akiwa; school of witchraft&wizardry.
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 So long ago, you were a child.

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Min Sun Hee
Min Sun Hee
YY

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So long ago, you were a child. _
MessageSujet: So long ago, you were a child.   So long ago, you were a child. Icon_minitimeMer 1 Juin - 13:06

La cloche sonna la fin du cours de métamorphose pour le plus grand bonheur de Sun Hee qui y avait encore fait des prouesses, piteuses. Vous avez déjà vu une tête de merle accroche à son squelette voleter joyeusement autour d'une classe, se posant sur la tête des élèves .Et bien c'est la créature que Sun Hee avait obtenue. Il faisait crier les demoiselles lorsque ses pattes ossues grattaient leur cheveux sous les rire des garçons. L'oiseau lui même semblaient s'amuser de cette situation, il fallait avouer qu'il était particulièrement ridicule. Voilà ce qui arrive lorsqu'on ne maitrise pas le sort de disparition, ou que l'on ne se concentre pas assez ou que l'on est juste pas douée en métamorphose. Si Sun Hee n'était pas si fière, elle se serait cachée sous sa table de honte. Mais, elle observait que c'était un bon début, elle avait fait disparaitre la peau et les organes de l'oiseau jusqu'à sa tête, la colonne vertébrale et les os étaient très dense et dur à faire disparaitre. L'avantage d'être absolument médiocre dans une matière, c'est qu'on se satisfaisait même de l'imperfection. Sun Hee savait qu'elle était plus que moyenne en metamorphose, mais au moins, elle n'en avait pas honte. Non, car la honte serait certainement le sentiment le plus stupide pour faire face à cette situation. Elle était loin de s'apitoyer sur elle même. La métamorphose était une matière difficile. Elle ne parviendrait à rien si elle se bloquait par la honte de créer quelque chose qu'à moitié réussit. La demoiselle était déterminée à réussir, aussi répondait elle à ceux qui lui disait qu'elle était nulle, ou qui se moquait gentiment de ses piteuses performances, qu'elle au moins elle essayait, et que le travail finirait bien par payer.
Mais peut etre serait il tant qu'il commence à lui verser ses dues.

Les yunikons sortirent de la classe de métamorphose pour aller découvrir leur nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Sun Hee les accompagna vers les couloirs s'eloignant le plus possible de sa médiocrité en metamorphose. Elle était heureuse, elle aimait ce cours, ca lui manquait. Elle avait hate d'accueillir et de rencontrer son nouveau professeur qui venait tout juste d'arriver.
Il remplaçait Mr Hon, un vieil homme qui avait fait une attaque cardiaque suite à la blague d'élèves de yongwang. Ils avaient cachés un épouvantard dans le tiroir de son bureau, lorsqu'il l’ouvrit, la forme d’une femme immense prit vie sous ses yeux. La mère du vieil homme le terrorisait encore. La blague paralysa le pauvre professeur de terreur et son vieux cœur ne supporta visiblement pas le choc. Il fut très vite réanimé, mais psychologiquement, ca l’avait miné, il décida de tout arrêter, en plein milieu d’année, il démissionna. Quand on dit que ce poste est maudit. Mr Hon quitta Akiwa sur le champ sans préavis,abandonnant ses impitoyables vauriens qu'étaient ses élèves, laissant le poste vide et inoccupé, et ses élèves sans cours. Les professeurs qui assuraient les autres classes purent donner quelques leçons pendant les trois semaines d’absence, mais il semblait urgent de lui trouver un remplaçant. L'organisation était difficile sans un nouveau professeur pour les trois années qu'assurait Mr Hon.
C’était chose faite depuis ce matin, une annonce sur le panneau d’affichage était apparue pour prévenir que leur cours reprenait leur rythme normal avec Mr Kim.

