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| ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; | |
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Auteur | Message |
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mr. YSH messages : 144 i'm here since : 24/09/2010 points : 26222
age : 595 mood : excité, nom d'un sorcier ! le début des cours, c'est toujours excitant. my heart is : oh, tous les élèves sont dans mon coeur. tous les élèves... sauf peut-être ce petit chenapant de Choi Yoo Sung... et cette petite furie de Jung Shin Ah... tout compte fait, nos élèves cette année sont bien impertinants. Ennuyants s'ils ne le sont pas !
| Sujet: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Lun 17 Jan - 11:59 | |
| bring it on, sexies ! Cher sorciers & sorcières ! Vous étiez impatients de savoir ce qu’il allait bien pouvoir vous arriver pour cette saint-valentin, n’est-ce pas ? Eh bien, vous n’allez pas être déçus avec la petite soirée romantique que nous vous avons réservez. Comme vous pouvez le voir à présent, vous avez attéris dans une petite chambre aux lumières tamisées, comportant bien sûr un lit double avec des draps en soie rouges. Et je suis sûr que vous vous y sentez déjà à l’aise ! Peut-être que la présence de la petite table ne vous a pas échappée non plus. Ni même peut-être la porte se trouvant à l’autre bout de la pièce. Approchez-vous de cette table d’ailleurs, outre la nourriture – vous pouvez-y toucher, ne vous gênez pas voyons ! – vous y trouvez un jeu de société sorcier un brin.. coquin, je dirais. Allons-bon, il fallait bien le sortir pour la saint-valentin, il a été conçu précisément pour ce jour-là ! Il consiste en un dé sorcier. Oui, c’est tout. Mais les dés sorciers peuvent vous jouer des surprises. Lorsque vous le lancerez, la partie commencera. Le dé vous dictera alors oralement une action aléatoire à faire. Si vous la faite correctement, la porte au bout de la chambre s’ouvrira et vous donnera accès a une autre pièce qui comportera à son tour une autre porte à ouvrir, si vous échouez, vous recevrez une punition, également dictée par le dé – il sait tout et il voit tout, faites attention ! – et bien entendu, vous ne progresserez pas jusqu’à la prochaine pièce et vous devrez refaire une action pour cela. Me suis-je bien fait comprendre ? Bien ! Je ne vous demanderais pas qui est d’accord ou non, vous avez tous acceptés (sans le savoir, mais tout de même) de jouer le jeu lorsque vous avez décidés de venir à cette petite animation ! Que dire de plus ? Amusez-vous bien et que le meilleur gagne ! – bien entendu, le couple gagnant sera le premier à sortir du dédale de pièces ! Combien il y en a ? Découvrez-le vous-même, voyons !
explications hors-jeu; Vous devez poster au minimum 22 messages et visiter 7 pièces différentes (donc réussir 7 actions au moins) pour terminer votre sujet, et ainsi être (peut-être) le gagnant du jeu. Les 1ers à sortir du dédale de pièces verront 15 points s’ajouter à leurs maisons respectives, les 2èmes, 10 points et les 3èmes, 5 points.
Le jeu marche avec un système de dés. Un dé spécial nommé VALENTINEDAY a été crée spécialement pour cette animation – lorsque vous voudrez effectuer votre premier lancé il vous suffira d’utiliser le code suivant à la fin de votre post : [roll="VALENTINEDAY"]1[/roll]
Et d’ensuite effectuer l’action qu’il vous aura dicté dans votre prochain post. Les dés sont vocales ! N’oubliez pas que votre partenaire peut très bien réagir à ce que le dé vient de dicter dans sa réponse avant même que vous n’ayez effectué l’action.
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Jung Shin Ah y
pseudo : yoona. messages : 1601 i'm here since : 24/09/2010 points : 27610
age : 32 mood : excited. my heart is : in my chest. wizard's spellbook : he has that beautiful smile that make me cry.
| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Mar 18 Jan - 9:30 | |
| “ Empty Paradise ” Voilà trois semaines que rien ne se passait. Absolument rien. Tout était vide, dénué d'intérêt et affreusement plat. Le temps gris n'aidait pas des masses au passage. La seule chose qu'elle pouvait vraiment trouvé de coloré et qui pouvait stimuler un peu son cœur et ses yeux était, ironiquement, la neige. Parce que n'importe qui devenait gaga devant quelques petits flocons de neige dans la mesure où cela ne les gênait pas pour faire leur activités – fallait voir comment ça gueulait à la surface de la terre à cause de cette foutue neige. Et pourtant, quand la météo aquatique laissait tout de même passer de cette pluie gelée, il va de soi que la jeune asiatique ne pouvait attendre avant de se jeter par terre comme une vraie gamine, restant des heures et des heures sur cette épaisse couche à faire l'ange au point qu'il arrivait que sa peau et ses lèvres bleuissent. Retomber dans l'enfance, c'était la seule chose qui permettait à l'être humain d'oublier un temps soit peu tous ses problèmes. Être un enfant était le passage le plus simple de la vie, c'était tellement … mieux. L'on avait pas à se soucier de ce qu'il se passait aux alentours puisqu'une personne – sensée être – mature et responsable veillait au grain pour que rien ne vous arrive. Votre seule torture était de coller des étiquettes sur un cahier et de risquer de vous faire enguirlander parce qu'elle était un peu de travers. Vous pouviez sauter dans les flaques et vous salir sans que personne ne se moque de vous ou se mette à penser quelque chose de péjoratif à votre égard puisque, non, c'était plutôt plus on se salissait, plus on était aimé ! Les bêtises allaient bon train, et l'on ne pouvait pas vous reprocher votre certain manque de sensibilité, de responsabilité ou que sais-je encore … Oui, finalement, être un enfant c'était le top. Et si Peter Pan était un être réel qui possédait vraiment le don de voler et d'emmener les enfants dans un pays imaginaire, Shin Soo Mee se serait volontairement jeté dans ses bras pour qu'il l'emmène loin sans jamais revenir ici – quoi qu'en passant tout de même faire un petit coucou à sa famille. Le pire dans tout cela ? La demoiselle pensait réellement qu'il pouvait exister. Que tout pouvait être vrai. Pourquoi pas, après tout ? Comment les légendes naissent-elles ? Sortent-elles tout droit de la tête d'une pauvre con totalement cinglé qui avait envie d'inventer cela alors il a décidé de le faire ? Oui ? Eh bien la muneo ne pensait pas exactement comme cela. Il était aisé, lorsque l'on était un humain parfaitement normal, de penser que toutes ces légendes et ces histoires sont faites uniquement pour que nos gamins nous foutent la paix et fassent de beaux rêves afin d'être tranquille pendant la nuit et, qui sait, s'adonner à leur activités nocturnes favorites. Mais pour une jeune fille sorcière, il était totalement plausible qu'un de ces innombrables contes soit réel et pas seulement sorti de la boite crânienne d'un taré. Voilà ce que pensait la demoiselle. Et elle attendait. Doucement. Surement, elle reprenait rapidement son petit train-train quotidien en espérant secrètement que quelqu'un vienne enfin la sortir de cette routine monotone. Routine ? Était-ce le cas ? Pas vraiment, non ! Croyez-le si vous voulez ou pas, mais la demoiselle n'utilisait plus la farce ! Se fichait complètement de ses anciens allers-retours à l'infirmerie … La seule chose qu'elle faisait à présent, c'était étudier. Oh, pour une muneo cela n'avait rien d'étonnant, non – encore heureux n'est-ce pas ? – mais venant de la part de Shin Soo Mee, c'était autant choquant que l'était ce magnifique exploit. Elle travaillait ses cours, passait ses soirées dans sa chambre avec sa colocataire à bûcher un peu ses exercices … Elle ne volait plus aucuns sujets, elle ne prenait plus de plaisir à faire exploser les potions dans la tête des autres, non, elle devenait une bonne élève digne de sa classe. Certains se demandaient si elle déprimait, d'autre se disaient qu'elle avait mûri et d'autre encore la trouvaient complètement changé. Était-ce faux ? Non, il y avait peut-être un peu les trois à la fois. Tout était lié, en fait. Elle avait radicalement changé, oui, en mûrissant et grâce à sa … déprime ? ( le mot était fort ) liée à celui au prénom interdit. Oui, chut, ne prononçons pas son prénom devant elle, elle ne souhaitait plus être liée d'une quelconque façon à cet individu qu'elle ne voyait plus, qu'elle ne voulait plus voir, et qu'elle ne verrait plus jamais. Même, elle se portait presque mieux sans lui ! Oui, presque. L'étudiante ne cherchait plus à s'instruire, non, elle ne tenait plus des livres constamment en main dans le but premier d'accroitre ses connaissances, c'était même complètement l'inverse. De retour à Peter Pan, voilà la jolie demoiselle qui préférait lire des bouquins « fantastiques » - mais qui n'avait rien de tel pour une sorcière - souvent mêlé à des histoires d'amour à l'eau de rose qui faisaient saigner les yeux de n'importe quel crétin qui avait le malheur de poser ses yeux dessus. Et blablabla, je t'aimerais toujours, et blablabla nous sommes destinés, et blablabla, notre amour est le plus fort et blabla – ta gueule. Mais aussi étrange que cela pouvait paraître, elle se complaisait dans ce monde de niaiserie, adorait s'évader dans un autre monde où elle aurait un prince charmant qui la serrerait dans ses bras en lui murmurant des mots doux à l'oreille avant de l'emmener au loin dans son blanc destrier pour – STOP. Les journées passaient à une rapidité affolante. Tellement que cela la surprenait elle-même, comme quoi, l'on avait beau dire qu'une journée de cours était l'une des choses les plus abominables au monde, quand on était attentif et que le professeur en question savait comment capter l'attention de ses élèves – avec des cris de mandragores par exemple – eh bien cela passait si vite que l'on s'étonnait même que la cloche sonne. La coréenne avait même pensé plusieurs fois qu'il s'agissait du sort de farce – qu'elle ne connaissait que trop bien – usé dans le but de sortir de cours plus tôt que prévu. Mais il se trouva que non, personne dans sa classe semblait connaître ce petit tour de passe-passe, de ce fait la seule explication plausible était le fait que cela sonne réellement … Mouais ! Ses amies sortaient avec entrain, se dirigeaient dans la cour extérieure dans le but de rejoindre d'autre camarade de classe afin de parler des derniers potins de Dazzle ou de la fête du week-end passé et Soo Mee les aurait probablement rejoint. Mais en ce moment-ci, elle travaillait inexplicablement. Planchait sur ses cours, n'hésitait pas à demander à sa camarade de chambre si, elle, avait pigé un traitre mot à ce qu'avait dis ce stupide professeur ou si, dans le cas inverse, elle se souvenait de ce cours-là quand elle l'avait fais une ou deux années avant. Souvent, elle obtenait toujours l'aide qu'elle quémandait, mais il y avait d'autres fois où elle comptait aller dans la bibliothèque pour mieux comprendre avec ses livres, mais finissait par attraper un bouquin à l'eau de rose avant de le feuilleter avec passion jusqu'à ce que l'heure du couvre-feu passe, jusqu'à ce que toutes les lumières s'éteignent et jusqu'à ce qu'elle se rende enfin compte qu'elle était toute seule dans la pénombre de la pièce à toujours lire cet espèce de livre – qu'elle trouvait minable au final. Shin devenait un paradoxe à elle toute seule. Et elle ne souriait plus. Un peu, il lui arrivait d'esquisser des sourires de temps en temps. Mais n'imaginez pas non plus qu'elle tirait la gueule à longueur de journée, non, elle restait neutre. Écoutait ses amies parler puis prenait la parole de temps en temps dès qu'elles l'exigeaient d'elle. Soo Mee n'était plus cette excentrique stupide en train de danser, chanter, et crier à droite à gauche. Elle était devenue … muneo. Elle devait changer, faire attention à tout, et elle ne se déplaisait pas ainsi. À présent, elle n'ouvrait la bouche que pour être sarcastique ou cynique face aux personnes qu'elle n'appréciait guère. Comme le disait le diction; elle parlait peu, mais elle parlait bien. Elle ne faisait plus partie de ce genre de fille qui parlaient pour ne rien dire, qui racontaient leurs vies dans les moindres détails, l'exposant au monde entier – ou du moins, à qui voulait bien l'entendre – elle était juste devenue une enfant … modèle. Oui, voilà. Shin Soo Mee était une enfant modèle. Et personne ne semblait s'en plaindre. Dans le fond, elle restait cette même adorable petite fille, qui plaisait au premier qui la regardait et lui parlait, mais elle n'élevait plus la voix, elle ne sautait plus partout, elle répondait simplement à ce que l'on lui demandait et elle restait là, au milieu de ces poules bavardes, à être une statue de glace et un sacré joli décor, il fallait l'avouer ! Personne ne s'en plaignait … ? Presque ! La plus proche de ses amies n'appréciait guère de voir son amie « souffrir » ainsi – souffrait-elle seulement ? Non, pas vraiment – et elle avait eu vent de ce qu'il se passait du côté de Dazzle et ses complots secrets pour les couples … mh. Les couples, oui, c'était bien beau, mais. Shin Soo Mee en couple, avec … ? Elle avait arqué un sourcil dès que son amie lui avait fais la remarque. Elle avait soupiré, puis était repartie dans la lecture passionnante de son livre définitivement à chier, et l'autre avait continué son grand discours avec ses arguments qu'elle avait travaillé pendant des heures et des heures dans le but de la convaincre. Que lui racontait-elle, exactement ? Pas la vérité, en tout cas. Son amie n'avait trouvé ni plus ni moins comme excuse que d'annoncer que le meilleur ami du copain de la petite amie de l'amie du petit copain de la sœur du petit ami de sa cousine faisait une fête absolument démentielle et que tout le monde allait s'y trouver, alors Soo Mee devait y être également. Comme si cela allait réussir à la faire pencher en sa faveur, elle lui avait sorti une magnifique robe, lui expliquant qu'elle pourrait la porter à condition de venir à cette fête. Parce qu'elle sentait que son ami allait se montrer très chiante et qu'elle ne la lâcherait jamais. L'étudiante avait accepté. Et pourtant … Si seulement elle savait dans quelle galère elle venait de s'embarquer ! La sorcière venait d'enfiler la robe en question, souriant bêtement face au miroir. Pensant que, finalement, sortir lui ferait probablement un peu de bien à elle aussi. Quelle erreur … à peine eut-elle terminé la dernière touche de sa coiffure que son amie en question tambourina à la porte comme une vraie possédée. Forcée d'ouvrir si elle ne souhaitait pas devenir chauve, quelle ne fut pas sa surprise dès que, sans crier gare, son amie lui attrapa le poignet afin de la tirer hors de sa chambre. Courant dans tout l'étage, empruntant les escaliers à toute vitesse, manquant de peu de s'étaler par terre comme de vraies maladroites, les deux filles filèrent en destination inconnue pour l'une d'elle. La seconde jubilait presque, c'était … étrange ? Les joues rosies, le souffle court, elles s'arrêtèrent devant une porte que la première s'empressa d'ouvrir en riant, la muneo passant ses fins doigts dans ses cheveux pour les remettre un peu en place, sur le point de relativement engueuler son … amie ? La jeune femme entrouvrit les lèvres afin de se mettre à hurler contre elle, quand cette même traitresse la poussa dans la pièce, lui souhaitant une bonne soirée, avant de l'enfermer à clef à l'intérieur. La muneo se mit à taper contre la porte, pestant contre cette traitresse et la traitant de tous les noms d'oiseaux. Elle tapa même du pied contre la porte – pour faire comme dans les films – dans le but qu'elle parvienne à s'ouvrir. Mais rien à faire. Elle n'avait pas assez de force. Un « Je te hais ! » crié qui résonna un peu partout dans la pièce, et elle se retourna, observant la pièce dans ses moindres recoins. Ce que l'on pouvait dire, c'était que l'ambiance ressemblait nettement à celles qu'elle avait lu dans tous ses livres. Zut. C'était comme si, soudainement, un beau prince blond allait débarquer avec son cheval dans la pièce pour l'enlever et vivre avec elle happily ever after. La bonne blague. Un lit double, une table basse, une faible lumière – quoi qu'on était pas dans le noir non plus, il ne fallait pas exagérer, on y voyait parfaitement – et pour compléter le tout … Quoi ? La jeune femme écarquilla de grands yeux avant de froncer les sourcils, sur la défensive. Quelqu'un avait pris une potion de métamorphage ? C'était une illusion ? Ou c'était juste la poisse et le destin qui n'en faisaient qu'à leurs têtes ? Elle soupira, baissant les yeux vers le sol, se rendant compte que, malheureusement, elle avait eu l'excellente et merveilleuse idée de mettre des bottes. MONDIEU. Tout était contre elle ! Pourquoi maudissait-elle le fait d'avoir des bottes ? Eh bien … « Retire tes lacets. » Ordonna-t-elle d'un ton ferme. « Que je puisse me pendre avec. » Termina-t-elle d'un air parfaitement sérieux. Sérieuse, elle l'était, oui quand bien même elle serait bien incapable de se tuer avec un petit lacet ridicule … Soupirant assez fort pour qu'il puisse comprendre à quel point elle était emmerdée d'être dans la même pièce que lui, dans une tenue pareille, et avec une atmosphère pareille, elle croisa les bras sur sa poitrine, tapant légèrement du pied comme si elle s'impatientait. Elle détourna le regard vers le mur, puis réfléchit à un moyen de s'enfuir d'ici le plus rapidement possible, quand sa réflexion la mena à quelque chose qu'elle n'aima guère. Comme si une petite ampoule vint éclairer le sommet de son crâne, elle s'arrêta de respirer deux secondes, tournant de nouveau la tête vers lui de la manière la plus robotique possible, comme si elle était une statue de pierre vieille de mille ans et que si l'on actionnait sa tête, cela nous mènerait vers un trésor incroyable. D'un air franchement énervé et un sourire sadique étirant ses fines lèvres roses légèrement tremblante, elle articula d'un ton qui aurait pu faire frémir n'importe qui de peur. « Serait-ce la crétine qui était à mes côtés il y a de cela quelques instants qui t'a emmené ici ? … » Sous entendu : si oui, demain elle n'est plus de ce monde. La colère se lisait dans ses yeux d'une manière aussi claire que sa rage grandissante qui parvenait à faire trembler tout son frêle petit corps. Restait à savoir … était-ce réellement de la rage ? Et était-elle réellement en colère ? Ou mettait-elle en pratique ses talents d'actrices pour cacher ses réelles pensées .. ? Mmmmmmhhh … |
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Yang Joon Hae p
pseudo : Hye-e messages : 1266 i'm here since : 02/10/2010 points : 27201
age : 34 mood : J'ai pas mal de distraction, en fait. Donc ça va... relativement bien. my heart is : cold.
| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Dim 23 Jan - 2:39 | |
| Soo Mee. Shin Soo Mee. On pouvait lui dire merci ! Le grand Yang Joon Hae avait repris du service depuis leur dernière entrevue – pour le moins mouvementée, mh – et une chose était sûre : il était en forme. Que c'était bon de le revoir si machiavélique et sadique, miam. C'était comme si rien ne s'était passé, en réalité. Il avait totalement repris son petit train-train quotidien entre les femmes et les victimes, entre les olives et les canettes de coca – cadeau parfait – ainsi qu'entre les manipulations et les aventures d'un soir. Et ce pour assouvir son besoin de distraction, comme toujours. On avait beau dire, on avait beau faire, Joon Hae restait inlassablement le même. Cependant, – car oui, il y a des exceptions à tout – il craignait encore de devoir trouver de nouvelles activités et chacun sait comme il est dur de s'occuper lorsqu'on s'ennuie – c'est inexplicable mais c'est ainsi... Et dire qu'il y avait trois semaines de cela, ce n'était qu'une limace, un mollusque, une véritable endive cuite. Tu parles. Une petite seconde et tout changea dans sa tête. Absolument tout ! Il avait un bouton reset sur les lèvres, cet homme. Enfin bon... Quoi de plus normal après tout, il n'était pas un dieu – quoique. Soyons honnêtes, il était presque divin, cet Ineo, autant à consommer qu'à côtoyer et beaucoup peuvent confirmer mes dires, ahah. Sachez seulement qu'il était inoubliable et que nombre de jeunes filles en fleur le vénéraient, lui et sa tête angélique au regard meurtrier. Un mélange détonant qui attirait, il faut le dire. Il y avait tout un tas de facteurs intéressants à étudier quant à son succès auprès des cruches. Tout d'abord, allons au plus logique, son physique. Assez grand, il convenait à 90% des filles d'Akiwa et ce n'était pas un détail négligeable. Dame Nature était en forme le jour de sa conception, puisque son visage en général était agréable à regarder. D'ailleurs, il serait gentil qu'elle arrête de chômer 23h55 sur 24 cette vieille peau de roulotte de la génétique. Enfin bref. Ensuite, son corps, on ne pouvait pas le rater. Il était assez bien fait, notre beau rouge, vous ne croyez pas ? Et enfin, son regard. Mh. On le mangerait bien, si cela était possible, des yeux à tomber par terre. Et puis, le côté mauvais garçon. Ne faites pas l'innocent, un beau garçon méchant, c'est horriblement sexy. Ne dites pas le contraire, je ne vous croirai pas.
Le 14 février... Pour la plupart des gens, il ne s'agissait là que du jour des amoureux où chocolats et roses rouges étaient de sortie. Pour d'autres, c'est une année de plus au compteur de la vie. Alors que tout le monde fêtait l'amour sur Terre, Joon Hae fêtait son anniversaire – du moins, dans sa tête. Personne ne le savait, et si quelqu'un était au courant, il ne le savait pas. Après tout, personne ne s'était jamais manifesté devant lui en ce jour spécial pour faire autre chose que tenter une approche furtive et personne ne lui avait jamais demandé la maudite date à laquelle ce monstre qu'il était avait commencé sa petite vie sur la planète. Et sans doute que s'il le disait, on rirait de lui. Le fils du mal né le jour de l'amour, n'est-ce pas ironique ? Il était vraiment raté du début à la fin. Ce qu'il faisait en ce beau jour de février ? Il évitait sa petite amie. Oui, Joon Hae s'était permis une petite folie en se réservant le cœur d'une jolie demoiselle. Apparemment, celle-ci était amoureuse de lui alors que ce n'était qu'à sens unique et qu'il allait sans cesse voir à gauche et à droite. Il fallait du courage pour être avec un tel garçon, très franchement. Il n'était véritablement sérieux que lorsqu'il était amoureux et cela n'était arrivé que deux pauvre fois dans sa vie. Hum. La première avait été une mignonnette de 16 ans quand il en avait 17 et la deuxième... nous ne rappellerons pas son nom pour la énième fois. Bref. Il évitait donc la jolie Geobuk, arpentant les couloirs de l'immense château qu'était Akiwa et priant pour qu'elle ne se trouve pas dans le même lieu alors qu'il y en avait huit-mille autres dans l'école. Ah oui... Pourquoi fuir, mh ? Tout simplement parce que Joon Hae et l'amour faisaient bel et bien deux – compatibles que très rarement – et que la St-Valentin célébrait les couples unis par la flèche du bébé dodu plus connu sous le nom de Cupidon. Un bébé avec un arc. Que ne fallait-il pas inventer pour avoir des chocolats, sérieusement... Il était donc tout naturel pour le bel Ineo – très prisé à cette période de l'année – de tout faire pour échapper aux niaiseries de la fête.
Ah... Que c'était bon de... De quoi ? De redouter le moment où il entendrait « Joooooonie. Bonne fête mon chériiiiii. » ? Dieu. Non. Jamais. C'était un peu trop demander à notre sadique national. Il se dirigeait vers les dortoirs pour se cacher dans sa chambre comme une souris dans son trou. Certes, il pourrait ne rien en avoir à faire et même que ça lui ferait plaisir de la voir pleurer en cette date. Sauf qu'il estimait qu'il la faisait déjà suffisamment souffrir. Vous imaginez un peu... « Tu te fous de moi ? T'as pas envie de me foutre la paix, juste aujourd'hui ? » à la ravissante jeune fille qui lui tend une boîte de chocolats. Le pire dans tout ça serait la différence de caractère avec les jours normaux. Rappelons que Joon Hae est un manipulateur né. Croyez-vous qu'il était ainsi avec Chae Rin ? Non, il était presque adorable – dans la limite du raisonnable, n'oublions pas de qui on parle. Il marchait donc tranquillement, vérifiant qui s'approchait, vers la salle commune des Ineo quand une main agrippa sauvagement son bras, tirant le jeune homme vers un lieu inconnu. « Tadaaaa, viens par là, petit. Et salut. » Mais oui, bonjour à toi aussi... Cette fille qui le kidnappait était une pure déjantée que Joon Hae n'appréciait que très moyennement. Cependant, il se laissa faire, guidé par la curiosité. Les « où on va ? » « tu fous quoi, là ? » et « non mais tu vas cracher le morceaux avant que je t'égorge ?! » n'eurent aucun effet jusqu'à ce qu'ils arrivent devant une porte que le jeune fille ouvrit avec un large sourire avant de le pousser à l'intérieur de la pièce en disant « et surtout, pas trop de bêtises, hein ? ». PAF. Crrclicclac. La porte était verrouillée à double-tour et Joon Hae était retenu prisonnier avec un air d'incompréhension sur le visage. Il se tourna doucement, arquant un sourcil et scruta la pièce. Un lit double avec l'ambiance love des séries américaines où chaque détail avait son importance. Mh... C'était Cupidon ou Culpidon, en fait ? L'Ineo se laissa tomber sur les draps de soie rouge pour attendre patiemment la suite des événements. Oui mais. Il se laissa finalement emporter par Morphée, ce couillon qui ne pouvait s'empêcher de pointer le bout de son nez. Son sommeil ne dura pas longtemps, cela dit, car un « je te hais ! » l'en sorti brusquement. Hé bien... Vive le réveil par le mère Shin, cette saleté. Bien sûr que Joon Hae l'avait reconnu, qui d'autre aurait pu crier si fort avec une voix pareille... Il se redressa doucement, un léger sourire aux lèvres. Tiens donc, n'étaient-ils pas censé ne plus se voir, depuis la dernière fois ? Ah oui, on voit ça.
« Retire tes lacets, que je puisse me pendre avec. ─ Déjà en cours d'utilisation, je regrette. »
La bonne blague. Il allait encore se la coltiner pour un temps indéterminé. Le jour de la St-Valentin. YOUPI. Ils allaient s'ennuyer dans cette pièce. Ou alors, espérait-elle plus qu'un baiser de la part du beau brun ? Il ne lui laisserait surement pas cette joie.
« Serait-ce la crétine qui était à mes côtés il y a de cela quelques instants qui t'a emmené ici ? ─ Il semblerait que oui, effectivement.»
Joon Hae restait calmement sur le lit, dans la lumière rose, le visage éclairé par quelques bougies. Ça allait peut-être être marrant, finalement.
