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 my dear, I have something important to say | PV Wada Aika

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Wada Yano
Wada Yano
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my dear, I have something important to say | PV Wada Aika  2ms2atz
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
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MessageSujet: my dear, I have something important to say | PV Wada Aika    my dear, I have something important to say | PV Wada Aika  Icon_minitimeJeu 23 Juin - 5:39

my dear, I have something important to say | PV Wada Aika  V31vef
Ma chère et douce petite sœur,

Je suis intimement persuadé qu’à l’heure actuelle, tu es surement étonnée de recevoir ce pli de ma part. il est vrai qu’il n’est pas habituel de ma part d’avoir recours à un tel moyen de communication pour te parler, voir t’informer de certaines choses mais étant donné les derniers événements qui se sont produits, sans parler des examens de fin d’années, les occasions de pouvoir se voir en tête en tête, voir même de se croiser se sont faites plus que rares.

J’espère donc en premier lieu que tout s’est bien passé et que les prochains examens qui arrivent sous peu, se passeront de la même façon. Je suis persuadé que tu as du encore faire des merveilles comme notre cher et tendre Eichi. Tout comme je souhaite que ta santé se porte plutôt bien. Etant donné que j’ai vu Eichi, il y a peu il m’a informé que tu étais en bonne santé et que je n’avais point à m’inquiéter. J’espère qu’une fois de plus, votre complicité habituelle ne vous aura pas amené à me mentir comme lorsque vous étiez petits et que vous aviez fais une petite bêtise.

J’ose croire que nous avons dépassé ce cap dans notre relation et que vous savez que vous pouvez me faire confiance, qu’importe le problème auquel vous devez faire face aujourd’hui comme pour plus tard.

C’est justement par respect pour toi et aussi parce qu’il est de mon devoir en tant qu’ainé de le faire, que je voudrais solliciter une entrevue avec toi. Je sais bien que ma demande se veut quelque peu formelle et inhabituelle mais ce n’est pas le genre de conversation que nous pouvons avoir auprès d’oreilles indiscrètes. C’est donc pour cette raison, qu’avec ton accord, je voudrais que tu m’accordes quelques minutes, heures de ton temps libre au cours de la journée.

Etant donné que c’est une journée de repos et qu’il fait bon temps, je pense que je vais surement aller m’asseoir auprès du vieux chêne qui se trouve près du lac. Je suppose que tu vois duquel je parle. Je te laisse donc la possibilité de m’y rejoindre pour qu’on puisse converser enfin de nouveau.

N’aie aucune crainte sur le contenu de notre discussion. Tu n’as absolument rien fais et je suis intimement persuadé que c’est la première chose à laquelle tu as pensé à lisant ma demande. Je te connais par cœur, petite sœur….C’est moi qui suis en tort dans cette histoire et c’est à moi de m’expliquer alors sois sure que tu peux venir à ma rencontre, le cœur léger. Je t’attendrais durant toute l’après midi s’il le faut, je ne voudrais pas imputer dans ton emploi du temps.

Je te quitte donc sur ses mots et te souhaite donc une bonne matinée et à tout à l’heure si tu le désires bien. Quoiqu’il arrive, je t’aimerais et tâcherais de veiller sur toi, aie foi en moi. Je t’aime…

Ton grand frère qui t’adore et t’aime.

Il venait d’apposer sa dernière lettre à ce mot destiné à sa chère petite sœur du bout de sa fine plume. Il est vrai qu’il n’était pas usuel de sa part d’avoir recours à ce genre de demande inquiétante mais les circonstances dans lesquelles allaient se dérouler cette rencontre le nécessitait. Il était tout simplement impossible pour lui de venir à sa rencontre sans la préparer au moins un minimum du sérieux et à la gravité des mots, de la situation qu’il allait lui dévoiler. Ne pas faire preuve de délicatesse étant donné les événements était une chose qu’il ne pouvait pas tolérer et d’autant plus si la personne était l’une des celles concernées pas cette affaire, par le choix qu’il avait fait quelques mois auparavant. Il avait pleinement conscience qu’en prenant une telle décision, il mettait en péril tout son équilibre familiale, ainsi que ses relations avec celle-ci mais face à l’amour qu’il portait à Ki Suk, l’idée de la perdre l’inquiétait moins que celle de perdre l’être qui hantait toutes ses nuits depuis tant de mois, années même. Pour Ki Suk, il se sentait assez fort pour affronter la rancœur et la colère des siens, voir même leur indifférence. Lui qui avait passé toute sa vie à veiller au confort et au bonheur de ses proches et essentiellement de sa sœur et de son frère, leur donnant ainsi la possibilité de gouter un peu à la liberté comme elle se devait de l’être pour quiconque, il désirait à son tour la connaitre. Oui, il désirait plus que tout désormais d’être libre d’aimer qui il voudrait, de partager sa vie et son bonheur avec celle qui ferait battre son cœur d’une façon qu’il n’aurait besoin que de sa présence à ses côtés pour être heureux. Pendant un temps, il avait cru que son bonheur se trouvait aux côtés de Jade, sa première petite amie. Après tout, l’alchimie avait été quasi parfaite cependant ses sentiments envers la personne qui occupait désormais la moindre de ses pensées, tourments s’était développé et ce bonheur qu’il avait éprouvé aux côtés de celle-ci semblait bien terme comparé à ce bien être et ce bonheur fulgurant qu’il ressentait auprès de la personne qu’il aimait et chérissait plus que tout désormais et qui faisait partie intégrale de sa vie.

