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| you can't always get what you want ~ | |
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Moon Juliet pseudo : Michiyo messages : 221 i'm here since : 24/09/2010 points : 26135
age : 40 matière enseignée : Forces du mal 7e 8e 9e & 10e
| Sujet: you can't always get what you want ~ Dim 22 Mai - 11:37 | |
| Tout sadisme semble la volonté délirante d’une impossible possession.
Endoloris , Impero , Avada kedavra. Les trois formules à prononcer afin d’infliger à l’un de ses ennemis l’un des trois sortilèges impardonnables. La jeune institutrice moon passa un léger coup de langue sur sa lèvre inférieure avant de reprendre son explication tout en circulant dans la classe. Ses sortilèges n’étaient pas seulement dangereux pour la victime quoique bien plus pour celle-ci que pour le responsable , mais restaient aussi très dangereux psychologiquement pour la personne les infligeant. Aussi étrange que cela puisse paraitre, peu de ses élèves comprenaient que ces sortilèges n’avaient pas été utilisés que par des mages noirs mais aussi par de célèbres sorciers afin d’assurer leurs défenses. Toutefois il n’y avaient pas que les célèbres sorciers qui se permettaient d’user de ses sorts. Elle en était la preuve vivante , en quelque sorte. Personne ne le savait , l’histoire avait été si bien étouffé que même le nouveau ministre n’aurait su les actes qu’elle avait commis. Endoloris , cette formule s’alliée avec merveille à sa voix , c’était de loin son sortilège favoris. Pouvoir voir sa victime se tordre de douleur sans avoir la chance de pouvoir laisser échapper un léger cri de désespoir , rien le silence et la douleur complète vous mitraillant de l’intérieur. Chaque souvenir resurgissait constamment dans sa tête , et cette scène ne la faisait en aucun cas souffrir bien au contraire. Pouvoir se délectait des visages torturés de ses agresseurs était plus que jouissif. Ne disait-on pas que l’on deviendrait dangereux le jour où nous éprouverions du plaisir à torturer autrui ?! Surement , probablement mais elle s’en moquait totalement puisqu’elle s’en était sortis indemne du moins presque. Ce que son corps avait subis n’avait aucune importance. Ce n’était après tout qu’une enveloppe corporelle quelconque. Le viol est un acte sexuel imposé par une contrainte physique ou psychologique. C'est une agression sexuelle impliquant tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit. Il était hors de question pour la jeune anglaise d’avouer qu’elle avait été victime d’un viol deux fois de suite. C’était si dégradant pour sa personne. Elle se sentait suffisamment sale , alors pourquoi vivre avec. Sa seule préoccupation était d’oublier et d’apprendre aux jeunes sorciers à se défendre. Ne pas avoir peur de tuer pour ne pas être tué . C’était encore une fois la loi du plus fort qui l’emportait. Caressant le bout de sa baguette avec délicatesse, la jeune anglaise se plaça devant l’un ses élèves. Un jeune Yongwang , elle aimait particulièrement cette maison soyons ironique bien sur. Non que cette maison l’insupporte mais plutôt que ses élèves lui donnait légèrement envie de vomir. Ne faisons pas de généralité certes, toutefois elle supportait mal leur prétention émanant du fait que leur maison était réservé aux élèves « courageux ». L’élève en question, plus jeune qu’elle d’environs quatre ans la fixa avec étonnement. C’était fou de voir à quel point les élèves se méfiaient d’elle, jouissif et plaisant mais étrange tout de même. Se penchant vers le jeune dragon , elle appuya sa fine baguette contre le front de celui-ci avant de s’adresser à sa classe avec sérieux. « Les temps ne sont plus aussi sur que vous pouvez le croire jeunes sorciers et il est de mon devoir de faire en sorte que vous puissiez vous défendre dans n’importe quelle situation, suis-je claire ?! »
Tant de mystères dans cette institut , crime passionnelle ou meurtre , disparition soudaine ou enlèvement prémédité. Les forces du mal semblait de plus en plus présente dans l’école . Et c’est-ce qui avait poussé mademoiselle moon a accepté une mutation , non la popularité de l’établissement mais le danger qui semblait planer au dessus de celui-ci. Posant sa baguette au sol, la jeune anglaise fixa son élève un sourire sadique au lèvre avant de lui ordonner d’agir. « Sois capable de lancer le sortilège doloris sans crainte . » Puis elle cessa de bouger tout en le fixant. L’ordre était clair, il devait lui infliger le sortilège doloris. Leçon de jour , présentation de la manière d’agir de cette jeune institutrice sadique, développement des compétences