akiwa; school of witchraft&wizardry.
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 yokota kimitaka&ishida mizuki.

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mr. YSH
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my heart is : oh, tous les élèves sont dans mon coeur. tous les élèves... sauf peut-être ce petit chenapant de Choi Yoo Sung... et cette petite furie de Jung Shin Ah... tout compte fait, nos élèves cette année sont bien impertinants. Ennuyants s'ils ne le sont pas !

yokota kimitaka&ishida mizuki. _
MessageSujet: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeVen 15 Oct - 20:05

Kimitaka&Mizuki, il n'est plus le temps de reculer...
Vous l’attendiez avec impatience et votre coeur palpite à l’idée d’y être – enfin ! Un bal ! Et pas n’importe lequel, non non non, un bal d’Halloween ! A tous les ans, à Akiwa, c’est gi-gan-tesque et vous savez de quoi vous parlez lorsque vous dites que c’est gigantesque. Évidemment ! Ce cher Monsieur Yu, ce taré de directeur ne vous laisserait jamais bredouille, hors de questions. L’an passé, le bal masqué avait été une réussite ! Bon, certes… certains élèves s’étaient retrouvés avec des partenaires différentes à la fin de la soirée – le pire c’était les Kim, embrasser sa sœur, pauvre enfant… - mais c’était une réussite tout de même. Cette année, cependant – contrairement à toutes les années – il n’a pas passé l’annonce une semaine à l’avance. Et ça, quand on étudie à Akiwa… c’est très, très louche, et vous le savez… oh oui, vous le savez parfaitement.

Tout allait bien, vraiment. Tout allait même très bien, ce jusqu’à ce qu’un des elfes de maison vous traîne très loin de la foule de gens réunis dans le réfectorium. Pour vous traîner dans un coin très, très sombre, tiens… n’est-ce pas le cimetière ? Et le labyrinthe ? Eh… le labyrinthe ? Oui, c’est exactement ça. Une révérence et il s’en va, vous laissant tous deux questionnés face aux haies qui s’étendent tellement loin devant vous que vous n’en voyez même pas la fin… un drôle de brouillard flotte, et l’ambiance n’est pas très accueillante, avouons-le. C’est quand un grand froid vous traverse et qu’un cri de loup-garou résonne à vos oreilles que vous décidez que c’est définitivement une mauvaise idée de s’aventurer dans ces sentiers pile un soir d’halloween – c’est pas la pleine lune que vous voyez-là qui brille très haut dans le ciel ? Ohlala… vous tentez alors tous deux de rebrousser le chemin mais lorsque vous faites volteface, vous vous retrouvez face à un nouveau mur de haies… il ne vous reste plus qu’une option – trouver la sortie. Voilà, vous saviez bien que c’était louche… mince.

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yokota kimitaka&ishida mizuki. _
MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeDim 17 Oct - 8:16

*Heureusement qu'ils étaient en pirates. Kimitaka n'arrêtait pas de penser à cela tandis que le directeur finissait son discours et que la haie se refermait sur les gens qui avaient déjà fait un mouvement pour s'éclipser. Il faut dire qu'ainsi, ils étaient avantagés par rapport à celles, et même ceux, qui portaient une robe ou de beaux habits pour cette chasse au trésor revisitée. Les pirates sont des êtres sales par définition. Ils n'auront donc pas à faire attention à leur déguisement. Mizuki avait eut le nez fin pour décider de se déguiser ainsi.*

*Encore à ce bal, Kimitaka avait fait un choix stratégique concernant sa partenaire. Après Kim Hye Min au bal de la rentrée pour l'autoriser à le toucher pour une seule soirée -afin qu'elle le laisse tranquille ensuite-, il avait choisi Ishida Mizuki pour le bal d'Halloween. A vrai dire, Mizuki était venu le chercher le jour même de l'annonce du bal d'Halloween. Elle avait semble-t-il couru dans toute l'école pour lui demander d'être son partenaire. Oui, bon, d'accord, pour ce bal, les hommes étaient censés demander aux femmes et vu comme ça, ce n'était pas vraiment un choix stratégique de la part du Geobuk de se jeter sur la première personne qui lui demander d'aller au bal avec lui. Mais de un, Mizuki ne fait jamais comme tout le monde. De deux, Kimitaka pensait déjà lui proposer d'aller au bal avec lui, il se donnait juste un laps de temps de deux ou trois jours pour réfléchir à la meilleure façon de le lui demander. De trois, Mizuki a remis Yutsuki sur le tapis. Kimitaka avait très mal digéré le fait que Mizuki se fasse belle pour aller au bal de rentrée avec Yutsuki. Et le fait qu'elle dise que s'il avait d'autres projets, elle pouvait toujours demander à l'autre Geobuk pour faire une seconde fois office de cavalier, ce fut trop pour Kimitaka. Alors oui, peut être a-t-il répondu à Mizuki sans réfléchir une seule seconde, mais au final, c'était tout simplement le résultat qu'il recherchait également.*

*Mizuki l'a très vite informé du choix de costume qu'elle avait fait. Jouer le pirate lui convenait très bien. Il a acheté son costume deux jours avant le bal dans le magasin spécialisé d'Akiwa, le laps de temps donné entre l'annonce du bal et le bal en lui même étant très court par rapport aux cours, aux devoirs et aux examens. Il n'avait cependant pas lésiné en accessoires et c'est en magnifique pirate qu'il avait atteint le bas de l'escalier de l'étage entre le dortoir des Geobuk et celui des Yongwang, point de rendez-vous qu'ils s'étaient fixés. Avouons qu'à ce moment-là, il était à la fois tendu et excité. N'oublions pas qu'il avait une raison précise de vouloir aller à ce bal avec Mizuki : il souhaitait confirmer les sentiments qu'il était sensé avoir pour elle. Il s'en était rendu compte au bal de rentrée et voulait en avoir le cœur net. Clairement, il ne pouvait pas rester en place, était totalement agité et n'avait de cesser de bouger jusqu'à ce qu'elle arrive elle-même déguisée en pirate. Ils ont fait le trajet jusqu'au réfectorium en parlant de choses et d'autres sans imaginer un seul instant ce qui leur attendait.*

*Comment pouvait-on de toutes façons un seul instant imaginer CA. Que le directeur les piègerait comme des souris en dans le labyrinthe. Pourtant, Kimitaka aurait du le voir venir. Il avait trouvé ça louche qu'un elfe de maison les incite à les suivre pour les emmener près du labyrinthe où une espèce de brume flottait autour des haies, donnant un côté très mystérieux à l’endroit. Après que le petit être les ait quitté, le directeur prononça son discours. Qui avait vu arriver cette innovation? Pas l'aîné des Yokota en tout cas. Peut être le cadet. Quoiqu'il en soit, plus moyen de faire marche arrière : les haies se sont refermées derrière eux. Kimitaka regarda Mizuki. Puisqu'il le fallait... il sortit sa baguette.*

« Lumos. »

*Prononça-t-il avant toute chose. Puis il se tourna vers le labyrinthe et illumina chacune des allées, se demandant quel chemin prendre. C'était comme jouer à la loterie. Sauf que l'ambiance était bien moins engageante. De toutes façons, ils devaient vite commencer pour vite finir. Alors, après un moment, il arrêta son choix sur un chemin, sur la gauche, que peu de personnes avaient pris puisqu'on avait entendu un cri un peu effrayant sortir de ce chemin avant la lancée du jeu. Car oui, ce n'était après tout ni plus ni moins qu'un jeu, non? Le directeur n'était pas sensé avoir de pourcentage de perte possible pour cette soirée. Ce serait inadmissible. Les chemins les mieux protégés étaient sans doute les plus directs vers la sortie. C'était ainsi qu'il pensait quand il dit à Mizuki en s'avançant vers le passage :*

« Par ici. Prépare ta baguette. »
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeDim 17 Oct - 10:48


Mizuki ou l’art de faire les choses à l’envers, c’était bien un pseudo qui pourrait convenir à la demoiselle. Il faut dire qu’il n’y en avait pas deux comme elle…Comment ça serait possible d’ailleurs. L’être humain n’est il pas par définition unique ? Si tout à fait et Mizuki faisait parti de cette espèce sans parlé du fait que c’était une vraie pile électrique. Dur d’imaginer à quel point la jeune fille était vive dans tous ses mouvements, c’était simple, elle ne s’arrêtait jamais et surtout personne ne pouvait l’arrêter. C’est surement pour cette raison que lorsque l’annonce du bal de Halloween se fit connaitre, elle n'attendit pas cinq minutes de plus pour se ruer dans les couloirs de l’école à la recherche de son cavalier, qui n’était pas à cet instant précis encore au courant que le choix de la demoiselle s’était porté sur lui. Comment aurait-il pu d’ailleurs le savoir à part s’il était legilimen, ne ? Et puis il ne faut pas oublier que normalement c’était les jeunes hommes qui devaient inviter les jeunes filles et surement pas le contraire. Mais voila, Mizuki s’était déjà faite avoir par ce principe au bal de la rentrée et bien qu’elle s’était bien amusé avec Yutsuki à celui-ci, elle comptait bien y aller cette fois ci avec le jeune homme qu’elle désirait plus que tout voir se tenir à ses côtés : Yokota Kimitaka. Alors il était bien sur évident qu’elle n’allait pas attendre sagement que le jeune homme se décide à l’inviter, d’ailleurs y avait-il seulement songé, hein ? Alors il n’avait pas fallut plus de dix secondes pour qu’elle décide de prendre l’initiative. Alors oui, elle avait du surement se faire passer pour une folle à déambuler comme une malade dans les couloirs, mais elle s’en moquait si cela lui permettait d’avoir Kimitaka pour elle toute une soirée. Un rêve qu’elle voulait absolument voir se réaliser et elle comptait bien mettre toutes les cartes de son côté.

Alors elle s’était présentée devant Kimitaka, totalement essoufflée après son long marathon à travers tous les couloirs…Elle était d’ailleurs au bord de l’évanouissement bien qu’un rire nerveux avait fait son apparition. Elle savait qu’elle devait avoir l’air ridicule mais qu’est ce qu’elle s’en moquait. Elle était toute excitée et ne pouvait s’empêcher de sourire. Quoiqu’au moment de parler, elle avait ressenti une petite crainte. Oui, elle avait eu peur qu’il ne lui dise qu’il avait déjà d’autres plans, qu’il avait déjà quelqu’un qu’il voulait avoir à ses côtés. C’est pour cette raison qu’elle se contenta seulement de lancer d’une façon qui se voulait spontanée :

« Yokota-san ! Tu veux bien être mon cavalier pour le bal d’Halloween ? Ça me ferait grandement plaisir si tu acceptais. Bien sur si tu as d’autres plans, je comprends, ok ? Au pire je demanderai à Yutsuki s’il se sent d’attaque pour me supporter de nouveau toute une soirée… »

A peine avait-elle murmuré ses paroles qu’elle n’attendait qu’une chose : sa réponse. Bien entendu, elle avait conscience que sa demande était loin d’être romantique mais que voulez vous, mademoiselle Mizuki était loin d’être une poupée en porcelaine avec qui il fallait prendre des pincettes. De toute façon avec ou sans, le résultat était le même. Alors pourquoi faire autant de chichis ? C’était le genre de chose qu’elle ne comprenait pas et puis…s’il disait oui, elle n’allait surement pas regretter son geste. La réponse de Kimitaka rendit son sourire bien plus éclatant. Il n’y voyait aucun inconvénient et il consentait à venir avec elle. C’était certes une petite victoire mais il n’avait pas prit la peine d’y réfléchir, c’était si génial. Oh si elle avait pu, elle se serait surement jeté dans ses bras pour le serrer très fort tellement elle était heureuse mais elle s’était retenue. Que voulez vous, Kimitaka n’était pas quelqu’un de tactile et elle l’aimait ainsi. Alors elle s’était contentait de sourire de toute ses dents et de lui annoncer le thème qu’elle avait choisi : les pirates. Il serait le capitaine et elle serait le moussaillon si ça lui convenait. Après ses mots, elle l’avait salué et était repartie aussi vite qu’elle était arrivée, folle de joie à l’idée de passer toute une soirée en compagnie du jeune homme. Que voulez vous, l’amour donne des ailes et en voyant Mizuki tout le monde pouvait en effet confirmer cette expression.

Bien entendu comme à son habitude, elle avait choisit un thème de costume qui ne demandait pas trop de préparatif. Elle se souvenait encore de la souffrance qu’elle avait du endurer pour la rentrée et elle souhaitait au grand jamais connaitre de nouveau cet enfer. Oh ça non jamais, oh grand jamais, foi de Mizuki ! Les pirates étaient parfaits selon elle. Pas de chichis, des vêtements larges et souples qui facilitaient tout mouvement et surtout pas besoin de se maquiller ou autre coiffure du genre. Ce soir, elle pouvait faire ce qu’elle voulait et c’était l’éclate totale pour elle.

Alors elle n’avait pas rechigné sur son costume : elle avait choisi un pantacourt large en coton bleu marine qu’elle avait harmonisé avec un t-shirt déchiré blanc sans parler de la traditionnelle veste large noire, une grosse ceinture et des accessoires en tout genre qu’elle avait accroché à sa ceinture. Pour parfaire le tout, elle avait revêtue une paire de chaussure montante et pour sa coiffure, elle avait laissé libre court à son imagination. Le résultat ? Un gros n’importe quoi, mais au moins elle s’était éclatée à se préparer et était descendue à l’heure pour rejoindre Kimitaka. Il était vraiment élégant dans son costume de capitaine de navire. Oh oui, elle était fière de son capitaine pour la soirée mais elle ne risquait pas de lui dire. Pourquoi ? Parce qu’elle n’oserait jamais pardi !

Et puis alors qu’ils étaient près des portes du refectorium, un petit elfe de maison était venu à leur rencontre en leur demandant de les suivre. Sans réfléchir à rien, ils s’étaient seulement contentés de le suivre, plutôt intrigué par tout ce mystère. Mais jusqu’ici rien de bien anormal, si ce n’est qu’il les mené vers le cimetière et sans faire attention ils arrivèrent à la lisière du labyrinthe. C’est alors que le petit être s’était seulement contenté de s’incliner avant de retourner vers le château, les laissant quelque peut intrigués. Qu’est ce que le directeur leur avait concocté cette année, hein ? En tout cas, une chose dont elle était certaine c’est qu’au moment ou le petit elfe les avaient quitté, ils avaient entendu la voix de directeur s'élevée à eux. Quel sadique, ce directeur, s’était-elle dit mi amusée mi effrayée. Que voulez vous autant ce genre d’idée aurait pu naitre dans un coin de sa tête, autant être l’une de ses fameuses victimes beaucoup moins. Elle était nulle en sortilège et ce n’est pas aujourd’hui qu’elle allait devenir par miracle une lumière. En tout cas, c’était trop tard pour faire marche arrière alors autant se jeter dans la gueule du loup comme on dit, non ? Elle haussa seulement des épaules et se rassura en se disant que Yokota-san était un bon sorcier et qu’elle pouvait au moins parier sur son intelligence.

Une chose de sure c’est qu’il n’avait pas attendu qu’elle réagisse. Il avait déjà lancé le sort de « lumos » pour pouvoir éclairer les alentours brumeux. Il faut dire que le labyrinthe était loin d’être accueillant mais elle n’était pas une poule mouillée, comme toute digne yongwang alors elle se contenta seulement de sortir à son tour sa baguette. Heureusement qu’elle avait pensé à la prendre avec elle avant de sortir de sa chambre. Elle lança également à son tour le sort pour allumer sa baguette et se contenta de rejoindre le jeune homme. Ses yeux parcourraient les haies qui les entouraient. Lugubre environnement en effet, rien à voir avec l’image qu’elle s’était faite de sa soirée mais il ne fallait pas compter sur elle pour se prendre la tête avec toute cette histoire. Quitte à être dans ce labyrinthe autant rire un peu non ?

« Bon une chose dont nous sommes surs, mon capitaine, c’est que notre directeur est un dangereux sadique, vous ne pensez pas ? » Dit-elle avec un air franchement sévère en faisant en sorte de rendre sa voix plus rauque comme celle d’un garçon. « En tout cas, ça risque pas d’être de la tarte donc… En bon moussaillon que je suis, je vous écoute capitaine. Quel est votre plan ? Après tout c’est une question de vie ou de mort dont il est question. » Finit-elle dans un léger murmure en se rapprochant du jeune garçon comme si ce qu’elle disait était un secret capitale.

Elle se contenta alors de sourire amusée par la situation avant de se mettre au garde à vous en ajoutant dans un clin d’œil.

« Quoi qu’il en soit je serai votre digne moussaillon, à la vie comme à la mort cher capitaine. »
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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeDim 17 Oct - 12:25

*On aurait pu croire que Kimitaka était à l'aise, sûr de soit dans cet environnement hostile. Pourtant, il était loin de l'être. Il y avait la pleine lune et bien que cela semble totalement fou, Le directeur avait pu faire appel à des loups-garous. Extrêmement dangereux, extrêmement impossible, mais la supposition n'était pas à prendre à la légère lorsqu'on écoute les cris qui sortent du labyrinthe. Ce n'était pas la seule crainte d'ailleurs qu'avait le Geobuk. Des êtres pires que des loups-garous avaient pu être lâchés dans le labyrinthe. Et bien qu'il n'était pas né de la dernière pluie, bien qu'il se savait doué en sortilèges malgré la note pas si extra que ça qu'il avait reçu à l'examen, il n'était tout de même pas rassuré. On ne pouvait rien faire à un Sphinx à part répondre aux devinettes et les devinettes, il a beau être constamment avec Hikaru, et bien les devinettes ne sont pas sont truc. Et il ne savait pas assez bien chanter pour endormir un Cerbère. Vraiment, il était totalement impuissant face à certaines créatures et cela ne le rassurait pas. Surtout qu'il n'était pas seul, il avait Mizuki avec lui.*

*Mizuki.... S'il avait su, il n'aurait pas accepté son invitation et l'aurait enfermé dans sa chambre pour la protéger de cette soirée. Mais il se doutait que la jeune fille ne prenait pas toute l'ampleur de la chose. De l'amusement avait illuminé les yeux de la Yongwang quand il avait croisé son regard avant d'allumer sa baguette. Bien sûr, ce n'était pas la seule chose qu'il avait vu, mais cette seule lumière d'amusement dans ses yeux avait suffit de le convaincre qu'elle ne saisissait pas vraiment la situation dans laquelle ils se trouvaient. Pourtant.... pourtant Mizuki réussi à le faire rire malgré sa tension. Ce qui n'était pas gagner. Mais quand elle se mit à parler tel un véritable moussaillon, Kimitaka ne put s'empêcher de rire. Était-ce un rire nerveux? Un rire d'amusement? Il ne le savait pas lui-même. La seule chose qu'il savait, c'était qu'il devait la protéger. Car ses paroles, bien quelles furent amusantes avec le ton de voix pris, le rappelèrent néanmoins à la réalité : Mizuki était aussi nulle en Sortilèges qu'Hikaru. Qu'est-ce qui le fit lui rappeller cela? Le « ça risque pas d’être de la tarte ». Même si cela n'évoquait rien à personne, c'était ce qu'Hikaru disait toujours avant un examen de Sortilèges. Idiot n'est-ce pas? Oui, c'était idiot.*

*Après avoir rit de la blague, Kimitaka regarda un instant la jeune fille en se demandant ce qu'il devait faire. La laisser là était bien sûr hors de question. Il fallait qu'il réfléchisse à un plan, en effet, pour qu'ils soient tous les deux à leur optimum. Préférant jouer le jeu de sa partenaire pour ne pas paraitre traumatisant ou effrayé, il croisa les bras et réfléchit un instant en levant les yeux sur le ciel noir. Déjà, il fallait que quelqu'un se tienne prêt à toute éventualité. Ce serait lui puisque Mizuki était incapable de lancer des sorts les plus élémentaires. Et il fallait que Mizuki, donc, par déduction, éclaire le passage. Mais hors de question qu'il la laisse prendre la tête. Il ne pouvait pas non plus la gêner dans son travail d'éclairer le passage. Il devrons donc être côte à côte. Et ils devaient également être parés à toute éventualité. Après une bonne minute de réflexion, il posa de nouveau les yeux sur Mizuki. En effet, autant le prendre comme un jeu. Car oui, ce n'était après tout ni plus ni moins qu'un jeu, non? Il écarta donc les jambes et mis les poings aux hanches, comme un capitaine ayant pris une décision.*

« Nox. »


*Prononça-t-il en tentant de regarder dans les yeux de Mizuki dans cette pénombre. A quoi pouvait-elle bien penser? Lui, il pensait à lui caresser les cheveux, même si ce n'était ni le contexte, ni le moment. Et s'il le prenait comme prétexte pour la rassurer? Soyons sérieux. Il baissa sa baguette mais la garda en main pour poursuivre :*

« Moussaillon, vous allez être éclaireur. Votre capitaine se tiendra à vos côtés pour vous protéger. Car un capitaine n'est rien sans son moussaillon. »

*Ça faisait un peu déclaration d'amour manière virile, là, non? Bien qu'il ne pensait pas à ça en prononçant ces mots, cette idée lui vint lorsqu'il fini sa phrase et il ne put continuer sur le même ton, rougissant jusqu'aux oreilles. Était-ce vraiment le cas? Se déclarait-il sans le savoir lui même? Son désir d'être avec elle lui jouait-il des tours? Ou n'était-ce que des paroles venant de la scène qu'ils interprétaient? Quoiqu'il en soit, Kimitaka perdit quelque peut de son assurance et continua, préférant ne plus jouer au jeu du capitaine et du moussaillon pour éviter les lapsus et en se remettant en position normale :*

« En tout cas tu as raison : ce directeur est un malade. Tu éclaires et prend les décisions de direction. Je crois en ton instinct. Il a été très utile pour avoir les costumes adéquates à notre marche. Quant à moi, je ferais un enchantement des Quatre-Points pour t'aider dans tes choix de direction et je ferais de mon mieux pour repousser les éventuels problèmes. Ça te va? »


*Que ça lui aille ou non.... avaient-ils d'autres choix? Il aurait pu choisir leur chemin. Mais Kimitaka avait confiance au nez, à l'intuition de la jeune fille. Elle avait déjà prouvé qu'elle en avait avec les costumes. De toutes façons, les filles sont bien plus intuitives que les hommes, non? Ou alors, ils devaient faire l'inverse. Elle elle lancerait l'enchantement des Quatre-Points pour s'aider à les diriger et lui éclairerait le chemin et les protègerait-il. Était-elle seulement capable de faire l'enchantement des Quatre-Points? Après un moment ou il laissa place à le silence, réfléchissant de nouveau, il demanda :*

« De quoi es-tu capable magiquement? Tu es capable de faire l'enchantement des Quatre-Points? Tu es capable de repousser un épouvantard? »

*Ce dont il avait peur? Qu'une fois que leur ennemi se soit fait repoussé par lui, il s'en prenne à Mizuki. C'était un classique de l'épouvantard, d'où la question à ce sujet. Une parmi tant d'autres en réalité, quand on y réfléchissait. Bon sang, tant de choses à penser et ils devaient se dépêcher.*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeLun 18 Oct - 2:09


Mizuki avait vraiment le don de rendre une situation critique bien plus amusante qu’inquiétante. Que voulez vous, la demoiselle n’était pas du genre à se prendre la tête sur des choses qui n’en valait pas la peine…Ou sinon il fallait vraiment que la chose lui tienne à cœur. Un paquet de bonbon peut être, oui ça pouvait être le genre de chose qu’elle pouvait prendre très au sérieux. Vous avez déjà vu une fille se prendre la tête avec quelqu’un pour un paquet de bonbons et lui lancer un regard noir ? Eh bien c’est le genre de chose que pouvait faire Mizuki. Oui, prendre au sérieux le fait qu’un paquet de bonbons était capital pour sa survie. Pathétique c’est le mot, pourtant…Pourtant la situation actuelle devait par définition capturer toute son attention, n’est ce pas ?

Après tout qui ne serait pas effrayé par ses allées brumeuses, plongées dans une nuit noire seulement éclairée par la lumière du soleil qui se reflète sur la Lune, comme la digne gardienne de la soirée. Sans parler des divers bruits, craquements et cris en tout genre qu’ils pouvaient entendre. Oui le genre d’atmosphère qu’on trouve dans les mauvais films d’horreur. Oui le moment où tout commence. Attention ne tourne pas à droite petite fille, tu vas te faire dévorer par le monstre et bien entendu la fille se jette dans les bras de la bête. Elle avait toujours trouvé ça hilarant et n’hésitez jamais à regarder des films du genre pour rire. Que voulez vous chacun ses gouts, non ? Par contre on pourrait être amené à se demander si c’est bien une fille, non ? En tout cas l’ambiance qui les entourait était loin d’être rose et elle donnait un peu la chair de poule ou peut être était ce du au vent qui venait frapper le feuillage des haies ? En tout cas, l’ambiance était vraiment digne du prochain film à frisons qui allait prochainement être projeté dans les salles moldus. Mais elle n’était pas plus inquiète pour tout ça que lorsqu’elle allait à un examen. Il faut dire qu’elle ne pensait même pas à comment ils allaient se sortir de ce labyrinthe. Pourquoi ? Parce qu’elle était avec Kimitaka bien entendu ! Oui la raison est bancale, il faut bien le reconnaitre mais c’est la vérité. Elle savait que Kimitaka comme Yutsuki était de très bons magiciens, il n’y avait pas vraiment lieu de s’inquiéter…Bien qu’elle devait reconnaitre que si elle devait jeter des sorts pour se défendre…Ouais ça n’allait pas être de la tarte mais Mizuki était très intuitive, très réfléchie et surtout avait une logique imparable. Eh oui, il ne faut pas oublier que la demoiselle est la championne de l’école aux échecs. Aucune, nous disons bien aucune défaite à son palmarès et elle avait un sens de l’observation très développé. Enfin bref, il suffisait qu’elle voit un endroit juste cinq minutes pour se souvenir du moindre de ses détails si elle repassait devant lui. Enfin si Kimitaka voulait se charger des sorts et lui laisser la possibilité de les guidait, il n’y avait pas de soucis à se faire. Il serait rapidement sortit du labyrinthe. C’était évident et ils pourraient enfin profiter de leur soirée, non de dieu.

