucune sympathie, alors je préfère continuer mon chemin comme si de rien n’était. »

5. « Je trouve ça vraiment étrange. A vrai dire, c’est mon cas, donc je ne devrais sûrement pas dire ça, mais… J’aurais préféré ne jamais devenir sorcière. Je n’ai rien contre les sorciers issus de moldus, mais je trouve que la vie ne nous a pas gâté. Pourquoi ? Raisons personnelles. »

6. Minju a toujours été considérée comme « étrange » par les gens qui la côtoyaient. Elle avait enfant une passion pour tout ce qui était astrologie, horoscopes, etc. et ses amis la prenaient pour une drôle de chouette. Mais jamais elle n’avait été mise à l’écart, par personne. C’est à l’âge de sept ans que les premiers « symptômes », comme le disaient ses parents, apparurent : lorsqu’elle pleurait ou était en colère, les vitres éclataient ou les objets se fracassaient. Ils la rassuraient en lui disant qu’elle était atteinte d’une maladie, la même que la tante de son père. Quand Minju demandait ce qu’était devenue cette tante, on lui répondait qu’elle avait disparu, mais que ça n’avait rien à voir avec sa maladie. C’est seulement à presque quinze ans qu’elle apprit toute la vérité : elle n’était en aucun cas malade, mais était une sorcière. Sa sœur aînée, qui avait toujours eu le plus d’attention, ne l’était pas. Toute heureuse d’avoir reçu ce don dont elle était certaine que ses parents étaient fiers, elle se réjouissait à l’idée de partir dans cette école, Akiwa. Sa première année se passa à la perfection, mais lorsqu’elle revint à Séoul durant l’été qui suivit, elle fit une découverte qui la blessa : ses parents ne l’avaient aimée qu’en surface. Elle était une sorcière, une créature, pas un être humain. Elle était exclue, comme l’avait été la vieille tante, qui n’avait en aucun cas disparu, mais qui était partie vivre dans le monde magique. Après cette découverte, Minju se renferma. Elle en voulut à ses parents, à sa sœur, aux sorciers… Au monde entier. Elle était devenue froide et méchante avec les autres. Elle était brisée, cassée. Sa confiance, elle ne l’accordait qu’avec parcimonie, mais quand quelqu’un l’avait obtenu, il pouvait être certain que c’était pour la vie. Elle est allée vivre chez sa tante, où elle passait ses vacances lorsqu’elle n’était pas à l’école. Malgré cette attitude menaçante, Minju n’avait pourtant pas changé à l’intérieur. En se blessant les autres, c’était elle qu’elle espérait blesser. Elle avait déçu ses parents, ses proches. Tout ce dont elle avait besoin au bout du compte, c’était cette reconnaissance. Reconnaissance qu’elle n’obtiendrait jamais. Malheureusement, elle était trop fière pour l’admettre, bien trop fière. Elle gardait alors toute cette rancœur à l’intérieur d’elle et ne la laissait jamais sortir. Pleurer ? Uniquement lorsqu’elle était seule. Il n’était pas question de se montrer faible devant l’ennemi. Elle espérait pourtant qu’un jour, quelqu’un lui tendrait la main et la remontrait vers le haut. Qui sait, c’était peut-être sur le point d’arriver ?