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| What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] | |
| Auteur | Message |
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Wada Yano m
pseudo : Mary messages : 1105 i'm here since : 24/09/2010 points : 27171 age : 33 mood : Est-il possible d'être plus heureux que je ne le suis actuellement ? my heart is : pris, prisonnier de cet amour aveuglant que j'ai pour lui ♥ wizard's spellbook :
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
| Sujet: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Sam 1 Jan - 2:19 | |
| Yano comme à ses habitudes était rentré au domaine pour les vacances de Noël. En temps normal, il ne considérait pas ses vacances comme des plus plaisantes. La famille Wada était loin d’être une famille comme les autres. Grande lignée d’Aurors très réputée ayant pour origine la haute aristocratie japonaise, cette famille était surement l’une des plus respectées de tout le pays. Jusque là, rien de bien étonnant si ce n’est qu’ils avaient une certaine manie à détester les moldus. Enfin pas officiellement bien entendu, ça le ferait mal de la part d’une famille qui lutte contre les forces du mal pour justement protégé ces dits moldus, mais plutôt officieusement. Non, personne dans la famille était un mage noir derrière son visage de défendeur des moldus mais tous se montrer plus ou moins hautains face à cette « race ». Selon leurs principes, les moldus étaient faibles par définition et c’était donc de leur devoir de les protéger tels des parents qui veillent sur leurs enfants, des sorciers tels que eux qui détournaient la magie contre eux. C’était donc sur cette vision des choses que la famille Wada avait justifié ses raisons pour combattre les forces du mal. Un devoir comme un autre tout simplement. Il est donc logique que lorsqu’ils parlent des sorciers nés moldus, ils ne sont guères favorables à leur cause. Et oui, la famille Wada exécrait les nés moldus, selon leur vision des choses s’ils n’étaient pas nés de parents sorciers, cela voulait dire qu’ils n’avaient aucun droit de suivre des cours pour maitriser leur pseudo magie. C’était sur cette base que toute l’éducation du jeune homme avait été basée. On lui avait apprit à méprisait les moldus, à ne pas les côtoyer et surtout apprit à leur faire comprendre où était leur place. Soyons honnête, à cette époque le jeune homme suivait sans rien dire les conseils et ordres de ses parents, il n’était qu’une vulgaire poupée entre leurs mains. Il n’en avait pas conscience à ce moment là, pour lui tout était normal. Il avait passé son enfance dans le domaine familial, les rares fois où il en sortait c’était pour se rendre dans d’autres familles sorcières au sang pur, sa vision du monde se résumait à ça. Et puis, il avait été élevé comme un petit prince, tous ses gestes étaient étudiés comme on paramètre une machine. Très tôt, on l’avait obligé à lire de gros livres tout poussiéreux sur la magie, on lui avait donné des cours pour lui apprendre tout le programme des années où il serait à Akiwa ou toute autre école de magie. Ces années là, servant au fond qu’à perfectionner sa technique, ses connaissances, ni plus ni moins pour faire en sorte qu’il devienne à son tour un brillant auror comme ses ancêtres.
Depuis sa naissance tout avait été décidé et il n’aurait surement rien fait pour lutter s’il n’avait pas eu l’occasion d’ouvrir ses horizons à autre chose, à d’autres personnes. S’il n’était plus le jeune homme qu’il avait été auparavant, c’était bien grâce à sa rencontre avec un jeune moldu. Un jeune moldu qui s’était rapidement révélé être quelqu’un d’extraordinaire et auprès duquel il était parvenu à trouver sa place. Il y a encore quelques mois, il le considérait encore comme son meilleur ami. Un meilleur ami avec qui il était réellement lui et non cette poupée qu’il redevenait à chaque fois qu’il rentrait au domaine. Un ami avec qui il se laissait allé à rire aux éclats, à lui parler de ses vrais projets d’avenirs, à avoir des gestes tendres envers lui. Il avait toujours considérait ça comme normal, il avait ces mêmes gestes avec Eichii ou Aika lorsqu’ils étaient enfants. Il devait tenir ça de son rôle de grand frère qui veille sur ses cadets. Mais cela faisait un mois qu’il comprenait vraiment d’où lui venait de tels gestes, pourquoi il se sentait troublé lorsqu’il rencontré du regard le torse du jeune homme ainsi les raisons qui faisaient qu’il jalousait toute personne qui avait le malheur de l’approcher. Il était amoureux de lui mais totalement différemment de l’affection qu’il avait eu pour Hyo Ni, plus passionnément encore. Jugeant ses sentiments trop impurs comme une trahison envers le jeune moldu, il avait décidé de mettre de la distance entre eux deux, d’établir une limite pour tenter d’apaiser ses sentiments, considérant qu’ils ne devaient être qu’un fantasme plus qu’autre chose. Y céder, ça serait de la pure folie et les chances que cela détruisent leur amitié exceptionnelle, encore plus. Cela faisait bien un mois, qu’il jouait ce jeu du chat et la souris avec son camarade de chambre et meilleur ami. Un mois qu’il trouvait toujours une excuse pour le fuir pour ne pas être plus tourmenté, un mois de silence qui avait pesé sur son âme. Il savait pertinemment qu’il blessait son ami de cette façon et la scène qui s’était produit dans la trappe ne venait que le confortait sur son geste. Il devait absolument éloigné le jeune homme de lui. Il ferma les yeux pour tenter d’empêcher les souvenirs de cette pénible nuit de refaire surface. Non, il ne devait pas y penser, il devait tout simplement l’oublier, la mettre dans un coin de sa tête.
Il apporta le point final à la lettre qu’il était en train d’écrire depuis plus d’une heure. Sans s’en rendre compte, il avait noirci quatre feuilles de parchemin de sa plus belle écriture. Une habitude qu’il avait prit depuis des années. Une lettre qui était adressé au jeune homme pour qui il éprouvait de si vifs sentiments : Ki Suk. Chaque vacance, ils avaient l’habitude de communiquer par hibou, comme si dans le fond aucun des deux ne pouvait se passer d’une quelconque présence de l’autre. Ce qui était vrai, Ki Suk lui manquait terriblement. Il ne savait pas pourquoi il avait écrit cette lettre, il était évident qu’elle n’allait pas être envoyée, il était censé ignorer totalement le jeune homme. Pourtant tout son être voulait l’envoyer, avoir une réponse du jeune homme pour au moins avoir le plaisir de lire son écriture. Il n’y avait rien de plus pitoyable au fond que ce qu’il ressentait, il en avait pleinement conscience. Il ne devait pas l’envoyer et bien que son hibou personnel s’était déjà dirigé vers lui prêt à accomplir sa mission annuelle, le jeune homme lui fit un signe de négation de la tête en ajoutant sur un ton terne.
« Pas cette fois ci, Gekko. »
Ça lui coutait énormément de faire ça mais il devait le faire. Il fit léviter les quatre parchemins et jeta un sort pour les bruler. Elles prirent feux instantanément et se consumèrent petit à petit sous son regard vide qui semblait déjà parti bien loin, très loin dans ses pensées. C’est à ce moment là qu’il entendit quelqu’un frapper à sa porte. Il s’agissait d’un domestique qui lui annonçait la présence de sa fiancée : Min Sun Hee. Sun Hee était la dernière idée de ses parents, mais rien de bien loufoque pour une famille de son rang. Un mariage de convenance était des plus convenables. Bien que Sun Hee, ne soit pas de naissance aristocratique, son père était le digne propriétaire de cette grande ligne de mode qui habillait l’ensemble des grands sorciers qui pouvaient se permettre de se les payer. Ses parents avaient vu dans cet arrangement, une façon comme une autre de devenir plus réputé, plus respecté, comme si c’était la seule chose qui importait. Il n’avait soufflé mot à cette annonce, avait joué la poupée parfaite sans pour autant avoir l’intention d’officialiser tout ça par un mariage. Au début, il l’avait traité comme une personne comme une autre. Il se montrait respectueux avec elle, sans pour autant s’ouvrir à elle ou en étant amical. Non, il gardait toujours son air impassible, déconnecté de tout et comptait bien le rester. Cependant depuis quelques semaines, il avait décidé de rentrer dans les rangs en quelque sorte. Depuis qu’il avait découvert ses sentiments pour Ki Suk, il avait décidé de se rapprocher d’elle, un moyen comme un autre d’oublier ses problèmes sans avoir à expliquer pourquoi il était si taciturne désormais. Depuis quand n’avait-il pas sourit ? Surement un mois maintenant et ça risquait de perdurer vu comment les choses avaient évoluées. Il le pria donc de la faire patienter dans le petit salon de la demeure alors qu’il était désormais en train de reposer les cendres de sa lettre dans un pot en verre. Ce soir allait être le réveillon de noël et comme membres futurs de la famille, la famille Min se devait de réveillonner avec eux. Enfin disons qu’ils devaient assistés à la grande soirée prévue à cette occasion. On faisait dans la dentelle dans sa famille. Cependant la jeune fille semblait arriver bien tôt comparé à ce qui était initialement prévu sans parler qu’elle demandait à le voir expressément. Il se demandait bien ce qu’elle voulait lui dire, et il se leva sans plus attendre de sa chaise. Comme à ses habitudes, le jeune homme était habillé de noir, surtout lorsqu’il était au manoir. Ses parents ne supportaient vraiment pas la négligence donc il devait toujours faire en sorte d’être présentable et même au réveil, c’était pour dire.
Aujourd’hui il s’était habillé simplement d’un pantalon, d’un t-shirt et d’une veste en coton noir, il avait l’intention de se préparer un peu plus tard pour la soirée. La venue de Sun Hee contrecarrait un peu ses projets mais qu’importe, il se doutait que la jeune fille devait être également habillée de façon normale. Elle avait donc du emprunter le réseau de cheminée pour lui parler avant de retourner se changer. C’est alors qu’il pensa que peut être, elle venait s’excuser de ne pas pouvoir être présente, chose qui selon lui ne le dérangeait pour rien au monde. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas la jeune fille, c’est juste qu’il avait du mal avec les étrangers et essentiellement lorsqu’il ne partageait pas les mêmes valeurs qu’eux. Min Hee était de ses personnes. C’est ainsi qu’il arriva dans le salon et l’aperçu devant la fenêtre en train de regarder le paysage qui entourait le domaine. Il avait commencé à neiger depuis la veille et un épais manteau de neige avait tout recouvert de blanc les alentours. Une vision très belle et agréable à regarder.
« Bonjour, Sun Hee. » Se contenta-t-il seulement de lancer dans un ton neutre en pénétrant dans la pièce alors que le domestique s’éclipsait déjà tandis qu’un autre apportait un plateau rempli de boissons. Tout dans cette maison était programmé comme une machine, tout même les domestiques, chacun savait quand, ou, et de quelle façon, il devait réagir à telle situation. Ce domestique déposa le plateau sur la table basse et s’éclipsa à son tour, les laissant seul.
« Je suis surpris de te voir si tôt ici… Souhaitais-tu me parler de quelque chose en particulier ? » Ajouta-t-il alors qu’il se dirigeait vers les deux canapés présent dans la pièce en l’invitant de faire de même d’un geste de la main.
Il s’installa sur le canapé faisant face à la jeune fille et la table basse et commença à servir le thé comme à ses habitudes. Même ses phrases à lui étaient programmées et il avait déjà remarqué que sa froideur habituelle avait tendance à énerver la jeune fille qui se tenait en face de lui. C’est pour cette raison qu’il ne lui demanda pas combien de sucres souhaitait-elle dans son sucre. Il avait au moins fait en sorte de retenir ce petit détail la concernant. Chose qui était très importante à souligner car il n’était pas du genre à retenir des choses qui ne l’intéressaient nullement. C’est ainsi qu’il déposa la tasse devant la jeune fille et se contenta de faire de même avec son thé, attendant patiemment que la jeune fille prenne la parole.
Dernière édition par Wada Yano le Mar 5 Avr - 10:48, édité 1 fois |
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Min Sun Hee Y
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| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Dim 9 Jan - 13:51 | |
| Fiancée, elle n'aurait jamais crue qu'elle le serait si jeune, si belle, si désirée. Fiancée a un garçon qu'elle n'aimait pas et qui, de toute évidence ne portait pas plus de sentiment à son égard. Fiancée, ce mot abattait ses rêves les plus enfuis, ses plaisirs d'enfants, ses désirs de princesse et de liberté mais elle avait toujours su que ça finirait ainsi. Ça arrivait plus tôt qu'elle ne l'avait imaginé voilà tout. Elle pensait finir Akiwa et voyagé un peu avant, avant d'être attachée à une famille, à un nouveau nom et à un homme qui gâcherait sa beauté au profit d'un héritier, mâle si possible, qu'elle aimerait et à qui elle se dévouerait. Serait elle autoriser à travailler, à être journaliste ou toute autre métier que son cœur désirait remplir. Les questions tournait dans sa tête, consciente que rien de tout ça n'était vraiment pressé. Leur fiançailles n'était qu'une promesse que leurs pères respectifs avaient avancé en leur nom. Aucun des deux ne voulait se voir grand père dès le contrat de promesse signée. Non, Sun Hee pouvait encore jouir de sa jeunesse comme elle l'entendait, mais son futur était à présent fermé à une certitude. Elle épouserait Wada Yano, c'était une obligation, une obligation qu'elle ne pouvait contester, qu'elle ne voulait contester. Ça ne la réjouissait ni ne l'offusquait. Elle était juste indifférente, lui ou un autre, quelle importance? Il était beau et intelligent, certes froid et distant, certes pas aussi attentionné qu'une jeune femme pouvait souhaité, mais malgré ses reproches à ce sujet, elle se doutait que le fait d'avoir été imposée à lui n'aidait pas beaucoup. Elle était modeste avec lui, elle ne lui demandait pas de l'amour, juste un peu d'intention et d'intérêt. Elle voulait juste qu'il la considère positivement, qu'il la traite à la manière d'un fiancé, juste par respect à ce qu'on leur avait imposée. Elle avait accepté de finir en Mme Wada, et certainement à présent refuserait elle de se donner à tout autre que le jeune muneo. Son esprit c'était fait à cette idée, plus elle observait Yano, plus elle trouvait que ce n'était pas une si mauvaise idée. La demoiselle connaissait son cœur, jamais il n'avait vraiment battu pour qui que ce soit, et malgré son désir que ca arrive, elle doutait que cela ne se produise un jour. L'amour, bien qu'elle en rêvait comme toutes enfants bercées par les contes de fée, ce n'était certainement pas un droit qui lui était du. Elle était belle mais loin d'être aimé au delà de cette image, à l'exception de quelque rares personnes. C'était une fille d'apparence, un tableau joliment dessiné mais sans fond, du moins était ce qu'elle laissait croire. Elle s'accommodait très bien de cette situation, c'était un mariage d'intérêt, un devoir à remplir pour augmenter la réputation des deux famille, un rapprochement pour l'image de chacune d'entre elle. Franchement, quelle plus belle photo que la jeune et sublime ainée des Min auprès de l'ainé froid, mais néanmoins bien attrayant ,Wada, pouvait existé? Voilà un marketing familiale très bien maitrisé, en être l'égérie était presque flatteur. Finalement, ca lui convenait qu'on lui impose un être à aimer, une personne pour qui elle se dévouerait, à qui elle se donnerait; car c'était bien là son intention. Elle se ferait accepter dans cette nouvelle famille, et surtout par le jeune homme qui lui était promis par son père.
La jeune fille était rentrée en Corée pour Noël, au sein de sa famille, elle avait passé l'ensemble de ses vacances à faire les magasins avec sa cousine, à parler avec son cousin dans leur chambre, elle s'était recueillie sur la tombe de sa mère, tous les jours. Elle avait à peine aperçu son jeune frère ou son père, mais ils seraient là ce soir, car pour la première fois, elle ne fêterait pas le réveillon dans la maison d'en face chez son oncle, mais au Japon, dans la famille de son fiancé. Alors évidement, son père et son frère était invité, une manière de rapprocher les deux familles. Elle appréhendait un petit peu à vrai dire. Son père, son frère et elle chez la prestigieuse et célèbre famille Wada, son cadet était si différent d'elle. Il n'était pas méchant, non, juste jeune et rebelle. Elle espérait qu'il ne fasse rien qui pourrait leur porter tort.
Elle portait une robe blanche moulante, aussi blanche que la neige qui s'étendait sur les maisons de Corée , blanche et pur, à la fois moderne et élégant. Elle portait aussi un cache cœur rouge, très simple mais bien chaud. Elle portait des collants couleur chair et des chaussures rouges à talons, une tenue commune en somme. Elle avait les cheveux détachées, chose assez rare finalement, mais c'était les vacances et elle ne s'était pas encore préparée pour la soirée. Elle avait tordu du papier tout l'après midi, par stress, comme elle ne se rongeait pas les ongles, elle tordait du papier pour l'évacuer, logique non.
Le bout de papier, n'était rien d'autre qu'une lettre écrite par monsieur Wada pour les inviter au diner de ce soir, elle et sa famille. Elle et son père avait déjà rencontré la famille, mais son frère, elle posa sa main sur le cadre d'une photo de sa maman qui trônait sur la cheminée. La femme de la photo lui sourit et lui fit un petit coucou de la main, elle lui envoya un baiser aussi. Était elle heureuse de ce mariage de là ou elle se trouvait, dans le ciel. Était elle fière de sa fille et de son fils. Tout aurait été si simple avec elle, jamais ils n'aurait songé à autre chose qu'à leur bonheur et à la vérité de leur pensée. Jamais ils n'aurait douté. Jamais elle n'aurait vu son frère s'éloigner et glisser vers une dangereuse et mauvaise pente. Mais le malheur que le décès avait apporté sur la famille Min avait aveuglé ses membres un temps, réalisant les terribles incidences que celui ci avait eu sur le benjamin de la famille que trop tard. Un sourire triste apparu sur son visage. Bien qu'il ne se parlait plus sans se crier dessus, Sun Hee aimait son frère, évidemment, c'était sa famille, une famille qui s'était toujours aimée et soutenue. La question c'était, comment la famille Wada allait elle l'accepter. Bien sur, il était de notoriété publique que la noble famille aidait les sorciers de sang moldu, il n'empêchait qu'il avait choisit une jeune fille bien de sang pur pour marier à leur fils héritier. Elle ne venait certes pas d'une grande famille de l'ancienne aristocratie coréenne, mais sa famille ne s'était jamais souillée avec des moldus, du moins jusqu'à cette génération, Pas sur que cela ne tienne très longtemps, avec le comportement de son frère.