Ce qui la rassurait c’était qu’elle était parvenue à le faire rire. C’était au moins ça de gagner, parce qu’elle n’était pas aveugle, elle avait bien compris que le jeune homme était bien plus soucieux qu’elle au sujet de toute cette histoire. Pour ça, il suffisait simplement de voir le visage de celui-ci, aussi fermé qu’une huitre et au garde à vous comme si quelque chose pouvait les attaquer d’une seconde à une autre, ce qui n’était pas faux d’une certaine façon. Après tout, le directeur était un sadique dans l’âme, ça elle le savait depuis belle lurette, il suffisait juste de lire les sujets qu’il leur pondait à chaque fois. Une vraie torture ! Mais qu’est-ce qu’il avait prévu, ce fou ? Enfin elle se laissa capturer par l’éclat de rire du jeune homme. Qu’est ce qu’il était beau lorsqu’il riait de cette façon et elle éprouvait toujours une certaine fierté d’être à ce point capable de le faire sourire, voir éclater de rire. Ce n’était peut être rien, mais elle trouvait que d’une certaine façon elle parvenait petit à petit à trouver sa place dans le cœur si inaccessible du jeune homme et qui pourtant elle souhaitait plus que tout voir battre pour elle. Elle savait que ce n’était pas vraiment le moment de penser à tout ça mais elle profitait qu’il ait plongé son regard dans le sien pour observer sans retenue les pupilles brunes avec une teinte un peu verte du jeune homme. Elle ne s’arrêtait pas de sourire bien que son cœur battait quelque peu plus fort maintenant.

Elle savait que c’était idiot mais elle l’aimait et rien ne pouvait l’empêcher de se sentir si particulière lorsqu’il consentait à la regarder. Elle n’avait aucune idée des choses qu’il pouvait penser, pourtant elle aurait tué pour tenter de pouvoir lire à travers son âme, pour enfin savoir ce qu’il ressentait vraiment pour elle. C’est alors qu’il leva la tête au ciel faisant mime ou peut être était il vraiment en train de réfléchir. Une chose de sure c’est qu’elle ne le quittait pas du regard, un sourire tendre sur le visage. Elle était heureuse à cet instant présent, seule bloquée avec lui et elle n’échangerait surement pas sa place avec quiconque et surement pour rien au monde. Oui, elle méritait sa place auprès de lui ou du moins espérer vivement en être digne. Elle s’était perdue dans ses pensées lorsqu’elle remarqua qu’il s’était remit à la regarder en éteignant sa baguette. Avait-il prit sa décision ? En tout cas bien qu’il n’y avait plus que sa baguette qui éclairait les lieux, elle ne quittait pas des yeux la silhouette du jeune homme et se contenta seulement d’incliner légèrement la tête sur le côté droit attendant patiemment sa décision.

La réponse du jeune homme la prit totalement au dépourvu et ne put s’empêcher de rougir bien qu’un sourire ne quittait pas ses lèvres. L’entendre que le capitaine qu’il était, n’était rien sans son moussaillon, c'est-à-dire elle, la rendait si heureuse que s’en était presque intolérable. Peut être qu’il n’y avait aucun sous entendus et c’était surement ça mais cela avait suffit à son bonheur. Un sourire amusée voir terriblement mignon et plein de vie refusait de quitter ses lèvres. Elle remarqua d’ailleurs que le ton du jeune homme avait changé. Avait-il vu également remarqué le sous entendu qu’il venait de lancer si spontanément ? Elle préféra ne pas relever la chose. Après tout elle était déjà si heureuse comme ça pourquoi demander plus ? Si, bien sur, un jour surement. Surement le jour ou elle prendra son courage à deux mains pour lui dire qu’elle l’aime et ce depuis leur toute première rencontre. Que ce jour là avait été un événement tout particulier pour elle et qu’elle souhaitait plus que tout sortir avec lui, s’il voulait bien d’elle.

Ah ! Ce n’était pas le moment de penser à cela, voyons Mizuki ! Se dit-elle en secourant vivement la tête alors qu’elle était partie dans l’un de ses rêves. Elle devait absolument se concentrer sur les paroles du jeune homme et ne surtout penser à rien ! Kimitaka semblait lui concédait le don de clairvoyance et elle en fut très touchée. Comment pouvait-elle cracher sur le compliment que le jeune homme venait de lui adresser ? Jamais et elle comptait bien garder ceci au fond de son cœur comme un doux trésor bien qu’elle ne se sentait pas si digne du compliment. Elle pouvait décidément pas lui dire qu’elle adorait les pirates et que c’est justement pour ça qu’elle avait choisit ses costumes. Non ce n’était même pas la peine d’y penser, elle refusait de lui dire ça. Et puis il n’était pas si loin de la vérité puisqu’elle était très intuitive et possédait une logique sans pareille. Enfin en théorie, elle n’avait jamais expérimenté tout ceci dans la réalité. Quoique la fois où elle s’était retrouvée coincé dans le labyrinthe, elle s’en était pas trop mal sortie. Une heure pour sortir de là, c’était quand même un bon record, non ? Enfin bref, ce n’était pas la question qu’il était en train de lui poser.

De quoi elle était capable magiquement ? Bonne question…qui méritait réflexion mais bon vu son niveau, vu les notes qu’elle se tapait tout le temps, il n’était pas difficile de savoir que…Mizuki était une bille en magie. Oui elle parvenait à maitriser quelques sorts à force de persévérance mais comme lui disait souvent son professeur de sortilèges, son problème était du au fait qu’elle ne parvenait pas à canaliser correctement son pouvoir et donc…par conséquence, sa baguette se savait pas toujours comment réagir. Du charabia qu’elle était incapable de comprendre mais il semblait que ça venait d’elle et que si elle parvenait à bien se concentrer réellement, elle pouvait en réaliser certains. D’ailleurs elle travaillait dur pour assimiler ses sorts mais c’était souvent plus facile à dire qu’à faire. Que pouvait-elle bien lui répondre ? Lui mentir ? Ça ne servait strictement à rien et de plus elle n’en éprouvait pas le désir. C’est pour cette raison qu’elle se contenta seulement de dire.

« J’ai du mal avec les sorts en général mais le sort des quatre-points, tout comme le sort de désarmement et celui du patronus, j’y parviens. Et bien entendu je connais le sort pour repousser un épouvantard c’est bien le seul que j’ai maitrisé du premier coup. » Finit-elle en tirant la langue.

Il faut dire qu’il n’y avait qu’elle pour être capable de retenir et réussir du premier tour un sort si inutile en temps normal mais au moins elle pouvait rassurer le garçon sur la question. Elle avait bien comprit que derrière ses paroles qui pouvaient être blessantes si on les interprétait d’une certaine façon, il cherchait avant tout à se rassurer pour être en mesure de la protéger dans le cas contraire. D’ailleurs elle lui en était vraiment reconnaissante.

« Ne t’inquiète pas pour moi Yokota-san, à défaut d’être un pro avec les sorts, tu peux me faire confiance. Si tout se passe bien, on sera dehors d’ici une heure. Je me suis déjà retrouvée coincé dans le labyrinthe, il suffit juste d’être hyper attentif pour s’en sortir. Donc si mon capitaine veut bien me suivre, nous pouvons reprendre notre route. » Dit-elle confiante, une main sur les hanches avec un sourire mi moqueur mi amusé avant de s’écrier alors qu’elle commençait déjà à ouvrir la marche en bonne éclaireuse qu’elle était : « A l’abordage ! »
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yokota kimitaka&ishida mizuki. _
MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeLun 18 Oct - 12:20

*Il est drôle de jouer au Capitaine et au moussaillon mais si ce jeu est plein de sous-entendus, ça devient assez difficile d'y jouer. Surtout pour notre Geobuk à vrai dire. Et surtout en ce moment. Ses sentiments sont compliqués. Hikaru et ses amis le disent amoureux de Mizuki, il est jaloux de Yutsuki quand celui-ci emmène la jeune fille au bal, et pourtant, il ne comprend pas la signification de tout ceci. Qu'est ce que l'amour? Est-il capable de véritablement aimer sans savoir ce que ce terme représente dans sa totalité? Etait-il possible d'être amoureux quand on ne connait sait pas ce que ça signifie, l'être? Oui, depuis le bal de la rentrée, il se posait ces questions. Depuis le bal de la soirée, il avait épluché des livres parlant de l'amour. Définition du mot amour. Même ça c'est pas clair puisqu'on ne peut pas en avoir qu'une. D'après le dictionnaire :
1)Sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l'attirance physique entre deux personnes.
2)Mouvement de dévotion, de dévouement qui porte vers une divinité, un idéal, une autre personne, etc.
3)Goût très marqué, passion, intérêt pour quelque chose.
Comment voulez vous qu'on s'en sorte après une telle lecture??! Même les définitions sont pas claires. Et quand on cherche au mot amoureux pour s'aider un peu, on obtient : qui éprouve de l'amour pour quelqu'un, de l'attirance pour quelque chose... No comment. Alors évidemment, Kimitaka, en bon Geobuk qu'il était, et peut être Muneo sur les bords au final, a tenté de se renseigner davantage en cherchant la définition de sentiment, d'attachement, de tendresse, de dévotion, de dévouement, d'idéal et de passion. Mais ça n'a fait que l'embrouiller davantage. Il est encore plus perdu qu'au début, le pauvre. Il sait maintenant qu'il ressent de l'amour. Ce ne peut pas être autre chose vu la complexité de la chose. Mais qu'est-ce que l'amour? Avait-il le droit de dire qu'il aimait Mizuki? N'était-ce pas un intérêt passager pour la jeune fille? Si c'était le cas, il ne pouvait pas lui dire qu'il l'aimait : ça briserait le cœur de la Yongwang et ruinerait leur relation. Et pourtant..*.

*Pourtant, en la voyant sourire quand il a fait ce sous-entendu, il avait une folle envie de la prendre dans ses bras. Cette forte envie lui vint quand Mizuki ne put s’empêcher de rougir bien qu’un sourire ne quittait pas ses lèvres. Un sourire amusée mais terriblement mignon et plein de vie qui le faisait se focaliser sur les lèvres de la jeune fille, lui donnant de nouveau la folle envie de l'embrasser. Pourtant, ces fortes et folles envies, il les réprima. Il ne voulait pas la blesser et il risquait fort de le faire s'il se résignait à ses pulsions. Cet état pouvait fort bien être passager. Et c'est pour cette raison que le Geobuk était là avec Mizuki: il devait déterminer s'il l'était ou pas, si cet état était oui ou non passager. Après tout, ça s'est déjà vu : un homme, après avoir couché avec une fille qu'il respectait et aimait, ne lui découvrait plus aucun intérêt. Si tout cela n'était que passager, rien de bien alarmant : il suffirait d'attendre que cela passe, fut-il obligé d'éviter la jeune fille pendant quelque temps si nécessaire. S'il ne le faisait pas ainsi et faisait comme l'autre homme su-cité, il risquait de passer pour un ignoble personnage. Or, il ne le désirait vraiment pas. Comment savoir que ce n'est que passager? Alors ça, c'était la grande question. Kimitaka n'avait pas la science infuse, non plus. Mais il pensait que le bal serait une bonne occasion pour le savoir. Une excuse pour passer du temps avec la Yongwang, rien que tous les deux? Possible. Après tout, il est humain.*

*Kimitaka écouta attentivement la réponse de Mizuki. Il était en effet une question de vie ou de mort qu'il sache ces informations. Même si ces mots avaient été dit à la légère par la jeune fille, ils n'étaient que trop vrais. Finalement, elle connaissait le plus important, ce qui était amplement suffisant. Il n'aurait sans doute pas besoin de son aide pour le reste. Il s'en occupera donc seul, en espérant que cela soit suffisant. Heureusement, Mizuki ne prit pas mal sa question et avait même compris le fond de sa pensée. Elle le rassura donc en lui disant de ne pas s'inquiéter pour elle et qu'ils seraient hors du labyrinthe d'ici une heure. Le Geobuk reçu ces paroles comme un baume au cœur. Il sourit à Mizuki, heureux et soulagé d'entendre ça. Il était soulagé à la fois par les dires et par le fait qu'elle ne le prenne pas mal. Ils étaient complémentaires, ça lui paraissait évident désormais. Comme un pied et sa chaussure, un stylo et son encre, une fleur et son pot de terre. Il ne pouvait pas faire sans elle et elle ne pouvait pas faire sans lui. Enfin... cette dernière proposition était à vérifier. Mais il ne pouvait clairement pas se passer d'elle, il venait de le réaliser. *

*Mizuki annonça l'abordage en s'avançant d'un pas décidé dans le chemin qu'ils avaient choisi. Il la rattrapa bien vite, ne souhaitant pas la laisser seule un seul instant dans cet endroit peu rassurant et peu sur. Et d'ailleurs, pour qu'elle n'avance pas trop loin devant sans lui, il lui prit la main. …... Bien que cette action était parfaitement sensée avec un raisonnement sans faille, Kimitaka ne put s'empêcher de rougir à son action. Il ne put d'ailleurs pas croiser le regard de la jeune fille et se sentit même obligé de préciser : *

« C'est pour ne pas se perdre l'un l'autre... »

*Mouais, on y croit. Quoiqu'il en soit, pour éviter de trop y penser, il mit son autre main à plat, tenant sa baguette au milieu avec le pouce et murmura la formule de l'enchantement des Quatre-Points. Sa baguette se mit aussitôt à pointer le Nord et il se tut, marchant côte-à-côte, main dans la main, avec Mizuki. Non, il eut beau faire, il n'arrivait pas à faire autre chose que de rougir et de sentir ma main fragile et fraiche de la jeune fille dans la sienne. Il devait se concentrer comme un fou pour tenir son enchantement. Son cœur ne cessait de s'emballer tout seul et il avait très chaud pour une nuit tout de même fraiche. Ils étaient quand même fin octobre et même si la nuit était chaude pour la saison, il faisait tout de même frais. Mais pourquoi avait-il donc aussi chaud? Ils marchaient à bonne cadence, d'accord, mais ça ne devrait rien lui faire puisqu'il faisait du jogging tous les matins. Et pourtant il mourrait de chaud, il était rouge jusqu'aux oreilles. Se concentrer, se concentrer sur l'enchantement.*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeLun 18 Oct - 23:35


Mizuki espérait que ses mots avaient rassuré le jeune homme, après tout elle ne voulait surtout pas être le sujet de ses tourments…Quoique…Peut être un peu au fond. C’était égoïste, elle le savait mais il y avait toujours une petite partie de son être qui lui disait que s’il s’inquiétait pour elle, s’était avant tout parce qu’il tenait à elle. Alors oui, elle était tiraillée entre la tristesse et la joie d’être au centre des angoisses du jeune homme. L’amour est aveugle et idiot, elle le savait depuis qu’elle avait fait sa connaissance. Un coup de foudre ? Surement mais à l’époque, elle aurait bien été incapable de le dire. Après tout, elle avait toujours été comme ça, spontanée, honnête dans ses sentiments, aimante, souriante et surtout tête en l’air, préférant rire que de s’apitoyer sur son triste sort. Il avait fallut longtemps pour qu’elle comprenne que la vive affection et tendresse qu’elle ressentait pour le jeune homme était de l’amour. Très longtemps, cinq années tout au juste comme si c’était le temps qu’il avait fallut à la jeune fille de se rendre compte qu’elle souhaitait plaire au jeune homme et obtenir une place tout particulière à ses côtés, comme une personne à part. Elle comptait bien un jour y parvenir, qu’importe le temps que ça prendrait, qu’importe si elle devait lutter corps et âme pour ne pas sauter à son cou et l’embrasser. Ce que lui dictait son cœur depuis des mois mais qu’elle s’abstenait de faire de peur de le brusquer, de le perdre.

Dur pour ce petit être qu’elle était qui utilisait toujours des câlins et des bisous pour montrer son affection. Elle trouvait ça plus réel que des mots, des mots qui pouvaient être vide de sens…comme ceux que lui disait sa mère lorsqu’elle était allongée dans un lit d’hôpital avec un masque sur la bouche pour l’aider à respirer. Elle lui avait dit qu’elle aimait la dernière fois qu’elle l’avait quitté pour rentrer chez eux, lui avait dit qu’elle serait toujours à ses côtés et pourtant, elle avait disparu comme ça, sans rien dire le jour même…Sans plus jamais donner de ses nouvelles. Une déchirure violente et cruelle lorsqu’on est à peine âgée de 9 ans. Elle ne pouvait s’empêcher d’avoir le cœur serré à chaque fois qu’elle y pensait. Pourquoi y pensait-elle d’ailleurs à cet instant précis ? C’était totalement idiot, non ? Et pourtant en l’espace de quelques secondes ce souvenir était revenu la hanter. Peut être à cause de l’atmosphère qu’elle ressentait autour d’elle qui ranimait les mauvais souvenirs ? Ou peut être à cause de la Lune, ce satellite terrestre qui avait été la gardienne de sa tristesse lorsqu’elle avait découvert le pot aux roses de toute cette comédie qu’avait été son enfance dans cet hopital à Tokyo ? Surement et elle sentait son cœur d’un seul coup bien plus lourd alors qu’un gout amer venait prendre place dans sa bouche. Elle ferma un instant les yeux pour réprimer les larmes qui commençaient à vouloir franchir la barrière de ses paupières.

Non, elle devait oublier tout ça et se concentrer de nouveau sur le moment présent. Elle était avec Kimitaka, elle était son moussaillon et il comptait sur elle pour sortir du labyrinthe et non la voir pleurer comme une idiote sur son triste passé. D’ailleurs le jeune homme était il en train de la suivre ou non ? C’est au moment ou elle allait se retourner pour voir si elle ne l’avait pas semé qu’elle sentit la main du jeune homme prendre possession de sa main valide. Un léger frison accompagné par une grosse bouffée de chaleur parcourra son corps comme la dernière fois, ou elle avait senti la peau du jeune homme contre la sienne, cette même main. Cette fois ci, il la garda au creux de la sienne. La raison qu’il donna la fit sourire comme une idiote. Une excuse certes normale mais elle s’en moquait de toute façon, le résultat était qu’elle pouvait garder la main du jeune homme dans la sienne et c’était tout ce qui l’importait. En l’espace de deux secondes, elle était passée d’un état de tristesse à celui de joie intense. Comment était-ce tout bonnement possible ? Elle n’en avait aucune idée mais sans se rendre compte, elle serra à son tour la main du jeune homme et se mit tout simplement à sourire avant de lancer spontanément.

« A votre commandement, Capitaine ! »

Elle lui lança un sourire amusée et se concentra de nouveau sur les environs pour bien les mémoriser au cas où ils se perdraient dans les couloirs du lieu. Plus ils avançaient et plus le chemin se faisait obscur de quoi donner la chair de poule à quiconque. Mizuki quant à elle, était bien trop secouée par la gêne mêlée au plaisir d’avoir la main du jeune homme dans la sienne. Qui aurait pu croire qu’ils se tiendraient la main au cours de la soirée de cette façon ? Surement pas elle. Ce qui rendait la situation actuelle vraiment étonnante. Kimitaka était un jeune homme qui fuyait le contact avec autrui, préférant le réserver qu’à quelques proches : son frère et sa sœur surement, mais il avait prit l’initiative ce soir de lui prendre la main. C’était difficile pour elle de camoufler la joie qu’elle ressentait au fond d’elle. Si elle avait été seule, elle se serait surement mise à sauter de joie et à rougir sans vergogne mais non elle devait se contenir. Elle sentait son cœur battre à tout rompre et n’arrêtait pas de répéter qu’elle devait se concentrer sur sa mission mais tout mouvement que faisait la main du jeune homme dans la sienne lui provoquait des petits frisons de plaisirs. Difficile dans ses conditions de ne pas se laisser aller alors qu’ils s’étaient tous les deux muets dans un silence pesant mais pourtant pas désagréable. Elle ignorait totalement ce que Kimitaka avait à l’esprit en ce moment même, ni à quoi il pensait mais en tout cas, elle de son côté, elle était folle de joie.

Elle voulait se mettre des claques pour calmer tout son engouement mais même si elle s’intimait de se calmer, d’arrêter d’imaginer des choses en se disant que le geste du jeune homme était normal, rien n’y faisait, elle était telle une petite puce qui ne tenait pas en place. Heureusement la réalité la rattrapa rapidement et elle du reprendre un tant soit peu son sérieux. Ils avaient bien avancés et avaient atteint un croisement où trois chemins se proposaient à eux. D’un rapide coup d’œil, Mizuki regarda tour à tour les trois chemins. Un semblait désert et aucun bruit étrange ne semblait en sortir. Trop calme pour être le chemin qu’il fallait emprunter. Pourquoi ? Disons que ce chemin lui donnait l’impression d’être le calme qui précédait une forte tempête, en gros elle n’était pas particulièrement emballée de le prendre bien que le sort des quatre points de Kimitaka l’indiquait comme le chemin le plus à même de prendre. Elle observa attentivement les deux autres qui quant à eux semblaient plus sombres, plus inquiétant et surtout bien plus sinueux. On pouvait même voir dans le chemin qui se trouvait à sa gauche un embranchement qui menait à un chemin qui semblait être parallèle au chemin qui leur faisait face alors que l’autre semblait les ramener sur leur pas dans un couloir parallèle à celui qu’ils avaient emprunté… Son instinct lui disait de prendre le chemin de gauche mais elle voulait avoir l’avis de Kimitaka puisqu’il était supposé être le capitaine, ou du moins peut être qu’il allait suivre sa logique, qui sait ?

« On prend quel chemin ? Pour ma part, je pencherais pour le chemin de gauche. Bien qu’il semble plus sinueux que celui qu’indique le sort, il a un embranchement qui semble mené à un couloir parallèle à lui. » Commença-t-elle en indiquant le chemin qu’indiquait la baguette de Kimitaka. « En ce qui concerne le chemin de droite, il semble nous mener à un chemin parallèle à celui qu’on vient d’emprunter. Et celui d’en face, me semble bien trop paisible pour être le bon. Je suis persuadé qu’il nous mènerait directement à un piège, je ne sais pas mais c’est l’impression que j’ai. Il ne faut pas oublier que notre directeur est un sadique. Mais peut être qu’il a pensé qu’on raisonnerait de cette façon et qu’on va prendre celui de gauche. Tu en penses quoi ? »
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mr. YSH
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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMar 19 Oct - 3:44

bien ! vous voilà à la première épreuve...
Vous saviez certainement dés votre entrée dans ce labyrinthe qu’ils n’allaient pas vous laisser sortir si facilement.. vous le saviez n’est-ce pas ? Voyons, vous commencez à assez bien connaître notre directeur pour savoir à quel point il peut parfois se montrer facétieux avec ses chers élèves. Et vous n’êtes pas au bout de vos peines ! Parce que maintenant ainsi pris au piège, bien sûr, vous avancez, vous êtes obligé.. Peut-être un peu craintivement, mais vous allez bien devoir vous y faire. Cela dit vous devriez être un peu plus concentré, puisqu’après quelques pas seulement vous découvrez avec stupeur deux énormes armoires barrant votre chemin, ou presque. Il est bien possible de se frayer un passage sur le côté, mais serait bien naïf celui qui essayerait de s’y faufiler alors que.. les armoires bougent ? Elles vibrent même ! Et c’est assez intriguant, d’ailleurs. L’un d’entre vous s’approche avec précaution d’une des deux tandis que l’autre continue à remuer, vous avez la gorge nouée et pourtant, vous avez conscience qu’il faudra bien se confronter aux créatures qu’elles renferment.. Mais si vous êtes malin, vous savez ce qui peut se cacher dans un meuble pareil. Si vous ne l’êtes pas.. priez pour que votre cavalier(ère) soit un peu plus doué(e) que vous. Prenant votre courage à deux mains, vous tendez le bras vers la poignée, posez vos doigts dessus non sans frémir et l’ouvrez avant de vite vous reculer. Elle s’entrouvre doucement, elle grince.. jusqu’à s’ouvrir entièrement dans un mouvement brusque. Et là, c’est le drame. Vous vous trouvez face à la pire des situations – vous savez, tout le monde a une peur insoutenable, une phobie. Et devinez quoi ? La vôtre, elle se trouve juste en face de vous à cet instant. Un épouvantard ! Non, deux même – l’autre meuble s’agite encore, et vous savez qu’il faudra aussi s’y confronter. Réfléchissez, vous savez que le moyen de s’en débarasser n’est pas compliqué ! Mais pour cela, encore faudrait-il que vous gardiez votre sang-froid..

