bring it on, sexies !

Cher sorciers & sorcières ! Vous étiez impatients de savoir ce qu’il allait bien pouvoir vous arriver pour cette saint-valentin, n’est-ce pas ? Eh bien, vous n’allez pas être déçus avec la petite soirée romantique que nous vous avons réservez. Comme vous pouvez le voir à présent, vous avez attéris dans une petite chambre aux lumières tamisées, comportant bien sûr un lit double avec des draps en soie rouges. Et je suis sûr que vous vous y sentez déjà à l’aise ! Peut-être que la présence de la petite table ne vous a pas échappée non plus. Ni même peut-être la porte se trouvant à l’autre bout de la pièce. Approchez-vous de cette table d’ailleurs, outre la nourriture – vous pouvez-y toucher, ne vous gênez pas voyons ! – vous y trouvez un jeu de société sorcier un brin.. coquin, je dirais. Allons-bon, il fallait bien le sortir pour la saint-valentin, il a été conçu précisément pour ce jour-là ! Il consiste en un dé sorcier. Oui, c’est tout. Mais les dés sorciers peuvent vous jouer des surprises. Lorsque vous le lancerez, la partie commencera. Le dé vous dictera alors oralement une action aléatoire à faire. Si vous la faite correctement, la porte au bout de la chambre s’ouvrira et vous donnera accès a une autre pièce qui comportera à son tour une autre porte à ouvrir, si vous échouez, vous recevrez une punition, également dictée par le dé – il sait tout et il voit tout, faites attention ! – et bien entendu, vous ne progresserez pas jusqu’à la prochaine pièce et vous devrez refaire une action pour cela. Me suis-je bien fait comprendre ? Bien ! Je ne vous demanderais pas qui est d’accord ou non, vous avez tous acceptés (sans le savoir, mais tout de même) de jouer le jeu lorsque vous avez décidés de venir à cette petite animation ! Que dire de plus ? Amusez-vous bien et que le meilleur gagne ! – bien entendu, le couple gagnant sera le premier à sortir du dédale de pièces ! Combien il y en a ? Découvrez-le vous-même, voyons !

explications hors-jeu;

Vous devez poster au minimum 22 messages et visiter 7 pièces différentes (donc réussir 7 actions au moins) pour terminer votre sujet, et ainsi être (peut-être) le gagnant du jeu. Les 1ers à sortir du dédale de pièces verront 15 points s’ajouter à leurs maisons respectives, les 2èmes, 10 points et les 3èmes, 5 points.

Le jeu marche avec un système de dés. Un dé spécial nommé VALENTINEDAY a été crée spécialement pour cette animation – lorsque vous voudrez effectuer votre premier lancé il vous suffira d’utiliser le code suivant à la fin de votre post : [roll="VALENTINEDAY"]1[/roll]

Et d’ensuite effectuer l’action qu’il vous aura dicté dans votre prochain post. Les dés sont vocales ! N’oubliez pas que votre partenaire peut très bien réagir à ce que le dé vient de dicter dans sa réponse avant même que vous n’ayez effectué l’action.

tenue.

En retard, comme toujours. Mais ne dit-on pas que les stars se font désirer ? Hwa Jin n’était pas certaine du fait que tout le monde soit en accord avec cette phrase, mais tant pis, elle n’avait jamais réussi à arriver à l’heure quelque part en vingt ans et ce n’était pas aujourd’hui que les choses allaient changer. Et puis de toute façon, elle n’allait pas faire des efforts pour une personne qu’elle ne connaissait même pas. Oui tiens, ça aussi c’était encore une de ses mauvaises habitudes qu’elle se trainait depuis des années. Quelle fille normalement constituée aurait accepté avec plaisir de passer la soirée de la Saint Valentin en compagnie d’un parfait inconnu ? Probablement personne, excepté la parfaite préfète des yongwang. Elle avait ça dans le sang, le goût dangereux pour les situations amusantes. Elle ne savait pas à quoi s’attendre, le garçon avait qui elle avait rendez-vous serait-il aussi séduisant qu’il l’avait prétendu dans son message ? Si c’était le cas, elle en serait totalement ravie et passerait sans une once de doute une soirée forte sympathique. Mais si ce n’était pas le cas ? Et s’il s’avérait que ce garçon ne soit qu’un éternel célibataire en mal d’amour qui avait sauté sur l’occasion à la vue de son annonce ? Et bien, soit, elle ferait avec. Disons simplement que les événements n’auraient pas vraiment la même tournure. Et bien qu’elle ne fût pas inquiète du fait que la seconde option était fort probable, elle préféra croire que la première était la bonne.

