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| Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] | |
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Invité
| Sujet: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Sam 2 Oct - 14:32 | |
| Yokota Kimiaki poste vacant: oui ; feat: Miura Haruma. | Carte d'identité ♦ 18 ans ♦ Sang-mêlé ♦ Hétérosexuelle ♦ Kimchi, son chien et celui de son frère ♦ Baguette de 28.5cm, en bois de gui ; contient une plume d'hippogriffe ♦ Muneo ou Geobuk ♦ Yongwang! Ah non merci! ♦ Ne sait pas très bien... Il se voit bien travailler comme juge ou avocat. |
l'heure de la répartition... 1. Moi, avoir une amie de coeur? Mouais... Le jour où il pleuvra des grenouilles, sûrement! Enfin bref! Si j'ai une amie de ce genre un jour, je ne la laisse pas se faire manger par des sirènes. Je ne vais quand même pas tenter le risque de participer à leur joyeux repas - pas en invité, en guise de plat principal! Ouh, un petit élève d'Akiwa bien juteux... - mais je vais quand même tenter une diversion. J'attends quelques minutes, faisant comme si j'étais désespéré par la mort future de mon amie et je prépare un sort qui pourrait leur montrer que non, on ne bouffe pas les élèves aussi facilement! Au moment où je m'approche d'elle, les sirènes sont trop occupées pour faire attention à moi. Tant mieux, je n'aurais pas à subir leurs charmes. A ce qu'il parait, je pourrais aller sous l'eau les visiter de moi-même tellement elles font de l'effet à leurs victimes. Un peu comme les sirènes qui tentent de charmer Ulysse, même si Homère s'est vautré royalement dans la description de ces trucs. Donc, je leur lance un sort bien visé, et mon amie pourrait se libérer d'elle-même après que je l'ai libéré de ses liens grâce à un sort de découpe. Je ferai tout cela le plus loin possible des succubes... Sauver mon amie, okay. Risquer ma peau et mourir à sa place, non merci! 2. Choix B. Le quidditch, c'est bien, c'est le sport des sorciers, ça nous rend solidaires... Mais bon, de là à faire une fête digne d'une orgie romaine en dehors d'AKIWA, mouais... Mais sans moi! Déjà que je tiens pas bien l'alcool, mais si en plus on se met à danser sur de la musique de bourrins avec des Yongwang surexcités et au summum de leurs crétinerie, non merci! Donc, je reste dans ma salle commune à travailler. Même si je suis seul - comme un con? - au moins c'est mieux pour que je puisse faire mes devoirs. Et si des deuxième années me pique mes cours, ils vont pas comprendre ce qui va leur tomber dessus... Ils se sont enfuis? Pas trop compliqué de les retrouver, suffit de suivre leurs éclats de rire. Donc là, ils se recevront une belle correction. Pas à cours de sortilèges ridicules ou d'insultes, mais je vais bien leur faire comprendre que ce sont de sales mioches inutiles qui feraient mieux de bosser au lieu d'empêcher les autres de le faire. D'ailleurs, je partirais en leur laissant mes manuels et en ajoutant que si ça leur plait tant, la métamorphose, autant qu'ils apprennent le bouquin de quatrième année par coeur, pour avoir de l'avance! Et là, dégoûtés de moi, ils me le rendront. Je suis méchant? Non, juste honnête. Mais comme ça, je peux travailler en paix! 3. Ça, c'est bien ma veine! D'habitude, je dors très facilement, quitte à m'endormir sur mes livres, mais cette nuit-là, pas moyen! Donc, je sors un peu pour me vider la tête et me calmer. Si à ce moment, je tombe sur cette vieille bique... Je ne vais pas me cacher, non. Je ne vais pas non plus jouer les somnambules. Ca ne sert à rien de jouer la comédie, elle va vite me démasquer. Donc, je fais simple. Je la croise et, si elle me demande ce que je fais là, je lui dis la vérité. Que le stress de mon prochain devoir ajouté à une forte envie d'aller aux toilettes m'a réveillé et m'a emmené hors de ma chambre. Je prendrai peut-être un air coupable, mais c'est tout. Etre honnête n'est jamais une mauvaise chose, mais elle peut le prendre de deux façons. Soit me laisser tranquille et me dire d'aller vite me recoucher avant qu'elle ne me revoie et regrette son action - ce dont je lui serais reconnaissant - soit de ne pas me croire, de jouer les mégères butées et de m'envoyer en colle. Dans ce cas, je la haïrai de tout mon coeur pendant longtemps, mais je ne ferai plus rien qui pourrait entacher