Annyeong ! je me nomme kurokawa sawako, je suis née un 31 décembre, j'ai vingt ans et je suis de nationalité japonaise, ce qui fait que je suis actuellement en cinquième année; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis une sorcière issue de parents moldus et je suis hétérosexuelle. Mon animal de compagnie, c'est un loir nommé peppermint et ma baguette mesure mesure vingt-six cm, est en bois d'ébène et contient une plume de phénix. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est aucune en particulier (geobuk pour sa bonne image et parce qu'elle voulait y entrer en première année?) - par contre, je vous supplierais d'éviter aucune en particulier ! Et dans la vie, j'aimerais être quelqu'un. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. « Je ne veux pas savoir pour quelle raison il s’est mis dans un tel pétrin. Ca ne me ferait que rager davantage et rien de bon n’en ressortirait. Je me connais, je sais très bien que je suis jalouse. Si j’apprends avant d’avoir agi qu’il voulait s’amuser avec mesdames les sirènes nous-sommes-jolies-comme-des-thons, je ne bougerai même pas le petit doigt. C’est pour ça que je préfère ignorer pourquoi il s’est trouvé dans leurs griffes. S’il s’agissait de quelqu’un très important à mes yeux, la question ne se serait même pas posée en fait. Si je devais mourir, au moins j’aurai sauvé une personne qui m’est indispensable. L’amitié a un sens très profond pour moi. Je n’accorde pas facilement mon amitié à quelqu’un, mais lorsque ça arrive, cela veut dire que j’aime vraiment beaucoup cette personne. En amour c’est légèrement différent. Mais de toute façon, j’irai sauver mon ami(e) au péril de ma vie. La question « Pourquoi ? » ne viendra qu’une fois en lieu sûr. Et les représailles aussi. »

2. Choix A : « Des amis ? Je ne crois pas. Mes quelques amis savent à quel point je déteste le quidditch, comme tout ce qui touche à la sorcellerie. Mais soit, imaginons que ce soient bel et bien mes amis qui viennent me proposer d’aller à cette fête. En tant que gentille et adorable camarade, je ne peux pas refuser. J’ai réussi à me faire aimer de tous, alors ce n’est pas le moment de tout faire capoter. Je dois garder ma couverture d’élève parfaite et modèle, gentille avec tout le monde. J’accepte donc avec un faux plaisir l’invitation. Ca me permet de sympathiser, une fois de plus, avec l’ennemi. Ca sauvera au moins ma soirée de l’ennui. Néanmoins, je sais que je me lasserai très vite. Alors, avec un sourire, je m’excuse de ne pas pouvoir rester davantage, prétextant que je me couche toujours tôt, et je quitte mes « amis » avec un signe de la main. C’est dans la poche, ils m’adorent. Jimmy aussi, j’en suis certaine. Seulement, en octopus gardien qu’il est, il ne fait de faveur à personne. Alors, histoire de passer le temps et de me faire apprécier encore plus, je joue mon rôle une fois encore. Sourires par-ci, moues par-là… c’est tellement facile. Je ne suis habituellement pas tactile –je n’aime pas qu’on me touche– mais dans ces moments-là, je le suis énormément. Après tout, je dois être adorable. J’attendrai donc en tapant la causette à l’ami Jimmy. Peut-être qu’il m’ouvrira finalement, sinon je trouverai bien un petit coin pour dormir un peu plus loin. »

3. « Rares sont les nuits où je ne peux pas dormir et lorsque ça arrive, je préfère rester dans mon lit, enfouie sous ma couverture. J’aime quand même bien me balader dans les couloirs de l’école si vraiment je ne trouve pas le sommeil. Il n’y a personne et j’en oublierais presque la sorcellerie qui maintient tout ça sous l’eau ; depuis que je vis sans ma famille, je me suis habituée à la solitude, alors que le bâtiment soit complètement vide à cause de l’heure tardive ne me gêne absolument pas. Et puis Peppermint m’accompagne toujours dans mes promenades nocturnes, enroulé autour de mon cou. Il est ce qui compte le plus pour moi je crois. Quand je lui parle, c’est comme si je parlais à une personne en chair et en os. Quoi qu’il en soit, il a fallu que cette vieille harpie soit de garde ce soir-là et fasse la surveillance. Enfin, ce n’est pas un problème… Je sais déjà ce que je vais faire. Comme d’habitude. Je m’arrête, baisse la tête et respire un bon coup. Ca y est, les larmes me montent aux yeux et ma lèvre inférieure tremble. Je suis prête pour le choc. Je lui dirai que Pepper m’a réveillée en se comportant bizarrement et que je ne savais pas quoi faire. Il comprend toujours ce que je veux faire et je sais qu’il m’aidera sur ce coup-là. Ca, et mon petit jeu d’enfant affolé, je suis certaine que ça fonctionnera. Après tout, ne les ai-je pas tous dans ma poche ? »