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yokota kimitaka&ishida mizuki. _
MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMar 19 Oct - 9:09

*Elle serra à son tour sa main, elle serra à son tour sa main, PAR MERLIN elle serra à son tour sa main! Les yeux écarquillés, Kimitaka regarda la jeune fille qui se mit à sourire et répondre avec entrain : « A votre commandement, Capitaine ! ». A votre commandement... Ce serait tellement facile d'abuser de la situation. C'est tellement tentant. Commander une étreinte, un baiser, … Mais qui serait-il s'il le faisait? Un être méprisable, sans aucun doute. Non, il devait se retenir, se contenir, se comporter en homme digne et ne pas se laisser aller à des faiblesses. Mais comme c'était dur.... Surtout qu'ils étaient seuls, dans les couloirs obscurs du labyrinthe, sans personne alentours. Abuser de la situation serait facile, tellement facile. Kimitaka ne cessait de garder les yeux rivés sur son sort, de peur que ses pensées dérivent avec ses yeux sur la jeune fille. Que le chemin était de plus en plus inquiétant, il n'en prenait même pas conscience. Sa main semblait être possédée par le démon de l'amour ou du contact puisqu'elle se crispait parfois sur celle de Mizuki, resserrant pendant quelques secondes leur étreinte, ou faisait inconsciemment baladé son pouce sur le dos de la main. Impossible de se concentrer sur autre chose que sur ça quand cela se produisait. Kimitaka n'y arrivait tout simplement pas. Ce contact lui donnait envie à plus de contact, ce contact lui donnait envie à regarder la jeune fille dans les yeux, ce contact lui donnait envie a s'assoir, sans penser à où ils étaient, et profiter de ce contact. Pourtant, il se contint. Ce n'était pas bon de se laisser aller à ses pulsions. Même si son cœur, lui, se laissait allé.*

*Bon sang, il n'entendait que lui. A la vitesse et à la force qu'il battait, on aurait pu croire que le Geobuk courrait le marathon. Pourtant non, il ne faisait que marcher à côté de Mizuki, main dans la main avec celle-ci. En parlant de celle-ci, entendait-elle son cœur battre? C'était possible, vu le bruit qu'il faisait. Pourtant, l'aîné des Yokota ne le souhaitait pas. Si elle l'entendait, que se passerait-il? Il n'osait l'imaginer mais sans doute que rien de bon en ressortirait : ils seraient gênés ou elle se moquerait gentiment de lui. Mais même gentiment, il le prendrait mal. Quel honte que de ne pouvoir contrôler ce stupide organe. Qu'elle le prenne dans ses bras et l'embrasse, émue par ce semblant de déclaration -après tout, ce serait son cœur qui parlerait, pour de vrai cette fois-? Soyons sérieux. Cela ne se produit que dans des histoires, jamais dans la vrai vie. Il était dans ce genre de réflexions quand un croisement les rappela à la réalité. Pendant toute leur marche, ils n'avaient pas parlé mais cela n'avait apparemment été gênant ni pour l'un, ni pour l'autre. Leurs présences respectives leur suffisaient après tout. Ils s'arrêtèrent et Kimitaka observa une ou deux secondes Mizuki avant d'observer les chemins qui se présentaient à eux. Qu'elle était jolie quand elle était sérieuse. Mais il du l'observer un peu plus qu'une ou deux secondes puisqu'elle se mit à lui demander son avis. Ca lui apprendra à rêvasser, tiens. Pour une fois, il se trouvait sans réponse. Il écouta attentivement la Yongwang pour se rattraper de son absence dirons-nous, puis observa tour à tour les trois propositions.*

*La proposition de droite était bien évidemment à exclure. Il n'était d'aucune utilité de revenir sur ses pas par un autre chemin. La question était claire : celui de gauche ou celui d'en face? En effet, trop paisible, trop honnête pour être vrai. Le chemin qui continuait devant eux était dégagé, silencieux et semblait être le chemin le plus direct vers la sortie. Trop de qualités pour qu'il n'y ait pas de défauts cachés. Le chemin de gauche était nettement plus sûr. Mais....*

« On est pas sûrs qu'on puisse atteindre la sortie avec le chemin de gauche. Ce que je veux dire, c'est qu'on est pas sûrs de pouvoir retomber sur la bonne route. Même si c'est trop calme pour être vrai, je pense qu'il faut prendre le chemin d'en face. Après tout, on a pris ce chemin au départ parce que c'était le moins engageant. On savait qu'il y aurait une entourloupe à un moment donné. T'en fait pas, je te protège. Et puis, le capitaine à besoin d'exercice. »

*Il avait dit la dernière phrase en souriant et en resserrant son étreinte sur sa main. Pour la rassurer, oui, c'était certain, mais aussi pour se rassurer un peu lui-même. Il espérait sincèrement faire le bon choix en prenant le chemin d'en face. Ils avancèrent donc dans ce couloir bordé de haies mais bien vite, deux grandes armoires barraient le chemin. Bon sang, c'était cousu de fil blanc! Kimitaka fit une grimace d'excuse à Mizuki puis la poussa doucement près d'une haie, afin de la mettre à l'écart de tous dangers, tout en reprenant possession de façon correcte de sa baguette, annulant ainsi l'enchantement. Il le remettrait après, il n'était plus d'actualité. Le Geobuk s'approcha des armoires et les vit vibrer. Il analysa alors la situation. Deux grosses armoires. Une par personne? Oui, sauf qu'il comptait bien se charger des deux tout seul. L'exercice ne semblait pas difficile : qui pouvait bien se cacher dans des armoires à par des épouvantards? Mais deux... un seul aurait suffit. Se confronter deux fois à sa plus grande peur était tout de même difficile. Et il avait dit à Mizuki qu'il la protégerait et il comptait tenir parole. Donc pas question de l'impliquer. Par contre, lui expliquer la situation, ça, il se le devait.*

« Des épouvantards. Je m'en occupe, ne t'en fais pas. »


*Dit-il à la jeune fille après s'être tourné vers elle. Faisant face de nouveau aux armoires, il inspira et souffla profondément avant de s'avancer prudemment. Le tout était de garder son sang froid face à lui. Difficile quand il se revêt de notre plus grande peur, mais plus acceptable quand on le sait. Prenant son courage à deux mains, le Geobuk tendit lentement le bras vers la poignée, et, après un temps d'arrêt, les doigts sur celle-ci, l'actionna avant de reculer rapidement de quelques pas, prêt à l'action. L'armoire s’entrouvrit d'abord doucement, grinçant qui mieux mieux, à croire qu'on ne l'avait pas huiler pour l'occasion. Puis d'un seul coup, dans un mouvement brusque, les portes s'ouvrirent entièrement, révélant deux morts-vivants qui s'avançaient lentement vers le Geobuk pétrifié à leur vue. Non non, Kimitaka n'avait pas peur des zombies. C'est juste que ces zombies étaient particuliers. Leurs visages, il les reconnaitrait entre mille : c'était ni plus ni moins ceux de son petit frère et de sa petite sœur. Ils semblaient avoir souffert avant leurs morts, rendant les choses plus atroces. D'abord pétrifié et la tête vide, Kimitaka regardait sans pouvoir réagir les corps de son frère et de sa sœur s'avançant doucement vers lui. En les voyant, il avait envie de hurler et de pleurer. D'ailleurs, un gémissement tandis que des larmes montaient à ses yeux sorti de sa bouche malgré lui. Mais c'était pour ça qu'ils étaient là. Pour le faire flancher. Concrètement, l'épouvantard avait réussi à faire son devoir. Et ce fut cette pensée qui le fit se ressaisir. Kimitaka fronça les sourcils et ferma finement les lèvres tandis qu'il tentait de ravaler ses larmes. Mais impossible : l'une d'entre elle avait réussi son forcing. Peu importe. Il savait très exactement ce qu'il avait à faire. Il avait déjà sa pensée amusante.*

« Riddikulus! »

*Les cadavres s'arrêtèrent alors, leur maquillage, verdâtre et poisseux, devint blanc et clair. Soudainement, Kimiaki fit un salto arrière tandis que Kimiko enchaina sur une roue parfaitement maitrisée. De grands sourires, avec des vrais airs d'ahuris éclairaient leur visage. Comme si on pouvait voir ça en vrai! Impossible. Pourtant, ce détail n'empêcha pas Kimitaka de rire aux éclats. Au fond, il aimait bien les épouvantards : ils lui permettaient de voir son frère et sa sœur faire des choses qu'ils ne feront sans aucun doute jamais. A l'éclat de rire du Geobuk, l'épouvantard prit peur et retourna se cacher dans son armoire. On ne le reprendra plus à en sortir : ils étaient tous fous, à l'extérieur. Un de moins, donc. A l'autre. Mais avant, Kimitaka avait besoin d'une pause. Il ne pouvait pas enchainer les épouvantards, c'était trop lui demander. Le premièer l'avait déjà fortement chamboulé. Il alla s'assoir lourdement près de Mizuki et lui demanda en fermant les yeux, l'air fatigué :*

« Accorde-moi une minute. Je ferais le deuxième après. »
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMer 20 Oct - 0:21


Mizuki devait bien reconnaitre que petit à petit, elle se prenait au jeu. Elle n’avait plus spécialement envie de dire n’importe quoi pour détendre l’atmosphère comme elle prenait très au sérieux, le poste que lui avait donné Kimitaka. Il faisait confiance à son intuition et souhaitait lui donnait une certaine place dans leur duo qui ferait qu’elle n’était pas la fameuse demoiselle en détresse qui laisse toujours le jeune preux chevalier venir l’aider. C’était quelque chose qu’elle n’était absolument pas. Non, elle ne risquait pas de rester dans son coin sans rien faire. Les raisons étaient multiples. Tout d’abord elle n’avait pas peur, mais vraiment pas peur des cris, bruits et autres craquements et encore moins de l’obscurité ambiante. D’ailleurs même avec le faisceau de sa baguette, elle parvenait à peine à apercevoir Kimitaka qui pourtant se trouver à même pas quelques mètres d’elle. C’est peut être pour cette raison que même après avoir réfléchit, elle ne s’était pas replongée dans ses tendres pensées et n’avait pas remarqué que le jeune homme l’observait. Tout ceci aurait surement ajouté une certaine joie et euphorie dans son organisme et elle n’était pas sur de pouvoir le contenir si celui-ci devenait de plus en plus grand. Oui si elle avait remarqué qu’il s’était perdu dans ses pensées en la regardant, elle aurait très bien pu lui avouer ses sentiments, comme ça sur un coup de tête sans penser aux conséquences. Chose qu’elle faisait normalement lorsqu’il ne s’agissait pas de Kimitaka mais avec le jeune geobuk, ça avait toujours été différent. Elle avait toujours cette impression folle que si elle lui disait tout ceci, elle le perdrait tout simplement et cette pensée était insoutenable. Elle pourrait surement ne pas s’en remettre, comme elle ne s’était jamais vraiment remise du départ de sa mère de sa vie. Il y avait beaucoup de cicatrice dans le cœur de la jeune fille et elle ne voulait pas ajouter Kimitaka à cette fameuse liste. Alors oui, quoique lui demandait son cœur, elle devait rester calme et maitriser sa langue pour ne pas la délier. Pour ceci, elle devait simplement se concentrer et rien de mieux que de ce prendre au jeu de piste ? Aucun.

Cependant malgré ce qu’elle se disait, elle n’arrivait pas à s’empêcher de l’observer. Comment aurait-elle pu alors que son cœur battait toujours à une cadence trop rapide pour être normale ? Impossible, cet état de fait était toujours le même lorsqu’elle se retrouvait face au jeune homme. Le costume qu’il portait avait une si fière allure qu’elle ne pouvait pas s’arrêter de le dévorer des yeux tout en prenant bien soin qu’il ne le remarque pas. Pour ceci, elle avait seulement repoussé sa baguette plus entre les deux pour qu’il ne puisse pas voir exactement ses traits comme si ce qu’elle faisait était mal. D’un côté c’était ce qu’elle pensait. Elle n’était jamais tombée amoureuse auparavant, ne savait même pas comment fonctionnait un couple ou des trucs dans ce genre alors parfois elle se demandait ce qu’il pourrait se passer s’il répondait positivement à sa demande. Il était indéniable qu’elle serait si heureuse qu’elle l’embrasserait immédiatement bien qu’elle était maladroite dans ce geste car elle n’avait aucune expérience en la matière. Mais qu’est ce qu’il se passerait ensuite ? Elle était du genre tactile et câline. Elle avait un besoin constant de sentir la présence des autres contre elle, mais est ce qu’il accepterait tout ça ? C’était quand elle pensait à tout ceci qu’elle se demandait vraiment si elle allait un jour lui déclarer ses sentiments. Ne pas lui montrer son affection lorsqu’ils n’étaient que simples amis, elle pouvait le concevoir mais réprimer ses sentiments, une fois ensemble elle ne pourrait pas et elle se disait que dans tous le cas, elle risquait de le perdre. Alors cette raison venait souvent s’imposer à elle lorsque sur un coup d’impulsion, elle ressentait l’envie de tout lui dire. Une envie qui se faisait plus persistante et ce n’est pas la main du jeune homme contre la sienne qui allait surement l’aider à passer outre.

La réponse du jeune homme mit fin à sa rêverie…Il était temps car elle commençait vraiment à se laisser aller à toutes ses tendres pensées. Elle écouta sérieusement le jeune homme. Ce qu’il disait avec un sens, c’était vrai que même si le chemin de gauche avait un embranchement qui les menait vers le chemin indiqué par le sort, ils ne pouvaient pas être certains que celui-ci n’en avait pas d’autre qui pourraient les faire tourner en rond dans le labyrinthe. Pourtant, son intuition lui disait celui-ci mais si son capitaine de la soirée décidait d’aller tout droit, elle consentait à le suivre. Bien qu’elle fût ravie d’entendre les mots de Kimitaka en ce qui concerne les obstacles qu’ils pourraient être amenés à franchir. Elle n’était pas particulièrement d’accord avec lui. Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait rester sagement dans son coin. Certes les sortilèges n’étaient pas sa tasse de thé mais elle refusait de le voir prendre seul le risque, elle voulait au moins tenter le coup, voir de quoi elle pouvait être capable. Pourtant il ne faut pas penser qu’elle était vexée par ce que disait le jeune homme, c’était même le contraire. Elle savait qu’il disait ça pour être prévenant comme un homme envers une femme, c’était juste qu’elle n’était pas une fille comme les autres qui attendait sagement qu’on lui prenne la main pour la mener vers la sortie en se battant corps et âme. Vous voyez où elle veut en venir n’est ce pas ? L’étreinte plus forte qu’il fit à sa main lui fit comprendre qu’il souhaitait qu’une chose : la rassurer. S’il savait qu’elle n’avait pas besoin d’être rassurer tant qu’il était à ses côtés, elle se demandait bien comment il pourrait réagir. Elle inclina tout simplement la tête en signe d’affirmation pour répondre au jeune homme et toujours main dans la main ils prirent le chemin leur faisant face.

Plus ils avançaient et plus, elle se demandait s’il avait vraiment fait le bon choix…Ce chemin était bien trop calme, bien trop clair, comme s’ils étaient dans un monde à part. Elle ne le sentait vraiment pas, ça elle était certaine. C’est alors qu’ils rencontrèrent deux larges armoires qui bloquaient le chemin. Chose peu commune dans un labyrinthe, n’est ce pas ? En tout cas quelque chose s’agitait à l’intérieur. Kimitaka par égard pour elle s’excusa d’un regard alors qu’elle le rassurait déjà en lui faisant comprendre qu’elle ne lui en voulait pas et il l’obligea à rester en arrière. Il ne lui fallut pas plus de deux secondes pour reconnaitre qu’il ne pouvait s’agir que d’un épouvantard, voir de deux s’il y en avait deux. Digne épreuve de la part de leur sadique de directeur. Il faut croire que ce soir, il avait décidé de leur faire avoir une peur bleu. Avait-il au moins fait attention au dossier médical de ses élèves, ce fou ? Après tout, elle pouvait s’étouffait à tout moment si ses poumons se comprimer ? Et imaginez ceux qui avaient des problèmes cardiaques ? C’est bien ce qu’elle disait, ce professeur voulait leur peau. Kimitaka qui s’était avancé vers l’une d’entre elle, confirma son impression. Si c’était bien ça, il n’y avait aucun soucis elle saurait s’en sortir. Riddikulus était le sort qu’elle était parvenu à réaliser du premier coup. D’une parce que sa peur la plus tenace était celle qu’elle connaissait mieux que quiconque. Après tout n’était elle devenue une de ses amies au fil des années qui s’étaient écoulées depuis le fameux jour où elle avait frôlé la mort en s’étouffant ? Parfois, elle venait lui rendre visite pour lui dire qu’elle ne partait jamais vraiment et qu’elle pouvait agir à tout moment. Alors oui, même si elle était devenue une habitude pour la jeune fille, ça ne l’empêcher pas d’avoir une peur bleu de la ravoir devant elle. Elle déglutit un instant à l’idée de se retrouver face à elle. Oui parce qu’elle comptait bien s’occuper de son épouvantard, c’était sur et certain, il n’y avait pas d’autres possibilités. Elle n’allait surement pas tolérer, qu’il rencontre deux fois de suite, la plus grande peur de toute sa vie. Non, car même s’il ne s’agissait que d’une illusion, elle savait que le choc était identique et qu’il fallait toujours reprendre son sang froid si on voulait s’en débarrasser tout simplement. Ce qui était déjà une grosse affaire rien que de devoir en affronter une fois alors deux de suite ? Non, elle ne pourrait pas lui infligeait ça et elle ne le souhaitait aucunement.

Lorsqu’elle fit les deux silhouettes sortir de la première armoire, son sang s’était glacé dans ses veines. Il fallait croire que la crainte de la mort était présente en eux. Pour lui c’était les zombies de son frère et sa sœur alors qu’elle c’était le messager de la mort. Rien de bien joyeux en effet. Le gémissement qu’elle crut percevoir sortir des lèvres du jeune homme l’effraya. Parviendrait-il à s’en sortir ? En tout cas, elle tenait prête sa baguette pour intervenir si jamais elle le voyait flancher. Elle imaginait sans peine le désarroi dans lequel le jeune homme était plongé. Puis d’un seul coup il lança le fameux sort et les deux corps se transformèrent en clown. De quoi hurler de rire. Ce que firent tous les deux. Elle avait déjà vu les frères et sœurs du jeune homme dans les couloirs de l’école mais elle les imaginait mal être habillés de cette façon. En tout cas, l’épouvantard ne demanda son reste et retourna se cacher au fond de son placard. C’était trop marrant.

Cependant lorsqu’elle le vit revenir vers elle, elle voyait qu’il avait été lourdement chamboulé. Après tout, ça serait étonnant le contraire. Avoir sa plus grande phobie et une de ce gabarit, il était indéniable qu’il ne s’en sortirait pas indemne. Elle le laissa s’asseoir près d’elle et le laissa se reposer. Non après avoir vu un tel visage, elle ne risquait pas de vouloir le laisser réitérer l’opération avec un autre. C’était à son tour maintenant. Elle sentait que ça n’allait pas être facile surtout que l’image des deux corps sans vie des deux jeunes gens était encore bien imprégnée dans ses pupilles. Elle se positionna devant la seconde armoire et dans un geste sec, elle entrouvrit la porte avant de se reculer. C’était désormais à son tour de faire face à sa plus grande peur. Elle serra plus fortement sa baguette entre ses doigts et se prépara mentalement à voir son phobie.

Avant même que la créature sorte de sa prison, elle sentit sa poitrine se comprimer. Il fallait dire que l’atmosphère était encore plus sinistre et lorsqu’elle vit la main squelettique de la faucheuse se poser sur la porte de l’armoire pour s’en extraire, elle fit un pas en arrière. Petit à petit, la créature prit forme. Une silhouette haute, bien une taille au dessus de la sienne, tenant dans ses mains squelettique une faucheuse, et dont le corps était camouflé par une longue robe à capuche noire. On ne pouvait même pas voir sa tête, comme ses pieds. Elle sentit son cœur rater un battement tandis que ses poumons se comprimées dans sa poitrine et que des larmes tentaient de franchir la barrière de ses yeux. Elle était littéralement effrayée à cet instant précis…Mais elle savait qu’elle devait se reprendre. Non il ne s’agissait pas de la vraie, ce n’était qu’un pauvre epouvantard qu’elle pouvait ridiculiser comme bon lui semblait. Elle prit alors une bonne inspiration et lança d’un ton franc et précis après l’avoir imaginé avec une tenue qui sortait de l’ordinaire.

« Riddikulus ! »

D’un seul coup, le faucheuse se stoppa dans son avancée et se transforma rapidement en un bon gros papa noël qui tenait dans ses bras un gros sac de cadeaux. Avez-vous déjà vu la faucheuse portait l’habit de l’ami des enfants ? C’était à se tordre de rire. Elle ne portait plus sa longue robe noire mais un simple pantalon et veste rouge et blanche, sans parler du bonnet ridicule avec son pompon et ses bottes qui étaient décidément trop large pour elle. Mizuki éclata tout simplement de rire et la créature humiliée retourna tout simplement dans sa cachette, bien décidée à ne plus en sortir.

Lorsque se fut fait, elle se laissa tout simplement glisser au sol. Son corps s’était littéralement mit à trembler de tout son être. La respiration haletante, elle tentait de reprendre ses esprits. Ce soir, l’atmosphère avait quintuplé, la peur qu’elle avait pour cette créature et comme son ami, elle allait surement devoir retrouver son calme. Mais pas immédiatement puisqu’elle se battait corps et âme pour retrouver un semblant de respiration correcte. Ce qu’elle espérait c’est que Kimitaka ne remarque en aucune façon son malaise. Pourquoi ? Parce qu’elle ne souhaitait en aucun cas l’inquiéter après ce qu’il venait de subir.
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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMer 20 Oct - 12:34

*Mizuki ne semblait pas lui en vouloir d'avoir pris le mauvais chemin et il en était soulagé. Qu'aurait-il fait, dans quel trou de souris aurait-il pu se mettre pour se morfondre si ça avait été le cas. Pus que tout et plus que toutes les autres personnes au monde, il ne souhaitait pas que la Yongwang lui en veuille. Ça lui déchirerait le cœur. De toutes façons, il comptait bien se rattraper en combattant les deux épouvantards. Mizuki n'avait qu'à s'assoir et regarder. En profitait-il pour se la jouer cool devant la fille qu'il aimait? Sans doute un peu. Après tout, les humains sont des animaux et il faut bien montrer à la femelle qu'on est le plus fort. C'est dans l'égo du mâle, c'est dans la parade amoureuse. Mais il avait aussi promis qu'il la protégerait, il avait dit qu'il s'occuperait des obstacles sur leur route, et il comptait bien tenir parole, coute que coute. Mizuki avait hurlé de rire avec lui lorsqu'il a changé ses frère et sœur en clown. Il faut dire que le spectacle en valait le détour. Mais le Geobuk en était néanmoins heureux. Ça voulait dire que son sort avait été parfaitement réussi et qu'il avait néanmoins de l'humour, vu sa pensée amusante. Il n'était pas rasoir. Et il n'aurait pas aimé être rasoir : comment aurait-il pu, si ça avait été le cas, conquérir le cœur de la jeune fille? Non, il était bien loin de se douter qu'il l'avait déjà conquis depuis longtemps, sans porter aucun effort particulier à cela. Et oui, il comptait bien le conquérir. Parce qu'il aimait Mizuki, il en était certain.*

*En allant s'assoir près de Mizuki, il doit avouer avoir penser un instant qu'elle s'occuperait de lui, l'aidant à calmer sa frayeur en le caressant ou en lui prenant la main, lui retirer la sueur sur son front avec son mouchoir propre et bien plié. Mais il ce n'était qu'un rêve n'est-ce pas? Après tout, Mizuki n'est pas comme les autres femmes, qui auraient sans doute fait ça, et c'est pour cela qu'il l'aime. Pour le fait d'être différente, unique. Aussi, quand elle quitta son côté pour se positionner devant la seconde armoire et l'entrouvrir d'un geste sec, Kimitaka prit tout d'abord peur. Peur qu'il ne puisse pas finir sa parade amoureuse? C'est idiot mais oui. Mais pas seulement. Il avait peur aussi pour elle. D'accord, elle a dit que le sortilège contre les épouvantards était le seul qu'elle avait réussi à maitriser du premier coup. Il n'en doutait pas et ne doutait donc pas en ses compétences. Mais si elle n'y arrivait pas? Si elle restait paralysée sans pouvoir faire quoique ce soit devant sa plus grande peur? Bien sûr, il viendrait la secourir, ce n'est pas la question. Mais faire face à sa plus grande peur n'est pas une chose facile. Et il ne voulait tout simplement pas lui imposer ça.*

« Miki! »

*Lança-t-il alors qu'il remarqua qu'elle n'était plus à ses côtés. Mais déjà la porte de la deuxième armoire était entrouverte. Prêt à se lever d'un bond, la main serrant sa baguette, il regarda la scène se passer devant ses yeux. Même s'il pensait la secourir au moindre problème, il n'arrivait cependant pas encore à se lever, trop lassé et fatigué par son combat. De toutes façons, s'il s'interposait, il savait que Mizuki lui en voudrait, définitivement. Il observa donc la scène, priant intérieurement que tout se passe bien. S'était-il rendu compte de ce qu'il avait dit? Certainement pas, sinon il aurait rougit jusqu'aux pieds, ne sachant plus où se mettre. Une grande main squelettique se posa sur la porte afin que le reste de la phobie de la Yongwang puisse s'extraire. Le cœur au bord des lèvres, les yeux écarquillés, Kimitaka ne pouvait pas bouger, cloué au sol par l'attente de la chose. La chose finit par s'extraire. Un squelette. Mais pas n'importe quel squelette. La Mort personnifiée. C'était donc de cela que Mizuki avait le plus peur. Peu engageant, en effet. Comme elle était dos à lui, le Geobuk n'arrivait pas à voir la réaction de la jeune fille. Sans doute était-elle effrayée en cette instant. Après tout, elle était face à sa plus grande peur, face à la Mort elle-même. Cependant, rien dans son comportement, aucun son ne vint étayer cette théorie. Elle semblait totalement stoïque, de dos. Elle était bien plus courageuse que lui, c'était certain. Après tout, elle n'était pas une Yongwang pour rien. Elle n'était pas la femme qu'il aimait pour rien. Le Riddikulus se fit entendre et la faucheuse s'arrêta, preuve que le sort avait réussi et que le changement allait se faire. Soudain, le grand manteau noir et sombre classique de la Faucheuse se métamorphosa en costume de Père Noël. Tout y était, bottes, bonnet et même le gros sac de cadeaux. Très surpris, Kimitaka ne put faire autrement que de rire gorge déployée. Quelle bonne idée! Quelle très bonne idée! C'était bien trouvé de la part de Mizuki. Il n'attendait pas moins d'elle. Comme son camarade plus tôt, l'épouvantard, déboussolé, retourna bien vite dans son armoire. Voilà une bonne chose de faite. Ils n'avaient plus qu'à avancer.*

*Kimitaka était en train de tenter de calmer son fou rire quand il vit sa partenaire de choc glisser au sol. Ce qui eut effet de calmer tout de suite son rire. Désormais inquiet, il se leva d'un bond, ayant miraculeusement retrouver d'un seul coup l'usage de ses jambes et se rua vers Mizuki. Inutile vu le peu de distance à parcourir. Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Elle avait véritablement pris sur elle pour ne pas montrer la moindre faiblesse face à son pire ennemi apparemment. Elle voulait être trop forte, ce n'était pas bon non plus. Pourquoi avait-elle fait cela? Elle n'avait pas à se retenir? Pour son bien? Non, le Geobuk n'arrivait pas à l'envisager. Il se laissa tomber à genoux près d'elle, ne prenant pas la peine de s'arrêter ou même de ralentir sa vitesse. Cela fit peut être un peu mal, mais il ne le sentit pas, trop préoccupé par l'état de la jeune fille. Elle semblait avoir du mal à respirer. Normal, après avoir fait face à un tel adversaire. N'importe qui aurait été fortement secoué. Kimitaka ne demanda pas si ça allait, ça aurait été une question ridicule. A la place, il plaça sa main sur le dos de la jeune fille et le caressait. Attendre que ça passe, attendre de reprendre contenance, c'était tout ce qu'ils pouvaient faire. Se rendait-il compte de ce qu'il faisait? Encore une fois, non. Il se demanda même comment être utile à la jeune Yongwang. Après un instant de reflexion, il leva sa baguette vers le ciel et prononça :*

« Accio bouteille d'eau. »

*En espérant que le directeur n'avait pas placer des sorts pour les empêcher d'amener des choses utiles à eux. Seulement... seulement, ce n'était pas la seule chose qui le préoccupait. Les épouvantards pouvaient bien se décider à ressortir. Il fallait donc se déplacer, du moins passer dans un des étroits passages entre les armoires et les haies tant qu'il était encore temps. Oui mais Mizuki était bien incapable de se déplacer. Peu importe, en attendant sa bouteille d'eau, il la déplacera lui même. Se mettant accroupi devant elle, dos à elle, il lui dit doucement :*

« Monte, je vais nous éloigner un peu de ces fichus armoires. »

*En était-il seulement capable? Avait-il déjà essayé de se tenir sur ses jambes tout seul déjà? Allons allons, l'amour donne des ailes, vous le savez bien. Il soulèverait une montagne si cela devait aider Mizuki à se rétablir plus vite. De toutes façons, il ne comptait pas faire 10 mètres. Mais elle, accepterait-elle de se faire aider ainsi? Là était toute la question à vrai dire.*
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMer 20 Oct - 20:57


Mizuki était totalement en train de trembler des pieds à la tête. Ses poumons étaient toujours autant comprimés et le manque d’air se faisait cruellement sentir. En bref, elle sentait les prémices tout définit d’un malaise comme elle les connaissait depuis son enfance. Pourtant avec le temps, elle avait apprit à les maitriser à temps, à faire en sorte qu’ils passent inaperçus mais cependant ce soir, elle avait beau tenter de toutes ses forces de garder contenance, elle n’y arrivait pas. Elle voyait déjà sa vision se troubler alors qu’elle faisait de son mieux pour respirer, pour aider ses poumons à faire son travail. Elle tentait de se calmer, de ne pas paniquer car justement si elle le faisait, c’était sur qu’elle allait s’évanouir. Elle se forçait alors à inspirer, expirer dans une cadence tout simplement normale mais c’était difficile, très compliqué. Elle sentait sa gorge faire un sifflement comme si elle était en train de faire une crise d’asthme. Non, ce n’était ni le lieu ni le moment pour une crise, elle devait se remettre rapidement. Pourquoi ? Elle ne voulait tout simplement pas alarmer Kimitaka et lui montrer ce côté de sa personnalité. Que voulez vous, il y avait toujours quelque chose qu’on voulait cacher aux autres. Pour Mizuki, c’était son état de santé, sa maladie, elle souhaitait tout simplement qu’on la traite normalement. Après tout combien de personnes s’étaient apitoyés sur son sort ? Elle ne les comptait tellement plus depuis le temps mais ils étaient nombreux, trop nombreux. Elle n’était pas une poupée de porcelaine non plus et pourtant toutes les personnes qui connaissaient tout ceci avaient une sérieuse tendance à vouloir la protéger. C’était peut être inconscient de leur part mais ça la peinait. Elle ne voulait pas être traité comme un objet fragile, ce n’était décidément pas dans son caractère. C’est pour ça qu’elle avait toujours été un garçon manqué…Non définitivement le rôle de la princesse en détresse ne lui allait pas du tout et bien qu’elle était flattée, heureuse à en mourir que Kimitaka puisse penser à elle de cette façon, une partie d’elle-même refusait catégoriquement son rôle. Elle n’y pouvait rien et c’était ainsi qu’elle serait surement pour encore un paquet de temps. Donc oui, elle luttait corps et âme pour reprendre son souffle pour qu’au moins sa crise passe inaperçue, ou semble tout à fait normale pour une fille qui venait d’affronter sa plus belle crainte. S’il pouvait imaginer que cette crise était du à ses poumons et non totalement due à l’épouvantard, elle aurait sans grande peine imaginait sa surprise.