Mr Kim, on en avait entendu parler tout l'après midi. Comme le seul renseignement à son propos était qu'il était un homme, les demoiselles fantasmait sur un jeune et beau garçon, s'interrogeant entre elle sur quelle serait la couleur de ses yeux, rêvant à leur prince charmant idéalisé dans un professeur-sauveur de ses dames.
Les garçon ne cessait de se moquer d'elle en assurant qu'il s'agirait d'un vieux croulant mais il faut bien dire que l'entrée en classe leur donna complètement tort.
Le mystérieux Mr Kim n'était ni vieux, ni croulant, c'était un jeune homme qui semblait tout juste sortir des études .Il n'était pas vraiment laid, sa meilleure amie avait l'air de le trouver digne d'un prince charmant. Sun Hee perçut plus d'une fois le regard de sa copine s'émerveiller amoureusement sur le visage du jeune professeur, soupirant de plaisir et buvant chacune de ses paroles. Il aurait pu parler de la façon de planter des petit pois qu'elle l'aurait regarder de la même manière en ponctuant chacune de ses fin de phrase par des « oh c'est passionnant! Ah oui, je savais pas! Comme vous êtes intelligent. »
Sun Hee ne pouvait s'empêcher de pouffer de rire quand elle entendait sa meilleure amie se comporter ainsi, elle était ridicule. La fier yunikon était heureuse de ne jamais se montrer aussi faible et sensible, aussi minable pour un béguin passager. C'était si risible.
Sun Hee avait tout de suite reconnu l'homme, pour la simple et bonne raison qu'il était venu lui parler une fois, quelque chose qu'elle n'oublierait pas. C'est la raison pour laquelle elle fut choqué de le revoir ici, nullement gênée, mais revoir un homme qui vous a avouer son amour le dernier jours avant de partir revenir comme professeur, c'est troublant. Oh bien sur, elle se doutait que ses sentiments était passé, délavé, il ne s'était plus vue depuis deux ans. Il devait avoir trouver une petite amie et peut être même qu'il projetait de se marier avec elle. Il avait fait sa vie, oublié la demoiselle qu'il aimait à l'école. Surement.

La jeune fille ne se posa pas trop de question, elle ne s'attendait pas à ce qu'il vienne lui redemander de sortir avec lui, ce qu'il ne fit évidemment pas. Elle était presque heureuse de le revoir, elle ne doutait pas qu'il s'agissait d'un bon professeur parce qu'à cet instant, il se montrait à la fois passionnant et pédagogue, certainement un peu tendu, mais n'était ce pas son premier jour. A son age, il devait avoir peu d'expérience du métier de professeur, alors c'était très convainquant pour un premier cours.

C'est dans le dernier quart d'heure q 'un détail dans un coin de la pièce attira l'attention du la jeune fille. Dans un coin de la salle ou elle n'avait pas regarder avant, elle aperçut un long reptile endormit dans un terrarium. Il n'y avait pas vraiment de quoi s'inquiéter, les serpent dorment la moitié de leur journée. Pourtant,sans savoir dire pourquoi, elle pouvait ressentir une aura étrange atour de ce serpent. Elle avait la désagréable sensation de se trouver au chevet d'un mourant. Comme si la bestiole perdait ses forces. Elle détourna le regard, pour le reposer sur son professeur, déstabilisé. Cette sensation, elle ne l'avait ressentit qu'une fois auparavant, pour un être humain. C'était désagréable, et elle ne voulait pas se souvenir de cette sensation. Ici, devant toute cette classe, ce souvenir devait être effacer au risque de lui faire perdre toute la fierté qu'elle porte. Jamais elle n'oserait leur laisser apercevoir un signe e sa sensibilité, de sa fragilité, les perles qui tombaient de ses yeux n'étaient pour aucun d'eux, nul ici n'avaient le droit de les observer.

Elle se retourna une seconde fois vers le serpent, intrigué, faisant plus attention au detail. Elle avait l'étrange sensation de le connaître, d'avoir parler avec lui. Elle avait parler à de nombreux serpent, et celui ci ressemblait à s'y méprendre avec son préféré, surtout que cette espèce était plutôt rare dans le coin. Son préféré, était une préférée en fait, elle se nommait Kibo. Sun Hee avait sympathiser avec elle, vraiment. Elle lui avait parler de nombreuse choses qu'elle ne pouvait partager avec personne. C'était bien plus simple de parler à un serpent pour la fourchelang. Kibo, elle lui avait parler de tout, de son cœur, de sa mère, de sa vie, elle était sur qu'elle ne laisserait rien échapper à personne. Et quand bien même qui la comprendrait, et comment pourrait on faire le lien avec Sun Hee. Non, il n'y avait rien à craindre d'un serpent, et elle lui apportait tant. Mais dans quel triste etat elle semblait être aujourd'hui. Si c'était vraiment Kibo qui était dans ce terrarium, Sun Hee serait terriblement triste de la voir si fragile.
Mais cela signifiait aussi autre chose, si c'était vraiment Kibo, son maitre ne pouvait être autre que...le nouveau professeur Kim Hyun Min. Un rapide calcul de tête lui affirmèrent que les dates concordaient, la dernière fois qu'elle avait vu Kibo, était le même jour ou le jeune homme se déclara à la toute jeune demoiselle qu'elle se trouvait être deux ans plus tôt.