Dernière édition par Yang Joon Hae le Ven 18 Fév - 1:29, édité 3 fois |
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Jung Shin Ah y
pseudo : yoona. messages : 1601 i'm here since : 24/09/2010 points : 27610
age : 32 mood : excited. my heart is : in my chest. wizard's spellbook : he has that beautiful smile that make me cry.
| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Lun 24 Jan - 20:44 | |
| C'était à croire qu'il faisait exprès. Qu'il faisait tout pour la mettre hors d'elle. Que pensait-il lui faire ressentir, dans cette position, sur ce lit-là avec cette faible lumière lui éclairant à peine le visage ? Pensait-il qu'il était si irrésistible que cela ? Pensait-il réellement qu'elle allait de nouveau se montrer faible devant lui sous prétexte que … Effectivement, cette lumière, cette ambiance … Tout semblait créé pour torturer la demoiselle. Et en plus de cela, il avait fallu qu'il joue les belles au bois dormant à s'allonger sur ce lit double et à la regarder … Un léger sourire aux lèves. Oui, dans le fond il n'y avait qu'une seule explication possible : il voulait la mettre hors d'elle. Sinon il se serait levé, il aurait défoncé la porte à coup de baguette ou elle ne savait trop quoi mais, bref, il aurait tout fait pour sortir d'ici ! Parce que c'était dur. C'était très très dur de lui faire de nouveau face après ce qu'il s'était passé à noël. C'était à croire qu'ils n'étaient voués à se croiser que lors des bals ou des évènements. Ce genre de fêtes stupide où Soo Mee adorait aller mais où elle aurait cru que Joon Hae détesterait se rendre. Eh bien non. Raté. À part Noël – où là, elle l'avait bien cherché, il fallait dire – ils se tombaient toujours l'un sur l'autre sans que ce ne soit réellement leur faute, au final. Alors quoi ? Que fallait-il en déduire ? Que la muneo était pourrie jusqu'à la moelle ? Ou qu'elle était maudite tout en étant bénie ? … Oh oui, c'était certainement cette dernière option là. Parce que, oui, c'était dur de lui faire face après tout ce qu'elle lui avait fais. Oui, elle souffrait de le voir ainsi et d'être enfermée dans la même pièce que lui car la fois passée cela n'avait donné rien de bon. Mais … Pouvait-on être maudite quand les circonstances faisaient à ce que vous croisiez votre … bien aimé ? … à tous les coins de rue ? Non, pas vraiment. C'était douloureux et l'on souffrait de ne pas pouvoir l'approcher d'avantage et lui faire tout ce que l'on aimerait lui faire ou dire – à prendre dans le sens innocent du terme – mais alors qu'est-ce que cela faisait du bien. On avait beau dire, souffrir était quelque chose d'absolument horrible, oui, mais quand on souffrait déjà et que l'on enfonçait le couteau dans la plaie, cela avait quelque chose de bienfaisant. Soo Mee, masochiste ? Oh, ça a été dit tellement de fois que cela ne devrait plus choquer personne, à présent. Quel être normalement constitué pourrait tomber amoureux de Yang Joon Hae, d'ailleurs ? Oui, vous avez bien lu amoureux à quoi cela servait de le nier, à présent ? Ce serait mentir ou tenter de se voiler la face, et la jeune femme avait bien horreur de cela et méprisaient les gens qui n'étaient pas franc. Sous quel prétexte pourrait-elle se permettre de faire ce qu'elle méprise si ce n'était le fait qu'elle avait un grave problème mental et que l'ineo en question lui retournait complètement le cerveau ? Parce que retourner était le bon mot. Que faisait-il là, d'ailleurs, ce sombre crétin ? Elle esquissa un sourire malsain. Nan. Cette espèce de crétine n'aurait tout de même pas loué les services de monsieur en le payant comme gigolo ? – oui, bon, mettons de côté cette remarque fort intelligente de la part de miss. Ou alors c'était une illusion. Parce que c'était vrai quoi, comment pouvait-il sourire après tout ce qui s'était passé entre eux ? Tout, ou rien d'ailleurs ? Bonne question. Il s'était passé tellement de choses à la fois, mais tout semblait se passer comme si rien n'avait eu lieu. Quel était le problème ? Quel était TON problème, Soo Mee ? Pourquoi n'arrivais-tu tout simplement pas à cesser de te poser des questions stupides et puériles à un moment pareil, dans une pièce pareil, avec un démon pareil ? Pourquoi étais-tu dans la parfaite incapacité de sortir ta baguette et de l'exploser toi-même cette porte ? … Ha oui, tiens, tu n'as pas ta baguette, haha. Quelle douce ironie. Te voilà coincée avec lui pour une durée indéterminée dans une pièce minable avec des bougies … Et si l'on faisait tomber une des bougies sur la moquette et que cela mettait le feu, quelqu'un viendrait les chercher … ? Non, bon, abandonnons l'idée, elle ne voulait pas mourir jeune. Plutôt passer quelques heures avec cette enflure que mourir à ses côtés avec une tragique mélodie qui jouera en font – les violons, c'est cool les violons. Soo Mee. Tu dérapes. Elle soupira. Bon, eh bien. Elle allait gentiment s'assoir dans un coin et ne pas lui adresser la parole ni un regard pendant … combien de temps ? Peu importait. La grande bavarde qu'elle était avait appris en un peu plus d'un mois comment se taire et ne pas avoir envie de parler. Et croyez-moi, rien que le fait de voir la tête de Joonie lui passait carrément l'envie de parler ou de faire quoi que ce soit d'autre, c'était net. Une fête hein ? Mais ouais bien sûr. La demoiselle se jura intérieurement que sa traitresse d'amie subirait au quintuple ce qu'elle lui fait subir actuellement. Soit une affreuse torture douloureuse et réparatrice à la fois – la blague. Aussi étrange cela pouvait-il paraître, elle qui avait eu l'impression d'être qu'une enveloppe complètement charnelle sans un souffle de vie, rien que le fait de respirer le même air que lui ou être dans la même pièce lui donnait peu à peu l'impression que ses poumons et son pauvre petit cœur se recollaient doucement mais sûrement. Et elle haïssait cette sensation. Ce sentiment d'être bien vivante. Cette sensation d'exister que lorsqu'il daigner enfin poser ses yeux sur elle ou lui parler même si c'était pour lui dire des horreurs qu'elle ne souhaitait pas entendre. Elle aurait cru qu'il l'aurait violemment repoussée. Elle aurait cru qu'il lui aurait dis de dégager vite-fait. Elle aurait penser qu'il lui aurait envoyer une pique dans la tête en lui rappelant la promesse qu'elle s'était faite : soit ne pas le voir. Elle n'y pouvait pas grand-chose, c'était un fait certain, mais finalement ce n'était pas comme si elle en voulait profondément à son amie en question. L'étudiante ne prit pas la peine de lui parler ou de lui répondre, elle se contenta simplement d'observer la pièce dans tous les recoins, elle s'avança légèrement vers la table de chevet et y vit un dé. Ok. Un dé. Pour quoi faire ? Elle soupira. Cette pièce était vraiment inutile. Elle examina tous les recoins en détails, balayant la pièce du regard et laissant ses yeux s'habituer à la pénombre de la pièce. Quand elle aperçut quelque chose qui lui plut qu'à peine. Une porte. Une autre porte. La sorcière posa sa main sur la poignée, exerçant une légère pression dessus comme pour l'ouvrir. Mais aucune réaction. Elle n'eut pas à y réfléchir deux fois. Le jour de la st valentin. Une pièce fermée avec deux êtres de sexe opposés. Un dé posé sur une seule table basse trônant au milieu de la pièce, bien mise en valeur avec le lit double qu'il y avait à côté … Cela ne faisait aucun doute. Ils étaient tombés dans un piège. Ou dans un jeu, selon les avis. Et les joueurs, c'était eux, forcément. Elle plissa les yeux et, sans un mot, attrapa la dé entre ses doigts en l'examinant attentivement. Soo Mee ne ressentit rien de magique provenir de ce petit objet, mais disons que sa perception était très nettement affectée, en ce moment … Elle jeta un œil vers Joon Hae et, blasée, elle se décida enfin à lancer son dé. - Jung Shin Ah a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
Avalant sa salive de travers, ses yeux affolés se posèrent vers lui de nouveau. Quoi ? |
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Sam 29 Jan - 8:43 | |
| Joon Hae se laissa de nouveau tomber sur les oreillers en soufflant, blasé comme jamais. Il y avait Soo Mee et il y avait lui. Une Muneo et un Ineo. Une gentille et un méchant, aussi opposés que le blanc et le noir. Il étaient pourtant dans cette galère tous les deux et il fallait qu'ils en sortent en pouvant faire comme si rien ne s'était passé. Et il suffisait de regarder la pièce une seule seconde pour se rendre compte que cela allait être vraiment impossible. Chaque fois que les deux étudiants s'étaient retrouvés aux même endroits, avait eu lieu un événement changeant totalement la donne entre eux. Oui, toujours. Ils se détestaient puis se battait oralement pour savoir qui allait avoir le dernier mot, ils s'attendrissaient et en arrivés finalement à rire un peu ensemble, puis ils se détestaient, finissaient par s'embrasser et enfin, se détestaient une nouvelle fois tout en se désirant. Aaaah, c'est du parcours, quand même. Peut-être un jour se comporteront-ils comme des gens normaux et civilisés ? Tiens, en parlant de civilisation... Les organisateurs de tout ce cirque croyait-ils qu'ils n'étaient que des bêtes sauvages dont le seul but dans la vie était de copuler et faire perdurer l'espèce ? Mais bien sûr, ça se voyait, pas de doute. Non, sérieusement, ils aurait pu trouver une distraction, parce que là... La jeune fille restait muette, à croire qu'elle se pensait seule au monde et Joon Hae s'ennuyait cruellement sur son lit. Il était, certes, on ne peut plus confortable mais le beau brun ne se serait jamais damné pour y pouvoir passer sa vie. Il ne restait pas qu'à le comparer à une paresseux dormant pendu à sa branche pour que le manque de civilisation prenne ici tout son sens. Bref. Le plafond était magnifique, il n'y avait pas à dire. Joon Hae n'avait aucune envie de se lever pour se farcir la tête de mademoiselle Soo Mee. Elle était pourtant bien plus belle que ce sublime plafond qui n'en restait pas moins sans intérêt pour l'Ineo. Oui, plus belle... Et puis quoi, s'il ne pensait qu'à elle ? Ils étaient seuls et il ne pouvait rien faire – même son âme se serait fait la malle si cela avait été possible, pour rajouter à la malédiction. Pour tout dire, la liberté et la tranquillité d'esprit que lui avait offertes la petite bleue lui permettaient à présent de l'avoir pour cible. Les quelques baisers qu'ils avaient échangé avait assuré au rouge que Soo Mee n'était pas forcément une perte de temps. Cependant, il allait laisser faire le temps – son grand ami – pour une fois. Il était quasiment certain qu'elle allait lui tomber dans les bras à un moment ou à un autre, en fait. Ah... C'était beau l'espoir. Ils n'avaient rien à faire ensemble et pourtant, c'était toujours à deux qu'ils se retrouvaient.
Il aurait pu faire quoi, à cet instant ? Pleiiiin de choses ! Ce n'était pas bien dur de trouver avec un lit et une fille ravissante. Cependant, bien qu'il la voulait pour lui, il souhaitait surtout ce sentir désiré plus que jamais, que Soo Mee craque complétement pour lui, qu'elle l'attaque passionnément, qu'elle le retienne prisonnier pour ne l'avoir que pour elle. Non bon, okay, ça n'arrivera pas. Mais reconnaissez quand même que ce n'était pas tout à fait impossible qu'elle se laisse aller. Ahaha. C'était même... fortement probable. Ainsi pensait Joon Hae, se croyant irrésistible. Et le plafond lui soufflait qu'il avait raison – juste le plafond. Pour vraiment tout dire, il fallait qu'il se fasse violence pour ne pas aller la voir, depuis la dernière fois. On n'embrasse pas Yang Joon Hae si facilement, sans en subir les conséquences. Il n'était pas certain que tout le monde appréciait ce genre de retombées mais pourquoi pas Soo Mee, si elle était légèrement maso. Quoiqu'elle ne s'en rendrait pas tout à fait compte. Légèrement – oui, légèrement – manipulée par un sadique, c'est sympa non ? Non, pas vraiment. Hé bien tant pis pour elle, elle l'avait provoqué.
Alors qu'il pensait tranquillement à ce qu'il pourrait se produire, il entendit une voix inconnue s'élever dans les airs. Huh. C'était quoi ça. Il tourna la tête, voyant Soo Mee et ses yeux très peu rassurés. Elle venait visiblement de lancer une sorte de jeu qui annonçait des défis. Et là, en l'occurrence, elle devait... masser les pieds de Dieu. Ahahah. Un large sourire s'afficha sur le visage de Joon Hae. Ah ! De l'action, du divertissement. Il eut un petit rire qui sonnait presque psychopathe, se sentant plus puissant que jamais. Il lui en fallait peu mais êtes-vous en mesure de le juger ? – Si oui, veuillez ne pas vous manifester. – Il se redressa donc finalement pour s'assoir sur le coté du lit, se laissa tomber en arrière appuyé sur les coudes, veillant à bien tendre ses jambes en direction de Soo Mee, un regard malicieux dans les yeux. Joli, très joli tableau. Il était assez drôle d'imaginer la Muneo s'abaisser à une telle chose mais il était encore plus jouissif pour Joon Hae de savoir qu'elle se devait de le faire pour voir ce qui arriverait. La curiosité mène tout le monde par le bout du nez de toute façon et cela prouve à quel point l'être humain est faible. Être faible face à soit-même est extrêmement... rageant ?
« Allez, enlève-moi ces pompes et au-bou-lot. Et fais ça bien, tu veux. Je ne veux pas me retrouver avec des crampes alors que je suis censé me sentir bien. Si jamais la bonne idée te vient de me masser le dos après, je suis preneur mais évidemment, je ne vais pas en demander trop. »
Oui, une saleté, ni plus ni moins. C'était même pire que ce qu'il pensait de Soo Mee. Il prenait un plaisir fou à la regarder, elle et cet air d'appréhension. Hé oui, cocotte, il le faut. Cependant, le jeune homme savait parfaitement qu'il devrait sans doute relancer les dés pour jouer son tour et qu'il devrait surmonter une épreuve de ce genre. Il gardait bien en tête qu'il paierait surement la note de cette attitude mais qu'importait à cet instant ? Et là, tout s'expliquait. Une Saint-Valentin... sadique ? Fallait-il que Joon Hae se fasse prier pour ça ? Pas si sûr...
Dernière édition par Yang Joon Hae le Sam 5 Fév - 0:51, édité 1 fois |
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Sam 29 Jan - 10:28 | |
| C'était à croire que ce jour était destiné à être le plus minable de toute sa vie. Déjà, elle se faisait lâchement trahir par une fille qu'elle avait pensé être son amie, cette même fille qui l'avait traînée dans une pièce qu'elle ne connaissait pas – prétendant aller dans une fête où elle avait déjà eu que peu envie d'aller – et comble de tout, il fallait que dans ce même lieu clos se trouve celui qu'elle avait juré évité jusqu'à la fin de sa vie. Celui qu'elle avait décidé d'abandonner pour une raison bien simple et bien douloureuse à la fois. Pour une raison qu'elle n'oserait jamais penser ou prononcer. Et pour l'achever bien correctement, il avait fallu que un foutu dé d'un centimètre de circonférence fasse son chieur et lui ordonne de masser les pieds du jeune homme. MAIS OUAIS. Bien sûr. Et ta sœur, elle lui masse les pieds ? Il aurait pu choisir un meilleur endroit parce que les pieds c'est … peu classe, on va dire. Il y avait la nuque, le dos, la tête … Mais non. Les pieds. Eh bien non, voilà, elle faisait de la résistance. Elle se ferait pendre par le petit orteil s'il le fallait, mais non de non, elle ne le ferait pas. Rien, voilà, elle ferait rien. Résistance. Quel beau mot. Croisant les bras sur sa poitrine, elle fit une moue exprimant le parfait dégout qu'elle ressentait à l'idée de lui masser les pieds. Déjà, de un, elle espérait qu'il s'était douché il y a peu et qu'il n'avait pas champignons ou d'autres détails sympathiques du genre, mais de deux, elle ne le saura probablement jamais parce qu'elle ne le ferait pas, alors peu importait. Et puis quoi, finalement, être pendu par un orteil pendant trois jours c'était si horrible que cela ? Mais non, voyons. Si quelqu'un venait lui donner à boire, et si elle avait assez de force pour bouger et ne pas laisser son sang descendre vers sa tête – risquant de perdre la faculté de mouvoir ses pieds – tout irait bien. Du gâteau, voilà ce que c'était. Une vraie partie de gâteau. Tout allait bien se passer, tout serait parfait. Voilà. Pis, hah, comme si monsieur Yang allait se laisser masser par la jeune fille qui l'avait à demi violé dans sa propre salle commune ? … Bon, okay, violer était peut-être un grand-mot. Mais il fallait avouer que le jeune sorcier n'avait pas vraiment eu son mot à dire dans tout cela. Et maintenant qu'elle y pensait, elle se surprit à penser que cela n'avait pas l'air de l'avoir tant déplu puisqu'il s'était laissé embrasser sans opposer aucunes résistances, et que si cette idée lui avait traversé l'esprit, il aurait été complètement en mesure de la repousser violemment sur le bas côté pour qu'elle lui foute finalement la paix. Quoi qu'il n'avait pas eu besoin de lui sommer de dégager. Elle l'avait fais toute seule. Comme une grande. Et même si elle s'en mordait les doigts, au moins il semblait aller largement mieux que la dernière fois qu'elle l'avait croisé. Alors la petite masochiste qui se cachait en elle avait pensé qu'il ne pouvait que se porter mieux maintenant qu'il était loin d'elle. Cruelle vérité. Your lips that told me that you were going to leave, why does it give me a reason to be angry today? I need to stop you, the words don’t go out and you are already moving far apart. . I will back off so that you can live better, voilà ce qui les représentait bien à quelques détails près, finalement. La jeune sorcière aurait pensé que l'étudiant aurait été autant réticent qu'elle à l'idée qu'elle le touche, mais même pas. Il en semblait même relativement amusé. Lui ? Amusé ? La sorcière leva la tête vers le plafond qu'il avait fixé auparavant. Y avait-il une caméra cachée dans le plafond ? Et en plus de cela, la réplique qu'il lança n'arrangea en rien les choses. Était-il sérieux, là ? Voulait-il réellement qu'elle lui enlève ses chaussures et qu'elle lui fasse un massage ? ET LE DOS ? Pince-toi, Soo Mee, tu rêves. Ce qu'elle fit, d'ailleurs. Portant sa main sur sa joue, elle se pinça fort. Se faisant grimacer de douleur toute seule, puis elle reposa son regard blasé sur son … compagnon. Il voulait qu'elle le masse ? Eh bien soit. Quand on est faible. On l'est jusqu'au bout, et en l'occurrence, cet espèce de grand malade était LA faiblesse de Soo Mee. Pas de bol, petite. S'approchant de lui, elle ne prit même pas la peine de jeter un œil sur son visage, se contentant de rester sérieuse et défaisant doucement les lacets de ses chaussures avant de les lui retirer sans empressement particulier. Évidemment qu'elle sentait son regard sur elle, et pour être honnête, cela la gênait presque. Pourquoi ? Parce qu'elle se pliait vraiment à ses désirs. Chose qu'elle n'avait pas pour habitude de faire. Pas devant un homme. Encore moins devant un homme hautain. Il représentait tout ce qu'elle détestait, et ironiquement, elle s'était entichée de lui comme une pauvre gamine. C'était douloureux, oui, mais c'était également très agréable de se retrouver enfermée avec lui dans une pièce close et sans possibilité d'échappatoires. Elle leva son regard vers le sien une fois qu'il fut complètement déchaussé, lui faisant signe de se reculer pour qu'elle puisse s'assoir sur le lit. Parce qu'elle avait beau bien vouloir lui masser les pieds, elle ne comptait pas réellement le faire par terre, il y avait des limites à la connerie humaine. Et même si la jeune femme était la parfaite représentation de cette connerie, elle avait ses limites. Il s'exécuta, forcément. La demoiselle monta donc sur le lit, s'asseyant sur ses talons avant de prendre la jambe gauche de Joon Hae entre ses jambes pour éviter qu'elle glisse. Craquant ses doigts entre eux, elle inspira profondément avant de poser ses pouces sur la plante de ses pieds et effectuer de doux mouvement circulaires en appuyant assez fort pour qu'il sente le massage, mais pas assez pour qu'il puisse hurler de douleur. Agréable ? Elle n'avait jamais eu à douter de ses talents de masseuse, en fait. Mais qui sait, après tout il n'était pas n'importe qui, il était un éternel insatisfait. Et de toutes façons, même s'il lui disait qu'elle le faisait mal, elle se mettrait en tête que c'est parce que son orgueil est trop grand pour qu'il puisse avouer que, SI elle s'en sortait bien. Lançant un regard timide vers l'ineo afin de vérifier qu'il ne grimaçait pas de douleur, elle le rebaissa aussi sec se disant que, finalement, elle avait peur de voir ses réactions. Mais quoi ? Pourquoi avait-elle peur ? Pourquoi cherchait-elle ENCORE à lui plaire ? Pourquoi ne le massait-il pas avec ses ongles profond ? Pourquoi n'essayait-elle pas de le faire justement crier … ? Huh. Allez savoir. Posant finalement sa jambe gauche sur le côté, elle attrapa la seconde, répétant précisément les mêmes actions que pour son premier pied. Elle y mettait du cœur, mouiiiii … un peu. Mais elle ne fut pas mécontente dès que la petite séance de massage se termina enfin. Un léger bruit de porte dérouillée parvint à ses oreilles et elle tourna instinctivement la tête vers la seconde porte qui s'était entrouverte toute seule, comme par magie. Échangeant un regard vers le jeune homme, elle arqua un sourcil au dessus de son œil. « Tourne-toi. » Qui ne sonnait pas vraiment comme un ordre dans le fond, non, les ordres avec lui cela ne marchait plus. Voyant qu'il trainait un peu la patte, elle décida elle-même de le faire se retourner sans trop forcer cependant. En un rien de temps, il se trouva sur le ventre, et elle vient s'assoir sur son ravissant ( chut, soo mee. ) postérieur. Attrapant son tee-shirt par le bas et le relevant simplement, elle s'arrêta à peine plus haut que le milieu du dos. « Je – euh … aucuns commentaires. » Et sur ce, elle posa de nouveau ses mains – qui commençaient légèrement à la brûler pour être précise – massant doucement le bas de son dos, s'appliquant et le traitant comme s'il s'agissait de son grand-père qui souffrait énormément du dos. La chose qu'elle remarqua en premier fut qu'il avait vraiment un corps très chaud dans tous les sens du termes ( chut. ) comme s'il faisait sans cesse quarante degré celsius et que la chaleur ambiante affectait sa peau. Comment faisait-il ? L'étudiante se les gelait, elle. Oui, bon certes, il n'était pas habillé d'une robe relativement courte avec juste des collants noirs. Charmant, d'ailleurs, la robe qui remontait gravement de par sa position assise. Tout à fait charmant. De quoi ravir plusieurs paires d'yeux. Mais en l'occurrence, il n'y avait que celles de Joon, ici. Il n'avait pas le plaisir de voir puisqu'il était sur le ventre. Quel dommaaaaaaggggee. Elle s'arrêta finalement, se penchant sur lui pour venir lui chuchoter. « Je fais ça uniquement pour pouvoir abuser à mon tour si la salle suivante est pareille que celle-ci, puisque cette fois ce serait à toi de lancer le dé. » Bah ouais. On ne se servait pas de Shin Soo Mee si facilement. Elle avait forcément une idée derrière la tête. Sur ce, elle se laissa glisser sur le côté, se relevant assise à côté du lit. Par reflexe, elle tira sur le bas de son habit de peur qu'il soit trop remonté, et se dirigea dans la prochaine salle. Bah quoi ? Elle n'allait pas lui remettre ses chaussures non plus. Son second prénom n'était pas Franklin, mais elle était prête à parier qu'il savait lacer ses chaussures et compter deux par deux. Surprise, surprise. Salle pratiquement identique. Enfin, elle ne regarda pas vraiment autour, pour être précis. La seule chose qu'elle remarqua la fit démesurément sourire. Une table basse et … Un nouveau dé. Le jeu pouvait maintenant complètement commencer, les deux pions étaient fins prêts. |
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Sam 29 Jan - 13:27 | |
| Se faire masser les pieds. Il y avait vraiment des instants magiques, dans la vie, qui valaient le coup d'être vécus. Ah ça oui. Il est certain que tout le monde aimerait qu'un dé ordonne à quelqu'un de vous masser sous peine de le punir s'il décidait de se rebeller. Oui, tout le monde, clairement. Hé bien Joon Hae était, pour une fois, comme tout le monde ! Allez, sortez le champagne. Ça se fête, ce genre de choses. Enfin bref... Ses silences et ses regards traduisaient bien le tourbillon de sentiments qui demeurait en Soo Mee. Aucun doute, elle était embarrassée, haineuse, blessée et outrée. Non ? L'Ineo aurait aimé, en tout cas, qu'elle ressente tout cela. En revanche, chez lui, le mot dominant de ce magnifique moment était jouissance. Dieu. La voir se baisser pour enlever ses chaussures était une scène à prendre en photo – ce qu'il ne fit pas pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas d'appareil ou de baguette. C'était même presque triste de ne pas avoir de souvenir. Elle dénouait ses lacets déjà pas très serrés avec une délicatesse sans fin. Hum. Ouais bon, on ne va pas faire un plat de ce voluptueux moment, hein. Quoiqu'il me semble que c'est déjà fait... Passons ! Quelques mèches de ses cheveux gênaient sa vue. Aussi porta-t-il une main à son visage pour les dégager comme les surfeurs voulant impressionner les filles en bikini. Oui, exactement, on parlait bien de Yang Joon Hae, il y a un quelconque problème ? Mh, il était évident qu'il exagérait ses expressions au maximum pour marquer le ridicule de la situation. On l'avait amené dans cette pièce, tout à fait inopinément, pour qu'il célèbre la Saint-Valentin en compagnie de Soo Mee – fille qu'il ne devait plus voir – et d'un dé sacrément joueur – sans jeu de mot à la con – et tout ça pour quoi ? Pour absolument rien, à part se retrouver bloqués comme des lions en cages, bêtes de cirque d'un zoo, et à surmonter des épreuves pour ouvrir une porte. Ben oui, ça sonne bien comme résumé : pour une série télé bidon, certes. Peut-être que finalement, ce n'était pas si mal d'être ici. Qu'il pense à remercier la soit-disant amie pour cette si bonne idée et à lui pardonner son ennui des premiers instants, qui était dors et déjà oublié.
Il lui laissa de la place sur le lit – comme elle l'avait si gentiment demandé – pour qu'elle lui prodigue enfin les soins nécessaire à ses pauvres pieds qui n'avaient strictement rien. Ben quoi ? Il valait mieux avoir une raison. La Muneo posa enfin ses doigts fins et délicats sur le pied gauche de Monsieur. Deh. Elle massait bien, oh que oui. Qui l'eut cru ! Il l'aurait volontiers embauché à long terme si cela avait été possible – hé non, il ne pensait même pas à l'esclavage. Il laissa retomber sa tête en arrière et observa encore une fois ce beau plafond en laissant échapper un rire. On aurait presque pu dire qu'il était heureux et que la sérénité se lisait sur son visage. Chose tellement peu probable avec ce garçon.
« C'est vraiment agréable, ahah. J'aurais pas cru, en fait. T'es douée, c'est mignon. »
Oulah. Les massages avaient-ils l'étonnante faculté d'attendrir le démon ? Après le champagne, il est temps de sortir les cotillons, les serpentins et tout ça. N'oubliez pas la fameuse croix sur le calendrier. Je répète et précise : Yang Joon Hae avait prononcé le mot mignon pour Soo Mee. Elle garda le silence, faisant de petits cercles avec ses mains. Elle l'avait entendu ou pas ? Non parce qu'une autre aurait réagit ni une ni deux, c'était certain. M'enfin, il s'agissait de Shin Soo Mee après tout, elle était apparemment là pour l'embêter. Enfin... Là, en l'occurrence, c'était une délicieuse présence. Le sourire radieux n'ayant toujours pas quitté son beau visage, Joon Hae redressa la tête en direction de la jeune fille qui démarrait à présent le second pied. Elle était bien trop jolie pour un autre homme. C'était à lui qu'elle revenait. Enfin non, elle était faite exclusivement pour lui, en d'autres termes – car la précédente expression faisait assez trophée, je l'avoue. En fait, on pouvait clairement dire qu'il la dévorait des yeux. Qui ne l'aurait pas fait ? C'est vrai qu'il n'était pas un sultan allongé parmis les coussins rouges et entouré de ravissantes femmes qui l'éventaient doucement, mais n'était-ce pas mieux, justement ? C'était un peu plus... convivial. Et l'Ineo avait tellement peu vécu ce genre de moment qu'il aimait beaucoup cela. Il était d'une si bonne humeur que cela en était étonnant. Sans doute que la Muneo ne le reconnaissait pas, pour tout dire, elle qui l'avait toujours connu si froid ou provocateur ou sadique ou névrosé ou légume... Ça changeait ! Il resta lui aussi silencieux le temps qu'elle finisse. Il n'avait qu'à profiter en se demandant ce qui arriverait après. C'était une bonne question à se poser, d'ailleurs. En admettant que la seconde porte se déverrouille suite à l'action de Miss Shin, que se passerait-il ? D'après sa logique, il semblait trop facile que cette dite porte les libère directement. C'était bien trop simple. De plus, un dé évoquait un jeu. Et dans un jeu, il n'y a rarement qu'une seule personne jouant une unique fois, ce qui le laissait penser qu'un autre dé tout aussi magique que le premier l'attendait dans une autre salle. Cette situation avait les allures très psychopathes d'un fou qui s'amusait de ces victimes mais soit. Ils étaient à Akiwa et donc, en sécurité, quoi qu'il arrive. Ainsi, il ne s'inquiétait en aucun cas.
Voilà, elle avait fini et la porte s'était entr'ouverte. Super. Ils pouvaient avancer dans ce curieux jeu dont ils étaient visiblement les pions. Mais la jeune fille semblait en avoir décidé autrement puisqu'elle lui demanda de se tourner pour on ne savait quoi faire. N'était-elle pas pressée de le quitter ? Boh... après tout, il était compréhensible que non. Cherchant à comprendre dans son regard, Joon Hae se fit doucement pousser, allongé sur le ventre. Oulah... Aurait-elle pris le massage du dos au sérieux ? Ahah, il disait cela pour rire mais si elle le désirait, après tout. Pourquoi pas ! Il se laissa manipuler telle une marionnette – oui enfin, n'abusons pas non plus – et se détendit, la tête entre les bras. Il sentit soudain un poids contre son corps qui n'était autre que la ravissante Soo Mee s'étant assise sur ses fesses. Elle ne manquait aucune occasion de le toucher de quelques manières que ce soit, décidément. Et ils se retrouvaient finalement à toujours se coller, ces deux-là. Il ne s'en plaignit cependant pas. Ben oui, qui le pourrait donc ?
