Lee Kessy THE FREAK ADMIN;
pseudo : mee. messages : 1610 i'm here since : 13/09/2010 points : 28263 age : 34 mood : confus. perdu. my heart is : long gone, long done. wizard's spellbook : underconstruction.
| Sujet: Wada Yano. Jeu 16 Sep - 5:43 | |
| FEAT; Kim Hyun Joong | FICHE D'IDENTITÉ ■ Yano Wada ■ 19 ans ■ Osaka, Japon ■ Sang-pur ■ Un persan aux pelage argenté répondant au doux nom de Shii ■ Auror (officiellement du à une habitude familiale) mais en réalité j'aimerai voyager dans le monde pour en savoir plus sur les créatures magiques qui peuplent notre planète. ■ Baguette en bois d'aulne. Elle mesure 38 cm et contient une plume de phénix. POSTE VACANT ? non. |
tell me your wish; répondez à ces cinq questions comme si c'était votre personnage qui y répondait. ;) 1. Qu’elles sont magnifique ces sirènes ! Seulement cette fois, malgré leur beauté magistrale et leurs chants envoutants, quelque chose vous empêche de les contempler comme chaque fois qu’elles passent près de vous. Peut-être est-ce simplement le fait que votre ami(e) de cœur se trouve malencontreusement pris(e) au piège de ces affreuses chimères ! Vous savez parfaitement que si vous les laissez partir avec elle/lui … votre copain(e) ne sera pas simplement invité au diner de ce soir ! Comment allez-vous remédier à cette situation ? {À prendre note lors de votre rédaction. Les sirènes sont de terribles créatures qui plongent leurs victimes dans un état euphorique et incontrôlé. En conclusion, cette question ne tente pas de refléter l’aspect primordial de pour parlé de votre personnage. Il faut comprendre qu’une simple parlotte ne résultera en rien à sauver votre ami, mais seulement à ce que les sirènes aient deux personnes à manger au lieu d’une seule. Le courage est quelque chose que nous voulons vous voir exploiter ou encore délaisser avec peur. Savoir si votre personnage sera ingénieux et produira un plan minutieusement et réussira ou encore se fera t-il avoir par les belles sirènes. Soit, qu’elle n’aime que les hommes, leurs pouvoirs d’attraction IMMINENT se produit AUSSI chez la gente féminine.} ■ Magnifiques ces sirènes, magnifiques ? Enfin ça dépends de l’époque de l’année, j’en conviens parfaitement…Donc je suppose que dans le cas que vous énoncez, nous sommes en été parce que si on est en hiver, je suis désolé de vous informez qu’elles sont loin même très loin d’être magnifiques comme vous le dites si bien. J’en conviens parfaitement que ce n’est pas vraiment la question qui est posée. De plus je sais parfaitement que même si de loin, on peut les trouver « laides », désolé je n’aime pas trop prononcé ce mot, elles ont une capacité de persuasion qui frôle l’entendement. D’ailleurs si ce n’était pas si risqué, je prendrais même plaisir à les analyser pour pouvoir mieux les cerner, mais encore là je m’égare. Donc vous êtes en train de me dire que mon meilleur ami voir la jeune fille dont je suis très amoureux est prise comme proie par ses demoiselles ? Eh bien que dire…Tout d’abord, cela ne sert à rien de se précipiter car si on n’analyse pas correctement la situation, je finirais également comme plat principal pour ses dames…Chose que j’aimerai si possible m’éviter à moi comme à mon ami ou ma dulcinée. Tout d’abord, je tenterais de me calmer après avoir vu une telle scène. Certes je ne peux pas faire comme si de rien n’était, tout comme je ne peux pas aller voir Jimmy pour qu’il intervienne. Le temps que je le trouve, mon ami ou ma dulcinée seraient surement mort de suffocation du à un manque d’oxygène. Donc il faut que absolument que je trouve une solution. Seulement laquelle je ne sais pas. Je sais