Un dernier coup de mascara au volume incroyable sur ses longs cils, un peu de gloss sur ses jolies lèvres rebondies, et elle était fin prête. Beau ou pas, son Valentin ne pourrait pas rester de marbre face au charisme qu’elle dégageait, ce soir, comme toujours d'ailleurs. Cette robe lui allait que trop bien, et les nombreuses heures de sport que J pratiquait portaient leur fruit. Quand elle eut finie de s’admirer, elle décida qu’il était peut-être temps de rejoindre son inconnu qui l’attendait peut-être déjà dans leur chambre. Leur chambre ? Ah, encore une idée loufoque du directeur de l’école. La sorcière avait appris ce détail des plus importants dans la matinée et en restait depuis toujours bouché-bée. Elle trouvait totalement incroyable qu’un directeur puisse pousser ses élèves à passer la soirée de la Saint Valentin dans une chambre, même si en fin de compte c’était vraiment attentionné de sa part, hein. Sur le chemin, J s’amusa à deviner l’identité de son Valentin mystère, analysant avec beaucoup d’attention chaque garçon qu’elle pouvait croiser dans les couloirs en se demandait s’il était la personne qu’elle recherchait. Sauf qu’aucun ne réagissait en la voyant, bien, ce n’était pas eux.

Mh, le numéro sur cette porte lui disait quelque chose, oui, c’était le siens. Étonnée que la porte soit fermée, Hwa Jin finit par se dire que son inconnu devait déjà être rentré mais sa surprise fut encore plus grande lorsqu’elle remarqua une pièce totalement vide de toute présence humaine en entrant. Et bien, il existait des gens encore plus impolis qu’elle, c’était possible de faire plus en retard ? Une petite moue déçue s’afficha sur son visage, tandis qu’elle referma la porte derrière elle pour aller s’installer sur le bord du lit. Bien, ce n’était pas plus mal non plus. S’il était en retard, il devait avoir un caractère assez fort pour l’assumer, aucun garçon ne se le serait permis sinon… Son visage retrouva bien rapidement sa gaieté de plus tôt et elle laissa échapper un léger soupir. Elle n’était là que depuis à peine une minute et l’impatience la dévorait déjà de l’intérieur. Sa jambe droite bougeait frénétiquement, comme un tic incontrôlable. Un coup d’œil sur son portable, cinq minutes. Commençant à trouver le temps vraiment trop long, la jeune fille se releva brutalement et se dirigea vers la porte avec tout autant de dynamisme. Et alors qu’elle sortit vivement de l’ouverture de la porte, elle entra en collision avec une personne. Un garçon ? Devant la porte de sa chambre ? Son Valentin était-il enfin arrivé ? Sa joie disparu bien rapidement lorsqu'elle elle reconnu le visage qui lui faisait face.

« Ji Wook. » lâcha-t-elle en pivotant la tête sur le côté d’un air dépité. « Si tu pouvais partir ça serait vraiment sympa, j’attends quelqu’un. Tu vas le faire fuir si tu restes ici, allez, vas-t’en. » En même temps qu’elle lui parlait, J lui fit geste de dégager avec ses mains, esquissant un léger sourire hypocrite.

« Alors Ji Wook, tu as déjà trouvé ta valentine ? »

Affichant un sourire confiant, tout en me rasant le visage, j’arrêtai un instant pour faire un hochement de tête à mon colocataire. Cette journée est en effet très spéciale, notre cher directeur a eu la magnifique idée de laisser des jeunes gens de sexe opposé se réunir dans une même chambre pour la saint valentin. Je ne vais donc pas vous faire un dessin, il est évident, qu’il n’a pas préparé tout ça, pour qu’ils jouent à la poupée, oh que non. Ils vont au contraire bien s’amuser, et on dit même qu’il y’a apparemment des menottes dans chaque chambre. À akiwa, on ne fait pas du tout les choses à moitié, et ça ne peut qu’être à mon avantage pour cette fois. Torse nue, je ne portais qu’un pantalon noir, je n’avais pas vraiment encore décidé pour le haut. Une chemise un peu déboutonné et une veste bien cintrée, ou alors je me la joue classe en portant un beau costard ? Je n’en avais aucune idée pour l’instant. Et puis de toute façon, comme une fille ça met du temps pour se pomponner et se préparer, je ne devais donc pas me presser. De toute façon, je ne vais que rarement à l’heure à un rendez-vous, et celui-ci ne sera donc pas une exception, malheureusement pour ma valentine, qui je l’espère est séduisante. C’est vrai qu’en répondant à cette annonce, je courais un risque, un gros même.

