Annyeong ! je me nomme lim ji sook, je suis né un 05 janvier 1990, j'ai 20 ans et je suis de nationalité coréenne, ce qui fait que je suis actuellement en sixième; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis une sang pur et je suis hétérosexuelle. Mon animal de compagnie, c'est une petite fée et ma baguette mesure 25.7 cm, est en bois d'acajou et contient une poussière de fée. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est ineo - par contre, je vous supplierai d'éviter geobuk ! Et dans la vie, j'aimerais être quelqu'un d'utile, c'est tout. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. « S’il y a quelque chose que je ne supporte pas, c’est qu’on touche aux gens que j’aime. J’ai beau ne pas toujours me montrer très aimable, lorsqu’il s’agit d’amitié, je suis intransigeante : on n’y touche pas. Des sirènes ? Laissez-moi rire. Je suis bien plus jolie qu’elles ne le sont et je ne comprends pas pourquoi mon ami de cœur a été les voir… En fait, maintenant que j’y pense, j’agirai certainement de façon différente selon la raison pour laquelle il a été pris au piège. S’il passait là par hasard, alors il n’est pas fautif et je ferai tout mon possible pour le sauver. Je suis quelqu’un de rusé et d’habile, donc je trouverai bien un moyen ! Différents sorts, de la nourriture en échange, bref je tenterai des stratagèmes jusqu’à l’épuisement de mes ressources. Mais je suis certaine que je réussirai, ce n’est pas possible autrement. Par contre… Par contre, s’il a été de lui-même voir ces sirènes, pris d’une curiosité de savoir à quoi ressemblaient ces êtres, alors je ne bougerai pas le moindre petit doigt. Il ne mériterait pas que je me décarcasse pour aller le sauver s’il est aller fouiner auprès de ces créatures… Sûrement ne savait-il pas qu’elles ne sont pas de belles femmes comme on le raconte dans les histoires pour enfants et qu’elles ont un pouvoir d’attraction hors du commun. Ce n’est pas de la lâcheté. C’est juste ce qu’on appelle communément vengeance. »

2. Choix A : « Je suis une bonne élève, relativement intelligente. Je suis étonnamment très attentive en cours, ce qui fait que la plupart du temps, je n’ai pas besoin de réviser. Et puis de toute façon, ce n’est pas une simple fête qui m’empêchera de réussir cet examen haut la main ! 40% de la note finale ? Il me reste donc 60% pour remonter le tout en cas d’échec, ce qui n’arrivera pas. Je pars donc rejoindre mes amis pour fêter dignement cette victoire, la conscience bien tranquille. Je ne suis pas spécialement fêtarde, mais j’aime observer les gens dans ce genre de moments. C’est là où ils se lâchent et où l’on peut voir tous leurs défauts et points faible.
S’ils fêtent jusqu’à l’aube, c’est leur décision. Je préfère rentrer dormir un peu, car je suis de si mauvais poil si je n’ai pas un minimum d’heures de sommeil. Mais ça, c’est autre chose. Mon problème numéro un en ce moment, c’est Jimmy. Cette tête de poulpe ne voudra jamais me laisser rentrer. Il est terriblement têtu… au moins autant que je le suis. Alors tant qu’à attendre, je crois que je vais le faire en papotant avec lui. Je pourrais peut-être apprendre quelque information utile, sait-on jamais. Et s’il ne veut pas taper la causette avec moi, tant pis pour lui. Je lui balancerai quelques étincelles sur les tentacules et tenterai de m’infiltrer dans le bâtiment… En priant pour que mon stratagème ait marché et que la porte soit ouverte. Sinon, je suis bonne pour quelques heures de colle ! »

3. « Ce genre de nuits où je n’arrive pas à dormir sont très rares. Habituellement, je dors comme un loir, d’un sommeil très profond, où rien, pas même Meï me tirant les joues, ne peut me réveiller. Mais je dois avouer qu’il m’arrive de temps à autre de me tourner dans mon lit en cherchant désespérément le sommeil. Cela m’arrive exactement une fois par mois environ : la pleine lune. Je ne sais pas pourquoi, mais mon sommeil est toujours perturbé ces nuits-là. Enfin, je m’éloigne de mon propos. Donc me voilà arpentant les couloirs de l’école, en compagnie de ma petite Meï. Manque de chance, la vieille harpie est de service et fait son tour de surveillance. Ni une ni deux, je réfléchis vite à une solution. J’attrape ma fée et lui murmure l’idée que j’ai eue à l’oreille. Elle m’obéit immédiatement, devenant alors de plus en plus pâle. Je respire un bon coup et me concentre ; il ne suffit que quelques secondes pour que les larmes me viennent aux yeux et se mettent à dévaler mes joues. Je prends Meï dans mes mains et accélère le pas en direction du professeur. Folle ? Pas du tout, mon plan de infaillible, j’en suis certaine. La rencontre est imminente. Je feins la surprise, pleurant de plus belle et expliquant que Meï m’avait réveillée soudainement ; elle était pâle et froide et je ne pouvais pas rester sans rien faire ; j’avais donc quitté la chambre pour trouver de l’aide. Si elle gobe mon histoire ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, je dois avouer que les fausses larmes ont fait leur effet ! »