Elle avait presque inconsciemment prit de la poudre de cheminette dans le pot qui se trouvait auprès du portrait de sa mère. La cheminée ne servait d'ailleurs strictement à rien d'autre qu'à entretenir un feu magique pour voyager. Mais c'était pratique et obligatoire dans toute bonne maison de sorcier. Bien que ce n'était pas vraiment plus agréable que la téléportation que Sun Hee ne maitrisait pas encore, ou de toute manière ne supportait pas vraiment, tout comme ce portoloin, foutu mal des transport! La jeune fille prit une grande inspiration, elle irait voir Yano, le Japon, c'était pas si loin. Elle monta dans la cheminée, donna l'adresse de la demeure des Wada et jeta la poudre. Aussitôt un grand tourbillon de cendre et de suie l'emporta, de maison en maison, de cheminée en cheminée, survolant terre et mer vers le Japon. Le pays du soleil levant se trouvait lui aussi sous la neige. Mais Sun Hee n'eut pas le temps de s'attarder sur ce détail essayant de faire passer le mal aise qui envahissait son cœur. Elle se sentait faible et retournée. Finalement ses pied retrouvèrent la bonté et la dureté du sol. Elle sortit titubante, fuyant la cheminée et son tourbillon dément, une main devant la bouche. Surement devait elle être bien blanche car une domestique qui se trouvait là pour l'accueillir alors qu'elle n'avait pas prévenue de sa visite, l'attrapa. Elle la fit s'asseoir un instant. Sun Hee reprit doucement ses esprits tandis que la domestique époussetait ses vêtements d'un coup de baguette magique. La jeune fille avait la tête et le cœur qui tournait encore. Elle laissa le vertige s'évanouir pendant quelques minute, respirant calmement. Quand finalement elle fut capable de tenir debout sans tanguer,la coréenne demanda à voir son fiancée et la domestique la mena vers une autre salle dans l'immense labyrinthe que cette demeure se trouvait être.
La seconde pièce était presque assimilable à la première, si il ne manquait pas une cheminée, et qu'elle n'avait pas monter un étage sans redescendre, surement Sun Hee aurait elle eut l'impression d'être revenue au point de départ. Il s'agissait d'un second petit salon, et la riche demoiselle se doutait que le manoir en comportait de nombreux ainsi, mais Sun Hee n'était entrée que deux fois dans cette immense palais. On laissa la demoiselle seule dans la pièce, la priant de bien vouloir attendre Yano. La jeune fille se dirigea vers la fenêtre et observa l'extérieur, la neige, le fin brouillard tout ca était magnifique. Quel étrange vision qui s'offrait à ses petit yeux bridés et argentés. C'était beau, si beau. Les arbres nus sous la couche liliale et les toits presque invisibles sous la blancheur écarlate de l'ensemble. Sun Hee se frotta les bras, non pour se réchauffer, il faisait bon ici. Toutefois à la vision de la neige gelée elle fut parcourue d'un frisson le long de son échine. Elle ne patienta pas longtemps, quelque minutes seulement, et encore. Mais ce fut largement assez de temps pour se traiter de folle. Elle doutait de la raison de sa venue. Elle le voyait ce soir, pourquoi avait elle besoin de venir 3h avant, bravant le transport par la cheminée pour le jeune homme. Et tout ca pour quoi, pour parler du fait que son frère adorait les moldus. Elle hésita, elle pensa à fuir, courir vers la cheminée et rentrer en Corée. Ne pas rester là, c'était certainement un tracas bien stupide, pourquoi cherchait elle tant à correspondre à l'image qu'ils attendaient d'elle. Parce qu'elle avait toujours montrer la jeune fille qu'elle devait être plutôt que celle qu'elle était, en quelque situation que ce soit. Se montrer stresser, tracasser, ce n'était pas vraiment son genre, aussi était ce bien étrange qu'elle vienne confier ses craintes à qui que ce soit en dehors de son cousin ou de son meilleur ami. Mais il s'agissait de son fiancé. Oh bien sur, c'était un mariage de convenance, il n'y avait pas d'amour entre eux, mais la demoiselle, bien que gêner par cette situation, ne s'était que rarement ouverte si aisément à quelqu'un. Bien sur, elle ne s'était jamais étendu sur des terrains intimes, cependant, elle était plus naturelle avec lui qu'en publique.
« Bonjour, Sun Hee. » La voix de Yano fit sursauté imperceptiblement la jeune fille, mais elle sentit son coeur faire un bond. Elle s'était perdu dans ses pensée face à la neige. Elle se retourna en laissant tomber ses bras le long de son corps. Elle offrit un joli sourire a son promis et prononça, dans son japonais chevrotant et hésitant les salutation. « Ohayo Yano-kun! Excuse moi de te déranger! » Elle offrit une légère reverence en baissant la tête seulement, par respect pour le jeune homme, par politesse et convenance. Pour un mariage arrangé, rien ne convenait mieux qu'un minimum de protocole soit respecté,après tout, elle avait tout de la jeune fille modèle, sauf la modestie peut être. Elle décrivit Yano de ses yeux gris tandis qu'un jeune serviteur posait un plateau pour le thé sur la table du petit salon. Il était beau et élégant dans sa simple tenue, elle se doutait que lui non plus ne s'était pas encore préparer pour la soirée, mais doutait qu'il avait plus de temps à y consacrer qu'elle ne le devrait. C'était bien simple, dès son retour, elle s'en occuperait. Elle s'approcha des fauteuils comme la porte se refermait sur le couple, les laissant dans l'intimité comme si il se trouvait déjà marié et qu'il ne fallait pas les déranger au cas où ils n'aurait pas seulement l'intention de discuter.
« Je suis surpris de te voir si tôt ici… Souhaitais-tu me parler de quelque chose en particulier ? » La jeune fille ne répondit pas tout de suite. Elle s'assied en face de Yano, à l'emplacement qu'il désignait quand il l'invita à prendre place aussi. Elle croisa les jambes et tandis qu'il préparait le thé pour elle et lui. Il lui tendit une tasse avec un seul sucre, comme elle l'aimait, se servit et s'assied bien droit face à elle à son tour. Ce ne fut que lorsqu'il atteint cette posture que la jeune fille daignât prendre la parole. « Je suis désolée, je sais que l'on se voit ce soir et que ca doit te surprendre que je n'ai attendu cet instant pour te parler mais... » Il était là, le moment crucial ou elle devait avoué ce qui la tracassait, depuis qu'elle avait reçu cette invitation. Elle se sentait certainement bien stupide, venir ici, pour parler de son frère qui risquait de nuire à son image. Stupide, et certainement un peu pitoyable aussi. Surtout que, elle n'était pas vraiment sur que ca pose un problème à la famille Wada, peut être était il tout simplement très tolèrent et qu'elle passerais pour un affable raciste. Mais d'après ce que Yano avait pu lui dire, un peu, elle ne pensait pas se tromper sur le fait qu'il n'était pas aussi aimable et agréable avec les moldu qu'il ne le laissait prétendre. Une image, ca se tient, Sun Hee était mieux placé que personne pour le savoir.
« Euh, je sais que c'est un peu personnel, mais, je voulais savoir... ta famille, ils aiment les moldus ou pas? » Voilà une question bien mal tourné. Mais c'était sorti de sa bouche maintenant, elle ne pouvait pas changer sa phrase. « Enfin, je veux dire, ils les acceptent, ou il … » Pourquoi devait elle toujours s'enfoncer quand elle parlait avec Yano, la gène certainement, artificiellement de la situation, mais aussi, parce qu'elle voulait réellement qu'il aime pour ce qu'elle était, et ce qu'elle était, se trouvait bien éloigné de la peste qui sévissait à l'école. Pas comme la elle fière et froide, mais la jeune fille fragile et en quête d'existence que son cœur cachait aux yeux du monde.
Elle but une gorgée de thé en silence, puis reposa la tasse sur la coupelle avant d'enchainer plus assurée. « Mon frère va venir ce soir, et je sais pas si tu l'as déjà rencontrer à Akiwa, il est très... différent de moi. Il adore les moldus, et il est un peu, réfractaire... Il ne veut pas revenir sur ses principes un seul instant, une seule soirée. Je ne veux pas que ca pose des problème ce soir. Alors je voulais être sure de votre position sur le sujet. » Elle avait parlé doucement, mais on sentait que ca avait de l'importance pour elle, et dans le même temps, elle se disait qu'elle devait paraître désespérée à venir auprès de lui plutôt que de confronter son frère directement. Mais elle avait eut tant de dispute avec son frère à ce sujet qu'elle savait pertinemment qu'il ne bougerait pas de ses opinions même pour le bien de la sœur qu'il chérissait.
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Wada Yano m
pseudo : Mary messages : 1105 i'm here since : 24/09/2010 points : 27171 age : 33 mood : Est-il possible d'être plus heureux que je ne le suis actuellement ? my heart is : pris, prisonnier de cet amour aveuglant que j'ai pour lui ♥ wizard's spellbook :
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Lun 10 Jan - 3:49 | |
| Le jeune homme n’avait pas une certaine aisance à discuter avec les personnes avec lesquelles il n’était point lié par un lien d’aucune sorte. Lorsqu’il rencontrait une personne pour la première fois, il avait tendance à répondre par des phrases types sans montrer une quelconque vivacité d’esprit dans sa façon de s’exprimer. Il devait bien avouer lui-même qu’il devait donner l’impression d’être une poupée inexpressive, soit un robot qui ne ressentait rien. Il ne souriait pas, ne s’énervait pas, non il se contentait seulement d’être « froid » ni plus ni moins. Il faut dire qu’il avait été élevé pour agir de cette façon, comme le voulait la tradition « familiale » depuis des générations. Comme toute grande famille aristocratique, ils avaient une image de marque à faire valoir, un prestige non négligeable, qu’il fallait à tout prix conserver en étant irréprochable et qu’importe si cela signifiait au fond de n’être qu’une vulgaire image inexpressive. Yano agissait donc de cette façon avec la jeune fille également. Certes il ne se montrait pas vraiment impoli, ni désagréable mais il était loin de lui montrer le véritable visage du Yano qu’au fond peu de personne avait la chance de connaitre et d’apprécier à sa juste valeur. Elle lui était aussi indifférente que n’importe quelle autre fille qu’il croisait dans les couloirs de l’école. Pourtant selon les dires de ses parents, Sun Hee, était une personne à part, après tout n’était-elle pas la future Mme Wada ? Si, enfin dans l’esprit de bons nombres de personnes mais dans son fond intérieur il savait que tout ceci n’était qu’une parfaite illusion et qu’il n’avait nullement l’intention d’accepter ce mariage. Pourtant personne à l’heure actuelle ne pouvait supposer quels étaient les réels plans du jeune homme à ce sujet.
Après tout, il n’avait point protesté lorsque ses parents qui l’avaient convoqué au petit salon pour lui présenter leur nouvel ami et sa fille, l’informèrent que cette même demoiselle lui était désormais destinée. Il s’était alors seulement contenté d’hocher la tête sans dire mot et avait laissé les plus âgés discuter entre eux des détails de cet arrangement des plus commodes. Pour sa part, il s’était seulement contenté de s’asseoir sur un fauteuil et avait écouté avec vive attention ce qu’ils se disaient. C’est de cette façon qu’il comprit rapidement que ce mariage de convenance cachait bien plus de choses qu’ils souhaitaient le montrer. Tout d’abord la famille Min, par le biais de ce mariage allait surement marquer la mémoire de ses clients en se liant avec une famille si bien établie et respectée, et les ventes allaient surement connaitre un impact positif sans parler qu’à leur tour, ils allaient devenir aussi influant qu’une des plus grandes familles de la société. Ses parents quant à eux par ce mariage, y voyait un moyen comme un autre de faire parler de la famille tout en obtenant des avantages économiques certains pour le moment présent comme pour un avenir quasi-certain. Au fond, les deux parties étaient gagnantes et se lier l’une à l’autre en intimant à leur enfant de se marier était en gros le contrat qui les liaient. Cet acte ne l’avait donc point étonné, il s’était déjà attendu à tout ça depuis des années. Après tout, ce genre d’engagement était monnaie courante pour une famille telle que la sienne…Pourtant, au fond de lui, il ne pouvait pas vraiment être si insensible à tout ça. Etre lié à une personne sans ressentir le moindre désir d’être à ses côtés, vivre avec cette même personne alors que leur vision des choses était si diamétralement opposée, comment pouvaient-ils espérer être heureux de cette façon ? Pour lui, un mariage basé sur un consentement mutuel, liés sur aucun sentiment particulier ne pouvait être voué qu’à l’échec.
Depuis ce jour, il avait tenté d’en savoir plus sur sa nouvelle « fiancée », il avait écouté des rumeurs, avait tenté de faire sa propre vision de la jeune femme en question. Pourtant plus il découvrait des choses sur elle et plus il se disait que ce mariage, ces fiançailles n’avaient vraiment aucun sens. Ils étaient diamétralement opposés l’un à l’autre. Il avait découvert que la jeune femme était d’un caractère exécrable en réalité, orgueilleuse, blessante dans sa manière de s’exprimer, dédaigneuse envers les sorciers nés moldus. Au fond, il n’avait pas découvert la moindre qualité en elle, ou peut être que c’était ce qu’il recherchait essentiellement en tentant de vouloir en savoir plus sur elle ? Surement, il n’avait pas cherché à voir plus loin que le bout de son nez car il ne le désirait pas au fond. Pourquoi ? Parce que s’il découvrait que la jeune fille était en réalité une fille gentille, aimable, souriante qui se cachait seulement derrière de faux semblant, il savait qu’il allait peut être s’ouvrir à elle, finirait peut être même par l’apprécier à sa juste valeur et au final, il l’entrainerait avec lui dans sa chute lorsqu’il révélerait qu’il ne souhaitait pas remplir sa part de la promesse faite entre leurs deux familles. Il la mettrait alors dans une situation indélicate et le condamnerait lui à se sentir coupable. En établissant une limite, une frontière entre eux deux, cette culpabilité semblait plus moindre, moins troublante, plus facile à accepter. Pourtant il trouvait que son comportement était injuste envers elle. C’est peut être pour cette raison que depuis qu’il avait décidé de fuir Ki Suk, il avait décidé d’aller vers elle. Ça pouvait donner l’impression qu’il utilisait la jeune fille que pour se changer les idées, pour oublier les tourments qu’il le traversait à chaque fois qu’il voyait Ki suk. Chose qui n’était pas faux mais au fond, il voulait cesser d’être injuste avec elle. Il devait lui donner sa chance. En acceptant ses fiançailles, il s’était engagé à la considérer comme un nouveau membre potentiel de sa famille. Il lui devait au moins ça, à défaut de lui promettre un mariage avec lui. Il devait au moins la respecter en tant que tel.
Pourtant il avait du mal à cerner la jeune femme qui se tenait devant lui à l’heure actuelle. Lorsqu’ils se retrouvaient seuls face à l’autre, elle semblait loin d’être à l’aise, limite un peu timide, ayant une peur phobique de dire une phrase ou faire un geste qui pourrait lui parraitre déplacé. Un peu comme une petite fille qui avait perpétuellement peur de faire quelque chose de mal. Une image qui semblait à des années lumières de la jeune fille qu’il avait cru cerner lorsqu’il l’apercevait dans les couloirs de l’académie. Qui était réellement la vraie Sun Hee dans tout ce mélange d’expressions ? Jouait-elle un jeu avec lui ou avec les autres ? Au fond elle était un peu comme une image de lui-même…A l’heure actuelle, il n’en savait rien et c’est pour cette raison qu’il restait assez froid, un peu hautain, sans parler du fait qu’une partie de lui-même, malgré la promesse qu’il s’était faite, ne pouvait pas s’empêcher de ressentir un mal être à se retrouver face à elle. Tentait-il de ne pas trop l’impliquait dans son monde pour justement lui éviter une quelconque blessure ? Peut être… ou son instinct qui tirait une sirène d’alarme ? Au fond quelle importance ? Le fait était là, il se montrait aussi indifférent à son égard qu’auparavant.