mon image d'élève parfait devant elle, juste pour lui montrer qu'elle avait tort. 4. Un homme qui vient me voir avec pour seule intention d'obtenir un dossier? Mouais, ça sent le traquenard ça... Et puis m'enlever mes retenues, c'est pas vraiment ce qui m'intéresse. J'en ai presque jamais - si ça arrive, c'est parce que j'ai fait pleurer une fille en lui parlant un peu trop franchement. Enfin bref. Le dossier, je ne vais pas constamment le trimbaler avec moi donc, je vais lui donner un rendez-vous quelques minutes plus tard à l'extérieur. Evidemment, je ne viendrai jamais, et lui attendra comme un con dehors jusqu'à ce qu'il se fasse choper par Jimmy, qui se rendra compte que le monsieur en question n'est pas franchement un élève. Et puis s'il est un professeur, il n'aura rien, non? 5. Pourquoi devrais-je avoir quelque chose à reprocher aux enfants issus de familles moldus? Je dois rappeler que mon père en est un, donc pourquoi les haïr, trouver leur place ici injustifiée? Leur sang, il est rouge et pareil au mien, non? Donc, comme vous l'avez sans doute compris, ils ne me dérangent pas. Je trouve même qu'ils ont un certain courage, pour faire face à un monde qui leur était alors totalement inconnu et d'en sortir la tête haute. Ces enfants doivent prouver que leur place est réellement ici, et doivent se battre et travailler encore plus que les autres. Ce n'est pas l'ascendance qui fait le sorcier, c'est son mérite. 6. Ce qu'on remarque en premier chez Kimiaki, c'est son apparence froide et les mots méchants qu'il peut vous envoyer lorsqu'il ne vous connait pas. Mais en réalité, ce petit bonhomme - de 1.80m quand même! - n'a juste pas envie d'être amical avec vous. Pourquoi faire? Après tout, on ne passe que dix ans de sa vie ici et ensuite, on ne revoit plus personne... Il peut vous apprécier ou vous respecter, mais pas autant que son frère ou sa soeur. Ce qui compte le plus pour lui, c'est le travail. Il passe ses journées dans les livres, à la bibliothèque, pour pouvoir progresser plus vite que tous ses camarades. Comme ça, il aura une mention avec son diplôme et il fera ce qu'il désire, car il pense à lui en premier plan, rarement aux autres - exception faite des membres de sa famille. Il ne peut pas supporter les élèves trop impulsifs; les Yongwang sont automatiquement bannis de son cercle d'amis très restreint. En bref, Yokota Kimiaki aime qu'on le laisse tranquille, regarder les matches de Quidditch mais ne pas y jouer... Ne pas se faire remarquer des autres, en somme. Et enfin, derrière le sorcier; Héhéhé, bonne question! La majorité dans 7 mois! èwé Il y a des temps immémoriaux (à l'ouverture d'Akiwa, en fait), Min Rin ou Ho Young ou Bae Wan a posté une annoncé sur un fo'... Et j'ai été happé dans ce tourbillon infernal! è_é Je pars m'inscrire chez les Akiniens Anonymes... Je suis trop influençable! Ah, et à bientôt pour mon TC! 8D Exemple RPG: - Spoiler:
Attention, il va être massif, l'exemple RPG! xD 21 mars 2009:
''Le printemps vient d'arriver. Je vois les fleurs des cerisiers commencer à éclore depuis ma fenêtre d'hôpital. Aujourd'hui est un jour de renouveau. Aussi bien pour les fleurs que pour moi. Aujourd'hui est une journée qui changera notre façon de voir les choses et notre humeur aussi maussade que l'hiver passé. Aujourd'hui, j'ai décidé de refermer définitivement ce journal afin de m'ouvrir à ce monde doux et coloré qui me tend les bras et que j'ai refusé de voir depuis presque 17 ans. C'est dur de s'imposer comme optimiste, surtout juste après avoir été dans cet endroit fantasmé par tous, où l'on finit tous, mais que peu de gens peuvent encore raconter... Plusieurs possibilités s'offrent à vous après être sorti de ce trou noir: vous y enfoncez encore plus, jusqu'à y être totalement aspiré. Ou alors, en sortir tel un noyé manquant d'air, prendre une grande inspiration et regarder le ciel bleu en vous disant qu'il est la plus belle chose que vous n'ayez jamais vu. Vivre ou mourir. Un choix simple, et pourtant... Moi, Kang Eun Mi, je l'ai fait et je m'y attacherai jusqu'à voir cette lumière au fond du trou. Aujourd'hui, j'ai décidé de vivre et de tout oublier, tout recommencer. Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie, vierge, sans trace et sans malheur, lumineuse comme la page blanche d'un nouveau cahier.