Dans tous les cas, il était désormais sure que d’une chose ; pour rien au monde, il ne désirait être séparé de l’homme qu’il aimait qu’importe les choix drastiques devant lesquels il allait devoir faire face. Par amour pour lui, il voulait surmonter cette épreuve, assumer les conséquences de ses choix ainsi que le mépris qu’allait occasionner ceux-ci. Mais au fond, cette colère, ce mépris n’avait que très peu d’importance pour lui, à partir du moment qu’il pouvait être heureux aux côtés du jeune homme, être l’être capable de le faire rire et de pouvoir l’embrasser quand ça le chantait. Il était assez fort pour endurer toute cette méchanceté humaine mais peut être pas Ki Suk et c’était cela qui l’inquiétait. Ki Suk était un être bien trop aimant, gentil pour supporter d’être la proie de telles remarques désobligeantes mais il voulait croire que leur amour serait assez fort pour surmonter toute cette méchanceté gratuite. La seule chose qu’il espérait vraiment, c’est que comme Eichi quelques semaines auparavant, Aika, sa chère petite sœur allait accepter sa relation avec Ki Suk, être contente pour lui malgré les conséquences et l’inquiétude que ça risquait d’avoir sur ses projets d’avenirs. C’était vraiment ce qu’il espérait de la part de cette petite sœur mais à vrai dire, il ne pouvait s’empêcher d’être soucieux de sa réaction. Après tout, ce qu’il s’apprêtait à faire était une preuve de grand égoïsme de sa part car sa décision n’impliquait pas que sa personne mais bien son frère et sa sœur, sans parler de son officielle fiancée à qui il était dans une certaine façon liée. Sa décision de tout quitté pour être auprès de celui qu’il aimait, impliquait bien trop de personnes qu’il devait quoiqu’il lui en coute d’avertir pour au moins avoir encore le courage de se regarder dans un miroir sans avoir une impression de dégout envers lui même.

Mais en réalité malgré cette apparence sure de lui-même et calme, le jeune homme était loin d’être aussi apaisé qu’il osait le penser voir montrer devant Ki Suk. En écrivant cette lettre, il avait senti parfois sa main tremblée en pensant à la nouvelle et aux conséquences de ses mots sur sa petite sœur. Un tremblement qui se trouvait bien être faible pour être remarqué par quiconque mais quand on connaissait sa manière d’écrire, on pouvait remarquer qu’il avait eu quelques incertitudes à déposer sur ce bout de parchemin certains mots, tellement ils étaient évocateurs à ses yeux. Plongé dans ses pensées, il avait sourit tendrement en sentant les bras de Ki Suk passer autour de son corps, se collant doucement à lui alors qu’il se trouvait dos à lui. Profitant encore une fois, d’un instant où ils se trouvaient seuls dans la chambre pour exprimer son amour, sa tendresse à son intention. Une situation qui se trouvait être fort pénible lorsqu’on savait qu’il ne désirait plus qu’une chose, être à ses côtés pour le serrer contre lui, l’embrasser de la façon la plus naturelle qu’il soit sans craindre aucunes représailles, ni scandales. Mais une fois de plus, il du se contenter de cette tendresse qui se voulait être aux yeux de quiconque les voyant ainsi, seulement amicale malgré les doux murmures que Ki Suk venait de murmurer à son oreille. Pour rien que c’est trois mots, pour pouvoir les entendre encore et encore, il était près à tout, tout pour lui.

« Moi aussi… » Murmura-t-il doucement à son tour alors qu’il se tournait vers son visage pour l’embrasser. Un geste qu’il stoppa immédiatement en entendant des pas venir vers leur dortoir.

Encore une fois de plus frustré, triste, il détourna de nouveau la tête alors que Ki Suk s’éloignait de lui, surement triste à son tour de devoir faire attention au moindre de ses mouvements. C’était tellement fatiguant, irritant voir incroyablement blessant d’être incapable de l’embrasser quand l’envie lui prenait, quand il ressentait le besoin vital de le sentir contre lui, dans ses bras. Plus le temps s’écoulait et plus il avait du mal à laisser transparaitre dans ses gestes de tendresses usuels à l’attention de Ki Suk, une parfaite innocence. Ça devenait tout simplement impossible alors que son désir, son besoin vital de sa chair se faisait de plus en plus présent en lui alors que les journées, où il avait enfin pu apprécier un temps soit peu de sa personne seule sans crainte, semblaient si lointaines, quasi-inexistantes.