Cette petite peste massait... horriblement bien. Non pas que son dos le faisait souffrir, non, mais il fallait reconnaître qu'il se sentait comme plus léger. Quelque chose comme ça, en tout cas. Et le sourire du beau brun ne semblait pas dire le contraire ! Ah ça non, on aurait même plutôt dit qu'il était aux anges. Quelle ironie, n'est-ce pas ? Soit le démon avait fait une escale au paradis, soit les anges en question avait fugué pour voir le grand Joon Hae en enfer. Curieusement, aucune des deux propositions n'étaient envisageables, ce mystère restant donc... un mystère... complet.
« Je fais ça uniquement pour pouvoir abuser à mon tour si la salle suivante est pareille que celle-ci, puisque cette fois ce serait à toi de lancer le dé. »
Oh. Cela avait le mérite d'être clair. Avait-elle oublié à qui elle s'adressait ? Ou alors, elle aimait jouer avec le feu. Enfin un trait de caractère qui plaisait au jeune homme qui avait maintenant hâte d'en voir un peu plus. Mh, l'impatience pointait doucement le bout de son nez... Elle s'arrêta presque subitement. Dommage, cela avait si bien commencé. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle s'était sauvé dans l'autre pièce. Soit, il se rhabillerait seul, comme un grand. Son tee-shirt se remit de lui-même, quant aux chaussures, il fallut les aider. Certes, ils étaient dans un monde magique, mais il ne fallait pas croire que les vêtements et autres trouvaient leur utilité eux-même. Il rejoignit donc la demoiselle dans l'autre pièce, d'un pas assuré, après s'être chaussé. Tiens donc, quasiment la même que la première, quelle preuve d'originalité. Il scruta les lieux par méfiance, tout de même, puis se dirigea vers la nouvelle petite table basse et son dé similaire au premier. Il le prit entre ses doigts fins et l'examina brièvement avant de lancer un regard à Soo Mee.
« Je vais le lancer directement. Il n'y a rien à faire de plus ici, après tout. »
Et il lança le dé qui roula, roula, roula et s'arrêta enfin. Joon Hae ne le quittait pas des yeux, la curiosité le tenant en haleine. Puis la voix s'éleva de nouveau et annonça le défi du pion rouge.
- Yang Joon Hae a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Dim 30 Jan - 2:50 | |
| Soo Mee n'avait pas vraiment pris le compliment de Joon Hae au sérieux. Pourquoi ? Qui pouvait prétendre faire du bien au grand démon ? Pas elle. Sa remarque était sarcastique – voilà ce qu'elle s'était mis en tête. Aucune raison de se sentir fière, de toutes façons, il ne s'agissait que d'un stupide défi dénué de tout intérêt. Pas besoin de s'appliquer réellement et de veiller à lui faire le plus de bien possible, pas besoin non plus pour lui de lui dire qu'elle avait un joli coup de main. Il ne s'agissait que d'un jeu. Il fallait se plier aux règles, les superflus n'étaient pas demandés. Et pourtant, c'était comme si la jeune étudiante s'était doucement proposée de lui masser les pieds. Veillant à ne pas poser ses mains à des endroits pouvant faire mal – parce qu'il y a des points précis, vous saviez ? Et Soo Mee les connaissait, évidemment – et à surtout éviter de lui arracher des gémissements de douleurs. Non, ce qu'elle aurait préféré aurait été de lui prendre des gémissements de plaisir, oui. Cela arrivait fréquemment, quand une personne savait bien poser ses mains où il fallait, il arrivait que l'heureux bénéficiaire de ses soins ait quelques difficultés à respirer et se surprenne à soupirer parce que les sensations étaient jugées plus qu'agréables par le corps, sans que l'esprit n'ai son mot à dire dans tout cela. Mais soit. L'on ne pouvait pas en espérer trop de la part d'un ineo, c'était la règle d'or des maisons d'akiwa. Ils étaient fourbes, bien plus mesquins que l'on ne pouvait le croire, et dans le cas de Joon Hae très, très, très manipulateur. Oui, tiens, peut-être était-il du genre à balancer un compliment qu'il jugeait faux simplement pour pouvoir obtenir quelque chose de la belle plus tard ? – Mais ne tirez pas cette tête, elle se méfiait tout simplement. C'était son petit problème à la demoiselle … Jamais, ô jamais, elle n'était tombée amoureuse de qui que ce soit en ce bas monde – ou du moins pas autant – et quand on voyait la personnalité en question qui s'était emparé de son cœur, il fallait bien avouer qu'elle avait légèrement de quoi se méfier, non ? … Le pire dans tout cela étant le fait que la seule personne qu'elle se risquait à aimer était déjà en couple avec une autre et que, pour couronner le tout, son amour soit forcément à sens unique. Ahlàlà, Soo Mee, ma belle Soo Mee, pourquoi es-tu si poisseuse comme fille ? La seconde pièce n'avait rien d'extraordinaire, encore un lit, encore une table, encore un dé … Finalement, ce petit jeu avait quelque chose de réellement excitant aux yeux de la demoiselle. Et quoi de plus normal, après tout ? Il s'agissait d'un jeu de la St-Valentin. Qui dit Valentin, dit amour. Qui dit amour, dit excitation. C'était logique, non ? Très. Et le pire, dans tout cela, c'est qu'elle allait devoir partager cette excitation avec … Avec qui d'ailleurs ? Où est-ce qu'il était passé ? Toujours dans la pièce d'à côté à tenter de se rhabiller. Mon dieu, mais il lui fallait combien de temps pour lacer des chaussures ? Elle croisa les bras sur sa poitrine, attendant l'arrivée de monsieur Yang qui commençait à se faire désirer. Était-il trop long ? Non. Elle était simplement beaucoup trop impatiente de savoir la suite des choses – ce qui était compréhensible. Elle appréhendait aussi, il fallait dire. Admettons qu'il tombe sur le même défi ? Dieu. Elle qui était si chatouilleuse, le défi serait archi-raté et il serait dans l'obligation de coincer tout son petit corps pour éviter qu'elle ne bouge dans tous les sens. Parce que, bon, même si ce n'était pas forcément logique, la sorcière était relativement violente dès qu'il s'agissait de chatouilles. Ses membres partaient dans un peu tous les sens sans qu'elle ne s'en rende compte, et il arrivait très fréquemment qu'elle frappe accidentellement les personnes à proximité – surtout celui qui avait eu le malheur de la toucher, pour être précise. Mais soit. Il n'allait rien avoir de tel, il n'y avait donc pas de quoi s'affoler … N'est-ce pas ? La jeune fille entendit des bruits de pas, ses pas. Il arrivait, et ce n'était pas vraiment trop tôt. Il passa à côté d'elle sans lui lancer un seul regard avant de se diriger immédiatemment vers la table basse qui trônait une fois de plus au milieu de la salle. Maudit jeu. Lorsqu'elle regarda aux alentours, elle se rendit compte que, finalement, c'était comme s'ils étaient tous deux sur un immense plateau de jeu – comme un échiquier géant, mais avec des endroits clos à la place. Les pièces se ressemblaient affreusement, ils avaient des ordres à exécuter … Peut-être même que s'ils rataient leur défi, la porte qui s'ouvrirait les enverrait dans une pièce différente ? Tant de questions, et aucunes réponses. La seule chose qu'il y avait à savoir, au fond, c'était le fait qu'ils s'étaient fais piégés comme deux pauvres crétins. Et qu'ils avaient certainement mieux à faire que passer la St-Valentin l'un en compagnie de l'autre. Et puis quoi ? Ce jour était un jour comme les autres, pourquoi le directeur avait-il eu l'idée saugrenue d'en faire tout un plat ? Foutue fête. Tu ne sers strictement à rien. Où est passée la bonne vieille tradition qui consistait simplement à offrir des chocolats et puis bastah ? Pourquoi, aujourd'hui, devaient-ils se plier aux autres d'un ridicule petit dé qu'ils pourraient exploser d'un coup de baguette en deux temps trois mouvements ? Le monde à l'envers, akiwa. Finalement, cela tombait sous le sens. Ils n'étaient pas sur terre, ici, ils étaient sous terre. Tu m'étonnes que tout partait de travers ! Foutu lieu. Foutue école. Et surtout, foutu crétin de manipulateur de psychopathe qui avait osé sourire et rire devant elle. Il avait paru heureux. Mais voilà, il l'avait paru uniquement, il ne fallait pas se fier aux apparences, il fallait s'attendre à tout avec cet homme. Oui, à absolument tout. Et rien de bon, généralement … Mais pour une fois, ce n'était pas sa faute ! Il se plia simplement aux règles comme un gentil petit toutou ( pour peu, Soo Mee lui aurait presque caresser le sommet du crâne comme on le fait aux gentils chiens. ) pensant qu'il allait faire un peu de tapage en refusant de lancer le dé et en souhaitant que la demoiselle le lance afin qu'elle soit à ses ordres jusqu'à la fin du jeu … Même pas ! Avait-il envie de soumission ? Haha ! Elle en riait déjà. Mais veilla à ne pas rire trop fort, savait-on jamais, les démons savent tout ce qui se passe dans votre petite tête, vous savez ? Seulement, ce petit moment de « joie » s'estompa bien rapidement quand la voix du dé retentit de nouveau dans la pièce. Guili … Guili … GUILI ??? Je t'en foutrais moi des guilis ! Pas moyen. Elle refusait. Par réflexe, elle recula d'un pas en défiant Joon Hae du regard. « Non. Alors là, non.» L'appréhension se lisait clairement dans son visage. « Je ne supporte pas ça. Pas du tout. Il se peut que je te frappe, ou je sais pas trop comment je peux réagir, mais … » Elle se perdait en explications toutes plus confuses les unes que les autres, sa tête s'emmêlait peu à peu. Évidemment que sa petite 'mise en garde' sur le fait qu'elle devenait plutôt violente ne devait pas l'affecter plus que cela, mais il fallait qu'il soit au courant qu'elle n'était pas si angélique que cela dès que l'on osait poser ses mains sur elle. « Relance-le. » Cela ne sonnait pas vraiment comme un ordre, mais plus comme une supplication. Oui, voilà, elle s'abaissait à le supplier, qu'il comprenne combien horrible c'était pour elle. Quelle épreuve de … « Je t'en prie ? » Ajouta-t-elle timidement à son attention, appuyant sa requête précédente. Étrangement, c'était comme si le dé avait disparu, dès lors qu'elle posa les yeux sur la table basse, il n'était plus là. L'étudiante écarquilla de grands yeux. Bon. Okay. Pas le choix … La solution réelle étant le fait que le dé était tombé à côté de la table, Soo Mee ne percuta pas et, résignée, elle s'avança vers Joon Hae. Prête à subir … ces fameuses chatouilles. Elle ne s'excusa pas ouvertement, mais mentalement. C'est bon. Elle l'avait supplié, elle allait pas s'excuser. La sorcière attrapa les mains du jeune homme, les lui fit poser sur ses hanches et … « HA. HA. HA. HA. HA. HA. » … Non non, elle n'était pas du tout en train de se forcer à rire. « HA. HA. HA. HA. HA. HA. … » … Son plan foireux ne marchait pas, bon. Elle leva les bras en l'air, posa ses mains sur son visage – c'est ça, cache toi, miss – et lança d'une voix tremblante. « Ok, vas-y, je ne réponds plus de mes actes. » |
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Lun 31 Jan - 5:06 | |
| « Jetez-vous sur votre partenaire afin de lui chatouiller le ventre pendant plus d'une minute. » Oui, non. Non. Ça ne devait pas aller au niveau du cerveau des organisateurs. Cette épreuve était d'un ridicule incommensurable et cette saleté de dé allait en faire baver aux jolis pions tout mignons. Joon Hae voulait bien se prendre au jeu, après tout, pourquoi pas. Il n'avait pas de baguette et la seule façon de sortir de ce jeu était de jouer, tout simplement. Mais là. Il avait une tête à chatouiller les gens, le beau rouge ? Autant vous dire que son sourire n'était plus qu'un très lointain souvenir, bien vite expulsé par une tête décomposée. Il y avait forcément une solution et effectivement : chatouiller Soo Mee. Mais bien sûr, oui, c'est cela. Il n'avait jamais fait une telle chose et il ne savait même pas comment s'y prendre. Un chatouillis préparé, c'était vraiment... ridicule. C'était le seul mot qui convenait pour décrire la situation. Ri-di-cule. Sérieusement, quand le cœur n'y est pas, ce n'est pas le genre de chose que l'on fait, non ? Il en avait des bonnes à Akiwa, vraiment.
Il tourna la tête vers Soo Mee, un air de résignation sur le visage. M'ouais... Elle non plus, ça n'avait pas l'air de l'enchanter. On pouvait même dire qu'elle s'y refusait catégoriquement. Ah les filles. Si elle voulait quitter ce lieu et par la même occasion le beau brun qui ne cessait de la tenter – il supposait – il fallait qu'elle se laisse faire et bien sûr, qu'elle rit. Alors non, au cas où il faudrait préciser, Joon Hae n'était pas particulièrement heureux de devoir faire rire quelqu'un avec cette technique d'une bassesse innommable. C'était même complétement à contre-cœur qu'il allait mettre les mains à la pâte, mais soit, il le ferait quand même.
« Je ne supporte pas ça. Pas du tout. Il se peut que je te frappe, ou je sais pas trop comment je peux réagir, mais… ─ Tu crois que tu vas me faire mal ? Tu me taperas si tu veux mais je te conseille de rire bien comme il faut si tu veux pas que je te tue avant que ce dé ne le fasse. Laisse-moi le faire. ─ Relance-le. ─ Soo Mee... »
Elle le suppliait presque. Entendre les supplications d'une demoiselle, c'est touchant. Probablement que cela la gênait vraiment. Il l'aurait fait, le relancer mais... Pouf, plus de dé. Hé bien, au moins, ça c'était fait. Joon Hae planta son regard dans celui de la Muneo. C'était un peu comme s'il disait « désolé, je suis obligé. » Il était rare que le jeune homme se plie au ordre de quelqu'un surtout quand il s'agissait d'un dé, mais là, en l'occurrence, il n'avait absolument pas le choix. On a toujours le choix : ouais, ben que l'homme ayant osé dire cela vienne ici pour nous proposer l'autre solution. Je vous parie qu'il ne montrera pas un seul de ses cheveux, ce lâche. Bref. La jeune fille s'avança vers son partenaire de jeu et lui prit les mains. Oh, qu'est-ce qu'elle faisait, là ? Joon Hae n'émit aucune réticence, dominant son envie de la repousser d'un geste mais veillant bien à ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle vint les poser sur ses hanches. Bon sang, cette fille était la pire inconsciente que le rouge n'ait jamais vu. Finalement, il se trouvait qu'elle le tentait aussi. Petite peste. La jeune fille se mit soudainement à... rire ? Enfin, Joon Hae supposait qu'elle riait, il n'en était pas sûr. C'était tellement forcé et superficiel que même un clown faisait mieux. Il ouvrit de grands yeux, n'osant pas même faire un geste. Qui sait ce qu'elle pouvait faire maintenant. Ce qu'il en pensait à cet instant ? Qu'elle était fiévreuse, peut-être. Ou qu'elle était si désespérée qu'elle se fichait bien de paraître ridicule ou non. Heureusement que celui-ci ne tuait pas ! Pour tout dire, l'Ineo était presque gêné par ce qu'elle faisait là. Il retira ses mains en grimaçant, espérant qu'elle cesse de chercher une autre solution. Heureusement pour lui, elle capitula en se cachant le visage. Ahah. La pauvre.
Bien. Comment s'y prendre ? Joon Hae était très très très très très loin de trouver cela drôle, alors imaginez un peu si on l'y forçait. Il se racla la gorge, s'humecta les lèvres, détourna son regard – chose rare – puis s'avança enfin un peu plus vers Soo Mee. Il toussota et s'excusa pour ce qu'il allait faire. Ah. S'excuser. Pourquoi pas. Un élan de compassion, sans doute, car ce n'était pas vraiment son genre. Mais il était si peu enchanté à l'idée de la chatouiller qu'il comprenait presque ce qu'elle ressentait. Enfin bref. Il se rassura en pensant qu'au moins, elle aurait le plaisir de se faire chatouiller par le grand Yang Joon Hae. Mais non. Bof. Il avança les mains tout doucement vers le ventre de la Muneo, un sourire naissant au coin de ses lèvres. Avouez que c'était comique comme situation. Lorsqu'il agita ses doigts dans le but d'au moins lui tirait un rictus, il se retint de rire lui-même. Il y avait fort à parier que ce n'était qu'une réaction pour échapper à la honte qu'était ce défi. Puis, finalement, l'impossible se produisit : Joon Hae éclata de rire en la chatouillant comme il n'avait jamais chatouillé personne. La dernière fois qu'il avait autant ri, mh... il y avait très longtemps, pour sûr. S'amusant comme un gamin, il prenait maintenant nettement plaisir à la faire souffrir en douceur. Enfin... Ce fut de violents guilis, comme disait ce dé, de violents guilis tout gentils qui faisaient plaisir. Ce n'était surement pas le Joonie que connaissait Soo Mee, ou peu importe la personne. Non vraiment, il n'était jamais ainsi, tout simplement parce qu'il n'avait jamais fait cela. Il réussit à s'exprimer, calant sa phrase entre deux rires.
« Sé... sérieux, quel défi... à la... con. »
Il mourait de rire juste pour extérioriser toute sa gêne. Si ça, ce n'était pas ridicule, il fallait me dire quoi faire. Il reprit son sérieux, essuyant le semblant de larmes, un immense sourire affiché sur son visage. Wahouw. Dentifrice bancheur éblouissante... ? Il s'excusa pour ce fou rire incontrôlable et tenta de reprendre totalement ses esprits. Ça s'appelait se lâcher, un Joon Hae changé. Pas pour bien longtemps, je vous rassure.
Dernière édition par Yang Joon Hae le Sam 5 Fév - 0:53, édité 3 fois |
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Lun 31 Jan - 10:12 | |
| Et la grosse blague du jour se trouve dans la pièce numéro deux de notre grand échiquier foireux. Appelé plus communément, Yang Joon Hae. Ineo de vingt petites années dont le passe-temps favoris était de martyriser les autres … Eh bien devinez quoi ? Aujourd'hui il avait pour mission de faire rire les autres. Et en l'occurrence, la 'victime' en question n'était pas la moindre. La jolie muneo qui s'était « accidentellement » éprise de lui alors qu'elle les détestait profondément, lui et son air hautain. Ironiquement, c'était quand il usait de son pouvoir de torturant les esprits qu'il n'avait pratiquement aucuns effets sur la demoiselle, et là qu'il mettait corps et âme à tenter de réussir ce foutu défi – qui consistait à la chatouiller, rappelons-le – ou, en d'autres termes, à la faire rire, il se trouvait qu'elle subissait une torture sans nom. Les chatouilles était quelque chose dont elle avait horreur, et c'était peu de dire. La demoiselle avait beau être pure et ne pas voir le mal là où il l'était vraiment, pour le coup, elle trouvait cela absolument malsain. Qui avait besoin de toucher une personne pour la faire rire ? En quoi était-ce drôle de se faire pincer les côtes, ou se faire gratouiller les pieds comme un gentil petit chien ? Non, franchement, elle ne comprenait pas ce que l'on pouvait apprécier dans le fait de faire des guilis à quelqu'un. Elle n'en faisait jamais, d'ailleurs. Elle se contentait simplement de coller la personne en préférant sentir son bras autour des siens. Tel un petit koala. Mmmh. Après réflexion, qu'est ce qui était le mieux, dans tout cela … ? Le koala, pour sûr. Son appréhension était clairement visible, d'ailleurs, son bourreau l'avait remarquée, lui aussi. Il fallait dire qu'elle n'avait même pas cherché à masquer sa supplication. Elle avait balancé ça, comme cela, parce qu'elle avait vraiment horreur de cela. C'était terrible. Une rude, rude épreuve l'attendait. Pour sûr qu'elle s'en souviendra de sa journée en tant que Valentine de Joon Hae, c'était plus que certain. L'étudiante ne releva même pas la façon qu'il eut de prononcer son nom, comme s'il semblait vraiment compatissant avec elle, trop concentrée sur ce qu'elle pouvait bien faire pour échapper au futur massacre qui s'annonçait. Massacre, oui, elle ne répondait pas de ses actes si une de ses mains allait accidentellement s'écraser contre la joue du jeune homme, non, il était prévenu. Mais de toutes évidences, il n'allait pas laisser tomber pour autant, non. De toutes façons, aucuns des deux joueurs n'avaient le choix. Même la jolie petite tentative de la demoiselle n'avait pas marché – avouez qu'elle avait de la suite dans les idées la petite, quand même – il n'y avait vraiment, vraiment rien à faire. Vous pouvez être certain qu'après cette aventure-là, il allait lui falloir une sacré thérapie ! Parions que miss Shin développerait une dé-ophilie ? Que l'on nommera ainsi, soit, la peur des dés. Pourquoi pas, après tout ? Il y avait bien des gens qui avaient peur des mots un peu trop long – et ironiquement, cette peur-là se qualifiait par un mot approximant les vingt lettres – pourquoi pas avoir peur des dés ? … Ou du moins, des dés qui parlent et qui ordonnent à deux jeunes gens de faire n'importe quoi dans la prochaine pièce. L'étudiante qui ne manquait pas de courage était pourtant complètement paniquée à l'idée d'entrer dans la prochaine chambre – elle supposait – et à l'idée de prendre un petit objet ridicule dans ses doigts … Et voilà. Ça y est, celui qui faisait partie de la maison plus froide que le pôle nord lui-même venait tout juste de se risquer à poser ses doigts sur le ventre de la jeune femme qui laissa un petit cri s'échapper d'entre ses lèvres. Visiblement agile le petit Yang, puisque lui et ses doigts parvinrent à faire tortiller Soo Mee dans tous les sens possibles et bien encore. Rire ? Elle ne riait pas vraiment pour être honnête. C'était plutôt des petits cris de souris poussés bien malgré elle. Ses mains résolument posées sur son visage et sur ses yeux, elle se faisait violence pour ne pas les y enlever vite-fait et dégager Joon Hae d'un coup de main – et dieu seul savait où elle était capable de puiser sa force quand il s'agissait d'arrêter ces foutues chatouilles. Son cœur s'accélérait comme jamais auparavant sous l'effort et sous la … peur. Elle ne pouvait pas non plus s'empêcher de respirer fort en lâchant des cris de souris. Si quelqu'un osait poser son oreille contre la porte, nulle doute qu'il y verrait quelque chose de pervers là-dedans. Entre le premier timbré qui riait et semblait prendre son pied, et la seconde encore plus givrée qui s'agitait dans tous les sens histoire de se faire haleter en laissant des cris bref et bien aigus transcender le silence – ou presque – de la pièce … Oui, voilà. Pervers. C'était juste … Complètement pervers. Et si on voyait la scène – si on oubliait que la jeune fille faisait exprès de ne pas trop bouger ses bras – on pouvait pratiquement prendre ça pour un viol. Oui, bon, en ayant une imagination fertile. Mais si on en jugeait au petit sourire narquois sur les lèvres de notre Joonie international ( oui oui, on parle du même. ) et de ses petits doigts qui se baladaient librement sur le buste de sa victime … eh bien cela pouvait sonner assez malsain, oui, tiens. Surtout si on en jugeait aux larmes de Soo Mee. Oui. Les larmes. Et contrairement au jeune homme, il ne s'agissait pas de larmes dues aux crises de rire ou à la gêne, mais c'était dû à l'énervement. Parfaitement, oui. Des larmes de rage. Ce jeu était vraiment stupide. Et sans intérêt en plus de cela. Elle espérait qu'il y avait des caméras dans la pièce et que le sale petit voyeur prenait son pied à se délecter de la misère des autres parce que, franchement, ce n'était pas drôle ! Pas drôle du tout, même ! Il trouvait ce défi con ? Elle ne le lui faisait pas dire. Gardant ses paumes de mains appuyées sur ses paupières, elle tenta vainement de stopper ces larmes … à la con. Elles aussi. Mais c'était peine perdue, ses lèvres retroussées en un rictus magnifique que l'on ne peut arborer uniquement que quand on pleure, elle se laissa tomber assise sur le lit. À bout de force. Cachant sa tête entre ses genoux, elle calma ses sanglots. Sanglots, oui. Mais, dans le fond, pleurait-elle uniquement à cause de ces frissons-là ? Non. Évidemment, pas. Disons que c'était un petit échappatoire, un prétexte. Une raison que ses nerfs avaient trouvé pour lui faire lâcher prise. Lâcher prise sur tout. Et surtout sur cet être qui se tenait face à elle. La sorcière s'était promis de ne plus le recroiser, de lui foutre définitivement la paix et, quoi ? Les voilà encore ensemble. C'était juste trop pour sa pauvre petite tête. C'était immonde. Un immonde destin. Un karma pourri. De la merde, quoi. Cela avait déjà été bien compliqué de le laisser tomber une fois, il fallait qu'une fille se prenant pour une entremetteuse les enferme ensemble et les oblige à passer de nouveaux moments de complicité. Et tout ça pour quoi ? Pour que Soo Mee le relaisse tranquille de nouveau ?! Non. Non, c'était trop dur. Mais de quoi elle s'était mêlé, l'autre ? Tout était bien plus simple avant … mais avant quoi, tiens ? Rien. Avant rien. Le bac à sable, quand on se disputait pour une pelle et un râteau, voilà le bon temps ! Et encore … Rien que ces deux mots-là faisaient encore écho à la vie adolescente qu'elle vivait … Mais quelle joie. Ses tremblements cessèrent, ses larmes se stoppèrent, et cela ne prit que quelque secondes avant qu'elle se relève de nouveau, faisant face au jeune homme qui semblait dans l'incompréhension totale. Tu m'étonnes. Il faisait des chatouilles, réussissait parfaitement son accent et elle se mettait à chialer comme une gamine. Ok, Soo Mee, va vite dans la nouvelle pièce, je suis curieuse de savoir de quelle manière tu vas bien pouvoir te ridiculiser, cette fois ! Croisant son regard, elle baissa bien vite les yeux en inspirant longuement. Désolée ? Non, elle ne le dirait pas. Elle n'allait pas s'excuser. C'était à lui de le faire. Vas-y ? Dis le ? « Je m'excuse d'être dans ton cœur plus que ce que je ne devrais être. » … Et encore. Pas sûr que ça marche. « … Aller … P-pièce suivante … » Déglutit-elle avec peine, sa main se leva toute seule comme pour attraper la sienne, mais à mi-chemin, elle s'arrêta et reprit sa place initiale, partant devant lui. Et encore une pièce identique, une ! Ç'en était presque lassant, dans le fond. Enfin … Identique, peut-être pas spécialement. Disons qu'à partir du moment où elle voyait un lit, une table basse et un dé, la demoiselle partait du principe qu'il s'agissait de la même. Elle ne cherchait pas à aller plus loin, de toutes façons il n'avait rien d'autre à voir ou à faire. Autant jouer ! Oui, mais … Non. Autant, lors du défi de la première salle elle était presque pressée de voir ce qui allait arriver, autant à la sortie de la seconde, la peur lui tiraillait les entrailles. Aller. Sur quoi allaient-ils tomber ? Elle osait espérer qu'elle ne retomberait pas sur un vieux défi minable genre chatouilles … Ou genre … faites vous des bisous esquimaux, tiens. Ou papillons, peu importe, on s'en fout. Non, vraiment. De quoi était capable ce dé de malheur … ? S'avançant d'un pas peu rassuré, elle observa longuement cet instrument de jeu trôner sur la table basse, respirant fort, réfléchissant. Y avait-il un quelconque moyen autre que lancer ce maudit petit truc ? Non. « Ce jeu va me tuer … » Et sur ce, elle lança le dé. - Jung Shin Ah a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Lun 31 Jan - 23:03 | |
| Quelle ambiance bizarre. C'était le moins que l'on puisse dire dans une telle situation. Des rires mêlés à des pleurs, une appréhension démente mêlée à une excitation grandissante et... Et quoi ? Une étrange sensation dans le ventre, dans la poitrine et dans la tête mêlée à une incompréhension de lui-même. Joon Hae ne pouvait mettre un seul traitre mot sur ce que son corps essayait vainement de lui faire comprendre. La voir pleurer parce qu'il l'avait touché, parce qu'ils devaient passer cette épreuve ensemble, cela le troublait un peu. L'Ineo fit quelques pas vers Soo Mee, des pas très peu assurés qu'il ne faisait jamais d'ordinaire. Il y avait ce sourire qui s'estompait progressivement, cette once de bonheur qui n'avait pas durait longtemps. Que pouvait-il bien en dire, mh ? A la regarder sangloter pour si peu, il avait envie de lui dire d'arrêter, que c'était aussi ridicule comme tout le reste, que pleurer ne changerait rien. Il l'avait touché, oui et après quoi ? Mais après rien ! Si elle voulait tout savoir, il tenterait de ne plus l'effleurer, cela semblait l'écorchée vive. Joonie... ah, Joonie. Pourquoi crois-tu donc à ce point que le monde ne tourne qu'autour de toi ? Pourquoi ne vois-tu en ces autres qu'une nouvelle preuve de ta méchanceté ? Pourquoi penses-tu autant qu'il n'y a que toi qui puisse faire du mal, ici ? Joonie. Tu es aussi paradoxal avec toi-même que tu ne l'es avec la jolie Muneo qui te fait face. Peut-être un jour ce mot cessera-t-il de te tourmenter, qui sait. En attendant, ce qui le bouleversait un peu trop à son goût n'était autre que cette fille avec qui il était fortement lié par le destin, cela ne faisait plus aucun doute. Tous les éléments étaient contre eux, semblaient-il mais il était encore trop tôt pour se résigner, beaucoup trop tôt. Allez, il ne ressentait rien pour elle, il avait les autres. Ces autres qui le traitaient comme un prince, ces groupiasses qui le traitaient comme un roi et cette Geobuk à qui il faisait peur, s'approchant de trop près de la gente féminine. Si elle savait où il était à cet instant. Avec Soo Mee, plutôt qu'avec elle, le jour de la St-Valentin. Hé bien, si ce n'était pas un joli cadeau, ça. Autant pour l'une que pour l'une.