des étudiants. Rien qu’en effectuant une légère étude psychologique de l’étudiant , Juliet savait parfaitement qu’il n’arriverait jamais à lui lancer le sortilège du moins pas aujourd’hui. La sueur dégoulinant sur son front, ses doigts tremblant autour de la baguette qu’ils entrelaçaient et les frissons parcourant son échine, tout cela indiquait son incapacité à agir. Comme pétrifié, il s’écoula un quart d’heure avant que la jeune institutrice ne cède. « Vous n’avez jamais lancé de tels sortilèges auparavant n’est-ce pas ?! Il ne s’agit pas de prononcer la formule mais de le désirer au plus profond de soi même , d’éprouver du plaisir dans la souffrance d’autrui. Ce sera votre sujet de dissertation de la semaine prochaine , sur ce je vous laisse partir . » Ebouriffant avec tendresse les cheveux du jeune homme encore choqué par la leçon que venait de leur offrir la jeune londonienne , elle lui adressa un léger sourire afin de le rassurer avant de se diriger vers son bureau. Encore une fois elle était fière du cours qu’elle venait de donner. Choquer pour mieux expliquer , c’était son secret. Ses élèves se devaient de comprendre l’importance des choses , l’impact de leurs actes , la réalité des faits. Saisissant sa baguette entre ses dents , Juliet pris en main une pile de livres avant de se diriger vers la porte menant au couloir. Enfin une pause repas avant d’enchainer trois heures de cours avec les dixième années. Tendant faiblement la main en direction de la poignée de la porte afin de l’ouvrir, celle-ci s’ouvrit violemment la percutant de plein fouet. Lâchant ses livres , elle eu juste le temps de positionner ses mains de sorte à ne pas endommager trop son petit postérieur. Aussi ridicule que cela puisse paraitre, celui-ci lui était grandement utile ce qui expliqua qu’elle préféra se blesser les mains plutôt que cette partie intime de son anatomie. Sans relever la tête, la jeune femme s’adressa à l’élève qui venait de la faire chuter. « Le cours est terminé si vous souhaitez me voir , vous devrez attendre la fin de la journée et me retrouver dans mon bureau toutefois je ne refuserais pas votre aide pour ce qui est de réparer les dégâts que vous venez de causer à moins que vous souhaitiez tester les effets du sortilège doloris que nous venons de voir … »
Elle était vilaine , horrible et insupportable avec son chantage sadique mais cela la faisait intérieurement jubiler surtout lorsqu’elle savait qu’un simple coup de baguette aurait ramassé tout ces livres mais que voulez vous, elle aimait être teigneuse. Se relevant péniblement , elle porta enfin son regard sur la tenue du jeune homme. Absence d’uniforme , retrait d’environs vingt points. Levant son doigt dans un signe de menace , elle releva la tête afin de donner une petite leçon au jeune homme. « Le port d’uniforme est … Kim Hyun Min. » |
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Kim Hyun Min pseudo : Mary messages : 473 i'm here since : 24/09/2010 points : 26433 age : 41 mood : good my heart is : captured but one way matière enseignée : Professeur DCFM 4ème, 5ème, 6ème année wizard's spellbook :
La vie nous réserve pas mal de surprise. Moi qui pensais ne plus jamais mettre les pieds à Akiwa, me voici de nouveau présent en ces lieux pour une mission secrète. Mais bon après tout, ce n’est pas plus mal, je vais pouvoir garder un œil sur Anna et participer activement à la protection d’Akiwa contre toute attaque quel qu’elle soit. De plus, ça va me permettre de me poser un peu, de prendre soin de Kibô, elle est si faible en ce moment que ça me brise le cœur. J’espère que Lily ou Huan Yue pourront faire quelque chose pour elle, j’ai tellement peur de la perdre, ça serait terrible…Non, je ne dois pas y penser, je ne pourrais pas l’accepter. En tout cas, ça fait plaisir de retrouver mon ex-coéquipier, Huan Yue, c’est tellement différent sans lui et en toute honnêteté, il m’a horriblement manqué. Cependant nous n’avons pas encore eu le temps de nous retrouver seuls pour discuter un peu du bon vieux temps. Par contre en venant ici, je ne m’attendais pas à devoir faire face à un passé que je pensais totalement résolu et pourtant, Juliet, et surement la plus grande menace que je pouvais avoir. J’espère que nous parviendrons à établir un terrain d’entente sans trop de casse… Par contre je ne dois pas oublier d’aller me faire soigner à l’infirmerie par la belle mi young, et suivre attentivement les conseils de xian xue pour devenir animagus. Et la chose que je ne dois surtout pas oublier, c’est qu’Ae Mi et Sun Hee sont mes élèves…chose plus facile à dire qu’à faire, malheureusement.
