Ok Min Guk THE HERO ADMIN;
pseudo : nana. messages : 572 i'm here since : 13/09/2010 points : 26645
age : 33 mood : perplexe. wizard's spellbook : « je ne sais même plus exactement ce qu’il se passe dans ma vie en ce moment, elle m’échappe totalement et je n’arrive pas à la retenir. en même temps, elle me parait toujours aussi morne, ironiquement. jin hyuk a fini par retrouver son naturel et par me reparler comme avant, mais ça, je savais bien que ça arriverait, il lui fallait juste du temps. noa est revenue, et elle n’est pas la seule, shin ah aussi. elles m’ont tellement manquées toutes les deux, peut-être que j’ai fini par réellement m’attacher à des femmes autres que ma très chère sœur ? il semblerait en tout cas. kyung jee parait absent en ce moment, je me demande bien ce qu’il peut lui arriver.. peut-être que c’est juste le stress des examens qui approchent. ou bien c’est encore la faute de kessy, ça ne m’étonnerait même pas – tout est de sa faute, après tout. Absolument tout, ne posez pas de questions. heureusement qu’hadriel et jin jung sont là pour me distraire. même si je noierais bien le rouge dans le lac si j’en avais le droit. Sinon.. moi ? je n’ai pas changé. Je ne change jamais. toujours un corps sans âme et sans fondement qui gâche sa jeunesse. le pire c’est quand même d’en avoir conscience. »
| Sujet: Park Noa. Sam 18 Sep - 17:57 | |
| Park Noa poste vacant: non ; feat: Hwang Tiffany {SNSD} | Carte d'identité ♦ park noa ♦ 20 ans ♦ Américano-coréenne, née à Boston (USA) ♦ Issue de parents moldus ♦ Une chatte blanche, lilie. ♦ Elle rêve de vivre de sa passion pour l'écriture. ♦ Baguette magique en bois d'orme mesurant 23cm et contenant une plume de phénix. |
l'heure de la répartition... 6. Douce et sage Noa. Lorsqu'elle sourit, on se dit que le monde pourrait tout aussi bien s'arrêter de tourner, tant rien d'autre ne semble avoir plus d'importance que ce sourire là, qui vous enchante, qui vous transporte. Aucune trace, pourtant, de sang de vélane dans ses veines. Au contraire, avant elle, aucune étincelle de magie n'a jamais habité les yeux d'un membre de sa famille. Noa est juste profondément gentille. Les rabats-joies la diront simplement niaise, mais elle n'en a que faire, sachant très bien ce qu'elle vaut, et que ce n'est nullement le cas. Si elle est solitaire de nature, cela ne l'a jamais empêché d'être toujours très bien entourée, puisque malgré une réserve dont elle ne parvient pas à se détacher, elle a toujours su se faire de bons et fidèles amis. C'est qu'elle n'est pas de celles qu'on a envie de laisser de côté lorsqu'on la tient, et elle de toute façon, ne vous lâchera jamais, quoiqu'il arrive. Elle est, en effet, loin d'être susceptible, et encore moins rancunière : elle a même tendance à pardonner à tort et à travers, quitte à offrir bien trop de chances à ceux qui l'ont un jour fait souffrir. Mais elle part du principe que tout le monde possède un cœur, quoiqu'on en dise : pour elle, rien n'est acquis, rien n'est fixé dans le temps. Tout évolue, sans qu'on puisse l'empêcher. On en peut faire cesser le temps de tourner, et au même rythme que nous vieillissons, nous changeons forcément, façonnés par les épreuves. Noa est une jeune femme enjouée, pleine de vie, qui sait vous donner envie de la suivre, de répondre à ses sourires. Très ouverte, c'est d'instinct qu'elle ira trouver le petit nouveau, le solitaire qui reste dans son coin. Elle comprend aisément ce besoin de solitude, cependant, pour les autres comme pour elle, elle ne pense pas que ce soit un bien. Que faire d'autre que ruminer lorsqu'on est seul ? Que plonger dans des pensées bien trop sombres, capable de rendre mélancolique le plus heureux des hommes. Il n'est jamais bon de se laisser aller à nos regrets et à nos souvenirs, eux qui nous piègent si facilement dans leurs mailles de douleurs. Elle s'efforce de ne chercher que les bonnes choses dans toutes les situations. Peut-être naïve, certainement très utopiste, elle n'est pourtant pas prête de perdre sa foi en l'Humanité, et en toutes les bonnes chose qui lui reste encore à accomplir. Pour un mal, il y a un bien, et un cœur sombre, en cherchant bien, doit bien avoir une petite raison de briller quelque part. Ne sous-estimez