akiwa; school of witchraft&wizardry.
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 un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.

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Ahn Dylan
Ahn Dylan
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i'm here since : 06/03/2011
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mood : je me porte plutôt bien. malgré le fait que je n'arrive pas à mettre les pendules à l'heure.
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« hey, you might think that i'm crazy. but you know i'm just your type. gimme something good, don't wanna wait. i want it now. » les femmes ? un défi, un plaisir. enfin, défi est un bien grand mot : malgré les apparences, elles sont toutes plus faciles les unes que les autres. à tel point que, parfois, je frôle la lassitude. passer aux hommes ? jamais, et puis quoi encore ? qu'ils aillent se faire ramoner ailleurs ces sales travelos. en ce qui concerne l'amitié, j'aime la loyauté. le dévouement et la franchise. rien de plus agréable que de pouvoir faire confiance à ses potes et de savoir qu'ils feront des sacrifices pour sauver la relation si nécessaire. je suis un mec de ce genre. et je n'hésite pas à user de brutalité, si il faut. une fille particulière dans mon coeur ? non. pas de temps à perdre avec ces conneries. « i got this feeling in my veins this train is coming off the track. i'll ask polite if the devil needs a ride 'cause the angel on my right ain't hanging out with me tonight. » moi, un drogué ? carrément, pour une fois que le m.a.n voit juste. et je ne vais pas enfiler le costume de la victime et jouer une scène dramatique avec les misérables en musique de fond. je ne suis pas une lopette. d'ailleurs, que tous les pleurnichards de ce monde me laissent tranquille, j'ai pas que ça à foutre que de m'occuper d'eux en les écoutant h24 ; surtout pour voir qu'ils ne se préoccupent même pas de savoir comment, moi, je vais. moi aussi j'ai mes problèmes. on se retrouvera en enfer les gars. en attendant, laissez-moi me b- coiffer tranquille. « i guess nobody ever taught her not to speak with a full mouth 'cause this was it, like flicking on a switch. it felt so good I almost drove into the ditch. »


un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. _
MessageSujet: un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.   un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. Icon_minitimeLun 7 Mar - 15:16

« une vraie plaie cette nana » minauda le brun alors qu'il se frottait le corps énergiquement, l'eau brûlante coulant sur sa peau. Il parlait de jinsia, bien évidemment, ça tombait sous le sens. Cette gamine était de loin la personne qu'il haïssait le plus dans cet établissement. C'est simple, elle le rendait dingue avec ses manies : celle de crier au lieu de parler, d'étaler la vie des gens devant tout le monde, de les ridiculiser, de s'accrocher à eux et de les suivre partout. Un insecte, voilà ce qu'elle était et, même en pensant à ce terme qui était très péjoratif, dylan était persuadé qu'il était encore trop gentil. La dernière fois, après l'avoir insulté de schizophrène, elle ne l'avait pas lâché d'une semelle à travers l'école. Pire qu'une ombre. Une sorte de virus très contagieux. Une maladie incurable. Peut-être même qu'elle était sa pire ennemie : au fond de lui, il n'en savait rien. Mais il cherchait à l'éviter autant que possible parce qu'elle détruisait chacun de ses efforts lorsqu'il tentait de s'intégrer ou de s'extirper de situations délicates. D'ailleurs, c'était pratiquement toujours elle qui le plongeait dans ces dernières. Par exemple, le jour de leur rencontre, celle-ci était venue le voir alors qu'il était en train de lire un article sur les plantes mortelles. Il ne demandait rien à personne, tranquille dans son coin. Mais cette peste avait pointé le bout de son nez, franche comme pas deux, lui demandant si il était célibataire. Ne sachant pas trop comment répondre à l'étudiante, à la fois étonné de la question et du manque de respect dont elle faisait preuve, il avait hoché la tête. Pas le temps de réfléchir : il ne savait pas qui elle était et, physiquement, elle était potable. Cependant, c'était un piège : après la confirmation du brun, jinsia avait demandé à une de ses amies de s'approcher. Voyant la coréenne arriver, dylan avait tilté : la yunikon voulait les caser ensemble. Ou, du moins, faire les présentations. Cette histoire devenait claire dans sa tête : la gamine numéro deux devait sans doute être trop timide pour l'approcher. Mais si jinsia, elle, était pas mal, sa copine, en revanche, était aussi laide qu'un pou. Se mordant la lèvre, sentant le malaise arriver, le coréen avait fermé son livre : comment allait-il se débarrasser des deux jeunettes ? Drogué jusqu'à la moelle, aucune idée ne lui traversa l'esprit : ça serait donc de l'improvisation. Se levant, il avait simplement lancé un je suis en couple depuis cinq ans, désolé et il était parti sans rien ajouter. De toute évidence, elles allaient comprendre qu'il n'était pas intéressé. Le seul souci, c'est que jinsia l'avait dans le collimateur maintenant : peut-être voulait-elle se venger pour son amie ? C'était probable, oui, ou alors elle n'avait simplement pas aimé qu'il lui mente. Il y avait tellement de possibilités. Peu importe sa raison, à présent elle était insupportable et lui bouffait son oxygène. « quelle belle matinée, n'est-ce pas dylan ? » lâchant le shampooing qui se trouvait dans ses mains lorsque cette voix grave résonna dans la cabine de douche, le brun ramena ses bras près de son corps pour se défendre. Réflexe humain. Et puis, au fond, il avait juste eu peur sur le coup. Oui, parce qu'il savait que c'était encore cette saloperie de fantôme à longue barbe qui venait lui pourrir ce moment où il devait normalement être tranquille. Dans son intimité. Mais l'ectoplasme ne semblait pas connaître la définition de ce dernier mot. C'était d'ailleurs une habitude pour lui que de déranger l'ineo lorsqu'il se douchait. En revanche, l'étudiant, lui, ne s'était toujours pas habitué à la présence de cette inconnu qui semblait pourtant parfaitement le connaître. Soupirant, essayant par la même occasion de calmer les rapides battements de son cœur, il glissa ses doigts dans ses cheveux pour faire mousser, se massant le cuir chevelu « faut vraiment que t'apprennes à frapper et à me déranger ailleurs qu'ici. Sinon je vais finir par faire un arrêt cardiaque » ; c'était dingue que le décédé se permette de telles choses. Mais, après tout, il était mort alors que pouvait-il craindre si ce n'était des paroles, du vent ? Rien. Ce pourquoi dylan n'avait toujours pas été se plaindre à un professeur ou au directeur lui-même. Quel culot de la part d'un ancien, tout de même. Le coréen s'empressa de se rincer les cheveux, ne désirant finalement plus s'attarder ici. Dix minutes plus tard, il sortait enfin de la salle des bains : habillé, coiffé. Propre comme un sou neuf. Et pas d'uniforme, pour son plus grand plaisir, étant donné qu'aujourd'hui il sortait en ville avec woo. Il avait donc enfilé une de ses tenues préférées et était parti rejoindre son camarade dans sa chambre. Et, comme il s'y attendait, cette marmotte de ahn dormait encore. Il allait donc devoir le réveiller lui-même, puisque le réveil du vert semblait totalement inutile. Esquissant un sourire, il s'approcha du lit du plus jeune, posant une main sur son front : il n'était pas malade. C'était donc de la pure flemmardise. Du sommeil à rattraper ? Impossible, woo dormait plus que lui-même. Sa main glissant jusqu'à l'épaule de son camarade, il balaya la pièce du regard avant de lentement le secouer. Fallait bien qu'il le sorte d'ici si il voulait enfin pouvoir se changer les idées en allant à atlantis ? Oui, parce que si il allait en ville seul, nul doute qu'il déprimerait encore plus.