Il fallait vraiment qu’il mette un terme à cette situation, il n’arrivait plus à supporter cela, cette distance omniprésente dans tous ses gestes envers Ki Suk, il n’en pouvait tout simplement plus. Et il savait que Ki Suk n’en pouvait plus également même s’il tachait toujours de ne pas lui montrer à quel point, il était atteint par cette situation, il ne pouvait pas être aveugle à sa tristesse. Ils se connaissaient trop pour se voiler ainsi la face. Soupirant alors doucement, il remit gentiment la lettre à son hibou personnel pour qu’il la remette à Aika, comme il avait l’habitude de le faire depuis des années. Le voyant alors s’éloigner de sa chambre par la fenêtre ouverte, il se retourna vers Ki Suk et s’approcha doucement de lui pour prendre un bouquin qui se trouvait sur son lit. Profitant de cette proximité inhabituelle aux yeux de Jin Jung qui semblait être revenu dans leur chambre pour prendre quelque chose, il frôla délicatement les doigts de Ki Suk en murmurant d’une voix presque inaudible.

« Je dois voir Aika, aujourd’hui. »

Par ses simples mots, il tenait à lui dire qu’il n’oubliait pas sa promesse et que petit à petit ils se dirigeaient vers un bonheur qui saurait les rendre tout simplement libres de s’aimer. Il ne pu s’empêcher de sourire faiblement à son tour en voyant le faible sourire qu’il vit apparaitre sur le visage de celui-ci. S’il ne s’était pas déjà retenu, il l’aurait surement prit dans ses bras pour l’embrasser tendrement mais impossible de le faire puisque Jin Jung se trouvait dans la pièce. Soupirant alors doucement, il lâcha cette main qu’il avait prit le risque de serrer quelques secondes et équipé de son livre, il s’éloigna de celui-ci avant de quitter la pièce, leur souhaitant une bonne journée.

Comme prévu dans la lettre, il se dirigea vers le parc de l’établissement. Etant donné qu’il faisait doux et calme en cette douce journée, il s’installa bien sagement au coin de l’arbre pour y lire le bouquin qu’il avait prit avec lui. Un livre qui comme à ses habitudes traitait des créatures magiques. C’était un bouquin qui venait juste de sortir dans les librairies et que ses parents lui avaient offerts se souvenant parfaitement que le jeune homme allait apprécier sa lecture. Comme quoi malgré l’apparence austère et froide de ses parents, ils savaient qui était réellement leur fils et ce qu’il aimait. Au fond, il était intimé qu’ils n’étaient pas de mauvaises personnes, juste qu’ils étaient prisonniers des chaines des convenances et coutumes de leur illustre famille. C’est donc ainsi qu’il passa son temps. Comme toujours lorsqu’il ouvrait un bouquin, il se laissait complètement obnubilé par celui-ci, quitte à ne pas voir passer le temps et à se retrouver être en retard pour un quelconque rendez vous. Une chose qui le faisait parfois rire ainsi que ses amis quand on savait à quel point le jeune homme était consciencieux envers les convenances et que cela l’irritait parfois en temps normal. Il est donc évidant qu’il ne remarqua pas combien de temps mit sa jeune sœur pour venir à sa hauteur, à lui. C’est lorsqu’il aperçu, senti une présence autour de lui, qu’il détacha son regard de son bouquin pour le poser sur la dite personne.

Un simple aperçu et un sourire bienveillant et doux apparut sur ses lèvres. Ainsi donc sa jeune sœur avait accéder à sa demande…Sa chère et tendre petite sœur était venue à sa rencontre. Toujours aussi belle, adorable qu’elle ne l’avait toujours été, si ce n’est qu’elle donnait de plus en plus l’impression qu’elle devenait à son tour, une femme. Une idée qui le peinait car à ses yeux, elle n’était encore qu’une gamine mais il ne pouvait rien y faire. Tout comme lui, elle grandissait et désormais son rôle était de veiller de loin à son bonheur bien qu’à l’heure actuellement, il allait remettre en question celui-ci et ce bien malgré lui.