| Sujet: Re: you can't always get what you want ~ Dim 22 Mai - 20:12 | |
| « Il n’y a pas de vérités, pas de mensonges. Tout est une histoire d’opinions. ». Cette citation de Gilliam Terry, était l’une des préférées de la mère du jeune homme, qui l’utilisait souvent pour justifier ces dizaines de mensonges journaliers qu’ils devaient dire dans une journée. Il faut dire qu’à cette époque, la vérité, du moins la leur, n’était surement pas la meilleure chose à dévoiler. Chaque être humain sur terre détenait sa part de secrets, des passages de leur vie qui pour rien au monde, il ne souhaitait, ni désirait que quiconque en ait connaissance. Lorsque la faim justifiait les moyens, la vérité n’avait que peu d’importance et lorsque c’est la sécurité et l’intégrité de votre famille qui est en jeu, vous pouvez être sur qu’au fond le mensonge était surement une commodité dans laquelle vous trouveriez surement votre place. Après tout, lorsqu’un mensonge est prononcé, il faut toujours en créer d’autres pour couvrir l’ancien et au final, cette vérité mensongère finissait au final par être bien plus réelle et vraie, que la vérité elle-même et personne ne pourrait le découvrir puisqu’il n’y avait aucune raison de penser le contraire. Le mensonge, faisait désormais partie de sa vie, de celle qu’il racontait à ses proches, ses amis. Au fond de lui-même, il savait qu’il n’était pas des plus loyal, qu’en taisant des éléments de sa vie, de celle qui avait été réellement la sienne, il bafouait quelque peu cette confiance qu’il établissait avec autrui mais il n’avait point le choix.
En quittant l’Angleterre, à l’aube de ses dix huit ans en compagnie de sa mère et de sa jeune sœur de douze ans à peine, il avait tiré un trait sur ce nom qui n’était désormais qu’un lointain souvenir ; James Handilton, son prénom de naissance et celui qu’il avait porté pendant tant d’années. Les raisons d’un changement si radical dans sa vie s’expliquait par la tragique histoire de sa famille qui était loin d’être un « secret » pour quiconque qui à cette époque vivait en Angleterre au moment des faits. La famille Handilton était surement l’une des familles de sangs purs des plus connues, lignée directe rattachée à celle de la grande famille de l’illustre sorcier Salazard Serpentard, ils étaient à cette époque à la fois autant respecté que craint. C’est peut être à cause de cela, des préjugés dont sa famille était victime que cette tragédie leur tomba au dessus de la tête comme une dangereuse épée de Damoclès qui ne demandait qu’à porter le coup final. Accusé de crimes et de tortures sur les corps de moldus, voila à quoi s’étaient retenus les chefs d’accusation des aurors, lorsqu’un soir de juillet, ils étaient apparus dans leur demeure familiale pour arrêter son père. Il fut d’ailleurs évidant que cette histoire avait fait la une des journaux, à cette époque et personne dans tout le monde sorcier anglais, ne pouvait l’ignorer. Cet événement fut les prémices de longues journées de brimades et insultes quotidiennes durant lesquelles, ils n’eurent aucun répits mais ce n’était rien comparées à la barbarie dont ils furent victimes une semaine après. Difficile de se remettre lorsqu’une bande de sangs purs, de sang mêlés débarquent dans votre domaine pour brûler toute cette magie noire qu’il vous accuse et ce en commençant par ces centaines de reptiles qui vient avec vous. Même à l’heure actuelle, parfois la nuit, il se souvient de ses flammes émanant de l’enclos de leur élevage, ce que ses parents avaient mis tant de passion et d’acharnement à faire naitre, du cruel désarroi qu’il avait ressenti alors que sa mère lui disait de quitter la fenêtre pour prendre des affaires car il n’était plus question qu’elle mette ainsi la sécurité de sa famille en péril.