Là, il avait besoin du geobuk. C'était son rôle à lui de lui redonner confiance et de le faire avancer. Et aucun autre élève n'était capable d'y parvenir, donc c'était réglé : woo lèverait ses fesses de son confortable lit pour l'accompagner. Et puis, il avait déjà confirmé qu'il passerait la journée avec lui, la veille, alors le plus vieux n'était pas prêt de lâcher le morceau. Tandis que son camarade semblait émerger, dylan remarqua qu'un tas de fringues trônait près de son lit. Alerte rouge. Si ahn voyait ça, il oserait sûrement s'en servir comme excuse. Du genre désolé mais j'ai du ménage à faire ; et du coup, ne plus venir et se recoucher tranquillement une fois que l'ineo aurait tourné les talons. Ce qui était juste hors de question dans la tête du brun. Relâchant l'épaule du vert, il se dirigea, à pas de loup, jusqu'au problème en question, avant d'y donner un coup de pied afin qu'il disparaisse sous un lit. Soupirant, soulagé, il se passa finalement une main sur la nuque : « il est déjà dix heures, tu te lèves ? » lança t-il, retournant près de son ami « atlantis nous attend » ; non pas qu'il était impatient, mais presque. Mais ça, c'était uniquement parce qu'il savait qu'il allait passer une journée géniale. Toutes les pensées désagréables à propos de jinsia et ses plans diaboliques allaient disparaître, ne serait-ce que pour quelques heures. Pour l'instant, tout ça était encore trop présent dans sa tête : il savait que cette peste n'arrêterait pas de l'humilier devant les autres, de dire haut et fort qu'il a plusieurs personnalités, qu'il est atteint voire même qu'il est un menteur. Il y avait sûrement un peu de vrai, bien que ce n'était que lorsqu'il était dopé qu'il se mélangeait les pinceaux parce qu'en temps normal il prônait la franchise. En s'embrouillant, il faisait du mal à son entourage alors qu'en fait il n'avait juste plus réellement les pieds sur terre à cause de la saloperie qui coulait dans ses veines. Mais forcément, à chaque fois que quelqu'un découvrait sa vraie vie, ça explosait : il se retrouvait seul, ou presque, et était vu comme un traître. Quelqu'un d'indigne de confiance. Un mec complètement perdu qui se pique parce qu'il est lâche. Mais son but n'était pas si obscur, loin de là : était-ce vraiment mal de vouloir décrocher un peu ? Il n'était pas satisfait de sa vie et se droguer était devenu maladif. Il avait besoin de voir les choses autrement. Laissant au plus vieux le temps de se préparer, il partit l'attendre dans la salle commune, s'enfonçant dans le canapé vert pomme : bon, le programme du jour ? Allez au pub boire un coup, se promener, faire les boutiques et manger sur place. Une bouffée d'oxygène ; loin de l'autre plaie de jinsia. Loin de toutes les personnes qui le critiquaient. Vingt minutes venaient de s'écouler et woo n'était toujours pas là. Alors que dylan soupirait, amusé, visualisant très bien son camarade en train de chipoter pour des détails vestimentaires, son attention fut attirée par brindille, un peu plus loin, qui semblait s'acharner contre le feu de la cheminée ; combattant vaillamment les flammes. « bordel, c'est dangereux ce que tu fais là, bébé » murmura t-il, avant de finalement se redresser pour aller chercher la petite boule de poils blanche, l'emprisonnant dans ses bras « tu vas finir brûlée. Dévisagée. C'est pas ce que tu veux, hein ma belle ? » ; oui, là il pouvait passer pour un fou. Mais était-il réellement le seul à parler de la sorte avec son animal de compagnie ? Bien sûr que non, donc il était rassuré sur ce point : il n'était pas malade. Ou alors cette école était un asile en réalité. D'autant plus que certains des élèves pouvaient même se transformer en bestioles. Le geobuk descendit quelques minutes plus tard et c'est presque à contre cœur que dylan quitta son persan, le posant sur un fauteuil, avant de prendre la route pour atlantis, ville sorcière moderne. Une demi-heure plus tard, la voilà qui était juste sous le nez des deux coréens. Qu'allaient-ils faire là-bas ? Se divertir. D'une façon ou d'une autre, il était évident qu'ils ne resteraient pas sur place, les bras ballants, à s'ennuyer ; parce qu'il y avait beaucoup trop de choses intéressantes à faire ici. Et puis, nombreux étaient les camarades de classe, les professeurs et les commerçants qui animaient l'endroit. Donc il était vraiment impossible de rester dans un coin à mourir d'ennui ou à déprimer. Inspirant et expirant fortement, le brun esquissa un sourire ; les pensées stressantes qui occupaient son esprit depuis quelques jours commençaient à s'effacer, la joie prenant place.




Dernière édition par Ahn Dylan le Lun 28 Mar - 1:57, édité 1 fois
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Ahn Shi Woo
Ahn Shi Woo
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MessageSujet: Re: un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.   un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. Icon_minitimeLun 14 Mar - 13:50

La chose la plus difficile dans la vie selon shiwoo, c'était de se lever le matin, qu'importe l'heure à laquelle il se réveillait. Ou c'était peut-être de comprendre les femmes. Non, finalement les deux se valaient. Comme tout les week-end, notre petit clown profitait de ne pas avoir cours pour faire une -trop- grande grasse matinée. Aussi, alors que tout le monde était déjà levé, douché, habillé et tout frais pour s'adonner à diverses activités, shiwoo était encore affalé dans son lit bien aimé, à moitié découvert avec un filet de bave dégoulinant de sa bouche. Heureusement qu'aucune fille n'avait accès à cette partie; il n'aurait vraiment plus aucune chance avec la gente féminine dans le cas contraire. M'enfin. Le jeune rêvait, il était bien et c'est tout ce qui comptait, même s'il ne réalisait pas bien son état de béatitude à ce moment précis. C'est son visage qui nous mettait sur la piste. Le petit sourire qui se dessinait sur sa face prouvait bien qu'il était bercé par de tendres et jolis rêves.