« Imouto-san… comme toujours tu as grandi, j’ai l’impression que cela fait des lustres que je ne t’ai point vu. Tu as changé de coupe de cheveux ? A moins que tu ne te sois maquillée…ou que mademoiselle soit amoureuse ? En tout cas, quelque chose en toi, semble différente à auparavant…» Commença-t-il doucement dans un sourire sincère où on pouvait dénoter que lui aussi avait changé, ou du moins quelqu’un qui le connaissait vraiment pouvait le remarquer. Lui faisant alors un petit peu de place auprès de lui, il lui proposa sagement de venir s’asseoir et ajouta simplement. « Je suis vraiment heureux de te revoir et que tu ais accepté de venir à ma rencontre. Alors dis moi imouto-san, comment vas-tu et dis à ton grand frère ce que j’ai raté ? »

A ses mots, il lui ébouriffa doucement les cheveux en venant lui baiser tendrement le front. Tendre ? Il l’était assurément et d’autant plus avec ses proches mais ça seuls ceux-ci en avait connaissance et cela le convenait aisément.
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Wada Aika
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my dear, I have something important to say | PV Wada Aika  _
MessageSujet: Re: my dear, I have something important to say | PV Wada Aika    my dear, I have something important to say | PV Wada Aika  Icon_minitimeMar 5 Juil - 2:20

    Aujourd'hui la journée est propice aux sorties, puisque le soleil venait de montrer le bout de son nez en cette journée d'été qui nous fait rêver de la mer, du sable chaud sur notre peau qui bronze sous les rayons de soleil et bien sûr cela serait un véritable paradis sur terre. Hélas Aika qui voulait se poser sous la lumière étincelante du soleil avec ses copines et copains de classe, elle aura bientôt plus important à faire que de s'amuser hormis aller aux cours de la journée, vu que c'est un jour de repos pour eux. Ce matin, la jeune fille est entrain de ranger ses affaires et de faire un peu de ménage ainsi que du classement de ses différents cours et de ses nombreux livres sur les étagères et dans les tiroirs des commodes. Pendant qu'elle fait son rangement, elle reçoit une lettre de son grand-frère ce qui arrive que rarement, mais comme ils n'avaient que très peu de temps libre surtout en ce moment avec les examens et tout ce qui s'en suit.

    La jeune Aika n'est pas plus étonnée que cela en recevant le mot de Yano, qu'elle déplie délicatement après l'avoir eu entre les mains. La jolie demoiselle commence à lire ce que lui a envoyé son grand-frère. Les premières lignes lui font sourire tendrement en remarquant à quel point il est toujours aussi consciencieux et attentionné envers elle, même s'il ne se voit que très peu ces temps-ci. « J'espère donc en premier lieu que tout s'est bien passé et que les prochains examens qui arrivent sous peu, se passeront de la même façon. Je suis persuadé que tu as dû encore faire des merveilles comme notre cher et tendre Eichi. » La jeune fille pense que cela va de soi d'être toujours une bonne élève comme elle le devait pour faire honneur à leur famille. Elle se remit à lire et a vu qu'Eichii a parlé d'elle à Yano. Les deux frères sont pires que des mères poules en particulier Eichii soupire l'adolescente exaspérée et amusée à la fois. Elle aime vraiment beaucoup et tient à eux comme à la prunelle de ses yeux même si elle est très complice et proche avec son jumeau, elle a une entière dévotion et admiration pour son frère ainé en elle voit un modèle de perfection. Bien sûr elle se chamaille souvent avec lui surtout quand il s'occupe des affaires de la jeune fille surtout quand il s'agit des garçons. Yano avait le don de s'inquiéter pour tout même les choses qui paraissent ridules pour la jeune sœur. Bon il est vrai qu'Eichii n'est pas mieux non plus, voir pire que l'ainé sur la plupart domaines qu'ils abordent ensemble.

    « C'est justement par respect pour toi et aussi parce qu'il est de mon devoir en tant qu'ainé de le faire, que je voudrais solliciter une entrevue avec toi. Je sais bien que ma demande se veut quelque peu formelle et inhabituelle, mais ce n'est pas le genre de conversation que nous pouvons avoir auprès d'oreilles indiscrètes. » Le sourire éclatant d'Aika disparaît pour prendre une expression beaucoup plus sérieuse et inquiète. Le jeune fille ne sait pas pourquoi elle sent mal en ayant lu cette partie de la lettre et son coeur est devenu soudainement lourd puis son corps tout entier tremblé sans qu'elle ne s'en aperçoive de rien. La demoiselle commençait à se demander si elle avait fait ou dit quelque chose de mal que son grand-frère pouvait lui reprocher. Puis pourquoi il parle « d'oreilles indiscrètes » ? En tout cas elle n'a rien à cacher du moins pour l'instant vu que sa vie calme.

    « N'aie aucune crainte sur le contenu de notre discussion. Tu n'as absolument rien fais et je suis intimement persuadé que c'est la première chose à laquelle tu as pensé à lisant ma demande. Je te connais par cœur, petite sœur.... » Décidément il lit dans ses pensées, car elle cela provenait d'elle, le sujet de conversation. Pour tant elle n'est pas plus détendue qu'avant, parce que ce n'est pas elle qui avait un problème cela veut dire que Yano a quelque chose qui a bouleversé toute sa vie. Ce qui la rend encore plus inquiète sur ce qu'il allait parler, puisque c'est étonnant que son frère ainé soit déstabilisé. Elle qui le croyait si fort et irréprochable dans le moindre de ses gestes, c'est d'autant plus déconcertant pour la jeune fille. Il lui dit dedans d'avoir le cœur léger, mais c'est plus facile à dire qu'à faire puis elle est aussi curieuse de savoir le fin mot de toute cette histoire afin de se sentir rassurer sur ce que son ainé avait à lui dire. Cette situation est quelque peu inconfortable et elle compte bien aller à cette entrevue avec Yano même si elle redoute pas mal de choses, mais elle se contente de les garder pour elle et d'y penser le moins souvent possible car elle ne veut pas s'imaginer ce que cela ferait si cela arrive vraiment.