J'étais un bébé tout ce qu'il y a de plus normal à ma naissance, si on exclut le fait que je suis née comme benjamine d'un famille comprenant déjà six enfants. Mes parents étaient assez pauvres, mais je me sentais bien dans ce village perdu au coeur du Kyongsangbuk-do que je n'avais jamais quitté. Cette situation, dont je n'ai gardé que peu de souvenirs – le rire d'une de mes soeurs, les yeux noirs et brillants de mon unique frère, la chaleur de ma mère – a brusquement changé lorsque j'ai eu 4 ans. Cette journée est restée gravée dans ma mémoire. Le 8 juillet 1996, mon père me prit dans ses bras et m'emmena hors de la maison. Évènement rare pour moi... ''Appa... Pourquoi on sort aujourd'hui?'' Les questions naïves se bousculaient dans ma tête d'enfant, mais ne trouvèrent de réponse que lorsque je me retrouvai face à Kang Ji Eun et Kang Min Seok. ''Tes nouveaux parents'', me dit mon père. Ji Eun – appelons-la maintenant ma mère – me prit dans ses bras malgré mes hurlements. Je vis pour la dernière fois mon père alors qu'il parlait affaire avec Min Seok et que ce dernier lui donnait des papiers. Un contrat? Des billets? Ma mémoire reste floue sur ce point. La portière de la voiture s'est ensuite refermée sur ce nouveau tableau de famille riche, belle et unie. Jusqu'à ce que la situation se dégrade.
Kang Min Seok ne vous dit sans doute rien... Mais si je vous dis Kang&Seol Enterntainment? Oui, cette société qui propose des émissions de télévision, des films pour adolescentes boutonneuses aux hormones en ébullition, et qui sortait à ce moment son nouveau produit: un girls' band composées de filles à papa riches et artificielles. Il en était le numéro 1, le PDG, le grand manitou quoi. Il dirigeait cette société d'un main de fer, laissant Seol Joon Su au rang d'un secrétaire fade et sans charisme. Cette poigne au travail décolora sur sa vie de famille, et sa femme ainsi sa fille en firent les frais. Ma mère eut le droit à brimades, humiliations et insultes dès qu'elle ne faisait pas ce qui entrait dans les codes stricts de Mister Kang. Mais son bouc-émissaire fétiche fut... moi-même. A 7 ans, je ne comprenais pas trop pourquoi mon ''père'' déchirait mes beaux dessins avec un sourire sadique, ni ne me tapait. Je pensais alors que mon œuvre d'art était affreuse, ou que j'avais fait une bêtise. Je me comportai comme un ange pour être digne de lui, rangeant mes dessins pour des livres scolaires, et devint première dans toutes les matières. Mais cela ne le satisfaisait toujours pas et les coups pleuvaient. Je subissais tout en pensant que tout irait mieux lorsqu'il se calmerait, lorsque j'irais me coucher; tout n'était qu'un cauchemar... Puis je compris. Cet homme gonflé d'orgueil me haïssait, m'en voulait ainsi qu'à ma mère pour une raison qui m'était alors inconnue. Mais ma mère restait, pour avoir un statut; elle était une fille de la campagne, comme moi, dans le fond... Elle savait que si elle partait, elle et moi n'auront rien de sa part, pas même un won. Elle s'accrochait à une surface lisse et dangereuse, en attendant que l'orage passe. Nous nous enfoncions de plus en plus dans un gouffre, tentant en vain de nous agripper à un semblant de bonheur. Un jour, enfermée dans ma chambre, je regardai Séoul et ses millions d'habitants, tous fondus dans une même masse. ''Un jour, je serai comme eux'', me disais-je. Un simple visage oublié parmi des milliers d'autres, tout ce dont je rêvais. Me fondre, me perdre, disparaître.