Mépris, préjugés et haine, c’était trois mots qui pouvaient faire énormément de mal à quiconque, qui était habité par l’un d’entre eux. Ce soir là, il avait assisté impuissant à la cruauté dont l’être humain pouvait faire preuve et pour rien au monde, il ne désirait assister à une telle chose de nouveau. Il ne pouvait tout simplement par supporter en son âme et conscience, tout acte de brimade ou de méchanceté gratuite, que cela soit physique ou mentale ou due à une discrimination vis-à-vis de la pureté du sang. D’ailleurs, cette dernière catégorie l’horripilait et avait le don de l’énerver au plus haut point et il avait fini par avoir une certaine rancœur envers les sangs purs, voir les sangs mêlés, sans pour autant se laisser aveugler par sa rancœur. Sa mère, qui était une bonne femme, lui avait toujours enseigné qu’il fallait toujours jugés les gens d’après leurs bagages, de ce qu’ils étaient réellement et non en se basant sur des caractéristiques des plus restrictives. Ainsi, il avait toujours gardé une certaine ouverture d’esprit et une bienveillance des plus agréables, qui même à l’heure actuelle faisait effet dans tout mot ou tout geste qu’il avait envers autrui. La méchanceté était une chose qu’il ne connaissait pas ou à laquelle il avait recours qu’à de très rares occasions, mais elle n’était jamais gratuite et se justifiait toujours. Après tout, s’il n’avait pas été un tant soit peu capable de raisonner comme un mage noir, il n’aurait surement pas pu rejoindre les rangs des aurors et surtout il n’aurait jamais pu mentir aussi ouvertement depuis tant d’années.
Le mensonge, voila à quoi se retenait sa vie, désormais et dont il ne verrait sans doute jamais le bout de sitôt. Cela était parfois épuisant psychologiquement pour le jeune homme mais il n’avait pas le choix et pour la sécurité des siens, il aurait été prêt à tout et ce même à tuer. Jusqu’à aujourd’hui, il avait eu énormément de chance de pouvoir échapper à ce moment fatidique, dans lequel il devrait ôter la vie à autrui, et il était bien incapable de déterminer quelle pourrait être sa réaction, ni même s’il pouvait y parvenir. Ôter la vie à quelqu’un, c’était à la fois un véritable cas de conscience car il était vrai que parfois lorsqu’il lisait le dossier de certains sorciers dits « dangereux », une certaine colère et un dégout des plus sincères venaient alors prendre possession de l’échine, sans parler de cette envie de lui faire expier ses actes en ayant les mêmes avec lui. C’était une réaction des plus humaines, des plus louables mais l’homme devait être capable d’être sage et il pouvait passer autre, en faisant en sorte que la justice, celle qui était tolérée soit appliquée au cas de cet homme. Peut être était-ce son âme de tortues de mers qui le faisait agir ainsi et que son avis, sa réaction pouvait porter à critiques ? Mais il ne désirait en aucun cas s’aveugler par quoique ce soit et surement pas par des sentiments qui lui avaient causés autant de torts quelques années auparavant.