    « Je te quitte donc sur ses mots et te souhaite donc une bonne matinée et à tout à l'heure si tu le désires bien. Quoiqu'il arrive, je t'aimerais et tâcherais de veiller sur toi, aie foi en moi. Je t'aime...Ton grand-frère qui t'adore et t'aime. ». Sur ces mots pleins de bienveillance et d'amour que la lettre de Yano se finit laissant une Aika confuse et déboussolé puis remplie d'angoisses, limite si elle n'allait pas craquer et se mettre à pleurer ce qui n'arrive que de façon exceptionnelle. Elle aime terriblement son frère et toute sa famille, mais elle a bien peur que tout ce paradis ne soit qu'une grande illusion et que tout finisse par s'effondrer comme château de cartes. Pourquoi cette remise en cause pour la jeune fille ? Tout simplement, car son instinct lui murmure de nombreuses choses qu'elle préfère garder pour elle au lieu de tout dévoiler de but en blanc, la noirceur de sa famille et que Yano la subit pour la protéger elle et son frère. Aika se sent redevable envers lui, mais ne veut en aucun cas prendre sa place parce qu'elle tient plus que tout à sa liberté donc être enfermée dans cette cage dorée, très pour elle. C'est peut-être égoïste mais c'est humain. Elle détesterait tellement cela qu'elle préfèrerait quitter sa famille et vivre sa vie comme elle le souhaite, c'est en partie pour ça qu'elle a de la peine et se hait de ne pouvoir rien faire pour le sauver sans que cela empiète sa vie et celle d'Eichii au passage, mais c'est tout simplement impossible. Elle pense qu'ils sont tous des bombes à retardement prête à exploser à tout moment pour réclamer ce qui leur est dû ou qu'ils réussissent à continuer à se contenir tout en étant malheureux.

    C'est en soupirant d'un sombre désespoir qu'Aika replie soigneusement de ses mains devenues moites à cause de l'inquiétude d'un mauvais pressentiment qu'il allait arriver avant de le ranger correctement dans sa table de nuit et de refermer doucement le tiroir en sentant un manque enthousiasme et de sérénité. La jeune fille se lève de son lit pour aller se préparer avant d'aller rejoindre son frère avec la tête envahie de pensées qui lui traversent l'esprit. Une fois finit, elle se dirige vers l'endroit que Yano lui a désigné sur la lettre d'un pas lourd et léger à la fois. La jeune sorcière a terriblement envie de voir son grand-frère, mais elle redoute ce qu'il doit lui dire de si important. Elle se retrouve au parc de l'école et sent les rayons du soleil lui chatouiller toute la longueur de sa silhouette. Un temps agréable comme il était prévu, elle s'avance après avoir vu le corps de son frère assis contre le fameux arbre dont il avait parlé et comme à son habitude, il lit un livre qui est sur les créatures magiques offert par leurs parents. Quand elle arrive à sa hauteur, Yano lève ses yeux de son bouquin pour poser son regard sur elle et elle remarque son petit sourire plein de douceur et de tendresse envers elle comme si elle était encore une petite gamine pour lui. Cela pouvait l'agacer parfois d'être traitée comme une enfant alors qu'elle est une jeune femme qui vit d'amour et d'eau fraîche comme le dit si bien. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est que son frère va bouleverser son existence subitement et que cela sera surement plus qu'une simple petite tape, mais un poignard en plein cœur de sa vie. C'est alors qu'il prend la parole pour commencer leur conversation.

    « Imouto-san... comme toujours tu as grandi, j'ai l'impression que cela fait des lustres que je ne t'ai point vu. Tu as changé de coupe de cheveux ? A moins que tu ne te sois maquillée...ou que mademoiselle soit amoureuse ? En tout cas, quelque chose en toi, semble différente à auparavant...»

    *Yano a changé aussi, enfin on dirait que oui. Il me pose des questions sur mon look et surtout sur ma vie amoureuse. Lui qu'il ne pouvait pas voir en pâture tous les amis garçons que j'ai dans mon entourage ainsi que les différents prétendants que j'ai rejeté en pensant qu'il avait raison. Bizarre, cela m'étonne de lui.*

    Tout à coup la jeune fille sourit amusée et le regarde d'un air espiègle et coquin en pensant qu'elle devrait peut-être le taquiner un petit peu, juste histoire de le faire réagir. Yano lui laisse une petite place auprès de lui pour qu'elle s'assoit et c'est ce qu'elle fait.