Le grand bousculement de mon adolescence ne se fit pas. Je restai le martyr favori de Min Seok, ses coups se faisant de plus en plus violents au fur et à mesure de ma croissance perturbée. A 14 ans, pas encore réglée, je mesurai 1m45 pour 30 petits kilos! Dès qu'un garçon m'approchait – et m'approche, la situation reste et restera toujours la même – il m'était difficile de ne pas fuir en courant, les pleurs aveuglant mon visage. Je ne me rendais pas compte que je pouvais simplement être mignonne voire belle, je me contentai de passer sans laisser de traces. Sans réels amis, sans attaches, sans me faire remarquer par les professeurs. Un fantôme laissant un simple nom sur le registre des meilleurs élèves des plus grandes écoles de la ville. Mes camarades de classe ne me connaissaient pas vraiment; pour eux, j'étais juste une fille hautaine qui se croyait être le nombril de son univers. Et c'est tant mieux, ils ne cherchaient pas à me connaître de cette façon. Je passais le restant de mes journées à la bibliothèque, dévorant tous les livres dans les domaines qui m'intéressait: histoire européenne, anglais, histoire et langue japonaise, chinoise et indienne. J'appris seule le français et le japonais et parlait couramment l'anglais, le mandarin et l'espagnol sans l'aide de personne. La bibliothécaire fut la seule personne avec qui j'avais de longues conversations, sérieuses et sans aucun rapport avec une certaine société de divertissements... En parlant de lui, mes loisirs plutôt littéraires lui dressaient les cheveux sur la tête. Il voulait me voir mannequin ou chanteuse; un métier qui ne nécessite pas d'utiliser sa matière grise, en somme. Il me forçait à devenir conne et docile, pour ne pas comprendre le monde autour de moi. Après avoir passé 7 ans à prendre des coups et à me soumettre tous les jours devant sa tête digne d'un film d'horreur, je me rebiffai. Son travail le prenant de plus en plus, je ne le voyait plus que rarement. J'en profitais pour rentrer dans la nuit, découvrant ma mère affalée sur le canapé, sa main tenant souvent une bouteille de whisky ou d'un alcool quelconque. Finalement, la paroi lisse ne lui avait laissé aucune aspérité; elle avait sombré seule tout en restant riche. Lorsqu'elle était réveillée, on buvait quelques verres ensemble, comme deux vieilles copines que la vie avait amochées de façon irréversible.
Quelques mois plus tard, Min Seok était dans une rage sans nom. Son groupe de pimbêches ne faisait plus recette, et il avait été contraint de le dissoudre. Il m'ordonna de faire partie d'un de ses nouveaux groupes et pour la première fois de ma vie, je lui dis ce simple mot, ''Non''. Ce qu'il fit exactement ensuite n'est plus très clair mais ses paroles, si. Ses coups ne me détruisaient plus mentalement, mais ses mots déclenchèrent en moi un désir que je souhaitais atteindre à tout prix. Il me dit ceci: ''Eun Mi-ah... Tu n'es qu'une sale pute. J'ai payé pour t'avoir, tu es à moi! Tu dois obéir à tout ce que je te demande, comme un chien qu'on a éduqué. Oui, voilà... Pour moi, tu es un chien, rien d'autre. Je me pendrai le jour où je te considérerai comme ma fille. Tu n'es pas de moi, tu n'es rien, à cause de cette pauvre cruche stérile! Alors tu obéis et tu fermes ta sale gueule avant que je te bute! Compris?'' Je me réveillai le lendemain matin à l'hôpital, avec un léger traumatisme crânien et la jambe cassée. Dès que je sortis de cet hôpital, une idée s'insinuait en moi. Une idée sordide, empoisonnée, mais tellement rassurante. Je la gardais dans un coin de ma tête et l'entretenait secrètement, pour que germe une solution efficace à ces problèmes. D'un autre côté, rien que pour l'emmerder, je fis le mur et sortit dans les quartiers chauds de Séoul. Là-bas, je buvais dans des bars mal famés, me faisait des fréquentations qui l'étaient tout autant, appris à chauffer n'importe quel homme lorsque j'étais bien imbibée – je ne les approcherais même pas, sinon... Je me découvrais même un certain penchant pour les femmes à cause de la jolie serveuse, dont le nom s'effaçait tous les matins de ma mémoire. Pour les personnes qui me voyaient errer dans les couloirs du lycée, je restais la