Et si cette mystérieuse jeune femme à la recherche d’un valentin, est repoussante ? ou si elle est du genre désespérée et coincée ? enfin, si ce n’est qu’au niveau de la personnalité que ça cloche, je pourrai toujours m’adapter, tant que c’est une belle femme, je pourrai alors bien m’occuper de son cas, et puis plus elle est dure à avoir, mieux c’est pour moi. J’aime les challenges, surtout quand c’est avoir le corps d’une belle femelle qui est en jeu. Et.. et si l’auteur de cette annonce était un homme ? un gay ? Non, je n’ose même pas y penser, ça serait une vraie catastrophe pour moi, mais je dois dire que ces hommes bizarres commencent à se propager à grande vitesse dans akiwa, et même partout ailleurs, il faut donc que je fasse très attention. Je n’ai pas envie de coucher avec une hermaphrodite ou un transexuel, ça serait l’horreur pour moi. Je ne veux que de pures femelles, avec de belles formes, de beaux cheveux, et un sourire parfait.

Parcourant ma chambre à la recherche de ma chemise blanche, je failli écraser neel – mon serpent - , il semblait s’ennuyer en rodant autour. J’eus tellement peur, je le pris donc un instant, n’hésitant pas à caresser sa petite tête, je n’ose même pas imaginer comment je pourrais vivre ma vie sans lui. Je regardai un instant ma montre, et je ne pouvais qu’être sûr d’une chose : j’arriverai en retard. Très en retard même. Enfin, quand elle verra qui est son valentin, elle oubliera sûrement le fait qu’il soit assez mal poli , et puis à part le retard, je suis parfait, je me montre très poli et respectueux envers les « belles » - je précise – jeunes femmes. Elle va donc sûrement craquer pour moi, ce n’est pas un scoop en même temps. Qui me résiste hein ? Personne je vous dis. Avec mes abdos de rêve, et mon sourire ravageur, c’est impossible de ne pas succomber, même mon serpent neel craque, il se balade tout le temps le long de mon dos quand je dors. Je peux le comprendre, j’aurais sûrement fais pareil à sa place. Enfin bref, continuant ma recherche, je pu enfin trouver ma chemise cachée au fond du placard, je pris ensuite une jolie veste noire bien cintrée, et un nœud papillon que je pris soin de dénouer pour que ça fasse cool et classe. Parce qu’en plus d’être beau, j’ai le sens du style.

Je finis donc par m’habiller rapidement, je parti ensuite me sécher les cheveux – qui étaient mouillés parce que je venais de prendre une douche- , n’oubliant pas de mettre un peu de parfum très masculin, mais qui fait craquer les filles, parce que oui ça joue un rôle aussi ce genre de choses. Il faut prendre soin de soi, tout en restant viril, et je fais ça à la perfection. Après ces brefs préparatifs, me voilà enfin prêt à partir rejoindre ma valentine. -petit aperçu de ma splendeur – Je finis donc par quitter l’endroit où j’étais, en direction de cette fameuse chambre. Je parcourais le couloir, à la recherche d’une porte portant un certain numéro. Je devais l’ouvrir, pour arriver à la chambre. Et donc en y arrivant enfin, je me mis à arranger un peu le col de ma chemise, je fis un beau sourire, puis juste au moment où j’allais tourner le poignet de la porte, celle-ci s’ouvrit subitement. Je fus un peu surpris de voir qui en sortait. « Ji Wook. » Cette voix, cet air dépité, qu’elle utilise tellement souvent en ma présence. Ça ne peut être que ma chère demie sœur. Que peut-elle bien faire ici ? Je suis sûre qu’elle m’espionne, parce qu’elle doit craquer pour moi aussi, et se torturer en se disant que l’inceste c’est mal. Enfin, comment pourrait-elle savoir que j’allais entrer dans cette chambre précisément ? « Si tu pouvais partir ça serait vraiment sympa, j’attends quelqu’un. Tu vas le faire fuir si tu restes ici, allez, vas-t’en. » Hm ? Elle attend quelqu’un ? Je fis un pas en arrière, pour jeter un coup d’œil au numéro écris sur le devant de la porte. Je ne me suis donc pas trompé, mais j’aurai espéré que oui.