    « Je suis vraiment heureux de te revoir et que tu aies accepté de venir à ma rencontre. Alors dis-moi imouto-san, comment vas-tu et dis à ton grand-frère ce que j'ai raté ? »

    Son grand-frère lui ébouriffe les cheveux calmement avant de lui déposer un baiser sur son front avec tendresse. Elle aime et adore son Yano surtout quand elle veut le faire tourner en bourrique comme à son habitude surtout que le jeune homme ne marche pas, mais court face à ses paroles qu'il croit tout le temps juste. Elle soupire en réfléchissant sur quoi elle pourrait commencer puis elle prend la parole pour répondre ses interrogations.

    « Ben je vais très bien et j'ai réussi parfaitement mes examens sans difficultés. J'ai changé de coupe et je commence à me maquiller comme tu as pu le remarquer, c'est en particulier pour plaire à un homme. Au faite cela te ne dérange pas si c'est un rouge, j'espère ? Car je ne compte pas le lâcher celui-ci. Il est tout à fait mon genre d'homme, il est grand, beau, musclé, intelligent et attrayant comme pas possible. Et sinon qu'es que tu avais à me dire de si important ?»

    Aika se retient de rire et garde son sérieux jusqu'au bout pour voir comment son frère allait réagir à cette vérité déformée. Elle sait comment amadouer son grand-frère pour avoir ce qu'elle veut et elle en joue.





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Wada Yano
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MessageSujet: Re: my dear, I have something important to say | PV Wada Aika    my dear, I have something important to say | PV Wada Aika  Icon_minitimeJeu 7 Juil - 1:45

Bien qu’heureux de se retrouver face à sa chère petite sœur qu’il n’avait pas vu depuis de longues semaines du à leurs emplois du temps respectifs, il devait reconnaitre qu’il n’était pas totalement à l’aise étant donné les circonstances. Un état d’esprit que la jeune femme ne pouvait supposer étant donné qu’il était devenu au fil des temps, une personne qui savait plus que tout ménager ses expressions et ses gestes comme une poupée inanimée qui ne ressentait rien. C’est peut être pour cette raison évidente que beaucoup de faits et gestes de sa part pouvait parfois passer inaperçu aux yeux d’autrui. Lorsqu’on passe sa vie à jouer un rôle et ce même auprès de vos proches afin de s’accorder parfaitement à leurs attentes et espérances, on fini par oublier un tant soit peu qu’il est possible auprès de certains d’entre eux de faire tomber le masque et de reprendre son vrai visage. Chose plus facile à dire qu’à faire car à force de jouer ce rôle, il fini un jour par nous coller à la peau et on oublie peu à peu qu’on est également une identité à part entière. Dissimuler la vérité, la sienne aux yeux de son frère et de sa jeune sœur avait été une chose quelque peu facile à faire bien que difficile réellement à assumer. En prenant sur ses épaules la lourde tâche qui revenait à l’héritier de leur famille, Yano avait fait la promesse à ses parents qu’il saurait se montrer digne de leurs espérances et qu’il saurait être parfait dans le rôle, l’être qu’ils voulaient qu’il soit. Cependant en contrepartie de cela, il avait seulement demandé qu’une chose ; qu’Aika et Eichi, ses jeunes frères et sœurs soient libres de leur destin et qu’en aucune façon, ils pourraient en être dissuadés par un quelconque ultimatum de leur part. Yano bien que très jeune à l’époque avait eu la clairvoyance de définir véritablement le sens de leur naissance. Héritiers d’une lignée aristocratique, ils avaient toujours sur eux, les regards vicieux de ses sorciers qui attendaient un certain comportement, éthique de leur part et qui au final créaient des boulets auxquels eux étaient liées, représentant parfois une charge trop lourde à porter sur de si frêles épaules. Combien de personnes avaient-elles déjà craqués, cédés sous le poids de ses chaines ? Combien avaient-ils déjà eu envie de tout abandonné sans quoi ils auraient finis fous ? Bien que ses jeunes frères et sœur fussent de personnalité au fort caractère, en tant qu’ainé, frère, il avait souhaité alléger leur charge, leur faire gouter au bonheur d’être libre de ses faits et gestes sans que quiconque ne l’empêche de se diriger vers une voie conforme à leurs espérances.