Assis dans une pièce qu'il ne connaissait que trop bien, il balaya l'endroit du regard pour vérifier s'il était seul. Apparemment oui. Pas un bruit, pas un mouvement autour de lui. Il se leva alors et regarda ses pieds. A ce moment, on pouvait voir ses yeux se plisser; sans doute pour le jeune homme le sol paraissait plus près qu'à son habitude et ses petons était quelque peu plus petits. Et comme si on lisait dans ses pensées, un miroir apparut dans la pièce. Shiwoo s'en approcha lentement et quand il aperçut son reflet, ses yeux s'ouvrir pour exprimer la surprise. Il toucha son visage, l'approcha de la glace, tourna sur lui-même, sauta sur place; il avait dix ans. C'est alors que le miroir prit une couleur différente, beaucoup plus pâle. Le reflet du petit garçon se déforma. Comme s'il savait exactement quoi faire, shiwoo tendit sa main et c'est avec satisfaction qu'il passa à travers son propre reflet. Une autre pièce s'offrait à présent à lui. Et celle-là aussi il la connaissait. Il était passé de sa chambre à akiwa à celle de sa maison à Séoul. C'est ici qu'il avait grandit. Il y avait aussi passé une partie de son enfance avec sa cousine. Elle était venue habiter ici quelques temps, après avoir quitté la france. Et c'était justement ses rires qu'il entendait de loin. Le petit garçon se précipita hors de sa chambre afin de parcourir toutes les pièces de la maison pour trouver sa petite cousine. Mais il fut bien déçut en s'apercevant que la baraque était belle et bien vide. Essoufflé par temps d'effort, il alla se rafraichir à la cuisine en prenant un verre d'eau -sans doute le filet de bave- et le but cul sec. C'était tout à fait par hasard que shiwoo croisa le regard d'enela à travers la fenêtre de la cuisine. Le sourire lui revint et son cœur se réchauffa avant qu'il ne reprenne sa course pour sortir de la maison afin de retrouver celle qu'il avait tant chercher. Il alla la serrer dans ses bras, tellement heureux de la voir ici devant lui. Elle aussi s'était transformé en une petite fille. La même petite fille qu'il y a neuf ans. Pour le garçon, c'était comme un retour en arrière, il avait même l'impression que c'était une seconde chance , mais il ignorait totalement le pourquoi de ce ressentit. Bien décidé à s'amuser, il joua avec sa cousine des heures durant jusqu'à ce qu'ils décident de faire de la balançoire. C'est lui qui poussait elena, comme un grand. Il était tellement fière. Mais dans un moment d'inattention, alors qu'il tournait la tête pour x raison, il se prit la balançoire en pleine face. Et comme si son esprit était sortie de son corps, il se voyait allongé à dix ans sur l'herbe verte, elena pleurant sur son torse. Il avait envie de la rassurer, pourtant il en était incapable, assommé et ouvert au front. Sa cousine entreprit alors de le réveiller; elle se mit à le secouer frénétiquement....

C'est du moins ce qu'il croyait, ce qu'il rêvait. Dans le monde réel, c'était son bro, son frère, son meilleur ami qui venait simplement le réveiller en le ballotant de droite à gauche. Et c'est cette secousse qui le sortit de ses songes. « mmmmh... ».C'est tout ce que pouvait sortir shiwoo dans son état. Petit à petit, il ouvrit les yeux. La pièce était encore flou, alors il referma plusieurs fois les yeux pour voir plus clair. « Il est déjà dix heures, tu te lèves ? » La voix se rapprocha. « Atlantis nous attend. » Bien forcé de se lever, shiwoo marmonna un petit oui avant de se mettre assis sur son lit. Non vraiment, il n'y avait pas plus désagréable que de se réveiller. Les dix premières minutes après le réveil étaient les pires, c'est sans doute pour cette raison que dylan sortie de la pièce pour aller l'attendre dans la salle commune. Shiwoo avait tendance à paraître plus déplaisant pendant ces court instants. Avec du mal, il se mit debout, passant une main dans ses cheveux encore tout ébouriffés. Petit à petit, il émergeait, mais surtout sa bonne humeur apparaissait. Il n'avait pas oublier ce qu'il avait prévu de faire aujourd'hui. Bien au contraire, il y avait pensé toute la veille depuis que dylan lui avait proposé. Il se réjouissait de pouvoir passer un peu de temps avec lui. Y a pas à dire, il se sentait vraiment plus à l'aise en compagnie de mecs, et surtout en compagnie de dylan. Même si le jeune homme lui avait plusieurs fois menti, il avait avouer tout ses bobards. Et pour shiwoo, ça signifiait beaucoup. Rien n'est plus important pour lui que ses amis, à part sa famille bien sûr. Dylan comptait énormément pour lui, même si il ne lui avait jamais vraiment dit. Mais les gestes et les actes sont bien plus forts que les paroles, n'est-ce pas ? Bien réveillé, le jeune homme entreprit de s'habiller le plus vite possible. Aujourd'hui, pas d'uniforme pour son plus grand bonheur. Son style vestimentaire était assez simple et ça lui plaisait. Une casquette pour cacher cette énorme touffe et il était fin prêt. Il descendit rejoindre le geobuk qui l'attendait. « Aller, on y va ! ». Le sourire aux lèvres, comme à son habitude, et les mains dans les poches, il fit un signe de tête à dylan. Tout deux prirent le chemin habituel pour se rendre à atlantis. Sur la route, ils parlèrent de choses et d'autres pour s'occuper.

Finalement, ils furent vite arrivés au lieu dit. Une foule de monde marchaient déjà autour d'eux. En ce samedi, beaucoup de sorciers d'akiwa se rendaient dans la ville pour faire des emplettes, changer d'air, s'amuser mais surtout pour décompresser. Et c'est ce que nos deux jeunes hommes étaient venus faire ici. Après une semaine chargée, ça faisait toujours du bien de se lâcher. Shiwoo en était conscient, même si ce mec était détendu H24. La bonne humeur au rendez-vous, shiwoo avait bien envie de boire un bon petit coup. Toujours les mains dans les poches, il fit partager son avis. « Si on reste trop longtemps ici, on va finir par se dessécher. ». C'était une manière sous entendu de dire qu'il avait envie de boire une bonne bièreaubeurre. Il était sûr que son bro le comprendrait. Depuis quelques années, ils avaient un genre de code. Ils faisaient même croire qu'ils étaient frère, puisqu'ils avaient le même nom de famille. Shiwoo continua sur sa lancer. « J'ai pas trop envie de finir lyophiliser. J'sais pas toi... ». Voilà, ça c'était fait. De toute façon, un shiwoo qui ne sort pas au moins une connerie par jour, n'était pas un shiwoo. C'était dans son tempérament, il ne pouvait pas s'en empêcher. Le pire c'est que la plupart du temps, il ne faisait rire personne, sauf lui. M'enfin. Dylan avait l'habitude à force.


Dernière édition par Ahn Shi Woo le Ven 1 Avr - 9:04, édité 2 fois
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Kang Jun Ho
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& soju, le magnifique. calme, intelligent. créature au regard méprisant. voilà qui il est. fier et discipliné, hautain. il est le miroir de mon âme, un modèle. il est éternel et meneur, silencieux et blasé. précieux comme une perle, invisible et autonome. peu importe le temps qui passe, il me rappelle qui je suis, inéluctablement.