« Oh ma chère demie soeur. Eh bien, figure toi que j’attends quelqu’un moi aussi. Et dans cette même chambre. »

Je me tenais là debout devant ma demie sœur, et à l’entrée d’une chambre pour couples. Quel ironie du sort, combien y’avait-il de chance pour qu’elle fasse une annonce et pour que je tombe dessus et que je sois intéressé par l’offre. Franchement, tout semble se dresser contre moi, j’espérais tomber sur une jolie fille, c’était la seule condition, enfin une fille qui ne soit pas ma demie sœur, quelqu’un que je ne connais pas, et que je pourrais découvrir au lit. Malheureusement, le sort continue de s’acharner contre moi, et je n’y peux rien.

« Ehm, tu ne... connais pas ton valentin? tu ne l’as encore jamais vu? c’est bien ça ? Parce que si c’est le cas, j’ai bien peur, que tu sois la fille que j’attends. »

Comme les filles, ne sont pas vraiment intelligentes, enfin pas toutes mais la plupart. Il fallait que j’essaie de lui expliquer la situation, peut-être qu’avec un peu de chance, elle réalisera ce qui se passe. Parce que plus claire que ça, y'a pas, alors à moins qu'elle ne soit vraiment vraiment bête, elle saura de quoi je parle.Pour l’instant, je me contentais de rester là où j'étais, à attendre qu’un miracle arrive, sinon, je me verrai dans l’obligation de passer ma saint valentin avec ma demie sœur, ce qui n’est franchement pas ce que je souhaite. Enfin, je pourrai au moins en profiter, pour qu’elle me pardonne, ça risque d’être dur, mais avec un peu de chance, je pourrais y arriver. Espérant juste que cette chance daignera montrer le bout de son nez.

« Oh ma chère demie sœur. Eh bien, figure toi que j’attends quelqu’un moi aussi. Et dans cette même chambre. » A la simple entente du mot chère, Hwa Jin fit une grimace qui faisait comprendre qu’elle ne croyait pas vraiment aux petites marques d’affection que lui donnait Ji Wook. Se rendant compte de la suite de sa phrase, elle prit un air perplexe et – le sourcil arqué – elle balaya sa silhouette de haut en bas. Il est vrai qu’examiner sa tenue ne l’aiderait pas en grand-chose pour régler le problème de la chambre qui pouvait se poser maintenant, mais quand même, c’était à faire. Et à son plus regret, elle dut admettre qu’il avait une allure très classe. Du moins c’est ce qu’elle pensa, puisqu’il était bien sûr hors de question de lui avouer, question de crédibilité. Alors que son inspection fut enfin finie, elle haussa les épaules et soupira. A dire vrai, elle n’était pas réellement préoccupée par ce qu’il venait de dire. Il s’était trompé de numéro, un point c’est tout, et il allait devoir la laisser tranquille s’il ne voulait pas se retrouver avec un bleu sur le visage le soir de la Saint Valentin. C’est ce qu’elle s’apprêtait à lui dire en tout cas, avant qu’il ne reprenne la parole, le bougre. « Ehm, tu ne... connais pas ton valentin? tu ne l’as encore jamais vu? c’est bien ça ? Parce que si c’est le cas, j’ai bien peur, que tu sois la fille que j’attends. » Mh. Tout de suite, le problème devenait beaucoup plus intéressant et dérangeant. Il venait de viser juste, personne à part son Valentin inconnu ne connaissait les informations qu’il venait de dévoiler. Se rendant compte de la situation catastrophique dans laquelle ils se trouvaient, la sorcière écarquilla les yeux et sembla restée bloquée sur cette expression l’espace d’un instant. Une blague. C’était une grosse blague, et absolument pas marrante. Malheureusement pour elle, ce n’était pas le premier avril, donc tout ça était bien vrai. Sa soirée qui promettait d’être si amusante le semblait beaucoup, mais alors beaucoup, moins. Sacrilège.

