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Invité
| Sujet: Re: lee kessy&park noa. Jeu 21 Oct - 11:32 | |
| Elle était tout bonnement incapable de détourner les yeux de l'animal. Toute cette pureté et toute cette douceur qui émanait d'elle avait de quoi faire tourner la tête de n'importe qui, aussi mauvaise son âme puisse-t-elle être. Et il n'existait aucun mot qui puisse décrire, en cet instant, comme elle se sentait privilégiée de pouvoir admirer une telle splendeur, comme de pouvoir l'approcher, et même la toucher. La créature semblait presque immatérielle sous ses petites mains, et elle n'osait plus regarder devant elle, de peur que l'animal ne disparaisse. Et celui-ci semblait la guider malgré tout, lui évitant de se prendre les pieds dans les racines sournoises qui dépassaient du sol, comme de trébucher dans les trous qui parsemaient le chemin. Sans doute n'y réfléchissait-elle même pas : elle était la bonté personnifié, le bien qu'aucun mal n'oserait jamais affronter. La main de l'insignifiante tortue à ses côtés continuait à caresser délicatement son encolure, comme si elle avait craint de lui faire mal en se montrant ne serait-ce qu'un peu plus empressée. La voir s'enfuir était le dernier de ses souhaits, Noa savait déjà qu'elle ne ressortirait pas de cette troisième rencontre indemne, et qu'elle en serait encore bien plus secouée que les deux premières. Celle-ci était si belle... trop belle. Elle n'imaginait déjà plus sa vie sans une telle splendeur à ses côtés, sachant trop bien que rien ne pourrait jamais retenir une licorne, pour qui la liberté semblait être le plus beau présent au monde.
Ils marchèrent longtemps. Ou peut-être pas tant que cela. La jeune femme aurait été bien incapable de le dire... comme de décrire les chemins par lesquels ils étaient passés, tant elle avait été absorbé dans sa contemplation béate. Les haies autour d'eux, avaient finalement cessées de bouger : elles-mêmes, simple amas de feuilles et de branches, ne pouvait que vouer le plus profond des respects à une si belle créature et à ceux qu'elle avait choisi de guider. Et finalement, la licorne s'arrêta, obligeant la tortue à faire de même, sans qu'elle ne comprenne de suite pourquoi. Mais lorsque l'animal inclina légèrement la tête devant elle, elle ramena ses poings contre sa poitrine, cherchant à réfréner la puissante et profonde émotion qui l'envahissait. Ainsi donc, elle s'en allait. Elle la suivit des yeux le plus longtemps possible, la regardant trotter de son pas assuré et calme, jusqu'à ce qu'elle et sa lueur ne disparaissent derrière un tournant. Une violente tristesse l'enveloppa un instant, la laissant incapable de faire le moindre mouvement ou de dire quoique ce soit, comme si elle craignait que tout autour d'elle ne se brise. C'était seulement maintenant qu'elle prenait la véritable mesure du présent qu'on venait de leur offrir. Il était inestimable, et sans doute n'auraient-ils plus jamais la chance d'être aussi heureux et apaisés qu'ils l'avaient été durant ces quelques instants d'une rare intensité. Et soudain, elle ne fut plus triste. Il n'y avait pas de quoi l'être, elle ne pouvait PAS l'être. Comme s la licorne avait laissé derrière elle quelques morceaux de bonheur et d'amour, pour qu'ils ne se sentent pas seuls une fois au loin. Mentalement, elle envoya à la magnifique créature d'innombrables remerciements, ainsi que tout l'amour qu'elle possédait et qui menaçait de déborder. Des voix se firent soudain entendre. Des voix qu'elle connaissait bien, et qu'elle avait haït même, encore quelques minutes auparavant. Mais la haine ne semblait plus avoir sa place dans son cœur, encore moins qu'avant d'entrer dans le labyrinthe. Et finalement... finalement, elle regrettait d'avoir à en sortir. Tous les monstres lui importaient désormais peu, et elle pourrait bien avoir à pleurer des centaines de fois encore, elle savait qu'au bout du compte, il y aurait toujours quelque chose pour lui rendre le sourire, et toute la confiance qu'elle aurait perdu. Que ce soit l'animal le plus pur au monde ou... elle se tourna vers lui alors qu'il approchait lentement, et avant même qu'elle n'ait eu le réflexe de lui tendre les mains, il se saisit de celles-ci avec douceur.
« Je t'avais dit que ça irait. » Le sourire qu'elle lui dédia alors était sans commune mesure, encore tout teinté de l'amour qu'elle avait plus tôt ressenti pour l'animal. Mais qu'on ne s'y trompe pas : c'était bien à lui, et seulement à lui, qu'elle souriait ainsi. Comment pourrait-elle jamais le remercier, lui qui ne lui avait jamais demandé rien d'autre que de lui laisser entendre sa voix, tandis qu'il ne cessait de la rassurer, de l'aider à se relever, à se débarbouiller, d'essuyer ses larmes. Durant ces quelques heures dans le labyrinthe, il avait été le centre de son monde, la seule et unique chose à laquelle se raccrocher alors qu'elle se laissait envahir par la peur et le désespoir. Elle n'avait été qu'un lourd poids à traîner, mais jamais, jamais il ne l'avait laissé en arrière. C'est même finalement lui qui avait du rester derrière elle, alors qu'elle s'avançait vers la sortie. En cet instant, elle avait douloureusement conscience de ne pas valoir grand chose, mais... « La soirée n'est pas terminée, je crois. Tu veux toujours être ma cavalière ? » Mais pourtant, il semblait toujours tenir à la garder près de lui. Elle se refusa à décrire les sentiments qui s'épanouissaient en elle en cet instant : certains avaient toujours été là, certains venaient seulement de voir le jour. Et ils se mélangeaient dans son cœur, lui faisant parfois rater un battement lorsqu'il serrait les mains dans les siennes ou lorsqu'il la regardait comme à ce moment précis. Juliette soupira, sans jamais baisser les yeux, trop occupée à tenter de déceler les propres sentiments du jeune homme dans les siens. Son sourire semblait ne jamais vouloir s'évanouir, alors qu'elle finissait par rire de tout son cœur, pour ne laisser échapper qu'un « Oui... timide mais sans appel, dont seul lui sans doute, pouvait comprendre toute la signification. Oui, mon Roméo, tu risques de traîner dans ma vie encore un long, très long moment.