Elle avait fait ce geste, presque imperceptible. Mais en bon observateur qui dévorait la jolie brune des yeux, il n'avait pu que le remarquer. Quand bien même elle aurait laissé sa main tendu vers lui, il ne l'aurait jamais attrapé. Pour sûr, jamais. Il se serait simplement contenter de l'ignorer en lui tournant le dos, avec cet air diabolique sur le visage. Ce regard froid et noir qui se posait si souvent sur les autres. Mais non, elle avait fait le bon choix et quittait à présent la pièce pour passer dans la suivante. Que leur réservait-elle de croustillant, celle-ci ? Oh...
Il rejoignit Soo Mee, passant la porte vers l'identique salle. Alors là, ils ne s'étaient vraiment pas foulés. L'exact même décor, mêmes objets à la même place. Vive l'originalité. Les deux ex-amants d'un soir enchainaient les pièces pour se voir sortir de là au plus vite. D'abord parce qu'ils n'étaient pas question qu'ils passent l'intégralité de cette journée de l'amour ensemble, ils ne se supportaient pas assez. Mais n'était-ce pas un peu de lâcheté ? Pour Joon Hae c'en était, en tout cas. Il prenait la situation avec le plus de calme possible, son caractère posé dominant son impulsivité, ce jour-là, mais s'il avait l'air résigné, il était on ne peut plus inquiet. Êtes-vous en train de dire que le monstre vous paraît de plus en plus humain ? Mais il était les deux, mes chers, et il était à jamais incompréhensible. Après tout, c'est vrai, qui aurait cru que lui, Yang Joon Hae, allait accepter de se prendre au jeu et de n'être qu'un vulgaire pion ? Pas même lui. Ce dé était... très fort. Tiens, d'ailleurs, le nouveau petit cube, Soo Mee l'avait pris dans sa main sans attendre. Elle semblait aussi pressée que l'Ineo. Il valait mieux cela.
« Ce jeu va me tuer… »
Le rouge et or resta silencieux, s'asseyant de nouveau sur le lit pour attendre le verdict. Tah, qu'allait-il encore décider, ce dé de malheur ? D'après les deux précédentes épreuves, les défis ne devaient sans doute pas être très décents. Ce n'était donc pas pour lui qu'il avait peur – oui, il avait un peu peur – mais pour la jeune fille qui n'avait pas l'air rassuré. Pauvre petite, c'est vrai qu'il fallait se mettre à sa place. Elle était seule avec un garçon qui ne lui avait quasiment jamais montré de raison de lui faire confiance. Elle était à Akiwa, le lieu sûr par excellence. En toute logique, mais en toute logique seulement. Les élèves de cette écoles étaient tous plus névrosés les uns que les autres et les rares à être dans la norme ne faisaient pas long feu. Ben, c'est de leur faute. La normalité est une chose horrible qui n'existe qu'à moitié. La plupart des gens qui le sont ne montrent pas leur vrai visage. On a tous quelque chose de taré en nous, même s'il est au plus profond. Bref. Les coudes appuyés sur les genoux, les mains retenant son menton, Joon Hae entendit le nouveau tour de jeu après que Soo Mee ait lancé le réel coupable de tout cela. Le voix annonça très distinctement la nature du défi. « Mordez votre partenaire. » … Mais quel jeu de dingue. Ce directeur était le pire de tous à Akiwa, cela ne faisait aucun doute. Alors que le dé apportait quelques précisions supplémentaires, histoire de ne leur laisser aucune chance, l'Ineo se leva, le regard aussi noir que le néant. Il fallait être masochiste pour accepter un truc pareil mais c'était Joon Hae. Ce n'était pas qu'il l'était, non... Mais il devait le faire. Encore quelques tours et la question de savoir s'ils le feraient ou pas ne se poserait même plus.
« T'as pas le choix, Soo Mee, souviens-toi. Laisse-moi partir d'ici, fais ce qu'il te dit. »
Sa première phrase était un semblant de « vas-y, tu peux le faire, je te soutiens ». La deuxième était une manière bien à lui de dire « s'il te plait » sans pour autant le prononcer. Le retournement de situation avait été radical, des rires ils étaient passés aux pleurs et toute l'ambiance avait changé. Joon Hae était pour le moins lunatique. Scientifiquement prouvé. Alors, s'il te plait Soo Mee, laisse-le partir. |
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Mar 1 Fév - 1:02 | |
| Shin Soo Mee s'arrêta de respirer quand l'annonce du défi résonna dans toute la pièce. C'était bien ce qu'elle craignait. Un bon dilemme digne de la St Valentin, mais également un super défi qui ne lui promettait rien de bon. C'était à croire que le créateur du jeu avait tapé pile dans ce qu'il ne fallait pas. Dans tous les points faibles de la jeune femme. Quoi qu'après mûre réflexion, si elle aurait été avec un autre homme, elle se serait probablement contentée de traverser les épreuves sans états d'âmes aucunes. Mais parce qu'il s'agissait de Joonie et parce que leur précédent souvenir commun revenait à cette terrible fête qu'était Noël, elle ne pouvait pas se permettre de se plier aux exigences d'un petit truc en se moquant simplement des répercussions que cela aurait plus tard … Mais quelles répercussions, au juste ? Il n'y avait rien à craindre, ce crétin n'allait pas se venger, non, puisque c'était même lui qui prenait plaisir à lui dire qu'elle pouvait y aller sans soucis. Qu'il ne s'agissait que d'un jeu. Oh vraiment ? Pour lui ce n'était juste qu'un stupide jeu auquel il fallait jouer sans se poser plus de questions que cela ? Étrange venant de sa part. Lui qui assurait détester la jeune fille, il allait se laisser faire ? Vraiment ? Lui ? Se laisser faire ? C'était presque comique. Parce que Sa Majesté ne se laissait jamais faire, parce qu'elle aimait bien avoir le contrôle sur tout, l'étudiante déduisit rapidement que la raison pour laquelle il se laissait faire à ce point était probablement qu'il devait s'éclater, lui, contrairement à elle. Faux. Complètement faux. Il était tout aussi pressé qu'elle de sortir de ce foutu endroit maudit. Ouais. Vraiment ? Parfait ! Il voulait jouer à ce minable jeu ? Eh bien. Jouons. Une furieuse envie de prendre ce dé et l'envoyer à l'autre bout de la pièce en priant fort pour qu'il se casse. Mais cela ne servirait à rien, l'épreuve était déjà lancée, et elle devait s'y plier comme un gentil petit chien. Le pire dans tout cela ? C'était qu'il n'y avait même pas l'ineo pour protester à son tour et dire que, non, ce n'était pas possible et qu'ils allaient passer leur journée dans cette salle jusqu'à ce que quelqu'un vienne les y chercher. Non, loin de là. Croyez-le ou pas, mais il était justement celui qui la poussait à le faire. Où était l'arnaque ? Y avait-il eu un transfert d'âme dans les deux corps ? Il n'y avait pas d'autres raisons possibles. Son corps commença légèrement à trembler. Toutes ces épreuves, là, il y en aurait combien ? Pas sûr que son mental suive longtemps … Le créateur de ce jeu ne pouvait être qu'un sadique voulant enfoncer le couteau dans la plaie pour certains … couples. Mais peut-être que, dans le fond, cela pouvait en aider d'autres … ? Ouais bah. Ce monsieur il était bien gentil, mais dans ce cas-là il faisait en sorte à ce que les vrais couples jouent, et il était bien aimable de laisser les autres en dehors de ce jeu stupide parce que, franchement, il allait en perdre une sous peu. La jeune fille en question ferma les yeux, préférant se concentrer sur ce qui allait se produire. Rien. Non, rien ne se passerait jamais avec Joon Hae. Encore mieux, tiens. Ce n'était pas Joon Hae, c'était … Na yung ! Oui, voilà. C'était Na Yung ! Ce bougre de crétin incapable de jouer au quidditch normalement sans se manger des cognards dans la face et sans venir couiner à l'infirmerie qu'il allait bientôt mourir si miss Shin ne s'occupait pas de lui. Mais attention. Elle uniquement ! Autant dire que c'était plutôt drôle de le voir prendre ses jambes à son cou dès que c'était la vieille pie avec son chignon, ses cheveux grisonnants et ses lunettes rondes qui apparaissait à l'entrée et non pas la belle muneo. Voilà, tiens. C'était Kwon Na Yung. Personnage qu'elle appréciait particulièrement, mais avec qui elle ne se risquerait jamais rien de sentimental pour autant. Rien que le fait de l'imaginer dans la pièce avec lui la faisait sourire. Vous pariez combien qu'il aurait fais le jeune coq en montrant ses capacités à la demoiselle ? Et vous pariez combien qu'à l'épreuve des chatouilles elle lui en aurait retourné plus d'une « accidentellement » ? … Parfait, elle était plus détendue d'un coup. Détente qui ne dura pas bien longtemps, cela dit, car la voix de son compagnon d'infortune vint résonner dans la pièce. Lui qui s'était de nouveau assis sur le lit – à croire qu'il se fatiguait bien vite – il venait juste à l'instant de se relever, et il lui demandait expressément de faire ce foutu défi. Lui rappelant qu'elle n'avait pas franchement le choix et qu'elle devait s'y plier. Drôle de manière de lui demander de le faire. Elle arqua un sourcil au dessus de son œil. Pas très sûre de ce qu'elle avait entendu. Venait-il de lui demander de le laisser partir ? Foutredieu ! Mais c'était quoi ce type ? En quel honneur lui demandait-il de le laisser partir ? Pensait-il qu'elle en avait pas envie, elle ? De se tirer le plus loin possible d'ici et de ne jamais plus, non, jamais, revoir sa tête ? Elle lui avait dis qu'elle disparaitrait de sa vie, pour quelle raison serait-elle revenue en face de lui si ce n'était le fait qu'elle avait été forcée ? Joonie, oh, Joonie. Tu ne comprenais décidément rien à rien … Pas en ce qui concernait Soo Mee, en tout cas. Si elle avait pu, elle aurait pris ses jambes à son cou sans demander son reste, serait repartie se plonger dans ses bouquins pour t'oublier complètement en se fabriquant un prince charmant imaginaire. De quel droit pouvais-tu lui demander de te laisser partir, toi, alors que, de vous deux, elle était la seule et unique qui souffrait de ta présence ? Pourquoi devais-tu enfoncer le couteau dans la plaie en lui disant qu'elle n'avait pas le choix ? Pensais-tu que sa stupidité n'avait d'égal que sa beauté ? Détrompe-toi, mon cher, elle était consciente de tout. Pas besoin d'en rajouter une couche. Mais tu sais quoi ? Maintenant que tu lui as demandé, elle n'allait pas se faire prier. Et elle allait le faire de bon cœur, oui. Tu veux partir. Elle aussi. Parfait. Mais avant ce fameux départ, elle allait en profiter. Sois-en certain. Et mords t'en les doigts, parce qu'elle avait bien l'intention de te dégouter autant qu'elle souffrait. Égalité. Se déplaçant lentement jusqu'à la hauteur du jeune homme, un air plus que sérieux affiché sur le visage, elle posa ses deux mains à plats sur son torse, exerçant une légère pression dessus afin qu'il se laisse tomber en arrière – ou en d'autres termes, sur le lit doux et moelleux qui donnait envie à la jeune fille depuis qu'ils étaient arrivés dans la première pièce. Délicatement, et sans gestes brusques ou précipités, elle monta à son tour sur le lit. À quatre pattes – comme on dit – au dessus de lui. Posant ses mains dans les siennes de manière à ce qu'il évite de bouger, ou que l'envie de le repousser le prenne subitement et qu'elle soit dans l'obligation de recommencer dès le début pour ouvrir cette foutue porte. Elle planta son regard dans le sien. « Tu veux jouer ? On va jouer. » Lança-t-elle, excédée. Un rictus narquois se dessinant sur ses lèvres. Dieu seul savait où elle était capable de puiser cette arrogance, toujours est-il qu'après cela, elle baissa doucement son visage vers le sien, dérivant vers son oreille droite – s'apprêtant à accomplir la mission que l'on lui avait donné. Elle ferma les yeux un instant, se concentrant. Na Yung. C'est Na Yung. Pas besoin d'avoir le cœur qui s'accélère autant, ma belle. Laissant échapper un soupir près de son oreille, elle entrouvrit la bouche et entreprit de lui mordiller tout doucement le lobe de son oreille. Subtilement, n'y mettant aucune force, se contentant simplement de passer son épreuve. Sa respiration se faisait douce, calme, et son souffle venait caresser la joue et la mâchoire de la 'victime'. Ses petites lèvres rosées effleuraient également sa peau sans trop s'y attarder, c'était un défi, pas une envie. Pas la peine d'y mettre tout son … désir. Au fur et à mesure qu'elle descendait, laissant sa bouche glisser lentement le long de son cou, elle sentait ses forces la quitter peu à peu. Sa pseudo colère passée, son arrogance précédente et surtout, ses pleurs et sa peur. Stupide directeur … Elle continuait à le mordiller doucement et, honnêtement, elle prenait son temps. Parce qu'elle voulait que le défi soit réussit, et parce qu'elle se sentait peut-être un peu trop bien ainsi. Les yeux fermés, elle avait l'impression que personne ne la voyait faire, et qu'elle était encore dans un de ses innombrables rêves dus à sa nouvelle drogue : les romans à l'eau de rose. Soit. Descendant de plus belle, elle parvint enfin à sa nuque où elle s'y arrêta l'espace d'un instant. Puis, lèvres pincées, elle termina son épreuve, soufflant doucement contre sa peau. Le cliquetis, laissant croire que l'action était belle et bien réussie, parvint jusqu'aux oreilles de la demoiselle. « … J'ai … Gagné. » Murmura-t-elle à elle-même. Relevant son visage, elle fit face à celui de Joon Hae pendant quelques secondes. Sans commentaires, hein … Et c'est à contre-cœur qu'elle baissa une fois de plus le regard, s'asseyant à ses côtés en rompant tout contact physique avec lui. Dos au jeune homme – et veillant à ce qu'il ne regarde pas – elle resta un long moment à contempler ses mains qu'elle avait délibérément posées dans les siennes sans se poser de questions, le cœur battant à tout rompre et les yeux légèrement vitreux. Eh bien … Dans les deux cas elle était vouée à souffrir. Qu'elle le touche. Ou pas. Alors autant profiter, n'est-ce pas … ? Soo Mee se leva, se dirigea vers la porte et posa sa main sur la poignée, ouvrant la porte et, tel un majordome, elle resta sur le côté, attendant que monsieur veuille bien se lever et passer le premier. |
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Jeu 3 Fév - 4:28 | |
| C'était un lit ensorcelé ? Un lit enchanté sortant d'un conte de fée ? Non parce qu'il était exceptionnellement moelleux, n'étant ni trop mou ni trop ferme. Peut-être qu'il était à chaque nouvelle pièce plus confortable... Parce que le premier, ce n'était pas trop ça. M'enfin, toujours était-il que Joon Hae pouvait nettement gouter au plaisir d'être allongé sur ce lit pour lequel, cette fois, il se damnerait bien. Adieu monde cruel où les victimes ne sont que chochottes, adieu femmes qui ne sont que diablesses, adieu professeur véreux d'histoire de la magie qui s'obstine encore à lui dire de ne pas manger d'olives en cours. Adieu tout le monde, bonjour très cher lit adoré, aussi moelleux et désirable qu'un fondant au chocolat. Miam. Si l'Ineo avait cette fabuleuse chance de poser son dos sur cette sublime invention, c'était grâce à la jolie Soo Mee qui avait pour ordre – intimé par un dé minable – de le morde avec sensualité. Ouh. Que préférait-il ? Le lit ou Soo Mee ? Mais les deux, pardi ! La jeune fille l'avait doucement poussé pour qu'il s'y allonge. Lui qui pensait vite en finir, sans détail, mords-moi, mords-moi qu'on en finisse. Hé bien, non ! Pas du tout. Miss Shin avait décidé de jouer les provocatrices et ce dans le but de bien faire les choses. Ouais, d'accord. Joon Hae n'avait qu'une hâte : sortir de ce jeu de dingue, mais une jolie fille qui le poussait dans un lit. Mmh. Laissez-moi réfléchir. Vous croyez qu'il va résister ? Il ne fallait pas être un génie pour connaître la réponse, une chenille ne le connaissant même pas pourrait le dire. Non, il ne résisterait en aucun cas. Même s'il s'agissait de Mademoiselle Jung Shin Ah deuxième du nom, il n'allait pas passer à côté. Et puis quoi, c'était le défi, après tout. Mettons cela sur le compte de la détermination à la quitter au plus vite. Bref, ce n'était pas fini, loin de là. Se positionnant sur lui, comme si elle se sentait réellement capable de le dominer, elle planta son regard dans le sien, hypnotisant presque le bel Ineo. Hum, tout le monde a une faiblesse, chut. Là, en l'occurrence, c'était les yeux de la jolie jeune fille qui le désarmaient. Allez, il fallait l'avouer maintenant, elle le faisait littéralement tourner en bourrique. Pauvre de lui, pauvre Joonie, pauvre petit sadique tout faible face à la belle Muneo qui lui grimpe dessus. Bouh ! En plus de cela, il était curieux de la voir ainsi. Était-elle capable de le faire frissonner ? Pour tout dire, il lui en fallut peu. Le simple contact de ses mains dans les siennes suffit à le troubler encore un peu plus. Si c'était pas beau, ça. La phrase pour le moins provocatrice qu'elle lança dissuada vivement Joon Hae à résister d'une quelconque manière. Déjà qu'il n'en avait pas très envie, mais là. Inconsciente, inconsciente, inconsciente. Ce mot n'était même pas suffisant pour exprimer ce qu'il pensait d'elle. Tu parles d'une Saint-Valentin. Ce n'était pas censé être romantique, niais, délicat, beau et tout ce qui s'en suit ? Romantique... Bon d'accord, il y avait le décor. Pour le reste, bonne chance pour trouver. Qui aurait pu croire qu'ils seraient si proches alors qu'ils ne devaient même plus se voir. Ignorer totalement la présence de l'autre à Akiwa, faire comme s'il ne l'avait jamais connu. Non, au lieu de cela, ils se collaient dans une pièce aux allures pas très catholiques. C'était d'une logique sans pareille, vraiment. Sentir son souffle contre sa peau, c'était vraiment... Incomparable. Toutes les pimbêches qui s'étaient faites une joie de tenter l'expérience n'étaient absolument pas à la hauteur, il n'y avait aucun doute. Shin Soo Mee, pourquoi ne lui fais-tu pas le même effet que toutes ces filles, mh ? Qu'as-tu donc de si spécial ? Joon Hae aurait sincèrement aimé le découvrir dans de bonnes circonstances. Cependant, ils avaient un défi à gagner, pour la troisième fois, et il imaginait bien qu'après cette expérience, répéter encore le même scénario du jeneteverraiplusjamais serait impossible. L'Ineo sentit les lèvres de la jeune fille contre le lobe de son oreille. Qu'est-ce que c'était que cette sensation qu'il ressentait dans ton son corps ? C'était affreusement rageant. Il se sentait bien. Horriblement bien. Fermant les yeux, il essayait de chasser les frissons qui parcourraient sa peau sous la calme respiration de la tentatrice. Ça le gênait – non pardon, ça l'emmerdait – vraiment de ne vivre ça que pour un jeu stupide. Cela aurait été tellement plus beau s'il s'agissait de désir. Mais non, aucunement. Le désir qu'ils éprouvaient était on ne peut plus renié, bien caché au fond de JenesaisoùLand. Ça ne tenait qu'à lui de lui montrer un peu ce qu'il désirait tant, mais non, pas maintenant, pas encore. Joon Hae espérait juste que les défis suivants éviteraient les contacts corporels mais honnêtement, il y croyait peu. Sa respiration se fit plus forte lorsque Soo Mee arriva à son cou. Hé, ce corps n'obéissait donc jamais ? Il avait envie de caresser ses cheveux, de poser ses mains sur ses hanches mais non. Hors de question. Ce n'était qu'un jeu. Oui, répète-le encore, Joonie. Ce n'était qu'un jeu. Il rouvrit les yeux et se concentra sur le plafond – décidément une passion – pour s'interdire tous ressentis étranges qu'il ne pouvait se permettre. C'était vraiment difficile de penser à autre chose, de ne surtout pas penser à ses lèvres qui effleuraient sa peau... STOP. Heureusement pour lui, elle termina son défi quand la porte se déverrouilla enfin. Il se redressa puis fit quelques ronds avec sa tête pour faire craquer son cou. C'était vraiment bête de se lever de ce lit parfait. M'enfin... Il le fallait. « Hum. Bien joué. » Ouais... D'accord... Ça voulait dire quoi, ça ? Que c'était agréable ? Non mais ça va aller, oui ! Il se leva, voyant qu'elle l'attendait pour passer à la salle suivante. Oui, c'était une fois de plus à son tour de jouer et de lancer ce minable petit dé insignifiant. Joon Hae passa la porte en lui lançant un regard. Wahouw. Ce n'était plus du tout la même salle. C'était comme... Un arc-en-ciel mais en infiniment niais. Des nounours bleus pastel, verts anis, roses guimauve, jaunes soleil, rouges et autres. Les roses avaient été remplacées par de magnifiques jonquilles, une lumière éblouissante se projetait dans la pièce et des papillons tournoyaient autour d'un lit aux allures de nuage. « C'est à vomir. » Et ça venait du cœur. Le beau brun grimaça, il se sentait vraiment mal à l'aise dans cette nouvelle pièce. Objectif numéro un : sortir de cette pièce. Objectif numéro deux : sortir tout court. Les plans avaient quelque peu changé mais qu'importait, au fond, cela restait la même galère. Mais où était ce foutu dé ?! Un énorme éléphant en peluche attira l'attention de Joon Hae qui l'attrapa par le nœud papillon, un air de dérangé mental sur le visage. Mh. Ce gros patapouf était visiblement assis sur l'objet convoité mais tellement redouté. Qui donc avait eu cette idée idiote ? Il ne savait pas, mais pas de doute, il ne s'entendrait pas avec cette personne. D'un geste, il jeta la peluche et s'empara du dé pour le lancer, après avoir lancé un regard inquiet à Soo Mee. Que la chance soit avec vous, mes petits. - Yang Joon Hae a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Ven 4 Fév - 12:22 | |
| Envoûtant, voilà comment était son parfum. Envoûtant. Elle pouvait faire tellement de choses à la fois, mais tellement rien aussi. La tentation. Beaucoup peuvent dire que le seul moyen d'y résister, c'est d'y céder. Et ce n'était peut-être pas complètement faux. Mais elle s'était réellement faite violence, elle avait évité tout débordement, et elle avait réussi à passer outre son envie. Quelle envie ? Celle qui lui ordonnait de faire accidentellement déraper ses lèvres progressivement sur sa joue, puis sur sa bouche pulpeuse pour y rester de longues, longues minutes au point que tout souffle de vie la quitte peu à peu. Contre toute attente, il s'était laissé faire – oh certes, il n'avait pas vraiment eu le choix, mais elle avait tout de même songé qu'il déferait rapidement l'emprise que ses mains avait sur les siennes, qu'il lui lancerait tout un tas de vacheries pendant qu'elle s'appliquerait à remplir sa tâche. Mais il n'en fit rien. Ce qui fut d'autant plus dur pour la jeune muneo. S'il ne la repoussait pas, alors pourquoi ne pouvait-elle pas laisser glisser une de ses mains le long de son bras pour parvenir à son torse et lui défaire les quelques boutons de sa chemise ? Pourquoi n'arrivait-elle pas à serrer sa main contre la sienne pour lui lui faire sentir qu'elle tenait à lui et que son foutu désir de ne plus le voir n'était en fait qu'un échappatoire pour se protéger elle-même de ses sentiments et des siens ? Une lâche – voilà, c'est ça. La lâcheté ne faisait pas partie de son vocabulaire et pourtant. Si elle ne possédait pas ce trait de caractère, elle serait restée avec lui. Et elle serait en train de goûter à ses lèvres comme jamais personne auparavant n'aurait osé le faire, elle serait en train de laisser sa douce main glacée se balader sur son torse en espérant lui arracher des frissons de … plaisir ? Non, elle n'oserait pas. Mais il va de soi qu'elle serait peut-être complètement en train de faire monter leur désir respectif si dieu lui avait donné le cran, qu'elle aurait complètement oublié ce foutu jeu et qu'elle aurait tout mis en œuvre pour réussir à le faire rester avec elle, peu importe ce qu'il lui ferait subir, peu importe ce qu'il comptait lui dire. Elle aurait tellement été capable de lui susurrer des mots affreusement triste à l'aide de supplications qui, pour sûrs, en aurait fais complètement craquer plus d'un. Quel homme normalement constitué pourrait résister aux demandes d'une jeune fille qui, à la voix rauque, vous demande de rester à ses côtés ? Oh, certes, la plupart se contenterait de rester avec elle juste le temps d'une nuit, mais là … là. Ce serait pas correct. Si elle osait, elle aurait cru qu'il souhaitait tout autant qu'elle qu'ils restent ainsi. Corps contre corps. Sa profonde respiration lorsqu'elle atteint son cou sembla bel et bien le lui indiquer. Mais elle se disait que c'était probablement son imagination, ses propres envies qui prenaient le pas sur la réalité. Son pauvre petit organe de vie qui frappait si fort que sa cage thoracique qu'il aurait brisé ses os sans aucune hésitation, le pauvre petit s'emballait. Et à cause de quoi ? Un dé. Un petit dé. De merde, en plus. Mais soit. Soo Mee avait effectué son action. Rien n'avait dérapé. La tentation avait été repoussée. Oui, mais. Pour combien de temps encore ? Oh. Très. Très. Très. TRES. Longtemps. La prochaine salle était loin de donner envie de faire quoi que ce soit de peu catholique. Des nounours, des éléphants, des arc-en-ciels, des couleurs, toussah … L'avantage c'est que cela avait remonté le moral de la demoiselle, tiens. Elle qui commençait légèrement à se sentir beaucoup trop … troublée par la tournure que prenaient les évènements. Alors que lui trouvait encore le moyen de se plaindre et de maugréer contre celle salle qu'il n'avait pas l'air d'apprécier, la jeune étudiante, elle, ne se fit pas prier. Laissant un sourire radieux éclairer son visage, elle étouffa un léger cri et partit se jeter la tête la première sur le fameux lit – eh oui, encore – rempli de peluches toutes aussi immondes les unes que les autres. Et pourtant, la demoiselle trouvait encore le moyen de s'amuser comme une gamine, sur le dos, portant une peluche en forme de lionceau comme s'il s'agissait de Simba en personne. Elle aurait bien crié sa joie à Joonie en lui lançant une peluche dessus, mais lui semblait vraiment … blasé ? Dégouté ? Déprimé ? Sûre qu'il était capable de se pendre avec la trompe de l'éléphant et que c'était pour cette raison qu'il venait de l'envoyer valser quelque part par-là. Pas bien loin, si vous voulez mon avis, la muneo n'eut qu'à lever les bras en l'air pour l'attraper et tomber à la renverse, perdue au milieu des peluches, avec cet espèce d'éléphant. Une gamine, oui, la voilà qui redevenait une pure gamine au milieu de … ça. Et c'était pas beau à voir, oui. Vraiment PAS beau à voir. Cependant, la bonne ambiance fut vite rompue dès que la voix du dé retentit dans toute la pièce, faisant frissonner la demoiselle d'horreur. « de sa jambe à sa hanche. » par réflexe, la jolie blonde baissa le regard vers ses deux fines jambes, enveloppées dans son collant noir, puis elle posa son regard chocolaté paniqué dans celui de Joon Hae. Son accélération cardiaque redoubla encore. Non. Non. Ok. Les chatouilles c'était déjà beaucoup, imaginer simplement sa langue se poser sur son corps était quelque chose de … impensable. Voilà. C'était parfaitement impensable et jamais de sa vie elle n'aurait accepté qu'il le fasse … C'était trop long. C'était trop étrange. Cela sonnait trop malsain. Pourquoi devait-elle toujours tomber sur des défis les plus compliqués à subir ? En fin de compte, elle aurait préféré faire toutes les salles et faire tous les défis elle-même. Cela lui paraissait bien moins bizarre. Quoi que … Non. Heureusement qu'il s'agissait de monsieur Yang qui tombait sur cet étrange défi car … Si Soo Mee aurait pioché cette épreuve en question … Cela n'aurait pas été trop étrange ? De se mettre à lécher la jambe d'un homme ainsi ? D'autant plus que les jeunes filles avaient pour habitude de s'épiler et d'avoir régulièrement les jambes douces et parfaitement clean. Les hommes … Un peu moins. Et elle ne voulait pas se retrouver avec cela sur la langue, non c'était – eurk, arrêtons-nous là pour les détails sympathiques. Se doutant que la vaisselle n'était pas la tasse de thé du jeune homme, voir qu'il se plierait au défi lui qui sommait la sorcière d'accomplir ses actions une à une sans les rater, elle se leva doucement, époussetant les quelques peluches qui s'étaient déposées sur ses habits. mh, mh. Remettant ses cheveux en place d'un rapide coup de main, elle inspira longuement, regardant l'ineo d'un air résigné. Miss Shin s'approcha de lui, posa une main sur son épaule en signe de compassion, puis elle baissa soudainement la tête sur le côté, retirant ses talons. Déjà qu'elle n'était pas très grande, autant dire que l'écart de taille se fut tout d'un coup bien plus visible et ridicule. Elle était la petite poupée de dix centimètre, et lui était simplement son maître qui faisait ce qu'il souhaitait d'elle. Ironie ? Non. Simple métaphore pour faire ressortir la situation actuelle. Une fois sa paire de chaussure retirée, elle ne leva pas son regard vers lui, passant simplement ses mains sous sa robe par les côtés afin d'attraper le haut de son collant et le descendre tout doucement – se doutant qu'il ne comptait pas passer son bout de chair humide sur du tissu dégueulasse. Soo Mee l'enleva complètement, l'envoyant valser quelque part dans la pièce. Tant pis, elle ne les remettrait pas, elle en avait d'autre. Ses joues se mirent soudainement à rougir, lui brûlant pratiquement le visage, puis elle inspira de nouveau, ceci étant pour tenter de se calmer et pour évacuer sa gêne. Un rire nerveux s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle relevait doucement le visage vers le sien. Gênée ? Elle ? Devant un homme ? C'était bien la première fois. Mais c'était également la première fois qu'elle se trouvait dans une situation pareille et … heureusement. « Ne … ne m'en veux pas … Je remonterais légèrement ma robe jusqu'à ma hanche uniquement lorsque tu … seras juste … en … dessous. » Voilà, ouais. De manière très claire et compréhensive. Bravo Soo Mee. Pour tenter de briser tant de gêne, elle déglutit bruyamment, bégayant une dernière fois. « Je doute que faire la v-v-vaisselle doit t'inspirer mais, si jamais … les elfes sont … sympa … thiques. » D'accord, tu peux à présent aller te cacher. |
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Ven 4 Fév - 15:16 | |
| Des malades, voilà ce qu'ils étaient ! De purs malades complétement gaga qui n'avaient d'autres occupations que de trouver des défis débiles, embarrassants, inutiles et ne nous le cachons pas : parfaitement dégueulasses. Non vraiment, il fallait être cinglé. Derrière les yeux écarquillés de Joon Hae, qui ne quittaient pas le dé, se cachait une immense rage que le garçon tentait de contrôler. Il était sadique, psychopathe, calculateur, manipulateur, froid et méchant mais pas, absolument pas, pervers à ce point. L'idée même de « lécher sa jambe » le gênait et il se demandait comment quelqu'un pouvait trouver cela... intéressant. Comment était-ce possible ? Et pour remarque... Comment était-ce possible dans un tel lieu ? Faire quelque chose d'aussi dégradant dans le monde des bisounours ? Ahah, non, c'était sans Joon Hae. Jamais, jamais, jamais, ja-mais il n'accepterait une telle chose. Il était un monstre, oui, mais rien que pour Soo Mee, il ne le ferait pas. A moins qu'elle soit complétement timbrée, elle aussi, et que ça lui plaise. Mais il n'y croyait pas une seule seconde. L'Ineo releva finalement les yeux vers Miss Bleuette et expira pour faire ressortir toute sa rage avec contrôle. L'horreur. C'était tout simplement l'horreur. Ce dé minuscule, insignifiant et surement bien fragile avait l'immense don de faire changer les pions d'humeurs comme de chemises et de faire vivre un cauchemar à Joon Hae. Enfin, un cauchemar pire que celui qu'il vivait quotidiennement, bien sûr. C'était dire. Ne pas se fier aux apparences. Hé oui, un petit dé pourri pouvait dominer le pire Ineo qui soit. La petite bête ne mange pas la grosse... mon œil, oui. Ces dictons n'avaient vraiment rien d'utile pour la plupart d'entre eux.