Yano, quant à lui, était quelqu’un de fort psychologiquement, du moins dans une certaine mesure et peu de choses en réalité parvenaient à le faire flancher. A vrai dire, on pouvait lui trouver que deux, trois grosses faiblesse : sa phobie pour les orages & éclairs qui était due à un traumatisme subi lorsqu’il était enfant et qu’il n’avait toujours pas trouvé la force de surmonter et la perte de ses proches, Aika et Eichii mais surtout plus que tout Ki Suk. C’était peut être incohérent dit de cette façon mais en toute sincérité, à l’heure actuelle il lui était désormais tout simplement impossible d’imaginer sa vie sans Ki Suk. Durant de longs mois durant lesquels ils avaient été en froid, il avait tenté en vain de se faire à l’idée qu’ils allaient suivre leur propre voie chacun de leur côté mais cette idée lui était tout simplement impensable. Il avait besoin de lui, de la chaleur de ses bras, de ce corps qui lui apportait toujours confort et réconfort. Il avait toujours été étonné de constater à quel point la présence de ce jeune sorcier de naissance moldue, qui était si adorable et gentil parvenait à calmer ses inquiétudes avec une seule caresse ou baiser. Sans lui, il avait l’impression de n’être qu’une âme perdue à la recherche de son ange gardien et c’était ce qu’il était devenu. Son ange, son amour, son aimé, il ne pouvait plus se passer de sa présence, sans avoir l’impression d’être vide tout simplement. Contrairement au lien qui l’unissait à son frère et sa sœur, celui qui le liait à Ki Suk n’était pas si impénétrable, peut être qu’un jour le jeune homme souhaiterait le quitter pour une autre personne sans qu’il puisse réellement l’en empêcher, et ce lien qui les avait toujours liés serait perdu à jamais dans les méandres de leur cœur. Or celui qu’il possédait avec son frère et sa sœur était un lien du sang, quoiqu’il arrive et ce malgré leurs mésententes, il y a bien une chose envers laquelle il ne pouvait pas revenir c’était la nature de leur lien. Ils étaient frères et sœurs et même si leurs routes se séparaient car ils prendraient chacun des chemins différents, rien au moins ne pourrait réellement les séparer. Ils étaient tout simplement liés à jamais.

Il est donc évidant que peut être son frère et sa sœur n’accueillerait pas sa décision avec un sourire certains sans une profonde inquiétude en ce qui concerne leur avenir mais il ne pouvait pas revenir sur son choix. Non, pour une fois peut être dans sa vie, il voulait faire preuve d’un peu d’égoïsme en poursuivant la propre voie que lui dictait son cœur. Bien entendu, il se sentait assez fort pour assumer le poids des décisions qu’il prenait, il prenait le risque de perdre une certaine complicité qu’il avait acquis avec certains mais il ne pouvait abandonner cette idée folle pour certains. Sans Ki Suk, il était résolument sur qu’il redeviendrait le jeune homme qu’il avait été avant sa rencontre avec le jeune homme ; froid et taciturne pour ne pas dire coincé. Non, sans Ki Suk, il n’était pas très sur de pouvoir être capable de sourire aussi innocemment qu’il avait apprit à le faire à ses côtés. Ce sourire doux et tendre, bienveillant même c’était grâce à la prévenance et tendresse du jeune homme qu’il avait apprit à les faire. Quoiqu’il disait ou faisait, Ki Suk avait prit l’habitude de l’accepter comme il était car il était devenu rapidement évidant qu’ils ne pouvaient pas se passer l’un de l’autre. Oui, ils avaient besoin de l’autre dans leur vie et même si cela consistait au fond qu’à échanger un bref regard, un sourire, une caresse… Sans la présence de l’autre, la vie n’était pas si différente de l’enfer et si c’était le cas, il ne trouverait pas la force en lui d’avancer sur ce chemin remplies de cendres chaudes. Cette idée lui était tout simplement impensable… Cependant, il devait bien évidemment reconnaitre qu’il allait se sentir profondément meurtri si jamais sa sœur venait à lui en vouloir, à le détester mais il respecterait sa décision. Ses parents bien qu’un peu froid aux premiers abords n’étaient pas de mauvaises personnes, ils tentaient seulement de garder en place des valeurs qui avaient été celles de leurs ancêtres, bien qu’un peu usuelles désormais, mais il savait qu’ils l’aimaient. Il ne savait pas réellement ce qui allait se passer lorsqu’il ne leur ferait pas de son intention de rompre ses fiançailles avec cette famille si riche pour son meilleur ami, dont il dévoilerait la véritable condition de sorcier né moldu… Il avait juste la conviction que ses parents se sentiraient trahis, eux qui avaient si profondément confiance en lui, eux qui avait accueillit avec égards le jeune homme qui à leur yeux aurait écarté leur fils du droit chemin qu’ils lui avaient dictés. Il était pratiquement certains que la sanction serait immédiate et sans retour possible. « Si tu t’entêtes dans ta folie, tu peux dorénavant prendre tes affaires…Tu n’es plus notre fils alors penses-y. » Ces mots risquaient tout simplement d’être prononcés par l’un de ses géniteurs et tout cela, il s’y était profondément préparé bien qu’il ne pouvait nier le fait que cela risquait tout de même de le faire souffrir. Pourtant même cette idée ne parvenait pas à lui faire changer de vie… Pour lui rien ne pourrait être plus horrible et invivable que d’être séparer de Ki Suk alors que leurs sentiments étaient si passionnés l’un pour l’autre. La vie ne serait alors qu’un éternel champ de bataille et il se retrouverait sans aucune arme pour se défendre.