même. Pour mes professeurs, je traversais une période creuse, de reconnaissance de moi-même. Avec leurs conseils à deux sous – ou wons – ils ne valaient même pas un psychologue trouvé sur les Pages Jaunes; certes, tous trouvaient leurs diplômes dans une pochette surprise, mais les seuls convenables sont ceux qui ont fait un voyage en Inde. Cette parenthèse philosophique me fit réfléchir et je sortis sans même leur accorder un regard. Je passais pour une mal élevée prétentieuse, et alors? S'ils ne se transformaient pas en fouine pour chercher ce qui se tramait derrière l'image d'ectoplasme égocentrique que je donnais, tout allait bien. J'allai à la maison à la fin des cours et ouvrit la porte de l'Enfer. Mon Enfer. Le bureau de Min Seok, où il exposait ses statues antiques. La plupart d'entre elles doivent avoir gardé des traces des coups qu'il m'a donné avec lorsqu'il jugeait que ses poings ou sa ceinture étaient encore une torture trop douce pour la sale bête que j'étais. Même s'il n'était pas là, je sentais des tremblements violents au niveau de mes jambes, comme si elles me demandait de fuir cette salle, qui ressemblait à celle où Barbe Bleue assassinait sauvagement ses épouses. Je pris une longue inspiration pour commettre le délit qui me trottait dans la tête – merci à ces professeurs qui ne l'avais pas, mais alors absolument pas voulu! J'ouvris le tiroir du bureau et pris une des cartes bleues qu'il n'utilisait que rarement. La porte refermée, je trépignai d'excitation. Se rebeller et se venger peut être aussi délicieux qu'un plat de ramens au porc. J'utilisai la carte pour retirer quinze petits millions de ce compte et adios amigos! Je m'étais préparé depuis des semaines à effectuer un voyage en Inde, où je partis pendant un mois. J'eus quelques soucis – une coréenne de quinze ans là-bas ne se trouve pas à tous les coins de rue – mais j'appris de nombreuses choses. Même les psys des Pages Jaunes, même Freud, peuvent aller se rhabiller! Bouddha is the best! Je rentrai quatre semaines plus tard sans que personne ne se soit aperçue de mon absence. Un fantôme passe, tout le monde s'en fiche. Je retentai l'expérience avec l'argent qui me restait et partit deux semaines en France. Je tombai amoureuse de ce pays. Mais alors, si les français sont beaux, qu'est-ce qu'ils sont cons! Je me fis quelques connaissances que j'oubliai à peine après avoir foulé le sol de l'aéroport d'Incheon. J'aurais pu mourir lors de mon premier voyage, personne ne s'en serait rendue compte, mais cette fois-ci, quelque chose s'était passé lors de mon absence. Et mes délicieuses rébellions se réduisirent en charpie à mes yeux... L'abîme m'offrait de moins en moins de prises et je sombrai comme ma mère l'avait fait avant moi. La graine semée par les paroles de Min Seok était devenue une plante vénéneuse, mais tentante et addictive...
C'était l'hiver, et Séoul ressemblait à une termitière gelée, où ses habitants engourdis luttaient vaillament pour accomplir leurs tâches. Min Seok m'attendait calmement sur une chaise alors que j'essayais de faire rentrer avec moi ma grosse valise. Il ne me demanda pas où j'étais durant tout ce temps, ni si j'allais bien. Comment un despote peut-il avoir une once de compassion? Pas un bonjour, il me sortit de but en blanc: ''Ta mère est morte il y a trois jours. Elle a mélangé alcool et médicaments et ne l'a pas supporté. Elle est enterrée demain.'' Le tout sans la moindre émotion, sans même me taper ni m'insulter. Je montai dans ma chambre et après m'être couchée, je pleurai toutes les larmes que j'avais en stock depuis des années. Ma seule attache, ma seule amie, la seule personne que je n'avais jamais aimé depuis le jour où la portière s'est refermée sur mon père, sa liasse de billets à la main. Kang Ji Eun était morte lorsque je n'étais pas là, morte de désespoir et de rancœur. J'avais encaissé de nombreux chocs depuis mon enfance, mais celui-ci fut fatal. A l'enterrement, sa famille n'était pas là. Min Seok avait fait en sorte pour qu'aucune de ses relations ne la voit, histoire de ne pas ternir son image. Il joua les hommes accablés, proche de son enfant, sa propre chair et son propre sang, dans