donc pas sa détermination, elle serait capable de faire rire une pierre. Très tactile, elle a un besoin permanent de toucher l'autre, particulièrement lorsqu'elle l'apprécie beaucoup. Que ce soit sa main, son bras, voir lui tout entier dans ses bras. Inutile de préciser qu'être loin de ceux qu'elle aime est toujours une véritable torture, et qu'avant de se faire à l'absence d'un ami ou d'un parent, il lui faudra des mois pour s'y faire. Dans ces moments, elle peut aller jusqu'à devenir particulièrement désagréable, et perdre parfois ce sourire qu'on aurait pourtant dit éternel. Elle reste malgré tout plus comparable à un rayon de soleil qu'autre chose, d'autant plus adorable qu'elle est dotée d'une maladresse incroyable : un simple petit caillou suffira à la faire trébucher, et inutile d'essayer de compter le nombre de murs et de portes qu'elle a déjà pu se prendre. Pour cette raison, elle est également très mauvaise en sortilège, incapable de diriger sa baguette et ses sorts : si elle n'a jamais redoublé, c'est qu'elle reste une élève soignée et très appliquée, qui brille dans toutes les autres matières. La réussite dans les études est pour elle capitale, même si son rêve serait de vivre de sa passion pour l'écriture, et non de s'élever dans les hautes sphères du monde magique. Féminine jusqu'au bout des ongles, et bien qu'elle soit d'ordinaire assez « naturelle », elle n'en reste pas moins très attachée à sa garde robe et prend particulièrement soin de son apparence. Impossible de sortir sans une touche de maquillage, et sans être impeccablement coiffée. La demoiselle est consciente de ses charmes, et si elle est capable d'en jouer, n'est jamais aller plus loin qu'un innocent flirt. Son père étant un homme sévère et particulièrement protecteur, il ne lui a jamais autorisé à entretenir la moindre relation. Elle a ainsi construit un rempart solide entre elle est les sentiments amoureux, simplement par peur de souffrir et de devoir renoncer à ce qui lui est cher. Et enfin, derrière le sorcier; ■ joo. ■ j'ai connu le forum il y a très longtemps... ♥ ■ présente tous les jours, normalement. ■ je n'ai rien à ajouter. Ceux que j'aime se reconnaîtront. è-é - Spoiler:
La musique battait son plein, et elle vivait tant en elle, qu'à l'intérieur de la discothèque. Son cœur faisait écho au rythme lent de la basse. Les yeux clos, ses mouvements étaient sans doute plus lents qu'ils ne l'auraient du, mais elle se fichait bien d'être comme il faut, là où il faut. Parce-que ce rythme lui convenait, parce-qu'ici elle était bien, comme si rien à part cette musique et elle n'existait. Et en ce moment même, c'était tout ce qui importait. Comme il était bon de s'oublier. De ne plus penser au temps qui passe, parfois trop vite, parfois bien trop lentement. De ne plus penser à ceux qui traversent nos vies, laissant des traces indélébiles, ou à peine une écaille. Ici elle était comme seule au monde, et si ce n'était exactement ce qu'elle souhaitait, même si une complète solitude l'effrayait autant que n'importe qui, elle aurait apprécié, parfois, n'avoir plus qu'à s'occuper d'elle-même, sans se soucier de ce qui pouvait l'entourer. Et c'était ce sentiment qu'elle cherchait désespérément, lorsqu'elle quittait son appartement, presque tous les soirs. Peu lui importait qu'elle se réveille en ayant mal à la tête, avec la nausée ou de terribles cernes, l'oubli lui paraissait valoir ces quelques désagréments. Nous en avions tous besoin, parfois. Certains plus souvent que d'autres. Pour elle, c'était presque tous les jours, sans quoi elle ne se sentait parfois pas la force de quitter la chaleur de ses draps. Elle était pourtant loin d'être désespérée, accro aux somnifère ou autre prozac. Elle se sentait même plutôt... heureuse. Mais lorsque la nuit venait, qu'elle rentrait exténuée du travail et qu'elle se retrouvait soudain seule avec ses souvenirs, elle ne se sentait pas la force de rester là, à chercher un sommeil qui serait forcément troublé par des regrets et des fantômes dont elle ne voulait pas. Alors elle choisissait une de ses plus jolies robes, se faisait chaque soir un peu plus provocante, et laissait là ses souvenirs, pour ne plus chercher que la décadence des rues et des bars.