C’est alors dans un silence de glace qu’il attendit que la jeune fille se décide à lui exposer les raisons de sa présence en ces lieux, se contenta seulement de la regarder d’une façon inexpressive alors qu’elle s’installait en face de lui. Elle commença d’ailleurs par s’excuser de le déranger alors qu’ils allaient se voir ce soir. Elle n’avait pas tort, il avait été surprit de savoir qu’elle avait fait le déplacement pour venir ici alors qu’ils auraient tout le plaisir de passer la soirée ensemble. Après tout, il savait de source sure qu’il allait devoir passer toute la soirée à ses côtés, à jouer au futur couple souriant et remerciant par avance les invités qui allaient les féliciter. Il n’était pas franchement emballé et ravi d’être le centre de l’attention de tout le monde et s’il avait eu sincèrement le choix, il aurait même pu se faire passer pour fiévreux mais il pouvait déjà tirer un trait sur cette possibilité. Le petit silence qui suivit les excuses de la jeune fille passa comme inaperçu aux yeux du jeune homme. Remarquant qu’il manquait de concentration, il porta sa tasse de thé à ses lèvres et se força à se concentrer sur les mots qu’allait prononcer la jeune femme. Son ton était hésitant, comme si elle avait peur de toucher un point sensible, en s’exprimant. En effet, il comprenait mieux pourquoi la jeune fille semblait si mal à l’aise, le sujet qu’elle abordait était loin d’être un sujet habituel entre deux personnes de leur âge et puis en effet c’était personnel. Il ne comprenait pas dans un premier temps pourquoi elle lui posait une telle question, ni ce qu’elle attendait de lui comme réponse. Il suffisait juste de voir à quel point, sa famille mettait un point d’honneur à garder au sein de ses membres que des personnes ayant des origines de sang pur et bien que cela ne soit pas vraiment officiel, tout le monde savait parfaitement qu’aucun sorcier né moldu n’avait une chance de faire parti de leurs amis proches.
C’est pour cette raison qu’il resta aussi impassible face à sa demande alors qu’elle semblait de plus en plus confuse d’avoir poser cette question. Comme si la jeune fille avait remarqué sa propre gêne, elle se mua dans un léger silence, profitant de cet instant pour boire une gorgée de son thé pour reprendre ses esprits. A croire qu’au fond leur éducation n’avait pas été si différente… En réalité qu’importe si on devait aborder des sujets délicats, qu’importe si on se sentait vraiment mal à l’aise, la seule chose à laquelle il fallait faire attention c’était l’image qu’ils renvoyaient d’eux même. C’est donc sans surprise qu’elle semblait plus sure d’elle lorsqu’elle reposa la tasse sur la table pour poursuivre ce qu’elle disait. C’est ainsi qu’elle fit mention de son frère. Il savait qu’elle avait un frère à l’académie sans lui avoir parlé une seule fois. Il faut dire qu’il n’attachait que peu d’attention à tout ça, alors il se contenta seulement d’écouter. Le jeune homme en question, le jeune frère de la jeune femme était un passionné des moldus et il n’était pas du genre à revenir sur ses principes même pour faire bonne figure face aux autres. Elle voulait que ça ne pose pas de problème pour la soirée qui se préparait et qu’elle voulait simplement être sure de la position de sa famille sur le sujet. Le sujet qu’elle venait d’aborder semblait lui tenir vraiment à cœur, après tout en divulguant que son frère était un défenseur des moldus, elle risquait la bonne entente entre leur deux familles sur ce sujet. C’est pour cette raison qu’après avoir bu une seconde gorgée de son thé, il reposa son thé sur la coupelle se tenant devant lui et murmura dans un ton aussi froid que d’habitude.
« Je vois… »
Ces deux mots furent pendant quelques dizaines de secondes, les seuls qu’il prononça alors qu’il était en train de réfléchir à ce qu’il pourrait dire. A vrai dire, il ne pouvait pas avouer qu’il partageait le point de vu de son frère à ce sujet. Ça serait révélé au grand jour une facette de sa personnalité qu’il n’avait pas le droit d’avoir s’il se pliait aux exigences que lui imposaient ses parents. C’est pour cette raison qu’il se contenta seulement d’ajouter.
« Je pense que tu as déjà la réponse à ta question…En effet notre famille bien qu’elle défende les droits des moldus, considère qu’ils n’ont pas leur place dans notre monde…Mais soyons franc, ils ne sont pas du genre à remettre en cause le jugement des autres personne sur cette « catégorie » de sorcier…Ou du moins pas officiellement. Donc…Ton frère n’a pas de crainte à avoir, ils ne diront ni feront quoique ce soit. De plus, les avantages que chacune des parties tirent de notre « aliance » sont bien trop importantes pour être remises en cause juste à cause de « ce » détail. Donc tu ne devrais pas t’inquiéter inutilement, tout se passera bien comme d’habitude… »
Son ton avait été parfait, calme, posé limite un peu froid, tout comme son regard. Il s’était seulement contenter de fixer le regard de la jeune fille d’un air aussi impassible avant d’ajouter tout simplement alors qu’il se servait une deuxième tasse de thé nonchalamment :
« C’était tout ce que tu voulais savoir, Sun Hee ? A moins que tu ais d’autres questions à me poser ? »
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Min Sun Hee Y
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| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Mar 18 Jan - 1:33 | |
| Le monde n'était qu'apparence, et dans la haute société des sangs purs, cette vérité n'était que plus vraie. C'est pourquoi, mariage de convenance, héritage, manière, habit, tout était étudié à la perfection pour répondre aux convenance de leur classe sociale. Être riche, c'était se priver de tout le bonheur qu'on ne pouvait acheter, l'amour, la liberté, l'amitié, la générosité et la gentillesse. Être riche, c'était s'exposer sans cesse au regard vous emprisonnant dans l'image que vous vous devez de donner de vous même, plutôt que d'être vous même. La haute société était mesquine, hypocrite, corrompue, orgueilleuse. Pourtant personne n'allait voir plus loin que le bout de votre nez, agissez sous les projecteur comme une jeune fille modèle, on vous ouvrira toutes les portes et on vous pardonnera tout. Attachez vous à ses valeurs de pauvre, et soyez renier de votre rang. La famille Min avait bien comprit tout ça. Bien que nouvellement arrivé dans ce monde, ils s'y étaient intégrés comme des princes au sein d'une nouvelle cour royale. Bien peu avait acquis les concepts de superficialité et de bonne manière aussi rapidement et complètement que les chefs de l'empire de la mode sorcière actuelle, après tout,l'apparence et le luxe était leur terrain de compétition, ils y étaient, peut être pas les meilleurs, mais les plus réputés actuellement. Bien sur ces idées ne leur avaient jamais été complètement étrangères non plus.
Toutefois, ils avait mis une barrière entre l'image qu'il renvoyait sans cesse aux potentiel consommateurs de la marque, au public, et leur vie privé dans leur demeure coréenne, seul lieu au sein duquel chacun des membres retrouvaient son naturel, seul lieu où l'on pouvait percevoir leur faiblesse, ou il laissait flotter leur tristesse et leur amour. Sun Hee ne pouvait se confier qu'au rare personne qui y rentrait, eux seul la connaissait fragile et sensible, eux seul la voyait au delà du maquillage et des robes qu'elle portait sans cesse. La maison était un sanctuaire paisible et isolée, plein d'amour qui fusionnait avec le luxe, les idées, les dessins des collections, passées, présentes et futures et les valeurs familiales. Ce cocon était apprécié par la jeune fille, elle aurait certainement perdu pied depuis longtemps sans ce soutien que lui procurait les Min. En dehors du secret de la demeure, elle ne s'autorisait aucun faux pas. Pourtant, dans le manoir des Wada tout semblait bien différents. C'était presque comme si ils avaient inversé les règles par rapport à la famille coréenne. Le jeune homme que Sun Hee avait sous les yeux semblait bien plus prisonnier des apparences et bridé par des chaines au sein même de sa maison qu'à l'école. Le fait que sa fiancée se trouve dans la pièce n'était peut être pas extérieur à cette volonté de se montrer le plus présentable possible, tout comme la jeune fille respectait les codes. Elle aurait cependant souhaité le trouver un peu plus naturel avec elle. Elle aurait aimé qu'il ne soit pas tant conventionnel face à elle. N'avait il pas compris que son comportement ne changerais rien, ni en sa volonté, ni en la décision. Sun Hee ne voulait pas le juger. La demoiselle l'accepterait en toute circonstance, parce qu'elle le devait, parce qu'elle en avait envie.
Si Yano entrait de force dans sa vie, la Yunikon s'inclinait devant l'obligation et l'accueillait avec sincérité et finalement un certain plaisir. C'est pourquoi, elle avait baisser les barrières qui protégeaient son cœur et son être pour se présenter naturelle à son promis. Un désir profond de lui prouver qu'elle se trouvait être plus qu'une apparence et qu'elle aussi pouvait se trouver digne d'être aimée et respectée pour sa personne plus que pour sa beauté. Elle s'était sentie presque idiote de se montrer si faible, si inquiète de quelque chose qui n'avait certainement pas lieu d'être. La loi de l'apparence régnant maitre de son esprit. Toutefois, ce n'était autre que ce qu'on dénommait le plus beau sentiment qui l'avait pousser à paniquer pour ce détail si insignifiant, il fallait bien l'avouer. Les enjeux du mariage surpassait bien les idées qui pouvaient circuler dans son entourage familiales. Une erreur de nouveaux riche pas tout à fait habituée à toute les subtilités de la haute société sorcière.
Elle écouta tranquillement les dire du muneo en buvant une gorgée de thé. Bien que ses paroles laissèrent s'envoler un léger poids de son cœur et de son esprit, aucun signe de soulagement ne marqua son visage impassible. Elle s'était trompée en se souciant de ce détail, mais était ce une erreur d'avoir laisser paraître cette faille à l'homme qu'elle serait censée épouser. Bien que toute la famille Wada semblait se tenir en toute circonstance de la manière la plus publique qui soit, même en privé, n'était ce pas nécessaire que Yano connaisse de manière plus approfondie la face qui se cachait derrière le fond de tain. Elle posa doucement sa tasse sur la petite table avant de sourire, une sourire délicat et léger qui s'évanouit aussi vite qu'il était apparu sur les lèvres carmin de la demoiselle. Elle fixait Yano avec un intérêt tout à fait courtois. Elle ramena ses jolies mains sur ses genoux. Elle sentait son cœur battre plus sereinement sous sa cage. Elle ne tarda pas à rouvrir la bouche pour reprendre la parole, juste après qu'il lui ait demander si elle avait quelque chose à ajouter. Certainement voulait il mettre fin à cette entrevue aussi précipitamment que possible puisqu'il se reverrait le soir même, mais Sun Hee ne s'en contentait pas. De plus elle doutait qu'il avait plus à se préparer que la précieuse coréenne qui s'était permis le détour pas la demeure de son futur. « -Tu me rassures vis à vis de ta famille. Toutefois, sans doute me suis je mal exprimée, ce que je souhaitais connaître, c'était ton avis à toi? Es tu de l'avis de ta famille sur cette issue? Après tout tu sais ce que j'en pense, il me semble normal que je puisse connaître le tien? »
C'était une chose assez rare, et sans doute pas tout à fait diplomate de demander l'avis de quelqu'un sur la question moldu. Ce que la plupart pensait, n'était que très rarement clamé haut et fort au risque de passer pour de mauvais mage noir, même si il n'en pensait pas moins. Le silence sur la question était de mise, faire croire qu'on les supportait tandis qu'on éprouvait une profonde haine pour cette vermine était une pratique courante. Tout le monde faisait semblant de croire à ce petit jeu que les grands familles offraient. Toutefois, la position de la yunikon était claire et connue sur ce point. A Akiwa, dans la rue, dans les réunion sang pur, nul part, elle n'avait trahie sa vision sur les moldus. Elle ne s'en cachait pas, parce que sa haine envers eux n'était ni anodine ou héréditaire, mais brulée à vif par son passé et son histoire. L'étudiante se trouvait bien incapable de feindre une affection à leur égard quand toute son âme les rejetait. On ne la vit jamais gratuitement méchante, mais les moldu avait bien moins grâce à ses yeux que les dignes sang purs. Elle pouvait s'abaisser à les aider, mais certainement pas à les apprécier. Les moldus lui semblaient misérables, de tout petits êtres pitoyable, presque inhumain, elle ne les traitait pas si différemment que des animaux au final, avec gentillesse mais pas d'égal à égal.
Mais lui qui se tenait face à elle dans le petit salon, lui qui semblait tout à fait parfait au sein de cette famille, le fils idéal, un digne héritier et un ainé responsable. Pourtant il n'était pas aussi irréprochable qu'il semblait le laisser croire au monde. Elle ne le surveillait pas, en fait, il se voyait rarement à Akiwa, elle était à yunikon, lui à muneo, il était dans la classe inférieur. Il se croisait parfois lors des repas, mais elle avait depuis longtemps observé les fréquentations du garçon. Non par un intérêt amoureux ou marital, juste par une curiosité, un peu déplacée, vis à vis du garçon qui appartenait à cette éminente famille. Le jeune Wada, si hautain et froid, s'accompagnait bien souvent d'un autre jaune étudiant, le préfet de sa maison, un moldu. Bien étrange idée que d'avoir nommé pour préfet cet insignifiant petit moldu plutôt que le respecté et digne Yano, décision toutefois compréhensible quand on connaissait la pression qui pouvait peser sur l'héritier. Mais le coréen qu'il le suivait à la trace ne pouvait être autre que d'un sang impur.
Ce n'était pas vraiment une vraie question, en l'observant de loin, elle avait compris son point de vue sur les moldu, elle voulait juste s'assurer de ne pas mal interpréter ses actions. La réponse lui importait peu au final, elle ne remettrait ni en cause les fiançailles ou son respect pour l'étudiant. Elle aspirait juste à ce qu'il lui disent la vérité, à ce qu'il s'ouvre un peu à elle, comme elle était prête à le faire pour lui. Elle le voyait comme un futur membre de sa famille et ne le jugeait pas, mais était il conscient de la place et de l'honneur qu'elle lui laissait prendre dans sa vie.
« - Ton ami... Il est d'ascendance moldu, n'est ce pas? » Elle ne connaissait pas le prénom de ce garçon, mais le terme ami, bien que guère flatteur dans sa bouche, ne pouvait faire que référence au jeune Yoon Ki Suk. Certainement Yano l'entendrait ainsi lui aussi, elle ne lui connaissait pas d'ami plus proche. Il était souvent entouré d'un nombre incalculable de profiteur qui voulait s'offrir ses faveurs et entrer dans ses bonnes grâces pour approcher la famille d'élite à laquelle il appartenait. Seulement, selon les observations, il ne semblait jamais aussi à l'aise ou détendu qu'en la compagnie de ce muneo. Même Sun Hee ne pouvait s'enorgueillir d'être traiter avec autant de sympathie que son jeune camarade. Mais évidement ils se connaissaient depuis moins longtemps, de plus leur relation était loin d'être spontanée puisqu'il n'avait commencer à se côtoyer que sous la direction de leur parents respectifs. Elle osait espérer que leurs échanges se dé-formaliseraient avec le temps et deviendraient moins froids, toutefois d'ici là, elle souhaitait se montrer aussi digne qu'elle pouvait l'être.
Elle eu un nouveau sourire furtif avant de passer une main dans ses cheveux détachés pour replacer avec délicatesse ses cheveux derrière ses oreilles, comme pour dire, « je t'en prie, je t'écoute ». |
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Wada Yano m
pseudo : Mary messages : 1105 i'm here since : 24/09/2010 points : 27171 age : 33 mood : Est-il possible d'être plus heureux que je ne le suis actuellement ? my heart is : pris, prisonnier de cet amour aveuglant que j'ai pour lui ♥ wizard's spellbook :
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Jeu 20 Jan - 5:27 | |
| Le jeune homme n’avait pas menti à la jeune fille, on pouvait même dire qu’il avait été très sincère avec elle, prenant le temps de choisir les bons mots pour tenter d’apaiser l’inquiétude de sa fiancée. Il avait bien cru comprendre que la question qu’elle avait prise la peine de lui poser lui tenait à cœur. Il aurait fallut être aveugle pour ne pas le remarquer et bien que le jeune homme était loin d’être des plus observateur en ce moment, il n’était pas passé à côté de cette impression. Bien sur, il avait prit soin de ne pas relever la chose et avait fait en sorte de lui répondre comme s’il s’agissait d’une question stupide et saugrenue, voir des plus banales. Ce qui était loin d’être le cas, car bien qu’il soit de renommé publique que bon nombre de familles au sang pur avait un certain mépris pour les sorciers nés moldus, celles-ci avaient tendance à cacher ce fait sous de faux semblant. Sa famille faisait partie de celle-ci malheureusement…Cacher la vérité sous de faux semblants, des sourires hypocrites, il n’avait jamais comprit quel pouvait être le but d’un tel acte. A quoi bon faire semblant d’aimer son prochain, cette race de sorcier si ce n’était pas le cas ? Pourquoi les défendre alors qu’en réalité, on les méprise de tout son être ? Ça n’avait eu jamais de vrai sens pour lui qui ne comprenait pas la logique dans un tel comportement. Peut être était-il trop innocent dans une certaine mesure, ou trop bienveillant mais jamais il n’était parvenu à suivre cette tradition. Il ne pouvait pas haïr quelque chose qu’il ne connaissait pas, qu’il n’avait jamais vu ni même côtoyé dans sa vie de tous les jours. Qu’est ce que ça lui apporterait de le faire ? De l’assurance ? Un peu plus d’orgueil ? Où tout simplement une peur vis-à-vis d’une chose qui ne faisait pas parti de son univers et qui lui inspirerait une certaine crainte ? Peut être un mélange de tout ça ? Il n’avait jamais vraiment cerné le sens caché que cherchait à lui inculquer ses parents lors de son éducation au domaine, en lui disant qu’il ne devrait jamais côtoyer ces créatures.
