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| Sujet: Kim Jung Hwa ~ The end justifies the means [Complete] Mer 15 Déc - 5:15 | |
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&derrière le sorcier... pseudo &nomino; âge &16 ans; où as-tu connu le forum ? je sais plus xD; double-compte ? yep 8D; poste vacant ? nope; présence sur le forum 7j/7, moins pour RP; un mot de fin ? AVADAKEDAVRA!; exemple rpg 3139 mots.
- Spoiler:
Sais-tu ce que tu fais à mon cœur ? Sais-tu à quel point il s’emballe en ta présence ? Entends-tu ses battements effrénés lorsque tu poses ton regard sur moi ? Vois-tu mes yeux briller alors que l’on ne fait que te mentionner ? Sais-tu tout simplement à quel point je t’aime ? Non. Tu ne sais rien de tout cela. Et si tu savais, mon Dieu, si tu savais … Que quelqu’un aie une telle emprise sur mon cœur et mon esprit, je n’aurais jamais cru cela possible. Mais ta simple existence a fait du rêve une réalité. Mon cœur qui, avant d’avoir eu vent de ton existence, était aussi libre que le vent, se voit être aujourd’hui réduit à l’état de minuscule mollusque, incapable de faire autre chose que rester coi face à ta grandeur, ta beauté. Je ne suis rien, tu es tout. Le soleil était pour moi, jusqu’à présent, le plus bel astre qui soit, mais l’univers que tu représentes à mes yeux a bien vite fait de révolutionner cet état de fait. Jusqu’à « toi », l’Amour, je n’y croyais pas plus que ça. Je croyais en l’amour qu’une mère peut porter à son fils, en l’amour qu’une personne peut ressentir à l’égard de son ami, de son frère, de sa famille. Mais l’Amour au sens auquel on l’entend, l’Amour avec « un grand A », je n’y ai jamais cru. Plutôt … Je ne l’ai jamais ressenti. Avant de te connaître, je n’ai jamais su à quel point la proximité de l’être aimé pouvait faire chavirer ou même rêver, et ce avant même de lui avoir adressé la parole. Sans le voir du tout même. Cela ne fait que quelques minutes que je te « connais » et pourtant, je suis déjà ivre de toi. Ivre de ta présence, ivre de ton corps, ivre de tes mains, ivre de ton visage, de tes yeux, de ton nez, de ta bouche … Ivre, ivre, ivre …. Ivre de toi.
Alors s’il te plaît, je t’en supplie, je t’en conjure … Ne me regarde pas ainsi. Ne me « parle » pas ainsi. Pourquoi me jauger avec tant de froideur ? T’ai-je fais souffrir ? T’ai-je fais mal ? Je ne sais pas, je ne sais rien. Ta douleur est simplement la mienne, ta colère ne peut que me blesser. Alors, je t’en supplie, dis-moi ce que tu ressens. Ouvre-moi ton cœur et j’en prendrai le plus grand soin. J’ai rêvé de toi pendant trois longues années. Trois longues années pendant lesquelles j’ai travaillé d’arrache-pied pour atteindre mes objectifs et revenir le plus vite possible. Chaque minute passée loin de toi me tuaient un peu plus. J’étais la victime d’un véritable carnage. Dix minutes en ta présence m’avaient métamorphosé. Combien de fois n’ai-je pas ris aux larmes de ma propre imbécilité, alors que je te languissais, tard dans la nuit ? Combien de fois n’ai-je pas voulu prendre le premier avion pour te rejoindre et apprendre à te connaître, avant de me rendre compte que je ne pouvais pas tout abandonner comme ça ? Je ne sais pas si tu as fais de moi un brave au grand cœur ou un lâche sans cervelle, mais quoiqu’il en soit, ces dix minutes passées avec toi m’ont marquées au fer rouge. Et depuis, jamais ton visage n’a pu s’effacer de ma mémoire. Tu as toujours vécu au fond de mon cœur, tel un éternel compagnon de route. J’ai voulu vivre tellement de choses avec toi, tellement d’aventures, que je crois bien avoir oublié de les vivre moi-même. A quel point m’as-tu changé, dis-moi ? A quel point ? Tu m’as enfermé dans une cage dorée avant de jeter la clé, au loin, quelque part. Dans le néant. Là où jamais je ne pourrai la retrouver, là où je ne pourrai jamais espérer ne plus t’aimer un jour. Suis-je en train de rêver, plongé dans un sommeil lourd et profond ? Si tel est le cas, Haneul-nim, ne me réveillez jamais. Car t’aimer est la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée.