que les sirènes une fois qu’elles ont choisis leurs proies détestent qu’on vient les déranger et que le risque peut être très grand et très dangereux puisqu’elles peuvent jeter des mauvais sorts. Je pencherais donc pour la solution simple et efficace : j’utilise le sort d’attraction pour récupérer mon balai, le « Nimbus 2000 » que mes parents m’ont offert pour honorer la famille et je le chevaucherai en prenant la direction de mon ami et foncerait vers les sirènes en cachant au mieux mon visage pour qu’elle ne puisse pas me reconnaitre ou du moins leur rendre la tache plus compliquée. Si elles ont eu le temps de m’apercevoir, je pense que j’utiliserai par obligation, le sort d’expulsion ou le sort de stupéfaction pour dégager mon ami ou ma dulcinée de leurs mains et fuirait a toute vitesse après avoir fait monter mon ami ou ma dulcinée derrière moi. En espérant que ça marche car je n’ai pas d’autre solution en tête, cela vous convient-il monsieur ? Au pire, je tiendrais compagnie à mon ami ou a ma dulcinée jusqu'à la mort et je n'aurai en aucun cas, le poids sur ma conscience de ne pas être venu à son aide. 2. Deux de vos amis s'approchent de vous avec entrain, vous vous demandez ce qui peut bien les rendre si joyeux puisque demain vous avez tous trois examen de botanique. Ils vous annoncent donc avec enthousiasme que des élèves organisent une super fête ce soir à l'extérieur du château pour fêter la victoire de votre équipe de Quidditch. Vous hésitez car, bien entendu, vous savez parfaitement que l'examen de demain compte pour 40% de la note finale ! Choix A : Vous avez décidé d'y aller simplement parce que vous êtes jeune et qu'il n'y a rien de mieux qu'une bonne soirée entre copains pour vous détendre avant cette épreuve de demain. Seulement, après avoir comprit que tous fêteraient jusqu'aux premières lueurs du jour, vous décidez que vous devez tout de même rentrer. Le problème étant que le couvre-feu a déjà été passé et Jimmy, le gardien du château, vous refuse l'entrée ! Par la barbe de Merlin ! Comment allez-vous pouvoir le convaincre qu'il doit absolument vous laisser entrer !{À prendre note lors de votre rédaction : Nous allons laissez passer pour les dernière personne ayant fait leurs présentation avant cette mise à jours de la fiche, pour ce qui concerne les nouvelles inscriptions ou ceux qui n’ont pas encore débutés leurs fiches à ce moment même – qui plus est- ceux qui n’ont pas encore écrit la clause sur Jimmy devront faire avec cette clause.
Jimmy jimmy jimmy, Ah ce sacré octopus. Il y a sans doute quelque partie de lui que vous n’avez pas encore comprit. Il est gentil, rigolo, amusant mais surtout … surtout, il n’est pas né de la dernière pluie! Ne soyez pas dupe, ce grand gaillard ne se laisse pas impressionné par de loooooong et interminable discourt. Il n’a pas non plus cette fâcheuse tendance à se laisser émouvoir par une toute petite larme qui coule le long de votre jeune peau sorcier! Cet octopus en a vue beaucoup plus que vous ne le croyez, en 543 ans de travail, il n’y a plus grand-chose qui soit capable de venir à bout de lui. Encore faut-il comprendre que sont boulot, consiste à faire régner la sécurité et les règlements de l’école. Alors faites travaillez vos méninges, il ne se laisse plus berné de ci peu, encore moins pour une crise de petite larme bien mal jouée par de petit jeunot ! } ■ Sans aller dire que je suis un génie, mes origines de sang pur m’ont permis très tôt de pouvoir me passionner pour le monde de la sorcellerie, d’ailleurs peu de sorts (de la magie blanche) ont de secrets pour moi et même si je n’ arrive pas à tous les reproduire