Mais pour le moment, il ne préférait pas songer à la réaction de sa jeune sœur bien que l’idée ne le quittait pas. Non, pour le moment, il voulait profiter de sa compagnie, de sa chaleur mais surtout de son sourire. Sa petite princesse était résolument une personne très important à son cœur, il l’aimait, la chérissait comme personne ne pourrait l’imaginer. Très protecteur avec les personnes qui chérissaient, il reconnaissait bien volontairement qu’il avait tendance à être très envahissant avec les conquêtes, prétendants de celles-ci. Bien qu’il avait confiance au bon jugement de sa jeune sœur, il devait reconnaitre qu’elle avait tendance à aimer les bad boys et il est donc évidant qu’il n’était jamais réellement rassuré lorsqu’un de ses garçons tournait autour d’elle. Méfiant ? Assurément et ce n’était pas de gaieté de cœur qu’il allait remettre la sécurité de sa jeune sœur dans les bras d’un don juan ou d’un salop de première. D’ailleurs, ils s’étaient souvent disputer à ce sujet mais il était quasiment persuadé qu’Eichi devait être encore pire que lui lorsqu’il s’y mettait. Bref au fil du temps et à mesure que sa jeune sœur avait grandi, il avait fini par lui faire confiance, bien qu’il devait reconnaitre qu’il avait toujours tendance à surveiller de loin ces fameux garçons qui s’approchaient de celle-ci d’un peu trop près à son point de vue…Cependant, il avait cessé toute menace ou autre, chose qu’il avait prit coutume de faire à une époque. Par contre, il y avait bien une chose qui n’avait pas changé depuis cette époque, c’était les provocations bien ouvertes de sa chère sœur, à ce sujet. A croire qu’elle prenait un malin plaisir à venir le titiller sur le sujet car elle ne se cachait résolument pas à lui déclarer qu’elle se faisait belle pour un garçon. Qui a dit que les enfants de la famille Wada étaient des provocateurs nés pour titiller la patience des autres ? En tout cas, il n’avait point tort à ce sujet et surtout si la personne provoquée était une des personnes qu’ils appréciaient tout particulièrement. Lorsqu’elle fit mention d’un ineo, il du reconnaitre qu’il ne pu s’empêcher d’hausser un sourcil, sa sœur aimait résolument le danger. S’enticher d’un ineo, quelle idée saugrenue. Bien entendu considérer que tous les ineos se ressemblaient cela signifiait ne pas être de bonne foi mais à vrai dire il ne leur faisait pas confiance. Les ineos étaient vraiment des individualistes de première et peu étaient de fréquentation convenable. Mais si c’était son choix, qu’elle lui faisait confiance et qu’elle aimait, qu’importe ce qu’il pensait de tout cela, il était surement le dernier désormais à lui dire de changer d’avis sur la dite personne. Dans tous les cas, le pétillement dans son regard l’informa rapidement qu’elle était en train de plaisanter et de tacher seulement de le faire réagir alors c’est dans un autre geste tendre qu’il lui ébouriffa de nouveau les cheveux en ajoutant dans un regard mi tendre mi réprobateur.

« Petite coquine, va ! Je sais que tu me fais marcher…Tu arrives peut être à duper Eichii mais tu es encore bien trop jeune pour moi, petite mousaillonne ! » Commença-t-il dans un ton tendre et adorable alors qu’il arrêtait de la décoiffer pour caresser ses cheveux avec affection en continuant plus sérieusement. « En toute honnêteté, qu’importe qui est la personne que tu aimes ou aimeras, un rouge, un sang pur, un moldu, tant que tu es sure de tes sentiments et de celui qui partagera ta vie, je ne pourrais qu’être heureux pour toi. C’est mon rôle en tant que grand frère de veiller sur ton bonheur… »

Prenant une petite pause, il lui sourit avec tendresse et délicatement il vint poser ses lèvres sur son front en continuant dans un petit sourire. « Cependant cela ne veut pas dire pour autant que je ne vais pas garder un œil sur toi quoiqu’il arrive…car si jamais quelqu’un ose te faire pleurer, tu peux être sur qu’il paiera le prix fort. Tu es bien trop précieuse à mes yeux pour que je tolère qu’on te fasse du mal même si c’est ce que je m’apprête à te faire endurer…Mais je veux croire que tu seras assez forte et saura imposer tes choix comme tu sais si bien le faire. N’oublie pas que quoi qu’il arrive. Eichii et moi, on veillera sur toi et ce même si nos chemins se séparent un jour. » Finit-il tout simplement en lui baisant de nouveau le front avec tendresse.

Et une chose est sure : il ne mentait pas sur les mots qu’il venait de murmurer doucement.
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