Donc elle était la, assise sur le sol froid et sal du labyrinthe, haletante. Non, quoiqu’elle faisait ses poumons avaient décidément choisis de la contrarier. Il était indéniable qu’ainsi Kimitaka remarque son malaise. Ce n’était vraiment pas quelque chose qu’elle pouvait pleinement accepter en son âme et conscience. Pourtant elle devait bien reconnaitre qu’elle s’était senti quelques peu soulagée et tranquillisée lorsqu’elle l’avait senti s’agenouiller auprès d’elle. Elle se sentait si bien lorsqu’il était à ses côtés, comme s’il faisait office de bouteille d’oxygène. Une bouteille d’oxygène dont elle ne pouvait décidément pas se séparer si elle souhaitait quitter cet endroit en un seul morceau. Lorsqu’elle sentit la main du jeune homme sur son dos, elle fut parcourue par un léger frisson. Un frison de surprise, de plaisir. Ce soir, il l’étonnait dans tous les sens du terme. Elle avait même parfois l’impression qu’elle faisait face à un autre Kimitaka. Ce n’était décidément pas dans ses habitudes de se comporter de cette façon. Ce geste, ce n’était pas un de ses gestes habituels. Etait-ce du à la pleine lune ? Elle savait que ça pouvait porter à confusion voir au rire mais Hyun Ki, qui était un passionné d’astrologie, lui disait souvent que la pleine lune avait tendance à relever des côtés de la personnalité d’une personne qu’elle n’aurait pas montré en temps normal. C’était bizarre, mais elle voulait bien le croire désormais. Ce soir, Kimitaka était vraiment prévenant, se comporter avec elle d’une façon très gentlemen comme si elle était une lady dont il fallait avoir les faveurs. Elle ne pu s’empêcher de rire à cette idée alors qu’elle était toujours en train de tenter de reprendre sa respiration. Il fallait croire que tenter de cerner les raisons qui poussaient le jeune homme à se comporter de la sorte, l’aider à reprendre un cycle normal de respiration. En regardant du coin de l’œil, elle voyait qu’il était inquiet. Une inquiétude qui était incrustée sur son visage et elle se sentit navrée de lui causer une telle chose. Elle ne voulait surtout pas l’inquiéter après l’expérience qu’il venait de vivre. Rien de plus, rien de moins. Oui, elle voulait l’apaiser d’une certaine manière et ne surtout pas être celle qui pourrait le tourmenter un peu plus.

Elle avait souvent l’impression d’être contradictoire avec Kimitaka. Elle souhaitait le voir tourmenter à son sujet pour ainsi voir, réaliser qu’elle était spéciale, importante pour le jeune homme et pourtant d’un autre côté, elle se sentait toujours coupable, toujours mesquine d’avoir ce genre de pensée. Le cas actuel de la situation définissait bien son dilemme. Pour être touchée, heureuse, oh oui elle l’était à l’instant présent alors que la main du jeune homme caressait toujours son dos pour tenter de l’apaiser. Il l’aidait énormément de cette façon. Sentir la chaude paume du jeune homme contre le tissu de son costume, elle était totalement parcourue par des frisons et des bouffées de chaleur qui remplissaient son cœur et parvenait petit à petit à calmer sa crise. D’ailleurs, elle se sentait beaucoup mieux lorsque celui-ci enleva sa main pour lui proposer de monter sur son dos.

Il n’y avait rien à dire, ce soir Kimitaka se surpassait et elle éclata de rire, touchée et heureuse d’une certaine façon. Elle aimait le jeune homme aucun doute possible. Lui seul pouvait la faire rire de cette façon, en se comportant d’une façon si adorable et chevaleresque sans lui paraitre totalement ridicule. Il faut dire que Mizuki était très mesquine avec ses amis garçons, elle avait tendance à leur lancer des piques à tout va et surtout s’ils se comportaient de cette façon avec elle, mais Kimitaka c’était définitivement différent. Son geste lui mit du baume au cœur et vint même lui redonner la pêche. Elle était heureuse, tout simplement et elle pouvait déplacer des montagnes s’il le fallait désormais.

« C’est gentil, Yokota-san, mais je vais beaucoup mieux regarde ! » dit elle en montrant ses muscles, certes minuscules, avec un sourire tout kawai sur le visage. « C’est la grande forme, le moussaillon que je suis est enfin prêt pour un nouvel abordage. » Ajouta-t-elle le regard bien décidé et sérieux comme un moussaillon devait s’adresser à son capitaine.

Sans rien ajouter, elle se leva rapidement bien qu’elle manqua de perdre l’équilibre en voulant aller trop vite. C’était tout à fait d’elle ce genre de chose et éclata tout simplement de rire à l’idée qu’elle aurait pu se ramasser comme une crêpe après avoir voulu jouer à la fille forte. Elle aida d’ailleurs le jeune homme à se relever en prenant sa main dans la sienne et ralluma de nouveau sa baguette. Dans un tendre sourire qu’elle adressa à son capitaine, elle lança simplement avant de tirer la langue de nouveau d’humeur taquine.

« Êtes-vous prêt pour un second abordage mon capitaine ? En tout cas, c’est quand vous voulez ! Votre moussaillon est à votre commandement. »
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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMer 20 Oct - 23:46

*Pour être inquiet, oh oui il l'était. Et s'il n'avait pas été aussi inquiet il n'aurait sans doute pas fait toutes ces choses. Voir la forte Mizuki dans un tel état de faiblesse était impressionnant. Trop impressionnant pour qu'il reste sans rien faire, sans qu'il puisse tranquillement attendre que cette crise respiratoire, cette crise de panique due à l'épouvantard passe. Car oui, quoi d'autre que l'épouvantard aurait pu déclencher une telle crise d'angoisse? Seulement, seulement il ne pouvait pas rester sans rien faire, il ne voulait pas. Il voulait l'aider du mieux qu'il pouvait avec ses faibles moyens à aller mieux. Mais comment faire? Son inconscient n'avait rien trouvé de mieux que de lui caresser le dos alors que lui allait lui proposer une gorgée d'eau. Pas très utile, mais c'était déjà ça. Trop inquiet par l'état de la jeune fille, il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait. S'il s'en était tout de suite rendu compte? Il aurait vivement retirer sa main. Même en se rendant compte que cette dite main faisait un bien fou à la jeune fille? Heureusement, il n'eut pas à se poser ce dilemme. Bien qu'il senti les frissons de la jeune fille sur sa main, il ne les analysait pas, ne cherchant même pas à comprendre comment sa main pouvait les sentir. Il sentait bien sa main sur le dos de Mizuki, sentait bien les frissons de la jeune fille mais son cerveau n'arrivait pas à analyser ce qu'il se passait, le pourquoi du comment, les raisons de ces sensations. Il avait la tête vide, il n'arrivait pas à réfléchir à grand chose dès qu'il regardait Mizuki se débattre avec sa respiration, impuissant. Seul l'idée des épouvantards pouvant revenir, et donc que Mizuki devrait affronter une nouvelle fois sa plus grande peur, s'imposait à son esprit et l'effrayait, l'incitant à faire quelque chose à ce sujet. Voilà pourquoi il avait proposé de la porter. Comment aurait été-t-elle capable de se déplacait alors qu'elle se débattait furieusement contre elle-même? Il l'avait vu comme une bonne idée sur le coup, une idée pratique, ne pensant pas au contact que cela inclurait. De toutes façons, il ne valait mieux pas qu'il y pense : on ne sait pas trop comment il aurait réagi si ça avait été le cas. Même lui, il en est certain, n'aurait pas su comment réagir : l'aurait-il davantage incité à monter sur lui, pour justement profiter de ce contact, ou se serait-il rétracté? Quoiqu'il en soit, là encore il n'eut pas à se poser véritablement la question puisque Mizuki trancha pour lui en éclatant de rire.*

*Un rire clair et cristallin. Un rire que Kimitaka fut très heureux d'entendre. Car si elle pouvait rire ainsi, c'était que son désarroi respiratoire était passé. Peut être qu'à un autre moment, à d'autres circonstances, il aurait été un peu déçu que son geste chevalresque soit tourné en dérision de cette façon. Mais là, il était trop heureux que Mizuki se soit aussi bien remise pour pouvoir rire ainsi pour réellement lui en vouloir. D'ailleurs, pouvait-il vraiment lui en vouloir? Plus de 3 minutes? Difficile à savoir. Il ne lui avait jamais réellement voulu de quoique ce soit à vrai dire. Peut être était-ce parce qu'il ressentait déjà quelque chose pour elle depuis tout ce temps? Kimitaka pencherait plus sur le fait qu'elle n'avait jamais rien fait pour attiser une quelconque rancune. Cette fille était tout simplement parfaite. Et quiconque le contredirait à ce moment précis pouvait bien aller voir ailleurs s'il y était.*

*Ainsi donc quand elle rit, il ne s'en offusqua pas et sourit même de la voir rire ainsi. Se retournant de trois-quarts, il se mit à la regarder, heureux de la voir avec de nouvelles et belles couleurs sur les joues. Elle déclina son offre avec humour, montrant ses muscles quasi-inexistants. Il se retourna donc totalement vers elle, toujours accroupi cependant. Il n'était plus nécessaire qu'il reste dans cette position. Mais il devait avouer qu'il ne savait pas encore s'il pouvait se relever sans que ses jambes flanches. Il devait avouer qu'il avait été présomptueux de penser qu'il pouvait la soulever en même temps. Mais il ne put y penser davantage, Mizuki se relevant déjà et manquant de perdre l'équilibre. Instinctivement, Kimitaka leva les mains. Pour se protéger ou pour la rattraper en cas de chute? Les deux, peut être bien. Il devait reconnaître qu'il ne pensait plus beaucoup en compagnie de la Yongwang. Il ne réfléchissait plus vraiment à ses actes. Après tout, il était tellement bien avec elle, alors pourquoi le ferait-il? Bien sûr, il se rendait compte qu'il devait se contenir. Mais c'était si difficile. Dans un sens, il était faible. Faible face à la femme qu'il aime. Il aurait pu remporter toutes les épreuves que leur enverrait le directeur, ça serait toujours plus facile que de se contenir devant elle.*

*Mizuki se rattrapa de justesse et éclata de nouveau de rire. Elle allait sacrément mieux, c'était miraculeux. Pourtant Kimitaka était loin de s'en plaindre, loin de là. Elle lui proposa sa main pour le relever et après peut être une seconde d'hésitation, accepta. Pourquoi hésiter? C'est ridicule, n'est-ce pas? Oui, sans doute, mais il se demandait s'il devait jouer l'homme fort et se lever de lui-même ou profiter de cette main au passage. Ridicule en effet. Mais ne souhaitant pas vexer Mizuki, il lui prit la main et s'en aida pour se relever. Ou était-ce plutôt pour profiter d'avoir sa main dans la sienne. De toutes façons, cette aide ne fut pas du luxe : ses jambes tremblèrent quand il se remit sur ses pieds.*

« Finalement c'est une bonne chose que tu ais refusé. On se serait retrouvé tous les deux allongés par terre. »


*Perspective fortement comique mais pourquoi elle ne lui déplaisait pas? Il devait se reprendre, ça n'allait vraiment plus. Il devenait pervers à force d'être dans ce labyrinthe. Il révélait au grand jour les pires côtés de sa personnalité. Imaginer Mizuki sur lui, tous les deux allongés, ce n'était vraiment pas la chose à faire pour le moment. D'accord, il serait face au sol, mais même cette perspective ne l'empêchait pas de se dire qu'il avait manqué une occasion. Occasion de quoi d'ailleurs? Non, vraiment, il était temps qu'ils sortent de ce labyrinthe. Mizuki alluma de nouveau sa baguette et lui fit un sourire à croquer. A craquer. Et par dessus cela, elle répéta les même mots qui avaient failli le faire flancher un peu plus tôt : « Votre moussaillon est à votre commandement. ». Pourquoi n'avait-il que de pensées malsaines en ce moment? Ne pouvant détacher son regard d'elle, il la vit tirer la langue espièglement. Cette langue, la sienne voulait la rejoindre. Il voulait embrasser ces lèvres souriantes. Il voulait la prendre dans ses bras. Déjà, il s'approchait mais il se retourna bien vite, faisant face à une haie. Il devait se reprendre. Il devait se reprendre ou il allait craquer. Il ne pouvait pas. En bon capitaine en homme digne, il ne pouvait pas profiter de la situation. Mais qu'elle était cette sensation étrange qui l'avait déplacé vers l'avant, sans qu'il y soit pour quelque chose? Heureusement qu'il s'en était rendu compte et qu'il s'était détournée d'elle. Elle était aussi captivante qu'une sirène, aussi captivante qu'une vélane, ça faisait bien peur. Face à la haie, il se mordit rageusement le poing pour se calmer, il le devait s'il ne voulait pas faire d'impair. Il leva les yeux au ciel et vit quelque chose qui venait vers eux. Cette chose.... c'est bizarre, qu'est-ce que c'est? Finalement, il la reconnu et la rattrapa au vol. Apparemment, on pouvait faire appel à des objets hors du labyrinthe, ce qui était une bonne chose. Il tendit la bouteille d'eau qu'il tenait dans la main à Mizuki et lui dit :*

« Tiens. C'est la bouteille que j'utilise chaque matin pour mon jogging, je l'ai remplie tout à l'heure. Si tu as soif, n'hésite pas à te servir. »

*Bien entendu, il n'était pas sûr que la jeune fille accepte de boire à cette bouteille. Néanmoins, c'était toujours mieux que rien. La tendant, il regardait où il pouvait mettre sa bouteille d'eau pour pouvoir continuer à tenir la main de Mizuki. Hors de question que cet objet lui interdise de faire cela où il le laisserait là. Entre une bouteille à tenir et la main de la Yongwang, le choix était très vite fait. Finalement, une poche de sa veste devrait le faire, même si ce ne sera pas pratique. Mais au moins, grâce à cet objet, il avait oublié ses pensées tordues. Du moins pour le moment.*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeJeu 21 Oct - 5:48


Qui aurait pu croire ce matin en se levant que le bal d’Halloween allait leur apporter un tel lot de surprise ? Personne et surement pas Mizuki qui ne s’était pas du tout préparer à cette éventualité. Désormais qu’elle avait retrouvé son souffle, elle se rendait compte que leur avancée dans les couloirs du labyrinthe n’allait surement pas être une partie de plaisir, ni un jeu d’enfant. Il suffisait juste de voir le premier obstacle qu’ils venaient juste d’affronter. Bien qu’elle n’était pas du genre soucieuse, elle commençait à prendre conscience du danger de la situation dans laquelle ils se trouvaient. En l’aidant à se relever, elle avait remarqué que Kimitaka n’avait pas totalement récupéré. Elle avait bien remarqué qu’il avait eu du mal à se relever. Rien de plus normal après ce qu’il venait de vivre. Voir les deux corps de son frère et sa sœur venir à lui sous forme de zombie avait du être un gros coup pour le moral et bien plus qu’elle avec la faucheuse. Si elle avait eu des frères et sœurs peut être que sa crainte aurait été la même, celle de voir les corps sans vie de ceux-ci mais le destin avait fait d’elle : une fille unique. Elle ne pouvait donc pas comprendre à quel point le désarroi que son ami venait de traverser devait être bien plus traumatisant que le sien. Après tout, elle n’était point attaché à sa peur, c’était juste qu’elle était toujours dans les parages et venait souvent lui faire coucou comme il y a un instant avant de disparaitre aussitôt de nouveau comme elle était venue. Si aujourd’hui, elle s’en était sortie indemne sans avoir une grosse crise c’est parce que Kimitaka avait été à ses côtés. Bien que son geste était peut être anodin, il lui avait permit de reprendre contenance, de trouver enfin de nouveau sa respiration. Un peu comme un calmant, une bouteille d’oxygène. Oui, ce soir il avait été sa bouteille d’oxygène. Elle s’était tellement focalisée sur le contact de la peau du jeune homme contre la sienne, se laissant saisir par le bonheur et le plaisir de le sentir si près d’elle que ses poumons avaient reprit leur rythme sans qu’elle n’y ait à penser. C’était vraiment incroyable. Elle-même ne comprenait pas ce qu’il s’était passé mais pourtant elle se sentait bien, très en forme même quoiqu’elle devait avouer que son organisme n’était pas sortit indemne de cette histoire. Elle avait l’impression de ne pas être en mesure de contrôler parfaitement son corps, un peu comme Kimitaka avec ses jambes. Elle espérait que les raisons de son état était les mêmes que son ami sinon ça ne lui disait rien qui vaille. Elle savait que parfois son organisme avait parfois besoin d’une bonne nuit de repos pour qu’elle puisse être totalement rétablie de sa crise. Mais elle n’allait pas en parler à Kimitaka. Pourquoi ? Parce qu’elle n’était pas vraiment certaine que le fait qu’elle avait tendance à perdre l’équilibre si elle ne se concentrait pas sur son mouvement soit le résultat du choc ou de sa crise et elle ne souhaitait pas l’alarmer. Il s’était déjà assez inquiété pour elle pour la soirée. Du moins c’est ce qu’elle pensait réellement.

Lorsqu’il se retrouva face à elle, il se contenta de lui dire que c’était une bonne chose qu’elle avait refusé son aide car il était certain qu’ils se seraient retrouvés tous les deux allongés par terre. Elle sourit à l’idée tout en s’empêchant de réellement visualiser la scène. Pourquoi ? De peur de fantasmer sur lui. Sentir son corps entier contre celui de Kimitaka, n’était ce pas à quoi elle aspirait ? Avoir la possibilité de l’enlacer sans avoir peur de représailles ? Maintenant quand elle y pensait, elle venait de rater une occasion de profiter d’un rapprochement possible avec le jeune homme. Quelle pouvait être idiote parfois. Elle avait envie de se haïr et pourquoi pas se taper la tête contre les haies qui les entouraient. Elle avait peut être raté l’occasion de sa vie et se sentit un peu déprimée par l’idée bien qu’elle ne se laissa pas abattre. Non, ça aurait été méchant de profiter de la situation, il se comportait déjà assez bien avec elle. Il la protégeait, avait des gestes attentionnés à son égard et ne repoussait pas le contact avec elle. C’était peut être peu mais elle trouvait qu’en une soirée, ça faisait beaucoup de choses qui la rendait si heureuse et elle s’en contenterait pour l’instant. De plus elle tenait toujours aussi fermement dans sa paume celle du jeune homme et elle se sentait tout simplement heureuse pour l’instant. Peut être une prochaine fois ? En tout cas, la prochaine fois elle n’hésitera pas. Que voulez vous, avoir l’occasion de se retrouver collé au dos de Kimitaka ça n’arrivait pas tous les jours mais si elle avait la chance de réitérer l’opération alors pourquoi pas !

Comment pouvait-elle savoir ce qui se passait dans la tête du jeune homme ? C’était mission impossible, il donnait tellement l’impression d’être impénétrable qu’elle avait beau tenter de lire à travers les lignes, elle avait toujours l’impression d’être à côté de la plaque. Et c’était ce qu’il était en train de se passer. Il avançait vers elle, elle en était certaine mais avait fait volte face aussi vite qu’il s’était rapproché. Qu’est ce qu’il se passait ? Fut la seule chose qui lui traversa l’esprit sur le moment. Elle du retenir un fou rire prendre possession de son corps. C’était si bizarre. Ou du moins ce soir, Kimitaka était bizarre mais pas de la mauvaise façon, c’est juste qu’il la surprenait, lui montrer un côté de sa personnalité qu’elle ne connaissait pas et qu’elle était enchantée de rencontrer. Peut être que ce soir allait leur permettre d’être plus proches, plus amis ? Elle espérait vivement que ce soit le cas. Lorsqu’elle vit un objet volant non identifier venir vers eux, elle se demanda ce que ça pouvait bien être. Une deuxième épreuve ? Non, c’était juste une bouteille. Maintenant qu’elle y pensait, il avait appelé cette bouteille lorsqu’elle était en train de haleter. Peut être qu’elle lui était destinée ? Elle ne savait pas mais pour l’instant elle se contenta seulement d’observer la bouteille tandis que le jeune geobuk consentait à lui refaire face. Comme elle avait pensé, il lui destinait sa bouteille. SA bouteille, celle qu’il utilisait pour SON jogging et dans laquelle il buvait TOUS les matins. Il lui autorisait de poser ses lèvres sur un objet lui appartenant sans rien craindre. Elle eu beaucoup de mal à cacher son étonnement sans parler de la rougeur qui commençait à prendre possession de ses joues qu’elle tenta tant bien que mal de camoufler. Par idiotie, elle avait peut être raté l’occasion de se rapprocher du jeune homme, autant celle là, elle comptait bien la saisir en pleine main. De plus, en toute neutralité, sa gorge était sèche, un peu enflammée du à sa crise. Un peu de liquide dans sa bouche ne devrait pas être de refus. Elle le remercia dans un sourire et ouvrit la bouteille avant de la porter à sa bouche. C’est lorsqu’elle bu la seconde gorgée qu’elle se rendit compte qu’elle était en train de partager un baiser indirect, comme dans les romans à l’eau de rose. Sans comprendre pourquoi, ses joues rougirent pour de bon alors qu’elle enlevait de sa bouche le culot en posant sa main tenant sa baguette sur sa bouche. Mais quelle idiote, il allait remarquer qu’elle était confuse maintenant ? Non ? Elle espéra vivement que non et referma rapidement la bouteille avant de le lui rendre dans un énième merci en se tournant à son tour.

Confuse ? Elle l’était totalement. Elle se traitait d’idiote, de fille totalement folle mais bon dieu qu’est ce qu’elle voulait disparaitre de la surface de la terre. C’est pour cette raison qu’elle n’ajouta rien et avança entre les armoires. Oui ils devaient trouver un moyen de passer entre les deux obstacles. Si on les poussait chacune vers les haies qui se trouvaient à côté d’elle, ils devraient pourvoir passer non ? Bien qu’elle devait faire un effort pour rester sur ses jambes, elle se concentrait sur le problème. Pourquoi ? Pour oublier qu’elle venait de se prendre la honte de sa vie. Oh mon dieu se disait-elle, faites qu’il n’ait rien remarqué. Alors pour cela, elle devait réfléchir et faire autre chose et rien de mieux que l’effort physique hein ? De toutes ses forces, elle poussa une des armoires vers l’une des haies. Elle sentait l’épouvantard bougeait à l’intérieur mais tant que la porte était fermée, elle ne risquait vraiment rien, non ? Puis de toute façon, elle n’avait pas le choix. Il faut croire qu’elle avait beaucoup de chance car il ne fallut que quelques coups d’épaules pour que l’armoise décide enfin de se déplacer assez pour qu’elle puisse s’y faufiler et elle pensa que même Kimitaka pouvait y passer.