correctement du à mon inexpérience, je sais que ma culture dans ce domaine est assez forte. En ce qui concerne les plantes, ayant souvent du avoir usage à diverses occasions de traiter avec elles, la plupart des plantes dites « communes » n’ont également plus beaucoup de secrets pour moi. Non je vous rassure, je ne suis pas un puits de connaissance et je reconnais bien volontiers mes lacunes dans certains domaines. Ce que je sais c’est que mes bases et les connaissances que j’ai pu entendre en cours sont encore bien présentes dans mon esprit. Ma mémoire est dite auditive, une fois que j’ai entendu quelque chose, c’est enregistré un point c’est tout. Ça peut être pratique pour les cours mais pas du tout dans la vie courante. Enfin bref tout ça pour dire que j’irai surement à cette fête pour profiter de ma vie étudiante et au pire si je me plante, je ferai en sorte de faire mon maximum dans le reste des matières qu’on aura à passer plus tard. Et puis, il ne faut pas oublier que nous avons gagné au Quiddich et qu’en véritable passionné, je ne peux me permettre de rater une telle occasion, c’est indéniable. Mais voila maintenant bien que j’ai passé une superbe soirée, je dois faire face à la réalité beaucoup moins agréable : Jimmy. Mignon octopus qui a du en voir des vertes et des pas mures au cours de sa vie et qui je suis intimement persuadé, ne me laissera pas rentrer comme ça seulement pour mes beaux yeux. Ben oui, je ne suis pas idiot, je me rends compte qu’il doit aimer tyranniser les pauvres étudiants d’Akiwa, sinon pourquoi serait-il le gardien des lieux depuis si longtemps. Pour rentrer, je confesserai surement mes torts et assumerait la sanction qu’il souhaite m’infliger. Nettoyer toutes ses tentacules ? Pas de problème, il est en lui-même une créature que j’ai grandement envie d’observer et d’analyser sous toutes ses coutures. Ben oui, on se refait pas que voulez vous. Non plus sérieusement il pourrait même me trouver totalement masochiste et me prendre en pitié ? Ça serait trop rêver. Alors je lui énoncerais tous les noms des criminels en cavales en ce moment, surtout les plus dangereux, j’ajouterai à cela (même si c’est un petit mensonge) qu’il y a des grandes chances qu’ils soient dans les parages, informations que mon père m’aurait informé dans une de ses lettres pour que je fasse attention en digne parent qu’il ait. J’ajouterai à cela, qu’en prenant le risque de me laisser dehors, il prend également le risque qu’il m’arrive un grand malheur et donc par la même occasion, les conséquences que pourraient avoir sur lui ainsi que sur Akiwa en terme de responsabilité et de conscience. Si cela ne suffit pas, je m’inclinerais surement devant lui et partirait sans rien dire pour prendre une chambre dans une auberge tout proche en attendant le lendemain pour rentrer à Akiwa tout simplement. 3. Cette nuit, vous n'arriviez pas à dormir. Le couvre-feu est passé depuis déjà deux heures mais qu'importe... vous pourrez toujours dormir en cours le lendemain matin, cette vieille chipie ne vous apprend jamais rien de très bon de toute façon ! C'est pourquoi vous avez décidé d'aller passer le temps à vous aventurer dans les couloirs du château en attendant de trouver le sommeil. Cela fait bien une demi-heure que vous vous baladez librement lorsque... cette horrible vieille mule pointe le bout de son nez. Oh oui, vous l'entendez, vous pouvez parfaitement reconnaître le bruit de ses talons qui claquent contre le sol et résonnent affreusement sur tous les murs du château. Le professeur tournera dans votre couloir d'un instant à l'autre et il n'y a pas de fuite possible, vous