C’est surement pour cela, qu’il était assez calme face au problème devant lequel il était confronté. En revenant à Akiwa, sous la couverture d’un simple professeur de DCFM, afin d’enquêter sur un tragique suicide qui était encore à l’heure actuelle un mystère, il était loin d’imaginer qu’il allait se retrouver face à une connaissance d’un lointain passé, dont il se croyait désormais libérer, ou du moins d’une façon plus ou moins officielle. Sa mère s’était faite arrêtée quelques peu de temps après son entrée dans la brigade des aurors, et elle avait prétendue que ses enfants étaient morts, n’ayant pas pu s’accoutumer à cette vie de vagabonds dans laquelle elle les avait entrainés malgré elle. Bien que septique sur le moment, le ministère n’avait pas cherché à comprendre d’avantage et c’était contenté seulement de l’accuser pour le crime dont elle aussi était accusée, c'est-à-dire, complice d’homicide volontaire sur des moldus. Ils avaient bouclés l’affaire, mais ce qu’ils ne savaient pas, c’était que le jeune homme qu’il était n’était résolu pas décidé à lâcher prise. Il était plus qu’intimé de l’innocence de son père et un jour, la vérité finirait par éclater et ce jour là, peut être qu’alors il pourrait reprendre ce nom qui ne représentait plus qu’à ses yeux, un lointain souvenir qui semblait de plus en plus irréel. Pourtant, il suffisait seulement qu’il croise lors des repas ou des réunions, sa collègue Moon, pour que ce passé resurgisse et ne vienne esquinter le tableau sans faute qu’était devenue sa vie, depuis sa renaissance sous le nom de Kim Hyun Min.
La raison de cette inquiétude était simple ; elle était surement la seule personne dans tout Akiwa, à part Anna et Kibô à connaitre son passé, ainsi que son ancien prénom. Elle détenait par conséquence toutes les cartes en main pour représentait un danger des plus inquiétant et des plus réels. Ce qui représentait à ses yeux comme quelque chose d’impossible à toléré et dont il devait mettre les choses au clairs. Il n’avait nullement l’intention de lui faire le moindre mal, ni même de la menacer mais il voulait au moins savoir ce qu’elle avait en tête et ce qu’elle comptait faire de cette information. Une chose était sure, la situation entre les deux jeunes gens qui étaient, était loin d’être des plus évidente. Pourquoi ? Parce qu’en tant qu’ancien préfet de sa maison lorsqu’il était à Pouldlard, il avait eu vent de l’histoire dans laquelle la jeune femme s’était retrouvée, bien malgré elle. Une histoire des plus cruelles et tragiques, qui ne faisait que confirmer sa conviction dans laquelle il trouvait que l’être humain pouvait être la plus impitoyable des créatures sur terre. L’affaire avait été certes étouffée et il avait eu comme mission d’en limiter les échos mais une chose était sure ; lui, il était au courant de tous les détails. Il était donc évidant qu’il représentait aux yeux de la jeune femme, à son tour un danger dont il fallait se méfier et étant donné qu’il ne supportait pas les situations dans laquelle les silences gênés sous-entendaient des choses secrètes, il désirait avoir avec elle, une conversation des plus cordiales et calmes. Il n’avait nullement l’intention de l’effrayer ou quoique ce soit d’autre, si ce n’est de mettre les choses au clairs autant de son côté que du sien.
C’est ainsi qu’il prit la décision de venir à sa rencontre et ayant fini son cours en avance, il avait prit la liberté de libérer ses élèves plus tôt, ayant jugé qu’ils avaient fais du bon travail pour la journée. Tout comme la jeune femme qui était sa collègue, il n’était pas du genre à aller par quatre chemins et il ne leur mentait pas sur ce qu’ils pourraient être amenés à rencontrer plus tard, une fois sorti des barrières protectrices de cette école qui pourtant s’affaiblissaient de jour en jour, au vue des derniers événements. C’est surement pour cette raison, qu’il ne s’étonna nullement du teint blafard de ce petit yongwang qui semblait encore être sous le choc de ce cours dont il se rappellerait surement toute sa vie. S’il comprenait bien les dire des élèves qui s’étaient regroupés autour de lui, la prof avait été complètement folle pour lui demander de lui jeter le sort « Endoloris ». Il devait reconnaitre que la technique d’apprentissage différait de la sienne mais au moins, peut être n’était-ce pas plus mal ? Après tout, leur but en tant que professeur était de faire de ces jeunes gens des sorciers accomplis qui sauront eux même capable de déterminer par eux même, ce qui est bien et ce qui est mal. La vie n’étant au fond qu’un échelonnement de choix interminable et qui avait tous un impact plus ou moins important sur celles-ci. Il fallait seulement trouver le juste milieu.