Une fois passée derrière, elle se contenta seulement d’agiter sa baguette pour lui indiquer que le chemin était libre. Seulement elle avait du mal prévoir son coup puisque le passage du jeune homme se trouva être plus difficile que le sien. Morte de rire, elle lui attrapa la main alors qu’elle se collait à l’armoire pour la pousser avec le jeune homme de dos. Si, elle avait remarqué que comme ça, la proximité de leur deux corps était si réduite, elle se serait surement contentée de le tirer mais maintenant qu’elle était là, dans cette position…Elle devait bien avouer qu’elle était très mal à l’aise. Elle sentait le parfum du jeune homme prendre possession de son échine alors que son cœur qui battait déjà assez fortement comme ça avant doublait sa cadence. D’ailleurs pouvait-il l’entendre ? Elle espérait que non. Mais leur effort paya rapidement et l’armoire fut assez poussée pour permettre le passage du jeune homme. Elle n’attendit pas plus pour se dégager de sa position forte embarrassante et se contenta seulement de reprendre sa marche en le tirant par la même occasion. Elle était incapable de le regarder en face. Son cœur battait à tout rompre et elle avait parfois l’impression qu’il battait au niveau de sa main, celle qui tenait prisonnière celle de Kimitaka. La seule chose qu’elle espérait vraiment c’est qu’il n’avait rien vu et surtout rien entendu du rythme de sa respiration comme en ce qui concerne les battements de son cœur qui la trahissait plus que tout au monde, oui bien plus que le rouge qui avait prit possession de ses pommettes.
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mr. YSH
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my heart is : oh, tous les élèves sont dans mon coeur. tous les élèves... sauf peut-être ce petit chenapant de Choi Yoo Sung... et cette petite furie de Jung Shin Ah... tout compte fait, nos élèves cette année sont bien impertinants. Ennuyants s'ils ne le sont pas !

yokota kimitaka&ishida mizuki. _
MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeJeu 21 Oct - 6:30

il est temps de passer à la seconde épreuve...
Vous vous êtes sortis de la première épreuve mais avez bien pensé y rester une seconde, n’est-ce pas ? Maintenant que vous y pensez, c’est ridicule, c’était une petite bêtise tout simplement. Alors vous en riez peut-être. Vous poursuivez votre chemin, tout semble aller à présent, vraiment, mais maintenant, vous n’êtes plus totalement convaincu que ce labyrinthe ne cache pas des choses très… sombres ? Ou peut-être des choses très dangereuses. C’est donc toujours avec votre cœur qui bat que vous vous engagez dans de nouveaux chemins. À gauche, à droite, puis encore à gauche et tout droit. Une bonne dizaine de minutes venaient de se passer sans aucun obstacle et vous étiez certain de vous en sortir bientôt, cette fois ! Cependant, tout droit devant vous, il y a maintenant… un énorme barrage ! Des arbres ! Du bois… et une scie par terre. Vous soupirez et évidemment, empoignez votre baguette pour lancer « Diffindo ! » ; mais le sort semble s’annuler dès qu’il rencontre le tas de bois. Mais c’est quoi cette blague, me direz-vous ? Manuel mes enfants, il faut y aller manuellement ! Alors vous vous approchez du tas de bois et ramassez la scie au sol, parce que de toute façon, derrière vous, le chemin s’est – à nouveau ! – bloqué. Et malgré les avertissements de votre partenaire, vous commencez à scier les arbres et les branches qui vous barrent le chemin. Et de une, et de deux… ce n’est pas si compliqué que ça, tiens ! Seulement, lorsque vous tournez la tête, fier, pour regarder votre partenaire, cette/ce dernier(e) vous regarde, l’air pétrifié(e). Et il pointe tout droit devant. Vous soupirez et haussez un sourcil, levez la tête vers l’arbre le plus haut et… voyez… vous ne savez trop ce que vous voyez mais, surpris, vous reculez d’un pas. Et la chose en question tombe au sol dans un bruit sourd et s’approche de vous, son visage tout plat en écorce, ses doigts fourchus, ses petites jambes noueuses… « C’est un botruc ! » s’écrie votre partenaire. Oh non, pas ce truc morbide qui crève les yeux lorsqu’on s’attaque à son arbre... ! Malheureusement, vous constatez que c'est effectivement... un horrible Botruc qui s'approche de vous.

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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeJeu 21 Oct - 13:23

*Kimitaka ne vit pas l'étonnement de Mizuki, trop occupé à chercher un endroit où planquer la bouteille quand ils marcheraient, trop occupé à s'occuper l'esprit de choses futiles pour ne pas penser aux pensées malsaines qui lui venaient. Cependant il vit le sourire de remerciement avec la formule qui allait avec quand elle accepta la bouteille. Rien que ce sourire plein de gratitude valait tout l'or du monde. Pour ne pas recommencer à avoir des idées perverses, il évita cependant de la regarder pendant qu'elle buvait. On ne sait jamais ses lèvres humides, le mouvement de sa glotte pouvaient à eux seuls le perturber. Rien que d'y penser le rendait mal à l'aise. Et l'autre chose qui le rendait également mal à l'aise mais que Mizuki ne semblait pas s'être rendue compte était que le fait qu'elle utilise sa bouteille allait inclure un baiser indirect. Il plaide innocent, il n'y avait pas pensé quand il avait appelé sa bouteille d'eau. Par contre, il doit bien avouer qu'il y a pensé lorsqu'il lui a tendu la bouteille. Ok, à demi-coupable alors. Négocions. Mais même si l'idée le gênait au point de ne pouvoir regarder la jeune fille boire à sa bouteille, ça le rendait extrêmement heureux. Alors qu'il s'était de nouveau retourné vers la haie, un large sourire se colla sur ses lèvres pour ne pas s'en détacher. Il avait beau faire, même s'il se sentait coupable d'avoir utiliser un stratagème aussi filou, dès qu'il pensait au baiser indirect, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Promis, il se rattrapera plus tard. Désormais, à chaque fois qu'il boira à cette bouteille, il fera un baiser indirect à Mizuki et cette nouvelle le faisait exploser de joie. Il devait se contenir pour ne pas jubiler trop fort afin que la Yongwang se rende compte de son état. Car oui, il jubilait littéralement. Il aurait pu hurler de joie. En vérité, les sirènes s'étaient peut être trompées : elles auraient du le mettre chez les Ineos. Il était anormal de ressentir autant de joie pour avoir tromper la femme qu'il aime. Bon sang, qu'est-ce qu'il s'en voulait. Mais il jubilait quand même.*

*Trop occupé à penser à ce baiser indirect, il ne remarqua pas la confusion de la jeune fille et c'est avec un large sourire et des yeux aveuglés qu'il récupéra sa bouteille avec un signe comme quoi ce n'était rien. Il la mit précieusement dans la poche de sa veste, espérant de tout cœur qu'il ne la perdrait pas en route, la calant bien. Il prit le temps de reprendre un air sérieux, ou du moins un peu normal, et se tourna vers Mizuki. Mais la Yongwang était déjà partie vers les armoires et les déplaçait pour pouvoir créer un chemin. Et un sort de réduction et un autre de lévitation, non? Ça marchait pas? Surtout que comme ça, l'épouvantard risquait de ressortir, non? Mais en quelques coups d'épaules, elle réussit à créer un chemin assez large pour qu'elle puisse passer. Preuve? Un filet de lumière s'agitait entre les deux armoires pour dire que le chemin était libre. Le Geobuk s'engouffra donc entre les deux armoires et.... se retrouva bloquer. C'est une blague?? Non mais le pire c'est que c'est vrai. Ça lui apprendra à ne pas réfléchir, tiens. Il va falloir qu'il le fasse AUSSI quand Mizuki est dans les parages. Après tout ils sont coincés dans un labyrinthe rempli de monstres, il serait temps qu'il s'y mette. Enfin actuellement, il était plutôt coincé entre les deux armoires. Et il avait beau faire, dans la position qu'il était, il ne pouvait pas se dégager tout seul.*

« Euuuuh, Mizuki-chan? Tu vas trouver ça bête mais je crois que je suis coincé. »

*Appela-t-il, rouge de honte. Oui, un homme avait plus forte stature qu'un homme, il avait un plus gros gabarit aussi. Mais c'était toujours honteux de se retrouver coincé quelque part, qu'importe l'endroit et qu'importe l'excuse. Elle explosa de rire et consentit à l'aider en lui attrapant la main et à se coller à l'armoire, tout prêt de lui. D'abord surpris parce geste car il aurait été plus simple de le tirer, il ne dit rien, trouvant que finalement, être coincé avait du bon. Il pouvait dévorer des yeux la nuque de la jeune fille où retombaient quelques mèches rebelles stratégiques. Il pouvait sentir le délicieux parfum de son shampoing. Il aurait pu rester des heures ainsi s'il le fallait. Oui, c'était un véritable obsédé, il le reconnaissait. Un obsédé de Mizuki. L'armoire bougea rapidement et suffisamment pour qu'il puisse désormais passer. Ça a été trop vite. Il n'aurait pas du l'aider à bouger ce meuble. Oui mais s'il ne l'avait pas fait, ça aurait semblé suspect. Et puis zut! Mizuki s'éloignait déjà et il sortit donc d'entre les deux armoires, tiré par la jeune fille accessoirement. Avait-elle senti son regard sur elle? Avait-il été trop insistant? Avait-il été dérangeant? Apparemment puisque la Yongwang semblait marcher d'un pas pressé et ne le regardait même pas. Il avait forcement fait quelque chose de mal. Pourtant, il s'était dit de se calmer, de se reconcentrer sur le lieu où ils étaient. Mais il n'a fait qu'à sa tête, sans écouter sa conscience qui le prévenait. Voilà le résultat : Mizuki était fâchée. Il aurait donné n'importe quoi pour qu'elle ne le soit plus, même sa vie s'il le devait. Mais penser ce genre de chose dans un endroit pareil, infesté de monstres, n'était pas une chose à faire, lui de là. Car bizarrement, le destin entend toujours ce qu'il veut entendre et il aime grandement ce genre de phrase.*

*Maintenant qu'ils s'éloignaient de la première épreuve, plus ils avançaient et plus Kimitaka se disait que c'était loin d'être la seule surprise du directeur. Et loin d'être la plus grosse. Il se demandait ce que le vieux sénile avait bien inventé pour tenter de les faire mourir de peur. Car c'était bien de cela qu'il s'agissait en regardant ce qu'ils venaient de traverser. À gauche, à droite, puis encore à gauche et tout droit, Kimitaka avait remit son enchantement des Quatre-Points et ils avaient marchés pendant une bonne dizaine de minutes dans un silence de plomb sans que rien ne se passe pour améliorer la situation ou l'empirer. Mais bientôt, ils finirent par se retrouver bloquer. Des arbres, du bois pour être précis et une scie à terre. Bon sang, il le sent pas. Le Geobuk se retourna mais déjà le chemin d'où ils venaient avait disparu derrière une haie. Oh non, il le sent pas. Se tournant de nouveau vers le bois, il inspira profondément en pointant sa baguette sur un tronc et lança :*

« Diffindo! »

*Rien, pas même une égratignure. Mais alors là il le sent vraiment pas. Kimitaka regarda Mizuki. Avaient-ils le choix? Ils devaient sortir d'ici à tout prix et c'était la seule solution possible. Qu'avait donc préparé ce directeur? Il n'osait l'imaginer. En sciant manuellement, il se retrouverait sans baguette, sans défense. Sans autre défense que ses mains. Mais puisqu'il le fallait....*

« Je compte sur toi, Mizuki-chan. Je suis sûr que le directeur a préparé quelque chose et tu seras ma seule défense magique. »

*Dit-il en rangeant sa baguette dans sa poche. Il la regarda ensuite dans les yeux d'un air sérieux pour bien lui faire comprendre qu'il comptait sur elle. Ce n'était pas un jeu, même si ça y ressemblait au début. Fort inquiet, il prit la scie et s'avança vers un des arbres. Il n'aimait vraiment, mais vraiment pas l'idée. Mais pouvait-il faire autrement devant un bois protégé par la magie? D'ailleurs, cela lui rappelait certaines histoires de sa mère quand elle allait prélever des plantes et des branches en forêt. Elle emportait toujours des cloportes avec elle, au cas où. Sauf que là, il n'en avait pas, de ces petites bêtes porte-bonheur. Après une autre profonde inspiration, Kimitaka commença à rapidement scier les branches et les arbres pour se frayer un chemin dans cette végétation. Plus ça irait vite, moins de problèmes il y aurait. Une branche, deux branches, trois branches,... Kimitaka était en train de scier la quatrième quand Mizuki poussa un cri de surprise. Il se tourna vers elle et remarqua qu'elle observait quelque chose, dans la cime des arbres. Levant la tête pour voir ce qu'elle regardait, il se rendit bien vite compte qu'il avait raison de pas le sentir. Cet être, en haut du plus grand arbre du bois, il le connaissait bien. Après tout, il était son patronus. Et cet être le regardait avec des yeux assassins. Bon sang, il le sent pas.*

*Le botruc se jeta du haut de son arbre et s'élança sur Kimitaka avec une telle rage et une telle vélocité que le garçon n'eut que le temps de jeter sa scie. L'être sautait déjà sur lui avec une telle violence que Kimitaka tomba à la renverse. Petit mais puissant quand c'est en colère c'est machins-là! Le botruc tentait désespérément de crever les yeux du Geobuk avec ses longs doigts fourchus et toute la force qu'il possédait tandis que le garçon, tenant les deux mains du botruc à distance de ses yeux avec difficulté, hurlait à sa cavalière :*

« CRAME-LE! CRAME-LEEEE! »
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeSam 23 Oct - 0:00

Qu’elle pouvait être tête en l’air parfois. Maintenant qu’elle y pensait, elle aurait très bien pu utiliser un sortilège pour s’occuper des cas des armoires. Pourquoi diable n’y avait-elle pas penser ? Ainsi de cette façon, elle n’aurait pas eu à être si proche de Kimitaka au point de se sentir limite défaillir juste en le sentant si proche. Ce soir était tout particulièrement étrange, tout l’était. Le fait d’être là à tenir la main de Kimitaka fermement dans la sienne, le fait que ce soir plus que tout au monde elle était plus que persuadée qu’elle en était folle amoureuse, sans parler que son envie folle de lui dire ses sentiments étaient vraiment présente. Ça la rendait totalement confuse. Toutes les sensations qu’elle ressentait, toutes ses douces pensées n’avaient qu’une origine : Kimitaka. Était-ce normal de ressentir autant de choses, de tourments pour une et une seule personne ? Elle n’en savait rien comme bien d’autres choses depuis quelques temps. Elle ne cherchait plus à comprendre d’où tout cela pouvait venir. Le fait de vouloir l’attirer à elle, le fait qu’elle voulait se faire belle pour qu’il, pour qu’il la remarque enfin, qu’il soit subjugué par elle. Subjugué était bien le mot qui convenait à la situation dans laquelle elle était. Et puis pourquoi avait-elle réagit aussi violement en ce qui concerne ce baiser indirect ? Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle buvait dans la même bouteille qu’un de ses amis et pourtant elle n’avait pas trouvé le moyen de rester stoïque. Alors elle devait se contenter d’être intimidée, gênée à un tel point qu’elle n’osait même pas regarder du coin de l’œil, le jeune homme. Elle avait tellement honte d’être si faible de cette façon. Il ne faut pas penser qu’elle avait honte de ses sentiments. Pas du tout, elle ne les chérissait plus que tout. Pourtant en bon garçon manqué qu’elle était, elle n’était pas une adepte des histoires à l’eau de rose, cependant elle devait reconnaitre qu’elle aimait l’étrangeté de sa relation avec le jeune geobuk, allant même jusqu’à la chérir de toute son âme dans un coin de son cœur.

Plongée dans ses pensées, elle ne remarqua pas vraiment le silence qui s’était installé entre eux. Elle ne supposa même pas que le jeune homme pouvait penser qu’elle était fâchée. S’il savait à quel point, il était à côté de la plaque. Mizuki était une fille très franche de caractère. Bien qu’elle prenait des gants pour ne blesser personne, elle n’était pas du genre à appeler un chat, un chien tout comme le contraire. L’hypocrisie ne faisait pas partie de son vocabulaire surement parce qu’elle était trop innocente, trop gentille pour pouvoir l’être un seul instant. Si elle avait été fâchée, elle l’aurait clairement montrée, n’hésitant pas à lui faire comprendre son mécontentement. Cependant cela n’avait aucun sens. Pourquoi aurait-elle été fâchée ? C’était plutôt au jeune homme de l’être. Elle avait rit du jeune homme lorsqu’il était resté bloqué entre les deux armoires sans parler du fait qu’elle en avait profité pour se rapprocher du jeune homme. Non, il était indéniable que si parmi les deux jeunes gens, une personne devait être fâchée, c’était bien Kimitaka. D’ailleurs ce silence n’était pas le résultat de son idiotie ? Le jeune homme devait être fâché, peut être même qu’il avait remarqué sa gêne et qu’il en était outré ? Mais elle tenta de rassurer l’inquiétude qui commençait de nouveau à faire son apparition dans son esprit. Non si tel était le cas, il aurait surement fait en sorte qu’elle lui lâche la main et qu’une distance bien définie soit respectée entre leurs deux corps, non ? Oui, surement. Kimitaka n’était pas le genre de personne à se forcer. S’il avait eu quelque chose à lui reprocher, il lui en aurait fait part, elle en était certaine. Cette idée la rassura énormément, peut être plus qu’elle ne l’espérait. Elle ne voulait surtout pas penser à l’éventualité qu’il puisse en avoir marre d’elle, qu’il souhaite qu’elle reste loin de lui et que surtout il lui adresse des regards noirs. Non plutôt mourir que devoir faire face à cette situation.

C’est ainsi que plongée dans son esprit, elle ne remarquait pas qu’ils avaient bien avancés dans le labyrinthe prenant sans réfléchir les chemins qu’indiquaient le sort des quatres points que Kimitaka avait de nouveau lancer sans qu’elle ne l’ai vraiment remarqué. Il fallait vraiment qu’elle se concentre de nouveau si elle voulait lui être utilise mais avec son cœur qui battait la chamade, le rouge qu’elle avait aux joues sans parler de sa confusion envers les événements précédents, elle devait avoue qu’elle n’y arrivait pas vraiment. Elle tenta plusieurs fois d’inspirer grandement pour tout calmer sans parler du fait qu’elle se concentrer déjà assez pour tenir sur ses deux jambes. Lorsqu’elle ne le faisait pas, elle sentait souvent une de ses jambes se dérober mais il valait croire que tout ceci passait inaperçu aux yeux du garçon et elle remerciait le ciel pour ça.

C’est ainsi dans un silence pesant quoiqu’un peu gêné, ils avançaient dans les couloirs du labyrinthe tandis qu’ils voyaient petit à petit se rapprocher un nouvel obstacle. Il fallait croire que ce soir, leur directeur était particulièrement mesquin. Il devait y avoir anguille sous roche, elle en était certaine. Un mur de branches rien de mieux que Diffindo pour se frayer un passage. Cependant même pour elle, ça semblait trop simple, bien trop simple. Tout ceci devait cacher quelque chose, c’était indéniable. Pourtant ce n’était pas dans les habitudes de Mizuki d’être pessimiste mais sa logique l’intimait de rester sur ses gardes. D’ailleurs, au fond d’elle-même elle doutait que le sort Diffindo fasse effet mais avant qu’elle ne puisse dire un mot, le jeune homme avait déjà lancé le sort comme s’il s’agissait d’une évidence. Quelque chose de particulièrement étrange de la part d’un geobuk qui étaient particulièrement connus pour être des personnes réfléchis et de posé. Cependant elle devait reconnaitre qu’elle avait eu cette même idée et aurait même pu elle-même le lancer si un mauvais pressentiment n’était pas venu à son esprit. Aucun effet, comme elle ne le craignait. Que pouvaient-ils faire désormais ? Ils pouvaient utiliser cette scie c’était sur, mais ça sentait le piège à pleine nez. Une scie là installée comme par hasard à côté de l’obstacle. Tout cela ne lui annonçait rien qui ne vaille. L’intention de Kimitaka non plus soit dite en passant. Il comptait sur elle, sur son pouvoir ! Elle qui devait déjà faire un effort incroyable pour se calmer sans parler du fait de rester droite comme un piquet. Cette fois ci, elle était très inquiète. Tout commençait à déraper dans son esprit et elle était effrayée. Effrayée que son pouvoir ne la lâche tout comme son corps s’il se retrouvait face au danger avec qu’elle comme défense. Pourtant en temps normal, elle n’avait peur de rien, elle se moquait un peu de ce qu’il pouvait lui arriver mais le fait qu’elle ne soit pas apte à protéger, Kimitaka, SON Kimi d’un quelconque danger, elle devait reconnaitre qu’elle était totalement tétanisée par cette idée.

Alors elle resta là, impuissante éteignant sa baguette pour venir en aide à Kimitaka si un danger apparaissait. Ils étaient désormais plongé dans le noir, aucune source de lumière et grâce à la lune, elle parvenait seulement à apercevoir la silhouette du jeune homme tout comme elle entendait seulement le bruit de la scie en train de scier. Ses poumons s’étaient quelques peu comprimés du à l’inquiétude qu’elle était en train de ressentir lorsque tout d’un coup, quelque chose attira son attention. Un cri parvint même à sortir de sa bouche. Non ce qu’elle redoutait était en train de se produire. Il ne lui fallut peu de temps pour reconnaitre que la créature n’était d’autre qu’un botruc. Le protecteur des arbres, une créature inoffensive si on ne la mettait pas en colère et si on lui donnait de quoi à manger : des cloportes ou des œufs de fée de préférence. Cependant elle comprenait la colère de l’être magique, ils avaient fait du mal à un arbre en voulant continuer leur chemin par cette voie. De toute façon, ils n’avaient pas eu le choix, le labyrinthe s’était refermé derrière eux, les coinçant par la même occasion. Lorsqu’elle vit la créature se lancer sur Kimitaka, son sang ne fit qu’un tour.

« Kimi-kun, attention c’est un botruc ! » Cria-t-elle sans réfléchir une seule seconde.

Mais c’était déjà trop tard, la créature était déjà sur le jeune homme et avec l’obscurité ambiante, elle ne voyait plus qu’une seule silhouette qui semblait se débattre contre elle-même. Elle ne savait pas quoi faire, elle savait qu’elle pouvait se débarrasser de la créature en la brulant et Kimitaka l’intimait de le faire. Cependant, elle était persuadée que si elle faisait ça, elle allait le bruler également et oh mon dieu, non elle ne le voulait pas. Sans parler du fait qu’elle n’était pas sur de l’effet qu’aurait son sort vu la condition dans laquelle elle se trouvait. Elle savait qu’elle ne pouvait pas retrouver son calme en deux secondes, non pas alors que le cri de Kimitaka raisonnait dans ses oreilles. Alors elle choisit un sort de défense, un sort qui lui permettrait de regagner ses esprits en espérant de viser juste. Elle se força à tenter de délimiter la silhouette de chacun d’eux et lorsqu’elle fut persuadée que c’était celle du botruc, elle lança simplement :

« Expulsio ! »

Un jet de flux magique franchit le bout de sa baguette et atteignit la silhouette qu’elle visait. Elle pria un nombre incalculable de fois pour qu’il s’agisse du botruc. Celle-ci fut fortement projetée dans les branches des arbres laissant son adversaire au sol.

« Kimi-kun ! Kimi-kun ! Pitié, dis-moi que c’est toi. Désolée…Je suis sincèrement désolée… » Ne cessait-elle de répéter encore et encore alors que ses jambes cédaient sous le poids de son corps.

Elle devait reconnaitre qu’elle était totalement paniquée et que de grosses larmes perlaient sur ses joues. Elle ne cessait d’observer la silhouette malgré que sa vue était brouillée. Pourtant elle savait qu’elle devait se remettre sur pied pour aller vers le corps au sol. Elle devait absolument aller voir si c’était bien celui de Kimitaka. Cependant, elle n’était vraiment pas capable, non pas dans l’état dans lequel elle était. Elle avait bien trop peur que ce ne soit Kimi et non le botruc qu’elle avait projeté dans le mur de branches.