Mais toi, tu n’as pas conscience de l’envergure de cet amour. En même temps … Suis-je vraiment en train de t’aider à la comprendre ? Mes actes et mes sentiments réels ne semblent pas être en accord. Est-ce réellement de ma faute ? Je suis rongé par la peur que tu me repousses, que tu me renvoies sur le continent, loin de toi. Je crains que tu considères mon amour comme une tare, une erreur de la nature. Je crains tellement de choses que je pourrais en être malade. J’ai juste peur, au final, que tu ne partages pas mes sentiments. Beaucoup disent « soit au moins mon ami », mais pourtant, aussi gentil que je puisse être, c’est loin d’être ce que je désire. Je ne veux de toi que comme un amour, une personne qui pourra toujours compter sur moi quoiqu’il advienne, une personne qui ne doutera jamais de moi. Une personne que j’aimerai plus que tout au monde et qui me le rendra au moins un petit peu. Une personne qui rêvera avec moi, une personne qui m’aimera pour ce que je suis et ce que je ne suis pas. A cause de tout cela, je ne peux t’avoir en ami. Car jamais je ne pourrais te considérer uniquement pour ami. Je ne pourrais pas m’en contenter, faute de mieux : tu es déjà beaucoup plus, beaucoup trop.
Plein d’incompréhensions et de doutes, je te prends la main, sans réfléchir. Comme si cela est ce qu’il doit être, tout simplement. Je te tiendrai la main aussi longtemps que tu le voudras. Faut-il encore que tu ne lâches pas la mienne … J’étais un optimiste né, naïf de surcroît. Pourtant, même ces traits si représentatifs de ma personne fondent comme neige au soleil alors que tu ne venais que de ne parler avec froideur. Il n’y a pas eu mort d’hommes et pourtant, Dieu que j’avais eu mal. Te sentir en colère contre moi est une souffrance que je ne veux plus jamais endurer. Je ne suis qu’un homme faible et sans défenses. Il ne te suffisait que de m’effleurer pour que je meure sur le champ. Et c’est justement parce que je ne suis qu’un homme que mes sens furent, l’espace d’une seconde, totalement en éveil. Je ne sais pas ce qu’il t’est arrivé mais pourtant, comme pris d’une immense douleur, tu tombes en arrière, me prenant de court et m’entraînant dans ta chute. J’ai fermé les yeux, alors que mon front a heurté le sol. Cependant, ton corps a amorti le choc que j’ai pu ressentir. Choc dont tu as ressenti la totalité de l’effet. En prenant conscience de cet état de fait, je panique soudainement. Et si jamais tu t’es évanoui ? Allongé sur toi comme ça, je peux même sentir à quel point ton cœur bat rapidement. Ou peut-être est-ce le mien, qui sait ? Aucune idée. Après avoir cherché la manière la plus adéquate pour ne pas te faire mal, j’ai fini par me lever, à genou à côté de toi. Tes larmes me font si mal … Je ne les regarde qu’une demie seconde, avant de passer mes mains dans ton dos et derrière ta tête, une douceur infinie reflétée dans mes gestes, pour te redresser. Tes larmes me font mal, pourtant, en cet instant, cette douleur me semble secondaire. Moi qui ne suis doué en pas grand-chose, je dois absolument trouver une manière de te venir en aide, une manière de t’aider à retrouver ton si beau sourire … Après avoir jugé que tu es dans une position plus ou moins confortable, je laisse ma main quitter ta tête dans une caresse, pour commencer à masser ta main. L’acupuncture était un art que j’avais appris avec mes grands-parents, en même temps que j’apprenais à coudre des hanfus ou encore faire la cuisine. A cette époque, j’avais une vie assez traditionnelle et pourtant, elle me plaisait assez. Je ne sais pas trop pourquoi, mais mon esprit d’enfant réfutait toute souffrance … Je ne me rappelle pas m’être souvent demandé où étaient mes parents, absents, ou encore pourquoi mes ainés s’amusaient à me tourner autour, ou me toucher à des endroits qui ne devraient être « qu’à moi ». Plus j’y réfléchis et plus je me dis que j’en ai souffert, mais que je n’ai pas voulu en avoir conscience. Mon subconscient a choisi d’ignorer ces douleurs pour que je puisse rester sain d’esprit. Je ne sais pas si c’est bien ou mal, mais y repenser aujourd’hui me fait plus cogiter à l’époque, maintenant que je suis devenu assez vieux pour comprendre l’ampleur du problème. Mais je n’ai toujours pas changé : hors de question de souffrir ou se sentir triste à cause de toutes ces choses. Alors je préférais les cacher au fond d’un vieux tiroir que j’ouvrais le moins le possible.