D’ailleurs déjà à l’époque ses mystérieux moldus l’intriquaient énormément. Il voulait savoir qui ils étaient, qu’est ce qui les différenciaient de lui, est ce qu’il devait vraiment avoir peur d’eux, si oui dans quelle mesure…Des questions qui étaient nés dans son esprit alors que ses parents tentés en vain de lui imposer leur volonté. Puis un jour, ils avaient abandonnés cette idée de l’obliger à suivre leur raisonnement. A cette époque le jeune homme était âgé de douze ans lorsqu’il s’était présenté devant ses parents pour leur demander des explications, qu’ils lui donnent des arguments qui pouvaient le persuader d’accepter leur vision des choses, mais même cette conversation fut vaine. Il ne pouvait haïr quelqu’un, du moins tant que celle-ci ne s’était pas prit à un membre de sa famille, un de ses amis ou tout simplement à sa personne. Lorsqu’il avait expliqué qu’il ne pouvait décidément pas consentir à leur avis, qu’il ne le pouvait à cause de ses éléments, il avait prit soin de bien choisir ses mots, avait fait en sorte d’être sincère envers ses géniteurs et avait ajouté qu’aux yeux des autres, il agirait selon leur point de vue et ferait de son mieux pour être un digne héritier. A vrai dire en murmurant ces mots, il avait eu peur que la sévérité avec laquelle ses parents avaient tentés en vain de le persuader à suivre leur opinion ne retombent sur Aika ou Eichi. Yano avait été éduqué comme un digne héritier, un prince. Très son plus jeune âge de lourdes responsabilités étaient venues lui peser sur les épaules, un fardeau qu’il souhaitait garder pour lui comme pour préserver son frère et sa sœur. Si lui ne connaissait pas le mot du sens liberté dans son sens le plus large, il souhaitait, espérait qu’Aika et Eichii aient cette chance. C’était uniquement pour eux qu’à l’heure actuelle, il n’avait soufflé mot à ses parents de son envie d’indépendance. Non, il ne souhaitait pas suivre la tradition en devenant auror mais bel et bien suivre le chemin que lui dictait son cœur en voyageant dans le monde entier pour découvrir le monde fascinant des créatures magiques. Depuis sa tendre enfance, le jeune homme était fasciné par ses êtres sur lesquels ils connaissaient au fond que peu de choses et avait envie de faire parti de ceux qui les découvriraient et partageraient ses recherches. Oui et pourquoi pas un jour devenir professeur lorsqu’il serait un peu plus âgé. Voila ce que son cœur cachait derrière cette apparence froide et maitrisé.
Mais ce n’était pas le bon moment pour en parler, c’était trop tôt mais un jour…Oui lorsque son frère et sa sœur seraient majeurs, il n’hésiterait pas une seule seconde à quitter cette maison glaciale qui était loin d’être son chez soi dans son cœur. Non, il ne s’était jamais senti à l’aise dans les couloirs froids de cette grande demeure dénuée de chaleur. Certes il avait la chance d’avoir une sœur adorable et un jeune frère gentil bien qu’un peu trop orgueilleux, mais même tout ceci ne pouvait le rendre heureux entre ses murs. Ici, il était contraint d’être juste le fameux héritier de la famille Wada, la poupée en porcelaine, le prince au visage de glace. Il détestait ce garçon, ce pauvre homme qui n’avait pas de liberté et qui suivait sans dire mot les ordres de ses parents comme un bon élève. Pourtant maintenant il avait connu le gout et la chaleur d’un lieu, il savait ce que ça faisait d’être libre et s’il avait eu la chance de découvrir tout cela c’était bien grâce à Ki Suk, son meilleur ami. Un jeune homme extraordinaire qui avait fait fondre tout simplement la barrière qu’il avait toujours maintenue entre lui et les autres…Le bonheur qu’il avait vécu avec lui n’avait point d’égal et l’idée de ne plus pouvoir ressentir ce bonheur lui nouait le cœur tout simplement. Oui désormais les chances qu’il avait de connaitre de nouveau un tel plaisir d’être auprès d’une personne si chaleureuse étaient quasi nulles alors à quoi bon y penser ? A rien, si ce n’est de lui donner l’impression d’être un homme prisonnier de ses chaines.
C’est en pensant à tout ceci, qu’il passa les quelques secondes qui suivirent son monologue. Il faut dire qu’il avait toujours tendance à penser à Ki Suk lorsqu’on lui parlait de moldu. Pourtant le jeune homme était loin d’être l’unique moldu de sa connaissance et pourtant lorsqu’on critiquait un moldu ou un sorcier de naissance sang de bourbe, il ne pouvait s’empêcher de s’enflammer, ayant toujours l’impression qu’on crachait sur l’homme qu’il chérissait plus que quiconque. Désormais il lui était impossible de haïr les moldus, car en faisant cela ça reviendrait à détester tous les moments de bonheur qu’il avait connu aux côtés du jeune homme et ça il ne pouvait le consentir en son âme et conscience. C’est surement pour cette raison que la question de la jeune fille le prit littéralement de court l’obligeant à relever son regard sur elle. Pourquoi souhaitait-elle connaitre son point de vue à lui ? Que souhaitait-elle savoir à travers cette question ? Qu’espérait-elle comme réponse ? Il savait parfaitement qu’elle méprisait les moldus. Il ne connaissait pas les raisons qui la poussaient à avoir une telle vanité contre eux mais il était certain de ne pas pouvoir les comprendre. Il ne pouvait comprendre une personne qui haïssait le monde qui avait vu naitre au jour, son Ki Suk et il supposait aisément que la jeune fille ne pouvait assimiler son point de vue. A quoi ça servait d’en parler si ce n’était de débattre sur un sujet qu’aucun des deux ne consentiraient jamais à lâcher le bout de son os, voulant de force adhérer l’autre à sa cause ? Strictement à rien. Son point de vue sur la question n’était surement pas un secret pour quiconque, après tout il avait pour meilleur ami, un moldu. C’est pour cette raison qu’il la regarda de longues secondes dans les yeux cherchant à comprendre où elle souhaitait en venir. Voulait-elle savoir s’il pouvait être sincère avec elle, en lui donnant son réel avis et non celui de l’héritier, du fiancé qu’il était censé être ? Si oui, qu’est ce qu’elle y gagnerait ? C’est pour cette raison qu’il se mua dans un léger silence, tachant de bien comprendre où la jeune fille souhaitait en venir.
Comme si la jeune femme lisait dans ses pensées, celle-ci précisa sa question en faisant mention de son ami, son Ki Suk, en soulignant qu’il était d’ascendance moldu où du moins le demandait-elle. Son cœur rata un battement alors qu’il sentit sa main trembler autour de la tasse qu’il tenait dans sa main. Un léger tremblement qui passa limite inaperçu alors qu’il s’intimait de ne pas craquer. Elle voulait vraiment qu’il lui parle de Ki Suk ? Si oui, il ne le pouvait pas ou du moins plus alors qu’il venait de tout gâcher avec lui et que lui revenait en mémoire le terrible accident qui s’était produit quelques semaines auparavant. Il déglutit difficilement pour garder son calme à ce pénible souvenir et se força à rester impassible à ce mal être qui semblait de nouveau le tirailler cruellement. Parler de Ki Suk auparavant aurait surement éveillé en lui un plaisir immense et voila qu’il avait l’impression qu’on lui plantait un poignard dans le cœur désormais. Pourtant il devait répondre, il le savait. Se muer dans le silence de cette façon alors que la jeune fille souhaitait entendre ces mots, n’était pas convenable, c’est pour cette raison qu’il se contenta seulement de murmurer un simple.
« En effet. »
Se fut pendant quelques dizaines de secondes, les deux seuls mots qu’il trouva la force de murmurer avant de poursuivre plus sereinement alors qu’il tentait de rester hermétique à la peine que ressentait son cœur à chaque fois qu’il pensait à son ami moldu.
« Ki Suk est un né moldu…Puisque tu souhaites que je sois sincère avec toi,… Je ne ressens aucun apriori pour eux…De mon point de vue, ils méritent autant de respect et voir bien plus que nous. Contrairement à nous, ils ne connaissent rien en arrivant dans notre monde et sont contraints d’ouvrir leur esprit pour pouvoir assimiler les rudiments de notre monde. Pour être ami avec lui, j’ai bien pu voir et constater qu’ils ne sont pas plus différents de nous. Je ne comprends pas comment on puisse les mépriser tout simplement. Ils ne sont au fond pas bien différent de nous, se sont également des êtres humains comme nous. Cependant…Cela ne veut pas dire pour autant que je désapprouve ton avis sur la question, que je sais être dans le sens de celui de mes parents, tu dois avoir tes raisons et je les respecte, Sun Hee. J’espère seulement que cette réponse te conviendra. » Finit-il dans un sourire poli.
Il avait tâché d’être le plus sincère avec elle, puisqu’elle le souhaitait. Il ne savait pas ce que la jeune fille allait en penser et à vrai dire qu’importe si elle acceptait son réel point de vue ou non, rien n’allait changer le fait qu’il respectait les sangs de bourbe. Par contre, vu que la jeune fille connaissait la véritable origine de Ki Suk, il devait lui présenter une requête, comme un service qu’elle lui rendrait, en espérant qu’elle consentirait bien à y répondre favorablement. Il ne savait pas s’il était en droit de le faire mais à vrai dire, il souhaitait que l’avis de ses parents qu’ils avaient eu sur Ki Suk ne soit par ternit par le fait qu’il était un moldu. C’est pour cette raison qu’il ajouta après un bref silence.
« Par contre, si tu me le permets…Je souhaiterai te demander de garder tout cela secret, surtout ce qui concerne Ki Suk. Je comprendrais que tu ne souhaite pas répondre favorablement à ma requête mais je t’en serai vraiment reconnaissant. »
Son visage avait perdu en froideur et s’était quelque peu adouci, plus naturel. Son regard quant à lui était sérieux et sincère. La jeune fille n’avait plus désormais devant elle, l’héritier de la famille Wada, mais bien le jeune homme qu’il était tout au fond de lui. |
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Min Sun Hee Y
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| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Dim 23 Jan - 12:02 | |
| Sun Hee remarqua comme il pesait et choisissait toujours aussi bien ses mots, Yano lui apparaissait aussi convenable et digne qu'elle pouvait l'être. Il lui semblait qu'elle n'était qu'une personne parmi dans d'autre à ses yeux, sous son regard froid et ses mots minutieusement choisi comme s'il s'agissait d'un discours présidentielle. Pour une fois, la jeune fille s'ouvrait légèrement, laissait sa bienséance pour un peu plus de naturelle et de sincérité, pour se montrer moins parfaite et plus humaine, laissant apercevoir une facette cachée d'elle même, surement ce qu'il y avait de meilleur en elle. Loin de la peste orgueilleuse et fière qu'elle affichait aux yeux du monde. Loin de la sang pur raciste que les moldus voyait en elle. Sa sensibilité et sa gentillesse, son amour familiale, ses craintes aussi. Elle n'était ni plus ni moins qu'une banale demoiselle, pourtant elle donnait d'elle une vision qui se trouvait fort éloigner du cœur de son être, mais c'était l'image qu'elle s'était construite pour survivre dans le monde, l'image qu'elle s'était construite pour se protéger.
Un silence suivit la question de la jeune fille, Sun Hee se demanda si il cherchait a formuler sa réponse une fois de plus de la manière la plus convenable qui soit possible. Elle se demandait pourquoi il faisait si attention à ses dire face à elle, la prenait il pour un espion à la botte de ses parents? Pensait il qu'elle allait répéter chacun des mots qu'il lui disait et en faire un rapport auprès de son père ou d'un conseil de juré. Elle n'était pas une espionne, ni un policier qui surveillerait ses mots et ses gestes, elle était sa fiancée et elle voulait le connaitre, savoir si il pouvait lui donner sa confiance, si il pouvait être sincère et outrepasser les règles de la haute société en sa présence. Elle lui laissait une chance de découvrir en elle la fille qu'elle était, mais encore fallait il qu'il en vaille la peine et surtout qu'il le veuille. Peut être se demandait il si il pouvait faire confiance à une sang pur au idées si extrême. Pourtant il était évident qu'elle ne trahirait pas ses idées, évident que ca ne puisse rien changé, en fait, ce n'est pas comme si elle ne se doutait pas de ce qu'il allait lui dire, du moins en substance, ou du moins qu'elle ne se doutait pas de ce qu'il pensait. Aussi froid qu'il était, un minimum d'observation permettait de percer à jour certaine tendances, certaines idées, et Sun Hee pouvait être très observatrice. Elle avait remarqué combien il était diffèrent ici par rapport à Akiwa, et surtout combien il était différent avec elle d'avec Ki Suk. Elle souhaitait qu'il soit aussi détendu avec elle comme il pouvait l'être avec le préfet, mais elle doutait qu'il puisse en être jamais ainsi. Elle n'était ni un homme, ni un muneo, ni un moldu, ni même aussi chaleureuse et généreux que le jeune homme. Lui représentait tout le contraire de ce que la bonne société montrait, ou se devait d'être. Il était, pas extravaguant, mais communicatif, d'une extrême expressivité quand Sun Hee cachait ses émotion derrière un masque vénitien. Il y avait toutefois quelque chose de plus dans ce silence court, en fait, il y avait comme une imperceptible gène, peur ou bien tétanie. Une espèce d'indéfinissable atmosphère venait d'entourer son fiancé. Il semblait que le sol venait de s'ouvrir sous ses pieds. Malgré son visage impassible, c'est l'impression que la jeune fille avait eu. Et le murmure qu'il réussit à articuler semblait vérifier cette idée. Pour une raison inconnu, il semblait que la parole lui échappait. Retenu par une invisible main , il semblait incapable de parler, d'élever la voix sur ce sujet. Était ce si secret qu'il n'osait conter ce plaisir, nommer son ami auprès de celle qui serait peut être un jour sa femme. Ce n'était un secret pour aucun akinien que cette amitié entre l'héritier Yano et le jeune moldu.
Comme Sun Hee auparavant, il repris consistance et retrouva ses talent d'orateur. Après un départ légèrement hésitant,ces mots s'assurèrent et bientôt ce fut comme si cet hésitation, cette peur n'avait jamais existé. Tout ceci n'avait été qu'un rêve perçu par la demoiselle, qu'une illusion, un tour de magie éphémère qui avait pris fin et qui ne reviendrais plus. Puis Yano lui avoua que son ami était moldu et qu'il n'avait pas d'à priori à leur encontre. Il les trouvait digne des sorcier, elle put percevoir même une sorte de légère admiration ou satisfaction d'être son ami. Il disait qu'ils étaient comme eux, malgré ce que la demoiselle pouvait pensée. Il connaissait son avis en ignorant ses raisons, et bien qu'il affirma respecter ses avis, il semblait bien qu'il considérait qu'il appréciait peu ce jugement. Il conclut par lui demander si la réponse lui convenait.
Elle lui convenait, elle savait que c'était la vérité qu'il lui disait, son honnêteté et sa franchise l'avait frappé, car rien ne l'empêcher de déclinait sa question. Elle était heureuse qu'il lui ai dit ses mots, qu'il lui ait parler de son ami et de son avis, certes bien diffèrent du sien, mais qu'elle n'oserait jugé pour rien au monde. Elle resta silencieuse après ce long discourt, comme si elle avait besoin de temps pour assimiler l'ensemble de ce qu'il venait de lui dire. Surement une légère grimace satisfaite avait parcouru son expression avant de disparaitre pour laisser place à ce même masque de beauté.
Le jeune homme repris la parole pour lui quémander avec une certaine soumission telle une extrême faveur qu'elle pourrait lui faire.
«- Par contre, si tu me le permets…Je souhaiterai te demander de garder tout cela secret, surtout ce qui concerne Ki Suk. Je comprendrais que tu ne souhaites pas répondre favorablement à ma requête mais je t’en serai vraiment reconnaissant. » Heureuse et soulagée de la requête qu'il lui avait soumis, elle tressaillit d'outrage quand il insinua qu'elle pourrais refuser. Sun Hee le fixa d'un regard perçant, perquisiteur et imperceptiblement étonné et chagriné. N'avait il pas encore comprit ce que signifiait être fiancé pour la jeune fille. Ce n'était ni un acte d'amour ni un acte de convenance. Il devenait un membre essentiel, quelqu'un de sa famille à qui elle devait soutien, amour et respect. Elle était honoré de sa place, et se sentait fière de pouvoir partager ses secrets et avis et intérêts avec Yano. Elle lui donnait sa confiance. Surtout elle s'engageait à ne jamais trahir la sienne. Elle voulait juste être présente pour lui. Elle n'avait que faire de l'amour, du grand amour, si elle pouvait être respecter par son futur époux. Mais il faisait des effort pour elle, elle le sentait, car apparemment il n'aurais pas parler de ceci au premier venu. Aussi finit elle par sourire avant de rassuré son compagnon.
« Dois je vraiment répondre à cette faveur? Je n'en dirais mots, évidement!Tu peux compter sur mon silence à ce sujet! Merci de ta sincérité, Yano! »
Elle reprit sa tasse et but le fond qu'il restait dans la tasse. Elle souhaitait abordé les raisons de son mépris, pas vraiment pour qu'il la comprenne, mais il avait été sincère avec elle, et son fiancé devrait bien découvrir un jour cette vérité. Toutefois c'était un sujet sensible, la yunikon ne l'abordait jamais car elle n'était pas sur de pouvoir dire ses mots sans briser son masque et s'effondrer en tant de larmes que même son maquillage ne pourrait résister. Sa fragilité hermétiquement enfermée dans un coin de son cœur était bien capable de forcer ses propres armures si ses mots traversaient la commissure de ses lèvres. Pourtant c'est de tout son être qu'elle avait besoin de lui expliquer ce qu'il serait surement incapable de comprendre. Alors, les souvenirs de sa mère ne devait plus la tiraillé, et ses yeux devait rester aussi clair et impénétrable qu'une prison. Elle posa sa tasse vide et prit la parole.