Elle devait en avoir le cœur net, s'assurer de l'identité du serpent qui dormait très paisiblement dans sa cage de verre autour d'un bout de bois. Il n'y avait pas trente six solutions pour ca.
Aussi lorsque la cloche sonna la fin du cours, elle ne es pressa pas à finir de prendre ses note, ni même à ranger ses affaire pour se précipiter dans le couloir, courir vers le dortoir pour se reposer, se préparer avant le diner. Non rien de tout cela, elle prit tout son temps. Elle demanda à sa meilleure amie qui l'attendait de partir, lui promettant de la rejoindre au repas et la laissa filer. La porte se referma derrière elle, laissant seul dans la pièce, Sun Hee, le professeur Kim et le serpent endormit.
Elle toussa légèrement pour prévenir de sa présence le professeur.
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Kim Hyun Min
Kim Hyun Min

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So long ago, you were a child. Fvb81u
La vie nous réserve pas mal de surprise. Moi qui pensais ne plus jamais mettre les pieds à Akiwa, me voici de nouveau présent en ces lieux pour une mission secrète. Mais bon après tout, ce n’est pas plus mal, je vais pouvoir garder un œil sur Anna et participer activement à la protection d’Akiwa contre toute attaque quel qu’elle soit. De plus, ça va me permettre de me poser un peu, de prendre soin de Kibô, elle est si faible en ce moment que ça me brise le cœur. J’espère que Lily ou Huan Yue pourront faire quelque chose pour elle, j’ai tellement peur de la perdre, ça serait terrible…Non, je ne dois pas y penser, je ne pourrais pas l’accepter. En tout cas, ça fait plaisir de retrouver mon ex-coéquipier, Huan Yue, c’est tellement différent sans lui et en toute honnêteté, il m’a horriblement manqué. Cependant nous n’avons pas encore eu le temps de nous retrouver seuls pour discuter un peu du bon vieux temps. Par contre en venant ici, je ne m’attendais pas à devoir faire face à un passé que je pensais totalement résolu et pourtant, Juliet, et surement la plus grande menace que je pouvais avoir. J’espère que nous parviendrons à établir un terrain d’entente sans trop de casse… Par contre je ne dois pas oublier d’aller me faire soigner à l’infirmerie par la belle mi young, et suivre attentivement les conseils de xian xue pour devenir animagus. Et la chose que je ne dois surtout pas oublier, c’est qu’Ae Mi et Sun Hee sont mes élèves…chose plus facile à dire qu’à faire, malheureusement.

So long ago, you were a child. _
MessageSujet: Re: So long ago, you were a child.   So long ago, you were a child. Icon_minitimeJeu 2 Juin - 12:40

L’être humain était par définition une créature idiote qui aimait se faire du mal. Au cours de l’histoire, on avait pu constater avec quelle cruauté et avec quelle force, il pouvait engendrer le mal ou s’en faire, alors qu’il aurait très bien pu s’éviter toute ces peines et ces horreurs. Après l’histoire de l’être humaine ne regorgeait-elle pas d’horreur en tout genre : les diverses guerres, les être condamnés à vivre dans la pauvreté considéraient comme des êtres inférieurs, sans parler de ces meurtres commis par folie, par faiblesse ou par décontenance… La liste des horreurs dont l’homme était capable de faire était encore bien longue. Il fallait croire que l’homme aimait être sadique avec son prochain, bien trop faible, peu sage pour tenter de rester raisonnable. Parfois sadique dans certains cas, masochiste dans d’autres, l’homme devait à tout instant trouver un équilibre entre les deux parts pour rester maitre de lui, de ses sentiments. Un équilibre qui était difficile à trouver car les événements de la vie avaient toujours un plus ou moins grand impact sur la vie de l’homme. Un homme ne pouvait tout simplement pas rester raisonnable, c’était tout bonnement impossible. S’il l’était, il ne serait alors pas bien différent d’un androïde et il est certain que tout le monde vivrait dans l’indifférence la plus totale…Une indifférence encore plus prononcée qu’elle ne l’était à l’heure actuelle, bien plus cruelle car elle serait une réaction des plus normales, des plus réalistes. Il pourrait alors rester de marbre devant le corps sans vie d’un pauvre SDF, d’un animal comme si cela n’avait véritablement plus de sens. La vie serait alors qu’un enchainement d’événements sans intérêt, dénuée de tout sens, de toute couleur et sans gout. Rien ne parviendrait vraiment à défiger le visage de l’être humain, que ce soit les doux rayons du soleil, la douce sensation de l’eau qui s’écoule doucement sous ces doigts, il va sans dire que l’homme ne serait plus qu’une poupée…Une poupée des plus pathétique, qui n’attire nullement l’intérêt car elle est trop insensible.

