Kwon Han Byul g
pseudo : Ivy messages : 234 i'm here since : 12/12/2010 points : 25736
age : 33 mood : J'ai toujours été dévoré d'une ambition terrible : me plaire. my heart is : à quoi reconnaît-on que l'on est amoureux ? C'est très simple. On est amoureux quand on commence à agir contre son intérêt.
| Sujet: Kwon Han Byul Sam 18 Déc - 10:31 | |
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&derrière le sorcier... pseudo ivy; âge 19 ans; où as-tu connu le forum ? via les fondatrices du forum ♥; double-compte ? non; poste vacant ? oui; présence sur le forum fréquente; un mot de fin ? //; exemple rpg1339 mots.
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Une chaleur accablante régnait. Le soleil était présent depuis longtemps, il semblait que son âme brûlante s’attardait encore dans le ciel. Woo Yun avançait au hasard. Devant lui, sans but précis. Peut-être avait-il besoin de solitude. La pure flânerie le long des rues où les commerçants lui sourient au seuil de leurs échoppes. Seul. Il marche pendant quelques minutes et atteint un quartier inconnu. Yun traverse une place vide, entourée de façades étincelantes. A mesure qu’il s’avance dans ces ruelles ignorées, il rencontre des promeneurs de plus en plus nombreux. Ils semblent tous prendre la même direction. Avec une démarche joyeuse. Mais il continue sa marche, sans prêter attention aux gens qui l’entourent. Woo Yun profitait des dernières lueurs du jour pour examiner cette maison qui le fascinait tant. Toutefois, celle-ci n’avait rien d’exceptionnel. La poussière, qui s’était amassée sur les lattes disloquées, certifiait que, depuis fort longtemps, on n’avait plus ouvert les fenêtres. Aucune lumière ne traversait les interstices des volets. Si jamais une maison a parue morte et sans le moindre espoir, infime soit-il, de ne jamais ressusciter, c’est bien celle-ci. Cette demeure se trouvant dans un quartier peu fréquenté, Woo Yun pouvait l’observer à loisir. Et s’attarder sans attirer l’attention. Quand la nuit vînt alors, une légère angoisse le saisit. L’idée de l’expérience qu’il allait tenter. L’obscurité était tombée d’un seul coup. L’eau morte sur laquelle tremblotaient des reflets huileux. L’humidité des murs et le silence même, pesant, de ce canal désert, avaient quelque chose de redoutable. Et presque de répugnant. Il dut surmonter en même temps l’appréhension et le dégout pour s’approcher de cette résidence qu’il désirait visiter. Inconsciemment, il espérait que la porte serait fermée, comme elle l’avait toujours été, pour que cette envie disparaisse et par la suite, faire demi-tour. Mais la porte fut ouverte et s’effaça dès que sa main, malgré lui, la toucha. Il était seul dans le petit vestibule, froid et sombre comme une cave. Aucune lumière ne passait sous les rideaux. Aucuns bruits. Le silence. C’était une maison morte, après tout. Dehors, la pluie tombait. Cette pluie brutale et malveillante. De quoi mettre Yun dans une situation des plus angoissantes. Et voilà qu’une main saisit soudainement son bras.
Une douleur. Il s’écroule à terre. Ses jambes n’ont plus la force de se relever. Quelque chose semble le maintenir. Une pression. Mais il est dans le noir. Et la souffrance est de plus en plus pesante. Que lui arrive-t-il ? Yunnie ne se souvient de rien. Mis à part cette étrange demeure. Après, le néant. Aurait-il perdu la vue ? Ce n’est pas plausible, un tissu couvre ses yeux, il le sent. Mais alors, que se passe-t-il ? Est-ce une de ses relations qui lui joue un tour ? Certes, Woo Yun était fait comme un rat, cependant pour une plaisanterie, c’était limite… Heureusement que notre ami n’est pas cardiaque. Une minute. Réfléchissons. Aucun bruit aux alentours. Mais cela ne veut rien dire, après tout. De plus, avec cette douleur, peu de chance qu’il fut seul. « Je trouve ceci bien embarrassant. Arrêtez donc cette absurde galéjade. Et puis, que me voulez-vous ? » Sa question ingénue et probablement bête fit sourire l’inconnu puis qu’un petit son, ricanement, survînt de sa bouche. Pourtant, la situation n’avait rien de comique, se qui énerva encore plus notre cher coréen. Yunnie haussa les épaules d’un geste enfantin pour montrer son mécontentement. Mais personne ne lui répondit. Où alors, ne savait-il pas, cet inconnu. Personne ne sait ? Bon sang ! Comment pouvait-il garder son sang-froid alors qu’il était dans le plus noir possible et qu’il ne pouvait faire qu’un monologue ? Soudain, il glissa légèrement. La voiture venait de démarrer. « Ecoutez… si c’est de l’argent que vous désirez, nous pouvons toujours nous arrangés ! » Il perdait peu à peu son calme. Qu’allaient-ils faire de lui ? Le battre ? Le tuer ? Comme dans les films. Sauf que… malheureusement, c’est bien la réalité, et Yunnie passerait surement un mauvais moment. Dans cette perspective, ils étaient bien lâches. Notre ami n’avait aucune défense