cette difficile traversée du désert qu'ils allaient vivre ensemble. Tu parles... A peine rentré, il me gifla violemment sous prétexte que je ne jouais pas assez bien la comédie de la fille affligée! Je l'étais plus que ce salaud, j'en étais certaine. La gifle fut vite suivie d'autre coups de poings, de pieds et de chocs sur les marches de l'escalier. Il était un peu comme un drogué, à me frapper. Une gifle était comme un verre, cela ne lui suffisait pas. Alors il me tapait encore, jusqu'à ce qu'il se sente satisfait, comme un homme trop saoul ne serait-ce que pour demander un autre verre. Le tyran était en réalité pitoyable, un toxicomane qui ne rêvait que de sa dose à chaque fois qu'il me voyait. La plante vénéneuse attendait patiemment son heure. Je la cueillis et regardai ce qu'elle était devenue. Cette simple graine, ce semblant d'idée était devenu une ambition, un acte à accomplir à tout prix. Comme Ji Eun, j'allais mettre fin à mes jours, sans que personne ne soit un tant soit peu accablé par ma mort. Je rompus avec mon petit ami par SMS, lui que je n'avais jamais aimé, le seul qui eût suffisamment de courage pour me demander de sortir avec lui. Petit ami, ami, connaissance, inconnus... Nous sommes tous les mêmes, ces visages brouillés croisés dans la rue et qu'on oublie avec le temps. Ma mère avait laissé un boite de somnifères dans la pharmacie, comme un appel à la rejoindre. J'en pris six et me fis couler un bain. Min Seok n'utilisait jamais de rasoir électrique, il trouvait que ça ne couperait jamais aussi bien que la bonne vieille méthode. Je pris une lame, me déshabillai et me glissait dans l'eau tiède. Je contemplai un moment la surface lisse, puis prit la lame et me fit une entaille dans le poignet droit, puis une seconde, plus profonde. Puis une troisième, une quatrième... Le sang commençait à couler dans l'eau, tentait de rouge ma peau blanche, mettait un peu de couleur dans un monde fade. Je fermai les yeux et me laissai couler dans l'eau. La dernière prise venait de se dérober à mes doigts et le noir m'envahit.
18 Août 2010: Un an et demi s'est écoulé depuis mon réveil à l'hôpital. Les cerisiers ont fané, laissant la place à une chaleur étouffante. Séoul est devenu une étuve, prête à bouillir ses habitants jusqu'à ce que mort s'ensuive. Un an et demi, et tout a changé. Je rouvre ce journal pour enterrer définitivement ce que j'ai vécu. Pour le moment, le passé est comme un cahier qui semble vide, mais quand on y regarde de plus près, on se rend compte que de nombreuse pages ont été noircies puis gommées ensuite. Mal gommées. Après mon réveil, Min Seok ne vint pas me voir. Il m'envoya une lettre de Thaïlande m'expliquant que je l'avais souillé et qu'il ne me laisserait plus entrer dans sa maison à son retour. Ce fut pour moi un soulagement. Je fis mes valises et me débrouillai comme je le pus, entre le lycée et les petits boulots. Les informations m'annoncèrent peu de temps après son décès par arrêt cardiaque. Le tyran n'est plus; il est peut-être mort par son manque de drogue, l'absence de personnes sur qui refouler sa colère. Le temps s'éclaircit d'un seul coup; mes deux ''parents'' étant décédés et Min Seok n'ayant pas laissé de testament, je fus son héritière légitime. Ironie du sort pour un homme qui ne m'a jamais considéré comme sa fille... Le pauvre doit encore se retourner dans sa tombe, mais j'en ai rien à battre. J'eus le droit à la maison, une immense fortune et à 50% des parts de Kang&Seol Entertainment. Je revendis ces actions à Seol Joon Su, qui se dégagea enfin de l'emprise de son ancien ami pour arriver dans la lumière. Je vendis la maison à un prix très convenable et donnai la moitié de sa fortune à des œuvres caritatives. Il me restait suffisamment d'argent pour vivre correctement, mais l'oisiveté ne m'a quand même pas gagné. Je travaille dans une librairie et j'ai entamé mes études. Je me plais dans ce que je fais et dans ce que je suis enfin devenue. Les cerisiers en fleurs étaient un bon présage, quand on y pense... Je suis devenue une de ces filles qu'on croise dans la rue, une personne normale, enfin. Malheureusement, la gomme n'a pas réussi à effacer les traces du