rencontrez un mur derrière vous ! Comment allez-vous faire face à cette situation ? ■ Tout d’abord, une chose est sure c’est que je ne trainerais surement pas dans les couloirs en dehors du couvre feu surtout si je n’arrive pas à dormir. Pourquoi ? Disons que j’en vois pas vraiment l’intérêt en réalité…A part voir des couloirs vides, traverser des salles vides, je ne vois pas ce qu’il y a d’attractif dans une excursion nocturne dans les couloirs de l’école. Si comme vous venez de le dire, je n’arrive pas à dormir, je pense surement que je descendrais dans la salle commune pour lire un livre traitant des créatures magiques, que j’aurai surement emprunté à la bibliothèque. Donc pour que cette situation soit possible, il faudrait soit que mon chat Shii a décidé de faire des siennes en voulant parcourir à son aise les couloirs à la recherche d’une quelconque souris, soit que j’ai une envie pressante et dans ce cas, je lui répondrais honnêtement en lui disant que je n’avais pas le choix et que dès que j’aurai fini par retrouver ou aller aux toilettes, je retournerais sagement dans mon dortoir. Qu’elle me croit ou non, c’est son problème et si elle souhaite me punir pour avoir eu envie d’aller aux toilettes, et bien qu’elle le fasse. Je n’ai pas peur d’une heure de retenue tant qu’elle décide pas d’enlever des points à ma maison, ça serait dans ce cas quelque chose d’absurde. 4. Un adulte que vous ne connaissez pas vous assure être un professeur d'AKIWA. Vous êtes nouveau, après tout, c'est très plausible que vous ne connaissiez pas encore tous les professeurs de l'académie... alors vous décidez de l'écouter ! Cependant, il vous demande quelque chose qui vous laisse suspicieux. Vous vous rappelez qu'il y a deux semaines, le directeur vous a confié un document classé confidentiel que vous ne deviez remettre à personne. La consigne était de ne le révéler à personne, pas même un supérieur ! Mais l'offre de ce professeur est alléchante, quand même... en échange d'un petit coup d'œil, il vous promet de vous faire passer le prochain examen et vous libère de toutes retenues jusqu'à la fin de l'année. A l'inverse, il promet de vous placer en retenue pour les trois prochains mois... que faire ? ■ Mon naturel assez méfiant se brusquera dès qu’il aura fait mention de ce dit document. Si le directeur a jugé utile de me confier, je dois donc faire en sorte de tenir ma promesse et de ne point divulguer aucune information le concernant. Je le laisserai donc dire ce qu’il veut et je resterai silencieux tout simplement. S’il veut me mettre des heures de retenues parce que je respecte une promesse faites à son supérieur, c’est qu’à la base, c’est cet homme qui est indigne de confiance. En tout cas qu’il ne compte pas sur moi pour que je lui donne d’informations ou le dit document que j’aurai en ma possession mais qui sera surement ranger dans un endroit que j’aurai pris immensément bien le temps de protéger avec des sorts de protection. Enfin bref en gros, je tracerai ma route sans prêter attention à cet homme. Cependant je prendrais soin de me rappeler quelques détails physique le concernant pour pouvoir en toucher mot au directeur lorsque je le verrai pour lui faire part de ce qu’il s’est passé. 