Pendant que Soo Mee faisait connaissance avec ses nouveaux amis les animaux de la savane version peluche, le beau brun se mit à faire les cent pas. Serrant les poings, serrant les dents, il cherchait une solution pour mettre fin à ce désastre. Il allait finir par pleurer, si ce cirque ne s'arrêtait pas, vraiment. Il n'avait jamais ressenti autant d'émotions si diverses en l'espace d'une heure et c'était visiblement trop pour son petit cœur. Oh non... bien sûr, il n'allait pas vraiment pleurer – pas tout de suite – mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Les larmes ne coulaient que pour une seule et unique raison : sa défunte sœur qui lui manquait horriblement. La seule personne pour qui il aurait pu sacrifier sa vie était déjà dans un autre monde, le laissant inutile sur cette pauvre Terre bien mal en point. Sarah. Ce prénom qui hantait son esprit à chaque seconde qui passait, ne lui accordant aucun répit, lui faisant perdre la raison un peu plus chaque jour. Yang Sarah et Yang Joon Hae. Ils étaient si proches mais la mort les avait séparé bien vite. L'ironie dans tout cela ? Ils étaient probablement encore plus liés, à présent. De façon spirituelle, j'entends. Mais au diable son souvenir ! Il la voulait avec lui parce qu'alors il ne serait sans doute plus le même. Enfin... C'était ses gênes, son propre sang, alors jamais sa méchanceté ne pourrait le quitter, mais il y avait tellement de choses qui s'amélioreraient. Enfin... Peu importait à ce moment-là. Joon Hae ne pouvait absolument pas se permettre de mener à bien cette tâche, non, pour lui et pour Soo Mee, il ne le pouvait pas. Il s'arrêta enfin de marcher parmi les nounours et cette ambiance effrayante. Oui oui, le pastel ça faisait peur. Lançant un regard à la jeune fille, ses yeux se posèrent automatiquement sur ses jambes. Mh. Des collants. Elle avait juste intérêt à les enlever si jamais... SI JAMAIS il n'y avait d'autres solutions que de se rendre. Beurk, rien que d'y penser, ça lui donnait envie de vomir. Posant une main sur son épaule, elle entreprit de retirer ses talons. Parce qu'elle croyait vraiment qu'il allait se plier aux exigences d'un dé minable ? Allez, Joon Hae en appelait désormais à la rébellion, c'était tout bonnement impossible pour ce tour-ci. D'accord, il perdrait, mais mieux valait perdre un jeu plutôt que sa fierté. Et ça, c'était juste pour se rassurer.
Ah, nous y voilà, elle enlevait ses collants. Hum. Le jeune homme fut soudain bien content qu'elle ait mis une robe, sans quoi, la vue aurait été toute autre. Oh, non pas que ça le dérangeait – on imagine bien – mais c'était plutôt pour gérer Miss Shin après cela... Pour sûr qu'elle aurait été parfaitement incontrôlable. Elle faisait ça pour rien, mais bon, tant qu'à faire, autant en profiter. Voir de belles jambes nues était mieux que de voir de belles jambes habillées. Hum. De toute façon, pour ce qu'il avait déjà traversé, un peu de réconfort n'était pas de refus. Et d'ailleurs, sa rage chutait progressivement. C'était le pourvoir incroyable de l'auto-consolation, du jemerassuretoutseulcommeungrand. Bref.
« Ne… ne m'en veux pas… Je remonterais légèrement ma robe jusqu'à ma hanche uniquement lorsque tu… seras juste… en… dessous. »
Le rouge eut une envie soudaine de rire aux éclats, ce qu'il contrôla avec brio. Mais qu'est-ce que c'était que ce cirque, sérieusement ? Tu parles d'un anniversaire. Il préférait même les années où ils étaient encore chez lui car en ce temps-là, au moins, sa mère lui faisait un gâteau au chocolat en cachette. Yang Lee Nyu, probablement la seule de la famille qui avait un cœur et qui s'en servait. Ça méritait presque une médaille... Le sadique national resta silencieux face à cette remarque, histoire de la faire mariner un petit peu. Autant tirer un maximum de plaisir dans les situations catastrophiques, il n'y avait plus rien à perdre. Tantôt compatissant, parfois haineux, le petit Joonie n'était décidément jamais le même avec Soo Mee. Un pion qui s'amusait d'un autre pion... On pouvait décidément tout voir à Akiwa.
« Je doute que faire la v-v-vaisselle doit t'inspirer mais, si jamais… les elfes sont… sympa… thiques. »
Un sourire se dessina sur ses lèvres. Alors, que faire ? Passer cette épreuve dégoutante pour la prochaine salle ou rester dans la pièce guimauve pour un autre défi, repartant avec une sublime semaine de vaisselle avec ces espèces de gnomes puants ? Excusez-le, Joon Hae n'avait jamais réussi à faire la différence entre un elfe et un gnome : pour lui, les deux étaient inutiles, petits, énervants et moches. Autant de points communs ne pouvaient les laisser séparés.
« Hum... Tu sembles réellement inquiète. Ne t'en fais pas, je vais ravaler ma fierté pour te laisser tranquille et aller faire la vaisselle avec eux. Et puis, il y aura forcément un moyen d'abréger mes souffrances, comme... Je sais pas... La magie ? Mh. Donc c'est bon. Le directeur est surement très puissant et tout ça mais... Oh, laissons tomber. »
Pas de doute, Joon était à présent déstabilisé. Il détourna brièvement les yeux du regard de Soo Mee. Il était rare qu'il prenne aussi longtemps la parole... C'est dire comme il était souvent silencieux, d'ordinaire. Il ne savait pas à qui il s'adressait, il ne savait pas pourquoi il levait la tête mais il inspira profondément avant d'élever sa voix sur un ton blasé et sûr de lui.
« Je refuse de faire ça. Je demande un autre dé. »
Mh. Il parlait à l'assemblée de peluches, peut-être ? |
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Sam 5 Fév - 9:07 | |
| « Hum... Tu sembles réellement inquiète. Ne t'en fais pas, je vais ravaler ma fierté pour te laisser tranquille et aller faire la vaisselle avec eux. Et puis, il y aura forcément un moyen d'abréger mes souffrances, comme... Je sais pas... La magie ? Mh. Donc c'est bon. Le directeur est surement très puissant et tout ça mais... Oh, laissons tomber. » … … Quoi ? Elle fronça les sourcils, pas certaine d'avoir très bien compris ce qu'il venait de lui annoncer, là, juste maintenant. Venait-il sincèrement de se sacrifier pour … elle ? Naaaaaaaaan. Vous devez faire erreur. Pour le coup, sa gêne et sa peur déguerpirent bien rapidement pour faire place à un autre sentiment. L'incompréhension. Elle devait probablement se tromper, le grand Yang Joon Hae n'oserait jamais faire la vaisselle JUSTE pour elle. Il devait avoir un intérêt personnel derrière, c'était évident. Ou sinon, elle ne le reconnaissait plus. Quoi que … L'on ne pouvait pas franchement dire qu'elle se reconnaissait elle-même. Bégayer ? Devant lui ? Pour quoi ? Ouais, nan. Jamais. Un jeu qui change les gens, que c'est drôle … Ou pas. Même s'il fallait bien avouer que ce nouvel ineo là lui plaisait plutôt bien. La question était : allait-il rester longtemps ainsi ? Et là, il était évident que la réponse était négative. Chassé le naturel, il revient au galop, tiens. Ses yeux restèrent résolument fixés dans les siens lorsqu'elle l'entendit demander un nouveau dé en soupirant. Il refusait. Il ne voulait pas … Pour elle ? C'était pas dieu possible. Elle plissa les yeux, est-ce qu'un quelconque stupide élève avait pris du polynectar pour se changer en ce cher Joon Hae ? Était-ce une amie, complice de la traitresse du début, qui s'amusait bêtement à piéger la pauvre muneo sans défense ? Vive la paranoïa, oui. Avouons tout de même que c'était étrange mais possible, après tout ? Étrange, oui, mais pas autant que le fait qu'il pouvait devenir gentil pour elle ne serait-ce qu'une seule seconde. En fait, voilà, c'était cela le problème. Soo Mee ne doutait pas qu'un peu de gentillesse soit profondément caché tout au fin fond de son âme et qu'il fallait creuser bien loin et bien longtemps pour la faire ressortir, le problème était juste qu'il … se sacrifiait pour elle. Venant du type qui avait délibérément brûlé ses adorables cadeaux sous ses yeux sans une once d'hésitation ou de remords, c'était comme si on lui annonçait soudainement que la légende de la petite souris était vraie. Tout simplement impossible. Il la haïssait. Pourquoi ferait-il une chose pareille ? Pourquoi laisserait-il cela tomber pour elle et elle seule ? Quelque chose clochait, et l'étudiante voulait savoir pourquoi. Elle ne se risqua simplement pas à le demander explicitement, ayant trop peur qu'il s'emporte, qu'il décide soudainement d'accepter et qu'il se mette à jouer les limaces sur sa jambe … Ouais, non, hein. Son regard quitta ses yeux pour progressivement descendre vers son cou, puis ses clavicules. Pourquoi cela faisait mal ? Pourquoi c'était douloureux …? Elle secoua la tête. Ouais. Sans talons c'était vraiment dur de pouvoir le contempler silencieusement sans endolorir sa pauvre petite nuque. Elle chercha ses chaussures au sol, en profita pour se masser doucement la nuque avec sa main droite, et une fois qu'elle les trouva, elle s'assit sur le sol comme une enfant pour les enfiler. Entendant de nouveau le dé parler, elle ne prit même pas la peine de relever la tête. Annonçant gaiement que le joueur Yang Joon Hae était éliminé dans cette salle-ci, il ajouta que c'était au tour de Soo Mee de lancer le dé. Faute de quoi ils resteraient tous les deux bloqués dans cette salle sans pouvoir rien faire d'autre. Elle haussa les épaules, pour être honnête, cela l'avait étonnée qu'à peine. Mais elle n'avait pas encore envie de le lancer. Veillant à bien les remettre en place, elle agrippa – plus par réflexe qu'autre chose – la jambe du jeune homme avant de se lever et de se positionner de nouveau face à lui. Parfait. Elle risquait moins de se briser la nuque. Se rendant soudainement compte de son geste peu approprié, elle se mordit la lèvre inférieure, s'excusant silencieusement sans pour autant le faire. Posant ses yeux sur le dé qui trônait encore au milieu de la table basse, elle tordit sa bouche en une moue disgracieuse. Elle se tourna de nouveau vers le jeune étudiant, très lentement, ses yeux toujours résolument baissés vers le sol puis entrouvrit la bouche en prenant une longue inspiration. « Je peux savoir pourquoi tu … » Elle s'arrêta, marquant une légère pause. Pas certaine de vouloir achever sa phrase. « Pourquoi tu 'ravales ta fierté' … Pour me … » Elle déglutit doucement, levant ses yeux de manière à fixer droit devant elle, ou en d'autre termes, son buste. Il n'y avait rien de pervers là-dedans, elle n'avait juste pas envie de croiser son regard et de le défier de cette même manière. La dernière fois qu'elle l'avait fais cela n'avait … donné vraiment rien de bon. « Laisser tranquille ? » Acheva-t-elle rapidement pour qu'il ne puisse pas vraiment comprendre, mais l'effet était raté. Elle avait détaché chacun de ses mots bien distinctement. Ceci trahissant complètement le fait qu'elle avait envie de se sentir un peu … Spéciale ? À ses yeux, du moins. Elle ne voulait pas être la fille la plus originale au monde, elle se fichait d'être la plus décalée, la plus jolie voir même la plus instruite. Oui, dans le fond la seule chose qu'elle voulait réellement – et surtout secrètement – c'était se sentir spéciale aux yeux de quelqu'un. Et en l'occurrence, son cœur avait décidé que cette personne en question, ce serait lui. Bonne chance, miss Shin. L'étudiante releva rapidement le visage vers lui, souriant à tel point qu'elle ferma ses yeux. Elle passa encore sa main dans ses cheveux, et agita la seconde dans les airs, lançant en riant nerveusement. « Haha. Je plaisante, tu m'as crue hein ? J'suis contente de voir que tu peux pas m'résister non plus ! » … Ouaaaaaaaaaaaaaais. Enfonce-toi d'avantage, tu l'as pas assez fais jusqu'ici. Et sur ce, elle lança de nouveau le dé. Évitant de recevoir une réplique cinglante et douloureuse made by Joon Hae in Sadisticland. - Jung Shin Ah a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
Bon ben … Cette fois, ils n'avaient pas le choix ! |
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Yang Joon Hae p
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Mer 9 Fév - 5:04 | |
| Aaaah, que c'était beau un homme se sacrifiant pour sa bien aimée. Oui, quoi de plus touchant ? Mh. On se réveille. On parlait de Yang Joon Hae quand même, ne l'oublions pas. Non pas qu'il était impossible pour lui de faire un quelconque sacrifice, non, c'était juste que laisser des plumes dans ce petit jeu stupide et douteux uniquement pour Soo Mee était quelque de relativement dur à avaler. C'était en partie pour elle, c'est vrai et sans doute que lui-même ne s'était pas rendu compte de ses paroles, mais les faits étaient là : il avait accepté la défaite pour éviter de faire un truc dégoutant et aussi éviter de se taper les pleurs infernaux de la Muneo mais, autant vous le dire, il y avait aussi un peu de compassion là-dedans. Ben oui, bien sûr, ça arrivait. Et puis, c'est vrai que ça faisait quand même vraiment pitié. Pathétique, pathétique... Bref. Hop, il était définitivement perdant de ce tour. Petit Joonie est un looser-euh. Hé ho. On se tait et on respecte ce geste compatissant. Le rouge faisait comme si ça ne le touchait pas mais tu parles, oui. Il était complétement dégouté d'avoir une première défaite face à une femme. Ou pire, face à un dé. Certes, on le répétait depuis le début du jeu mais sérieusement : un dé qui vous manipule comme une marionnette ! Un petit, minuscule, ridicule dé qui vous prend pour un guignol. C'était affreusement déshonorant pour Joon Hae et ça se voyait à la moue qu'il tirait à présent. Ah. Et c'était reparti pour un tour. Il allait bouder jusqu'à ce qu'un truc arrive et qu'il change d'humeur de A à Z.
Il était dans ses pensées, tranquillement. Et il s'imaginait quoi, au juste ? Mh. Vaisselle, gnomes, lutins, savon, assiettes, popotte, fourchettes, morceaux de bolognaise collés, odeur insupportable, elfes sadiques et autres désavantages conséquents liés à sa défaite. L'Ineo avait littéralement le cœur brisé mais il survivrait... on l'espérait. « Un peu de nerf ! » « frotte mieux que ça ! » « va plus vite ! ». Ce à quoi il pensait déjà répondre « va plus loin ou je t'en colle une ! » sur le même ton dédaigneux. Il ne faut pas croire, mais un coup de pied ne suffirait même pas à s'en débarrasser. De la vraie vermine. Certes, ils étaient obéissants avec leur maitre... mais le maitre n'était pas Joon Hae. Il y avait fort à parier qu'ils l'asserviraient sans hésitation. Saleté. Il y avait décidément des cas partout. Donc la vaisselle, ça passe, l'esclavage, ça va voir ailleurs. Il fut tiré de ses horribles pensées par son pantalon qui se faisait la malle. Ho, il le portait un peu bas, oui, et il n'avait pas de ceinture... C'est donc quand Soo Mee tira sur sa jambe pour se relever – tiens, elle était par terre – qu'il eut la peur de sa vie. Imaginez un peu la tête du garçon super sexy qui perd son pantalon, d'un coup, comme ça. Hé oui, pas très viril. Il le rattrapa ni une ni deux avant que la jeune fille ne s'aperçoive de quelque chose. On appelle ça : avoir eu chaud. C'était donc de nouveau le tour de Soo Mee. Allez, qu'allait-il arriver, cette fois ? Hé bien, Miss Shin avait, semblait-il, décidé de faire durer le suspens un peu plus.
« Je peux savoir pourquoi tu… Pourquoi tu 'ravales ta fierté'… Pour me… Laisser tranquille ? »
Comme dit un peu plus tôt, l'humeur de Joon Hae avait encore changé et ce n'était pas un sourire radieux qui se dessinait sur son visage, le dé ayant annoncé clairement sa défaite... Lui adressant un regard presque haineux, il mit ses mains dans ses poches et se força à lui donner une réponse... qu'il ne put finalement dire. La demoiselle s'était permise un rattrapage auquel il ne pouvait pas répondre non plus. Ah les femmes. C'est vrai qu'il ne parlait pas souvent. Avouons-le. Lorsqu'il se sentait à l'aise, il le pouvait bien sûr mais comme ça, les autres ne pouvaient se contenter que de brèves réponses claires et nettes. Les long monologues étaient réservés aux analyses et aux personnes relativement proches. Joon Hae était suffisamment à l'aise avec Soo Mee pour lui parler normalement même si le cœur n'y était pas. Mais évidemment, là, il ne pouvait pas car le demoiselle s'était empressée de jeter le dé. Le rouge fixait celui-ci avec appréhension. TAC. « Attaquez son dos d'une pluie de baisers. » Hé merde. Quel jeu à la con. Ce n'était pas forcément désagréable, encore une fois, mais il allait vraiment perdre la tête. C'était impossible d'être dans la même pièce qu'elle mais, bon sang. Le désir prenait de plus en plus de place et il savait bien que ça finirait mal dans ces cas-là. Cependant, il n'avait d'autres choix que de se plier aux règles. Résigné, comme à chaque défi, il entreprit de retirer sa cravate puis sa chemise. Oui, il aimait bien s'habiller comme ça quand l'uniforme n'était pas obligatoire. C'était simple mais élégant et... sexy. Une chemise un peu ouverte, une cravate desserrée... Bref. Il laissa cette dernière glisser jusqu'au sol puis dévoila les tatouages qui marquaient sa peau. C'était quoi ça, mh ? Des marques gentiment laissées par son père, rien de plus. Joon Hae les adorait. Oui, parfaitement. C'était son identité, c'était lui. Il se disait, qu'au moins, il avait quelque chose en plus. Après avoir laissé tomber sa chemise blanche sur le sol, elle aussi, il se dirigea vers le lit sur lequel il s'assit. Il ne voulait pas vraiment s'allonger, non, ça serait trop bizarre. Il se sentirait comme une femme chez l'esthéticienne. Non merci. Il leva finalement les yeux vers la Muneo.