« Il est vrai que je n'apprécie pas beaucoup les moldus, je n'ai pas pour habitude de juger les gens par rapport à leurs idée sur eux. Mon histoire avec ce monde est particulière. Il s'en aurait fallu de peu pour que je rejoigne ton point de vu. Tu sais, je préfèrerais pouvoir me réjouir de les considérer comme nous, car cela signifierait que ma mère serait encore parmi nous. Mais je peux pas... »
Elle respira, aussi détaché paraissait elle, ce n'était pas aisé pour elle de parler de sa mère. Bien rarement elle ne prononçait se mot, même avec sa famille ou Hyun. Elle était une douleur, un silence, un souvenir chéri de tous. Toutefois, ils évitait d'en parler, mais se soutenait lorsque son manque se faisait trop ressentir. Mais elle devait la vérité à Yano.
« Maman n'est pas morte d'un accident de téléportation comme on l'a laissé entendre à tous. Elle a été tué par des moldus. »
Aux yeux de Sun Hee, c'était ainsi qu'il en était, bien que la vérité était beaucoup plus complexe que cela. Ainsi il semblait qu'une bande de jeune avait tiré sur sa mère avec un revolver. Mais c'était loin d'être cela, c'était pire qu'un acte dément effectuer par un ou deux fous qui se baladait dans la rue. Pire qu'une chasse au sorcière violente et humiliante, pire car les personnes qui avait tué madame Min détenait l'entière confiance de la demoiselle qui avait 12 ans à l'époque. Déjà elle sentait ses yeux se mouiller des larmes qu'elle ne laisserait pas couler. Elle n'était pas assez proche de Yano pour le laisser entre apercevoir les précieuses perles qui coulaient si rarement de ses yeux, Aussi détourna t'elle le visage pour fixer le mur.
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Wada Yano m
pseudo : Mary messages : 1105 i'm here since : 24/09/2010 points : 27171 age : 33 mood : Est-il possible d'être plus heureux que je ne le suis actuellement ? my heart is : pris, prisonnier de cet amour aveuglant que j'ai pour lui ♥ wizard's spellbook :
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Lun 24 Jan - 8:11 | |
| La comédie, voila à quoi c’était résumé sa vie au cours de toute son existence. Une comédie pénible et cruelle pour lui qui avait toujours tendance à être la proie de ses tourments, de ses réelles pensées et de ses passions. Dès sa plus jeune enfance, on lui avait apprit à camoufler tout ça derrière un visage inexpressif, aussi glacial qu’une statue de marbre. Quoiqu’il arrive et ce même si son âme était meurtrie, même si la seule chose dont on avait envie de faire était de pleurer, il était capital de tenir cette barrière ériger face aux autres. Pourtant avec le temps, cet exercice devenait de plus en plus contraignant pour le jeune homme qui avait de plus en plus de mal à cacher ce qu’il ressentait vraiment au plus profond de son cœur. Encore maintenant, il avait beau avoir fait en sorte de rester hermétique à l’afflux des pénibles sentiments qui le tiraillaient à parler de Ki Suk, il ne pouvait s’empêcher de ressentir le poids de ses tourments sur son cœur et son esprit. Même encore maintenant, il tentait de préserver les quelques rares choses qui pouvaient encore l’être. Le fait qu’il était parvenu à faire sa petite place dans cette maison. En effet contre toute attente, ses parents avaient découvert en la personne de Ki Suk, une personne des plus charmantes et ils prenaient souvent de ses nouvelles, demandant même lorsqu’ils auraient le plaisir de le recevoir de nouveau. Peut être était-ce uniquement par politesse et qu’ils n’en pensaient pas un traitre mot mais le jeune homme s’était senti ravi d’apprendre ça. Ki Suk, sans que personne le sache avait donc été le premier sorcier né moldu à être parvenu à passer les barrières de cette demeure si froide, tout d’abord parce que le jeune homme l’avait présenté comme un sang mélé, tout simplement. C’est pour ça qu’il avait eu peur. Une panique inexplicable qui s’était éveillée en lui alors qu’il avait parlé de tout ça à la jeune femme. Les chances que la jeune fille mette ce fait sur le tapis au cours d’une discussion pendant un diner entre leurs deux familles était probable, et ça l’affolait totalement. Il ne voulait pas que ses parents jugent son ami, celui qu’il chérissait plus que quiconque et qu’il aimait passionnément. Un amour si fort que pour préserver les chances de l’avoir à ses côtés, il avait préféré s’éloigner de lui, cessé de le voir comme pour tenter de condamner et de punir son cœur d’être à ce point dénué de toute raison. Et il souffrait horriblement de cette situation sans trouver le moyen comme un autre de mettre un terme à tout ça. C’est pour cette raison qu’il ne souhaitait pas et n’imaginait même pas ce qu’il pouvait ressentir si ses parents venaient à désapprouver sa relation avec le jeune homme de quelque nature qu’elle soit. Il ne pourrait jamais le supporter.
C’est pour ce motif, qu’il avait fait cette demande auprès de la jeune fille. Il voulait qu’elle comprenne que c’était important pour lui que le secret de la naissance de Ki Suk le reste aux yeux de sa famille ou du moins de ses parents. A vrai dire, il n’avait pas taché de trouver quels étaient les mots adéquats à utiliser, il avait seulement laissé parler son cœur, tout simplement. Il avait délaissé derrière lui, l’image du fiancé parfait, de la personne qu’il devait normalement être devant elle. S’il avait réfléchit deux secondes à ce qu’il faisait, il aurait surement tout fait pour se retenir mais cette panique était parvenue à lui arracher toute raison. Il voulait simplement qu’elle dise ou fasse quelque chose qui pouvait apaiser cette crainte irrationnelle de perdre ce à quoi il tentait en vain à se tenir accroché comme pour garder la tête hors de l’eau. Pour protéger sa sœur et son frère de toute obligation familiale, il était prêt à tout mais si jamais ses géniteurs lui demandaient de couper totalement et sans possibilité de retour les ponts avec Ki Suk, il était persuadé que son âme n’en sortirait pas indemne. Alors peut être qu’aux yeux de quiconque sa requête pouvait avoir l’air ridicule, totalement pathétique mais elle ne l’était pas à son regard. C’est pour cette raison qu’il la regardait avec cet air sérieux, sincère tachant de trouver la réponse à sa question.
Même encore aujourd’hui, faire confiance à autrui était une chose difficile pour lui à assimiler. S’ouvrir aux autres, leur donner les cartes en main pour le blesser allaient totalement à l’encontre de ce qu’on lui avait enseigné et il peinait à aller contre ce que lui dictait sa raison. Sans parler du fait, qu’il ne savait pas s’il pouvait avoir confiance en elle, la jeune femme qui se tenait devant lui. Il n’était pas encore parvenu à savoir clairement si elle était une fille digne de confiance ou bien en fin de compte la petite peste qu’elle se plaisait à montrer aux autres. Pourtant aujourd’hui il avait pu voir une facette qu’il ne connaissait pas de la jeune fille, avait pu voir que peut être elle n’était si différente de lui et cependant même après ça, il ne pouvait être sur de rien. C’est pour cela que la réaction outrée de la jeune fille l’étonna énormément lorsqu’il avait fait mention qu’elle n’était point obligée de répondre favorablement à sa requête. Après tout, il ne se sentait nullement en droit de lui demander une telle faveur alors qu’ils se connaissaient à peine. Il n’aurait jamais pu imaginer une seule seconde que cela pourrait blesser la jeune yunikon en question. Pourtant elle semblait étonnée, chagrinée qu’il puisse avoir si peu confiance en elle et il se sentit d’un seul coup mal à l’aise. Il n’avait nullement eu l’intention de la heurter dans ses sentiments, ni d’une quelconque autre façon, c’est juste qu’il ne voulait l’obliger en rien tout simplement. Il baissa d’ailleurs à ce moment là, le regard quelques secondes pour tenter de trouver quelque chose pour s’excuser s’il l’avait blessé mais il jugea que c’était peut être déplacé. Il fut d’ailleurs rassuré lorsque le visage de la jeune fille s’adoucit un peu tandis qu’un sourire faisait son apparition. Elle le rassura sur la requête qu’il venait de lui demander. Elle n’en dirait mot, il pouvait lui faire confiance. Elle le remercia d’ailleurs de sa sincérité avant de reprendre en main, sa tasse pour y plonger ses lèvres.
Dire à quel point le cœur du jeune homme se sentit libéré était un euphémisme, il avait l’intime impression que celui-ci s’était remit à battre après avoir été prit en otage pendant de très longues secondes, qui lui avaient parues être des heures, des années. Il lui rendit néanmoins son sourire sincèrement et la remercia par un regard amical et doux. Il lui en était vraiment reconnaissant à cet instant et était prêt à croire en ses paroles car il ne semblait pas y voir quelque chose de suspicieux dans l’attitude de la jeune fille. Peut être l’avait-il mal jugé ? Peut être même commençait-il à la considérer autrement qu’une inconnue ? Il n’avait pas la réponse à ces questions mais une chose était sure, c’était que cette conversation semblait mener à quelque chose qui lui échappait. Etait-ce une bonne chose ou non ? Il ne le savait pas non plus. C’est ainsi qu’après avoir bu le reste de sa tasse, la jeune femme la déposa devant elle, reprenant la parole. Elle lui avoua qu’en effet elle n’appréciait pas beaucoup les moldus, qu’elle n’avait pas l’habitude de juger les gens mais que son histoire à elle avec ce monde qui était alors encore un mystère pour lui était particulière. Elle ajouta que dans d’autres circonstances, elle aurait pu rejoindre son point de vue sur le sujet en question, qu’elle aurait surement préféré pouvoir se réjouir de les considérer comme des êtres égaux à eux, car cela signifierait que sa mère serait encore près d’elle. A vrai dire, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle lui offre à son tour son point de vue, sur le sujet sur lequel ils étaient en désaccord. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne souhaitait pas le savoir dans un premier temps, que pour lui toutes raisons n’étaient peut être pas valables pour haïr tout une race sans chercher à connaitre la personne en elle-même pour se fixer son avis. Cependant, il garda le silence écoutant avec une attention toute particulière les mots qui traversaient les lèvres de la jeune fille. Elle semblait totalement détachée des mots qu’elle prononçait, un peu comme si elle tentait de se fermer hermétiquement aux sentiments qu’elle pouvait ressentir. C’était du moins l’impression qu’il avait à cet instant précis en la regardant alors qu’elle s’était arrêtée pour reprendre son souffle.
Jamais, il n’aurait pu imaginer que les raisons qui intimaient la jeune femme à haïr les moldus pouvaient être si profondes. Il avait du mal à contenir son étonnement, ni même la peine qu’il ressentit à la suite de la terrible confession que venait de lui faire la jeune fille. Une certaine culpabilité sembla même l’habiter dès lors que la jeune fille détourna le regard surement submergée par les sentiments qu’elle devait ressentir à cet instant. Il avait été trop cupide, vaniteux d’avoir jugé Sun Hee si rapidement. C’est pour cette raison, qu’il détourna également son regard de la jeune fille pour tenter de lui laisser un minimum d’intimité et qu’elle puisse reprendre ses esprits. Il savait qu’il devait dire ou faire quelque chose mais il était pieds et mains liées à cet instant, incapable de dire le moindre mot. Il ne savait pas quoi dire, sans que ceux-ci paraissent dénués de sens et hypocrites. Lui dire qu’il comprenait sa douleur, aurait été un mensonge des plus honteux et il ne voulait surement pas ajouter d’autres éléments qui pourraient la mettre mal à l’aise. Il ne pouvait pas comprendre ce que cela faisait de perdre un membre de sa famille, un être qui lui était cher…Enfin si dans une certaine mesure, car lui de son côté ressentait la douleur d’être éloigné de l’être qu’il chérissait plus que tout mais au moins il pouvait le voir, lui parler si jamais il le souhaitait alors que la jeune femme, non. L’imaginer lui était déjà si pénible alors le vivre, cela se serait révéler être un véritable enfer. Pourtant il devait bien être capable de faire ou dire quelque chose pour tenter d’apaiser l’âme de la jeune femme ? Surement mais il ne savait pas quoi exactement. Cela faisait désormais bien cinq minutes que les deux jeunes gens étaient plongés dans un silence des plus gênant, c’est pour cette raison qu’il murmura simplement :
« Désolé. »
Ce fut d’ailleurs le seul mot qu’il murmura pendant une dizaine de secondes. Ce désolé englobait pas mal de choses : le fait qu’il était attristé qu’une telle tragédie ait pu lui arriver, qu’il se sentait accablé de s’être permit de la juger si rapidement alors qu’il n’avait nullement le droit, sans parler qu’il était affligé que la jeune femme se soit sentie obligée de lui dévoiler une partie de son histoire pour lui démontrer qu’elle n’était pas si méchante qu’il ne s’était plu à le penser. Ses excuses étaient sincères et spontanées, nullement hypocrites, c’est pour ça qu’il ajouta en tournant de nouveau son regard vers elle.
« Je suis navré, Sun Hee…Je ne vois aucun mot qui pourrait vraiment exprimer ce que je ressens…Si ce n’est que je suis désolé…Et que je comprends mieux désormais ton point de vue…Pardon de t’avoir obligée à me parler de tout cela… »
Il ne se sentait pas capable de lui montrer le jeune homme parfait qu’il était censé être, car à l’instant présent, la jeune fille faisait face au gauche et bienveillant Yano qui avait un mal fou à trouver les bons mots pour apaiser l’âme des gens lorsqu’il le devait. Il souligna ses paroles par un faible sourire timide, comme pour tenter de lui faire comprendre qu’il était désolé de ne pas pouvoir faire mieux que ce qu’il venait de faire.
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Min Sun Hee Y
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| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Sam 29 Jan - 14:24 | |
| Sun Hee fixait le mur sans tout a fait le voir, tout était flou et inexistant derrière la pellicule d'eau qui couvrait ses iris noirs. Comme il était douloureux de parler de cette femme qu'elle avait toujours aimée, comme elle était fragile quand ce sujet montait à son esprit, comme ses mots brisaient la glaces dont son cœur était cristallisé. Elle se sentait ridicule d'être si sensible à ce sujet, de ne pas pouvoir en parler sans être submergée par la tristesse de la mort de sa mère. Elle sentait son esprit se noyer dans le chagrin tandis qu'elle luttait pour rester à la surface. Ses brasses ne servaient pourtant pas à grand chose, elle avait l'impression qu'une sirène venait de lui attrapé la cheville et la tirait irrésistiblement vers le fond de son chagrin.
La demoiselle savait qu'elle ne pouvait pas craquer. De quoi aurait elle l'air alors, d'être incapable de contrôler ses sentiments, ses émotions. Elle ne pouvait pas pleurer, pas ici, devant Yano,l'homme avec qui elle était fiancée par la décision de ses parents, de leurs parents. Il n'était qu'un inconnu parmi tant autre, quelqu'un à qui elle n'avait jamais parler avant de se trouver engagée à lui. Il n'était rien d'autre qu'une personne qu'elle respectait, pour son nom, mais aussi pour la place qu'il occupait à présent dans sa vie, pour l'inéluctable situation qu'elle voyait venir de ses yeux remplis de larmes. Non, il était absolument rien, juste un inconnu à qui elle venait d'avouer le plus profond de ses secrets, la plus dérobée des blessures que portait son cœur vaillant. Elle ne comprenait pas ce qui l'avait pousser a révéler cette terrible vérité, cette raison qui était évidement plus que recevable au yeux du monde sur sa haine de ce peuple ingrat, mais qu'elle n'aimait pas avoué. Ces mots la fusillait à chaque fois qu'elle les prononçait. Ses mot que ses yeux ne savait supporter. Elle ne s'était jamais débarrasser de cette rancœur, de cette blessure, de cette faille. Elle ne pouvait le faire, ne pouvait oublier, ne pouvait pardonner. Destinée à les haïr et destinée à souffrir du poids de cet absence. Se confier à lui était si irréaliste. Peut être voulait elle lui prouver qu'elle était loin de cette image qu'elle donnait d'elle, qu'elle était plus humaine et plus digne d'amour qu'on ne pouvait le penser. Dans tout les cas ce n'était pas sa pitié et sa compassion qu'elle souhaitait. Elle n'espérait pas l'entendre dire qu'il la comprenait ou qu'il saluait sa force et sa vision. Non, il avait assez de savoir vivre pour lui taire qu'il s'en fichait et qu'elle avait tort. Elle avait sentit son mouvement, il s'était détourné pour lui laisser le plus d'intimité possible dans cet élan de sentiment qui l'envahissait soudainement. Elle lui en était reconnaissante, bien qu'une partie de son esprit se plaignait de sa faiblesse. Quelle petitesse de n'être capable de se contrôler. Pourtant Sun Hee n'avait de cesse de faire bonne figure d'ordinaire, de montrer le visage qu'on attendait d'elle. Mais elle était plus naturelle avec Yano, et à l'état brut, elle était aussi fragile que n'importe quelle demoiselle. Elle pouvait se montrer douce, sensible et humaine, mais en publique, elle se devait d'être irréprochable, de donner d'elle cette image qui trompait le monde.
Elle ferma les yeux pour reprendre ses esprits; son souffle et son calme. Elle sorti un mouchoir pour sécher ses yeux, empêchant le surplus de liquide lacrymale de s'écouler le long de ses douce joues. Elle respira doucement avant de ranger son mouchoir. La vague qui avait déferlé sur son cœur se retirait en emportant ses derniers sanglots retenus. Il n'y restait plus dans son corps que le calme, une gorge un peu plus serré qu'usuellement, des yeux un peu rougis et surtout le remord que cet élan de tristesse pouvait lui procurer. Était ce correct de l'avouer à Yano qui ne restait guère plus qu'un inconnu, de lui procurer gène et embarras face à sa situation.