5. C'est la dernière ! Dites-moi, jeune sorcier ; quel est votre avis face aux sorciers issus de parents moldus ? ■ Théoriquement, si je suis strictement le point de vue de ma famille, je devrais être horripilé par le fait que des « sangs de bourbes » comme mes parents les nomment puisse avoir la capacité de pouvoir utiliser la magie. C’est une chose qui les énerve tout particulièrement. Il faut dire que pour eux, la magie c’est dans les gênes et ils en tirent une certaines fiertés. Mes oncles, tantes et grands parents ainsi que les générations antérieures sont tous des magiciens qui se sont fait remarqués par leurs exploits. En gros je suis le digne héritier d’une grande lignée d’aurors et il est donc évidant que je dois le devenir. Enfin bref, pour ma part, je ne tire pas particulièrement de fierté et d’orgueil d’être né de parents au sang pur et j’en éprouve pas non plus une honte, disons que je suis indifférent. En ce qui concerne mon point de vue sur les enfants, comme vous le dites qui sont nés de parents moldus, il est totalement différent de celui de ma famille. Je n’éprouve aucun mépris pour eux et je ne me sens en aucune façon, supérieur à eux. Il est donc évidant que je ne me formalise en aucun cas de la pureté du sang des personnes que je rencontre bien que mon allure fière et froide que je me donne peut surement en dissuader un bon nombre. ■ Mystère et boules de gommes ■ via partenariat à la base mais sinon c'est un DC ■ Tous les jours normalement à moins qu'il y a une absence ou une indisponibilité ■ Rien à redire de nouveau à part que j'aime ce forum. Je fini ma fiche aussi vite que possible ^^. ■ EXEMPLE RPG ; - Spoiler:
Lorsque ce matin là, James Handilton sorti de ses songes, il remarqua immédiatement que contrairement à ses habitudes, il ne pourrait pas aller se promener dans les bois, ce qui le gênait quelque peu. Depuis toujours, James était un amateur de promenade et en faisait quotidiennement mais c’est que depuis son mariage que cette addiction se faisait plus tenace. Une seule chose désormais importait à ses yeux, fuir le domaine. Il savait que ce comportement malgré ses obligations d’héritiers lui était préjudiciable mais que pouvait-il bien y faire ? Rester entourer des jeunes filles de la demeure à parler rubans et toilettes ? Très peu pour lui et puis est ce qu’il arrivait seulement à proférer trois mots en la présence de celle qui occupait tous ses songes depuis quelques mois désormais ? Il savait pourtant que s’il voulait que la situation change entre les deux, il devait faire face à cette timidité et surtout cette réserve qui l’empêchait de rester plus de dix minutes auprès de sa femme. En réalité c’était un supplice pour lui, un seul regard de sa femme transcendait son corps comme une épée à double tranchant. Il était totalement subjugué et ne savait plus vraiment à ses moment là comment il s’appelait et c’était ainsi depuis leur toute première rencontre. En tirant les épais rideaux de sa chambre, il ne pu s’empêcher de soupirer. Il devait trouver un moyen de quitter la demeure pour au moins la matinée, si ce n’est pour toute la journée. L’éventualité d’aller chez son notaire pouvait être une échappatoire mais il était déjà allé cette semaine. Un tour au salon des hommes pouvait être une autre échappatoire mais il n’avait pas vraiment envie de parler affaires. Alors qu’il était encore plongé dans ses réflexions, sa femme de chambre pénétra dans la pièce le forçant à sortir de ses songes. Elle le salua comme à son habitude et se mit à préparer les vêtements qu’il avait demandés la veille. C’est ainsi qu’en la regardant attentivement, il lui trouva quelque chose de changer.
« Dites moi, Amy, je vous trouve différente aujourd’hui, je me trompe ? » Dit-il d’une voix calme et complice.
Amy était une femme âgée de la cinquantaine, celle qui avait été toujours à ses côtés depuis sa naissance et c’est donc avec une familiarité particulière qu’il conversait avec elle. Celle-ci se retourna vers lui et lui sourit tendrement avant de répondre.