Dernière édition par Ishida Mizuki le Mer 24 Nov - 8:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeSam 23 Oct - 3:17

*Dans la nuit éclairée seulement par la lune pleine, il était certain qu'il n'était guère facile de discerner qui était quoi dans cet amas de bras gigotant à terre. Mais Kimitaka n'en avait que faire. Les doigts du botruc gagnaient du terrain. C'est que ça avait de la force quand c'était enragé, ce truc! Le Geobuk du trouver de la rage en lui également pour pouvoir repousser suffisamment les mains de la créatures pour qu'elle ne lui crève pas pas les yeux. Mais que faisait Mizuki bon sang! Il lui avait dit au début pourtant qu'il comptait sur elle. Il lui hurlait de le brulait? Que faisait-elle? L'aîné des Yokota ne prenait pas en compte qu'il pouvait être également brulé dans le feu de l'action. Ce n'était pas vraiment dans son esprit alors qu'il luttait pour ne pas être aveugle. Finalement, il entendit la formule pour le sortilège d'expulsion. Il n'avait pas demandé le sortilège du feu? Cela ne faisait que retarder l'inévitable! Car le botruc n'allait pas se contenter de cela. Soit on lui donnait de la nourriture, soit il fallait le faire flamber. A ce niveau de colère, c'était vous ou lui. Et Kimitaka n'avait pas envie de perdre la vue. Le sortilège d'expulsion fit voler le botruc dans les branches des arbres. Cela donna un répit au Geobuk pour qu'il sorte sa baguette et la pointe sur la petite silhouette du protecteur des forêts qui se relevait déjà. Il entendait les pleurs de Mizuki mais il n'avait pas vraiment le temps de répondre ou de la rassurer. Il n'avait même pas le temps de réfléchir à ce qu'elle avait dit et ce qu'il fallait répondre. La créature s'élançait déjà de nouveau vers lui.*

« INCENDIO!! »

*Hurla-t-il avec férocité. Un feu démarra alors dans la forme de brindilles qui courait toujours vers lui. Il protégera véritablement sa forêt jusqu'à la fin. Lorsque le botruc se jeta sur lui pour tenter une seconde fois de crever ses yeux, Kimitaka roula sur le côté. Les doigts du petit être enragé se plantèrent dans le sol mais le Geobuk savait que ça ne le retarderait pas longtemps. Tandis que le feu prenait de plus en plus d'ampleur rapidement, le garçon leva de nouveau sa baguette sur la personnification de son patronus et s'écria :*

« LEVICORPUS! »

*Comme si une corde avait attrapé un de ses pieds, le botruc fut aussitôt pendu la tête en bas. Gigotant de toute sa rage pour se défaire tandis que le feu continuait de le consumer, il fallu un bon moment pour que la créature finisse par ne plus bouger. Tremblant de tout son être, à terre, Kimitaka le regardait jusqu'à ce que les brindilles en train de brûlées retombent à terre d'elles-même, indiquant qu'elles n'étaient plus une créature mais un simple tas de bois pour le feu en train de les dévorer. Et même encore à ce moment là, il continuait à les regarder, les larmes montant aux yeux. Il avait vraiment eu peur cette fois. Il avait vraiment cru qu'il allait devenir aveugle. S'il avait eut des cloportes sur lui, comme en a toujours sa mère sur elle, ça n'aurait pas fini ainsi. Ils auraient pu passer, sans avoir à faire cette chose si extrême que de bruler le protecteur reconnu de la flore. Kimitaka s'en voulait. Pleurant et tremblant toujours, il regardait le botruc finir d'être consumé, à la fois soulagé de ne pas avoir les yeux crevés et à la fois triste d'avoir dû tuer une créature inoffensive qu'on avait manipulé. Car oui, le botruc était inoffensif quand il ne se sentait pas agressé et oui, le directeur l'avait manipulé. Ils les avaient tous les deux manipulés, Kimitaka en lui donnant une scie et le botruc, en le plaçant là. Tout avait été calculé pour qu'un des deux soit perdant dans l'histoire. Ce qui mit en rage le Geobuk. En rage profonde et sourde. Comment pouvait-on être aussi peu humain? La fureur montait en lui, s'insinuant dans toutes ses veines, et bientôt, ses tremblements n'étaient plus dus à la peur mais bel et bien à de la colère pure et noire.*

« Il commence à me les chauffer, ce vieux sénile!! »

*Lança-t-il, plein de rage. Toujours pleurant et tremblotant, il se leva. Ses jambes flanchèrent un instant, de par l'émotion et la peur, mais il resta néanmoins debout et retira avec des gestes brusques sa veste, la balançant dans un mouvement de fureur sur le sol. Il fourra tout aussi brutalement sa baguette dans sa poche de pantalon, puis il se rua sur la scie, aussi rapidement que purent ses jambes hésitantes, et commença à découper les branches qui leur bloquaient toujours le passage. Son emportement était tel qu'il scia les branches les unes après les autres avec vitesse et toute la force qu'il put fournir à son bras, ne se préoccupant pas s'il y avait ou non un autre botruc dans les parages. Il pleurait tout en découpant et ses gestes étaient imprécis à cause de ses tremblements et sa visions troublées. Pourtant, il continuait. Il ne pouvait penser à rien, il ne le devait pas s'il ne voulait pas craquer. De toutes façons, il était en train de craquer. Quand il ne voyait vraiment plus rien, il s'arrêtait pour essuyer rapidement ses larmes avec son bras puis recommençait, inlassablement, ne faiblissant jamais la cadence. Bientôt, un passage fut dégager et, vidé, il revint sur ses pas, balança la scie aussi loin qu'il put, dans les branches d'une haie à vrai dire, et récupéra sa veste sur le sol en disant :*

« Je t'attend de l'autre côté. »


*Il était incapable, véritablement incapable de pouvoir aider Mizuki dans sa peine. La sienne était beaucoup trop forte. Qu'elle prenne le temps de se laisser aller, il ne pouvait pas l'aider, la soulager, la remettre d'aplomb. Il était trop atteint pour cela. Il avait brûlé un être inoffensif, il avait brûlé son patronus. Il s'engouffra dans le passage, haletant, en sueur et la gorge sèche avec une douleur dans le bras. Son acte avait été stupide. Il ne pleurait plus et tremblait un peu moins, mais il n'y avait pas de bons côtés à ce qu'il avait fait. Il s'était emporté. Et s'était emporté devant Mizuki qui plus est. Mizuki... Que pensait-elle de lui désormais? Comment l'avait-elle vu? Avait-elle prit peur? C'était fort possible. Après tout, elle ne l'avait jamais vu comme ça. Personne ne l'avait jamais vu comme ça à vrai dire. Ou peut être Kimiaki, une fois. Mais c'était bien un côté très noir de sa personnalité qu'il ne montrait jamais. Toujours mesuré, il ne se laissait jamais allé dans la colère de cette façon. Jamais. Sauf aujourd'hui. De l'autre côté des arbres, il s'appuya sur un des troncs et prit une gorgée de la bouteille d'eau qui se trouvait dans la poche de sa veste. Le souvenir que Mizuki avait également bu dans cette bouteille lui revint à l'esprit. Il ferma alors les yeux, profitant de cette pensée. Cela lui mit un peu de baume au cœur mais pas suffisamment pour qu'il aille mieux Il s'en voulait. Il s'en voulait d'avoir brulé le botruc, il s'en voulait de s'être emporté aussi. Après tout, à la fin de l'histoire des épouvantards, il avait exagéré dans son comportement au point qu'elle lui en veuille. Et là encore il s'était emporté. Pas de la même façon, bien sûr, mais coup sur coup, il lui avait montré certains aspects de sa personnalité les plus horribles. Arriverait-il à lui faire face? Il rouvrit les yeux. Non, il n'avait pas le choix, il devait lui faire face. Après tout, ils étaient coincés dans le labyrinthe tous les deux et devaient collaborés pour s'en sortir, non? Et puis, il ne voulait pas la perdre. Plus que tout, il ne le voulait pas. Il ne le supporterait peut être pas. Peut être seulement? Non, sûrement. Surement pas. Il était dans cette optique lorsqu'elle sortit du passage d'entre les arbres, le rejoignant. Il se tourna alors vers elle et lui demanda :*

« Dis..... je peux.... je peux t'a-t'appeler M-Miki.... s'il-te-plaît? »


*C'était quoi cette question totalement foireuse? Il soupira en baissant la tête. Elle devait être complétement étonnée, déboussolée, perdue. Et elle aurait raison. C'était quoi cette façon de s'excuser? Car c'était ce qu'il aurait du, faire, ce qu'il était sensé faire, non? Au moins lui fournir une explication. Mais c'était même pas une explication. Ce n'était encore qu'une demande égoïste de sa part. Il enchainait vraiment les mauvais comportements un par un. Il s'appuya de nouveau sur un des troncs et regarda le ciel. Toujours noir, toujours lugubre, sans aucune petite étoile à l'horizon. Il tenta de s'expliquer :*

« Écoutes, je suis pas le mec parfait. Comme tu as pu le voir, j'ai des tas de défauts. Je suis impulsif, je suis pas vraiment drôle si Hikaru est pas dans le coin, je suis colérique, idiot, froid, égoïste, un brin pervers et j'en passe. Mais.... Mais j'ai remarqué quelque chose.... »


*Il n'allait pas se déclarer quand même! Non, cette idée était totalement ridicule. Il risquait de se faire jeter. Même s'il ne disait rien, elle risquait de l'éviter après cette soirée. Son comportement avait vraiment été ignoble. Il sourit, désabusé en baissant les yeux sur ses chaussures. C'était tellement ridicule. Ce soir, il avait voulu passer du temps tranquillement avec Mizuki et ils s'étaient retrouvés dans ce fichu labyrinthe ; il avait voulu comprendre ses sentiments et il montrait les pires aspects de sa personnalité ; et maintenant qu'il avait tout gâché, il avait envie de se déclarer. Tout ça donnait envie de pleurer. Il était vidé, aussi bien mentalement que physiquement. Il n'en pouvait plus, il voulait seulement se morfondre dans son lit. Ce directeur méritait qu'on le brûle sur un bucher. Une profonde tristesse avait envahit le Geobuk. Il n'avait même plus la force de se révolter contre le vieux sénile. Abandonnant son explication, il se détacha de son tronc en soupirant pour remettre sa veste. Ressortant la baguette de sa poche, il lança de nouveau l'enchantement des Quatre-Points.*

« Viens. »


*Fit-il simplement, abandonnant définitivement son explication. Sans prendre la main de la jeune fille, pensant qu'il ne la méritait plus désormais, il commença à avancer, incapable de la regarder en face.*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeSam 23 Oct - 7:19

Elle se sentait totalement pitoyable à l’heure actuelle. Assise ainsi à même le sol sans avoir le courage de se relever ou plutôt la force vu le contexte actuel. Si elle voulait être honnête, elle pourrait même dire qu’elle se haïssait. Lâche, faible, inutile voila les mots qu’elle s’attribuait. Si elle avait eu la force, depuis bien longtemps elle se serait mise debout pour courir jusqu’à la silhouette pour bien être sure qu’elle avait visé la bonne personne. Mais c’était au dessus de ses forces, malgré le nombre de fois qu’elle avait essayé de se remettre sur pied. Son corps ne consentait vraiment pas à l’écouter. Mais pourquoi diable maintenant, alors que Kimitaka avait véritablement besoin de son aide à l’heure actuelle ? La rage qu’elle avait contre elle-même sans parler du désespoir et de la détresse qui l’habitait, elle ne savait pas vraiment où donner de la tête. Elle se sentait simplement si fatiguée…Vraiment fatiguée par toutes les émotions qu’elle venait de ressentir en l’espace de quelques heures. Si le directeur ne souhaitait pas sa peau, il s’était vraiment pris comme un manche à balai, elle devait bien l’avouer. Sa vue était brouillée et elle ne distinguait plus vraiment ce qu’il se passait devant elle. Etait-ce Kimitaka qui s’était relevé ? Elle ne pouvait le certifier mais elle tenta de se rassurer avec cela. Elle avait peut être besoin d’être un minimum rassurée mais elle comprenait qu’il y avait d’autres chats à fouetter et s’en outrait pas vraiment. Pour l’instant elle devait avouer qu’elle se forçait à garder un cycle normal de respiration, sinon cette fois ci elle n’allait pas seulement s’en sortir qu’avec un simple avertissement.

Inspirer, expirer furent pendant de longues secondes la seule chose à laquelle son cerveau consentait à réfléchir perpétuellement alors qu’elle portait une de ses mains à sa gorge comme si ça pouvait l’aider à se calmer. Deux crises en l’espace de vingt minutes…C’était trop pour son frêle corps. Cependant elle devait absolument parvenir à retrouver son calme, reprendre sa baguette et venir aider le jeune homme. C’était ce qu’elle s’obligeait à penser et elle tenta de nouveau de se relever, haletante sans succès. Elle s’essuya les yeux pour pouvoir retrouver le sens de la vue mais rien n’y faisait ils étaient toujours de nouveau brouillés par de nouvelles larmes qui faisaient leur apparition. Lorsqu’elle entendit le jeune homme hurler furieusement le sort suprême pour se débarrasser de la créature, Mizuki eut un moment de lucidité, de soulagement. Elle avait bien visé la bonne silhouette. Elle était tellement rassurée et apaisée qu’un soupir passa le cap des lèvres. Puis elle comprit ce que cela signifiait, ce que ça signifiait vraiment…A vrai dire elle resta sur le choc pendant quelques secondes, comme si le temps s’était arrêté et qu’elle se trouvait dans un autre monde. Elle releva la tête, celle qui s’était baissée quelques instants auparavant, et observa comme hors du temps la scène qui se déroulait sous ses yeux. La créature magique, était retenue dans les airs grâce au sort de lévitation qu’avait lancé le jeune geobuk, se consumant à petit feu. Elle resta de longues secondes à regarder sans rien ressentir, ni réfléchir. Son corps en avait surement plus la force ou peut être était ce du à l’action qui se passait sous ses yeux, la seule chose qu’elle savait c’était que la créature n’était plus ou ne le serait plus pour très longtemps.

Puis au fur et à mesure que la créature ne devenait qu’un amas de poussière, des nouvelles larmes firent leurs apparitions dans le regard de la jeune fille. Elle venait tout juste de comprendre qu’il avait tué la créature. Cet acte, qu’elle s’était refusée à faire quelques secondes auparavant de peur de le blesser lui et non la bête. Mais au final, la seule chose qui comptait était qu’il avait mit un terme à la vie de ce gardien. Ce gardien qui n’avait rien fait, si ce n’est de défendre son territoire, ce à quoi il tenait vraiment. Un élan de compassion et de tristesse l’atteignirent de pleine face. Elle se sentait si sale, si navrée qu’ils aient du à en arriver à une telle extrémité qu’elle laissa sa peine et sa tristesse ressortir de nouveau. Elle donnait l’impression d’être une petite fille qui découvrait qu’elle avait fait quelque chose de mal et qui pleurait encore et encore pour tenter de se faire pardonner. Pourtant elle savait que rien ne pouvait pardonner un tel acte. Elle se sentait si triste qu’elle oublia pendant quelque secondes à quel point le garçon devait être le même état, si ce n’est pire. Lorsque cette idée eut enfin fait son passage dans les méandres de son esprit, elle vit le jeune homme comme elle ne l’avait jamais vu auparavant. Il semblait totalement différent, totalement animé par une rage folle et noire. Il tremblait de tout son être mais la seule chose qu’elle distinguait à travers sa vue brouillée, c’était l’aura qui en ressortait. Une aura sombre et froide. Il était furieux contre le directeur. Comment ne pas l’être après ce qu’il avait été obligé de faire ? Dans tout ceci, elle n’avait été que spectatrice et pourtant elle s’en voulait à mort. Elle ne voulait même pas imaginer à quel point le jeune homme pouvait l’être de son côté, mais elle voulait lui être d’une épaule compatissante et voulait être en mesure de le calmer. Pour cela, elle devait également le faire. Elle devait cesser de pleurer. Cependant elle ne chercha pas à l’appeler ou autre, non elle comprenait parfaitement qu’il voulait se calmer dans son coin. D’ailleurs, elle vit sa silhouette attraper la scie pour leur frayer un passage. Désormais puisqu’ils avaient accompli cet acte, ils ne pouvaient décidément pas faire machine arrière.

Peu à peu ses larmes s’arrêtèrent de couler tandis qu’elle s’était concentrée sur les sons que produisaient la scie contre les branches du mur que Kimitaka sciait avec acharnement. C’était son moyen à lui de calmer sa tristesse comme elle se calmait en l’écoutant se calmer et passer ses nerfs sur les branches du mur. C’était totalement idiot mais c’était vrai. Elle n’aurait même pas eu la force de se lever pour aller l’aider, pour le soutenir dans cette épreuve. Elle avait beau regarder la silhouette du jeune homme, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir totalement inutile. Une déchirure pour elle mais c’était la simple vérité. Elle n’était qu’une faible et elle voulait que ça change. Elle voulait devenir quelqu’un de fort, comme lui qui parviendrait à garder le contrôle, qui affronterait les choses de manière franche sans avoir peur de rien. Au fond, elle se disait même que le vrai yongwang dans cette histoire, c’était lui et non elle. Elle se rendait compte que ce soir, elle n’avait fait que pleurer, encore et encore. Elle se dégoutait elle-même. Ça ne lui ressemblait tellement pas quoique…Au fond, malgré l’apparence de garçon manqué qu’elle portait, elle n’était qu’une fille parmi tant d’autres, rien de plus, rien de moins. Lorsqu’il revint sur ses pas, il l’informa qu’il l’attendait de l’autre côté sans chercher à l’attendre.

Elle le remercia intérieurement. Elle ne voulait surtout pas qu’elle le voit dans cet état, non vraiment pas. Elle essuya les dernières larmes qui avaient coulées sur ses joues avec la manche de sa veste et tenta de se relever. Elle du réessayer plusieurs fois pour parvenir à se relever et encore elle devait vraiment contracter ses muscles pour rester debout. Elle se sentait vraiment pathétique. Elle avait tellement l’impression qu’elle ne contrôlait plus son corps que s’en était risible. Pourtant elle s’obligea à avancer, se força uniquement à penser à mettre un pied devant l’autre. Elle savait désormais que tout était du aux effets de ses deux crises et que le seul moyen pour que ça s’arrête, c’était qu’elle se repose pendant quelques heures. Cependant, ils n’avaient pas le temps devant eux et ils devaient sortir rapidement en faisant en sorte de s’en sortir indemne. Bien que ceci venait d’être remis en question après l’événement qui venait de se passer. Il était indéniable qu’ils se souviendraient de ce soir dans quelques années. Comment cela pouvait-il en être autrement ? Petit à petit, elle parvint à retrouver un usage normal de ses jambes, même si elles avaient tendances à vouloir lui faire défaut tous les dix pas. Elle s’engouffrât dans le passage que venait de créer le jeune geobuk et du se retenir à celui-ci lorsque le jeune homme s’adressa à elle.

Il venait de la prendre totalement de court mais surtout du au fait qu’elle était persuadée que le jeune homme allait se muer dans un silence quelque peu naturel. Elle comprenait parfaitement qu’il pouvait ne plus avoir le cœur à rire, si ce n’est avoir l’envie folle de pleurer. Une chose était sure la question de son ami, lui coupa l’usage de ses jambes quelques secondes. Il souhaitait l’appeler Miki ? Même après qu’elle se soit montrée si inutile ? Pourquoi donc ? Pourquoi maintenant ? Avait-il pitié d’elle ou quoi ? Elle ne comprenait pas, ne comprenait rien. Son esprit était si fatigué autant que l’était son corps. Mais cet intention la toucha plus qu’elle n’aurait peut être du le faire. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres bien qu’elle était persuadée que du à l’obscurité dans laquelle ils se trouvaient, le jeune homme ne devait pas la voir. Heureusement, se dit-elle tout simplement, elle devait avoir une mine épouvantable. Ses yeux devaient surement être rouges et son teint quelque peu pale. Oui surement, elle sentait en elle une vive fatigue et avait du mal à vraiment tout saisir. Collée contre le mur, elle préparait la réponse qu’elle pouvait lui donner. Tout d’abord elle voulait s’excuser ou du moins qu’il lui pardonne le fait de n’être qu’une fille inutile et incapable de lancer un sort correctement. De plus, elle voulait qu’il lui pardonne le fait que par sa faute à elle, il est du s’occuper de Botruc tout seul alors qu’elle pleurait, oui pleurer lâchement dans son coin et surtout elle voulait s’excuser car elle était horriblement fatiguée. Mais comment pouvait-elle lui dire cela alors qu’elle était tout simplement rassurée qu’il ne lui fasse aucun reproche. Elle était vraiment heureuse qu’il fasse nuit et qu’il ne puisse pas voir à quel point elle semblait fatiguée comme de ne pas pouvoir voir son regard. Si jamais elle y voyait de la déception, de la rancœur ou de la colère, elle ne pourrait jamais s’en remettre. Non, elle ne pouvait le tolérer. Perdre Kimitaka, c’était la seule chose qu’elle craignait plus que tout au monde.

C’est à ce moment précis, alors qu’elle était sur le point de trouver quelque chose à répondre qu’il rajouta qu’il n’était pas le mec parfait, que comme elle avait pu le voir il avait des tas de défauts. Lesquels ? Elle ne voyait en lui que des qualités. Le comportement qu’il avait eu était normal. Elle n’était même pas certaine que si elle avait été dans le cas du jeune homme, elle n’aurait pas réagit de la même façon. Elle ne pouvait s’empêcher d’être triste de l’entendre dire ça. C’était un garçon extraordinaire, il venait de le prouver au cours de la soirée. Il rajouta que malgré tout ça, il avait remarqué que…que quoi ? Se demanda-t-elle alors qu’il s’était de nouveau tu. Que cherchait-il à lui faire comprendre ? S’il voulait utiliser des sous entendus ou autres, ce n’était pas le moment. Le cerveau de la jeune fille s’accordait une pause et ne pensait à rien d’autre, si ce n’est de dormir.

Abandonnant son explication, le jeune homme se détacha de son tronc en soupirant pour remettre sa veste. Il se contenta seulement de lancer le sort des quatres-points en lui demandant de la suivre alors qu’il s’avançait déjà vers la suite du parcours.

« Attends, Kimi-chan ! » S’écria-t-elle simplement en tentant de rattraper sa veste pour qu’il ne la laisse pas. Elle n’avait même pas remarqué sa façon qu’elle avait eu de l’appeler. De toute façon son cerveau considérer cette appellation comme celle qui appartenait à Kimitaka.

« Attends… » Continua-t-elle de murmurer dans un soupir alors que le jeune homme venait d’arrêter sa marche. « Je ne comprends pas ou tu veux en venir Kimi-chan…Si tu tentes de t’excuser saches que ce n’est pas à toi de le faire…ça serait plutôt à moi. Tu me faisais confiance et je t’ai déçue au fond, j’en suis certaine. Alors je te prie de m’excuser…pardonnes moi d’avoir été lâche sur ce coup mais j’étais pétrifiée de peur pour toi. J’avais si peur qu’en lançant mon sort tu ne sois atteins. Je ne suis pas une bonne magicienne…Je ne l’ai jamais vraiment été et je m’en veux que par ma faute, tu as du te retrouver dans cette situation. Je suis désolée que c’est toi qui ait du tuer ce botruc…Désolée, d’avoir été incapable de t’être d’une quelconque aide. Alors s’il te plait ne dis plus que tu n’es pas un garçon bien. Tu es humain et je t’aime comme tu es. Je suis très fière d’être ton amie, vraiment, je t’assure…et ça serait un honneur pour moi si tu voulais bien m’appeler par mon prénom… »

Elle avait parlé sans vraiment faire attention à tous les sous-entendus que pouvaient donner ses mots. La seule chose qu’elle savait c’était qu’elle avait besoin que ça sorte d’elle, qu’il comprenne ce qu’elle voulait qu’il sache et surtout avec beaucoup de chance qui lui pardonne de n’être qu’une faible personne dans tous les sens du terme.


Dernière édition par Ishida Mizuki le Mer 24 Nov - 8:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeVen 19 Nov - 13:04

*Mizuki se retint à lui quand elle sortit du passage qu'il avait créé par sa rage et la scie. Elle ne tenait plus debout par elle-même, c'en était effrayant. il se demanda un instant s'il devait tout de même poser la question mais cette possibilité atteignit le cerveau trop tard : il avait déjà dit sa phrase. Dans un sens, il était ignoble. Elle était épuisée, incapable de marcher, et lui il lui posait des questions comme ça. Il ne l'avait même pas aidé à se relever. Il n'est même pas allé voir comment elle allait, ne lui a même pas demandé. Il était resté dans son petit monde égoïste et froid sans penser un instant à elle. Car oui, il avait été froid avec elle, extrêmement glacial même. Comment pouvait-il encore demander une chose pareille? Pourtant, il le lui demandait. Et comme il le lui avait demandé et que clairement elle avait besoin d'une explication, il lui en fournit une. Enfin... tu parles d'une explication. Ça n'avait ni queue ni tête. Et dans un sens, c'était mieux ainsi. Il était préférable que sa déclaration soit bancale, incompréhensible. Elle ne le jettera pas ainsi. En bon Geobuk craintif, il ne finit pas ce qu'il était en train de dire et essaya clairement de s'enfuir. Oui, c'était une fuite, ni plus ni moins. Il était lâche, tout simplement. Encore un de ses défauts. Sauf que celui-là, il ne l'avait pas cité.*

*Enfin bref, Kimitaka avait le moral dans les chaussettes et même encore plus bas d'ailleurs. Jusqu'à ce que Mizuki le rattrape. Sauf que ce n'était pas cela qui le surpris. oui, bon, si, bien sûr, il était surpris qu'elle le retienne par la veste, qu'elle le retienne tout court d'ailleurs. Quoique dans un sens, ce n'était pas si surprenant que ça, après l'explication plus que pourrie qu'il lui avait donné. Non, ce qui était vraiment surprenant, ce fut la dénomination par laquelle elle l'a appelé pour le retenir. Kimi-chan. Pas Yokota-san ou Yokota-kun mais Kimi-chan. Comme tous ses intimes, tels qu'Hikaru, l'appelaient. Comme il a toujours rêvé d'entendre d'être appelé par elle, avec sa voix, avec ses intonations. Alors Kimi-chan arrêta sa marche de façon nette et se tourna vers elle, la regardant avec des yeux écarquillés. Pourquoi l'appelait-elle ainsi? Non pas que ça lui déplaise! Mais qu'elle utilise son surnom, alors qu'elle était si fatiguée, qu'est-ce que cela pouvait signifier? Cela voulait-elle dire qu'elle pensait toujours à lui de cette façon? De quelle façon? De la façon qu'il désirait le plus? Non, qu'il arrête de se faire des films. Qu'elle souhaitait simplement attirer son attention et sa sympathie pour qu'il s'arrête? Peut être, il faut dire que ça avait rudement bien marché. Quoiqu'elle n'avait pas besoin de cela pour qu'elle ait toute sa sympathie et même bien plus.*

*Elle attira son attention, commença ensuite une longue tirade. Elle réitéra l'appellation, ce qui lui mit du baume au cœur. Et là, ça lui faisait de l'effet. C'était comme si son cœur était sur des montagnes russes et qu'il était en haut. Elle lui dit ensuite qu'il n'avait pas à s'excuser. Pourtant, ce n'était pas ce qu'il ressentait. Il avait l'impression d'avoir été horrible et la moindre des choses, quand on avait ce sentiment, là, c'était de s'excuser, non? Il y avait aussi que ce n'était pas non plus une vrai excuse. Il avait tenté de se déclarer, ne finissant pas. Mais dans un sens, c'était bien qu'elle n'ait pas compris de cette façon. C'était même très bien. Mais alors pourquoi son cœur venait-il de descendre? Etait-il déçu? Déçu qu'elle n'ait pas compris? Pourtant il savait qu'il n'avait pas à l'être : il aurait risqué de la perdre définitivement et pour rien au monde il aurait voulu cela. Elle ajouta que c'était plutôt à elle de s'excuser et là son cœur finit d'achever sa descente. Pouvait-il aller plus bas? Kimitaka en doutait. Il ne voulait pas qu'elle s'excuse. Il ne le méritait pas. Et elle n'avait rien fait pour qu'elle ait à s'excuser. Le Geobuk fit non de la tête tandis qu'elle continuait à parler. Non, il n'avait pas été déçu. Comment aurait-il pu? Ce n'était pas sa faute si elle était mauvaise magicienne. C'était normal qu'elle avait eut peur pour lui, peur de le toucher. Ce n'était pas sa faute s'il ait du tuer le botruc, c'était celle du directeur. Elle avait beau dire qu'il devait cessé de se dénigrer, il ne put s'empêcher de se dire qu'elle devrait appliquer ce conseille à elle-même. Elle lui dit qu'il était un garçon bien et bien qu'il en doutait encore, cela lui fit remonter son cœur dans le manège. Elle croyait vraiment qu'il était un garçon bien. Il n'avait pas tout raté avec elle. Elle ne s'enfuirait pas. Elle ne l'évitera pas. Il avait encore sa chance. Mais ce fut bel et bien quand elle dit qu'elle l'aimait comme il était que son cœur atteint des sommets.*