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MessageSujet: Re: un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.   un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. Icon_minitimeDim 20 Mar - 9:53

Il y avait du monde dans les rues d’atlantis. La matinée touchait lentement à sa fin, le soleil atteignant son zénith et réchauffant le corps des gens après un hiver si rude. Laissant un doux parfum de printemps planer. On enlevait sa veste doucement et son écharpe que l’on laissait pendre autour de son bras, soulevée par les quelques brises timides qui osaient pointer le bout de leur nez pour décoiffer les cheveux des filles. Junho s’était levé relativement tôt, aujourd’hui nous étions en plein milieu du week-end et c’était l’occasion rêvée pour aller prendre un bol d’air frais en ville, histoire de voir autre chose que l’enceinte du château. Aussi vaste pouvait-il être, le décor ne changeait pas des masses et on avait vite fait le tour des accès, couloirs et pièces réservés aux élèves. Bien qu’asocial, le coréen n’aimait pas rester enfermé trop longtemps dans sa tour – sa chambre, en d’autres termes. Il avait besoin de se dégourdir les jambes, de voir autre chose que la même pelouse habituelle du jardin, verte comme un terrain anglais et coupée très, ou trop, justement. Trainer en ville était d’autant plus agréable car il pouvait fumer à n’importe quel moment tout en se pavanant devant les vitrines des magasins, prenant plaisir à s’enfiler un paquet entier de clopes sans stresser de l’état de ses poumons. Mourir comme ça ou autrement, quelle importance finalement ? Personne n’était là pour lui casser les pieds à ce sujet, lui dire qu’il était en train de royalement gâcher sa vie avec ces cylindres faits de poison, pas même son frère. Quand il rentrait à la maison, sa daronne – mère adoptive – lui faisait bien la morale une fois ou deux, désespérée de voir son fils se ruiner la santé de cette façon, mais il ne l’écoutait pas. Cela ne voulait pas dire qu’il n’avait pas de respect pour elle, c’était d’ailleurs bien la seule chose réellement importante pour lui ; sa famille. Son frère, lui aussi étudiant à akiwa, leejung, et ses deux parents. Junho était un enfant adopté – entré chez les kang à l’âge de cinq ans – mais il n’avait jamais payé le prix de cette différence d’origine dans la famille. À leurs yeux, il était leur véritable fils et il ne fallait pas polémiquer sur le sujet. De ce côté-là, le coréen avait eu beaucoup de chance et ne s’était jamais plein d’être un enfant abandonné, orphelin. Son frère n’avait certes pas bonne réputation derrière ses apparences de prince, mais il n’avait jamais rencontré de problème avec lui. Accepté ? Il l’était sans doute bien plus qu’un frère de même sang, pour une famille dont le sang était une valeur, il y avait un léger paradoxe. Pas très important en définitive.

Le garçon s’était arrêté devant une vitrine ou un grand miroir magique trônait, le reflétant le plus justement possible. Il ne savait pas quelle était l’utilité de cet artefact si royal, aux formes galbées, mais il y perdait son regard avec admiration. Il se détaillait, la forme de son visage, sa coiffure, ses vêtements. Il était capable de voir les plus petits plis possibles de ses vêtements, le moindre cheveu perdu sur le tissu. Avec curiosité il se pencha légèrement afin de lire l’écriteau. « miroir magique ! mesdames ne laissez plus jamais la mauvaise mode vous gâcher la vie. ». le coréen arqua un sourcil après la lecture de ce slogan qui le laissait quelque peu pantois. À quoi pouvait bien servir ce vieux truc tout moche ? Et qui d’ailleurs était prêt à acheter cette horreur ? C’était certes très imposant dans la vitrine d’un magasin mais c’est bien là le seul endroit ou ce genre de breloque pouvait traîner avec fierté. Et puis soudain le reflet sur le grand miroir changea ; affichant une toute autre vision de junho. Tout avait changé, de sa coiffure en passant par sa tenue et ses chaussures. Il était vêtu d’un smoking très élégant, le reflet bougeant à présent tout seul pour tourner sur lui-même, prenant des poses de top-modèle. Il afficha une grimace, un sourire filant sur son visage. Sérieux, c’était quoi cette coiffure ? C’en était presque désolant. Aussitôt une troupe de filles arriva, le poussant littéralement sur le côté. « allez pousse-toi la tombe ! aaaah je veux trop ce miroir, parait qu’on peut le programmer pour qu’il contienne notre garde-robe ! » le coréen haussa les épaules et ne s’attarda pas plus longtemps. Il consulta sa montre, il était l’heure d’aller se désaltérer et manger un bout. Passer une journée tout seul ne l’avait jamais vraiment effrayé, bien au contraire. Personne n’était en mesure de lui voler sa tranquillité de cette façon. Il ne refusait généralement pas une sortie avec son frère mais il préférait s’abstenir. Surtout quand celui-ci se mettait à dire bonjour à l’entièreté d’akiwa ; notamment toutes ses copines, ex, futures partenaires. Bref, tout ce que junho ne fréquentait pas, son frère le faisait pour lui. Complémentaires en quelque sorte. Il prit donc le chemin du cafe-snack, avec un peu de chance il se trouverait une bonne place assez loin de la ruelle principale pour ne pas voir des têtes qui ne lui plaisent pas, mais une place également tournée vers le jardin arrière. Bon c’était peut-être un peu trop demandé finalement, il verrait bien sur place en arrivant.

Junho poussa la lourde porte, pénétrant dans l’endroit bleu de fumée, il sentait la bière et la nourriture, ça lui mettait l’eau à la bouche. Il se fit saluer par un serveur en passant, ce à quoi il ne répondit pas ou à peine d’un mouvement de tête nonchalant. Il se dirigea automatiquement vers le coin souhaité, oh bingo. Il restait sa table fétiche. Il s’y installa derechef, attrapant la carte tout en sachant éperdument ce qu’il allait commander. C’était plus pour occuper ses mains en attendant que le serveur daigne venir prendre sa commande. Ce qui ne tarda pas à arriver. Le coréen releva le bout du nez, arrêtant son regard sur le buste du serveur. Il n’aimait pas regarder les gens dans les yeux, ça le mettait mal à l’aise. Alors qu’il ouvrit la bouche pour passer sa commande le tintement du module posé au-dessus de la porte d’entrée retentit. Il vint automatiquement poser son regard sur les deux individus qui venaient de rentrer et déchanta par automatisme. Bon sang, le drogué et son meilleur pote atteint de mononucléose, juste ça. Sans vraiment les connaître un pouvait d’ores et déjà affirmer qu’il les détestait. Enfin, gros mensonge puisqu'il ressentait une vague attirance pour le rouge, qu'il détestait d'ailleurs. Pédé, lui ? Et puis quoi encore !? Drogue ? Vice ? Non merci, cela méritait bien la peine capitale à ses yeux, et sans appel. Junho se contenta de prendre une boisson, observant les deux nouvelles recrues du coin des yeux et se mettant à pestiférer contre eux dans sa tête en les voyant se diriger un peu plus vers son coin. Le coup fatal fut de voir le geobuk et l'ineo prendre place à la table juste à côté de la sienne. Quelle plaie ! Y en avait pourtant bien d’autres des tables dans l’autre coin de l’auberge ! Il marmonna « c’est pas vrai, bordel ! » en espérant qu’ils n’entendent rien … bon ben finalement ils pouvaient bien entendre ce qu’ils voulaient c’est pas comme s’il cachait ses pensées. Et puis leur avis, il n’en avait strictement rien à foutre. Peut-être qu’en sachant qu’ils dérangeaient ils allaient peut-être changer de place ? Mais son petit doigt lui disait que c’était peine perdue, malheureusement.