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mr. YSH messages : 144 i'm here since : 24/09/2010 points : 26207
age : 595 mood : excité, nom d'un sorcier ! le début des cours, c'est toujours excitant. my heart is : oh, tous les élèves sont dans mon coeur. tous les élèves... sauf peut-être ce petit chenapant de Choi Yoo Sung... et cette petite furie de Jung Shin Ah... tout compte fait, nos élèves cette année sont bien impertinants. Ennuyants s'ils ne le sont pas !
| Sujet: Re: lee kessy&park noa. Jeu 21 Oct - 11:56 | |
| félicitations ! vous voilà sortis du labyrinthe.Vous pensiez y rester, non ? C’est justement ce que notre directeur préféré voulait ! Vous faire peur. Vous entendre hurler. Et ça a fonctionné ! Par la barbe de Merlin, vous pouvez être fier ! Vous avez trouvé la sortie sans trop de mal. D’ailleurs, vous êtes le 1er couple à sortir indemne de ce dédale de couloirs. D’ailleurs, vous venez de faire remporter 15 points à vos maisons respectives ! Peu d’entre vous auront déjà tenté de braver ce fameux labyrinthe. Donc peu d’entre vous savent réellement ce qui se trouve de l’autre côté de cet amas de haies. Lorsque vous ressortez, vous entrez dans une salle spécialement aménagée pour l’occasion. Sur votre gauche, une estrade. Des instruments de musique, des gens qui s’y affairent autour. Nul doute qu’il y aura un groupe pour mettre le feu à cette soirée ! En tournant la tête vers la gauche, vous apercevez une banderole. « Bienvenue aux grands traumatisés ! » Les infirmières sont là. Il y a une rangée de lits dissimulée derrière de grands rideaux. Trois bureaux sont placés à côté. Trois psychologues, tous présents pour écouter vos péripéties, vos traumatismes de la soirée. Notre directeur pense à tout, vous avez vu ? N’hésitez pas à aller les voir, ils sont là pour prendre soin de vos petits esprits troublés.
Encore une fois, l’alcool est présent. Et encore une fois, vous devez avoir une autorisation parentale pour boire si vous n’êtes pas majeurs … Le bar se trouve au fin fond de la salle, tout près de citrouilles et de la grosse vache. Grosse vache ? Ah, c’est vrai … Nous avions oublié de vous dire qu’Halloween était la fête préférée de notre grand et cher Jimmy. Et comme à chaque année, il s’investit corps et âme dans la préparation de l’évènement. Il voulait être responsable de la fabrication et de la distribution des boissons. Mais comme tout le monde, il voulait être costumé. L’an passé, il arborait un costume de sirène – d’une beauté incroyable, je vous assure ! Cette année, il a opté pour la vache. Avec les pies, sur le devant … Originalité, quand tu nous tiens ! Un coin a été aménagé spécialement pour que vous puissiez vous détendre. C’est bien beau vous faire peur, mais c’est tout de même le temps de reprendre vos esprits bien comme il le faut et avoir du plaisir. Lorsque tout le monde est entré dans la salle, les lumières se tamisent. Roulement de tambour. « Accueillez chaleureusement le maître de la soirée. L’organisateur de ce merveilleux évènement. Le fêté de la journée ! Vous avez bien entendu ! C’est son anniversaire, alors applaudissez-le du mieux que vous le pouvez ! J’ai nommé notre cher directeur, monsieur YSH ! »
Les lumières se braquent sur l’estrade. Et une jeune femme blonde, en robe rose toute brillante, se montre à vous. Grand sourire aux lèvres, une voix cristalline. Le présentateur s’est trompé dans son speech ou quoi ? La jeune femme agrippe le micro et commence à parler. Et puis .. hey, c’est, ce .. Non, ce n’est pas une femme. C’est le directeur. Vous entendez sa voix ? Plus il – enfin, elle – parle, plus la voix devient grave et ressemble à cette de notre directeur préféré … « Les enfants ! Félicitations à tous pour être ressortit indemne de toutes ces épreuves. Je suis fier de vous ! Alors je me présente, je suis Yong So Hee, votre hôte pour cette magnifique soirée. Alors je voudrais souligner, tout d’abord, l’anniversaire de notre mer-vei-lleux directeur, hahaa ! 581 ans et toujours aussi se.. sérieux et plein de vie, haha ! » La jeune femme s’interrompit, toussant un peu, rageant contre elle-même. « Je savais que j’aurais du opter pour le costume de Jimmy, j’aurais fait fureur. Foutue métamorphose qui ne dure jamais cinq minutes … Ah, non d’un criquet ! Alors ce soir, amusez-vous, comme toujours ! N’abusez pas trop de l’alcool – malgré que les infirmières soient à proximités -, ET NE FAITES PAS LES FOUS. Ou alors juste un peu ... Passez une merveilleuse soirée ! Et maintenant je retourne me changer .. Jun Suk on ne regarde pas sous la robe, oooh ! » .
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