cahier... J'ai gardé des séquelles de ce que j'ai vécu, sûrement irréversibles. Je ne peux jamais dormir plus de cinq heures par nuit sans me réveiller en sueur, me demandant si Min Seok n'est pas à proximité, avec son sourire en coin, n'est pas en train d'attendre que je me lève pour me faire des croche-pieds vicieux ou me donner des coups sans raison. Je ne fuis plus en pleurant dès que je vois un homme, mais j'ai très peu de contacts avec eux. Je les réduis au strict minimum, histoire de ne pas voir que ce sont tous des Kang Min Seok en puissance. Cela ne m'empêche pas de chercher si l'un d'entre eux n'est pas comme lui... Mais je ne trouve pas. Alors je n'y pense plus. Je me concentre sur mes études et mon travail et j'oublie que je suis une jeune femme de 18 ans à part entière, qui est peut-être jolie et qui pourrait plaire à beaucoup de représentants du sexe opposé si je le voulais. L'amour ne m'intéresse pas plus que ça. Quoiqu'en vérité, je ne sais pas ce que c'est. Si ça se trouve, ce sentiment me plairait beaucoup plus que je ne le pense, mais pas au point de devenir ces espèces d'héroïnes cruches vivant dans leur monde rose guimauve. Je ne fais en sorte de ne jamais être seule, entourée de filles tout en étant joyeuse, optimiste et délurée. C'est dur, mais j'y arrive. Peu de gens savent ce qui se cache derrière le masque. Le fantôme rôde toujours, mais a pris une autre apparence. Celle d'une fille douce et gentille mais qui le soir venu, panique seule dans son appartement dans un quartier huppé de Séoul. Personne ne connait mon lien avec les Kang, et je le garderai secret le plus longtemps possible. Même celui que j'aimerai un jour – en tout cas je l'espère – ne le saura pas.
Kang Eun Mi, 18 ans, 2 mois et 24 jours, referme ce journal. Je prends ma vie comme elle est, en étant seule et heureuse. Je suis devenue comme les autres, me fondant dans la masse et marchant droit vers son avenir, qu'il y ait dedans une âme soeur ou pas.
Dernière édition par Yokota Kimiaki le Mar 5 Oct - 3:35, édité 5 fois |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Sam 2 Oct - 15:32 | |
| SOOMARINE! Démasquée =D Je connais pas tes autres surnoms par contre, mais j'peux avoir les m&m ? e.e Rebienvenue && Bonne chance ^o^ Miura *Q* |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Sam 2 Oct - 21:34 | |
| C'est Kimi-chan qui va être content de voir son frère **O* ! N'oublie pas que tu me dois un lien, ne ? (Parce qu'en tant qu'ami d'enfance et meilleur ami (?) de ton frère, je dois te connaitre è.é) En tout ca bonne chance pour ta fiche et amuses-toi bien parmi nous ♥
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Sam 2 Oct - 22:12 | |
| yeah. vive les faibles. e.e ♥
rebienvenue & courage. |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Sam 2 Oct - 22:20 | |
| Soo RIn ♥ Rebienvenue sur le forum \o/ J'espère qu'on pourra avoir un lien *O* Bon courage pour la fin de ta fiche !! |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 0:30 | |
| Tu as donc finalement cédé. \o/ Et non pas pour une... mais pour DEUX comptes supplémentaires ? o-o Et bien, quand on ne fait pas les choses à moitié, hein... reBienvenue. ♥ |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 0:33 | |
| Aaaaaaah! Sooooooo! Je t'aiiiiiiiime! ♥ ♥ ♥ Je n'ai pas d'autres mots en bouche.Les deux questions auxquelles tu as répondu sont parfaites. Tu as totalement cerné le personnage apparemment. ^^ J'ai hâte de lire la suite. Raaaah, je suis trop conteeeeent! ^^ |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 0:40 | |
| Omoooo *_*. Le frère de Kimi ne peut qu'être mon ami =3 Welcoooome =D
" Après tout, on ne passe que dix ans de sa vie ici " Va savoir pourquoi j'ai ris en lisant ça ... Nous n'avons en effet pas la même conception des grandeurs XDDD.
Sinon, bon courage pour ta fichouille x3 |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 1:11 | |
| Hyonini: Grillée dès le premier com... u_u Bon, alors, tu auras le droit au paquet de M&M's :D (Mon surnom, c'est Seo-Rin, tu t'en souviendras comme ça ;) *Kimiaki s'incline devant Hyonini, et lui file le paquet avec une petite moue*
PapaHika: Merci *o* Oh oui, oui! Un lien!