Saluant d’un signe de tête affublé d’un sourire amical, les élèves qui le saluaient en passant devant lui, il ouvrit alors tout simplement la porte, peut être d’un geste trop vif car il remarqua trop tard qu’une personne se tenait pile derrière celle-ci. Voyant impuissant les bouquins s’effondrer au sol ainsi que la personne en question, il remarqua ainsi qu’il s’agissait de sa collègue qui se retrouvait ainsi dans une situation forte délicate. S’apprêtant déjà à lui venir en aide alors qu’il refermait doucement la porte derrière lui, il ne pu s’empêcher de sourire doucement à ses paroles. Le sortilège « Doloris » ? Quel curieux moyen de dissuasion, en effet. Certes, un poil radical et déplacé d’un professeur envers son élève mais au moins cela devait porter ces fruits. C’est ainsi qu’elle se releva par elle-même, ne prenant même pas la peine d’accepter la main qu’il lui avait gentiment tendu alors qu’elle observait ses vêtements, le prenant surement toujours pour un élève. C’est pour cela qu’il ne pu s’empêcher de sourire et de rire doucement lorsque celle-ci se trouva enfin face à lui.
« Je vois que vous avez des manières d’enseigner et de disciplines, propre à vous-même, mademoiselle Moon. C’est très curieux de menacer son élève d’un sort si cruel, non ? » Murmura-t-il doucement dans une voix calme et posée, alors qu’il sortait doucement sa baguette de sa robe de sorcier pour ramasser les livres tombés, les déposant alors gentiment sur la commode se trouvant près d’eux. Par ses mots, il ne cherchait nullement à sous entendre quoique ce soit, si ce n’est de faire un peu sarcasme, quoique celui-ci ait seulement pour objet d’être gentil et amical.
« Je suis navré de venir vous importunez alors que vous avez surement l’intention d’aller déjeuner, sans parler d’avoir causé votre chute. J’espère que vous ne vous êtes pas fait mal ? » Poursuivit-il dans un ton doux alors qu’il lançait un sort sur la serrure de la porte pour la verrouiller, ainsi qu’un sourd pour rendre inaudible à quiconque la conversation qui allait suivre. Par ce geste, il ne cherchait nullement à l’effrayer, ni à quoique ce soit, si ce n’est de prendre certaine précaution, c’est donc en s’écartant doucement de la jeune femme ainsi que de la porte pour lui laisser la possibilité de partir si elle le désirait réellement qu’il ajouta.
« N’ayez aucune crainte, je ne cherche nullement à vous effrayer, ni quoique ce soit, ce n’est juste qu’une mesure de précaution. Je voudrais si vous me le permettez qu’on discute ensemble. Je suppose que ma présence en ses lieux ne vous étonne guère. »
Son ton était calme et doux, alors que son visage affichait toujours un sourire amical et serein, quoiqu’un peu charmeur. Cherchant uniquement à respecter son espace personnel, il décida de s’appuyer sur l’un des pupitres d’un des élèves qui se trouvait à quelques pas de la jeune femme, se contentant seulement de finir tout simplement par : « Je pense que dans tous les cas cette conversation sera inévitable, très chère…Mais je vous laisse libre de choisir le moment qu’il vous conviendra, si vous souhaitez remettre ça à plus tard. »
C’était à elle de choisir. Dans tous les cas, il respecterait sa décision et attendrait bien sagement qu’elle vienne à lui comme il était venu bien gentiment à elle. |
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