« Avec votre œil de lynx, j’étais persuadée monsieur que vous l’auriez remarqué. » C’est ainsi qu’elle lui montra fièrement le ruban qui servait à serrer sa robe. De loin, James pouvait dire qu’il s’agissait d’un tissu de bonne qualité, une chose bien étrange pour une domestique même si le salaire qu’elle percevait était tout à fait correct. « C’est Abraham qui me l’a offert hier. Nous avons fêté nos trente ans de mariage. »
James ne pu s’empêcher de sourire en la voyant rougir qu’il accompagna d’un regard tendre. Malgré qu’ils étaient ensemble depuis si longtemps, la réserve que possédait Amy et Abraham, les plus fidèles domestiques de la maison l’émerveillait toujours. Il la félicita lorsqu’une idée lui vint à l’esprit. Peut être n’était pas si brillante mais peut être que l’achat d’un cadeau pourrait faire avancer sa relation avec sa femme. Après tout, il n’y avait rien de surprenant de la part d’un époux à offrir un cadeau à sa femme et peut être que par ce moyen, celle-ci comprendrait qu’elle ne lui était pas si indifférent et qu’il la respectait en tant qu’épouse ? Lorsqu’Amy quitta la pièce, il se revêtit de son costume. Il avait opté pour un pantalon ¾ de couleur bleu marine qu’il avait accompagna de bas blanc et de souliers en cuir noir. Il enfila une chemise blanche en flanelle à laquelle il ajusta un gilet sans manche aux tons bleus marines. Lorsqu’il descendit de l’étage, il remarqua que toute la maison était encore assoupie ce qui l’évitait donc à toute explication et c’est en toute tranquillité qu’il prit son petit-déjeuner avant de prendre son haut de forme et sa veste en sortant de la demeure. Il remarqua rapidement qu’il avait bien fait de prendre son manteau car le vent semblait s’être levé. Il prit alors place sur sa monture et se dirigea vers la ville. Qu’allait-il donc choisir ? Après tout, l’achat d’un cadeau ne faisait pas partie de ses habitudes de gentleman. Aucun homme digne de ce nom ne pouvait offrir un cadeau sans qu’il y ait une raison pour cela. D’ailleurs qu’allait-il trouver comme excuse ? Il pensa qu’un cadeau d’excuse pour la laisser si souvent seule à la demeure pouvait être une raison suffisante à son geste. Oui mais quel genre de cadeau ? Un parfum ? Un ruban ? Un bijou ? Une robe ? Le choix était large et James pas maitre dans la matière. Il préféra cependant attendre d’arriver au village avant de prendre une décision.
Vingt minutes plus tard, il arriva enfin au village où il y trouva foule. Le temps avait surement dissuadé les marcheurs assidus de faire un tour dans les pleines ou forêts et donc de porter leur choix sur les distractions du village. Lorsqu’il posa pied à terre prêt des boutiques, il se rendit compte qu’il n’avait toujours pas porté son choix sur un objet en particulier et préféra trainer dans les ruelles à regarder les vitrines à la recherche d’un objet qui pourrait éveiller son attention. C’est d’ailleurs en admirant ses mêmes vitrines qu’il ne vit pas une jeune femme sortir d’une boutique devant laquelle il passait et ce qui devait arriver, arriva. La jeune femme et James se percutèrent et les achats que celle-ci venait de faire se retrouvèrent rapidement par terre. Avant même de pouvoir s’excuser, la jeune fille s’était déjà retournée et s’inclinait respectueusement.
« Mon dieu! Monsieur je vous pris de bien vouloir m'excuser... J'espère ne pas vous avoir trop fait mal... »
Le contact entre leur deux corps avait été infirme et il était donc évidant qu’elle ne lui avait fait pas mal. Pourtant celle-ci se mit à rougir légèrement, surement confuse de sa maladresse qui ne pouvait ne pas être la sienne mais celle de James qui ne regardait pas devant lui. Il sembla remarquer que celle ci avait ajouté quelque chose mais il ne l’avait pas entendu et c’est ainsi que sans rien ajouter, elle commença à ramasser les affaires qu’il lui avait échappé des mains. Autant vous dire que la galanterie de James pris la place à toute autre comportement qu’il aurait pu avoir. C’est donc tout naturellement qu’il s’agenouilla et empêcha la jeune femme de ramasser elle-même ses affaires.
« Laissez madame, je vais le faire. Ne vous sentez pas navrée, il semble que la faute est mienne. Je ne regardais pas où je dirigeais. » Avait-il simplement dit en ramassant les divers achats de la jeune femme avant de se décoiffer de son haut de forme pour se présenter comme tout gentlemen de son nom. « Duke James Handilton, pour vous servir, madame ! »
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