« T'as intérêt à te dépêcher même si le dé veut le contraire. » |
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Mer 9 Fév - 11:15 | |
| Ce jeu n'était qu'à but maléfique. Il imposait aux pions de jouer, se servait des pions sans scrupules, leur faisait faire des choses complètement insensées et, par dessous le marché, ne réussissait qu'à les faire souffrir d'avantage. Le maître du jeu devait probablement s'éclater à les meurtrir d'avantage. À se douter que leurs pauvres petits cœurs devaient se tordre de douleur à la simple vue de l'autre, manquer un battement lorsqu'ils devaient se parler, ou encore carrément défaillir dès qu'il fallait effectuer ces minables défis qui consistaient à toucher la personne ou pire … retourner son partenaire sur le ventre et attaquer son dos d'une pluie de baiser ajoutant délibérément, comme si cela n'était pas assez de ses épaules au creux de ses reins et histoire de la faire d'avantage frissonner Ceci n'est pas une course contre la montre! Oh, certainement que ce n'était pas une course contre la montre. Et peut-être que défier le temps à une course serait bien plus aisé et bien moins gênant que couvrir le dos de Joon Hae de baisers. De baisers. Soo Mee battit des paupières un instant, pas certaine d'avoir tout compris. S'il aurait s'agit d'un ordre écrit, soyez certain qu'elle l'aurait lu à plusieurs reprises afin d'être sûre d'avoir tout bien suivi. Est-ce que ce dé-là ne venait-il pas d'ordonner à la jeune muneo de couvrir de baisers le dos de son cher compagnon d'infortune ? … Son regard était resté là, posé sur la table basse, vide, sans expressions. Cela ne devrait plus la choquer, à présent. Elle devrait s'attendre à toute sorte d'éventualités de la part de ce jeu empoisonné, mais non. À chaque fois cela avait l'effet d'une bombe, cela lui explosait au visage sans qu'elle ne puisse mettre ses mains devant afin de se protéger un minimum, non. À chaque fois on la mettait au pied du mur, et en bon petit soldat qu'elle était, elle s'exécutait purement et simplement. Comme si elle n'était qu'un pantin animé sans esprit. Comme si elle n'était qu'une enveloppe charnelle dépourvue de tout sentiment. Le problème se présentant à elle était le fait que, oui, elle n'était qu'une poupée de cire obéissant au doigt et à l'œil d'un objet insignifiant manipulé par un être probablement sadique, mais non elle n'était pas encore complètement vide de tout ressenti. Malheureusement, elle faisait partie de cette faible espèce humaine, et ils possédaient tous un point faible. Le même. Leur cœur. Étrange, direz-vous, mais pourtant bel et bien vrai. C'est peut-être le cœur du meurtrier qui lui fait faire ressentir cette culpabilité, c'est également son cœur qui lui a fais appuyer sur la gâchette, et c'est lui encore qui lui fait ressentir tout un tas d'autres choses. Un panel illimité de sentiments se cachait dans cet organe vital, ce petit truc – en réalité très moche et n'ayant pas la forme que l'on pouvait croire – qui était dans la capacité de faire accélérer votre fréquence cardiaque à la vue d'une seule personne, ou capable de le faire complètement s'arrêter à la vue d'une chose immonde. Voilà son pouvoir. Il régnait. En maître et sur tout. Shin Soo Mee avait durement lutter pour le laisser simplement régir sur sa vie, mais depuis peu, elle en avait perdu le contrôle et le voilà qui venait se mêler de sa vie sentimentale. Grosse différence … Grosse connerie, surtout. Voilà qu'elle venait de passer les trois derniers mois les plus douloureux de sa vie, ceux qu'elle n'oublierait probablement jamais. Et pour quoi ? Pour un pauvre crétin d'ineo qui ne cessait de la prendre de haut et de la mépriser. Comme avec toutes ses autres connaissances, comme avec tout akiwa. Seul son … Shiou, et son égo surdimensionné comptaient. Elle, préférait s'occuper des autres soit en les guérissant, soit en les engueulant d'avantage. Elle était altruiste, beaucoup trop, elle était beaucoup trop gentille, aussi. Excentrique et beaucoup trop dynamique. Et lui ? Un froid, peu bavard, légèrement égocentrique sur les bords. La demoiselle devait se faire une raison : ils n'avaient strictement rien à faire ensemble. Mais alors pourquoi ? Pourquoi son cher petit coeur en avait décidé autrement ? Pourquoi prenait-il plaisir à la faire suffoquer rien qu'à la simple entente de son prénom ? Pourquoi ne pouvait-elle pas le laisser passer à côté d'elle sans obligatoirement s'arrêter de respirer afin que son souffle ne l'empêche pas de rater chaque seconde de ce moment très bref, très court et surtout, sans vraiment grande importance. Oh, et puis merde, pourquoi avait-elle un cœur ? À quoi ça servait ? À rien – sentimentalement parlant. Tout serait tellement plus simple si personne ne ressentait rien. Tout serait tellement plus logique. Tellement doux. Moins douloureux … moins excitant ? Excitant !? Elle secoua le tête négativement. Il y avait là quelque chose de nettement plus excitant. Un simple bruit, feutré, à peine audible parvint à ses oreilles. Et il provenait d'un certain monsieur à sa gauche. Intriguée et lorsqu'elle tourna la tête vers lui, elle … Un hoquet de surprise ? Sa salive avalée de travers ? Un étouffement presque discret ? Un peu de tout cela à la fois. Voilà que, sans prévenir, monsieur venait de déboutonner sa chemise, venait de la laisser tomber au sol et … urgh. Voilà ce qu'elle trouvait à dire. Urgh. 'ten foutrais des urghs, moi. Ses mains se mirent automatiquement à trembler légèrement – oh non, elle n'allait pas convulser des mains ( quoi que ? ) l'angoisse mêlé à l'incompréhension avaient cet effet-là sur elle. De plus, il s'agissait pas de n'importe quel crétin, non, il s'agissait de lui. Et d'elle. Au final, la jeune fille pouvait bien lui faire tout ce qu'elle voulait ici bas, personne ne le saurait jamais. Voilà l'avantage, cela resterait entre eux deux. Et quand ils sortiraient de l'échiquier, tout serait dans leur tête en attente de suppression avant qu'ils reprennent respectivement leurs vies normales. NORMALES ? Comment pouvait-on vivre une vie normale et faire comme si de rien n'était après … ça ? Car, comme le cœur, le cerveau était une partie du corps humain bien intéressante. On dit qu'elle n'oublie jamais rien. Et, pour sûr, ces épreuves-là, Soo Mee ne les oublierait jamais quand bien même elle venait à avoir un accident qui la rendrait amnésique. Ses tatouages, elle ne les connaissait que trop bien. Un peu trop celui qui se trouvait à ses clavicules même. La dernière fois qu'elle l'avait vu … Ouais. Non. Celui au bras était mieux … Elle déglutit discrètement, ses sourcils s'étant froncés malgré elle. Froncés par l'inquiétude, évidemment. Sans un mot, le voilà qui se mettait à bouger, venant s'assoir sur le bord du lit, tout simplement. mh. Était-il sourd ou avait-il la chance de posséder une mémoire courte qui lui faisait tout oublier ? Elle devait le retourner sur le ventre, la position assise ne marchait pas … Elle soupira. Bon, et bien … Quand il faut y aller … il faut – non. Pas encore. Passant son pouce et son index sur sa lèvre inférieure, elle se recula de quelques pas. Soufflant doucement alors qu'elle posait sa main contre son cœur. Saleté. Saleté, saleté, saleté, sa-le-té ! Vas-tu te calmer ?! Non. Non. Bon, tant pis !? L'étudiante plongea son regard dans le sien, s'excusant mentalement, avant de s'approcher de lui, exécutant soudainement des mouvements précis et confiant – ses tremblements ne se remarquaient même pas – et d'un geste, elle attrapa sa main afin de le faire se lever. « Retournez votre partenaire pour le coucher sur le ventre » Articula-t-elle impassiblement, récitant la leçon qu'elle avait entendu il y a deux minutes. Et sur ce, elle le fit délicatement tourner sur lui-même et une fois qu'il fut dos à elle, elle laissa sa main glisser le long de son bras, se posant sur sa hanche. « Ce sera bref. » le rassura-t-elle. Un léger sourire illumina son visage, mais évidemment, il n'eut pas le loisir de le voir. Appuyant sur ses hanches, elle le fit de nouveau s'allonger sur le ventre, très lentement, laissant que très peu d'espaces entre leurs deux corps puisqu'elle le rejoint immédiatement après, veillant à cependant ne faire aucuns contacts réels. Elle répéta la même action que dans son précédent défi, se posant au dessus, quoi qu'elle préféra prendre son temps … La non-envie ? La peur ? L'appréhension de ses réactions, surtout. S'asseyant de nouveau sur son postérieur, elle laissa son index dessiner des lignes imaginaires sur son dos durant trente secondes qui lui parurent comme deux heures, puis finalement, un léger soupir s'échappa d'entre ses lèvres avant que celles-ci ne viennent se poser doucement sur son épaule, effectuant une légère pression qui n'avait rien d'un baiser. Une de ses mains vint se placer sur l'omoplate opposée tandis que la seconde restait sur sa hanche. Doucement, ses lèvres glissèrent de quelques millimètres vers le bas, et elle commença réellement son épreuve. Embrassant simplement son épaule, elle veilla à ne pas jouer les pieuvres aux milles ventouses qui laissent de jolies traces rondes ou qui font des sons pour le moins désagréable. Son nez frôla son dos alors qu'elle descendait encore, sa main gauche serrant doucement sa hanche. Les yeux clos, le cœur aux bords des lèvres, elle s'humecta les lèvres pratiquement sur sa peau alors qu'elle arrivait au niveau de son dos, touchant accidentellement sa peau du bout de sa langue. Elle ne s'en rendit pas compte, déposa un nouveau baiser, et continua sa descente alors que sa main droite suivait le mouvement. Préalablement posée contre son omoplate, son majeur et son index roulèrent avec une douceur et une lenteur extrême, le long de son dos au fur et à mesure qu'elle descendait davantage. Soo Mee en était pratiquement à la fin qu'elle se mit subitement à sourire. Sa peau était si chaude, si douce, que … you are so hot … dans tous les sens du terme. Elle s'attarda sur ses reins, son sourire exagéré laissant son souffle s'échapper d'entre ses lèvres, son nez prenant un malin plaisir à frôler chaque parcelle de son corps avant de déposer le baiser final. Qui mettrait fin à sa torture à lui – mais surtout à son plaisir à elle. Oui, voilà. Elle se fichait s'il avait envie de vomir, elle se fichait de savoir s'il allait la tuer après … La seule chose qu'elle savait, c'était qu'elle avait finalement peut-être un avenir en tant que tortionnaire. Cela sonnait plutôt sadique sur les bords, mais c'était vraiment une méchante très sexy, alors. Et elle aurait peut-être plein de clients et de – STOP. Oh. Pas de doute. Monsieur Yang, tu lui fais complètement perdre la tête.La porte se déverrouilla avant même qu'elle n'ai achevé sa mission. Elle se releva, surprise. Bah voyons ? Avait-elle mis trop de temps. Peu importait. Mordillant sa lèvre inférieure, la jeune muneo ravala bien rapidement son sourire. Ne pas montrer qu'elle s'amuse, ne pas montrer qu'elle s'amuse, ne pas montrer qu'elle s'a – ha ! Elle se dégagea sur le côté, se dirigeant vers l'endroit où il avait posé sa chemise et sa cravate. La jeune fille les attrapa d'un geste lent, est-ce qu'elle allait passer pour perverse si elle se mettait à sentir sa chemise ? Oui. Oh que oui. Laissons tomber l'idée. La sorcière se releva doucement, se dirigeant de nouveau vers lui avant de poser son haut sur sa tête. Voilà. T'es encore plus beau quand on ne voit pas ton visage qui doit probablement exprimer toute la haine que tu ressens à son égard, Joon Hae. Elle eut un rire moqueur, tout de même. « Tu as survécu ? » Puis elle tourna les talons, se dirigeant vers la pièce suivante. |
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Dim 13 Fév - 7:37 | |
| Aussitôt assis, aussitôt debout. Joon Hae n'eut d'autres choix que de se lever quand Miss Shin attrapa sa main. Il aurait aimé lui dire qu'il n'était en aucun cas un pantin que l'on agitait à sa guise mais il se dit qu'il était suffisamment dans le pétrin. C'est vrai, il était un peu énervé, autant éviter de mettre de l'huile sur le feu. Il pensait vraiment que Soo Mee était le genre de fille à devenir insupportable quoiqu'elle fasse, qu'au moindre choc ça n'irait plus, qu'au plus petit haussement de voix elle fondrait en larmes. Maiiiis, il ne fallait pas exagérer. Alors il se tut, toujours cet air blasé sur le visage. Il pouvait aisément se mettre sur le ventre tout seul, mais soit. Elle le tourna, il se laissa faire, il s'allongea... bref. Et on y était. On y était, à ce défi injuste qui ne leur correspondait en rien. Pourquoi avait-il donc à se contrôler dans tout ce qu'il faisait le jour de son anniversaire qui était, de surcroit, le jour de la Saint-Valentin ? Vraiment, il ignorait pourquoi il était aussi maudit. C'était bel et bien à cause de cela qu'il faisait le mal autour de lui, pour ça qu'il avait chaque fois cette irrépressible envie d'en faire baver à tout le monde. Il était malheureux car sa vie était un véritable désastre. Il était beau, intelligent, relativement populaire, doué, riche et adulé mais s'il n'avait pas appris à vivre avec cette espèce de malédiction sans queue ni tête, alors peut-être qu'il aurait souhaité plus que tout au monde d'échanger tout cela contre un peu de sérénité d'esprit. Peut-être. Il avait beau être malheureux, il ne s'en rendait même plus compte à moins que ce ne soit une forte déprime. Oui, pour lui, il était tout à fait normal, naturellement méchant, c'était dans ses veines, dans ses tripes, dans son cœur. Mais en lui, il y avait aussi tout un tas de choses dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Il y avait... Soo Mee. Bien cachée, profondément enfouie, mais présente. Cupidon trainait la patte, Joon Hae n'était pas amoureux mais elle était bien là et c'était usant de la voir partout tout le temps. Et là, quoi ? Elle devait juste couvrir son dos de milles baisers. Mh. Et donc, il devait se contrôler, lui et ses pulsions qu'il avait avec les femmes en général, se faire violence pour ne pas se retourner et l'embrasser. Allez, pour s'aider, il se rappelait tout simplement que c'était Shin Soo Mee, la peste de Muneo qui lui avait pourri la vie au Noël dernier. Il devait forcément y avoir une langue dans laquelle son prénom signifiait emmerdeuse, c'était inévitable. Oui, c'était tout à fait ça, concentre-toi Joonie, elle est inintéressante, tu n'as rien à voir avec cette fille, c'est une Mun... Non. Dès lors qu'il sentit ses douces lèvres contre sa peau, Joon Hae fut incapable de penser à autre chose qu'à ses baisers. Il ferma lentement les yeux, se laissant porter par le plaisir du défi. Chaque effleurement le faisait se sentir un peu mieux, il était décontracté et tout l'énervement qu'il avait pu ressentir juste avant disparaissait peu à peu. Certes, ils vivaient dans un monde magique, mais comment la demoiselle pouvait-elle avoir le magnifique pouvoir d'apaiser le rouge – et ce, tout en l'emmerdant, que ça soit clair. Oui, ça avait beau être un sublime monde rempli de magie, ce n'était pas quelque chose de commun que de pouvoir faire une telle chose. Ses mains qui touchaient sa peau avec tant de délicatesse lui procuraient des frissons comme il en avait rarement eu. Joon Hae devait la laisser finir, il devait à tout prix faire attention. Une intenable envie de la tuer s'empara alors de lui. La tuer, la supprimer, la descendre. Il se sentait trop à l'aise, trop bien et il ne devait pas. C'était sa faute, elle aurait pu au moins se dépêcher, presque bâcler. Miss Shin était bien trop longue. Il sentait son souffle et ça le rendait fou, ses lèvres roses au niveau de ses reins, ses mains, ses cheveux qui tombaient sur sa peau... Elle le rendait fou, ni plus ni moins. C'était une femme, c'était Soo Mee. Pourquoi sentait-il si fort le plaisir qu'elle y mettait ? Voulait-elle le tuer ? « Je suis vouée à tout rater avec toi, de toutes façons. » « Fous-moi la paix Shin Ah, fous moi la paix une bonne fois pour toute. » « Yang Joon Hae, tout ce que je veux c'est... toi. » « Je te hais, tu l'entends bien ça, Joon Hae ? Je te hais. Je te déteste ! Je le redis ?! Je te déteste ! » Tout lui revenait en tête, Soo Mee, Shin Ah, tous ces moments passés. Il n'avait pas compris l'importance de certaines phrases, il s'en rendait maintenant compte. A chacun des baisers de la jolie brune, il l'entendait. « Yang Joon Hae, tout ce que je veux c'est... toi. » Allez, encore une fois... NON STOP. C'était fini, elle avait fini, ça allait. Oui, tout allait bien, c'était terminé. L'Ineo souffla doucement, fier d'avoir résisté à toutes ces envies qui l'assaillaient, puis se redressa sur le côté du lit. Foutue st-valentin, foutu anniversaire, foutu 14 février... Il posa son regard sur Soo Mee. Il atteignait alors le summum de l'incompréhensible. Apaisé, énervé. Fou, calme. Il allait détourner le regard pour se reprendre quand la miss déposa sa chemise sur sa tête. Ah ben au moins... Joon Hae la récupéra et se leva pour la remettre tranquillement. « Tu as survécu ?─ C'est pas ça qui allait me faire mourir de plaisir. C'était nul. » Mh. Tout ça pour cacher qu'il avait on ne peut plus apprécié. Parce que oui, il avait adoré ce défi tout en le détestant. C'était dur de savoir comment il fonctionnait, celui là. Et d'ailleurs, plus il la voyait, plus il refusait de lui montrer son désir... plus il voulait l'embrasser. Pourquoi ne le ferait-il pas, après tout ? Qu'avait-il à perdre ? Absolument rien. Et elle le voulait... enfin, l'avait voulu, disons. Et puis merde. « Attends. » Tout en remettant sa chemise et sa cravate, il la rattrapa par le poignet avant qu'elle ne passe la porte. Joon Hae avait un élan de jemenfousdetout. Dégageant une mèche de ses cheveux pour poser sa main contre sa joue, il s'approcha doucement des lèvres de la jeune fille, son regard intensément planté dans ses yeux. Il inspira profondément, ferma les siens puis l'embrassa sans réfléchir, laissant glisser sa main jusque dans son cou. Libéré. C'était un peu ainsi qu'il se sentait. Gouter une fois de plus à ses lèvres était un réel plaisir mais c'était aussi atrocement égoïste. Cela n'avait rien de sentimental, c'était comme une médaille pour avoir si bien résisté à ses pulsions. Il rouvrit finalement les yeux en passant sa langue sur ses propres lèvres et en reculant de quelques pas. Ça, c'était fait. Si jamais le jeune homme lui faisait encore un minimum d'effet, alors ça serait une petite torture pour la petite octopus. Une revanche... une vengeance. Vive le sadisme, mais là, c'était relativement peu. En théorie. Qui sait ? Son regard était impassible, personne n'aurait pu y déceler la moindre émotion. Joon Hae tourna aussitôt la tête puis ouvrit la porte. Wahou. Du grand art, encore une fois. Pièce façon dalmatien. Les murs étaient plus noir que l'ébène, le sol plus blanc que la neige. Le lit portait parfaitement bien les deux couleurs et tous les autres meubles semblaient translucides, sans aucune couleur. C'était fascinant... Le dé meurtrier se trouvait une fois de plus sur la petite table, au milieu de la salle. Étrange ambiance qui avait l'étonnant pouvoir de réchauffer l'atmosphère bien que les tons étaient tout ce qu'il y avait de plus froid. Le rouge et or s'avança ni une ni deux vers le petit objet qu'il lança sans hésiter. Mh... Qu'est-ce qu'est-ce que ça allait être cette fois-ci ? Cela finissait par devenir excitant. - Yang Joon Hae a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Dim 13 Fév - 9:44 | |
| Tralala, tout allait bien, tout se passait à merveille, tralala, le soleil était jaune, les oiseaux chantaient et les petits poneys dansaient sur leurs arc-en-ciel illuminant le ciel. C'était dans une atmosphère adorable et délicieusement niaise que baignaient les deux petits sorciers. Il ne manquait plus que la petite robe blanche pour Soo Mee, un pantalon rose avec un super tee-shirt vert pour Joon Hae, et nous étions en plein dans un remake des bisounours version dégoulinant de bonheur et de bonne ambiance. Tout allait pour le mieux, Soo Mee courrait dans un champs ensoleillé au ralenti, elle s'arrêtait cueillir des fleurs puis avait l'audace extrême d'arracher des pommes à leurs branches pour croquer dedans avec toute la finesse dont elle pouvait faire preuve. Le jus coulait légèrement de ses lèvres à son menton, mais c'était pas grave, parce qu'ici, tout le monde s'aimait, tout le monde s'idolâtrait et personne ne se haïssait pour des raisons quelque peu futiles. Les jeunes filles se faisaient des tresses entre elles, les garçons jouaient à la guitare adossé contre des arbres d'une vitalité éclatante, allant de pair avec le soleil qui éclairait leur visage et les animaux qui s'approchaient pour les accompagner alors qu'ils battaient la mesure avec leurs petites papattes. Tout était parfait dans ce monde coloré, il respirait la bonne humeur, l'herbe verbe était fraiche et bien coupée, les animaux magiques parlaient entre eux, il y avait une entente dépassant toutes les limites du possible. Puis soudain. Le ciel se couvre, il se met à pleuvoir, le tonnerre gronde et fait trembler la terre comme jamais. La pluie est tellement abondante que la rivière sort de son lit pour venir inonder tout le village des gentils petits garçons et des gentilles petites filles qui finissent par s'étrangler avec leurs tresses, et s'assomment avec leurs guitares. Les arc-en-ciel disparaissent, les écureuils deviennent sanguinaires et n'hésites pas à manger les restes humains pour survivre. Les chevaux deviennent si méchants qu'une corne leur pousse en plein milieu du front, puis ils se mettent à empaler la première espèce humaine qui vient se présenter sous ses yeux. Tout le monde meurt, c'est l'apocalypse et finalement les extra-terrestre envahissent la terre en faisant résonner leur rire machiavélique. L'espèce humaine a disparu, Dieu les a rappelé près de lui. Tout est fini. La vie des petits êtres verts et possédant une quinzaine de bras avec une vingtaine d'yeux peut enfin commencer. … Voilà approximativement ce qu'il s'était passé dans la tête de Soo Mee dès lors qu'il l'avait appelée. Un simple petit attends qui n'avait rien d'horrible, mais qui avait parfaitement réussi à stopper la jeune fille dans son subit élan de bonne humeur et de tout-va-bien-se-passer-ce-n'est-qu'un-jeu-ça-se-finira-bientôt-je-n'ai-pas-à-m'en-faire. Eh bien non. Il avait trouvé le moyen de la calmer radicalement. C'était probablement malgré lui, il ne devait pas vouloir à mal – laissez la croire – mais il y était bel et bien arrivé. Encore, sa réplique précédente constatant la « nullité » de son défi ne l'avait absolument pas atteinte. Et quoi qu'il aurait pu dire, cela aurait simplement glissé sur elle sans autres effets probables. Mais là. Non. Surtout quand on dit « attends ». Quoi ? QUOI ? Qu'avait-elle fais de mal ? Il attrapa son poignet et elle entrouvrit la bouche pour lui demander ce qu'il avait, levant sa main gauche en l'air – en particulier son index comme si elle était sur le point de le menacer – et, les sourcils froncés, elle ne parvint à émettre aucun sons. Et pour cause ! Un élément de taille lui coupa l'envie de parler – et c'était pas tous les jours que cela arrivait – les yeux de sa « victime » résolument planté dans les siens, il réussit à la déstabiliser dès qu'il passa sa main sur sa frange, repoussant une mèche qui lui tombait sur le visage. Que faisait-il, exactement ? Elle n'en savait foutrement rien et n'eut même pas le temps de réfléchir qu'il approcha dangereusement son visage du sien. Que - quoi ? Inévitablement, le regard de la demoiselle glissa sur ses lèvres pulpeuses avant qu'elles ne se posent délicatement contre les siennes. Sa réaction fut immédiate, ses yeux s'écarquillèrent comme jamais auparavant, son cœur s'arrêta complètement et ses jambes se coupèrent net sous la surprise. Il passa sa main sur son cou et cela évita à la demoiselle de carrément tomber sur ses genoux. Ses yeux encore grand ouverts, elle fut incapable de bouger pendant quelques petites secondes qui lui parurent pourtant très. très. très longues. D'horribles frissons secouaient son petit corps tandis que son cœur recommençait à battre tellement rapidement qu'elle avait l'impression d'être son propre organe vital elle-même. Il résonnait tellement, et à une puissance si élevée qu'elle était certaine que lui aussi pouvait le sentir. Ou peut-être pas, finalement, il se décrocha bien rapidement – un peu trop ? – d'elle sans s'encombrer de mots ou d'autres gestes, et la demoiselle resta muette. Complètement stupéfiée. Bravo, mister Yang, tu viens tout juste de rendre cette insatiable bavarde hyperactive en une statue de pierre complètement immobile. Ses yeux encore ouverts, son index toujours en l'air, et sa bouche entrouverte afin d'y laisser passer sa respiration beaucoup trop rapide, elle mit plusieurs secondes avant de s'en remettre. Haletante, elle reprit ses esprits uniquement quand il disparut dans son champs de vision, laissant tomber de manière lasse sa main contre son corps et la laissant claquer allégrement contre sa cuisse – certaine qu'elle aurait une marque rouge – encore et toujours stupéfaite. C'était quoi ça !? Son corps se débloqua d'un coup et elle se mit à respirer rapidement, comme si elle sortait tout juste d'un marathon d'une petite centaine de kilomètres. Pourquoi venait-il de faire cela ? Quel était son intérêt ? Il la haïssait à ce point ? Ou bien était-il complètement stupide à ne pas comprendre que chaque seconde passées en sa présence avait l'effet d'un poignard que l'on lui enfonçait un peu plus ? Non, voyons, il s'agissait de Joon Hae. Il devait en avoir conscience. Il devait tellement en avoir conscience que la seule raison pour laquelle il venait de faire cela était probablement qu'il voulait accélérer sa descente aux enfers. La malheureuse avait tenté de faire ce jeu le plus honnêtement possible en y prenant un certain plaisir pour effacer les moments passés avec lui et pour essayer de ne pas passer une journée trop pénible. Mais il semblait en avoir décidé autrement. À bout de forces, elle se laissa doucement glisser sur ses talons, le visage baissé vers le sol, ses mains à plat contre celui-ci. Elle déglutit avec difficultés, tentant tant bien que mal de calmer son rythme cardiaque. Inspire. Expire. Elle ferma ses yeux avec force, secouant la tête négativement. Okay, Soo Mee. Il veut te faire plonger. Ne lui donne pas ce plaisir. Reste forte et résiste comme tu l'as si bien fais avec tous les précédents. Tout ira bien, et une fois sortie d'ici, tu iras faire des tresses à une jolie demoiselle qui voudra bien écouter tes malheurs … Ce n'était qu'un petit baiser de rien du tout, cela ne se passera plus, c'est fini, c'est terminé, c'est derrière. Tout va bien. Aller, succède dans tes futurs défis et sors de là le plus vite possible avant d'aller rejoindre ton meilleur ami : le pot de glace. Portant ses doigts à ses lèvres, elle les toucha d'un air absent alors que ses yeux s'étaient à demi clos, l'air absent. Mais dès qu'elle entendit la voix du dé résonner dans la pièce d'à côté, son regard s'agita et elle releva la tête rapidement vers Joon Hae, ses cheveux passant devant ses yeux. Elle n'y voyait rien, mais c'était tant mieux. Elle ne voulait plus le voir, c'était trop dur, trop atroce … Ou pas autant que ce foutu défi. Tu parles d'un hasard ! Karma pourri. Difficilement, elle se leva, s'aggripant à la porte qui lui permettait d'accéder à la pièce suivante et, titubante, elle rejoignit son bourreau. Levant la tête vers lui, elle lui sourit de manière excessive, laissant ses yeux se fermer pour qu'il ne remarque pas cette peur mêlée à son incompréhension et la souffrance qui se battaient farouchement tout au fond de son être. Mais ce sourire faux ne resta pas bien longtemps affiché sur son visage, bien rapidement, il se ferma de nouveau, ses sourcils se fronçant tristement alors qu'elle baissait de nouveau son visage vers le sol. « Arrêtons ça, Joon Hae ? » Prononça-t-elle en posant sa main sur son épaule, sentant que si elle ne se tenait pas, cette affreuse migraine qui commençait à prendre possession de sa tête la ferait tomber dans les pommes. « Le directeur n'est pas assez fou pour nous laisser crever comme de la vermine ici, alors … » Murmura-t-elle avec un semblant de voir confiante. « Arrêtons ça. » Sa voix tremblaient légèrement, et elle ne cherchait même pas à le cacher. Elle ne tremblait pas parce qu'elle avait envie de pleurer, non. Simplement parce qu'elle était à bout de force, c'était trop pour elle et son pauvre petit cœur. « On aurait jamais dû jouer. Je vais retourner dans la première salle, le plus loin possible, mh ? Ça te va ? Je n'en peux plus, et si tu oses faire ce défi-là, Joon Hae. » Elle releva doucement le visage vers lui, ses yeux se posant forcément sur ses lèvres, elle acheva avec une voix faible. « … Tu me tueras pour de bon. » Quelle aubaine ! Il allait pouvoir accomplir ce qu'il voulait depuis le début ! |
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Yang Joon Hae p
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Lun 14 Fév - 1:01 | |
| « Embrassez votre partenaire pendant dix secondes ». Oh merde... S'il avait su, Joon Hae ne l'aurait pas embrassé avant. Quoique... Il déglutit en tirant une grimace, les yeux posés sur le dé. Pour lui... C'était le plus beau défi de la soirée. Pour Soo Mee, ce devait juste être le pire. Ah ! Tant mieux ! Un peu de torture en ce monde si triste. Il était vrai que ce n'était pas très bon pour elle, semblait-il, puisqu'elle lui demandait d'arrêter tout cela, d'ignorer ces défis à la con. Huh, elle se défilait quand ça devenait intéressant. La tuer ? Mais... Joon Hae s'en fichait comme de l'an quarante. Il savait bien qu'un baiser ne la tuerait pas réellement... C'était juste... moralement. Et c'était nettement mieux. Oui, Joon Hae était un inconditionnel de la torture psychologique, il trouvait qu'il n'y avait rien de mieux pour laisser libre court à son imagination d'artiste sadique. Un artiste. Oui, parfaitement. Ses victimes n'étaient autres que ses muses, ses toiles et sa peinture. Lui, il était le pinceau, réalisant fièrement ce qu'il avait imaginé. Il se souvint soudain de ce jeune homme de Geobuk qui l'avait bousculé. C'était un magnifique mardi matin qui n'avait encore vu aucune victime du grand Yang Joon Hae. Mais là. Seule et toute verte. Une petite tortue qui se promenait gaiement dans les couloirs avait osé heurter le démon, un grand sourire aux lèvres. Sourire qui disparut bien vite quand l'Ineo lui lança un regard noir, poursuivant son chemin vers une salle de cours. Tout aurait pu s'arrêter là mais c'était sans compter la soif du rouge, qui avait besoin d'un apéro avant le repas. Il se renseigna rapidement sur lui, comme à son habitude et il découvrit que le Geobuk avait une peur bleue des vers de terre. Hou. C'était une victime pour le moins facile et il ne fallait pas réfléchir longtemps pour savoir ce que Joon Hae allait faire... Il le repéra au réfectoire à l'heure du déjeuner et d'un coup de baguette magique, il fit apparaître un ver de terre, tout petit, sortant du potiron farci de la victime. Ce dernier étouffa un cri et recula un peu. Huhuhu, le diable n'était pas encore rassasié... En une formule, en soi très simpliste, un énooooorme ver atterrit dans l'assiette du plus jeune et rampa vers lui, trainant une masse gluante. Je peux vous dire qu'il y eut du remue-ménage... La petite tortue hurla de peur et s'évanouit. Il était complétement inerte, bavant au sol, attirant tout le monde autour de lui. Voilà, ce fut seulement à cette vue sublime que Joon Hae put manger convenablement. Bon appétit. Enfin bref. Tout ça pour dire que la torture morale était bien plus intéressante et amusante que les maux physiques. C'est marrant... Soo Mee semblait en demander. L'Ineo aurait sans doute reconsidérer la question en voyant son air perdu si seulement elle ne lui avait pas proposé d'arrêter. Maintenant c'était sûr et certain, il allait l'embrasser. Il n'avait rien à perdre, il avait même plutôt tout à gagner.
Joon lança un regard vers elle. Mh. Désemparée. Elle était comme des pâtes al dente, comme un steak à point et c'était absolument parfait. Ni trop cuit, ni pas assez, un oeuf mollet parfaitement réussi, un... Oui bon, on a compris – fin gourmet, le Joonie, mh. Il s'approcha finalement d'elle pour se poster juste en face et posa un doigt sur son nez. Bien, il était temps de faire appel à ses talents de manipulateur né, de comédien super doué, et tout ça. Il attendrit légèrement son visage pour paraître moins dur.
« Écoute... »
Posant son front contre le sien, sa main caressant doucement sa joue, il ferma les yeux. Il passa sa langue sur ses propres lèvres puis les amena jusqu'à l'oreille de la jeune fille. Détachant chaque mot avec sensualité, il murmura un conseil presque... inaudible
« Fais moi confiance, Soo Mee. »
Bouh, c'était à s'en donner des frissons. Joon Hae comptait faire les choses dans les règles de l'art, la faire chavirer un petit peu, rien que pour le plaisir. Il laissa donc glisser sa main le long de son bras, après qu'elle ait quitté sa joue, pour délicatement glisser ses doigts dans les siens. Il espérait ne pas se faire repousser, il souhaitait l'avoir paralysé avec son souffle de démon contre sa peau. Bon sang. Son autre main se posa sur ses hanches puis il déposa un minuscule baiser sur les lèvres de la belle. Un baiser plein de délicatesse et de sûreté. Dix secondes. C'était relativement long quand il y avait un certaine alchimie. Oui, quand c'était bon, une seconde paraissait une heure. Il y avait une alchimie, là, oui. Entièrement. Il posa finalement ses lèvres contre les siennes et, sans forcer, « y ajouta la langue » comme le demandait si simplement le dé. Top Chrono, dix secondes, les amis. Cela ne servait à rien de se presser, il l'embrassait tout en douceur, comme un prince charmant, comme dans le super canon dans les films hollywoodiens. Sir Yang fit un pas en avant, faisant reculer la demoiselle. Cinq secondes. Son coeur se serrait, étrangement touché par cet instant. Ses yeux résolument fermés ne voulaient pas s'ouvrir. Joon Hae était emporté par sa propre torture. C'était la première fois que cela arrivait... Il ne comprenait pas. Même s'il s'agissait des règles et qu'il devait continuer, il n'avait pas du tout envie d'arrêter. Car pour sûr, après, Soo Mee allait mourir. Il lâcha sa main pour mener la sienne contre sa joue, une fois de plus, traduisant ainsi l'intensité qu'il mettait dans ce défi. Ce n'était pas qu'une résignation, c'était un plaisir. Il se sentait bien là, comme à chaque fois qu'il était près d'elle. Oui, il se sentait soulagé de tout un poids seulement quand elle était contre lui. L'avouer ? Non, jamais. Le comprendre lui-même ? Huh. Il était très intelligent, très logique, très réfléchi mais pour ce qui était de lui-même, c'était une toute autre histoire. En fait, il ne cherchait pas à se comprendre réellement. Deux secondes. Son cœur s'accélérait encore et encore. Le sentait-elle ? Cet abruti allait le trahir, cet idiot d'organe allait tout faire rater. Le beau brun était pourtant bien incapable d'arrêter ce baiser. Que se passait-il dans sa tête ? Ça... Une seconde. Il comptait dans sa tête sans vraiment accorder une quelconque importance au temps. Un cliquetis se fit soudain entendre. C'était fini pour le défi mais pas pour lui. Il s'arrêta cependant, histoire de ne pas mourir asphyxié. Quoique ça ne lui poserait pas vraiment problème d'être emportait par la mort, à cet instant. Son cœur, cet imbécile, ce petit con n'en pouvait plus. Haletant presque, il ouvrit les yeux. Un dernier baiser vint se poser sur les lèvres de la Muneo avant qu'il ne la pousse loin de lui, d'un geste assuré. La vérité était qu'il... ne jouait plus du tout.