« Bon, tu sais quoi, je te laisse la chambre. On va faire comme si j’avais rien entendu et je vais chercher la mienne, la vraie. » Sur ce, Hwa Jin bouscula légèrement le yongwang afin de pouvoir sortir de l’ouverture de la porte, puis elle s’en alla d’un pas vif. Le son de ses talons sur le sol résonnait bruyamment et laissait deviner aisément son état d’esprit. Elle ne savait pas vraiment où elle devait se rendre, mais pour le moment, elle souhaitait simplement s’éloigner de lui. Elle n’y pouvait rien, depuis qu’elle l’avait rencontré elle ne pouvait retirer de son esprit le fait qu’il ait osé flirter avec elle tout en sachant qu’il allait devenir son demi-frère. Jamais, elle n’avait jamais réussi à lui parler plus de cinq minutes à cause de cela. Comme si elle pouvait vraiment se retrouver dans la même chambre pour la Saint Valentin, hein. Sa petite balade fut cependant rapidement interrompue par un elfe de maison qui l’arrêta sans aucune gêne. La jeune femme chercha d’abord à forcer le passage mais n’y parvint pas. « Mademoiselle s’est inscrite, mademoiselle doit respecter son engagement avec monsieur Han Ji Wook. » Ah. Grand Dieu, tout le monde était contre elle ce soir ! Décidément, elle n’aimait pas beaucoup ces créatures. Puisqu’il n’avait pas l’air de vouloir la laisser aller plus loin, elle se résigna à faire demi-tour et arriva à la chambre deux minutes plus tard. Elle y entra si rapidement qu’elle fut totalement incapable de dire si le jeune homme se trouvait à l’extérieur ou à l’intérieur de la pièce. Ce n’était pas bien important de toute façon. Un nouveau soupir, et elle reprit place au bord du lit, le regard perdu dans le vide. Et c’est bien connu, il n’y a pas de meilleur remède que la nourriture lorsque l’on est énervé ou triste. Ni une, ni deux, J s’empara d’un bol de riz posé sur la table parmi d’autres aliments, et engouffra une énorme cuillerée dans sa bouche. Elle avait l’air d’un hamster ? Et bien tant pis, avec peu de chance, elle parviendrait à le faire fuir de la sorte. Alors qu’elle n’avait même pas tout à fait finit de mâcher, J prit la parole. « Que les choses soient claires, si je suis revenue ce n’est pas pour toi c’est parce qu’un maudit elfe de maison m’y a obligée. »

Un rapide coup d’œil vers celui qui lui faisait office de demi-frère et Hwa Jin déglutit avec peine. Sans plus attendre, elle prit une nouvelle bouchée et tenta tant bien que mal de chercher une solution à tout ça. Mais quelque chose vint troubler sa concentration. Sur la table, au milieu de la nourriture, se trouvait une paire de dés assez originale sur lesquels était marqué Jetez-moi. « Je me demande ce que c’est. » Elle n’avait pas vraiment adressée sa phrase à Ji Wook, mais il était fort probable qu’il l’ait entendu de sa place. Très intriguée par le jeu, elle reposa son bol de riz et prit à la place les deux dés. Une fois avoir secoué la main, elle les jeta sur la table, attendant impatiemment de savoir ce qu’ils cachaient.

Kim Hwa Jin a effectué 1 lancé(s) d'un VALENTINEDAY :

« HA ?! »

« Bon, tu sais quoi, je te laisse la chambre. On va faire comme si j’avais rien entendu et je vais chercher la mienne, la vraie. » Mon dieu ce qu’elle peut être stupide parfois cette demie sœur, belle mais pas très intelligente. Je lui fis un de mes plus beaux rires moqueurs, parce que oui, je reste beau même quand je me moque des autres. Je savais pertinemment qu’elle allait faire demi-tour en apprenant qu’il fallait qu’elle respecte son engagement. Eh oui, on est coincés ici, et on est obligés de rester dans cette chambre. Sur ce coup là, j’ai été un peu bête moi aussi, enfin, il fallait bien que je prévois ça, hwa jin c’est la reine des petits coup foireux comme ça. Elle aime courir des risques et faire des choses qu’elle regrettera par la suite, comme une annonce pour chercher un valentin par exemple. Il fallait que je m’en doute, mais bien sûr, je voulais croire que ça pouvait être une jolie fille n’ayant aucun mais vraiment aucun lien avec moi, et que j’allais découvrir au lit, le jour de la saint valentin. C’est triste, mais je viens tout juste de me rendre compte que j’étais presque aussi naïf qu’une fille pré-pubère ou adolescente. Je me suis senti tout d’un coup mal pour moi, il faut absolument que j’y remédie. Ne plus répondre aux annonces anonymes, oui voilà, ça me servira de leçon. Mais c’est aussi amusant d’embêter cette chère demie sœur, elle semble si mal en point la pauvre. Elle me déteste après ce qui s’est passé, mais il se trouve que c’est une belle femelle donc peu importe, j’essaierai d’en profiter. Je la regardais donc partir, j’étais à cent pour cent sûr qu’elle reviendrait, les elfes ne pourraient pas laisser passer une chose pareille. Je commençais donc à compter intérieurement, elle reviendra sûrement avant que je n’arrive à vingt. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit.. bingo ! La revoilà. Toute gênée apparemment, je la plains vraiment, mais tant mieux pour moi, j’arriverai sûrement à me faire pardonner, parce que là elle sera obligée de m’écouter, elle restera avec moi très longtemps. « Que les choses soient claires, si je suis revenue ce n’est pas pour toi c’est parce qu’un maudit elfe de maison m’y a obligée. » Affichant un beau sourire narquois, et un regard plus que confiant, je fus surpris par sa rapidité, en un clin d’œil, elle était déjà assise sur le lit entrain de manger. Je ne pensais pas qu’une fille ça pouvait manger autant. Avec ça, elle risque de ne pas rester mince comme elle est, heureusement qu’on ne grossit pas rapidement. Je pourrais au moins profiter de son corps pour aujourd’hui. Enfin non, c’est ma demi-sœur, j’aurais presque oublié ce détail, enfin on a aucun lien de sang après tout, ce n’est pas vraiment de l’inceste biologiquement parlant, mais ça l’est aux yeux de la loi.