Elle finit par se retourné pour se retrouver devant le même japonais qui avait seulement détourné son regard pour élargir sa propre intimité, mais il n'avait bouger. Au plus grand soulagement de Sun Hee, il ne s'était pas déplacer pour lui tendre un mouchoir, pour tenter de la calmer par un geste maladroit ou irrespectueux. Il était rester distant, poli. Mais le silence commençait à lui peser, son calme était revenu et elle avait besoin d'entendre quelque chose de sa bouche, n'importe quoi, un mot, une phrase, qui lui permettrait de se raccrocher à la dignité qu'elle possédait. C'est pourquoi elle le fixa avec espoir, ses yeux encore rouge et brillant malgré tout. Bientôt il s'excusa, il murmurra seulement ce mot « Desolé ». Ce simple mot qui vint alourdir encore un peu plus le silence qui s'en suivit. La sorcière sentait la gêne appesantir sur leur couple et la redoutait. Elle reprit une allure impassible, bien que ce bouclier ne soit plus vraiment nécessaire après ce sursaut de sincérité. Pourtant de ses observations, elle le sentait vraiment désolé, vraiment navré de ce qu'elle lui avait dit. D'ailleurs il ne tarda pas à ajouté en la fixant cette fois qu'il était vraiment désolé, qu'il ne savait pas vraiment que lui dire à part ca et qu'il la comprenait. Il ajouta qu'il était désolé de l'avoir forcée à lui avouer ceci. Elle le sentait sincère car soudain, il avait perdu ce masque de froideur qu'il portait aussi bien qu'elle le faisait. Soudain, et pour la première fois, elle le voyait timide, gené, cherchant ses mots et hésitant, maladroit. Comme une réponse au naturel, à la blessure qu'elle lui avait offert, il la laissa percer un brin de son vrai visage.
Elle cligna des yeux, elle voulait croire ses paroles et dans le même temps, celle ci l'exaspérait. Qu'il s'excuse ne lui apportait rien, et il n'y était pour rien, et surtout, il ne l'avait nullement poussé à lui avoué ceci. Si un peu bien sur, en lui disant qu'il ne comprenait pas comment on pouvait les mépriser comme elle le faisait. Mais elle aurait très bien pu se taire et le laisser dans l'ignorance de la profonde raison qui justifiait cette haine inébranlable qu'elle leur portait.. Elle aurait pu,mais une force inconnue l'avait poussé à faire cet aveux. Et son coeur se serrait de le voir ainsi, comment avait il pu accepter de la laisser faire tomber son masque. Elle ne pouvait le voir, ne voulait le voir, car sans cette froideur qui lui allait merveilleusement, avec son humanité et cette gene, Yano était juste éblouissant, incroyablement beau et attirant. Ses mots si sincère frappait un peu trop son cœur à son goût malgré ce gauchisme certain. C'est pourquoi à peine avait il fini ses phrase qu'elle dit en élevant légèrement la voix. « - Tais toi! » Elle le fixa, chercha à croiser son regard « je t'en prie. Tais toi! Je n'ai pas besoin de t'entendre dire ses mots. Je t'en prie, tu n'as pas à t'excuser! Tu ne savais pas, et tu ne m'a forcé en rien. C'est mon choix de te l'avoir avouer! »
Oui, c'était sa propre decission et à l'entendre, cela semblait presque normal de dire ces choses. Normal, pas tout à fait, son meilleur ami ne le savait que parce qu'il la connaissait depuis longtemps et qu'il avait vécut cette période difficile à ses cotés. Elle savait que si il n'avait pas été là en ses moment, elle ne lui aurait jamais avoué la raison de la mort de sa mère. Mais avec Yano, c'était... différent. Elle était sa fiancée, mais elle n'était pas vraiment sur que tous ceux qui était soumis aux mariage de convenance se confiait à leur fiancé imposé. Certainement la plupart se dévoilait bien plus à leur amant qu'à leur mari forcé. Elle sourit avant de finir en ajoutant simplement, comme si cela expliquait toute chose. « - Après tout, je suis ta fiancée, c'est normal que tu le saches. » Surement voulait elle s'en persuader elle même que c'était tout à fait banal de dévoiler de si intense secret à l'homme qu'elle épouserait. C'était normal, tout les époux devait connaître et partagé les secret de leur conjoint, n'est ce pas? |
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Wada Yano m
pseudo : Mary messages : 1105 i'm here since : 24/09/2010 points : 27171 age : 33 mood : Est-il possible d'être plus heureux que je ne le suis actuellement ? my heart is : pris, prisonnier de cet amour aveuglant que j'ai pour lui ♥ wizard's spellbook :
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Jeu 3 Fév - 7:58 | |
| Yano avait beau donné l’impression d’être imperméable, il était loin d’être si froid qu’il en donnait l’impression. Il se cachait peut être derrière un visage de glace, et paraissait si maitre de lui-même mais au fond de lui, ses sentiments explosaient totalement le retenant parfois prisonnier d’eux. Aujourd’hui, malgré que cela aurait du être facile pour lui de camoufler ce qu’il ressentait vraiment, il n’avait pu le faire. Touché par la franchise de la jeune fille sans parler du fait qu’elle avait touché du bout des doigts un sujet qui lui tenait au cœur, il n’avait pu rester de marbre surtout qu’elle souhaitait qu’il soit sincère avec elle à ce sujet. Peut être que sa franchise avait donné l’impression à la jeune femme qu’était Sun Hee qu’elle devait à son tour lui révéler les raisons pour lesquelles, elle exécrait les moldus. Bien entendu, il n’avait pas sous entendu une telle obligation dans ses propos, c’était d’ailleurs pour cela qu’il s’était fait prendre de court par sa révélation. Non, il n’avait point pensé que la jeune femme aurait eu envie de lui révéler ses raisons. Après tout chacun avait un jardin secret qu’on souhaitait plus ou moins garder en tant que tel. Ce qu’elle lui avait avoué était loin d’être quelque chose d’anodin, d’idiot, c’était quelque chose de très profond, des mots qu’elle avait du avoir du mal à les prononcer car la blessure qui se trouvait derrière se rouvrait inexorablement. Peut être que la peine qu’elle avait ressenti était plus forte que celle qui l’avait traversé lorsque la jeune femme avait fait mention de Ki Suk mais il avait pleinement conscience que c’était loin d’être facile. C’était pour cela qu’il avait été touché par sa spontanéité à lui ouvrir son cœur et le jeune homme avait toujours été faible contre ce genre de comportement. La raison était simple : lorsqu’une personne prenait la peine de s’ouvrir à une autre, il était en droit d’exiger qu’on soit sincère avec lui.
Désormais il n’était plus le Wada Yano, qu’il avait eu l’habitude de lui montrer au cours de leurs rencontres, celle de l’image du jeune héritier qu’il était : froid, mystérieux, calme et respectueux. Non, il n’était plus que le jeune homme bienveillant qui se cachait au fond de lui, pas si parfait qu’il en donnait l’impression et surtout accablé par une culpabilité qu’il n’avait peut être pas de raison de se sentir affligé. Oui, il se sentait coupable d’avoir sous entendu que les raisons pour lesquelles la jeune fille détestait les moldus n’étaient pas fondées, que c’était une erreur de sa part de penser de cette façon. Et soyons honnête, même maintenant qu’il avait découvert la vérité qui se trouvait derrière ce mépris, il ne pouvait s’empêcher de ne pas comprendre sa haine. Certes, certains moldus était responsable de la mort de sa génitrice mais était-ce vraiment une raison d’haïr tous les autres ? Pourquoi des innocents devaient payer pour les actes commis par d’autre ? Etait-ce une raison légitime en réalité ? Il avait beau tenté d’entrevoir la situation sous l’angle de la jeune femme mais même ainsi il ne pouvait se résoudre à haïr d’autres personnes qui ne lui avaient rien fait. Il assimilait qu’on puisse haïr les coupable de cette histoire, il aurait même été capable de les tuer de sa baguette si la situation s’était présentée mais jamais il ne pouvait haïr ceux qui n’avaient pas de liens avec cette histoire. Mais cette idée, il la repoussa aussi vite qu’elle fut apparue dans son esprit. Il n’était pas elle, il ne pouvait entrapercevoir la douleur qu’elle avait vécu si jeune, il ne pouvait être clairvoyant alors que son cœur battait si violement, si passionnément pour l’un de ses moldus : son Ki Suk. De plus, il n’avait aucun droit de juger quiconque, d’être égoïste quelque part en voulant que Sun Hee ne méprise pas un monde qui avait vu naitre, l’amour de sa vie.
Lorsqu’il s’était retourné vers elle, elle semblait avoir reprit la maitrise de sa personne et semblait bien plus calme que lui. Lui, n’avait tout simplement pas pu rester de marbre devant ses paroles, bien qu’il se permettait d’être si égoïste intérieurement en se butant à ne pas admettre la vision de la jeune fille. Mais bien qu’il ressentait cette frustration, qu’il se sentait accablé en même temps, il n’était pas insensible à l’émotion qui avait du habiter la jeune femme un peu plus tôt. Il avait tenu à s’excuser, lui faire comprendre qu’il n’était pas insensible à sa confession, à sa douleur et ce bien qu’il ne pouvait avoir qu’une infime idée. Il avait seulement consenti à lui ouvrir un peu son cœur pour lui rendre la pareille. Il était loin d’imaginer que son acte allait étonner si clairement la jeune fille qui cligna des yeux, éberluée par ses mots. Peut être avait-elle du mal à croire en ses mots ? Après tout, c’était fort possible puisqu’il ne lui avait jamais montré cette facette de sa personnalité mais il fallait croire qu’il se fourvoyait sur toute la ligne, car une fois qu’il eut fini de lui dire ces mots qui lui tenaient à cœur, elle lui demanda seulement de se taire. Elle le priait même qu’il le fasse immédiatement, qu’elle n’avait pas besoin de l’entendre dire ses mots. Peut être s’était-il monté indélicat ? Si oui, ce n’était pas son intention, mais elle le rassura en lui disant qu’il n’avait pas à s’excuser, qu’il ne le savait pas et qu’il ne l’avait forcé en rien. Non, elle précisa que c’était son choix de lui avoir avoué, ce qui rendait son acte encore plus touchant, voir troublant. Ce genre de souvenir était quelque chose de très intime, voir qu’on ne voulait pas avouer à quiconque sans être véritablement proche de cette personne. Pourtant, Yano était loin d’être un ami, un proche ou un intime de la jeune femme, non seulement son fiancé, un homme à qui on l’avait lié dans des raisons purement futiles.
Avait-elle vraiment conscience que son comportement était loin d’être logique, du moins de son point de vue ? Jamais il n’aurait la force de lui avouer ses secrets, ce qui le torturait seulement parce qu’elle était sa fiancée. Peut être était-ce lui qui se tromper sur toute la ligne ? Il ne pouvait le dire mais la jeune fille tenta d’expliquer son geste en utilisant cette raison. Était-ce justifié pour elle, qu’elle lui avoue un tel secret pour la simple raison qu’on lui avait annoncé qu’il était son fiancé et qu’elle se devait d’être sincère et franche avec lui ? C’était peut être idiot mais pour lui cela n’avait aucun sens. Elle était peut être sa fiancée mais la seule chose à laquelle il consentait pour sa part, c’était de la respecter, de se montrer plus agréable, accessible mais lui parler de lui, des secrets qu’il cachait au fond de son être, non cela lui était tout simplement impossible. Mais peut être qu’ils ne voyaient pas leur alliance de la même façon, peut être même que pour elle, sa vision de leur relation était plus profonde que celle qu’il en avait ? Peut être que c’était présomptueux de sa part mais il voulait en avoir le cœur net. Il voulait savoir ce que la jeune femme attendait dans leurs fiançailles et qu’est ce qu’elle pensait réellement de tout ça. C’est pour ça qu’il se contenta seulement de fixer calmement la jeune femme alors qu’il lui disait dans un ton calme, posé.
« Je vois…» commença-t-il dans un premier temps avant de poursuivre « Merci en tout cas de cette intention. Mais puisqu’on a prit la décision de se parler franchement… Il y a bien une chose dont je voudrais converser avec toi, si tu me le permets.»
Regroupant ses mains, liant ses doigts entre eux posés sur ses genoux, il se tut un instant pour trouver les bons mots pour lui exprimer ce qu’il souhaitait savoir, pour mieux cerner s’ils voyaient leur alliance de la même façon. Il voulait éviter tout mal entendu et il voulait au moins être honnête à ce sujet, si ce n’était pour un autre.
« Je souhaiterais savoir quel est ton ressenti et qu’est ce que toi, en tant que jeune fille, femme plutôt, tu attends de nos fiançailles? J’aimerai sincèrement que tu m’exprimes ce que tu éprouves au fait d’être ma fiancée, si tu veux bien. »
La fixant toujours de son regard pénétrant mais néanmoins poli, il se contenta seulement de lui sourire amicalement sur un ton plus ou moins réservé. Oui, il souhaitait vraiment en avoir le cœur net. |
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Min Sun Hee Y
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| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Sam 19 Fév - 2:08 | |
| Il était si rare que Sun Hee ouvre son cœur, si inhabituel qu'il était de pensée commune qu'elle n'en possédait pas. Elle était si froide et hautaine, si fière et prétentieuse, si belle et semblable à un poupée de verre qu'elle n'avait pas besoin d'être blessante pour sembler dépourvue de cette chose qu'on nommait cœur. Elle n'était qu'une image, un objet, un trophée sans sensation ni émotion. Elle s'était tant laissé prendre à cette image, tant imprégnée de cette perfection qu'elle voulait rejeter aux yeux de tous qu'elle même venait à se laisser convaincre que son cœur était, si non absent, bien cacher entre ses côtes. Pourtant il était des moments ou elle ne pouvait plus ignoré la présence de l'organe qui palpitait au creux de son organisme. Sa présence résonnait dans tout son intérieur, le sournois battement régulier qui s'emballait soudainement pour lui remémorer sa faiblesse et son humanité. Elle ignorait souvent cette partie d'elle même, refrénant les désirs et les sentiments, omettant les émotions, qu'elles soient positives ou négatives. Évidemment, l'organe vitale lui imposait des sensations étranges qu'elle ne pouvait comprendre en reniant son utilité quelconque. Pourquoi était elle si attiré par cet ineo qui rayonnait d'un sadisme et d'une froideur reptile? Pourquoi ne supportait elle pas de voir son préfet si proche d'une demoiselle, les embrasser ou ne serait ce que leur toucher les cheveux dans un geste tendre tout en refusant avec prétention toute marque d'affection de sa part. Et enfin, pourquoi venait elle de se laisser voir si faible aux yeux de Yano, pourquoi l'avait elle laissé atteindre sa plus grande blessure, son plus profond secret? Oh certainement était elle consciemment persuadé que le simple fait d'être sa fiancée était une explication rationnelle et suffisante à ce dernier mystère. Toutefois, bien que son esprit n'en avait aucune connaissance, une raison plus profonde, plus affective et inavouable à son cerveau avait commander cette confession. Une sensation étrange, incompréhensible qui chauffait son âme, qui la mettait en confiance comme lorsqu'elle était en compagnie de son ami d'enfance ou bien de sa famille... une sensation qu'elle n'avait jamais connu pour un inconnu. Oh ca n'avait rien a voir avec l'attirance qu'elle pouvait ressentir pour Joon Hae ou Jung Soo, rien a voir avec le désir et l'ardeur sexuelle que les deux garçons déclenchaient dans le corps de la demoiselle en porcelaine. Non ce n'était qu'une petite lumière, faible mais incroyablement chaleureuse, la faible flamme d'une bougie qu'elle voulait à tout prix conserver voir aviver encore plus. Mais ceci pouvait il être possible, ou bien partagé. Non, il y avait peu de chance que se soit partager mais tant qu'on lui laissait et lui permettait, et surtout légitimait cette lueur hésitante, alors elle s'en contentait. Et qui donc était plus légitime que sa promise?
Elle soutint son regard comme il la fixait après qu'elle est prit la parole et que celui ci entamait son discours avec calme pour poser une question qui la décontenança quelque peu. Comme elle pouvait être fragile et déstabilisée face à lui, elle avait l'impression qu'il s'amusait à lui faire perdre l'équilibre chaque fois qu'elle le retrouvait. Mais il ne s'amusait pas, il voulait juste la comprendre. Comme il la remerciait, comme il introduisait sa question, Sun Hee savait que ce qui allait se dire par le suite serait surprenant, peut être déplacée, mais très important pour chacun des deux jeunes fiancé, et aussi un peu embarrassant. Et ca l'était. Aucune expression ne marqua le visage de Sun Hee, elle cacha sa surprise et son très léger outrage, et quelque part, sa déception, car cette question avait suffit à lui faire comprendre. Il y avait une si faible chance qu'il voit ce mariage du même œil qu'elle. Elle comprenait qu'il puisse être réticent, elle même avait du encaisser le choc, mais... Elle tenait tant aux apparence qu'elle était certainement plus malléable, adaptable et obéissante que l'héritier qui se tenait face à elle.
Sun Hee passa une main dans ses longs cheveux noirs, elle marqua un sourire sur son visage tout en laissant apparaitre une hésitation, ce qu'elle pensait de tout ca, ce qu'elle attendait de ces fiançailles avec l'inconnu qui se trouvait face à elle. La vérité sur ce qu'elle voulait la dessus, ce que son cœur et son esprit en pensait, comme il en serait surprit.Elle doutait que les mots qu'elle tiendrait allait lui plaire même,c'est pourquoi elle ouvrit la bouche avec précaution. « -Je...Je sais que ca va surement te surprendre, que tu risques de ne pas vraiment me comprendre cependant... je suis heureuse et honorée de cet engagement. Vraiment! » Elle tordit le mouchoir qu'elle avait encore entre les mains, consciente de se montrer telle une enfant si enthousiaste et excité dès que le mots mariage est prononcée... pourtant elle renonçait au point essentiel de ce rêve de minette qu'était le mariage d'amour. Après tout Yano avait tout du prince charmant, gentil, beau, intelligent, mais bon, l'amour, on ne pouvait pas vraiment concéder ce titre des deux cotés.