Me remémorer cette histoire, et aussi ce qu’il s’est passé quelques minutes auparavant, me donne envie de te conseiller. De t’aider peut-être, à travers quelque parole, à retrouver une confiance en toi que tu sembles avoir perdu. Je ne sais pas comment tu es dans la vie de tous les jours, mais je sens, au fond de ton regard, qu’une vieille douleur te ronge de l’intérieur … Et te voir heureux et respirant de joie et mon souhait le plus cher. Quitte peut-être même à ce que ce bonheur se fasse sans moi … Le fait que tu m’avoues me faire confiance ne fait que me pousser dans ce sens, ne fait que m’aider à acquérir assez d’aplomb pour pouvoir te parler. Je me doute bien que l’inconnu que je suis est très mal placé pour te parler de tes histoires personnelles sans rien comprendre sans doute, pourtant, je ne peux pas m’en empêcher. C’est plus fort que moi et je sais que si je ne le fais pas, je raterais certainement quelque chose. Faisant alors fi de mes doutes, je prends tes deux mains, posant l’une sur ton cœur et l’autre sur le mien. J’aurais voulu contrôler et réguler les battements de mon cœur, mais cela est tout bonnement impossible. Il m’échappe, et je sens l’amour que je ressens pour toi l’emplir de long en large, alors que je t’avoue, en partie, de quelle manière je te voie. Je te vois comme un homme qui attaque la vie, comme les autres, avec ses doutes, ses craintes. Un homme qui peut aussi être heureux, car il n’a rien à envier aux autres, et il ne leur en est en rien inférieur. A mes yeux tu représentes bien plus. Je ne sais pas si tu as compris ce que j’ai voulu dire, pourtant, je l’espère du plus profond de mon cœur. J’espère que tu as ressenti la sincérité de mes paroles.
Peut-être, qui sait ? Je sens au même instant ton cœur battre follement sous mes doigts. Je crois bien que je souris. Cela me rassure en quelque sorte. Les battements du cœur ont toujours été quelque chose qui m’ont fasciné, je crois. Ma grand-mère me racontait que, bébé, la seule manière qui pouvait m’endormir était de poser ma tête contre sa poitrine, et que le rythme des pulsations de son cœur me faisait sombrer dans un sommeil doux et profond. Ce n’est qu’une pensée, mais m’imaginer allongé contre toi, la tête contre ton cœur, m’apaise. Malheureusement, ce n’est que le fruit de mon imaginaire et cela n’arrivera certainement jamais … Mes mains retombent lentement contre moi alors que j’essaye vainement de t’avouer mes sentiments. Je suis si lâche … Où est la difficulté dans prononcer quelques misérables trois petits mots ? Misérables et petits … Et pourtant si importants, si grands. Perdu dans mes balbutiements, ce n’est que lorsque je me sens tomber en arrière que je constate que tu m’as sauté dessus. Je me rattrape bien heureusement sur mes mains, légèrement penché en arrière donc, mais c’est bien la seule action que j’ai réussi à faire. Mon corps est bloqué, crispé, alors que je ne sais plus quoi faire, comment réagir. Je suis un garçon maladroit, trop sincère et pas très doué dans le fond pour faire comprendre ses sentiments, ce qu’il pense au plus profond de son être. Si toi tu es dans un état second, alors moi, où suis-je ! Mon cœur que je ne contrôlais plus il y a une seconde semble s’être envolé. Ou bien bat-il si fort que je ne l’entends pas ? Mes sens sont sans dessus dessous, alors que ton souffle dans mon cou me fait frissonner. Qui suis-je ? Dans quel endroit me trouvé-je ? Es-tu bel et bien dans mes bras ? J’ai l’impression de sentir mon corps se mettre à trembler, alors que ce contact soudain avec toi me surprend plus que de raison. C’est tout bonnement incroyable. Si ça ne tenait qu’à moi, je serais déjà en train de t’embrasser. Et là. Contre toute attente. Je t’entends. Ce n’est pas le fruit de mon imagination. Ta voix résonne au fond de mon cœur, alors que l’écho de ce minuscule « Merci » semble être sans fin. Je n’en reviens pas. C’est assez paradoxal, mais je suis tellement heureux, tellement heureux de t’avoir entendu prononcer un mot, tellement heureux pour toi que je ne suis même pas en mesure de rire, de laisser exploser ma joie alors que j’en meure d’envie. Mes tremblements s’arrêtent juste, alors que je me fais de plus en plus figé. Quel est le degré de ton mutisme ? Mon utopie me pousse à croire que tu viens de parler « grâce à moi », pourtant, ma part de raison me dit que c’est impossible. Je suis incapable de réaliser une telle prouesse. J’aurais donné n’importe quoi pour entendre ta voix, encore et encore. Si cela était possible, je t’aurais même donné mes cordes vocales pour que tu puisses connaître à nouveau le bonheur de pouvoir murmurer, parler, crier, hurler. Si j’avais pu, je t’aurais guéri sur le champ. Avec des si, on mettrait Paris en bouteille … Si seulement.