« Bordel. »
Hum. D'accord... Un seul petit mot pour dire « mais qu'est-ce que j'ai fais ? Qu'est-ce qu'il m'arrive ? » Quand je vous disais qu'il ne se comprenait pas lui-même. Il posa son pouce sur la veine de son poignet pour sentir plus que jamais le rythme de son cœur. C'était clair, il la détestait. Il détestait cette fille, tout ce qu'elle était et tout ce qui la représentait. Il ne savait pas pourquoi ni comment il était venu à être si... Si quoi, d'ailleurs ? Aucun mot ne pouvait décrire parfaitement son état. Entre la colère et la sérénité, entre la joie et la douleur, entre la haine et... NON, pas ça. C'était absolument faux. Le contraire de la haine ne pouvait pas le toucher encore une fois. Le rouge et or inspira profondément puis souffla longuement en fermant les yeux. Voilà, il se calmait. Pour lui faire subir ce genre de ressenti, il espérait que Soo Mee avait souffert de le sentir si près d'elle. Il fallait qu'elle ait eu envie de mourir sous ses mains, par ses lèvres. Il reprit ce regard noir et froid qui ne le quittait jamais et planta de nouveau des yeux francs dans les siens.
« Tu devrais aller lancer le prochain dé, maintenant. »
Ou alors, il voulait qu'elle ralentisse le jeu un peu. |
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Lun 14 Fév - 11:30 | |
| Ces paroles étaient profondes, réelles, sorties sans aucunes préméditation. Plutôt malgré elle, comme si elle n'avait pu s'empêcher de lui expliquer la situation actuelle qui tournait et retournait sa tête sans qu'elle ne puisse en comprendre quoi que ce soit. Et c'est une fois que ces même paroles là furent sorties qu'elle s'en rendit compte. C'était stupide, cela ne pouvait que le pousser davantage à effectuer cette action maudite. Il la haïssait, pourquoi se montrerait-il compatissant avec elle ? Pour quelle – bonne ou mauvaise – raison aurait-il la gentillesse de se sacrifier une fois de plus. Jamais deux sans trois, mais toujours un tout seul. Joon Hae c'est une espèce animale rare qui n'est gentil qu'une seule fois, et qui n'hésites pas à détruire la seconde – ouais, voilà, c'était une espèce rare que Soo Mee avait envie de protéger à sa façon. Mais comment pouvait-on prétendre vouloir protéger quelque chose ou quelqu'un dès que le ou la concerné ne souhaitait pas l'être ? Comment pouvait-on parvenir à toucher un être insensible qui n'avait pas besoin de vous ? Un qui ne voulait pas de vous et qui ne souhaitait que vous voir déguerpir le plus rapidement possible. Être hors de son champs de vision. Loin, très loin. Et lui foutre définitivement la paix. Comment pouvait-on souhaiter autant s'accrocher à quelqu'un qui multipliait les efforts pour vous emmener loin ? Comment pouvait-on continuer à être blessé par chacune de ses paroles alors que l'on en avait tellement l'habitude ? La réponse n'était pas très difficile. Elle se trouvait en nous même, du côté gauche dans notre cage thoracique, et portait un nom bien joli pour ce que c'était réellement. Une boule rouge à laquelle étaient raccrochées des artères. Ouais. Super image. C'était à se demander comment on était parvenu à lui donner une si jolie forme dès que l'on voulait dessiner ce même organe sur une feuille. Une partie sensible du corps humain. Une partie bien sadique, dans le fond, qui régissait sur tout notre être sans nous consulter avant. Un espèce de connard qui avait une emprise totale sur notre vie. Il pouvait la faire continuer. Il pouvait l'arrêter. Mais surtout, il avait ce pouvoir incompréhensible, ce don de vous faire tomber désespérément amoureux. Et désespérément était l'exact terme qu'il fallait employer. Pas dans toutes les relations, non, mais en ce qui concernait la jeune muneo c'était le cas. Et son cas était à la fois particulier, déprimant et incroyablement … incompréhensible – et le mot était faible. Comme une bonne petite crétine appliquant la loi du « je m'efface, de cette manière tu pourras vivre un peu mieux », elle avait fait soigneusement en sorte d'éviter son bourreau pendant deux trop longs mois, et voilà qu'ils se retrouvaient enfermés dans des pièces, étant des pions avançant sur leur échiquier. Les premiers défis avaient été drôle et pas très compliqués, mais plus ils changeaient de pièce, plus l'atmosphère changeait, plus c'était dur et douloureux. Les massages, les chatouilles … C'était stupide mais pas bien méchant dans le fond. La tension avait monté d'un cran dès qu'elle avait dû se mettre à lui embrasser « sensuellement » le cou, et la goutte d'eau qui avait fais débordé le vase était ce défi de léchage complètement immonde qu'ils avaient refusés de faire. Baissant la barre d'un cran, Soo Mee avait dû se coller à lui embrasser le dos, et voilà que maintenant c'était à son tour à lui de l'embrasser tout court ? Enfin, non, excusez-moi, pas « tout court » mais plutôt avec la langue ! Oh, pourquoi tant de mélodrame dans un simple et malheureux petit baiser qui s'était déjà produit un peu moins de deux mois auparavant ? Parce que ce baiser-là avait clos leur relation. Complètement. Et que celui à venir allait raviver davantage la flamme. C'était comme si le dé avait tout prévu, en fin de compte. Il y avait des caméras, peut-être ? Pourquoi ce foutu objet venait d'ordonner au rouge de l'embrasser alors qu'il l'avait fait deux secondes auparavant – sur une pulsion quelconque, disons-le. Et puis, d'abord, pourquoi était-il le seul à pouvoir sceller leurs deux lèvres ? Pourquoi elle devait se contenter de certaines parties bien précises de son corps alors que lui avait carrément la chance de pouvoir accéder à ses lèvres sans qu'elle ne lui dise rien ? Parce qu'il fallait avouer qu'il se permettait bien de la prendre comme ça – au sens chaste du terme bien sûr – sans faire attention à ce que son pauvre petit cœur pouvait ressentir. Mais son cœur ne ressentait plus rien. La douleur l'endolorissait totalement et elle restait inerte, incapable de bouger. Et cela semblait tous les amuser, par ailleurs. Bande de sadiques. Et je parlais aussi bien du dé, de son organe et de Joon Hae. Les trois à la fois. C'étaient comme s'ils s'étaient tous ligués pour pousser la demoiselle au bord d'une souffrance sans pareille. Après être sortis de ce labyrinthe, soyez certains qu'elle restera dans sa chambre pendant une bonne semaine ou deux, à ne rien faire sur son lit. Pourquoi, elle qui avait un caractère de feu, se faisait-elle toujours toute petite devant lui alors que, justement, il ne mériterait que sa haine et qu'il ressente un peu toute la douleur qu'elle éprouvait. Mais non. Elle paraissait toujours si petite, si chétive. On pouvait facilement s'imaginer que si elle n'était qu'une fille de dix centimètres de haut, il l'écraserait entre ses mains sans qu'elle n'émette une quelconque once de résistance. Pourquoi ? Simplement parce qu'il était lui. Tant de questions se bousculaient dans sa tête sans qu'elle puisse n'y faire quoi que soit. Après sa déclaration quelque peu … audacieuse, dirons-nous, elle grimaça. Et voilà une boulette de faîte. Il allait se jeter sur l'occasion pour la meurtrir encore plus, il allait l'écraser entre ses doigts et jouer avec sa dépouille avant et après. Pas de doutes. Elle savait comment il était, il était un homme foncièrement mauvais qui ne voulait que son propre bien et qui se fichait de marcher sur les cadavres des autres s'il pouvait atteindre le sommet. Mais – quoi ? Si vous lui dîtes cela, il répondra sûrement avec son arrogance qui lui est propre que, non, il ne cherchait pas à atteindre le sommet. Qu'il était déjà au sommet. Sans doute était-il un descendant d'Hadès en personne ? N'hésitant pas à tirer vers les enfers la première personne qui avait le malheur de s'attacher un minimum à lui – et le pire dans tout cela c'était qu'il savait parfaitement comment s'y prendre. Ce type-là était un manipulateur sans foi ni lois, un psychopathe se fichant de tout, et vous savez quoi ? Soo Mee allait se laisser manipuler comme une petite poupée sans broncher. Parce qu'elle n'avait ni la force, ni l'envie de résister. Et parce qu'elle ne pourrait jamais tenir tête à cette ordure-là, elle leva doucement sa tête vers lui dès qu'il commença sa phrase. Il s'approcha doucement, et le cerveau – qui était bien plus gentil que le cœur, n'est-ce pas – de la jolie jeune fille émit des alarmes rouges fluorescente un peu partout dans sa tête; il était justement en train de lui intimer de déguerpir le plus rapidement possible, mais ses jambes refusaient d'écouter, restant bien droites, elle trouva la force – d'on ne savait où – de lui faire face en le regardant franchement. pars. Ses sourcils se froncèrent légèrement, mais dès qu'il posa délicatement son index sur le bout de son nez comme on le ferait à une petite fille de quatre ans que l'on veut apaiser parce qu'elle s'est blessée au genou, le visage entier de la jeune sorcière se détendit immédiatement. Son cerveau, plus alerté que jamais, lui somma encore une fois de s'en aller rapidement, mais c'était vain. Elle allait rester là, elle ne contrôlait plus du tout son corps. À la limite, il ne s'agissait pas même pas de son cerveau ou son corps, mais de lui. Ce qui était en soi encore pire. Il tenait métaphoriquement la demoiselle entre ses mains … métaphore qui n'en resta pas longtemps une. Posant son front contre le sien, il entreprit de lui caresser lentement la joue de manière presque réconfortante, au fond, et la demoiselle, trop impatiente, eut le réflexe d'approcher ses lèvres des siennes en laissant son souffle se mêler au sien, ne les frôlant qu'à peine. Ses yeux étaient clos au trois quart, se baladant librement entre sa mâchoire et ses lèvres. Pour être honnête, elle ne répondait plus de rien, se sentir partir. Plus rien n'existait si ce n'était lui, lui, lui et elle. Au fond, qu'était-ce la mort à côté de lui ? Un bien maigre prix à payer – c'était ce qu'elle pensait dans l'immédiat. Ses paroles ? Elle n'en saisit pas le sens, elle ne les écouta même pas, son regard avait roulé tout seul le long de son cou et ses yeux s'était fermé dès qu'il avait osé parler, lui arrachant un long soupir de frémissements. Son nez ne put s'empêcher de se frotter à sa joue, ses lèvres glissant sur sa joue avec envie, elle le laissa la toucher sans aucune résistance, nouant ses doigts aux siens délicatement comme il le souhaitait avant de relever de nouveau les yeux vers lui lorsque sa seconde main vint se poser sur sa hanche. Un baiser furtif. Un simple petit baiser qui ne manqua pas de faire défaillir la jolie fille encore plus, et elle eut cette irrépressible envie de le prolonger sans pour autant se risquer à le faire. À quoi bon ? Il allait s'y coller après. Oui, mais quand on perd la raison, on oublie la logique des évènements. Et en l'occurrence, rien n'avait de logique. Il la détestait, il l'embrassait. Elle savait qu'elle allait en mourir, et elle se jetait dans la gueule du loup sans aucune hésitation. Et peut-être même qu'elle en redemanderait davantage … Ou peut-être pas si elle regagnait entièrement ses esprits et qu'elle se rendait compte qu'il l'avait non pas paralysée, mais complètement hypnotisée. Remontant sa main de libre sur son torse, elle leva légèrement le regard vers lui, attendant presque patiemment qu'il se décide enfin à sceller de nouveau leurs deux lèvres, et il ne fallut que peu de temps avant qu'il ne s'y mette. Immédiatement, il s'appliqua sur sa mission – qui au final n'avait plus rien de tel – entrouvrant les lèvres pour laisser glisser sa langue contre la sienne. Surprise, alors qu'elle savait parfaitement à quoi s'attendre, son corps réagit automatiquement. Un nouveau frisson vint traverser sa colonne vertébrale de part en part tandis qu'une sensation étrange naissait dans son ventre. Qu'était-ce ? Comme des milliers et des milliers de papillons qui s'envolaient et tourbillonnaient dans les airs au rythme de sa fréquence cardiaque un tantinet trop élevée. Le cœur au bout des lèvres, sa main ne resta pas longtemps sur sa poitrine, remontant délicatement avant de venir se poser sur sa nuque, exerçant une légère pression comme si elle avait peur que, soudainement, tout s'arrête et ne soit plus que souvenirs. Ces sensations étaient à la fois désagréables de par l'incompréhension de ce qu'il se passait, et à la fois plaisantes. Elle avait l'impression que rien ne pouvait plus la toucher, que rien ne pouvait l'atteindre tant qu'il serait là et qu'il la tiendrait de cette manière. Manière qui ne dura pas bien longtemps d'ailleurs, sa main quitta la sienne, et durant ce court laps de temps où elle rejoint sa joue, Soo Mee eut l'impression qu'un vide commençait légèrement à s'emparer d'elle, comme s'il lui manquait quelque chose d'essentiel, mais dès qu'elle sentit de nouveau sa chaleur humaine, sa main à elle ne resta pas d'avantage dans les airs, se glissant lentement mais sûrement sous sa chemise, sur le creux de ses reins, approchant encore d'avantage leurs deux corps comme s'il était son oxygène, comme si elle était certaine de ne plus jamais être capable de s'en passer. Oui. C'était cela finalement, elle n'allait vraiment plus pouvoir s'en passer s'il continuait dans cette lancée. Et probablement qu'elle serait capable de le suivre dans tout akiwa et de l'intercepter dans un lieu où peu de personnes se regroupaient dans le but de goûter encore et toujours à ses lèvres pulpeuses. Il rompit finalement contact en la repoussant légèrement, et ce fut son juron qui lui fit comprendre que c'était fini. Mais elle s'obstina à garder les yeux fermés. C'était trop tôt, elle ne voulait pas ouvrir les yeux. Le retour à la réalité allait être trop violent – parce que ce qu'il venait de se passer n'était pas réel, n'est-ce pas ? – et elle ne voulait pas y faire face. Pas maintenant. Tout allait s'évanouir aussi vite que c'était venu, et elle n'avait absolument aucune envie de l'affronter. Cela allait être beaucoup trop dur pour elle de supporter cela. D'ailleurs, cela faisait vraiment dix secondes ? Elle n'avait pas entendu la porte s'ouvrir, elle n'avait simplement fait attention à rien. La seule chose qui avait importé, c'était lui, elle s'était laissé inconsciemment bercer par ses désirs et ses envies. Il l'avait tenté et elle n'avait pas résisté l'ombre d'une seconde. Elle s'était laissée emportée par lui, dans son infâme complot ne servant qu'à la souffrir et, honnêtement, jusqu'ici cela n'avait pas marché. Soo Mee s'était sentie mieux que jamais. L'espace d'un instant, toute sa peine s'était envolée. Son chagrin avait disparu et elle avait juste eu envie de s'allonger sur le lit avec lui. Arrêter le jeu était une bonne option, mais rester à ses côtés, lovée dans ses bras, à laisser ses doigts glisser sur les courbes de son corps semblait être une option mille fois plus intéressante et alléchante – après tout, n'était ce pas le but même du jeu ? Ce jeu-là n'était-il pas un prétexte stupide simplement pour que les couples s'arrêtent en milieu de parcours et s'amusent à tester tous les lits de toutes les pièces ? Non ? Si. Elle grimaça. Couple. Elle venait de penser couple ? Ils étaient bien loin d'être un couple. Ils ne le seraient probablement jamais, d'ailleurs. Si elle commençait à penser ainsi, ç'en était fini d'elle. Si elle venait à elle-même se faire du mal en plus des trois autres sadiques cités deux pages avant, ce n'était même plus la peine d'espérer faire quelque chose de bon de la muneo. Voilà, elle finirait comme une poupée sans âme, sans cesse manipulée par le premier qui passerait à portée. Elle finirait complètement dépravée, abusée par n'importe qui. Elle finirait dans les rues à tendre la main au passant ou à vendre son corps pour survivre parce qu'elle n'aurait plus rien pour vivre et que sa vie serait réduite à néant. Masochiste dans l'âme, elle serait probablement la première à se faire violer dans un coin par là, sans qu'elle puisse repousser la personne puisqu'elle aurait pris un trop bon goût à la torture et que – NON DE DIEU. Joon Hae, ne la laisse surtout pas finir comme ça, pitié ! … Lorsque la demoiselle se décida enfin à ouvrir de nouveau les yeux, elle croisa le regard dur et cruel du jeune homme. Okay … Cela contrastait tellement avec leur précédente action qu'elle en eut encore des frissons rien que d'y penser. Cependant, cette fois elle décida de ne pas se montrer encore faible. Elle n'avait pas envie de lui annoncer clairement que, ça y est, il n'avait plus en face de lui la jeune sorcière, mais plutôt un fantôme dont le cœur venait à l'instant de rendre son dernier soupir. Plus rien. C'était vide. Une simple enveloppe charnelle emplie de froideur et de fausse audace. Qu'était-ce en réalité ? … Bop. Pas grand chose si ce n'était du grand n'importe quoi ! Du Soo Mee, quoi. Elle soutint son regard avec ardeur tandis que ses doigts vinrent effleurer doucement ses lèvres. Un sourire narquois vint se dessiner sur ses fines lèvres lorsqu'il lui demanda d'aller lancer le dé dans la pièce suivante. Était-il si pressé de la voir partir ? Avait-il tellement hâte de la voir disparaître de nouveau une fois qu'ils seraient sortis d'ici ? Oh. Oui, sans aucun doute. La jeune fille ne doutait pas de cela. Mais en l'occurrence, il était là avec elle, pratiquement seuls au monde s'il n'y avait pas eu cette désagréable sensation d'être observé par quelqu'un sous prétexte que le dé parlait, alors qu'en réalité il n'y avait personne. Et c'est à ce moment précis que l'étudiante eut la brillante idée – pas si brillante – d'inverser un peu les rôles. Était-ce possible ? Probablement pas. Il était loin d'être amoureux et elle était loin de faire preuve d'autant de sadisme. Mais parce que d'un coup elle était regonflée par l'audace, parce que d'un coup elle avait cru percevoir un instant … quoi ? Qu'avait-elle cru percevoir ? Pour être honnête, pensez-vous réellement que monsieur le rouge faisait partie de genre d'hommes prêt à mettre toute son âme dans un simple baiser de dix secondes avec une fille qu'il détestait juste comme cela ? Pensez-vous qu'il serait du genre à s'emporter si bien que si mains glissaient toute seules contre sa peau pour rien ? S'il devait ressentir des choses pour elle ? Oh non, elle n'aurait pas la prétention de croire cela. Pour autant, elle était intimement convaincue qu'il y avait quelque chose entre eux deux. Que quelque chose avait toujours été là, et qu'il avait été impossible de le garder enfoui au fond d'eux pendant ce baiser. Elle plissa le nez, s'avança vers lui tout doucement, en laissant son regard se poser sur lui de manière désinvolte, levant ses yeux vers les siens d'une manière presque hautaine. Elle arriva à sa hauteur, soupira longuement d'un air ennuyé. « C'est pas ça qui allait me faire mourir de plaisir. C'était nul. » Dicta-t-elle en reprenant la même intonation que la sienne précédemment. Elle haussa les épaules, croisant les bras sur sa poitrine avant de lancer d'un air détaché, regardant le meuble à sa gauche. « T'es incroyable, Joon Hae. » Et comme si elle souhaitait qu'il comprenne bien mieux, elle tourna de nouveau sa tête vers la sienne, plantant son regard dans le sien avec un sourcil arqué au dessus de son œil, comme si cela l'ennuyait vraiment de dire cela. « Vraiment incroyable. J'arrive pas à croire que tu aies tout de même voulu accomplir ce défi malgré mes supplications. Imagine que ça me tuait vraiment ? N'aurais-tu point eu ma mort sur la conscience ? Ou te fiches-tu de moi au point de me vouloir morte ? Je pensais vraiment pas que ta haine était poussée à ce point. Non, je pensais que tu possédais quelques sentiments de compassion à mon égard, ou je sais pas. Mais en fait non, t'es vraiment un … » Un quoi ? Un quoi ? Vas-y ? Ose le dire ? … Rien ne sortait. Jouer les dures n'était pas mince affaire pour elle, c'était clair. Mais n'empêche que là … cela pouvait gravement porter à confusion. Ouais, mais lui aussi se laisserait-il prendre au piège ? La plupart des gens l'auraient fais. Mais le problème était qu'il n'était pas la plupart des gens. Il était lui. Et cela changeait complètement la donne. « ... Peu importe. Donne-moi une seule bonne raison de vouloir lancer ce dé ? Je te l'ai dis. Je ne veux plus jouer, j'en ai assez de jouer, et j'en ai assez que tu te joues de moi. Je vais tranquillement m'assoir ici, je ne vais plus bouger et on attendra bien sagement que quelqu'un vienne nous chercher. » Son ton semblait plutôt dur, mais surtout bien confiant. « Tu n'as pas le choix. Désolée ? – non, je suis pas désolée, en fait. » Un rictus déforma ses jolies lèvres, et elle laissa enfin ses bras retomber le long de son corps. « Cela dit ! Je vais devoir t'apprendre une chose parce que – ouhlàlà. Je me demande bien comment ta copine peut te supporter. » Et sur ce, elle lui attrapa les poignets pour de nouveau le faire basculer sur le lit, le faisant tomber dessus. Et pour qu'il évite de se relever en maugréant, elle le suivit immédiatement après, se positionnant de nouveau à quatre pattes au dessus de lui. Elle prit de nouveau ses poignets et les lia fermement au dessus de sa tête alors qu'elle les tenait simplement d'une main. Voilà le piégeur piégé ? On va dire cela comme ça. Passant sa main de libre sur sa mâchoire, elle le força à la regarder dans les yeux ayant mis son pouce sur son menton. « J'aime bien te dominer, je trouve ça à la fois improbable et hilarant, qu'en penses-tu ? » Elle se mit à rire légèrement. Sa main à couper que lui ne devait pas tant apprécier le spectacle que cela. Et pourtant, ils feraient probablement un carton s'ils osaient mettre ça sur le petit écran … Peu importe. La jeune fille se baissa alors de nouveau sur son visage, laissant ses cheveux l'effleurer, et sa main libre vint, de son pouce, caresser ses douces lèvres pulpeuses. « Comment un être si abject que toi peut posséder de si belles lèvres … ça me tue, ça aussi. Comme quoi, tu es vraiment conçu pour me tuer. » Sa voix s'était faite petite, c'était une simple constatation personnelle qu'elle n'avait pu s'empêcher de prononcer à voix haute. Une fois ceci fait, elle posa de nouveau ses lèvres contre les siennes doucement, resserrant l'emprise que sa pauvre petite main avait sur ses deux poignets tandis que la seconde venait ouvrir de nouveau les deux premiers boutons de sa chemise. Levant son regard vers le sien, elle sourit. « C'est que cela ressemblerait presque à du viol … » Mordillant légèrement sa lèvre inférieure, elle osa aventurer sa main sur son torse bouillant avant de la faire remonter sur son cou le caressant tendrement alors que ses lèvres dérivaient de nouveau sur son cou tant convoité, y déposant de courts baisers jusqu'à ce qu'elle parvint au niveau de ses clavicules. « J'adore votre peau fine et incroyablement brûlante, monsieur yang. » Et là voilà qui se mettait à le vouvoyer et à le complimenter par dessus ça. Mais où va le monde, les enfants, où va le monde ! Soo Mee leva son visage vers lui, plantant son regard dans le sien chaleureusement alors qu'elle laissa dépasser un petit bout de sa langue, se la mordillant légèrement elle-même. « Pas de soucis, je n'oserais demander ce qui plait en ma personne, la liste doit être relativement courte. » Elle rit légèrement. C'était drôle ? Non. On extériorisait sa peine comme on le pouvait, après tout ! Ses yeux glissèrent de nouveau sur sa bouche et, alors qu'elle déposa un furtif baiser à la commissure de ses lèvres, les siennes descendirent le long de sa pomme d'adam, arrivant de nouveau sur ses clavicules à la différence que cette fois elle osa s'aventurer plus loin. Il fut couvert de longs, très longs baisers jusqu'à la moitié de son thorax avant qu'elle se décide enfin à relâcher ses poignets prisonniers, descendant sa main sur sa hanche, ses doigts n'osant pas passer sous sa ceinture – oui bon, il ne fallait pas abuser. du moins, pas encore – et ses viles lèvres vinrent se poser sur son corps où, cette fois-ci, elle préféra marquer sa trace, lui faisant un suçon bien rouge à cet endroit-là. Intérieurement, la demoiselle jubilait. Quelle tête ferait sa copine dès qu'elle verrait ça ? Quelle tête était-il, lui, en train de faire ? Avait-il envie de la dégager d'un violent coup de main afin d'aller vomir ? Ou avait-il envie de la faire basculer sous lui pour qu'elle cesse son petit manège ? Elle n'en savait rien – et c'était ça qui l'amusait. Sa main droite rejoignit la sienne, une fois de plus, pensant subjectivement – évidemment – que s'il avait été conçu pour la tuer, ses mains, elles, avaient bel et bien été faites pour se glisser dans les siennes. Ses lèvres quittèrent sa poitrine et vinrent effleurer les siennes, elle murmura; « Tu ne sais pas comment t'y prendre, il faut faire naître le désir, il faut alimenter la flamme … tu ne fais rien à part la piétiner et t'occuper de ton propre plaisir. Ai-je réussi un minimum ? Non, ne réponds pas, je veux pas savoir. » Son sourire s'élargit alors qu'elle déposa un simple baiser sur sa joue. « Tu ne peux pas imaginer à quel point ta chemise me gêne. » Souffla-t-elle d'une voix rauque, contre sa peau avant de venir effleurer ses lèvres de nouveau, ses yeux ne quittant pas les siens. « Il faudra qu'un jour tu m'expliques en quoi tu te complais dans ma longue et douloureuse descente aux enfers. Tu veux m'emmener avec toi, avoue ? » Elle sourit encore et encore, fermant les yeux et posant son front contre le sien tandis que sa main préalablement posée sur sa hanche remontait doucement le long de son flanc, achevant son parcours sur sa joue, sa jumelle ayant fais précisément la même chose. « Tu peux bien m'emmener partout où tu veux, je crois finalement que je suis incapable de te quitter. C'était un très mauvais plan. Enfin... Il aurait pu être bon si j'avais eu l'intelligence de m'y prendre avant. Mais c'était trop tard. » Son sourire disparut aussitôt et c'est lorsque ses lèvres vinrent retrouver les siennes de nouveau qu'elle se sentit de nouveau bien. « Tu dois pouvoir être capable de faire ce que tu souhaites de moi. Mais cela n'est plus amusant pour toi de t'amuser avec un chien qui t'a déjà à la bonne et qui exécute les moindres de tes faits et gestes alors que tu aimes tant dominer. » Elle entrouvrit un œil, positionnant ses lèvres assez proches des siennes pour qu'elles puissent s'effleurer sans se toucher. « N'est-ce pas ? » Elle sourit, ouvrant son second œil avant de rompre tout contact physique avec lui, sortant du lit bien plus rapidement qu'elle n'y était parvenue. L'air de rien – comme si rien de tout cela n'avait eu lieu – elle se dirigea vers la seconde salle. « Allons allons ! Les jeux n'attendent pas, feignasse ! » - Jung Shin Ah a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
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Yang Joon Hae p
pseudo : Hye-e messages : 1266 i'm here since : 02/10/2010 points : 27201
age : 34 mood : J'ai pas mal de distraction, en fait. Donc ça va... relativement bien. my heart is : cold.
| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Mer 16 Fév - 10:21 | |
| « C'est pas ça qui allait me faire mourir de plaisir. C'était nul. »
Une chose était sûre, Soo Mee faisait preuve d'originalité dans ses répliques. Joon Hae eut un rictus à l'entente de ces mots. Comme s'il embrassait mal. C'était tout simplement impossible qu'un de ses baisers soit un jour « nul ». Totalement impossible. C'était donc de la pure mauvaise foi à laquelle le jeune homme ne prit même pas la peine de répondre. A quoi bon ? C'était faux, rien n'était plus faux qu'une telle affirmation, et ce serait à jamais faux. En revanche, ce qui était sans aucun doute la chose la plus vraie au monde était qu'elle avait complétement adoré. Oui. Elle avait aimé ou dans le cas contraire... elle n'était pas humaine. Quoique même un extra-terrestre apprécierait. Bon, c'est vrai qu'avec leur culture – supposons – ce devait être plus... baveux, plus limace pour que cette espèce apprécie mais quoi ? On ne disait pas non à ça. Jamaiiis. La jeune fille avait donc dit cela pour lui rendre la monnaie de sa pièce et comme il avait dit la même chose en pensant vraiment le contraire, il savait de quoi il en retournait. Et sur ce, il s'auto-félicita – même si c'était assez habituel comme genre de victoires pour lui – son cerveau imaginant fièrement l'état mental de la saleté nationale à cet instant. Il était incroyable. Ah, certes. Il n'avait jamais entendu une phrase en trois mots qui puisse si bien résumer la situation. Il était incroyable. Hé oui. En revanche, ce qu'elle dit ensuite ne lui plut qu'à moitié. Elle avait cet air hautain, avec ce ton quelque peu supérieur qui ne lui allait pas mais alors pas du tout.. Pour qui donc se prenait-elle ? Le regard de Joon Hae, toujours aussi froid, ne laissait rien paraître quant à sa jubilation. Mais oui. Elle était désemparée, il l'embrassait et puis elle était soudainement sûre d'elle. Mh. Comme quoi, il y avait de la magie partout. Elle blablatait d'il ne savait trop quoi et peu importait, au fond. Il la laissait seule dans son petit délire qui était de se montrer forte après ce coup de maitre. Alors soit, vas-y petite Soo Mee, épate-nous. « Je me demande bien comment ta copine peut te supporter. » Quoi ? Elle avait besoin de lui rappeler son existence à chaque fois ? Et Chae Rin avait une chance inouïe. Chance que la Muneo n'avait pas. Oh... un jour, peut-être. « Elle a... » S'il avait pu finir sa phrase, il aurait certainement dit que la jolie Geobuk avait bon goût, elle, au moins mais il ne fut pas en mesure de le faire pour la simple et bonne raison qu'il se retrouva allongé sur le lit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Miss Shin se rebellait mais au nom de quoi... ça... Qu'est-ce que c'était que ce cirque – sans clown, mh – ? Elle menotta ses poignets de ses mains, forçant légèrement. Hum. M'ouais. Si Joon Hae n'avait pas décidé de se laisser faire par curiosité, il aurait pu s'en débarrasser sans problème. Et la voilà de nouveau sur lui. Tah, elle devait sans doute adorer cela. Il la défit du regard quand la jeune fille tint son menton. « J'aime bien te dominer, je trouve ça à la fois improbable et hilarant, qu'en penses-tu ? » Ce qu'il en pensait ? Elle n'aurait pas la joie de le découvrir car pour être honnête, il aurait plutôt dit hilarant et... ridicule. Elle voulait jouer les femmes fatales, les amantes coquines ou les provocatrices nées ? Peu importait étant donné qu'elle perdait toute crédibilité dans chacune des trois possibilités. Si seulement il ne l'avait pas connu avant. Peut-être qu'il aurait eu du respect pour elle, au moins un peu. Mais là. Là. L'Ineo ne pouvait pas apprécier ce changement radical. En admettant que ce soit une face cachée de la belle, cela ne changeait rien de rien, ce n'était pas la Soo Mee qu'il connaissait, ce n'était pas la Soo Mee pour laquelle son cœur battait la chamade. Ce n'était pas Shin Soo Mee. Il garda le silence, laissant son regard froid s'intensifier dans ses yeux et restant impassible face à ses petits rires insupportables. Joon Hae était prêt à voir à quel moment elle allait se défiler. Pourquoi ne pas jouer et cette fois, tenir le rôle jusqu'au bout. Pourquoi pas. Elle ne lui faisait aucun effet quand elle se comportait ainsi, il pouvait donc se concentrer sur l'essentiel : assouvir son sadisme. A cet instant précis, il décida qu'il allait se venger pour cette soudaine prise de pouvoir, disons. Quand ? Il le saurait le moment venu. Mais pour l'instant, elle lui caressait doucement les lèvres du pouce et c'était encore loin d'être le moment idéal. Le rouge et or en avait de belles, c'était indéniable et Soo Mee avait pu le constater. D'ailleurs, elle le disait elle-même. « Tu es vraiment conçu pour me tuer. » Ah ! En vérité, il était conçu pour tuer tout le monde, mais certes, elle un peu plus que les autres. Pour tout dire, elle n'avait encore rien vu de toutes les façons par lesquelles il pourrait lui faire visiter l'enfer... Le problème étant que pour certaines des diverses manières, ils feraient une petite escale au paradis en même temps. Mh, hé bien... tant pis ! Tant que le chaos régnait en maitre à la fin. Joon Hae respira profondément, profitant du léger baiser que lui offrit la demoiselle. En plus de cela, elle commençait à tranquillement ouvrir sa chemise qu'il avait déjà remise une fois. Hé bien, s'il avait su, il n'en aurait pas mis du tout pour venir, cela aurait été plus simple. Cette peste se croyait vraiment tout permis, elle allait jusqu'à parler de viol. A ce moment-là, Apollon – pardon – ne put retenir un petit rire. Il joua avec quelques mèches des cheveux de la tentatrice pendant qu'elle profitait de son cou, sans retenue aucune. Yang Joon Hae était donc d'une incroyable générosité. Habituellement, il était le seul à décider de celles qui pouvaient se permettre de telles choses mais bon, il pouvait bien faire une exception. C'était la saint-valentin et non pas des plus tranquilles. Il lui accorda donc gentiment ses balades sur son torse, comme une sorte de cadeau. Huh.
Shin Soo Mee se voulait provocatrice – apparemment – mais elle parlait trop, beaucoup trop pour ne rien dire. Elle aimait sa peau et blabla, elle osait le vouvoyer, blabla. Bon là, c'est sûr qu'il aimait se sentir puissant mais pas à ce point. « Je n'oserais demander ce qui plait en ma personne, la liste doit être relativement courte. » Et c'était relativement peu de le dire aussi, chérie. Hum. Il y avait tout un tas de choses qui plaisait à Joon Hae en elle, d'ordinaire. Mais présentement, elle perdait des points. Un nombre incalculable de points. Le baiser qu'elle déposa à la commissure de ses lèvres lui en redonna peut-être un ou deux... Puis tous les autres... Encore un point. Mais un tout petit. Juste un avec ce baiser là. Ah. Et là aussi. OH STOP. Joon Hae avait soudain sombré dans le rêve. Quel genre d'homme peut refuser un tel traitement de la part d'une telle jeune fille ? Mh. Elle se promenait le long de son torse, la chemise ouverte. Elle était censé ne lui faire aucun effet, oui mais... chut. D'ailleurs, elle consentit enfin à lui lâcher les poignets. Il était temps qu'elle comprenne qu'il n'allait pas s'envoler. Puis l'horreur se produisit. La pire erreur que la petite octopus n'ait jamais commise. Un suçon. Si le rouge ne se forçait pas à jouer la comédie, il l'aurait dégagé vite fait bien fait. Il avait une petite-amie, bon sang. Une pe-tite-a-mie. INCONSCIENTE. Il allait subir la crise de Chae Rin. Merci bien Soo Mee, tu repasseras pour l'examen de la fille douée, huh. Mais... Il ne devait surtout pas s'énerver et ne devait penser qu'à faire comme si ça lui plaisait. La chute est parait-il ce qu'il y a de mieux à voir. Mais "l'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage". Plaignons Soo Mee tous en cœur. Se faisant violence pour ne pas réagir, gardant ses doigts emmêlés dans ses cheveux, il se prenait au jeu. Elle, elle jouait avec ses lèvres, à tout le temps les effleurer comme pour lui faire perdre patience. C'était ça. Il faisait exactement la même chose pour faire tourner la tête de toutes ces greluches qui ne demandaient qu'un sourire. Enfin bref... Ce qu'il apprécia réellement ne fut autre que sa main qui se glissa de nouveau dans la sienne. C'était le geste le moins ridicule et semblait-il le plus sincère. Et on redisait bonjour au plafond... Il ne pouvait pas se concentrer s'il la regardait faire tout son cinéma désespérant. Il fallait qu'il se contienne pour la énième fois de la soirée. En vérité, Joon Hae était très partagé entre vouloir quitter ce lieu le plus vite possible sous peine de détruire son anniversaire encore plus qu'à l'accoutumée ou rester dans le jeu et s'engager dans une guerre sensuellement provocatrice. « Tu ne sais pas comment t'y prendre, il faut faire naître le désir, il faut alimenter la flamme... » Huh. Le jeune homme pensait vraiment être à la limite de l'énervement mais non. Quand Soo Mee prononça ces mots, il fut pris d'un rire nerveux. Il rigolait complétement tout seul, la tête en arrière, regardant désespérément le plafond. En plus de ça, elle ne s'arrêtait vraiment plus de parler. Une vraie pipelette. On se serait cru chez la boulangère. Oh Joonie, tu te calmes là – pardon. C'est qu'à force, il ne l'écoutait plus qu'à moitié, comprenez-le. Il stoppa son semblant de fou-rire quand la Muneo déposa un baiser sur sa joue. C'était donner du pain à qui mourait de soif. Il en appelait de nouveau à la concentration et décida finalement de complétement l'ignorer. Sir Yang avait compris sa manœuvre et savait que cela ne mènerait à rien. Il avait entièrement raison. Il fantasma donc sur le plafond jusqu'à ce qu'un « n'est-ce pas ? » le tire de son coma éveillé. « Heu... ouais. » Ouais quoi ? Il ne savait absolument pas mais il s'en fichait totalement. Et hop, plus de Shin Soo Mee sur son corps de rêve, elle avait déguerpis comme il l'avait prévu.
La jolie brune pensait surement s'être faite désirée et voulait contraster ce fait en faisant comme si elle lui échappait entièrement, l'invitant gaiement à se remuer les fesses pour aller jouer. N'était-ce pas elle qui voulait arrêter tout cela juste avant ? Mh. Les femmes... Quand il la rejoignit dans la salle suivante, de nouveau comme les premières, elle avait déjà lancé le dé et celui-ci expliquait rapidement les règles de ce nouveau défi. Tiens tiens. C'était là, le moment idéal pour se venger. Joon Hae attrapa son poignet et porta ses lèvres jusqu'à son oreille. « Si jamais tu me retouches de la même manière, tu es morte. Et ne crois surtout pas que je vais hésiter. » Ainsi, de jolies menaces furent murmurées. L'Ineo la retourna d'un geste en lui interdisant de tricher sous peine de lui montrer sa vie qui défilerait devant ses yeux puis s'empara de la bouteille d'essence de vanille. L'endroit où il mettrait la fameuse goutte allait projeter Soo Mee dans le gouffre. Comme prévu, et ce, quitte à passer pour un illogique sans cervelle. Il déposa donc délicatement une gouttelette de vanille sur ses lèvres. Oui. Quand on commence, on finit. Peut-être que sa chemise encore ouverte l'induirait en erreur... « C'est bon, dépêche-toi. » Un peu de patience, Joonie, voyons.
Pour lui c'était la guerre. Mais que préparait-il donc, ce diable angélique ? |
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Jung Shin Ah y
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Jeu 17 Fév - 11:36 | |
| « Si jamais tu me retouches de la même manière, tu es morte. Et ne crois surtout pas que je vais hésiter. » Lui avait-il chuchoté à l'oreille avant de la faire se retourner malgré elle. Elle leva les yeux au ciel, le laissant poser sa goutte là où il avait envie de la mettre. Elle soupira, il allait encore trouver un moyen de la faire sombrer, elle le savait, mais elle était déjà relativement au fond du gouffre, et honnêtement, elle ne s'était rarement sentie aussi bien. Dès qu'il lui donna le signal, elle fit demi-tour sur elle-même, plantant ses yeux guilleret dans ceux de Lucifer en personne. « La blague. Tu m'as déjà tuée depuis longtemps. » … ou comment réduire sa menace à néant. Elle inspira grandement en fermant les yeux, allons ma belle, il est l'heure de te jeter toi-même dans le gouffre sans la moindre once d'hésitation. L'étudiante s'approcha de lui, les yeux baissés, elle observa ses jambes, rien n'avait bougé, aucunes chances qu'il se soit mis la fameuse goutte en dessous de la ceinture – et tant mieux. Elle se voyait mal devoir lui lever lui pantalon pour … passer sa langue sur ses jambes, non, vraiment, c'était crade. Et puis, le défi qui ordonnait de faire cela précédemment, il l'avait de lui-même refusé, il n'y avait absolument aucunes raisons pour qu'il l'impose à Soo Mee. C'était ridicule, ou alors cela témoignerait d'un sadisme sans pareil … Ses yeux s'écarquillèrent, ouais, finalement il l'avait peut-être mis par là, tiens ! Mais non … Elle osait croire que non, ou au pire, si elle ne trouvait rien en haut, elle irait en bas mais … huh. Non, vraiment, elle priait fort pour qu'il n'ai pas poussé son degré de méchanceté jusque là – ce serait tellement immonde. Chaussures gardées, donc pas sur les pieds ! Amen ! Elle pouvait supporter n'importe quel autre endroit maintenant. La jeune fille leva ses yeux vers son visage, impassible et froid, en avait-il mis sur son visage ? Elle supposait que non, mettre une goutte sur son nez n'était pas vraiment ce qu'il y avait de plus aisé à toucher à l'aide de sa langue, quand à son front, eh bien … elle ne parvenait même pas à son front, il ne pouvait pas avoir fait cela ! … Non, finalement c'était une excellente solution. Mais une fois de plus, elle prendrait le ridicule tout à la fin, en dernier recours. Quand à ses lèvres ? Haha, à moins qu'il estimait ne pas y avoir assez eu accès, elle doutait fortement également qu'il ai eu le culot d'aller y mettre la goutte là. Ne restait plus que le torse. Ses bras ? Ses clavicules ? Son cou ? Ses épaules ou encore son buste en lui-même ? Le mystère restait entier. Ses bras ? Mh, elle ne pensait pas également, les plis de sa chemise étaient parfaits, comme si elle n'avait été ni relevée, ni baissée, voir même comme si il n'y avait jamais touché. Oublions l'hypothèse des bras ou des mains, non, quelque chose disait à Soo Mee qu'il s'agissait bel et bien de la partie supérieure de son buste. Il avait conçu un piège exprès, évidemment qu'elle allait y tomber dedans sans retenue. C'était ce pourquoi les pièges étaient fabriqués pour, n'est-il pas ? Lançant un dernier coup d'œil à ses yeux d'un air fortement ennuyé, elle se décida finalement à poser sa main gauche sur sa joue droite, comme pour avoir un appui, comme pour se concentrer sur autre chose que sur sa future action … maudite. Parce que maudite, elle l'était tellement qu'elle s'en serait tapée la tête contre un mur, croyez là ! Laissant d'abord son nez effleurer sa peau de son cou à son épaule – ayant légèrement dégagé sa chemise avec sa seconde main – elle tenta vainement de sentir le parfum vanillé quelque part par là. Mais rien ne parvint à son organe olfactif, parce qu'il semblait avoir un gel douche parfumé à la cerise – monsieur avait bon goût – elle eut soudainement plus une envie d'y mordre dedans que d'y laisser sa langue se balader librement. Et qui disait présence de cerise disait obligatoirement absence de vanille. mh. Bon. C'était raté pour la « tricherie ». Soupirante, elle se décida enfin à laisser sa langue se charger du reste. Avec la pointe de celle-ci, elle se mit doucement à laper son épaule, fermant complètement ses yeux pour ne pas avoir à sentir le regard de son partenaire sur elle, c'était déjà beaucoup trop honteux ainsi. Elle se fixa une ligne imaginaire, et la longea du mieux qu'elle put, de son épaule jusqu'à son cou, n'osant pas remonter plus haut – ou du moins pas pour l'instant. Elle descendit, ses clavicules, son tatouage, peut-être l'avait-il posée quelque part sur son tatouage ? Elle en doutait, mais c'était une option qu'elle décida de vérifier, descendant jusqu'à cet endroit là qu'elle vérifia, cette fois, d'un coup de langue simple comme si elle s'était pris pour un chat buvant son lait. Pourquoi avoir fait cela ? Parce qu'après avoir passé plusieurs secondes à lécher l'épaule de quelqu'un, la langue à l'air, il se trouve que la bouche se désèche et que l'on ne sent plus rien. Les papilles ne fonctionnent bien qu'avec un peu de salive peut-être, qui savait, elle n'était pas experte buccale – et honnêtement, après cette expérience elle ne souhaiterait probablement jamais le devenir. Un nouveau soupir s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle relevait ses yeux vers lui, lui demandant silencieusement d'arrêter ça et où il avait bien pu foutre cette foutue gouttelette insignifiante. Évidemment, il n'allait pas lui donner et c'était pas vraiment une demande ayant une certaine connotation de supplication. Cela ressemblait plutôt à … de l'impatience ? En était-ce ? Oui, une énorme énorme impatience qui commençait à prendre le pas sur elle, comme on l'avait vu précédemment. Mais non, elle devait continuer en se concentrant le plus possible pour ne pas se jeter sur lui, lui demander où il l'avait mise et … et quoi, d'ailleurs ? Brillamment rater leur défi ? Rien ne leur en empêchait, après tout, il n'y avait pas de dilemme … Sa langue vint de nouveau retrouver sa peau, là où elle l'avait précédemment laissé, c'était dire, la clavicule, et elle descendit, encore, encore, parvenant à son cœur il battait vite ? – il battait ? – elle n'y faisait pas attention, focalisée sur son objectif déjà assez compliqué comme cela. Rien, rien. Toujours rien si ce n'était cette douce odeur parfumée. Il fallait se rendre à l'évidence, le côté droit n'avait rien de vanillé. Et maintenant qu'elle y pensait, elle osait croire que le côté gauche n'aurait rien de cette senteur non plus. Elle se recula enfin d'un pas, méfiante et à la fois prise d'un léger rire nerveux. Il n'avait pas osé, ce n'était pas possible. Il n'avait vraiment pas pu faire cela ? Soo Mee se frotta la nuque, comme si c'était douloureux de toujours devoir lever la tête quand il fallait le regarder. Son regard se planta de nouveau durement dans le sien. Eh oui. Elle venait de comprendre. Ou du moins, elle pensait avoir compris. Et puis en fait, elle espérait fortement s'être trompée, mais maintenant qu'elle se mettait à réfléchir un peu, il n'y avait pas d'autres solutions possibles. La sorcière se rapprocha du jeune homme, se hissant sur la pointe des pieds, elle posa sa main dans ses cheveux, le forçant à la regarder d'une certaine manière, et, les yeux grands ouverts, elle se mit à laper doucement sa lèvre inférieure. Un cliquetis se fit entendre au même titre qu'elle se laissa tomber sur ses pieds. Gagné. Mais quelle douloureuse victoire. Son pauvre petit coeur s'était serré, et maintenant c'était comme s'il saignait ouvertement dans sa poitrine, une drôle de sensation si vous voulez son avis. Il prenait plaisir à lui faire tourner la tête, il adorait la voir défaillir et, plus que tout, l'accompagnait dans sa chute avant de l'y pousser violemment. Elle secoua la tête négativement, refusant d'y croire puis elle lança d'une voix … que l'on aurait pu qualifier de vraiment étrange. Chevrotante et à la fois arrogante, peu confiante et pourtant relativement audacieuse. « T'es vraiment dégueulasse. » Un sourire se mit à éclaircir son visage alors que ses sourcils se froncèrent irrémédiablement. « Je te hais tellement, Joon Hae, t'imagines pas combien je te hais. De la pure et simple haine. Des envies de meurtres, voilà. Si j'en étais dans la capacité, je te … tuerais. » Tel est pris au jeu qui croyait prendre. Soo Mee venait d'apprendre à ses dépends que jouer avec lui était synonyme de défaite pour elle. Pourtant, elle le savait depuis longtemps. Et elle en avait fais les frais plusieurs fois, mais non, elle s'y faisait encore avoir à chaque fois. Pauvre conne. Sa main posée dans ses cheveux, passa doucement jusqu'à sa joue, et d'un murmure, elle avoua, fermant les yeux tandis qu'elle venait ouvertement lui mordiller légèrement la lèvre inférieure. « Continuer à t'amuser si tu veux, mais la condamnée que je suis ne vas plus se gêner pour suivre ses envies. » Voilà qui était dis. |
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Yang Joon Hae p
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| Sujet: Re: ♥ Yang Joon Hae&Shin Soo Mee; Sam 19 Fév - 0:37 | |
| « La blague. Tu m'as déjà tuée depuis longtemps. » Joon Hae ne put s'empêcher de laisser s'échapper un rire. C'était drôle, quelque part. Soit elle était très faible, soit il était plus puissant qu'il ne le croyait car il ne lui avait encore rien fait de très méchant. Une dernière possibilité, beaucoup plus à penchant narcissique : son apparence qui la faisait défaillir en une seconde. Dans ce cas-ci, merci papa et merci maman, quand bien même ils étaient de vrais tarés. Enfin bon... Si jamais il s'agissait bien de cela, elle était cruellement superficielle mais il en doutait. « Je crois, au contraire, que tu es très loin de la mort que je peux causer. » C'est vrai, au fond, qu'avait-il fait à part l'embrasser, l'embrasser, l'embrasser et... l'embrasser ? Il la détestait et tout ce qu'il faisait depuis maintenant trois mois c'était l'embrasser. Il savait pertinemment qu'il la haïssait au point de la désirer intensément et se faisait sans cesse violence pour ne pas lui sauter dessus mais il fallait que tout cela s'arrête. Habituellement, ses victimes ne prenaient aucun plaisir à être humiliés, déshonorés ou maltraités. Mais elle, ELLE, elle connaissait juste une douce souffrance. Pourquoi ne parvenait-il donc pas à se comporter avec cette fille comme avec toutes les autres ? C'était à n'y rien comprendre, même pour lui. Il avait, en plus de cela, beaucoup plus de mal à résister à l'appel de la chair depuis qu'il y avait eu ce défi à la con, consistant à lui embrasser le dos. Huh. Il s'était limite embrassés autant de fois qu'un vrai couple et cela faisait quoi ? Une heure, une heure et demi ? Il voulait partir, il voulait rester, puis partir puis rester. En fait, la situation était on ne peut plus simple. Soit il restait pour la faire craquer, attendre qu'elle s'énerve ou du moins qu'elle ne se contrôle plus et profiter de son instabilité psychologique, un sourire aux lèvres. Soit il partait pour éviter de tomber dans ses filets. Et ça, c'était inconcevable. Il allait donc mettre un peu de distance après ce défi. Si le dé acceptait, bien sûr... Quoi ? Si le dé acceptait ?! Depuis quand le grand Yang se soumettait aux désirs de quelqu'un ou pire, de quelque chose ? Il pouvait aisément attendre que le temps passe, au prix de s'ennuyer à mourir mais il ne le faisait pas. Qu'est-ce qui le poussait à obéir ainsi ? Qui asservissait le rouge avec tant de facilité ? Le dé ou. Non... Si. Le dé ou... Soo Mee ? Qu'elle se dépêche de trouver cette foutue goutte de vanille. Qu'elle se hâte de l'embrasser pour la dernière fois de la soirée – enfin, il hésitaitun peu sur ce point – qu'elle se magne de tomber en dépression devant lui. Merde Soo Mee, dépêche-toi ! Des frissons le parcoururent de part en part quand la langue de la demoiselle vint se poser sur son épaule. A croire que cette fois, c'était lui la victime. Sa peau contre la sienne était l'égal de tous les coups bas qu'il aurait pu lui faire subir. Elle tenait les rênes et sans doute qu'elle n'en avait pas la moindre idée car c'était toujours lui. Non, Joonie, tu ne vas pas y passer. Tu es maitre de ton âme, tu vas vraiment arrêter tout cela... après. En attendant, il la laissait mener à bien son défi sans protester, impassible, essayant d'oublier du mieux qu'il pouvait ses caresses peut-être involontaires. Joon Hae n'aurait pas dû. Il n'aurait pas dû mettre l'essence de vanille à cet endroit, il n'aurait pas dû commencer ce jeu débile, il n'aurait pas dû la regarder dans les yeux. Était-ce simplement utile de regretter jusqu'à s'être lever le matin-même ? Ils enchainaient les épreuves, presque sans se soucier de ce qui arriverait. Ce jeu avait-il bien une fin, au moins ? Il n'osait pas regarder Soo Mee, sinon, c'était fichu, il pouvait oublier sa résolution. Une main le tira de ses pensées, émettant une légère pression pour qu'il la voit. Elle avait surement trouvé. C'était tout. Après plus rien ! Il ferma les yeux, le temps de sentir sa langue contre ses lèvres puis d'entendre le cliquetis attendu. Elle n'était donc pas si bête. « T'es vraiment dégueulasse. Je te hais tellement, Joon Hae, t'imagines pas combien je te hais. » S'humectant les lèvres, il laissa de nouveau échapper un rire. Vous n'avez pas l'impression d'entendre Shin Ah, vous ? Lui si. Apparemment elle souhaitait sa mort mais pas que. Soo Mee ne pouvait-elle plus se passer de lui comme lui ne pouvait plus se passer d'elle ? Oh. Il ne l'avouera jamais, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre. En fait, il ne se l'avouait même pas à lui même et était persuadé qu'il n'y avait que de la haine entre eux. Il lui laissa le dernier plaisir de profiter de ses lèvres, bien content de voir se terminer cette histoire. « Continue à t'amuser si tu veux, mais la condamnée que je suis ne va plus se gêner pour suivre ses envies. » Elle ne doutait vraiment de rien. Il posa sa main à plat au dessus de sa poitrine et la poussa doucement pendant que l'autre glissait le long de son bras. Ses doigts vinrent vainement se raccrocher aux siens, mais non, non, tu ne le feras pas Joon Hae. « Encore faudrait-il que tu le puisses. » Et brusquement il interrompit tout contacts, lui tournant le dos, préoccupé par ce qu'elle ressentait. Ça ne lui ressemblait vraiment pas d'agir ainsi. Se jurant de ne plus la toucher de quelques manières que ce soit, il passa la porte sans un regard pour elle. Une pièce entièrement blanche, cette fois. Lit blanc, table basse blanche, roses blanches et... piano blanc. La seule autre couleur n'était autre que les numéros du dé et les touches noires de l'instrument. Joon Hae fixait ce dernier, presque émerveillé. Un piano. Un piano ! Cela faisait déjà quelques mois qu'il n'en avait pas touché un. Car, oui, personne ne le savait mais l'Ineo faisait partie de ceux qui jouent ces mélodies si saisissantes et il adorait cela. Ça lui manquait, pour tout dire. Sa mère était pianiste et le lui avait enseigné quand son père était absent – et autant dire que c'était souvent, quand même. Il y avait une musique qu'il aimait jouer plus que les autres, une mélodie qui lui brisait le cœur et le lui réchauffait en même temps. C'était étrange. Mais avait-il seulement le droit de se laisser aller ? Soo Mee allait se moquer de lui, elle allait rire a n'en plus pouvoir. Hé bien tant pis. Elle serait au courant. S'asseyant calmement en face de l'instrument, il posa ses doigts sur quelques touches blanches. Il inspira profondément, ferma les yeux, souffla une nouvelle fois puis les ouvrit pour commencer à jouer. Une mélodie [ ♫♪] s'éleva alors. Et il ne pensait plus à rien du tout à part aux notes qui parvenaient à ses oreilles. Ça faisait du bien. Il joua ainsi pendant quelques minutes, comme envouté. Ce fut sans doute l'un des moments les plus réjouissants de ces derniers mois : les retrouvailles avec son piano. Cela dit, il se demandait quand même pourquoi il y en avait un dans cette pièce. Mais bon. Admettons. Il attendit quelques secondes après la dernière note, le doigt toujours posé sur la touche, puis il se leva en direction du dé. Trop d'émotions. Beaucoup trop, ça n'allait pas, il fallait couper court. Prenant l'objet dans sa main, il s'apprêta à le lancer mais une pensée lui traversa l'esprit. Soo Mee. Ah oui, tiens. L'espace de quelques instants, il avait oublié qu'elle était là. Le beau démon, bras droit du diable, avait montré une toute autre image de lui. Beaucoup plus douce et rassurante. Et ça n'allait pas. Ses doigts se refermèrent sur le dé, l'emprisonnant fermement. « Si jamais tu oses répéter ça à quelqu'un, tu le paieras tellement cher que tu me supplieras de t'achever. » Et sur ce, il lança le dé en passant sa langue sur ses lèvres pour la énième fois. Il avait bien envie d'olives. « N'oublie pas que ta haine envers moi est réciproque et que la seule différence est que moi, j'ai toutes les cartes en mains. » C'est cela oui, convaincs ta propre personne. Allez, un défi à distance. Il espérait. - Yang Joon Hae a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :
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