Yoona: Eh ouais, on est tous faibles ici, dur... Merci ;)
Kyungie: Grillée aussi... Beh évidemment qu'un lien est de rigueur! Sûre même qu'il t'admirera sans que tu le saches! è_é
Noa: Ah, mais le troisième compte sera pour dans un mois ou deux, je ne suis pas aussi pressée! La preuve, j'ai mis 4 mois à me faire un DC... Merci ♥
Kimi mon grand frère: Mais moi aussi je t'aime! :D Merci d'avoir fait de Miura un personnage aussi différent de Soo Rin, surtout! Merci du compliment aussi, surtout que je les ai faites à 3h du mat'... Tu vois l'effet que ça fait de voir un PV pris? Je l'ai ressenti la semaine dernière :D
Yutsuki: My God, un lien amical avec Yamapi, owi *o* Ben quoi, on vit 90 ans, donc 10 ans, c'est pas énorme... Mais ouais, c'est Kimiaki quoi :D
Je finirai ma fiche sûrement mardi ou mercredi, et pour le vava', beh... On va voir :D
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 1:48 | |
| Oh oui je vois l'effet de voir un PV pris. Voir la fiche ça donne envie d'hurler un "Kyaaaaa" de plaisir. ^^ C'est que du bonheur. ^^ |
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Tanuki Nichido p
pseudo : Coo' (rebaptiser par Stone) messages : 611 i'm here since : 25/09/2010 points : 26523
age : 33 my heart is : full of love but it's so hard! wizard's spellbook : Descendre nourrir Saphir chez les Ineo et varié ses repas pour ne pas qu'il prenne du poids, enfin je sais qu'il fait du sport avec Maya.
Eviter Ho Young parceque j'ai terriblement honte... et que je sais même pas ce qui s'est passé. Mais que faisait il là ce matin là, bordel?
Coincer mon proteger parce que je vois bien qu'il m’évite et que j'en ai marre et il me manque, enfin en attendant il vient plus dans mon lit.
Etre un bon prefet j'espere que je serais à la hauteur des attentes.
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 4:35 | |
| Naa, rebienvenue à toi!! Fight pour ta fiche...et y nous faudras un lien n'obligé!! |
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Yang Joon Hae p
pseudo : Hye-e messages : 1266 i'm here since : 02/10/2010 points : 27201
age : 34 mood : J'ai pas mal de distraction, en fait. Donc ça va... relativement bien. my heart is : cold.
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 10:14 | |
| UNNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ♥♥
Rebienvenue ! Avec nos nouveaux perso, on va trop se marrer à deux, je le sens ;) ♥ |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Dim 3 Oct - 22:29 | |
| (La flemme de changer de compte --')
Pas de soucis Nichido, et Dongsaeng non plus! 'Toute façon, c'était obligé! :D Mouahaha, on va bien rire, on va faire des RP de sadiques Flo'...
Kimi, tu vas voir ce que ça fait, de te dire qu'il est définitivement pris... Tu vas sauter au plafond sans t'en rendre compte! :D |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Mar 5 Oct - 3:36 | |
| Très chers admins que j'aime, je vous préviens que ma fiche est terminée!
(C'est Kimi' qui va sauter de sa chaise en voyant ça! xD) |
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Invité
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Mar 5 Oct - 3:56 | |
| Bon sang, dès que j'ai vu ça, j'ai changé de compte directement! ^^ Je sautille sur mon siège à la lecture du reste de ta fiche. ^^ |
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Jimmy L'octopus pseudo : jimmy. messages : 286 i'm here since : 14/09/2010 points : 26444
age : 626 mood : travaillant. ^3^ my heart is : à tous les élèves. ♥
| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] Mar 5 Oct - 4:31 | |
| MUNEO
Dans cette maison se retrouvent généralement nos élèves 'cerveau' de l'académie. Oui, vous l'avez deviné... ils sont presque toujours premiers de classe ! On dit parfois qu'ils ont la tête trop haute et qu'ils sont coincés, qu'il passe tous leurs temps le nez dans leurs bouquins, mais ils savent faire preuve de générosité. Peut-être vous aideront-ils si vous êtes le dernier de votre classe ? Bienvenue chez les Muneo ! Votre animal d'emblême est l'octopus et votre couleur officielle est le bleu royal. Actuellement, vos préfets se nomment Yoon Ki Suk & Lee Jin Kyu. Maintenant, si vous voulez bien vous attabler...
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| Sujet: Re: Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] | |
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| | | | Tonight, leave me alone... ♫ [Finished] | |
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