Ce n’est que lorsque ta main se pose sur mâchoire que je reprends le fil de la réalité. Cette fois-ci, je peux l’entendre. Mon cœur qui est prêt à sortir de ma poitrine. Mon cœur qui se rend compte que, oh, Haneul-nim, tu t’apprêtes à … M’embrasser. Un gémissement incontrôlé s’échappe de mes lèvres alors que je sens les tiennes s’unir aux miennes. Mélange de plaisir, surprise, peur … Je ne sais pas. Mon cœur bat tellement fort, avec tellement de vigueur que j’ai le sentiment de le sentir pulser au fond de mon crâne. C’est beaucoup trop pour moi, beaucoup trop. Et soudain, tu te recules, et moi, je ne bouge pas d’un millimètre. J’ai les yeux écarquillés, alors que ma bouche garde encore l’empreinte de la tienne. Je suis tellement sidéré que même rougir ne me vient pas à l’esprit. Encore une fois, je me perds dans les méandres de mon merveilleux rêve, alors que la scène qui vient de se dérouler repasse en boucle dans mon esprit. Ce n’est que lorsque je comprends que tu t’apprêtes à quitter la salle que je redescends sur Terre, une nouvelle fois. Presque comme si je suis perdu, je tourne la tête de droite à gauche, cherchant un je ne sais quoi qui pourrait m’aider. Et puis je me rappelle qu’il y a à peine une seconde, tu t’étais levé pour t’enfuir … Je me relève alors subitement, ce qui me donne un peu le tournis. Mais je l’ignore et me retourne vivement pour te rattraper. Alors que tu poses ta main sur la poignée de la porte, j’attrape d’une main ton bras qui est en retrait, alors que l’autre se pose sur la tienne, qui s’apprêtait à enclencher la poignée de la porte. Je n’ai presque pas fourni d’effort, pourtant je suis essoufflé, comme si je venais de parcourir un cinq cent mètres. J’enlève doucement ta main de la poignée, avec précaution, comme si je craignais que tu ne t’échappes tel un animal sauvage. J’esquisse un sourire alors que je relève délicatement ton menton du bout des doigts. Dans le même mouvement, j’essuie tes larmes avec mon pouce, comme si je suis en train de manipuler une poupée de porcelaine. Fragile. J’ouvre la bouche une première fois, hésitant très légèrement, avant de finalement me lancer.
- Tu n’as rien à craindre. Je … Serais toujours là pour veiller sur toi. Jamais pour te faire de mal.
Je t’embrasse sur le front avant de te serrer dans mes bras, sans te demander ton avis. Je te tiens avec la force d’un homme, dans une étreinte rassurante, mais tout en gardant une certaine douceur que je ne peux jamais m’empêcher de dégager.
- Trois ans. Trois ans que je n’arrête pas de penser à toi, sans arrêt. Je n’avais que dix-sept ans à l’époque, et pourtant … Hmm. Retiens juste que ça peut-être très agaçant de voir ta tête partout où je vais, jusque dans mon lit ! *sourit, avant de retrouver son sérieux*. Après tout ce temps, je pense être assez sûr des sentiments que je ressens pour toi … Repousse-moi si tu en as envie, jette-moi, fais ce que tu veux. Mais si je suis ici, si j’ai parcouru tout ce chemin, ce n’était que dans le but de te retrouver toi. Toi, et rien que toi.
Une sorte de poids venait de s’enlever de mes épaules. Son baiser m’avait donné des ailes, et assez de courage pour me dévoiler. Je ne lui avais pas exposé explicitement mes sentiments, je n’avais pas ouvertement dis « je t’aime », mais j’ose espérer que mes paroles et mon cœur tambourinant contre son torse étaient suffisants pour lui faire comprendre le fond de ma pensée. Maintenant, c’est à mon tour d’avoir peur. Rien ne t’empêche de me faire souffrir, de te moquer de moi. Quoiqu’il en soit, il y a bien ce mec qui a dit qu’aimer est plus fort que d’être aimé, non ? Je me recule légèrement, cherchant à capturer ton regard. Ainsi, tu ne pourrais que mieux comprendre à quel point je suis sincère. Je souris, mais pourtant, mon regard est empli de doutes, de peurs. Et pourtant, il se meurt d’amour pour toi. J’espère juste que tu me croiras. Ca aurait pu s’arrêter à là. Mais non. Je ne sais pas si j’aurai le courage de le faire plus tard, alors autant le faire maintenant. Une main tremblante se pose sur ta taille alors que, complètement fébrile, je pose mes lèvres sur les tiennes, tel une énième promesse quant à la sincérité de mes paroles. Je ne te demande pas grand-chose … Crois-moi. Crois-moi, mais surtout … Aime-moi.
Dernière édition par Kim Jung Hwa le Ven 17 Déc - 18:35, édité 12 fois |
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