4. « J’ai beau détester tout le monde dans cette école, j’ai un soupçon de respect pour le directeur. Je hais la sorcellerie, mais je dois bien avouer qu’il m’a impressionnée le premier jour de ma première année, lors de la répartition. Un homme aussi charismatique ne peut que laisser une bonne impression. Et… j’ai de la peine à l’admettre, mais qu’il m’ait confié un tel dossier, qu’il me fasse confiance m’a un peu réchauffé le cœur. Alors je ne suis pas prête de le trahir, lui. Les retenues ? Je trouverai bien une excuse envers les autres pour justifier que j’y sois. Je leur dirai que j’ai été victime d’une injustice et ils compatiront avec moi ! Encore une fois. »

5. « Nous sommes bien malchanceux. J’aurais préféré ne jamais être sorcière si j’avais eu le choix. C’est vrai, les sorciers sont effrayants, ils ne sont pas normaux. Et nous autres Sangs-de-Bourbe issus de parents moldus, nous sommes encore plus répugnants à mes yeux. Si j’en avais eu le courage, j’aurai certainement mis fin à mes jours lorsque j’ai découvert que j’étais une sorcière. Mais je ne l’ai pas eu, alors me voilà coincée entre les murs d’Akiwa. Quand je vous disais que j’étais malchanceuse… »

6. Sawako est une personne extrêmement complexe. Née dans une famille moldue japo-coréenne, elle a eu la chance de vivre une enfance normale et heureuse, aimée de sa famille. Mais ça, c’était avant sa « maladie ». C’est à l’âge de huit ans que les premiers « symptômes », comme le disaient ses parents, apparurent : lorsqu’elle pleurait ou était en colère, les vitres éclataient ou les objets se fracassaient. Ils la rassuraient en lui disant qu’elle était atteinte d’une maladie, la même que la sœur de sa mère ; c’est pourtant à partir de ce moment-là qu’elle sentit que ses parents s’éloignaient peu à peu d’elle, qu’ils semblaient plus distants à mesure que sa « maladie » gagnait en ampleur. Quand Sawako demandait ce qu’était devenue cette fameuse tante, on lui répondait qu’elle avait disparu, mais que ça n’avait rien à voir avec sa « maladie ». C’est seulement à presque quinze ans qu’elle apprit toute la vérité : elle n’était en aucun cas malade, mais était une sorcière. Heureuse de s’être découvert de tels pouvoirs, Sawako s’en servait pour épater ses parents et sa sœur. Seulement, elle ne voyait pas qu’ils n’en avaient plus rien à faire d’elle, qu’elle était devenue insignifiante à leurs yeux dès qu’ils avaient remarqué qu’elle n’était pas moldue. Elle était fière d’être sorcière, elle, la cadette, et non pas sa sœur aînée, qui lui avait toujours été préférée. Elle partit toute heureuse pour Akiwa, pour faire sa première année, élève enjouée et modèle. Malheureusement, lorsqu’elle revint chez elle après une année d’absence, elle découvrit un appartement vide. Ses parents et sa sœur avaient profité qu’elle ne soit plus là pour mettre les voiles. Ils avaient néanmoins eu assez pitié pour laisser quelques cartons avec une lettre chez leurs voisins. Elle découvrit l’existence d’une autre sorcière que sa tante dans sa famille et y fut envoyée. C’est là qu’elle vit désormais, lorsqu’elle n’est pas à Akiwa. Anéantie en découvrant que ses parents l’avaient abandonnée et qu’ils ne l’avaient jamais aimée, Sawako changea du tout au tout. Elle développa une haine sans limite pour les sorciers et tout ce qui fait leur monde. Elle ne tolère que sa parente et ses quelques amis à Akiwa. Les autres ne sont que des êtres sans valeurs à ses yeux. Pourtant, bien consciente qu’elle n’aurait aucune chance seule, la Japonaise se comporte comme sorcière des plus « normales ». Manipulatrice comme pas deux, elle agit comme si elle était toujours cette élève adorable, modèle, alors qu’au fond elle méprise tous les gens qu’elle côtoie. Elle vous semble certainement être quelqu’un d’horrible et qui ne mériterait pas de vivre, c'est mais plus compliqué que cela. Sawako rejette cette fausse haine contre les sorciers. Elle refuse d’admettre qu’en réalité, elle hait par-dessus tout sa famille moldue et elle-même. Au plus profond de son être, elle a été meurtrie, blessée. Elle est un être terriblement sensible, triste et faible. Elle aime la sorcellerie et en est fascinée, mais refuse catégoriquement de se l’admettre. Elle doit rester forte et garder la maîtrise de son corps et de son esprit. Elle se convainc qu’elle doit punir ceux qui lui ont enlevé sa famille, qu’à cause d’eux elle est un monstre. Mais le jour où quelqu’un lui fera ouvrir les yeux, qu’elle réalisera tout ce qu’elle a refoulé depuis près de cinq ans, Sawako sentira un lourd fardeau disparaître de ses épaules. Au fond d’elle, elle n’attend plus que ce jour arrive.