« mais oui. Je sais que tu l’as fais exprès. Tu es accro à moi. Je ne t’en veux pas c’est parfaitement compréhensible »

Rien que pour l’énerver, je dis des choses qu’elle n’aimerait pas du tout entendre. Enfin j’appellerai plutôt ça, taquiner. Je me mis donc à regarder le sol, pensant à un moyen de me faire pardonner. Quand j’entendis soudainement une voix parler, une voix que je ne connaissais pas d’ailleurs. « attrapez le cou de votre partenaire et déposez-y quelques baisers. Faites-lui ensuite un suçon d’un beau rouge. Il doit être voyant » J’écarquillais un instant mes yeux, quoi ? Serait-ce un pervers qui s’amuse à nous faire un jeu pas du tout drôle ? ou alors un fanatique de l’inceste qui veut se faire plaisir ? De toute façon, je ne suis pas vraiment obligé d’accepter. Mais bien sûr il aurait fallu que la voix dise aussi « si vous ne voulez pas exécuter l’action de cette carte, vous devrez être donné en pâture aux sirènes.. » WHAT ? Est-ce qu’ils vont vraiment nous faire ça, si on respecte pas les règles de leur jeu ? Je déposais un instant ma main sur mon front, pour respirer, et avoir les idées plus claires. J’aurai dû prévoir ça, ils nous ont fait des chambres avec des jeux pas du tout drôles, et donc ces jeux n’allaient pas être innocents. Je n’aurai par contre jamais pensé qu’ils nous puniraient si on ne jouait pas. C’est décidé, l’administration d’akiwa est composée de pervers. J’en suis sûr.

« Bon, on a pas le choix. Au travail demi-sœur. Ou plutôt Hwa Jin, ça fera moins bizarre. Ah et surtout sois douce okay ? Parce que j’ai la peau du cou très fragile vois-tu. »

Eh bien oui, je ne tiens pas vraiment à subir leur punition. Et puis connaissant bien jimmy, il n’hésitera pas à appliquer tout ça, c’est un sadique dans l’âme je vous dis. Alors comme c’est elle qui a jeté le dé, c’est à elle de faire l’action, moi je me contente de profiter. Enfin pour la partie suçon on verra après, parce qu’avoir de la bave de ma demi-sœur sur le cou, c’est loin d’être excitant. Ce n’est pas très beau à voir un truc rouge dans le cou, surtout si ça vient de hwa jin, qui est un membre de ma famille. Bien sûr en montrant le suçon à mes potes, j’éviterai de dire que c’est de ma demi-sœur c’est moins gênant pour moi . Parce que sinon, ils vont bien rire, et ça va être extrêmement gênant pour moi. Donc pour garder ma réputation de tombeur, il faut que ça reste secret. J’irai me vanter en disant que c’est une fille que je ne connais pas du tout.

