Malgré ce que quelques apparences pouvaient montrer, Anny ne considérait Uriel que comme une connaissance. La jeune fille, ne devait pas avoir exactement la même notion de rendez-vous, que d’autres personnes pour la simple et bonne raison que les siens ne se comptaient que sur les doigts d’une main. En fait, pour elle se n’était pas exactement un rendez-vous amical tout en l’étant pourtant. Néanmoins en y réfléchissant, ca ne pouvait être que cela, car, qui fêterai son anniversaire avec une simple connaissance, rencontrée dans des conditions plus ou moins douteuses ? Personne je pense. Pour elle, se questionner, sur ‘que pouvait-il bien être pour elle’ ne devait pas encore se poser, car elle ne savait pas et ne voulais pas vraiment le savoir. A vrai dire, le fait de réaliser qu’elle pourrait avoir un lien avec l’Universitaire, l’effrayait un peu, car le fait était qu’elle ne supporterait pas se comporter d’une autre manière avec lui, qu’avec les autres, elle ne ferait aucune différence entre, lui et les autres a qui elle ne portait pas plus d’intérêt. Peut-être qu’aujourd’hui, on pouvait remarquer une net amélioration, mais demain, pour la Princesse des Glaces, elle le reclassera dans le même panier que les autres. Ingrate ? Profiteuse me diriez-vous… non, juste réaliste.
Décidemment, ce qu’elle avait dit auparavant ne l’avait pas déstabilisé, a son grand étonnement. Même la personne possédant le cœur le plus froid du monde, ne pourrait pas rester insensible face à de tels compliments. Elle ne comprenait pas, et ne comprendra surement jamais, pourquoi elle était l’objet de temps d’éloge. Elle ne restait pas complètement de marbre face à tout cela, au contraire. Anny se contente de détourner son regard du sien, regardant de gauche à droite. Non pas qu’elle était timide, loin de la, juste qu’elle ne supportait pas vraiment le fait, de ne pas avoir reponse a tout. Elle se tue, ne disant rien par la suite, on ne pouvait même pas essayer de deviner ce qu’elle pensait, grâce à son regard.
Uriel, était un réel gentleman – du moins avec elle – elle n’en doutait pas, c’est pour cela, qu’elle ne fut pas grandement étonnée, de ce qu’il dit. Son choix, en matière de restaurant, n’était pas vraiment élargi. Elle ne savait pas combien il n’y en avait à Takuetsu, a vrai dire, elle n’en connaissait qu’un seul, et c’est celui-ci qu’elle avait choisit. Néanmoins, il fallait plutôt avoir une bonne bourse, pour pouvoir y aller, et de plus, ce n’était pas vraiment le genre de restaurant ou on allait tous les jours. Pour le paiement, elle ne rechigna pas. Entrer dans une de ses conversations interminables, ou l’un veut payer, mais l’autre aussi, très peu pour elle. Question argent, a Taku elle n’avait pas vraiment a ce plaindre, même si son mode de vie, était extrêmement différemment, de celui qu’elle avait avant. De plus, si il proposait, c’est qu’il avait plus ou moins les moyens, alors, elle accepta sans remord. Elle se chargera de lui montrer le chemin, quand le moment sera venu.
Il fallait dire que la jeune Universitaire, était une bonne nageuse en son genre, ayant pas mal pratiquée la natation avant. Toutefois, elle son niveau avait légèrement baisse, a cause de son manque de pratique, puisque la journée, la jeune fille se voyait mal venir avec le monde qu’il y avait, et non plus, venir tous les soirs, a une heure si tardive. Toute fois celui-ci restait bon. Cependant, le jeune homme, semblait tout aussi bon qu’elle, puisque certaine fois, elle ne s’attendait pas vraiment a ce qu’il gagne. Même si ce genre de jeux pouvait sembler, puéril, c’était une manière, tout comme d’autres pour Anny de se détendre dans un espace qu’elle appréciait. Il faut dire, qu’elle avait apprécié leurs petites confrontations, mais cela, elle le garda pour elle. L’Universitaire s’était bien ‘amusée’ si l’on pouvait appeler cela comme ca. Il avait l’air plutôt épuisée, ca se voyait, et Anny n’en était pas moins, pourtant, elle restait encore dans l’eau, en inactivité. Le simple fait de rester dans celle-ci l’apaisait, même si certains pouvait trouver cela désagréable.
Le temps pour se relaxer était apparemment terminé. Il avait raison, elle n’avait pas vraiment vue passer l’heure, et s’était un peu oubliée. Elle soupira, sachant qu’elle ne reviendrait pas ici de si tôt. Elle ne prit pas la main qu’il lui avait tendue. Elle se contenta de la pousser en arrière, puis ensuite, sortie de la piscine en s’appuyant sur les bords. Elle n’avait pas vraiment besoin d’aide, même si elle savait que cela partait d’une bonne intention, elle avait préféré, éviter un contact inutile avec lui. Anny lui répondit sobrement, avant de partir en lui tournant le dos.
« Effectivement, j’ai choisis. »
La jeune partit, emportant le peu d’affaire qu’elle avait, se dirigeant vers les vestiaires féminins pour se changer. Il fallait dire, qu’elle ne s’était pas vraiment dépêchée. Elle avait pris tout son temps, mais remarquez le résultat en valait la peine. Elle en ressortit ‘resplendissante’. Elle était plus ou moins reconnaissable, grâce à sa longue robe blanche, qui créait un contraste assez intéressant, avec le peu de lumière, qu’il y avait. Malgré le fait qu’elle n’était pas réellement coiffée, elle gardait son charme naturel. A cause de l’humidité, ses mèches avaient fait quelques fine ondulations, à peine remarquable, lui donnant un air beaucoup plus serin, et un peu moins intimidante.
L’Universitaire l’attendait déjà devant l’entrée, ce qui n’était pas étonnant en soit. Les hommes avaient toujours été connu, pour être plus rapide que les femmes dans ce domaine la. En espérant qu’il ne l’est pas longtemps attendu, elle prit la peine de s’excuser, juste après être arrivée. Ensuite, elle sortit de son sac, le coffret ou se trouvait le collier qu’il lui avait offert, et le lui tendit, puis par la suite, lui adressa quelques paroles.
« Je pense que maintenant je peux le mettre sans crainte…et un peu d’aide ne serait pas de refus. »
C’est ainsi par la suite, qu’ils quittèrent la piscine, pour se diriger au centre-ville. A cette heure-ci, elle ne savait pas vraiment, si il y a avait beaucoup de monde… Ce serait préférable que non, pour leur propre tranquillité, et pour que le lendemain, une multitude de rumeurs n’est pas déjà faites le tour de l’Académie…Finalement, sortir dans un endroit public, en sa compagnie, ne fut pas la meilleure idée qu’elle eut acquiescé, mais prit sur elle tout de même, le mal était déjà fait. C’est ainsi, le cœur tout de même remplie de quelques appréhension qu’ils se dirigèrent en direction du restaurant qu’elle avait choisis.