Dernière édition par Kang Jun Ho le Mar 24 Mai - 10:12, édité 1 fois
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« hey, you might think that i'm crazy. but you know i'm just your type. gimme something good, don't wanna wait. i want it now. » les femmes ? un défi, un plaisir. enfin, défi est un bien grand mot : malgré les apparences, elles sont toutes plus faciles les unes que les autres. à tel point que, parfois, je frôle la lassitude. passer aux hommes ? jamais, et puis quoi encore ? qu'ils aillent se faire ramoner ailleurs ces sales travelos. en ce qui concerne l'amitié, j'aime la loyauté. le dévouement et la franchise. rien de plus agréable que de pouvoir faire confiance à ses potes et de savoir qu'ils feront des sacrifices pour sauver la relation si nécessaire. je suis un mec de ce genre. et je n'hésite pas à user de brutalité, si il faut. une fille particulière dans mon coeur ? non. pas de temps à perdre avec ces conneries. « i got this feeling in my veins this train is coming off the track. i'll ask polite if the devil needs a ride 'cause the angel on my right ain't hanging out with me tonight. » moi, un drogué ? carrément, pour une fois que le m.a.n voit juste. et je ne vais pas enfiler le costume de la victime et jouer une scène dramatique avec les misérables en musique de fond. je ne suis pas une lopette. d'ailleurs, que tous les pleurnichards de ce monde me laissent tranquille, j'ai pas que ça à foutre que de m'occuper d'eux en les écoutant h24 ; surtout pour voir qu'ils ne se préoccupent même pas de savoir comment, moi, je vais. moi aussi j'ai mes problèmes. on se retrouvera en enfer les gars. en attendant, laissez-moi me b- coiffer tranquille. « i guess nobody ever taught her not to speak with a full mouth 'cause this was it, like flicking on a switch. it felt so good I almost drove into the ditch. »


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MessageSujet: Re: un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.   un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. Icon_minitimeLun 28 Mar - 3:31

C'était noir de monde, oui. Comment cela se faisait-il que tant de gens soient présents à atlantis aujourd'hui ? Peut-être y avait-il une fête, ou un match de quidditch ? Seules explications possibles ; si on évitait de citer les concours canins, les élections de miss sorcellerie 2011 ou autres conneries du genre. Se raclant la gorge, l'ineo observait le maximum de visages : il devait connaitre environ 65% des personnes qu'il regardait, pour le moment. La majorité était des étudiants et des professeurs, le reste se trouvant être des connaissances de la famille. Baissant la tête en guise de respect à chaque fois qu'il reconnaissait quelqu'un, il finit par se passer une main sur la nuque, se la massant. Mon dieu, il n'allait pas s'en sortir. Cela ne faisait même pas dix minutes qu'ils étaient présents sur les lieux qu'il était déjà blessé à force d'être poli. « si on reste trop longtemps ici, on va finir par se dessécher. J'ai pas trop envie de finir lyophilisé. J'sais pas toi... » lyophiliquoi ? Fronçant les sourcils, virant son regard sombre vers son meilleur pote, il resta perplexe. Ce mot ne faisait pas partie de son vocabulaire, il ne comprenait donc pas le sens de la phrase dans laquelle il était utilisé. Mais, bon, débrouillard, dylan conclut que woo voulait simplement aller boire un bon coup pour ne pas finir sec comme une feuille en automne. Soupirant finalement, amusé, l'ineo passa un bras autour des épaules du plus vieux, le traînant vers le pub qui n'était que quelques mètres plus loin. Première destination de la journée : et rien de mieux que de la commencer avec une bonne bière au beurre. Marchant tranquillement, il poursuivit ses recherches, analysant toujours les personnes présentes dans les environs. Il n'y avait pas énormément d'ineo mais, en revanche, les muneo grouillaient comme des insectes. Et un couple de binoclards par-ci, et une boutonneuse par-là. Triste paysage. Se pinçant les lèvres, le brun poussa la porte du pub : changement d'ambiance immédiat. Rares étaient les étudiants mais nombreux étaient les sorciers originaux. Les habitués, sans doute ; robes sombres, chapeaux coiffés de bêtes mortes et barbes ou cheveux gris. C'était sale, limite. Mais le sang-mêlé n'y accorda pas trop d'attention, embarquant son pote jusqu'à une table vide. « putain, musée vivant carrément. Ces débris sont là depuis des siècles. Tu crois qu'ils étaient déjà là à l'époque des dinosaures ? » lança t-il à son camarade avant d'ajouter avec certitude « moi, je pense que oui. C'est évident. Je suis même pas sûr que l'on puisse compter le nombre de rides qu'ils ont » ; dylan ou les questions inutiles, deuxième du nom, oui. Il s'interrogeait souvent sur des choses complètement inintéressantes ou, du moins, étranges. Mais ça, bien évidemment, c'était parce qu'il était dopé. Plus ou moins quotidiennement. C'était la faute de ce connard de joshua : il était coupable ; il lui avait fait goûter sa saloperie et depuis l'ineo avait un mal fou à s'en séparer. S'installant un peu plus confortablement dans son siège, glissant ses mains dans ses poches, il balaya la salle du regard histoire de voir si il y avait au moins un signe de vie humaine dans cet antre de l'alcool. Bingo.

Ses prunelles noires s'arrêtèrent sur kang junho. Un yunikon dont il ne connaissait que le nom et la réputation. Un mec qui jouait le fier, en gros, et qui ne se prenait pas du tout pour un moins que rien. Ce qu'il ne devait sans doute pas être, d'ailleurs. Mais la modestie n'était pas un de ses principes. Il aurait pu faire un bon ineo si il n'avait pas été si gentil, dans le fond. Enfin, qu'est-ce qu'il en savait, dylan, de la gentillesse du turquoise ? Rien, en fait, mais c'est ce qu'il avait entendu dire au détour d'un couloir. Sous ses apparences froides, le sang-mêlé était quelqu'un de bon. Le brun se redressa finalement, s'humectant les lèvres ; et si il le faisait chier, hm ? Il avait bien envie de le connaître ce petit. Et puis, il était prêt à jurer, sur la vie d'un membre de sa famille, que l'étudiant ressentait de la haine envers lui ou du moins un certain énervement. C'était bien trop lisible sur son visage. Et pourtant, le rouge ne lui avait strictement rien fait : le yunikon devait donc être attentif aux rumeurs ou alors vraiment très observateur et contre les drogues. Peut-être tout ça en même temps ? Esquissant un sourire, le coréen s'imagina junho avec une pancarte dites non aux drogues ! dites non à la cigarette ! dites non à la violence ! ; « dis shiwoo, tu le connais le mec là-bas ? » murmura t-il finalement à son pote tout en désignant le yunikon d'un léger signe de tête. Peut-être que le geobuk avait des informations à lui donner à propos de ce dernier. Si ce n'était pas le cas, ce n'était pas un problème : dans le fond, il n'en avait strictement rien à foutre de cette licorne. C'était de la simple curiosité. Un serveur vint alors les interrompre, déposant deux bières au beurre sur la table en vieux bois noir. Attrapant la sienne, dylan la guida immédiatement jusqu'à ses lèvres et but quelques gorgées, s'hydratant. Reposant le verre, il soupira : « ça fait du bien. Je vais pas me lyosiphiliser » ; non, définitivement, ce mot ne faisait vraiment pas partie de son vocabulaire. Et pourtant, il l'utilisait avec fierté. Tandis que le vert se foutait clairement de sa gueule, un professeur pénétra dans le pub, un air inquiet sur le visage. D'ailleurs, si l'ineo s'en souvenait bien -comme il séchait régulièrement et qu'il connaissait pas les noms de la totalité de ses professeurs il ne pouvait s'en tenir qu'à ses souvenirs- il s'agissait là de la femme qui donnait des cours de potions. Et bien quoi ? N'y avait-il plus le chaudron de ses rêves disponible dans la rue marchande pour qu'elle fasse une tête pareille ? Comme si elle avait pu lire dans ses pensées, elle se dirigea vers la table du rouge et du vert d'un pas rapide. Lorsqu'elle arriva à hauteur de celle-ci, elle lança, nerveuse « un élève a disparu. Alors, tous les trois, vous restez ensemble et vous prenez le chemin qui se trouve à droite en sortant d'atlantis. Je veux que vous passiez les bois au peigne fin. Rendez-vous devant la boutique de baguettes à 16h » quoi ? Non, qu'il aille mourir dans son coin l'autre gland qui s'était perdu comme un débutant ; mais il n'allait pas gâcher la superbe journée des deux frères, alors ça non, jamais. « et monsieur ahn, je vous suggère de vous investir aussi, sinon je suspends toutes vos permissions pour venir à atlantis » la p-catin. Entre-ouvrant les lèvres, il bloqua de justesse une réplique cinglante dans sa gorge. Qu'est-ce que c'était que ce chantage ? Il n'y était pour rien si un imbécile s'était perdu. Ce n'était pas de sa faute, il n'en était pas responsable. Soupirant finalement, agacé, l'ineo se leva de sa chaise tout en se passant une main dans les cheveux. Le professeur, satisfait, tourna les talons. « il s'agit d'un première année. Kim hyuncho. »
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Ahn Shi Woo
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MessageSujet: Re: un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.   un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. Icon_minitimeJeu 14 Avr - 15:51