« - Ca ne me gène pas d'avoir à t'épouser, d'avoir à finir ma vie avec toi, quand bien même, tu ne m'aimerais pas, je sais que nous sommes encore proche du stade inconnu, et je conçois qu'on puisse, que tu puisses trouver cette idée complètement grotesque et intolérable. Pourtant je l'ai acceptée, si tu veux de moi j'accepterais d'être plus que ta fiancée... Tout dépend de ce que toi tu veux, évidement. »
Elle lui avait dit tout ceci avec une sorte de détachement malgré la valeur primordiale et essentielle, malgré l'importance de ses paroles. Ses mots étaient finalement tristes et fatalistes, comme l'héroïne d'une réelle tragédie acceptant son destin funeste pour répondre à la pression sociale indépendamment de sa volonté ses désirs. La question qu'il lui restait à répondre était : ne le désirait elle pas ? Aurait elle accepter juste par devoir tout autre mariage conventionné que celui avec Yano, ou bien cette chose qui s'éveillait dans son cœur l'avait aider à accepter la demande de son père. Plus elle côtoyait le jeune homme, et plus il lui apparaissait comme digne de son amour, digne de devenir l'homme à qui elle donnait sa vie. Certainement pas! Yano était spécial, le seul capable de gagner si rapidement sa confiance et ses confessions, mais Sun Hee en était complètement inconsciente parce que elle s'était interdit ce genre d'attitude et de sentiments à l'égard de toute personne qui ne l'avait pas déjà gagné id est sa famille et son meilleur ami.
Elle détourna son regard. « Je suis désolée, je suis consciente que je ne t'apporte pas la réponse que tu souhaitais, je suppose qu'à tes oreilles accepter de se marier avec un inconnu juste par convention peut s'avérer étrange. Je me réjouie de cette décision, bien qu'elle fut prise pour moi, je ne pense pas que j'aurais pu trouver... meilleur parti. »
[HJ... désolée c'est pas terrible ee]
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Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Sam 19 Fév - 6:35 | |
| Yano avait enfin trouvé le courage de poser cette question. Il faut dire que celle-ci trainait dans son esprit depuis pas mal de temps, ou du moins depuis l’annonce officielle de leur alliance lorsqu’ils s’étaient tous les deux rencontrés pour la première fois dans ce même petit salon. Jusqu’à ce jour, il n’avait jamais remarqué la jeune femme, essentiellement parce qu’elle ne faisait pas partie de son cercle de connaissances à l’école, ni de sa maison, ni des activités dans lesquelles il se concentrait lorsqu’il se trouvait à l’académie. Oui jusqu’alors, elle lui était parfaitement inconnue, de plus que le jeune homme était renommé pour être quelqu’un d’impassible et froid, difficile d’approche également et il fallait bien avouer qu’il ne faisait rien pour que son image ne s’améliore. Du moins, c’était ainsi que ses parents avaient voulus qu’il se comporte devant les autres, devant ce monde qui devait voir en lui, l’image du petit prince et il savait que bon nombre de jeunes filles étaient intéressés par cet aspect de sa personnalité. Il n’était pas présomptueux mais il avait au moins le mérite d’avoir remarqué tout ceci, essentiellement lorsqu’une de ses demoiselles prenaient son courage à deux mains pour venir se déclarer en étant certaine, d’être repoussée avec si peu d’amabilité et une remarque bien acerbe, comme l’un de ses princes orgueilleux qui ne pouvaient supporter qu’une fille du bas monde puisse s’être entichée de sa personne car elle n’avait aucun droit de le faire, selon ces principes. Il ne savait pas d’où leur venait une telle pensée, mais Ki Suk lui avait dit un jour, que le genre de prince qu’il était dans la vie de tous les jours, avait tendance à attirer l’attention et l’amour des demoiselles, comme dans les séries coréennes moldues. De plus, dans celui-ci, ce même prince, avait tendance à se montrer si acerbe avec elles, que même si cela les faisait souffrir, elles avaient tendances à s’accrocher à cet homme, étant persuadées qu’elles seraient celle qui parviendrait enfin à obtenir le cœur du jeune prince. En gros, chaque fille rêvait d’être l’une de ses héroïnes de feuilleton et il était le plus bel exemple qu’il soit pour interpréter le rôle de cet homme inaccessible : beau, calme, froid, inexpressif, sans parler qu’il venait d’une famille réputée et fortunée, ce qui faisait de lui, le petit prince parfait par excellence.
En tout franchise, il ne comprenait décidément pas ce qu’elle pouvait lui trouvait. Certes, il reconnaissait qu’il était élégant, voir beau dans une certaine mesure mais contrairement à ces demoiselles, il n’aimait pas son côté froid, inexpressif qui sans le vouloir réellement lui collait à la peau comme une mauvaise habitude. Bien entendu, il utilisait souvent cette facette de sa personnalité pour tenir hors de portée les personnes qui souhaitaient l’approcher uniquement pour profiter de ses avantages et sa renommée, ce qui donnait l’impression que le jeune homme était intransigeant et très orgueilleux. Ce qui n’était pas réellement faux, mais il n’était pas particulièrement fier de sa personnalité, mais du moment que la seule personne qu’il estimait et aimait accepter ses défauts à vrai dire, il n’y pensait pas vraiment. Cette personne n’était d’autre que Ki Suk, la seule personne dont il ne pourrait supporter que celui-ci ait une mauvaise opinion sur sa personne depuis le premier jour de leur rencontre. Bien entendu au fil des années, il avait petit à petit apprit à s’ouvrir, à laisser le jeune homme qu’il était au fond de lui s’épanouir devant d’autres personnes à commencer par Jade qu’il avait cru aimer, In Young, qui était devenue une de ses amies et confidente, sans parler de Maya avec qui il partageait ses projets d’avenir et désormais, il commençait à s’exprimer librement devant Sun Hee, qui était devenue sa fiancée par le plus grand des hasards.
Cependant contrairement aux autres personnes, celle-ci lui avait été imposée comme un nouvel élément à prendre en compte, et qui le retenait prisonnier des chaines de cette demeure, de cette famille. Pourtant depuis longtemps, il s’était préparé à cette éventualité, avait espéré que cette promisse soit Naru, sa meilleure amie, ainsi il aurait pu lui parler ouvertement des objectifs réels qu’il avait pour sa vie, qui était de choisir sa propre voie. Il ne voulait pas être auror, il ne désirait plus vivre dans cette demeure froide et dénuée de bonheur. A la place, il voulait voyager à travers le monde, étudier comme bon nombre de ses auteurs et chercheurs préférés, les mystères que cachaient ces créatures magiques, exprimer son ardente envie d’en faire parti pour plus tard peut être devenir professeur et partager son savoir. Ensemble, ils auraient trouvés assez de complicité pour camoufler, trouver une solution dans laquelle ils pourraient s’en sortir avec les honneurs. Seulement cette fiancée imposée, n’avait pas été Naru et celle-ci n’était à ses yeux qu’une étrangère, une parfaite inconnue tout simplement. Une fille qui brisait ses rêves dans une certaine mesure, alors il l’avait traité comme les autres : froideur, limite dédaigneux tellement le retour à la réalité s’était fait cruel. A l’époque déjà, il savait parfaitement que la jeune fille n’était en aucun cas responsable de leurs fiançailles, puisqu’il ne s’agissait que d’une alliance de convenance mais ça avait été plus fort que lui, il n’avait point souhaité se lier à elle. Même maintenant, il se demandait sincèrement si le fait de lui parler franchement était une bonne chose. Il savait parfaitement qu’ainsi, il prendrait vraiment à cœur son point de vue, que cela risquait fort de le mettre dans une situation délicate, difficile à gérer.
Il n’était pas assez cruel ou insensible pour rester de marbre, de faire en sorte d’être parfaitement égoïste en bafouant le point de vue de la jeune fille. Lui promettre d’être un fiancé fidèle comme le voulait le sens des « vrais » fiançailles serait un effroyable mensonge puisqu’il n’était point attacher à elle de cette façon. Au cours de cette conversation, il avait très bien remarqué qu’il s’était un peu affaibli, qu’il avait même fini par éprouver une certaine sympathie pour elle. Le simple fait d’avoir poser cette question en était la preuve formelle, mais ce qu’il espérait vraiment c’était qu’au moins sur ce point, leur point de vue était similaire. Il voulait qu’elle lui avoue que bien qu’elle l’appréciait ou pas dans une certaine mesure, elle ne souhaitait pas vraiment être fiancée à lui. Il souhaitait qu’elle l’informe qu’elle avait des plans pour son avenir, des rêves devant lesquels elle ne pouvait pas abandonner et qu’elle souhaitait avant tout faire un mariage d’amour. Ainsi de cette façon, ils pourraient trouver un arrangement, faire en sorte de trouver une solution à ce problème. C’était vraiment cela qu’il escomptait avoir pour réponse de la part de la jeune femme qui se trouvait devant lui, imperturbable face à cette question qui était pourtant forte délicate.
Il tentait en vain de lire en elle, un début de réponse qui pourrait le rassurer sur ce qu’elle pensait réellement mais rien ne frappa son esprit. Tout comme lui, la jeune femme avait du apprendre à garder une expression neutre devant tout individu. A vrai dire, il en venait même à penser qu’ils étaient peut être l’image contraire de l’autre, si similaire et pourtant si différent, ce qui était fort déstabilisant pour le jeune homme en réalité. Avoir l’impression d’être si proche dans une certaine façon d’une personne sans être capable de bien la cerner totalement, c’était quelque chose d’assez étrange, dérangeant même, du moins pour lui qui passait la plupart de son temps à analyser chaque réaction, chaque mot des gens avec qui il conversait comme s’il s’agissait d’une mauvaise habitude qu’il avait prise, où plutôt dans son cas apprisse. Lorsqu’elle passa sa main dans ses longs cheveux noirs, marquant par la même occasion un sourire sur son visage qui laissait planer une hésitation, il était persuadé qu’il allait être déçu, ou du moins que la réponse ne serait pas celle qu’il espérait comme si cela aurait été trop beau pour être vrai. C’est ainsi qu’elle l’informa que sa réponse risquait de le surprendre et qu’il ne la comprendrait pas mais qu’elle était vraiment heureuse et honorée de cet engagement.
Comment était-ce possible ? Un mariage de convenance est sensé être non acceptable pour aucune des deux parties. Du moins de son point de vue, cela ne pouvait pas être autrement. Se marier à une personne en étant incapable de lui jurer amour et fidélité, dans le bonheur comme dans le malheur, sans être certain de la force de ces mots était une chose totalement impensable pour lui. Jamais il pourrait faire une telle chose et pourtant la jeune femme qui se tenait devant lui, semblait trouver cela magnifique, honorable même. C’était juste trop perturbant pour lui alors qu’il ne pouvait s’empêcher de la fixer avec un regard d’incompréhension bien qu’il tentait de faire en sorte que ses pensées soient les moins perceptibles. Elle ajoutait même que cela ne la dérangeait point de l’épouser, d’avoir à finir sa vie avec lui, et quand bien même il ne l’aimerait pas. C’était juste trop cruel, trop froid comme façon de voir la vie, de se résigner à connaitre l’amour. Yano était quelqu’un de rêveur, de passionné dans la vie, vivre sans cette étincelle, sans cette niaque qui nous donne envie de traverser des rivières et des montagnes, c’était totalement impensable. Bien qu’il tentait de se résigner sur ces sentiments pour Ki Suk, il savait que le jour où il risquait vraiment de le perdre, il ne pourrait plus se taire, abandonner la partie sans avoir tenté sa chance et il savait qu’il craquerait, qu’il ferait tout pour avoir Ki Suk à ses côtés, quitte pour être prit pour un fou, pour un rêveur. Cependant vivre sans cet aspect de sa personnalité, ce qui faisait de lui quelqu’un de vivant, cela ne pourrait plus être une vie digne d’intérêt. Tout perdrait alors de son goût, le soleil ne serait plus assez réchauffant, les étoiles dans le ciel risquaient de devenir moins éclatantes à ses yeux, tout aurait alors aucun sens. Pour lui ce qu’elle disait n’avait point de sens, c’était juste trop froid, trop terre à terre comme façon de voir les choses. Oui, il avait l’impression de voir sa mère devant lui qui semblait attacher d’importance qu’aux choses matérielles et qui obéissait à ses obligations sans rien ressentir, comme une poupée sans sentiment. Sun Hee consentait totalement à être sa fiancée, voir sa femme s’il voulait bien d’elle et que tout dépendait que de son bon vouloir.
Désormais incapable de retenir l’expression de son visage, celui montrait à quel point il était surprit, décontenancé par les mots de la jeune yunikon. Combien de temps passa-t-il à la fixer ainsi avec cet air éberlué, un peu dépaysé par cette franchise si troublante ? Il aurait été incapable de le dire réellement, tout comme il ne trouvait aucun mot à dire. Il n’osait point ouvrir la bouche de peur de paraitre déplacé, cruel ou même de se donner le droit de la juger, pourtant sans même se rendre compte, son cœur avait gagné la bataille qu’il se livrait avec sa conscience et lança simplement dans un ton qui se voulu sec.
« Je te comprends pas…vraiment pas ! »
Remarquant les mots qu’il venait de prononcer, il se leva du canapé et se passa la main derrière la nuque, tentant de reprendre le contrôle de son corps alors qu’il cherchait du regard quelque chose sur lequel il pourrait se concentrer pour lutter contre les mots qui voulait s’extirper de sa bouche, comme pour tenter de rallier la jeune femme à sa cause.
« Ta façon de voir ce mariage est trop froide, trop réaliste, Sun Hee… » Poursuit-il simplement en la regardant droit dans les yeux. « Le mariage n’est pas qu’un bout de papier à mes yeux, c’est bien plus fort. Un mariage est sensé être l’aboutissement d’un amour fort et sincère. Quand deux personnes se marient l’une à l’autre, elles se promettent pas seulement de se supporter, de vivre à ses côtés mais de s’aimer, d’être sincère et fidèle l’une à l’autre. Comment peux-tu espérer vivre heureuse aux côtés d’un homme que tu ne connais même pas, pour qui tu ne ressens pas le moindre sentiment si ce n’est peut être du respect ou de l’amitié ? En tout cas, pour ma part je ne le puis, c’est bien trop cruel et dénué de véritable sens. A mes yeux, même ses fiançailles n’en n’ont pas…Je ne peux pas te promettre une fidélité, ni une quelconque affection si ce n’est un réel respect qui t’es du, Sun Hee… »
Son cœur avait gagné cette bataille et maintenant qu’il avait fini de parler, il se rendait bien compte que ses mots ne seraient point entendus par la jeune femme qui devait surement le prendre pour un idiot à défaut d’un homme qui se donnait le droit de juger sa façon de voir leurs fiançailles. C’est pour cela qu’il se passa la main dans les cheveux, pour tenter d’apaiser son esprit qui semblait perdre littéralement son calme. Pourtant il ne pouvait pas finir ainsi, pas alors qu’il prenait conscience du poids des mots qu’il venait de prononcer, alors dans un soupir, il poursuivit tout simplement.