*Peut être venait-il d'exploser. Le Geobuk avait senti quelque chose de très bizarre dans sa poitrine. Peut être était-ce des feux d'artifices. C'était ce qui se rapprochait le plus de son état en tout cas. Il n'écoutait plus qu'à moitié la suite. Il avait même arrêté de respirer sans s'en rendre vraiment compte. Elle venait de dire qu'elle l'aimait comme il était. Elle venait de dire qu'elle l'aimait. C'était une déclaration? Ce pouvait-il que c'en était une? Rêvait-il éveillé, après tout ce cauchemar? Ou lui disait-elle juste ça pour qu'il tienne jusque la fin du labyrinthe? Non, Mizuki n'était pas du genre à dire des mensonges, à lui donner une carotte pour qu'il continue. Alors était-ce vraiment ce qu'il espérait? Kimitaka baissa la tête, prenant enfin un peu d'air et se rendant compte que cette déclaration lui avait vraiment coupé le souffle. Mais c'était normal : se serait-il attendu à cela? Pas le moins du monde, non. Il voulait hurler de joie. Il voulait la prendre dans ses bras. En avait-il le droit? Il ne le savait pas. Il savait juste qu'il devait se contenir tout de même un minimum. Ils n'étaient pas dans une position dans laquelle ils pouvaient se relâcher. Ils étaient encore dans le labyrinthe. Pourtant, pourtant il voulait la prendre dans ses bras, exprimer sa joie immense. Mais ne craqueraient-ils pas tous les deux en faisant ainsi? Pour se calmer, il essaya de se concentrer sur les dernières paroles de la Yongwang. Qu'avait-elle dit ensuite? Le sourire qui avait alors illuminé inconsciemment le visage du Geobuk disparut. Amie.... Fière d'être ton amie... Bien sûr.... Qu'avait-il espéré, bon sang. Il était évident qu'il ne pouvait pas l'intéresser. Elle l'aimait bien, mais ça s'arrêtait là. Une profonde déception s'installa dans le cœur de Kimitaka qui se tourna de nouveau vers la direction à prendre pour que Mizuki ne voit pas son sentiment, tandis que son organe vital finissait le tour de montagne russe en descendant plus bas que terre. Pourtant, il devait s'estimer heureux. Elle ne le repoussait pas, elle l'encourageait et elle lui permettait même de ne faire preuve d'aucune politesse. Que demander de plus? Que pouvait-il lui demander de plus qui serait réalisable? Rien, vraiment. Alors, rassemblant toute la bonne humeur, toute la positive attitude qui lui restait en se disant que la situation pouvait être pire, il inspira pro fondement et se tourna vers la jeune fille qui l'accompagnait et lui dit avec un petit sourire :*

« Arigato... Miki. »


*Réussit-elle à voir la profonde peine qu'il avait dans le regard? Aperçut-elle la tristesse sur ses traits? Entendit-elle la déception dans sa voix aussi douce qu'un chuchotement à ce moment-là? Il faisait si sombre malgré la pleine lune. Ce n'était absolument pas certain.*

« Tu n'as pas à t'excuser non plus, tu sais. Viens, continuons. J'ai besoin de toi. »


*Et pour l'inciter à avancer, il lui tendit la main. Ils devaient se tenir la main pour ne pas se perdre après tout, non? Le fait qu'il avait besoin d'elle? C'était vrai, et pas seulement pour le fait qu'il l'aimait et avait besoin de sa présence. Il avait besoin d'elle pour sortir de ce labyrinthe. C'était elle qui avait le sens de l'orientation dans l'équipe. Et même si elle n'avait pas brulé le botruc, elle l'avait quand même aidé en l'expulsant au loin. Il avait besoin d'elle pour sortir de ce labyrinthe. C'était indéniable.*
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMer 24 Nov - 8:28

C’était fou à quel point, ce qu’elle venait de dire allégeait sa conscience, son esprit. Elle se sentait vraiment plus légère et bien qu’elle était inquiète de ce que allait lui répondre le jeune geobuk, elle n’avait nullement envie de revenir sur ses paroles. Elle avait été sincère en lui disant que c’était à elle de s’excuser, qu’elle ne s’était pas montrée à la hauteur. Après tout n’était-ce pas la vérité ? Si le jeune homme s’était retrouvé dans un tel état de nerf et de détresse, c’était avant tout à cause d’elle. Elle ne pouvait pas s’empêcher de penser ça et ce, même si la fatigue venait s’ajouter à cette culpabilité. Une fatigue contre laquelle elle luttait de toute son âme pour se tenir debout et garder les yeux grands ouverts pour tenter de percer la réaction du jeune homme face à ses mots. Elle espérait qu’il pourrait comprendre dans quelle détresse, elle se trouvait, elle voulait vraiment qu’il lui pardonne sa lâcheté et sa faiblesse. A vrai dire, elle en avait vraiment besoin. Voir de la déception dans les prunelles du jeune homme reviendrait à lui donner un coup de poignard dans le cœur et elle ne pourrait vraiment pas s’en remettre alors que son cœur était tout acquis au jeune homme.

Encore à cet instant, elle n’avait pas encore prit conscience des mots qu’elle avait dit. Elle n’avait même pas encore remarqué l’appellation par laquelle elle l’avait appelé, ni même le fait qu’elle lui avait dit qu’elle l’aimait. Certes, qu’elle avait dit qu’elle l’aimait en tant qu’ami, mais elle avait bien utilisé le mot « amour » dans sa phrase. Une chose qui n’était pas vraiment anodine en soit car elle aurait très bien pu utiliser le verbe « apprécier », « adorer », mais non elle avait bien utilisé « aimer » et à vrai dire c’était bien une déclaration, certes maladroite, qu’elle venait de dire. Elle s’était déclarée à Kimitaka, si naturellement, si gauchement qu’en effet tout ceci pouvait porter à confusion. Si elle avait été dans son état normal, elle aurait sans doute rougit, aurait tenté de faire passer sa déclaration comme une mauvaise blague. Oui, elle aurait surement totalement paniquée, il en était certain. Elle aurait pu certainement remarquer plus en détail la réaction du jeune homme à travers la pénombre de la nuit et aurait surement pu découvrir un détail qu’elle avait toujours rêvé de voir…Mais rien de tout cela ne se produisit. Elle luttait tout simplement pour rester debout et pour éviter que sa vue ne devienne floue due à la fatigue qui ne semblait pas vouloir quitter son corps. Elle voulait simplement dormir, encore et encore, bien qu’elle sache que la situation ne se prêtait pas à ce genre de chose.

Pourtant, elle luttait pour garder son esprit clair et tentait de reprendre le fil de la conversation et surtout de la situation actuelle. Elle se frotta d’ailleurs les yeux pour tenter de les garder ouvert. Elle donnait l’impression d’être totalement déconnectée de tout et même de son propre corps. A vrai dire, elle venait complètement d’oublier ce qu’elle venait de dire. C’était horrible, mais à vrai dire elle ne se sentait vraiment pas bien mais elle tentait de son mieux que cela passe inaperçue. Elle en avait tout simplement marre d’être si faible et elle ne voulait surtout pas inquiéter le jeune geobuk qui se tenait devant elle plus qu’il ne l’avait déjà été tout à l’heure. Lorsqu’elle remarqua qu’il s’était retourné vers elle de nouveau, elle fit de son mieux pour apercevoir ses traits bien que la pénombre était toujours là et l’empêcher de bien voir les traits du jeune homme. Lorsqu’il la remercia en l’appelant par le surnom qu’il lui avait attribué, elle avait seulement penchée la tête sur le côté pour tenter de bien tout cerner. Il la remerciait pour quoi ? Elle avait vraiment l’impression qu’elle était en train de partir en vrille, ce n’était décidément pas possible. La seule chose qu’elle arriva à percevoir dans la voix du jeune homme, c’était que celle-ci se forçait à être plus ou moins joyeuse, aimable, douce. Elle aurait été incapable de bien définir ce qu’elle ressentait mais elle avait vraiment l’impression que quelque chose d’important lui échappait totalement. Mais qu’est ce qu’elle oubliait bon sang ? Elle en avait vraiment aucune idée mais la fatigue et le fait de ne rien comprendre lui donnait envie de pleurer de nerfs.

Mais il éclaira sa lanterne, un bref instant en lui disant qu’elle n’avait pas à s’excuser non plus. Elle s’était donc excuser ? C’était bon à savoir mais qu’avait-elle bien pu dire d’autre pour qu’il la remercie avec ce ton qui se voulait, forcé ? Elle se gratta quelques secondes la tête, comme si elle tentait de remettre ses souvenirs en place, mais sans succès. Elle prenait véritablement conscience qu’elle était dans un piteux état et ça ne lui plaisait pas du tout. Lorsqu’il lui proposa de continuer, elle releva son visage vers le jeune homme presque paniqué. Il fallait absolument qu’ils avancent ? Là tout de suite, maintenant ? Elle sentait ses jambes tremblaient et elle ne savait vraiment pas si elle pouvait continuer mais comment le lui dire ? C’était impossible maintenant. Après tout, il venait juste de lui pardonner ce qui s’était passé. D’ailleurs était-ce ça dont il parlait en lui disant qu’elle n’avait pas à s’excuser ? Arg, elle allait devenir folle. Elle haïssait ce directeur maintenant. C’était de sa faute si elle était dans cet état si pittoresque devant le jeune homme qui la rendait complètement dingue d’amour. N’y avait-il pas pire scénario que cela ? Non, c’était vraiment un enfer pour elle alors qu’elle se sentait de plus en plus mal à cet instant précis. Lorsqu’il lui lança qu’il avait besoin d’elle, c’est avec une spontanéité déconcertante qu’elle lança dans un murmure :

« C’est vrai ? »

Elle-même ne comprenait pas vraiment pourquoi, elle avait murmuré ses mots de cette façon, mais en tout cas, ça avait eu l’effet d’un électrochoc dans son esprit. Il avait besoin d’elle, il venait de lui dire. Il lui faisait encore confiance et pour preuve, il lui tendait la main. Il avait besoin d’elle…d’elle, et seulement elle. Comment pouvait-elle désormais le laisser en plan ? Impossible, elle ne se le pardonnerait jamais. Elle devait donc regagner ses esprits, tentait de mettre de côté cette fatigue qui l’intimait désormais de plus en plus fortement à venir se laisser bercer dans ses bras. Elle voulait qu’il continue de lui faire confiance, elle en avait vraiment besoin sinon elle n’allait pas réellement se remettre de cette soirée sans ressentir l’envie de se terrer dans un trou de souris à chaque fois qu’elle le verrait. Et ne pas le voir, ça serait comme l’enfermait au milieu de l’enfer et ça elle ne le voulait pas, décidément pas.

« Oui, tu as raison, Kimi-chan. On doit se serrer les coudes et cette fois ci, je ferais de mon mieux pour ne pas être un poids pour toi. Je te le promets. » Avait-elle dit dans un ton doux et sincèrement touché par les mots du jeune homme.

Elle voulait croire en ses mots, elle espérait redonner un peu de courage à son corps pour avancer la tête haute comme une fière yongwang aux côtés du jeune homme qu’elle aimait décidément de plus en plus fort et qui lui donnait la force de continuer d’avancer. Sans rien ajouter, elle prit la main du jeune homme dans la sienne et la serra délicatement. Elle ferma les yeux au contact de leurs deux peaux et ne put s’empêcher de sourire doucement, quelque peu heureuse de ressentir de nouveau le contact de la peau du jeune geobuk contre la sienne. La chaleur de celle-ci vint petit à petit réchauffer la sienne et elle se laissa enivrer par ce doux contact qui lui donnait du baume au cœur et lui donnait de la force, au du moins lui donner envie de dépasser ses limites. Ce contact lui avait manqué pendant les quelques minutes où elle ne l’avait pas eu contre la sienne. Si seulement c’était possible, elle la garderait éternellement contre la sienne l’obligeant ainsi à rester auprès du jeune homme. C’était une douce idée qui parvint à frayer son chemin dans son esprit et elle se trouva véritablement idiote d’avoir une telle pensée. C’était totalement ridicule…et pourtant.

Alors qu’ils avaient commençaient à avancer de nouveau en silence. Elle alluma de nouveau sa baguette, qu’elle prit soin d’éloigner de son visage. Elle imaginait sans trop de mal qu’elle devait surement être d’une pâleur à faire peur peut être même aussi blanche que celle d’un cadavre. Comment pouvait-elle le savoir ? Tout simplement à cause de l’effort qu’elle devait faire à chaque pas pour ne pas défaillir sous le poids de son corps. Bien entendu, elle faisait attention pour que le jeune homme ne voie pas avec quelle peine elle se trainait. Rapidement, ils arrivèrent de nouveau à un carrefour ou seulement deux chemins s’offrait à eux. Un en face, un sur leur droite. Regardant les chemins à tour de rôle et en regardant la direction qu’indiquait le sort des quatre points du jeune homme, elle indiqua le chemin qui leur faisait face par instinct.

« Cette fois ci, je dirais bien le chemin d’en face. Certes, il peut directement nous mener dans un autre piège, si on se rappelle de la dernière fois mais…A vrai dire, celui de droite ne m’inspire rien qui vaille, donc à ton avis on choisit lequel ? »

Le ton de sa voix était bien plus calme qu’auparavant et on pouvait surement sentir dans sa voix, une certaine fatigue qu’elle ne pouvait dissimiler. Elle n’osait pas vraiment regarder Kimitaka en face de peur qu’il ne remarque réellement l’état dans lequel elle se trouvait et préféra observer les deux chemins qui étaient devant eux pour tenter d’avoir une idée plus précise de ce qui leurs réservaient. Mais à vrai dire, la seule chose qu’elle souhaitait : c’était de quitter le plus rapidement le labyrinthe tout simplement.
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mr. YSH
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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMer 24 Nov - 10:53

la dernière épreuve est toujours la pire...
Seigneur, ayez pitié de nous pauvres pêcheurs ~ Oh, pardon de vous interrompre dans votre tentative de bénédiction mais j’ai quelques nouvelles pour vous… pauvre pêcheurs. Vous avez traversé ces épreuves sans trop de peine à ce que je vois. Oui, c’est sans doute pourquoi je dois hausser la barre dès maintenant et vous terroriser avec ce qui suit. Vous croyez avoir tout vu, vous croyez être prêt pour une nouvelle attaque. Mes pauvres enfants, n’entendez-vous pas les hurlements qui percent vos oreilles ? Vous aurez peine à le croire, mais cette créature attend impatiemment pour déchirer votre chaire, vos entrailles, se délecte de l’odeur de votre sang qu’il peut sentir d’où il est. Tremblez, tremblez, parce que c’est tout ce que vous pourrez faire devant lui. Vous avancez donc vers le dernier coin de ce qui semble être votre pire cauchemar. Je sais très bien que vous n’avez qu’une hâte; rentrer et dormir au chaud dans le lit de votre maman, pour y pleurer toute la nuit. Votre souffle saccadé se fait de plus en plus pressant, vous pouvez même sentir chaque frisson qui se présente sur votre peau, longeant votre colonne vertébrale pour martyriser votre nuque. Des sueurs froides, et votre cœur qui palpite sans ralentir une seule fois entre chaque battement. Vos doigts se resserrent contre ceux de votre ami(e) et vous tentez de lui montrer un courage que vous n’avez pas ; que vous n’avez plus. Tant pis, il faut tout de même avancer, sinon c’est à votre malheur et vous passerez la nuit complète ici. Vous tournez donc le coin, votre deuxième main se plaçant contre votre baguette pour plus de sécurité et vous la voyez enfin. Cette monstrueuse créature qui est ; un sphinx. Un sphinx ? Vous soufflez enfin, un sourire gagnant vos lèvres pour la toute première fois depuis des heures déjà. Ce sera sans doute la plus facile des épreuves de la soirée. Vous vous approchez donc de la bête, vous inclinant devant lui pour lui montrer votre respect. Vous êtes prêt; Il ouvre la gueule et d’une voix majestueuse et grave il débute donc.

« Mon premier fait peur aux enfants,
Mon deuxième est la première syllabe d'un poisson,
Mon troisième réside sous ta chair et
Mon quatrième sont les trois dernières lettres de ce qui se pose devant "Atlantis"
Mon tout qualifie ce à quoi vous échapperez si vous répondez correctement.
Qui suis-je ? »

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yokota kimitaka&ishida mizuki. _
MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeJeu 25 Nov - 10:09

*Comment se sentait-elle après cette épreuve difficile? Il est vrai qu'il ne s'était pas encore posé la question. Il l'avait laissé seule, à terre, trop en colère contre le directeur et lui-même pour faire attention à ses sentiments. Elle avait trébuché en sortant du trou qu'il avait fait dans le bois du botruc, sans doute par fatigue. Elle se laissait aller à l'appeler par son surnom. Et là, elle eut du mal à comprendre pourquoi il la remercier, comme si elle avait oublié ce qu'elle avait dit à peine quand elle eut finit de le prononcer. Elle l'avait regardé d'un air perplexe et n'avait pas réagit quand il l'a appelé par son surnom. Il ne demandait pas grand chose : un hochement de la tête, un sourire. Mais même cela, elle ne le fit pas. Pas la moindre réaction. Elle s'est juste frotté les yeux, comme si elle s'apprêtait à aller se coucher après une dure journée. Elle était fatiguée, indéniablement. Et il aurait été humain de la laisser se reposer un peu. Pourtant, il ne le lui permit pas. Il fallait avancer, pour sortir au plus vite de ce satané labyrinthe. Il était mauvais, horrible. Mais c'était mieux comme ça. Quand sortiraient-ils, s'ils s'arrêtaient? Il savait qu'après le labyrinthe, il la raccompagnerait sans doute à son dortoir pour qu'elle puisse se coucher. Lui même ne ferait pas long feu pour la veillée qui suivrait sans doute après. Il était épuisé. Fatigué aussi bien physiquement qu'émotionnellement. Mais il ne fallait pas qu'ils se reposent maintenant. Rester trop longtemps au même endroit, dans ce labyrinthe truffé de pièges, était une mauvaise idée. Il la poussa donc à se donner, encore. A surpasser les limites qu'ils avaient tous les deux déjà atteint. Il fallait qu'ils fassent mieux. Alors il l'incita à continuer en lui tendant la main, pour qu'elle marche, pour qu'elle avance. Et il lui dit qu'il avait besoin d'elle, de ses compétences et c'était tout à fait vrai. Le murmure spontané se fit entendre mais Kimitaka ne réagit pas. Il crut que c'était parce qu'elle s'était dénigré et qu'elle ne croyait plus en son utilité qu'elle avait réagi. Or elle était utile, elle l'était toujours. Il n'y avait qu'elle pour les faire sortir de ce labyrinthe.*

« Oui, tu as raison, Kimi-chan. »

*Encore une fois, l'appellation qu'elle utilisa pour le nommer mit du baume au cœur. Comme la dernière fois. Il ne pouvait pas s'empêcher d'être heureux en l'entendant l'appeler ainsi. Surtout que cette fois, elle a utilisé un ton doux et ému qu'il ne pouvait d'aucune façon détester. Au contraire. Il avait le cœur au bord des lèvres et n'avait qu'une seule envie : la prendre dans ses bras. Mais s'il faisait ça, même si elle acceptait son étreinte, ce qui n'était vraiment pas sûr, ils allaient être ralentis, ce qui serait une mauvaise idée. Pire, ils pourraient ne plus avoir la force de bouger. Encore pire, elle pourrait refuser son étreinte et lui en vouloir ou se méfier littéralement de lui. Donc oui, vraiment, la prendre dans ses bras était à proscrire. Il balaya donc bien vite l'idée et se concentra sur les paroles de la jeune fille, pas comme la dernière fois où il s'est laissé emporté. Se serrer les coudes, oui, c'était évident. Mais elle n'avait pas à promettre une telle chose : il lui avait déjà dit qu'il ne la considérait pas comme un poids. Cependant, il préféra ne pas relever. S'il le faisait, ils en parleraient encore une semaine après être sortis du labyrinthe et il ne le souhaitait pas. Il prit la main de la jeune fille qui glissa dans la sienne. Refermant doucement son étreinte, il sourit et son sourire ne put que s'élargir quand il vit au clair de lune que Mizuki faisait de même. Elle souriait en lui prenant sa main, que pouvait-il rêver de mieux pour dissiper tous les malentendus accumulés jusqu'ici. Malgré la fatigue, il aurait pu déplacer une montagne à cet instant précis. *

*Ils avaient repris leur chemin. Il avait refait le sortilège des Quatre-Points et elle avait reformulé un Lumos. Tous deux avançaient en silence. Mais contrairement à la dernière fois, cela ne dérangea pas notre Geobuk. Il savait cette fois qu'il n'en était pas la cause. Le silence n'était pas lourd. Il serrait la main de la Yongwang qui serrait la sienne et rien que cela lui donnait de l'entrain à la marche. Le silence était juste dû à la fatigue accumulée par les deux partenaires. Car Kimitaka savait. Mizuki avait beau éloigné la lumière produite par sa baguette le plus possible de son visage, le garçon avait remarqué les traits tirés et la pâleur inhabituelle de la jeune fille. Son souhait le plus précieux en cet instant précis été de sortir le plus rapidement possible de ce labyrinthe pour qu'elle puisse se reposer en paix. Seulement, il ne se doutait pas à quel point elle luttait à chaque pas. Bientôt un nouveau carrefour se présenta à eux avec deux chemins différents. Il regarda alors la Yongwang qui semblait trop concentrée par le choix du chemin pour lui prêter la moindre attention. Finalement, elle montra le chemin qui leur faisait face et précisa qu'il pouvait les mener à un piège, comme la dernière fois.... Sauf que la dernière fois, il n'avait pas choisi le chemin qu'elle avait indiqué. Il avait pris l'autre et c'était par SA faute et non pas par celle de la jeune fille qu'ils étaient tombés dans un piège. Aussi cette fois répondit-il après un court temps de pause qui lui servit juste à se dire de ne pas relever l'auto-dégradation de Mizuki :*

« Prenons celui d'en face. Je te fais confiance. »

*Il avait répondu d'une voix douce. Il avait entendu la fatigue dans la voix de la Yongwang mais il se doutait depuis un moment déjà qu'elle était fatiguée. Ils avancèrent donc dans le chemin d'en face et peu de temps après, un hurlement se fit entendre. Mais comparé aux autres auxquels Kimitaka ne faisait plus attention depuis le temps et à cause de la fatigue, celui-ci était tout proche. Le garçon serra brièvement et tendrement un peu plus la main de la jeune fille en lui lançant un regard. Non, elle n'avait pas à s'en vouloir, ce n'était pas de sa faute. Et qu'elle ne s'en fasse pas, il était là, avec elle. Voilà ce que son geste voulait dire. Non, il n'avait as peur. Il n'avait PLUS peur. Il était trop fatigué pour la ressentir. Juste la détermination d'en finir au plus vite brillait dans ses yeux. La seule chose qui le faisait tenir et avancé était la petite main qu'il serrait et qui venait à peine de se réchauffer dans la sienne. Pourtant... pourtant ses sens étaient à l'affut : ses oreilles captaient le moindre son, retrouvant les hurlements plus éloignés, sa peau sentait la moindre vibration de vent avec ses poils en chair de pouls, ses yeux cherchaient le moindre mouvement suspect devant et autour deux. Il avait peur, son corps était à l'affut, mais il ne pouvait pas ressentir cette peur. Quelle étrange sensation, vraiment. Finalement, ils tournèrent un coin et se retrouvèrent face à une nouvelle épreuve. Les yeux de Kimitaka s'écarquillèrent en voyant la chose. En voyant le Sphinx. Car oui, c'était bel et bien un Sphinx qui se tenait devant eux. Le garçon lança de nouveau un regard à la fille, étonné cette fois. Le directeur avait même réussi à dégoté des Sphinx? Non non, le Geobuk ne se trompe pas. Impossible avec ce corps de lion sous une tête humaine. Finalement un sourire se déposa sur ses lèvres.*

« Au moins cette fois on sait ce qui nous attend. Et on pourra prendre notre temps pour répondre. Par contre, je te préviens, je suis mauvais en devinettes. Mais je vais essayer de faire de mon mieux, je te promets. »


*Après avoir précisé c'est choses à sa camarade, il s'avança, l'emmenant avec lui pour s'incliner face à la bête, lui montrant respect et humilité. La créature s'assit donc et ouvrit la gueule pour donner l'énigme d'une voix majestueuse et grave qui surprit le Geobuk. Bon, sang, c'est quoi ce charabia? Oui, les devinettes n'étaient pas son fort. Et encore moins les charades. Il se répéta plusieurs fois l'énigme dans sa tête et se recula, lâchant la main de Mizuki et continuant à se réciter l'énigme, les lèvres bougeant mais aucun son ne sortant de sa bouche. Il ne s'éloigna pas de bien loin cependant. Il s'écarta de trois mètres du Sphinx, toujours récitant et retira sa bouteille de la poche de sa veste puis retira sa veste pour la poser à terre, près d'une haie les entourant. Il retourna ensuite vers Mizuki et lui pris le poignet pour l'emmener là où il avait posé sa veste. Il lui tendit sa bouteille et lui dit :*

« Tiens, et assieds-toi sur ma veste : le sol est froid. Reposons-nous un peu tout en réfléchissant à l'énigme. On est pas pressés et il faut être sûrs de la réponse. »

*Et pour lui montrer l'exemple, il s'essaya contre la haie, jambes écartées, laissant de la place sur sa veste devant lui. Il prit le poignet de la Yongwang et la fit s'assoir contre et dos à lui, la prenant dans ses bras.*

« Comme ça tu n'auras pas froid. »

*Souffla-t-il dans la nuque de la jeune fille. Il était vrai que ce pouvait être pris pour un geste pervers, mais ce n'en était absolument pas un. C'était au contraire un geste totalement réfléchi. L'aîné des Yokota savait que sa camarade était la plus douée d'entre eux pour les devinettes. Il savait qu'elle était la seule à pouvoir trouver la réponse. Il ne fallait donc pas qu'elle soit gênée par la fatigue ou le froid. Qu'elle soit gênée par ce geste? Allons, ils se connaissaient depuis leur première année et elle était épuisée. Il en doutait qu'elle lui en tienne rigueur, surtout qu'elle prenait dans les bras son ami Jong Hae, il les avait vu tous les deux. Et il était sûr qu'elle en serait davantage reconnaissante qu'autre chose. Mais c'est sûr que pour lui, l'avoir dans ses jambes et dans ses bras était une vrai nouveauté. Il ne l'avait encore jamais fait à personne. Il pouvait sentir le corps chaud de la jeune fille le réchauffer tandis que certaines branches le grattaient et que le vent le fouettait. Pourtant, même si le vent était froid, il n'avait pas si froid que ça. Au contraire, sentir le corps de la Yongwang lui procurait une véritable chaleur dans tout le corps. Il était évident que ce n'était pas seulement la chaleur du corps de Mizuki mais véritablement le contact du corps de celle-ci qui en était la cause. Il pouvait plonger son visage dans ses cheveux, poser sa tête sur ses épaules, lui susurrer à l'oreille et pourtant il n'osait pas. Un désir palpable l'assaillait mais il devait se ressaisir. Il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit et surtout il devait aider Mizuki. Tentant de se reconcentrer sur l'énigme, il murmura :*

« C'est trop vague. Il y a plein de choses qui font peur aux enfants - le noir, les monstres, les loups - et il y a trop de poissons possibles. Quant à ce qu'il y a sous la chair... Le sang? Les os? »

*Vaincu, Kimitaka soupira. Franchement, il ne voyant pas une ombre de solution dans ce bazar de mots.*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeSam 4 Déc - 0:44

Mizuki était totalement le genre de personne à réagir à l’instinct. Contrairement à la première fois, où elle avait prit soigneusement le temps de réfléchir sur le chemin le plus adéquat à suivre, cette fois ci, elle les avait seulement regardé rapidement avant de montrer le chemin au hasard. Elle était bien trop fatiguée à cet instant là pour tenter d’avoir vraiment l’envie de choisir un chemin en particulier, sans parler du fait qu’au fond, elle était intimement persuadée qu’importe le choix qu’ils prendraient, une épreuve les attendait. Pourquoi ? C’était totalement le style de leur sadique de directeur, tout simplement. Elle inspira profondément pour tenter de garder ses yeux ouverts pour garder clairement ses idées en place. C’était fou comme ça l’irritait d’être si fatiguée, si fragile physiquement, il n’y avait vraiment rien de plus pire que de ne pas être capable de maitriser son corps comme on le souhaitait. Elle savait de quoi elle parlait, ce sentiment n’était vraiment pas inconnu au bataillon. Après tout, lors de son enfance, combien de fois s’était-elle retrouvée dans un état si similaire ? Tellement de fois qu’elle avait préféré arrêter de les compter. Il n’y avait donc pas de quoi fouetter un chat mais à chaque fois, ça l’horripilait et lui taper sur le système avec une telle force qu’elle en devenait irritée. Et voila, elle se sentait passablement irritée maintenant…Mais quelle idiote, franchement. Pourquoi pensait-elle à ça maintenant ? Ce n’était décidément ni le lieu, ni le moment pour laisser de mauvais souvenirs se frayer un chemin dans son esprit qui était décidément bien trop fatigué pour maintenir fermement des barrières qui n’existaient plus.