Aux yeux de beaucoup de personnes de cette école, la créature qui hantait constamment les pensées du jeune homme était à l’image de cet être humain semblable à un androïde qui est incapable de la moindre émotion. Min Sun Hee, la demoiselle en question était telle une reine des neiges, froide, hautaine, incroyablement désagréable envers quiconque. La plupart des élèves avaient tendance à l’éviter comme s’ils désiraient plus que tout fuir ses foudres et ses regards de glace. Pourtant cette demoiselle, aussi désagréable qu’elle soit, était aux yeux du jeune homme la créature la plus belle qu’il soit. Du moins l’avait-elle été durant tant d’années et il devait reconnaitre que même maintenant, cette demoiselle qui était de six ans sa cadette occupait toujours ses pensées. Il avait seulement fallut qu’il croise son regard une simple seconde pour que le cœur qui battait au fond de sa poitrine ne s’emballe à cette rencontre fortuite. Malgré l’apparente dureté dans son regard, le jeune homme avait pu apercevoir que ce visage inexpressif, quasi-figé de la jeune yunikon n’était qu’une facette comme un autre. Une barrière qui était seulement érigée pour tenir éloigné quiconque souhaitant s’approcher d’elle sans son consentement. Derrière ce regard et cette apparence si austère, il était persuadé que celle-ci cachait une femme des plus sublimes, des plus adorables qu’il soit. Enfin, il n’avait jamais été vraiment cohérent avec ce qu’il ressentait vis-à-vis de cette beauté au regard si envoutant. A cette époque, il pouvait passer toute une journée toute une journée à l’observer loin de lui, à analyser chacun de ses faits et gestes pour tenter de la cerner, déterminer qui était réellement la jeune fille qui s’était accaparée l’emprise totale de son cœur.

Il ne fallait pas penser qu’il était un dangereux psychopathe qui suivait l’objet de ses désirs à l’époque, c’est seulement qu’il ne pouvait pas en faire autrement. A ce moment là de sa vie, il avait juste un besoin vital de la voir et ce bien qu’il savait que ses espoirs étaient totalement vains. Six ans de différence, même en tant qu’élève cela représentant un écart assez conséquent alors maintenant qu’il était revenu à Akiwa en tant que professeur, cela n’allait certainement pas arranger la situation. Trois ans, cela faisait trois longues années où il ne l’avait pas vu, où il avait tenté en vain de se persuader que ses sentiments n’étaient que le fruit sadique de son esprit. Pourtant désormais, il se tenait assis à son bureau, incapable de quitter des yeux, le nom de la demoiselle qui se trouvait sur la liste de la classe qu’il allait accueillir en ces lieux. Dire qu’il était totalement serein à l’idée de lui faire face serait un mensonge, surtout que la dernière fois qu’il l’avait vu, il n’était alors qu’un garçon de dernière année qui avait voulu soulager sa conscience en lui avouant tous les tendres sentiments qu’il avait à son égard. Ce jour là, il lui avait tout avoué, sachant parfaitement que cela n’aurait sans doute aucun impact sur sa vie. D’ailleurs s’en souvenait-elle ? Il espérait vraiment que non, pas qu’il avait peur qu’elle en profite pour le taquiner à ce sujet mais plus parce qu’il avait énormément changé au cours de ses dernières années. Il n’avait plus rien à voir avec le garçon, le sunbae qu’il avait pu être auparavant. Les épreuves qu’il avait du endurer au cours de sa formation en tant qu’auror l’avaient profondément marquées. Son cœur était beaucoup moins innocent, beaucoup plus sombre et surtout tout ce qu’il était désormais n’était qu’un effroyable mensonge. Personne ne pouvait supposer qui il était réellement, ce qu’il avait pu être un jour et ce qu’il était désormais. Aux yeux de la plupart du monde, il n’était qu’un banal enseignant qui avait du suivre la formation adéquate et tous ses certificats prouvaient la chose…Du moins, ils étaient tout aussi factices que le mensonge sur lequel il avait battit son identité. Après tout, un mensonge par-dessus un autre, cela ne faisait que camoufler de plus en plus la réalité, la sienne, celle qu’il avait profondément enfermée au fond de son cœur alors quelle importance ? Aucune à partir du moment que celle-ci n’était jamais dévoilée. Seulement lorsqu’on portait un tel poids sur les épaules, on désirait plus que tout poursuivre le chemin seul, sans aucune attache afin de n’impliquer aucune autre personne à ce mensonge qui le rongeait petit à petit. Avoir une relation sérieuse, en ce moment serait une totale folie de sa part, et ce d’autant plus si la personne qu’il souhaitait avoir à ses côtés était une femme d’inaccessible de par sa situation de professeur et en tant qu’homme.