|désolée pour le retard. ToT|

Ils étaient à peine arrivés à atlantis que shiwoo se disait déjà qu'il ferait bien un petit somme. Alors qu'il était levé depuis seulement une heure. S'il n'avait rien d'autre à faire, le jeune homme passerait ses journées à rester au pieu. Mais il savait très bien que ça ne le mènerait pas bien loin, malheureusement. Malgré ses apparences de grand enfant, il avait un minimum d'ambition. Juste ce qu'il fallait pour le faire avancer dans la vie. Mais c'est surtout sa joie de vivre qui lui permettait de toujours aller plus loin. Cette joie de vivre, il la puisait au travers de sa famille mais aussi de ses amis. C'est sans doute pour cette raison qu'il ne pouvait s'empêcher de se sentir heureux en compagnie de dylan. Beaucoup de monde devait se demander ce qui pouvait bien rapprocher un ineo et un geobuk. Mais ces deux-là se connaissent depuis bien longtemps. Cette amitié qui les lie a été entretenue au fil des années, aussi elle est devenue très forte. Depuis tout petits, ils se considèrent comme des frères, même s'ils se distinguent pas des caractères opposés. Et si les gens sont encore à se demander comment ils peuvent s'entendre, c'est parce que les deux jeunes hommes aiment garder le mystère quand à leur relation. Ce qui n'est pas plus mal. Certaines choses sont faites pour rester secrètes, comme leur histoire qu'ils veulent préserver.

Bien décidés à aller boire un coup pour se rafraichir, c'est bras-dessus, bras-dessous qu'ils se rendirent dans un bar, quelques pas plus loin. Alors que dylan poussait la porte du pub, l'autre s'occupait à regarder sa devanture. Ça avait l'air miteux. Et l'intérieur était tout aussi misérable. Assez observateur, le geobuk remarqua directement un jeune homme au fond de la salle. Il faisait un peu tâche parmi tout ces vieux pochtrons. S'il avait joué à ''chercher l'intrus'', shiwoo l'aurait trouvé. En s'avançant vers la seule table vide, juste à côté de ce dernier, il reconnu junho, un yunikon. Mais il n'y prêta pas plus d'attention, étant donné qu'il ne le connaissait que de nom. Il préféra écouter dylan. « putain, musée vivant carrément. Ces débris sont là depuis des siècles. Tu crois qu'ils étaient déjà là à l'époque des dinosaures ? ». Le jeune homme haussa les épaule en signe d'ignorance. « moi, je pense que oui. C'est évident. Je suis même pas sûr que l'on puisse compter le nombre de rides qu'ils ont ». Shiwoo ne put s'empêcher de sourire en entendant la phrase de son meilleur ami avant de jeter un coup d'œil autour de lui. C'est vrai qu'ils étaient tous dans un sale état. L'endroit sentait le renfermé, et les sorciers présents semblaient porter leurs vêtements depuis des lustres. Le seul point positif, c'était qu'ils étaient tranquilles ici. Assez rapide, un serveur vint prendre leur commande. « deux biereaubeurre. ». Shiwoo fit un sourire à se décrocher la mâchoire en signe de politesse avant de porter son attention sur dylan, qui semblait regarder derrière son meilleur ami. Pas discret pour un sous, le jeune homme se tourna en coup de vent pour apercevoir junho à sa table. Ah oui c'est vrai, il était là, lui. Shiwoo l'avait déjà oublié. « dis shiwoo, tu le connais le mec là-bas ? ». Le geobuk s'avança alors plus près de dylan et murmura à son tour : « il s'appelle kang junho. ». Il se rassit normalement, mine de rien, en regardant autour de lui, comme s'il venait d'avouer un grand secret. En même temps, que pouvait-il dire d'autre ? Il n'avait fait que croiser le yunikon dans les couloirs d'akiwa. Oh, il avait aussi entendu parler de lui et de sa réputation, mais il était sûr que dylan était déjà au courant. C'est là que le serveur décida de réapparaitre avec la commande des deux amis. L'ineo s'empressa d'avaler une gorgée avant de sortir : « ça fait du bien. Je vais pas me lyosiphiliser ». Shiwoo éclata de rire en s'affalant complètement sur la table, tellement il avait mal au ventre. Franchement, il le kiffait ce mec. Il n'y avait que lui pour inventer des mots pareil.