4. « Me faire passer le prochain examen ? Me libérer de toutes mes retenues ? Laissez-moi rire ! Premièrement, je n’ai pas besoin d’aide pour réussir mes examens, comme je l’ai dit plus tôt. Je suis assez intelligente pour passer haut la main ! Secondement, les retenues ne me posent aucun problème, vraiment. Je ne dirais pas que j’aime ça, certes, mais je ne vois pas ce qu’il y a de si problématique à y aller. Et troisièmement –et c’est la principale raison de mon refus– je ne suis pas du genre à trahir mes promesses. La parole, c’est sacré ; une fois qu’on l’a donnée, on doit la tenir. Donc pas question de donner le document à cet homme… Que je n’ai jamais vu par ailleurs. Impossible de lui faire confiance dans ce cas. Qu’il me colle en retenue pour les trois prochains mois s’il le veut, je ne trahirai pas le directeur. Parole de Ji Sook. »

5. « Depuis toute petite, mes parents et ma famille n’ont cessé de me répéter que les sorciers issus de moldus, les « Sangs-de-Bourbe », sont des êtres qui ne méritent pas d’avoir des pouvoirs ; qu’ils nous sont inférieurs à nous les Sangs-Purs ; qu’ils sont des êtres mauvais. Au début, je les ai cru aveuglément. Pour moi, les nés-moldus n’avaient aucun droit de pratiquer la magie et devaient être enfermés. Mais… Ca c’était avant. Quand j’ai découvert que mes parents me méprisaient, j’ai totalement changé. Juste pour me rebeller, j’ai commencé à fréquenter des nés-moldus et j’ai réalisé qu’ils étaient comme nous. Tout simplement comme nous. D’ailleurs, ils sont même bien mieux et méritants de ces pouvoirs, eux qui se battent pour survivre dans un monde qui ne veut pas d’eux. Franchement, je ne suis pas fière d’être une Sang-Pur. Je crois que j’aurais préféré avoir des parents moldus… »

6. « Je suis née dans une famille de la haute société, sang-pur, riche, fière, et tout le tralala qui va avec. Je vous laisse imaginer comment était mon enfance. Un pur enfer. On m’a éduquée pour que je sois une parfaite petite fille. Gentille. Obéissante. Modèle. Calme. Dans ma famille, ils sont tous de grands sorciers, alors il n’était pas question que je me démarque des autres. Il ne fallait pas que je leur fasse honte. Comme je n’étais une enfant, je me contentais d’obéir à leurs ordres et me surpassait pour qu’ils soient fiers de moi. J’ai deux grands frères, dont l’un a déjà quitté Akiwa. Il travaille au Ministère de la Magie, donc mes parents sont extrêmement fier de lui. Depuis toujours même. Et idem avec mon second frère aîné. Je ne pouvais pas décevoir mes parents après deux frères aussi talentueux. Alors j’ai suivi aveuglément. Je ne me suis pas posé la moindre question. La grande erreur. Je ne devrais pas blâmer l’enfant que j’étais ; après tout, je ne pouvais pas savoir. Mais je ne peux pas m’empêcher de m’en vouloir. Je n’aurais jamais dû être si naïve. J’aurais dû découvrir plus tôt à quel point ce monde est hypocrite.

Je me rappellerai toujours de ce jour-là. Je dois avoir environ douze ans. Je voulais faire une surprise à mes parents, alors je suis entrée dans leur chambre sans frapper. Et c’est là que j’ai tout entendu. « Aah, vraiment… Pourquoi n’as-tu pas accouché d’un garçon il y a douze ans ? Jisook ne nous sert à rien, elle n’est qu’une petite sotte inutile. » « Tu peux parler toi, tu es tout aussi fautif que moi. Je ne supporte plus de devoir faire semblant… Cette fille est un monstre. » Ils ne m’avaient pas entendue entrer. Ils ne savent toujours pas aujourd’hui que j’étais là. Un monstre ? C’était cela qu’ils pensaient de moi ? Pourquoi, je ne le savais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’à cet instant là mon cœur s’est brisé en mille morceaux. J’ai cessé de leur obéir. D’obéir à n’importe que d’ailleurs. Je suis entrée dans une phase « rebelle », phase qui n’est toujours pas terminée aujourd’hui. J’ai l’impression que je dois rattraper le temps perdu, faire le plus de bêtises possibles, me venger. Me venger envers ceux qui ont gâché mon enfance. Ils avaient fait de moi un pantin. Une petite poupée de porcelaine, bien habillée, mignonne, adorable. Mais la poupée s’est brisée. Je me suis forgée une carapace, pour ne plus être blessée. Ma confiance, je ne l’accorde que très difficilement. C’est comme ça. Une fois que l’on a été désillusionné, on fait tout pour que cela ne puisse pas se reproduire. J’ai tendance à me montrer très froide et méchante envers les autres. J’ai besoin de les faire souffrir, mais en réalité, c’est moi qui en souffre le plus. Je ne supporte pas cela et pourtant je continue. Sûrement pour continuer à me sentir en vie. Je ne sais pas. Je ne sais plus. J’ai malheureusement hérité de la fierté de ma famille, donc tout ce que je viens de raconter, je ne l’aurais sûrement jamais raconté ailleurs qu’ici. Pourtant… Pourtant, même si je mène la vie dure à ma famille, si je leur fais comprendre que je les déteste, je continue à me surpasser. Je crois qu’inconsciemment, je ne veux pas accepter le fait qu’ils ne veuillent pas de moi ; je veux qu’ils soient fiers de moi, qu’ils me prennent dans leurs bras et me disent que je suis extraordinaire. Je crois que j’ai besoin de cette reconnaissance. Mais jamais je ne l’aurais. Jamais. »