Forte heureusement la réponse du jeune homme, la tira de sa lutte intérieure à laquelle elle se livrait contre ses anciens souvenirs qui souhaitaient qu’une chose : la rendre encore plus vulnérable. Il lui indiqua qu’ils prendraient donc le chemin qu’elle avait désigné quelques secondes auparavant, en précisant qu’il lui faisait confiance. S’il savait à quel point, ses quelques mots pouvaient lui apporter du baume au cœur, elle se demandait bien comment il pourrait réagir. Une chose qui fut sure, c’est qu’elle lui tendit un sourire amical avant de prendre la direction qu’elle avait désignée, toujours main dans la main. Mais, elle était un peu inquiète. Après tout…Elle avait montré le chemin en question totalement au pif, on ne pouvait donc pas dire qu’elle l’avait choisit en connaissance de cause. Et si justement, ce n’était pas le bon et qu’il les amenait directement vers un piège encore plus dangereux ? Elle préféra ne pas y réfléchir, se disant qu’il y avait autant de chance que l’autre, aurait fait de même. Oui, c’était fort possible, du moins c’était ce qu’elle s’obligea à penser alors qu’ils avaient bien avancé désormais.

Seulement un hurlement se fit rapidement entendre, contrairement aux autres qui faisaient partis de l’atmosphère du labyrinthe, celui-ci semblait si proche et si fort qu’elle avait eu l’impression que la créature à qui ce hurlement appartenait se trouver face à elle. Elle avait donc pas choisit le bon chemin et cette fois ci, son instinct n’avait servi à rien. Une certaine inquiétude vint d’un seul coup s’ajouter à l’autre qu’elle avait eu plus tôt. Elle s’en voulait car il lui avait fait confiance et qu’elle n’avait même pas été foutue de les mener dans un couloir sans danger. Etait-elle à ce point bonne à rien ce soir, bien plus que d’habitude ? Il fallait croire. Forte heureusement, le jeune homme avait anticipé la situation et avait serré brièvement mais tendrement sa main dans la sienne comme pour lui indiquer qu’elle n’avait pas à se sentir coupable. Il avait appuyé son geste par un regard qu’il lui murmurait qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, qu’il était là pour elle. Oh mon dieu, comment pouvait-il être si gentil avec elle ? S’était la question qu’elle se posait. Cette soirée lui donnait vraiment l’impression d’être totalement hors du temps, irréaliste même…Ces gestes, ces regards, ces sourires de la part de Kimitaka, lui embrasait encore plus le cœur. Serait-ce un crime si elle l’embrassait, si elle lui disait ouvertement ses sentiments ? Il avait la capacité à lui donner l’impression de ne pas être un boulet, qu’il était même heureux de pouvoir veiller sur elle et la protéger. Non, ce n’était décidément pas le moment de penser à tout cela…Un danger approchait et il fallait qu’elle fasse de son mieux pour se montrer utile et ne pas déranger le jeune homme quoiqu’il arrive. Elle se contenta alors d’abaisser la tête en signe de remerciement et elle lui lança un sourire tendre et reconnaissant. Oui, elle lui était reconnaissante qu’il ne lui en veuille en aucune façon. C’était la seule chose qu’elle pouvait faire à l’heure actuelle.

Après ce bref échange de regard, elle tenta de mettre toutes ses maigres forces pour avancer et rester par la même occasion sur ses gardes, prête à réagir si quelque chose se présentait sur leur route. Elle n’avait pas peur, pas du tout même. Elle était trop fatiguée pour pouvoir ressentir la moindre chose de ce genre, elle voulait juste être une bonne partenaire pour le garçon dont elle était éprise, et surtout elle voulait sortir d’ici le plus rapidement possible. Elle n’était pas franchement fière de ce qu’elle avait montré d’elle au jeune homme de toute la soirée. Elle se demandait même, ce qu’il pouvait penser d’elle désormais mais elle ne préféra pas plus s’en inquiéter, jugeant qu’elle aurait tout le loisir de le faire, une fois qu’ils seraient sortis de cet enfer. Enfin c’était ce qu’elle avait l’impression de ressentir mais la chair de poule qui avait prise possession de son être, sans parler de l’accélération de son pouls qui s’était fait ressentir rapidement au fur et à mesure qu’ils avançaient, venait totalement contredire ce qu’elle tentait de se persuader.

C’est lorsqu’ils tournèrent lorsque un embranchement se fit connaitre, qu’ils aperçurent la créature à qui ce hurlement appartenait. Les yeux de la jeune fille s’écarquillèrent en voyant la créature tout comme son compagnon. Etait-ce bien ce à quoi elle pensait ? Etait-ce bien l’un des mystiques « Sphinx » ? Cette créature magique au corps de lion et tête humaine qui est l’une des plus dangereuses comme l’une des plus calmes si on ne lui manque aucun respect et qu’on tâche de répondre à son énigme. Autant dire que Mizuki était totalement en vénération devant un tel être. Après tout, n’était-elle pas une fervente admiratrice des devinettes et énigmes en tout genre ? N’avait-elle pas passée toute son enfance à répondre aux devinettes et énigmes des autres patients dans l’hôpital dans lequel elle se trouvait lorsque son état de santé, le lui permettait ? En tout cas, sans en avoir vu auparavant, elle avait toujours eu beaucoup d’affection pour cette créature et qu’importait le danger qu’elle représentait également. C’est pour cette raison, qu’elle se mit à sourire toute heureuse et soulagée par l’apparition de la créature. Enfin pour une fois, elle pourrait montrer de quoi elle était capable, même si elle savait que la devinette de la créature serait bien loin des devinettes auxquelles, elle avait prit l’habitude de répondre.

Son attention fut néanmoins détournée par la réaction de Kimi-chan qui lui lança que pour une fois, ils pourraient prendre leur temps pour répondre. Il précisa également qu’il était mauvais en devinettes mais qu’il ferait de son mieux pour l’aider. Dans un sourire tendre, elle lui répondit :

« Je me débrouille pas trop mal en devinettes, je suis persuadée qu’à deux, on trouvera la réponse. En tout cas, je ferais de mon mieux également. »

Après ce petit échange entre eux deux, il s’avança l’entrainant avec lui pour s’incliner face à la bête, comme leur avait apprit leur professeur lors d’un des fameux cours traitant de cette créature. De cette façon, ils montraient à la créature, leur respect et leur humilité. La réaction ne se fit pas attendre de la part du sphinx, qui s’assit donc et ouvrit sa gueule pour leur donner l’énigme d’une voix si majestueuse et grave qu’elle ne put s’empêcher de la trouver totalement captivante. Sans plus attendre, elle enregistra dans sa tête l’énigme et commençait déjà à raisonner dessus, oubliant même que Kimitaka était à ses côtés. Sa fatigue s’était totalement faite oubliée, quoiqu’elle n’avait pas pour autant disparue mais en se concentra sur la devinette, elle avait décidé de lui accorder une pause. Elle ne remarqua même pas que Kimitaka avait lâché sa main pour réfléchir dans son coin. Elle s’était également écartée de la créature et continuait de penser dans sa tête. Qu’est ce qui fait peur aux enfants ? La lune, les loups, les créatures, les bruits inquiétant, l’obscurité, le noir, les hurlements, les cris…Tellement de choix possible qu’elle n’arrivait pas à choisir la bonne option. Elle passa donc à la suivante. Syllabe d’un poisson ? Elle en avait aucune idée, elle n’y connaissait pas grand-chose en terme de créatures marines. Le troisième « réside sous ta chair »…Il y avait bien les veines, les os, le sang, les impuretés de la peau, les rides…mais elle ne voyait pas encore. Elle passa donc à la devinette suivante et par expérience, elle savait qu’il s’agissait de la syllabe « ant » ou « ent » puisqu’ils avaient la même sonorité. Ils cherchaient donc un mot ou un ensemble de mots finissant par cette syllabe qui qualifiait ce à quoi ils échapperaient s’ils répondaient correctement.
C’est lorsque le jeune geobuk empoignant son poignet qu’elle remarqua qu’il s’était éloigné d’elle. C’est aussi à ce moment là qu’elle remarqua le coin de repos qu’il venait juste de créer pour qu’ils puissent se reposer. N’était-il pas vraiment gentil ? En tout cas, ça ne faisait qu’affirmer ses sentiments et elle se laissa aller à la contemplation du jeune homme lorsqu’il lui tendit sa bouteille pour qu’elle puisse s’hydrater. Il lui proposa de se reposer et elle ne risquait pas de le contredire mais elle avait remarqué qu’il n’aurait pas assez de place pour eux deux. Alors qu’elle était sur le point de quitter sa veste pour s’établir un coin également tout près de lui, il l’obligea à s’asseoir au creux de ses jambes, dos à lui, la prenant ainsi dans ses bras. Son cœur rata un battement tandis que son pouls s’accélérait. Elle sentait tout son être devenir bien plus chaud et remercia le dieu du ciel d’être dos à lui. Certes, ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait dans les bras d’un garçon, après tout elle n’avait aucune honte du contact physique mais Kimi-chan, c’était vraiment totalement différent. Jamais après cinq ans d’amitié, il ne lui avait permit une telle proximité et dire qu’elle n’était pas émue par tout ceci serait un pur mensonge. Lorsqu’elle sentit le souffle du jeune homme contre sa nuque pour l’informait qu’il faisait ça pour qu’elle n’est pas froid, elle se mordit les lèvres pour ne pas frissonner. Confuse ? On pouvait vraiment dire qu’elle était mais elle avait l’impression d’être en plein rêve. Un rêve qu’elle tuerait pour qu’il puisse être réel. Ce soir, le jeune homme jouait réellement avec elle et si elle ne se retenait pas déjà, elle aurait eu la décence de lui demander honnêtement ce qu’il lui arrivait, qu’est ce que tout cela signifiait vraiment pour lui, car en toute honnêteté, elle ne pourrait pas se retenir plus longtemps s’il agissait de la sorte. Mais elle s’intima que ce n’était pas vraiment l’endroit idéal pour ce genre de scène, il fallait qu’elle garde à l’esprit l’énigme et se concentrer dessus. Oui, absolument. Seulement lorsqu’il murmura au creux de sa nuque pour qu’elle puisse l’entendre, toutes ses résolutions partirent en fumée. Elle avait une furieuse envie de le regarder, d’observer ses traits d’aussi près qu’elle le pouvait pour en garder la marque dans son esprit. Il ne lui avait jamais autorisé, une telle chose, elle n’avait jamais été aussi proche de lui qu’à cet instant précis. Etait-ce vraiment horrible de vouloir en profiter ? Non, elle devait vraiment se calmer, apaiser le sentiment ébranlé qu’elle ressentait tout au creux de son corps, cette folle envie de le dévorer des yeux. Oui, elle devait vraiment se concentrer et lui fit donc part de ses suppositions concernant l’énigme :

« Alors tout d’abord nous savons que la fin du mot ou de l’ensemble de mots que nous recherchons finit par « ant » vu qu’il s’agit des trois dernière lettres du mots qui se trouve devant l’Atlantis de la phrase. Pour ce qui est de la première syllabe concernant ce qui fait peur aux enfants y’a aussi les hurlements, les cris des gens, les enfants sont très réceptifs à ce genre de chose. Pour la première syllabe du poisson, je t’avoue que je n’ai pas la moindre idée, je ne m’y connais pas du tout. Pour ce qui se trouve sous la peau, j’ai pensé également : aux veines, muscles, impuretés, rides. Après pour répondre à l’énigme, je penche pour le cri pour la première syllabe, car si on ne résout pas celle-ci, on risque de finir comme repas pour elle. Ensuite j’avoue que pour l’instant, je ne vois pas plus, tu en penses quoi pour ta part, Kimi-chan ? » Finit-elle cette fois-ci en se tournant de sorte qu’elle se retrouve face à face au jeune geobuk.

Un acte qu’elle regretta immédiatement, elle prenait désormais pleinement conscience de sa proximité avec le jeune homme. Leur visage était si près, quelques centimètres tout au plus et elle avait vraiment du mal à cacher son trouble ainsi que le plaisir qu’elle ressentait d’être tout près de lui, de cette façon.
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yokota kimitaka&ishida mizuki. _
MessageSujet: Re: yokota kimitaka&ishida mizuki.   yokota kimitaka&ishida mizuki. Icon_minitimeMer 22 Déc - 18:25

[HJ : J'ai profité d'une insomnie pour te répondre. ^^]

*Ils étaient tous les deux épuisés. C'était évident. Et c'était peut être pour cela qu'ils agissaient ainsi. Qu'il agissait ainsi. Sûrement. Il savait qu'il avait une émotion forte pour elle, que ça ressemblait à de l'amour. Que ça semblait être de l'amour. Mais aurait-il fait tout ce qu'il faisait ce soir s'il n'était pas enfermé avec Mizuki dans le labyrinthe en plein milieu de la nuit? Lui tenir la main? L'appeler par un surnom? La prendre dans ses bras? Sans doute pas. Il devait donc remercier le directeur pour cette surprise d'Halloween? Même si c'était le cas, il ne l'avouerait et ne le ferait jamais. Pas après ce qu'ils avaient traversé jusqu'ici. Les épreuves, toutes sans exception, avaient été éprouvantes mentalement. Celle avec la coupe des branche l'avait également été physiquement. On ne pouvait pas dire que Kimitaka était reconnaissant envers le directeur. Mais ce vieux fou, par son jeu stupide, avait aidé à les rapprocher, la Yongwang et le Geobuk. C'était indéniable. Leur fatigue faisait qu'ils se laissaient davantage aller, faisaient moins attention à ce qu'ils faisaient, étaient moins sur leur garde. Et pourtant, chaque sensation, frôlement de la main, touché par le partenaire étaient décuplés. Au final, l'ainé des Yokota ne savait plus s'il devait être heureux de se retrouver coincé dans le labyrinthe ou non.*

*Il était dans cet état d'esprit troublé bien avant d'avoir pris Mizuki dans ses bras. Et il devait avouer que cet acte, stupide quand on y réfléchissait, ne l'aida pas. Oui, ce geste était stupide. Car il aurait bien put tout révéler à la jeune fille sur les sentiments du garçon pour elle. Elle aurait put deviner qu'il souhaitait devenir bien plus que de simples amis et elle aurait pu s'en offusquer ou même s'enfuir. Ou peut être tout simplement avait-elle deviné mais qu'elle faisait mine de ne rien remarquer pour sortir de là au plus vite afin de ne plus jamais le revoir. Non, ce n'était pas le genre de Mizuki. Si elle avait deviné ses sentiments, elle n'aurait pas fait mine de ne rien voir. Malgré le fait qu'il s'est trouvé de bonnes excuses comme la fatigue et le froid pour justifier son geste, il fallait tout de même qu'il se rende à l'évidence : dans le fond ce n'était pas ses raisons valables qui l'avaient poussé à faire ça. C'était une raison purement déraisonnable et irrationnelle. Dans tous les cas, il était dans cette situation par sa faute seulement et il devait rester responsable et droit jusqu'au bout, en se répétant sans cesse ses excuses pour tenter de finir par y croire lui-même, afin de ne pas faire quelque chose d'encore plus stupide. Mais la chose était difficile à faire avec une telle fatigue, une devinette abracadabrante à déchiffrer et Mizuki dans ses bras. *

*Il sentait le haut du corps de la jeune fille se soulever à chaque respiration. Non, il ne touchait pas sa poitrine. Il entourait simplement les épaules de ses bras. Mais ce simple geste suffisait à sentir chaque vibration du corps de la Yongwang. Cela ajouté à la douche chaleur qui se dégageait de son corps et la douce odeur qui se dégageait de ses cheveux, comment voulez-vous qu'il se concentre sur l'énigme. Il avait eu une mauvaise idée, une très mauvaise idée. Pourtant, il ne pouvait pas se décoller d'elle et de sa chaleur. Il ne pouvait pas lâcher ses épaules. Rien que la simple idée de devoir le faire l'incitait à la serrer davantage contre lui. Mais s'il la serrait véritablement contre lui, elle se douterait définitivement de quelque chose. Mieux valait-il donc ne pas agir. Mais pourquoi la perspective qu'elle puisse être au courant de ses sentiments grâce à ce geste le poussait à vouloir faire le-dit geste? Il savait ce qu'il risquerait pourtant si elle découvrait son désir pour elle : il risquerait de ne plus jamais pouvoir l'approcher. Quel horrible destin. Mais quoi qu'il en soit l'espoir est humain, même si c'est voué à l'échec.*

*Pour ne plus penser à ses troubles, il décida de se pencher de nouveau sur l'énigme. Mais ça n'aidait vraiment pas à clarifier les choses : une nouvelle chose confuse ne rend qu'encore plus confuses les anciennes choses. Heureusement que Mizuki était là. Elle a dit juste avant qu'ils s'avancent devant le Sphinx qu'elle se débrouillait en devinettes. Avec l'esprit logique qu'elle avait, c'était compréhensible. Il l'écouta donc consciencieusement quand elle prit la parole. Concernant la dernière syllabe, il la croyait sur paroles : elle avait plus d'expérience et de logique que lui. Il s'était demandé devant ou à travers quoi ils étaient obligés de passer à chaque fois avant de rejoindre Atlantis. Il avait bien pensé à l'eau, mais il avait douté que ce soit la bonne réponse car l'eau n'était pas vraiment devant Atlantis mais tout autour de l'île. Et puis les autres réponses étaient trop farfelues pour convenir. Ainsi donc il adopta la proposition de la Yongwang sans difficultés. Il écouta la suite en se disant qu'elle savait donc où elle allait mais le rajout de mots possibles dans la liste ne l'aida pas. Au contraire, il l'embrouilla davantage : il y avait tant de choses que cela sous la peau? Il n'y a définitivement qu'une femme pour penser aux rides et aux impuretés. Il se demanda également un bref instant pourquoi elle se positionna sur le mot « cri ». Et si ce n'était pas ce mot la première syllabe? Il seraient dévorés! Mais Kimitaka n'eut pas le temps de réfléchir plus en avant sur le sujet. Sa tête se vida instantanément. Mizuki venait de tourner la tête vers lui. *

*Kimitaka savait qu'il avait abusé. Il savait que leur deux corps étaient serrés entre eux. Il savait qu'ils étaient très proches. Mais il ne le savait pas à ce point. Quelques centimètres tout au plus séparaient leurs deux visages. Son cœur rata un battement et il n'arrivait plus à respirer. Ou respirait-il encore mais en petites gorgées? A vrai dire, il ne le savait pas lui-même. Il ne savait plus. Il savait juste qu'il tenait Mizuki dans ses bras et que leurs visages, leurs lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres de s'embrasser. …. S'embrasser.... Qu'aurait comme goût les lèvres de Mizuki s'il l'embrassait? Elles semblaient si douces. Elles semblaient vouloir être embrassées également. Le garçon s'humecta les lèvres mais ne s'approcha pas. Non, il ne devait pas céder à la tentation. S'il embrassait la jeune fille maintenant, alors qu'elle était en état de fragilité et emprisonnée dans ses bras, elle lui en voudrait définitivement et lui aussi s'en voudrait. Il chercha donc à éviter de regarder les lèvres tentantes et plongea donc son regard dans celui de la Yongwang. Erreur également. Elle semblait troublée. Était-ce lui qui produisait cette effet? Était-ce vraiment possible qu'il lui fasse cet effet? Difficile à croire. Et pourtant. Il ne voyait pas d'autres explications possibles. A moins que ce ne soit sa vue qui lui fasse des tours. Non, impossible avec le peu de distance qui les sépare. Son esprit alors? Possible. Car dans les yeux de Mizuki, il croyait voir également du plaisir. Du plaisir à cette proximité? C'était ce qu'il imaginait. Après tout, il avait tout oublié de l'énigme alors le plaisir qu'elle puisse avoir à résoudre une énigme ne lui traversait même pas l'esprit. Enfin maintenant si. D'ailleurs elle lui avait posé une question, là, non? C'était quoi la question au juste? Avait-il seulement écouté cette partie de la discussion?*

« Rien. »

*Souffla-t-il d'un ton étranglé. C'était le seul mot qu'il pouvait dire et c'était une réponse qui englobait pas mal de question. Bien sûr, si la question était « Tu n'as pas trop froid? », la réponse semblerait bizarre. Pour « Tu vas bien? » également. Mais on pouvait facilement confondre ce qu'il avait dit avec le mot « bien », vu la façon dont il l'avait prononcé. Mais pour les questions « Qu'est-ce qu'il y a? » ou « Tu penses à quelque chose? », la réponse était tout à fait approprié. Et on pouvait plus parier que c'était ce genre de question vu les paroles précédentes. Mais à vrai dire, il ne pensait pas à ça. Il en était bien incapable en cet instant précis. Rien. Il ne devait rien tenter. Il ne devait rien se passer. Il ne voyait rien dans les yeux de la jeune fille, ce n'était que son imagination. Il n'avait rien écouté et rien retenu. Il ne savait rien et ne se souvenait de rien. Il tenta bien de redémarrer son cerveau. Mais ses neurones avaient disparu. Tous. A part un malheureux mais le pauvre ne pouvait pas faire grand chose tout seul. C'était son neurone de conscience qui résistait tant bien que mal à l'attraction de la boule dans son ventre. Le battement rapide du cœur n'aidait pas d'ailleurs : l'organe de l'amour semblait tambouriner qui mieux mieux dans la poitrine pour décrocher ce fichu neurone de conscience. Le souffle de Mizuki n'aidait pas non plus. Leur deux souffles se mélangeaient comme s'ils voulaient être liés plus étroitement. Ce fut d'ailleurs cette vision des choses qui décrocha le dernier neurone. Il ferma les yeux et l'embrassa. Sa main droit se glissa dans les cheveux longs tandis que sa main gauche caressa la joue douce et rose.*

« Gomen. »

*Susurra-t-il doucement en ne se reculant même pas avant de l'embrasser à nouveau. Son neurone de conscience avait fait apparemment des efforts monstres pour retourner dans le cerveau afin de lui faire comprendre que ce qu'il faisait était mal. Mais il avait à peine prononcé ses excuses qu'il trouvait que c'était trop peu. Le baiser avait été trop court. Il avait donc repris possession des tendres lèvres et les garda un peu plus longtemps. Combien de temps, ça, il ne le savait pas. Mais il finit par les libérer de nouveau et réussir à se calmer malgré l'envie de l'embrasser une troisième fois.*

« Gomen. »

*Souffla-t-il alors qu'il s'enfonça dans les branchages de la haie pour mettre le plus de distance entre eux, retirant ses bras des épaules de la jeune fille. Il avait dit que c'était pour la protéger mais il n'a fait que profiter d'elle. Il était horrible. Le pire des mecs qui puissent exister. Il s'en voulait atrocement. Il devait s'éloigner d'elle pour cesser de la blesser.*

« Honto ni Gomen. »

*Ajouta-t-il, incapable de prononcer autre chose, n'osant pas la regarder, tandis que les branches de la haie tentaient de lui rentrer dans la chair. *
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