Alors qu'il rigolait à pleine gorge, le vert n'avait pas remarqué le professeur faire son entrée avec un air grave. Ce n'est que lorsqu'elle ouvrit la bouche que le jeune homme s'interrompit, avec un peu de mal quand même. « un élève a disparu. Alors, tous les trois, vous restez ensemble et vous prenez le chemin qui se trouve à droite en sortant d'atlantis. Je veux que vous passiez les bois au peigne fin. Rendez-vous devant la boutique de baguettes à 16h ». Bon ben là, il n'avait plus très envie de rire. Pfff.. Alors que l'après-midi avait bien commencé. Sur le coup, shiwoo se demandait pourquoi ça tombait sur eux, mais après réflexion, le professeur avait dû faire le tour de toutes les boutiques pour rassembler le plus de monde possible. C'est que ça devait être grave. Se faisait-elle du mouron pour rien ou était-ce l'ambiance qui régnait à akiwa en ce moment qui la mettait dans cette état ? En fait, shiwoo s'en fichait. Il regardait juste sa bierreaubeurre, se demandant si allait pouvoir la finir ou non. Mais voilà que dylan se levait déjà, l'air agacé. Normal, après ce qu'elle lui avait sortie. Avant de prendre la porte, la prof précisa : « il s'agit d'un première année. Kim hyuncho. ». Et shiwoo attendit qu'elle disparaisse pour de bon pour sortir : « ça va bien nous avancer, j'sais même pas qui c'est. eoe ». Résigné, il se leva à son tour et se tourna vers junho. « bon ben tu viens ? ». Si ce jeune homme était vraiment comme il l'avait entendu, l'après-midi risquait d'être joyeuse. Et connaissant le caractère explosif de dylan, il espérait qu'il n'aura pas à se mettre entre eux lors d'une éventuelle bagarre.
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Kang Jun Ho
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MessageSujet: Re: un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.   un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. Icon_minitimeDim 8 Mai - 13:01

C’était une blague. Oui, une blague de très mauvais goût et on allait bientôt lui sortir la chute pour laquelle il ne prendrait même pas la peine de rire. Ou peut-être une caméra cachée ? Il s’empressa de jeter des regards inquiets dans toute la salle poussiéreuse, ancienne et bondée de sorciers vétustes en tout genre. Non, il n’y avait aucune caméra, aucune trace d’une éventuellement farce de mauvais goût. Foutu, il se sentait pris au piège, totalement acculé dans un coin et soumis à toutes sortes d’injustices ; comme celle de jouer au détective privé pour retrouver un crétin dont il ne connaissait même pas l’existence. Ah, attendez ! Peut-être était-ce un rêve ? Un cauchemar parmi tant d’autres et bientôt il allait se réveiller. Pouvait-il avancer l’heure de son réveil ? Comment ? Une pincée assez douloureuse sur le bras ou sur une toute autre partie de son corps pourvu que cela soit douloureux, lancinant ? Non ça ne marchait pas, et ce même pas dans les films, c’est pour dire ! Toutefois il essaya quand même juste pour dire, venant pincer discrètement la peau de son bras sous la table de marbre. Il afficha une petite grimace, serrant les dents mais rien ne changea. Il était toujours assis dans son coin et c’est maintenant les deux garçons qui le regardaient comme s’il venait d’une autre planète. Junho avait toujours l’air distant, tellement loin et prétentieux. Comme s’il ne voulait pas se mélanger à la petite populace, et c’était bien le cas d’ailleurs. C’était bel et bien son état d’esprit. Plus loin il se tenait, mieux il se portait. Et son monde roulait de la sorte, il n’éprouvait aucun manque, et lui ne manquait à personne, quoi demander de plus ? Mais ce n’était qu’une apparence qu’il se donnait, une sorte de protection à laquelle il avait pris goût. Lentement il riva son regard vers le professeur celui-ci irrité par le manque de réaction du yunikon. À quoi s’attendait-elle cette vieille chouette aigrie ? Honnêtement si elle voulait retrouver cet idiot de première année, elle n’avait qu’à le chercher toute seule ! Non, il ne dévisserait pas son arrière train de sa chaise et non, il n’irait pas chercher après cet âne ridicule. Ne pouvait-on pas encadrer les imbéciles de nouveaux pour éviter ce genre de chose ? Après c’était aux autres de perdre leur temps pour aller les chercher et les ramener. Solidarité ? Non merci, quel est le connard qui a inventé ça encore ? C’est bien un truc de communiste ça.

Soupirant, junho baissa les yeux, faisant la sourde oreille et feintant de ne pas être concerné par les dires du professeur. « bon ben tu viens ? » demanda le geobuk à son adresse. Eh ? Quoi ? Venir avec eux ? Mais non, il ne se sentait absolument pas concerné, ils pouvaient bien y aller seuls, ils étaient assez grands, non ? La licorne entrouvrit les lèvres et laissa sa voix calme et posée se faire entendre, accompagnée d’un visage totalement dénudé d’une quelconque expression ; « euh. non merci vraiment, je vais rester ici pour si jamais il revi-. » mais il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le professeur s’était retournée, parlant plus fort que lui pour casser le ton « oh ce sera bien inutile mon cher, je reste ici. en attendant levez donc vos fesses et allez aider vos camarades. la restriction quant aux sorties vous concerne également. » ah ça, les idées de fourbes et de fainéants on se les garde hein ? C’est pas comme s’il en avait quelque chose à faire de sortir ou pas à atlantis mais il n’avait pas envie de se donner en spectacle. Ni devant tous ces inconnus, ni devant dylan. Car oui, comme dit plus haut il y avait un petit je ne sais quoi au creux de sa cage thoracique dès qu’il le croisait, réfectoire, détour d’un couloir ou dans une classe. C’était toujours la même rengaine et c’était tellement énervant quelque part. Non, vraiment ; il n’avait rien d’un homosexuel. Peut-être était-ce de l’auto-persuasion ? Ou pas ? Qu’importe, il ne voulait surtout pas donner de crédit à ce genre de pensée. Bon, ben puisqu’il était obligé de faire le sale boulot, il se leva lentement repoussant son verre à moitié vide de sa main. Il ne retint ni son long soupir, ni le claquement de sa langue contre son palais : signe d’irritation latente.

S’approchant de l’ineo tout en gardant ses distances, il releva les yeux vers lui et son ami, glissant ses mains dans ses poches. Il haussa ensuite les épaules, arborant un air faussement décontracté mais toutefois irrité par les dires du professeur. Eh bien qu’est-ce qu’ils attendaient ? La chute des feuilles ? Ou peut-être que ce nabot resurgisse on ne sait comment, les évitant ainsi de mener de longues recherches barbantes et inutiles. « on y va ou bien on attend d’écoper de sa sanction débile ? » dit-il, de la prétention dans la voix. Oh il ne voulait pas tant paraitre détestable aux yeux de dylan, mais c’était peut-être mieux ainsi finalement. Il réagissait comme une gamine qui refoule ou qui maltraite l’objet de ses convoitises. Ouais. Qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ce qu’on rabâche à longueur de temps aux enfants ? Ah, il se trouvait tellement ridicule, pourquoi est-ce que ce junkie arrivait à mettre la pagaille dans son esprit si bien rangé habituellement. Il ne savait pas s’il devait remercier une quelconque entité supérieure pour avoir casé shiwoo avec eux ou si au contraire, il devait la maudire. Quoiqu’il en soit il prit la première initiative et se dirigea vers l’extérieur du coin qu’il s'était trouvé, espérant être tranquille. Il aurait mieux fait de se casser les deux jambes en sortant de son lit ce matin, plutôt. Ça lui aurait évité bien des emmerdes, comme maintenant. Mais il ne pouvait malheureusement pas revenir en arrière, dommage. Suivi des deux autres garçons il se rendit à l’endroit mentionné par le professeur. Ça passerait par la tête à qui d’aller se fourrer dans ce genre d’endroit, vide de tout ? Putain, on formait vraiment des petits connards dans cet établissement. Les mains toujours dans les poches, junho donna un coup de pied dans un caillou celui-ci ricochant et venant frapper douloureusement la jambe de dylan. Erf. Et si en plus il accumulait les catastrophes ça n’allait en rien l’aider. Il s’arrêta net, bloqué par la silhouette du rouge. Relevant lentement les yeux vers lui il marmonna un « euh désolé. j’visais pas ta jambe. ». Oh il pouvait toujours bien lui casser la gueule. Un peu plus ou un peu moins de toute façon ? Fallait bien tuer le temps. Et puis si en plus ça pouvait le sevrer de sa personne, alors il ne cracherait pas dessus. Sans fléchir, il soutint son regard. C’est bon, il ne méritait quand même pas la pendaison pour un petit caillou de rien du tout, qui avait sans doute été amorti par son jean. Ignorant presque la présence de shiwoo il pouvait sentir le malaise s’infiltrer doucement dans ses veines, lui retournant le ventre douloureusement. Pourquoi se sentait-il comme à poil devant dylan et sur le qui-vive total. Depuis quand l’impressionnait-il autant, d’ailleurs ?