Une folie dont il se passerait aisément en ce moment et ce d’autant plus qu’il avait énormément de chose en tête en ce moment ; l’enquête qu’il devait mener, cette fameuse Juliet qui représentait un potentiel danger, sans parler de Kibô. Il ferma doucement les yeux pour tenter d’apaiser son inquiétude mais les possibilités de la perdre étaient tellement grandes et d’autant plus qu’il la voyait à l’agonie, tentant de retrouver ses forces malgré les divers soins qu’il lui prodiguait. Se levant alors de sa chaise, il se dirigea vers elle et murmura presque inaudible. « Courage ma belle, tu peux y parvenir…Tu es forte. » Sa voix était quelque peu secouée tout comme il se sentait fébrile. Un état qui ne dura qu’un bref instant car quelques secondes plus tard, il entendit la porte de sa salle s’ouvrir accueillant ainsi les élèves de sa classe prochaine. Reprenant son visage nature, souriant et aimable, il attendit patiemment que toute la classe soit installée pour commencer à se présenter. Il remarquait d’ailleurs quelques sourires amusés de plusieurs de ses kouhais, qui trouvaient surement la situation comique. Des sourires qu’il leur rendait avec bon cœur alors qu’il débutait enfin son premier cours, prenant grand soin de ne pas regarder dans la direction où le seul être capable de le déstabiliser s’était assise. Il se contenta d’ailleurs seulement de jeter de vif coup d’œil qui se voulait naturel pour ne pas montrer qu’il faisait exprès d’ignorer ce coin de la pièce, et ce d’autant plus que tout le monde cherchait en lui, un instant de faiblesse.

Au final, le cours se passa plutôt très bien dans l’ensemble. Tout le monde semblait être conquis à part quelques ineos qui n’avaient pas pu s’empêcher d’exprimer leur mécontentement. Il jugea donc qu’il s’en était parfaitement bien sorti et que les prochains cours allaient surement lui donner l’occasion de partager bien plus de la pratique que de la théorie en cours. Ce qu’il l’enchantait particulièrement d’autant plus qu’il préférait parler de chose concrète et puis cela risquait d’être fort enrichissant pour eux. Voyant que l’heure de cours touchait à sa fin et qu’ils avaient bien avancé, il jugea qu’il pouvait les libérer un peu plus tôt, surtout qu’il avait pu remarquer quelques signes d’impatience à ce sujet. Riant doucement à sa remarque, il lança : « Allez filez, mesdemoiselles, monsieurs, je vois que vous n’attendiez que cela. Passez une bonne soirée et surtout n’oubliez pas de lire ce que je vous ai demandé tout à l’heure. Si vous le faites, nous aurons alors l’occasion d’appliquer celle en cours. A demain alors et encore merci de votre attention. »

Lançant un sort sur la porte pour qu’elle s’ouvre, il ne pu s’empêcher de sourire plus franchement en les voyant ne pas se faire prier et prendre la poudre d’escampette en se tournant vers son bureau alors qu’il notait l’avancement du cours en ce qui concerne le programme. Ayant fini cela, il se dirigea vers Kibô comme par habitude alors que son regard redevenait plus sombre, plus empli de tristesse. Ça le tuait de la voir ainsi et pourtant il cherchait dans son comportement un détail qui pourrait lui faire comprendre qu’elle reprenait des forces, enfin…Mais une fois de plus cette analyse du corps de son animal fut vain. C’est plongé dans ses pensées qu’il entendit un petit toussotement qui semblait venir d’une gorge féminine. Reprenant alors une expression neutre, il se retourna, intrigué et sembla se figer sur place en l’espace de quelques secondes. De toutes ses élèves, il ne s’attendait surement pas à ce que Sun Hee, celle qui le rendait si fébrile, ne s’attarde à la fin du cours. Ne cherchant alors aucun sous entendu à sa présence dans cette pièce, il reprit alors contenance et murmura seulement, un sourire poli collé sur le visage.

« Mademoiselle Min ? Se pourrait-il qu’il y ait quelque chose dans mon cours que vous n’avez pas réussi à assimiler ? A moins que cela soit une question par rapport à celui-ci ? Si oui, qu’est ce que je peux faire pour vous venir en aide ? »
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