« ah, et pour la partie suçon, évite de mettre trop de bave sur mon cou. »

J’étais bien curieux de voir comment ma demi-sœur allait s’y prendre. Je n’ai jamais eu droit à des bisous dans le cou de sa part, et encore moins un suçon, on verra bien si elle est douée pour ça ou pas. Elle a intérêt à bien s’occuper de moi en tout cas. Parce que je suis habitué à avoir des filles bonnes dans mon lit, il ne faut donc pas que le niveau baisse, surtout qu’on fait parti de la même famille. De toute façon, ceci n’est pas de l’inceste, je répète, ce n’est pas de l’inceste. Moi et Hwa Jin on a pas le même sang, donc tout devrait aller bien, je n’ai pas à me sentir bizarre ou quoique ce soit. Si nos parents ne s’étaient pas mariés ensemble, j’aurai pu déjà coucher avec elle, et l’essayer. Enfin malheureusement pour elle, son demi-frère se trouve être l’un des plus canons d’akiwa. Eh oui, elle n’a pas de chance, je vous l’accorde. Enfin, elle pourra avoir un petit aperçu de ma magnificence en goûtant à mon cou.

Idiote ? Hwa Jin ? Absolument pas. Et pour la bonne santé de Ji Wook, il valait mieux qu’il garde ses commentaires pour lui. Et c’était aussi valable pour ses petits rires moqueurs, bien sûr, mais par chance l’état d’énervement de la yongwang avait fait que ce son terrible n’était pas parvenu à ses oreilles. Fuir faisait partie des règles à bannir dans le petit carnet noir de la demoiselle, mais sur ce coup, la pression avait été beaucoup trop importante pour rester à ses côtés. Malgré tout, à peine quelques minutes plus tard, elle avait été contrainte de retourner à la case départ. Un nouveau coin d’enfer au sein d’akiwa ? Oui, c’était une bonne façon de voir les choses. « mais oui. Je sais que tu l’as fais exprès. Tu es accro à moi. Je ne t’en veux pas c’est parfaitement compréhensible » Aussitôt dérangé dans son rituel de gavage de riz, Hwa Jin retint un rire bref. Ils étaient pareils tous les deux, et c’était bien là le problème. Chacun des deux savait comment agacer l’autre, parce que le jeu faisait partie intégrante de leur vie, mais ce soir, dans cette même chambre, il y en aurait forcément un qui réussirait à battre l’autre. Puisque la violence ne serait être très utile à cet instant, la sorcière continua de fixer son bol, feignant de n’avoir rien entendu. L’indifférence est une arme bien cruelle lorsqu’elle est habilement utilisée.

Pourquoi donc restait-il planté ainsi en plein milieu de la chambre, ça en devenait agaçant. Il pouvait bien s’asseoir non, ou alors manger, ou faire quelque chose en tout cas. La tête pleine de mauvaises idées, J se mit à lâcher quelques jurons dans le jargon américain. D’ordinaire, les gens ne comprenaient pas ce qu’elle racontait dans ses cas là – quand bien même ils parvenaient à entendre des mots sortir de sa bouche -, mais en l’occurrence, Ji Wook avait toutes ses chances de comprendre pour la simple et bonne raison qu’ils vivaient tous deux en Californie quand ils n’étaient pas à l’école des sorciers. Et bien, tant pis, qu’il comprenne, ça ne lui faisait pas plus d’effet que cela. Il devait de toute façon savoir ce qu’elle pensait de lui. Ce qui – entre nous – était totalement ridicule. Si quelqu’un était en très mauvaise posture pour critiquer le caractère de Ji Wook, c’était bien elle, elle qui lui était si semblable. Quel gâchis qu’ils ne puissent pas s’entendre à cause d’un malentendu. C’était le problème avec Hwa Jin, lorsqu’elle avait dit quelque chose, elle n’arrivait pas à revenir en arrière. Changer son avis c’était pour elle avouer avoir eut tord, ou penser qu’elle n’était pas fiable ou sûre d’elle, et ça hors de question. C’était là la vraie raison de leur mésentente, l’entêtement de J.