« Désolé Sun Hee… Je ne veux en aucun cas te juger, ni quoique ce soit…C’est juste que… je ne pense pas être le meilleur parti pour toi. Peut être que cela peut te paraitre totalement futile et idiot, voir peut être qu’à tes yeux je dois te donner l’impression d’être un pauvre rêveur mais pour moi les mots « fiançailles » et « mariage » ont des sens très profond. Pour l’instant, je ne peux rien te promettre, désolé, mais je veux bien essayer de te connaitre un peu plus, si tu le veux bien… »
Se sentant un peu plus calme, il se rassit de nouveau et fixa tout simplement la jeune fille dans un regard amical. Il ne savait pas comment elle pourrait interpréter ses mots mais il voulait au moins être sincère à son égard et au moins tâcher d’en savoir plus sur elle. Pour l’instant c’était la seule chose qu’il pouvait faire envers la femme qui se trouvait devant lui. |
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Min Sun Hee Y
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| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Mar 5 Avr - 7:37 | |
| Sans doute pouvait on se demander comment une si jolie jeune fille pouvait accepter ce mariage conventionnel. Ne se rendait elle pas compte de tout ce que cela impliquait,des contraintes que celui lui poserait. Ne pensait elle pas à son avenir? Ne croyait elle pas à l'amour, le vrai et bel amour? Ne savait elle pas qu'un homme qui l'aimait l'attendais en dehors de cette pièce, que quelqu'un pourrait lui apporter de l'amour, un véritable amour. Une triste vision qu'elle tenait de la vie, triste, mais pas à ses yeux. C'était pour elle juste une réalité, une certitude, jamais un homme ne l'aimerait pour plus que son image. Le respect que lui apportait Yano aujourd'hui, c'était la meilleure attitude et sentiment qu'elle pourrait espérer recueillir d'un homme. Elle ne croyait pas du tout pouvoir recevoir de plus profond et satisfaisant que celui ci. De l'amour, cela faisait longtemps qu'elle avait oublier l'idée qu'un homme pourrait l'aimer, l'aimer réellement. Non qu'elle se pensait laide, bien au contraire, elle était consciente d'être une jeune fille très belle et sexy. Elle sentait les regards désireux des garçons sur son corps lorsqu'elle marchait dans les couloirs de l'école. Mais cette beauté extérieure ne lui offrait qu'un amour artificiel , un amour fabriqué, mensonger, intéressé. Un amour qui se porterait sur plus que cette fabuleuse image qu'elle renvoyait d'elle même était juste un joli rêve de petite fille qui ne se réalise jamais. Mais quelle importance! La demoiselle était sure de son choix, sure de ne rien regretter, elle voyait en Yano, un époux idéal. Beau, jeune, respectueux, influent, certes froid et distant mais honnête, et atout de taille, il ne semblait pas la détester. Sun Hee, elle , commençait à éprouver ce sentiment bizarre qui gagnait peu à peu son cœur. L'amour, peut être pas le grand et éternel amour, surement inconscient, en partie, mais son bien être et la confiance envahissait la jeune fille en sa présence. La Yunikon serait heureuse avec lui ,elle en était persuadée, mariage forcé ou non. Yano, ses fiançailles avec lui, elle observait tout ça comme le seul fil qui lui assurait une vie de couple quasiment normal. Si ce fil se brisait sous ses yeux, elle devrait abandonner l'idée d'épouser un homme qu'elle aimait un minimum. C'était ça, un essai, voir si la confiance et l'amour qu'elle portait à quelqu'un pouvait être partagé. Son espoir était mince, une part d'elle même le savait vain, mais elle s'y accrochait. Elle fixait donc son fiancé comme elle parlait, pour voir sa réaction, voir les traits de son visage s'affaisser légèrement à ses paroles sincères mais qui devait surement sembler un petit peu malsain. Elle appréhendait déjà sa réponse, et son expression ne la rassurait guère. Elle poursuivit pourtant son discours jusqu'au bout. Ses mots étaient libérateurs, avouer tout ceci, aussi étrange que ses dires pouvaient sonner, était un soulagement. La réaction de Yano ne se fit pas attendre. Oh bien sur, elle ne s'attendait pas à ce qu'il saute de joie à l'idée qu'elle acceptait de l'épouser. Elle n'était pas vraiment crédule à ce point. Mais malgré le fait qu'elle est affirmé qu'elle comprendrais si il ne pensait pas comme elle, si il ne voulait pas accepter ce mariage par convention, elle n'imaginais pas à quel point ceci pourrait la blesser. Elle avait détourner le regard, pour ne pas voir son expression, refusant d'affronter la réalité qu'elle devrait bientôt entendre. Repoussant d'un millième de seconde le désenchantement du mariage possible un jour. Elle était une illusion, elle acceptait de vivre pour ne image, mais au fond, elle n'était qu'une fragile poupée terrorisé par la solitude et qui ne demandait qu'à être aimé. Yano parla d'un ton sec, si froid, un ton que la jeune fille ne lui connaissait pas. Il avait toujours été distant avec elle, peu expressif, parce que c'est ainsi qu'il était semblait il. Mais il semblait qu'elle venait de toucher un point sensible. « Je ne te comprend pas ... vraiment pas » dit il Elle leva les yeux vers lui et remarqua qu'il s'était mis debout, impressionnant, surprenant. Elle le fixa tandis qu'il lui disait que sa vision du mariage était triste, et que lui ne pouvait accepter cet engagement qu'on lui imposait contre son gré. Il croyait au mariage d'amour, avec les fleurs et tous les flonflons. Le mariage devait être la consécration de ses milles promesses aveugle des emportements passionnels. Sun Hee y trouvait l'agréable compagnie et le soutien d'une personne de confiance, une personne pour qui elle serait toujours dévouée , présente, comme Pénélope pour Ulysse. Sun Hee tordit son mouchoir un peu plus, respira fortement pour garder son calme, mais ce fut le seul signe intérieur de l'espoir qui s'écroulait dans sa poitrine, chutant dans le gouffre dont il avait déjà touché le fond. Le rejet, encore une fois, elle se faisait jeté, bien sur, ca n'avait pas été un rejet violent. Elle ne doutait même pas, qu'il serait heureux de la garder un lien amical avec elle. Pourtant, c'était encore une fois pour elle une preuve qu'elle ne pouvait être aimée. Elle se sentait idiote et honteuse de porter tant d'importance à tout ca, elle le savait, bien avant d'entendre les mot de Yano. Alors ca ne devait pas la blesser ainsi. Elle se leva à son tour, tandis que son fiancé s'était lui rassis. Elle s'inclina devant lui, comme le faisait les japonais, en ne marquant ni gène, ni tristesse, ni quoi que ce soit qui puisse lui laisser penser qu'il lui avait envoyer un poing dans son cœur. « Je comprend, je peux pas dire que je suis d'accord avec toi, mais je te comprend! » Elle hésita se demandant si elle devait poursuivre ou bien ... « Tu es un homme bien Yano et je suis heureuse d'avoir découvert une nouvelle facette de ta personnalité, ton coté rêveur je veux dire. Tu devrais la laisser paraître un peu plus souvent...quoique, ca augmenterais surement le nombre de tes prétendantes, et ca, ca ne me rejouerais guère.Je serais ravie de'en découvrir d'autre...Merci Yano. » termina t'elle en un sourire. Il y avait de la lumière dans son regard, mais ce n'était que le reflet des larmes qui commençait à vouloir l'envahir à nouveau. Elle les retint, comme une forte et digne princesse. Elle se releva dit alors. « Je suis désolée, il faut que je rentre chez moi à présent. » Elle le salua une dernière fois et se dirigea vers la porte pour sortir de la pièce. Elle tourna la poignée et l'ouvrit, elle fit deux pas vers l'extérieur, se retourna pour refermer la porte en disant. « A ce soir Yano ! » Elle referma la porte et marcha dans le couloir jusqu'à ce qu'elle présume qu'il ne pouvait plus l'entendre et se mit à courir dans les dédales du manoir de la famille Wada. Elle ignorait comment elle avait réussi à retrouver le salon à la poudre de cheminette ou elle était arrivé après maint détours . Elle rentra essouffler dans la cheminée, tentant de contenir un peu plus longtemps cette vague qui l'envahissait peu à peu. Elle refusait de verser encore des larmes dans ce lieu, dans cette maison et surtout pas, surtout pas pour avoir été idiote, pour avoir espérer l'impossible. Elle tournoya mais ne s'en rendit qu'à peine compte, elle se sentait déjà si faible et misérable que le mal des transport ne pouvait plus lui causer aucun effet. Elle se stoppa dans son salon, elle sortit de la cheminée, courut encore un peu plus jusqu'à sa chambre, se sentant submergé par la tristesse et la honte. Elle referma la porte derrière elle. Elle y appuya son dos et s'effondra. |HJ: uu désoléeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, te faire attendre tant de temps pour ca, en plus du coup ca va être la fin, pardon uu] |
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Wada Yano m
pseudo : Mary messages : 1105 i'm here since : 24/09/2010 points : 27171 age : 33 mood : Est-il possible d'être plus heureux que je ne le suis actuellement ? my heart is : pris, prisonnier de cet amour aveuglant que j'ai pour lui ♥ wizard's spellbook :
Ma vie ne m’a jamais semblée être si merveilleuse à ses côtés. Malgré tout ce qu’il se passe en dehors des frontières de l’école et ce suicide commis par deux de nos professeurs, je n’arrive pas à descendre de ce nuage de joie qui me retient prisonnier de ces bras. La raison ? Je la connais plus que tout au monde car je vis le bonheur le plus total, mon doux et tendre Ki Suk. Jamais encore je n’avais cru que je pourrais être si heureux malgré qu’une de mes amies les plus chères à quitté l’école depuis peu sans me laisser la possibilité de garder contact avec elle. J’espère que tout ira bien pour toi Jade et qu’on se reverra un jour. En tout cas ça sera un plaisir pour moi. J’aurai tellement voulu lui expliquer pourquoi nous avons rompu, être enfin honnête avec elle sur cette rupture. Dans tous les cas, je suis désormais amoureux de cet homme et bien que nous devions gardés notre relation secrète pour le moment tant que je n’ai pas réglé quelques détails envers ma famille et ma « fiancée », je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux. Jusqu’à ce jour où je pourrais l’embrasser lorsque je le souhaite sans prendre la moindre précaution, crainte, je tâcherais de provoquer des occasions où nous pourrons nous voir. C’est pour cela qu’il faut que je trouve rapidement du temps pour voir Aika, ainsi qu’Eichi et surtout du temps pour parler à Sun Hee. Je crois qu’il est urgent que je leur fasse part de toute cette histoire ainsi que des possibles conséquences sur leur vie. Je veux au moins être loyal avec eux et ne pas les abandonner sans le moindre respect. J’espère qu’ils pourront me pardonner cet égoïsme de ma part car rien au monde ne pourra me faire changer d’avis. Je ne veux et désire que vivre à ces côtés.
| Sujet: Re: What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] Mar 5 Avr - 10:47 | |
| Il se rendait bien compte que les mots qu’il avait prononcés mettaient à nu toutes ses pensées, ce qu’il était au plus profond de son cœur. En agissant de la sorte, il avait avant tout pensé en tant que Wada Yano, le jeune homme qu’il était réellement au lieu de celui qu’il devait être aux yeux de tout le monde et surtout en face de la jeune fille qui était destinée à être son épouse. Autant dire qu’il désapprouvait totalement l’impulsivité avec laquelle il s’était exprimé quelques minutes auparavant mais cela avait été plus fort que lui…Son cœur n’avait pu se résoudre à rester sourd face aux mots de la jeune femme, c’était tout simplement trop cruel de penser de la sorte. C’était son point de vue et sans vraiment comprendre ce qu’il ressentait réellement il avait eu envie de la faire réagir. Elle lui rappelait trop le jeune homme qu’il était censé être, celui qu’il avait été auparavant avant d’entrer à Akiwa et de faire la connaissance de celui qui pour la première fois avait réussi à pénétrer la forteresse qui était érigé autour de son cœur. Un jeune homme aveuglé par la raison, qui préférait se réfugier dans les valeurs sures, ce qui lui apportait un maximum de sécurité et peu de chances de souffrir et qui refusait à son cœur de lui dictait ses lois. Il avait été pendant de longues années, cet homme et en écoutant la jeune fille, il avait eu l’horrible impression de s’entendre parler. Le genre de discours qu’il aurait très bien pu raconter quelques années auparavant avec cette franchise et ce détachement des plus formels. S’il n’avait pas fait la rencontre avec celui qui hantait la moindre de ses pensées, il aurait très bien pu être comme Sun Hee à l’heure actuelle. Lui aussi aurait peut être accepté ses fiançailles de tout son cœur, jugeant que celles-ci lui apportait des avantages conséquents : il aurait eu une femme des plus magnifiques, car Sun Hee était assurément très belle, il se doutait même qu’elle devait être souvent courtisée, désirée, dire le contraire serait un mensonge. Il aurait su que la pureté du sang de leur famille aurait été sauvegardé, qu’avec un certain temps, ils seraient devenus amis et un lien particulier se serait lier entre eux. Une amitié ou la naissance de ce qu’ils auraient pu qualifier « d’amour » mais il savait d’or et déjà que ce sentiment, cet attachement tel qu’il soit, n’aurait pu en aucun cas égaler l’amour qu’il portait actuellement pour l’être qui occupait toutes ses pensées.
En agissant de la sorte, il avait seulement voulu faire réagir la jeune femme, lui faire comprendre qu’il y avait du bon de continuer de rêveur, de vouloir d’un avenir différent à celui que d’autres tracées pour elle. C’était peut être idiot mais l’impression d’être similaire à la jeune femme lui faisait de plus en plus présente et sans comprendre réellement ce qu’il éprouvait, il souhaitait l’aider dans une certaine façon. Peut être était-il allé trop fort ? Peut être même qu’il l’avait blessé dans son orgueil en bafouant de cette façon toutes ses idées, ce qu’elle pensait de toute cette affaire mais ce qu’il désirait c’était qu’elle comprenne que le bonheur ne pouvait pas être total sans être auprès de la personne qu’on chérissait plus que tout, pour qui on serait prêt à remuer ciel et terre pour le rejoindre, le faire sourire et rire et avait qui à eux seuls ils pourraient construire un monde dans lequel ils seraient qu’eux deux. Sans s’en rendre vraiment compte, Ki Suk et lui avait déjà construit ensemble ce petit univers, il lui avait offert les bras grand ouvert un endroit dans lequel il pouvait être lui-même, laisser son cœur s’ouvrir à lui, avouant sans aucune crainte, ses joies, ses peines, ses craintes sans avoir l’impression à tout instant d’être jugé. Ce petit monde qui n’était possible qu’auprès du jeune homme lui manquait horriblement. Maintenant qu’il y avait prit gout, il ne pouvait plus vivre sans. Il en prenait réellement conscience alors que les journées s’allongeaient le séparant du dernier jour où il avait eu la dernière fois l’impression d’être au bon endroit avec la bonne personne.
Il avait tellement besoin de lui, il était résolument amoureux de lui, il ne pouvait plus en douter désormais qu’il prenait conscience que chaque mot qu’il avait eu l’audace d’affirmer venait s’apposer à l’image de ce doux et tendre muneo qui avant d’être le sujet de toutes ses pensées avait été un temps son meilleur ami. S’il devait se fiancer, se marier, il était évidant qu’à l’heure actuelle la personne qui détenait entre ses mains ses espoirs de bonheur futur et actuel, sans parler de son cœur et de son âme, c’était Ki Suk et personne d’autre. Il ne pouvait plus se mentir à lui-même, c’était terminé, il devait seulement désormais vivre avec et faire en sorte que le jeune homme ne découvre ses réelles pensées tant qu’il ne pourrait lire dans son regard, ce petit espoir d’entrevoir que ses sentiments pouvaient être partagés. Au moins, la discussion qu’il venait d’avoir eu avec la jeune fille lui avait permit de mettre à plat ses sentiments, ce qu’il désirait réellement au fond de lui. Il était donc évidant qu’il ne pouvait plus promettre à la yunikon de tenter de l’aimer, de s’enticher de sa personne. Non Yano, qui pouvait pourtant être hypocrite, ne pouvait pas en son âme et conscience mentir sur un sujet qui remettait en question sa sincérité, son intégrité. C’était résolument impossible, la seule chose qu’il pouvait faire pour l’heure c’était de la respecter. Chose qu’il faisait déjà, sans même s’en rendre compte en s’attachant à elle. Il avait tellement l’impression de se revoir en elle et il espérait réellement que la jeune femme comprendrait son message, en tirerait des conseils et peut être qu’à son tour, oui elle pourrait être tenté de trouver sa propre place autre que dans des fiançailles arrangées. Mais il savait qu’il était allé trop loin lorsqu’il la vit se lever du canapé alors qu’elle s’inclinait devant lui comme le voulait les coutumes japonaises. Elle lui murmura qu’elle comprenait, qu’elle ne pouvait pas en dire autant mais qu’elle voyait ce qu’il voulait dire, marquant un temps d’hésitation qui lui parut immensément long avant de reprendre la parole pour poursuivre, gardant toujours la tête inclinée en forme de respect. Puis petit à petit à mesure de ses mots, elle releva la tête alors qu’elle lui disait qu’il était un homme bien, qu’elle était heureuse d’avoir découvert une nouvelle facette de sa personnalité, ajoutant qu’il devrait la laisser s’exprimer plus souvent, bien que cela risquait d’augmenter le nombre de ses prétendantes. Chose qui ne la réjouissait guère mais qu’elle serait ravie d’en découvrir d’autre, le remerciant même de le lui avoir montré.
Il la regarda quelque peu abasourdi quoiqu’un peu dépaysé, ne sachant pas vraiment comment interpréter ces paroles, si ce n’est de se sentir affligé alors qu’il voyait dans son regard, cette légère lueur qui était énonciateur de larmes qui étaient sur le point d’être versé. Peut être que vraiment sans s’en rendre compte, il avait blessé plus profondément qu’il ne l’avait imaginé ? Peut être même que la jeune femme avait eu l’impression qu’il la rejetait ? Il ne savait vraiment pas comment interprété les mots de la yunikon, ni cette lueur si ce n’est qu’il ressentait au fond de son cœur, un léger sentiment de culpabilité qui s’agrandit lorsqu’elle prit soudainement congé, comme si elle tentait de fuir sa compagnie pour craquer autre part mais certainement pas devant lui. Avant même qu’il ne puisse réagir ou dire quoique ce soit, elle sortit rapidement de la pièce alors qu’il prenait vraiment conscience que ce qu’il imaginait pouvait être possible. Serait-il possible que sans vraiment en prendre vraiment compte, la jeune femme qui lui était destiné s’était attaché à lui, et peut être même entiché de sa personne ? Non, cela ne pouvait être possible. Il n’avait jamais rien fait qui puisse lui donner une raison de l’aimer, ni quoique ce soit si ce n’est de le considérer comme un étranger…Il devait faire erreur et pourtant…Son comportement venait contredire ce qu’il était en train de penser, venant qu’approfondir ce sentiment de culpabilité qui semblait désormais prendre une place plus importante dans son cœur…
« Se pourrait-il qu’elle soit tombée amoureuse de moi… ? » furent les seuls mots qu’il consentit à murmurer pour lui-même comme s’il tentait de rentre la chose plus réelle tellement elle semblait incroyable…Non ça serait vraiment présomptueux d’imaginer la chose possible, pourtant la tasse encore à moitié pleine de la jeune fille venait le certifier sur au moins une chose : la jeune fille avait fait profit bas des bonnes manières et avait quitté la demeure précipitamment sans lui donner une seule occasion de la raccompagner en tout bon hôte… |
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| | | | What do you want, my dear ? | PV Min Sun Hee [FINI] | |
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