puisqu’il ne voyait rien. Pendant le trajet, Woo Yun se fit d’innombrables épisodes dans la tête. Tous les plus loufoques les uns que les autres. Bien entendu, toujours la même fin. Puis, il était si jeune pour mourir ainsi. Il n’avait pas eu le temps de tout découvrir. Les joies de la vie d’adulte. De fonder une famille. Avait-il vraiment mérité un tel châtiment ? Ce que la vie est parfois injuste. La folie semblait s’emparer de lui, car il s’imagina la tête décapitée, les membres comprimées. Rien de très plaisant. Et surtout, il n’avait pas la chance de dire aurevoir aux personnes qui lui étaient importantes. C’était si triste. Franchement. Si par le plus grand des hasards, tout ceci n’était que le fruit d’un de ses amis, pour sûr que celui-ci allait passer une sal quart d’heure ! On ne se moque pas de Woo Yun sans risquer des représailles. Mais la voiture s’arrêta soudain et on poussa Yun hors des sièges comme un vulgaire sac de patate. Il tomba à terre violemment. « Vous ne pourrez enlever votre bandeau que lorsque la voiture sera partie. Bonne chance. » Cet inconnu prit enfin la peine de lui parler. Quel privilège ! Quoi que… Lorsque la voiture sera partie ? Mais alors, ils n’allaient pas le faire disparaître ? Puis celle-ci partie enfin, cependant Yunnie n’eu même pas le temps de retirer son bandeau qu’une voix non loin de lui hurla son nom. « YUN ! C’est quoi cette blague ? » Cette voix… Bo ? Mais que faisait-il ici ? Yunnie enleva précipitamment le bandeau. Le paysage aux alentours le laissa sans voix. Une forêt. Aucunes indications du lieu où ils se trouvaient. Puis il reporta son attention sur son ami. Celui-ci croisait les bras, avec un air plein de reproches comme si Yun avait commis la pire des choses qui soient. De toute façon. Que pouvait-il lui répondre puisqu’il ne le savait pas lui-même. Et d’après ce qu’il se passait autour de lui, rien ne semblait normal. Déjà, ils étaient placés en rond. Une sorte de rituel ? Impossible. Calmons-nous. Aish. Et cette douleur qui le reprenait. Yun fixa ses genoux. Quelques goutes de sang. Rien de grave après tout mais ça faisait tout de même mal. Et comment soigner cette égratignure ? En parlant de cela, ils ne semblaient pas être seuls. Quelqu’un près d’eux. Un homme apparemment. Plus imposant que Woo Yun. Serait-il d’une grande aide ? « Je ne saurai te répondre, Bo. Nous sommes certainement très loin de Seoul. Mais, tu vas bien, dis-moi ? Personne ne t’a fait du mal, n’est-ce pas ? » Tout en disant cela, il se rapprocha de son ami, tant bien que mal, enfin plutôt mal, sa jambe le faisait souffrir mais il ne dit rien et fit mine de sourire. Un sourire protecteur et chaleureux envers son ami. Il le prit dans ses bras. Comme pour le rassurer. Mais pas longtemps, après tout, ils n’étaient pas seuls. « Ne t’en fais pas. Tout va rentrer dans l’ordre... »Comment pouvait-il affirmer une telle chose alors que lui-même ne le pensait pas du tout ? Il remarqua un morceau de papier non loin. Se levant doucement et lentement, il la prit délicatement comme si c’était la chose la plus précieuse au monde. Avez-vous déjà la moindre idée de l'endroit où vous vous trouvez ? Sud ? Nord ?... Et êtes-vous seulement certain d'être toujours près de Séoul ? Voire toujours en Corée ? Posez-vous les bonnes questions, et surtout n'oubliez pas que vous êtres trois, inconnus ou non[…]Participants et participantes, Nous vous souhaitons bon courage. Tiens donc. Qu’est-ce que… EHESS… EHESS… EHESS ?! Mais bien entendu ! Tout ceci était une manigance de ce fichu établissement ! Et cet emblème imprimait sur tout ce qui se trouvait devant eux. Quel idiot ! Pourquoi s’était-il inscrit à cette expérience ? Trop tard. Il ne pouvait plus revenir en arrière.
Dernière édition par Kwon Han Byul le Mer 27 Avr - 9:21, édité 41 fois |
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Jimmy L'octopus pseudo : jimmy. messages : 286 i'm here since : 14/09/2010 points : 26424
age : 626 mood : travaillant. ^3^ my heart is : à tous les élèves. ♥
| Sujet: Re: Kwon Han Byul Sam 18 Déc - 11:32 | |
| GEOBUK
Dans cette maison se retrouvent généralement nos élèves les plus sociables, les plus justes, les plus amicaux. C'est un peu la maison 'neutre' de notre grande académie. Ils prennent souvent la bonne décision et si un problème se pointe, c'est un Geobuk qu'il faut consulter. Il est d'ailleurs très rare de les voir grands participants à quelconque idée saugrenue... il n'est pas rare de les voir traîner avec les élèves des autres maisons. Évidemment, il y a beaucoup d'exception, comme dans toutes les maisons, mais... bienvenue chez les Geobuk ! Votre animal d'emblème est la tortue et votre couleur officielle est le vert. Actuellement, vos préfets se nomment Tanuki Nichido & Kim Hice. Maintenant, si vous voulez bien vous attabler...
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