Quelle personne saine d’esprit aurait pu deviner qu’un ordre complètement déplacé allait sortir de ces dés lorsque la curiosité de la jeune femme l’avait poussé à les lancer ? Il n’y avait que Jimmy et de le Dr. Dazzle pour inventer de tels jeux pour des élèves. Par réflexe, Hwa Jin tourna la tête vers demi-frère, cherchant à découvrir de l’étonnement sur son visage. Il était bien évident qu’elle ne céderait jamais à la demande de cette voix, Ji Wook était son demi-frère et qui plus est, elle lui en voulait énormément. Ou en tout cas, elle lui en avait trop voulu. Cependant, une nouvelle annonce vint s’ajouter à la première. Être donné à manger aux sirènes ? Tiens donc, ça devenait de plus en plus fou. J se le jura, une fois sortie de cette chambre, elle appellerait les services psychiatriques pour les informer des sérieux problèmes mentaux du directeur et ses acolytes. « Bon, on a pas le choix. Au travail demi-sœur. Ou plutôt Hwa Jin, ça fera moins bizarre. Ah et surtout sois douce okay ? Parce que j’ai la peau du cou très fragile vois-tu. » Était-il sérieux ou lui faisait-il encore une blague de mauvais goût ? A son plus regret, elle ne parvint pas à décrypter un indice sur le visage du jeune homme qui pourrait lui permettre de répondre à sa question. Un silence s’installa, le long duquel elle tenta de se persuader qu’il n’avait fait que la taquiner. Imaginer qu’il puisse se plier si facilement à un tel ordre donné par deux maudits dés l’effrayait vraiment. « ah, et pour la partie suçon, évite de mettre trop de bave sur mon cou. » Alors voilà, c’était bien vrai. Lui aussi avait perdu la tête. Prise d’un excès de folie, Hwa Jin se mit à réfléchir à un complot mettant en scène Ji Wook et le directeur, dans lequel il lui aurait demandé de préparer cela dans le but de l’énerver. C’était tellement gros, et inutile, qu’elle n’y crut pas bien longtemps. « J’ai pas envie de me faire bouffer. » C’était sa manière de dire qu’elle acceptait, sans envie il est vrai, mais qu’elle acceptait quand même.

Le visage contrarié, J fixa son demi-frère, toujours debout et éloigné d’elle. « Tu penses sincèrement que je vais me jeter jusqu’à toi ? » Puisque venir à lui ou attendre sagement qu’il daigne se poser à côté d’elle était une marque de soumission, J opta pour la solution de domination. Elle se leva subitement, l’attrapa par le bras et le tira jusqu’au bord du lit où elle l’assit sans un mot. Si ça n’avait pas été Ji Wook, faire ça lui aurait donné des idées peu catholiques, dommage, c’était lui. Quand elle fut devant lui, l’envie de fuir revint à l’assaut. Embrasser son demi-frère dans le cou, lui faire des suçons… c’était une véritable torture psychologique. Voilà qu’on vous forçait à l’inceste maintenant. Un coup d’œil vers les deux dés sur la table, et les menaces concernant les sirènes résonnèrent dans sa tête. Il n’y avait rien à faire, à choisir, elle préférait encore se débarrasser de ce gage une bonne fois pour toute. Le tout c’était de s’imaginer avec un autre homme, n’est-ce pas ? Après avoir pris une grande inspiration, la jeune femme vint s’asseoir à ses côtés, attrapant doucement le visage du yongwang afin de le lui tourner légèrement. Toute la violence qu’elle avait en elle plus tôt s’était dissipée, quitte à faire les choses, autant qu’elles le soient bien. Fermant les yeux pour éviter de changer d’avis en court de route, elle réussi à poser ses lèvres rebondies sur le cou de son partenaire de l’instant. Sa nuque dégageait un parfum masculin très agréable qui fit qu’elle se laissa aller plus aisément, déposant des baisers tendres et bien placés. Pour le moment les choses se passaient bien, cet homme elle ne le connaissait pas, tout se passait bien, elle n'avait aucun lien quel qu'il soit avec lui, tout était okay. J mit alors la seconde partie du défi en marche, commençant à sucer la peau délicate du jeune homme. Même si elle s’avérait être très habile à ce jeu, ce n’était pas vraiment son truc. N’étant pas du genre à avoir un petit copain pendant longtemps, elle n’aimait pas marquer ses conquêtes, et gare à celui qui tentait de le faire sur elle. Elle n’appartenait à personne. Quelques instants plus tard, elle s’apprêta à finir le travail par de nouveaux baisers quand soudain, elle se rappela de l’identité de son compagnon. Ses yeux s’ouvrirent alors, et brusquement, elle s’éloigna de lui. « J’espère que ça t’a plu, parce que je ne le referai pas. Et d’ailleurs, si tu dis que ça vient de moi, je te tues » Et voilà que toute douceur l'avait quittée. Un bruit étrange, et la yongwang aperçut une porte s’ouvrir devant elle. C’était quoi ça, un fantôme ? Bah, peu importe, sûrement un coup de vent. Elle reprit en main son bol et se tut, trop dérangée parce qu’elle venait de faire.