Parmi les corps anonymes qui l'entouraient, un se fit soudain plus proche, plus insistant. Elle ouvrit les yeux, son visage n'affichant aucune surprise. Ne le faisait-elle pas exprès ? N'y était-elle pas habituée ? Un vague sourire passa sur ses lèvres, alors qu'elle faisait tout de même un pas en arrière, alors que l'homme se rapprochait toujours davantage. Son contact la dégoûtait, sans doute était-elle encore trop sobre, et lui déjà trop ivre. Ses mains pour seul rempart, elle fronça les sourcils, alors qu'il ne lui était désormais plus possible de faire un pas, tant la foule était compact. Et alors que l'inconnu se collait davantage, elle le repoussa brutalement. Il lui attrapa le poignet, soudain bien moins lascif et amical, mais elle le lui retira avec force. S'il était assez plein pour se permettre de telles avances, il l'était également bien assez pour ne plus tenir sur ses jambes. Elle se fraya un chemin au travers la foule, les larmes aux yeux, le cœur battant à tout rompre, et se trouva un siège devant le bar, sur lequel elle prit place, le souffle court. Elle jeta un œil derrière elle, s'assurant que l'importun ne l'avais pas poursuivi, et eut un rire nerveux lorsqu'elle vit que ce n'était pas le cas. Qu'elle était en « sécurité ». Elle commanda un verre, avant de réajuster le bas de sa robe. Elle toisa l'homme qui, près d'elle, semblait particulièrement intéressé par le haut de ses genoux. Il ne détourna pas le regard, mais au fond, elle n'en avait pas grand chose à faire. Elle l'avait bien cherché. Elle vida son shoot, en commanda un autre, et ce fut le premier d'une longue série. (…)
Elle tituba tant bien que mal vers les vestiaires, alors que le barman la surveillait du coin de l'œil, inquiet. Des filles dans cet état, il en voyait des tonnes, et ça ne finissait jamais bien. Elle se retint de justesse à une colonne ouvragée, placée là pour la décoration, sans doute aussi très utile pour retenir les clients les plus ivres. Elle rit. Un rire sans joie. Elle reprit son souffle, ferma un instant les yeux, attendant que le monde veuille bien cesser de tourner. Mais elle du bien admettre qu'il n'avait pas l'air de vouloir coopérer, et elle du laisser son appui derrière elle. Elle voulait simplement récupérer sa veste, son sac, et rentrer chez elle. Sun Ah s'arrêta net à cette pensée, et secoua la tête, comme un refus à elle-même. Non. Non pas chez elle, elle aurait trop peur, encore. Pas chez elle... on lui rendit son sac et sa veste, sans une remarque quant à son état. Elle les prit, lança un vague « merci », avant de sortir dans la rue, où le froid de la nuit l'accueillit à bras ouverts. Elle frissonna violemment, mais en voulant mettre sa veste, laissa tomber son sac, dont le contenu se répandit sur le trottoir. Elle regarda un instant maquillages, stylos et autres gadgets, le visage sans expressions. Puis un sanglot la secoua, et elle se pencha maladroitement, sous le regard amusé ou inquiet des rares passants. Elle attrapa son portable, chercha aussi vite qu'elle le pu le numéro du seul qui pouvait à la fois l'aider, la rassurer et l'écouter déblatérer des propos insensés en même temps, inconsciente de l'heure tardive. Elle n'était plus en état, de toute façon, de s'inquiéter de quoique ce soit. Lorsqu'il décrocha, elle serra davantage le téléphone dans sa main glacée, comme si elle pouvait rapprocher son interlocuteur dans le même temps. Elle ne répondit pas tout de suite, faillit même raccrocher, se sentant soudain pitoyable et ridicule, assise là au milieu du trottoir, au milieu de ses affaires. « Oppa... » murmura-t-elle finalement, tout en pleurnichant misérablement. « Oppa, j'ai froid. » comme s'il pouvait y faire quoique ce soit...
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