Dernière édition par Kang Jun Ho le Mar 24 Mai - 10:13, édité 1 fois
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Ahn Dylan
Ahn Dylan
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MessageSujet: Re: un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.   un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime. Icon_minitimeSam 21 Mai - 14:11

Dylan non plus ne connaissait pas l'apprenti sorcier qui avait disparu de la circulation. Son nom et son prénom lui étaient totalement inconnus. Mais ce n'était pas bien étonnant si il s'agissait d'un petit nouveau ; ahn ne traînait qu'avec les aînés. Et puis, pas très sociable, il ne connaissait qu'un quart des gens de son école. Et la plus grosse partie de ces derniers était de sa propre maison. Pourquoi partir à la recherche d'un mec inconnu au bataillon ? Si ça se trouve, il n'existait même pas. Sans déconner, quelqu'un avait-il déjà entendu parler de ce kim hyun cho ? Soupirant, encore et toujours blasé comme pas deux, dylan déshabilla le professeur du regard. Et puis, pourquoi est-ce que c'était eux qu'elle venait déranger cette vieille bique ? N'avait-elle pas des nuées d'élèves exemplaires ou des héros à harceler ? À la place de cancres ou de mecs qui se prennent pour des rois. Franchement, pensait-elle vraiment trouver la moindre sympathie au fond des âmes noircies de nos trois égoïstes ? Bon, d'accord, le seul cas perdu était sans doute la sirène, c'est vrai. Ne faisons pas d'un cas une généralité. Mais tout de même, ils avaient tous quelque chose d'autre à faire que de se tuer les pieds à courir à droite et à gauche pour trouver quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas. Dont le visage était inconnu. Comment le reconnaître ? Quel bordel. « on y va ou bien on attend d’écoper de sa sanction débile ? » tiens, monsieur licorne prenait enfin la parole. Et ce qu'il disait avait du sens, en plus. La sirène n'avait aucunement envie d'être cloitrée dans son école comme elle l'était déjà cinq jours par semaine. Donc, même si il devait se tuer à la chasse, il irait à la recherche de ce débile de première année. Il lui taperait sûrement un peu sur la gueule, mais, après un bon coup de pression, sa victime se retiendrait assurément de parler de ce petit débordement. Après tout, c'est ce qu'il méritait ce sale insolent qui forçait indirectement les élèves présents sur les lieux à sacrifier leur temps libre. Dylan suivit alors les deux autres, sortant de cet endroit chaleureux après avoir jeté un dernier regard derrière lui, déjà nostalgique. Adieu belle journée, bonjour cauchemar. Qu'est-ce que cela pouvait être frustrant de devoir se plier aux ordres le seul jour où, techniquement, il avait le droit de faire autre chose, comme se souler, plutôt que d'agir à cause de chantage. Enfin bon, l'heure des plaintes viendrait plus tard, quand il aurait du temps à perdre. Sûrement dans la salle commune des rouges, dans la soirée. Pour le moment, il se devait de retrouver l'inconscient et de le ramener le plus vite par la peau du cul pour pourvoir accomplir ses plans déjà établis depuis des semaines. Génial. Ils se mirent donc en route, chacun d'entre eux refoulant silencieusement sa déception. Quelques minutes s'écoulèrent lorsque, soudainement, alors qu'il marchait sur le petit chemin sinueux de terre, dylan sentit quelque chose buter contre son mollet, douloureusement. « putain. » marmonna t-il, jetant par réflexe un regard vers les bois. Est-ce que des créatures voulaient s'en prendre à lui parce qu'il profanait leur lieu sacrée de sa présence ? « euh désolé. j’visais pas ta jambe. » Non, c'était simplement ce junho, là, qui était dangereux parce qu'il ne savait pas viser. Et dire que lui et shiwoo allaient devoir le supporter jusqu'à ce qu'ils aillent au point de rassemblement, d'ici quelques heures. Juste quelques heures avec ce yunikon maladroit. Non. Quelques longues heures en compagnie de ce boulet. Et, si ça se trouve, le perdu en question aurait plus de chance de survivre face à un loup-garou que face à notre cher trio. Soupirant, l'ineo porta sa main à sa nuque, se la massant soigneusement. Rester patient. Même si cela faisait une bonne heure qu'il n'avait pas touché à sa dope. Elle était loin de lui, bien planquée dans la doublure des rideaux de son lit baldaquin ; à l'attendre, sagement. Mais pour combien de temps ils en auraient ? Qu'ils trouvent ou non ce cher hyuncho, ils devraient de toute évidence attendre l'heure indiquée par le professeur pour pouvoir ensuite retourner à akiwa. Autrement dit, il y avait au moins trois bonnes heures à tuer. Durant lesquelles dylan s'imposerait un sang froid, inexistant à la base, afin que tout se passe bien. Mais était-ce seulement possible ?

Sentant le manque se propager dans son corps entier, faisant trembler ses mains, il soutint le regard du plus jeune. Non, il n'avait pas spécialement envie de lui frapper dessus. En réalité, c'est à peine si il avait senti le coup. Il avait été effleuré, voilà. Et parano aussi, peut-être, un peu. Mais il y avait tellement de créatures dans ce monde bourré de magie qu'on pouvait généralement s'attendre à affronter n'importe quoi à n'importe quel moment. Dieu seul sait ce qui se planquait derrière toutes ces broussailles et ces arbres à la silhouette bien étrange. Ils étaient énormes, en fait, mais asymétriques. Quelque chose de vraiment spécial émanait de ce bois qu'ils longeaient. Et ça ne rassurait en rien notre sirène. Oh, il n'avait pas spécialement peur, non, mais il n'était pas non plus du genre à être super à l'aise lorsqu'il ne connaissait pas un territoire et que son meilleur pote était dans ses pattes. Shiwoo était un fardeau, clairement. Pas dans le sens vraiment négatif du terme, mais disons que ça posait problème qu'il soit là si la situation venait à passer d'inquiétante à dangereuse. Parce que dylan devrait garder un œil sur lui et que, aveugle à force de se tuer les yeux à surveiller son ami, il aurait sans doute énormément de mal à se concentrer sur l'attaquant. Donc en gros, les risques augmenteraient d'au moins 50%. Il ne voulait pas que le geobuk soit blessé. Que le mal soit physique ou mental. Il désirait qu'il reste intact, tout simplement : qu'il demeure cet être joyeux et naïf. Oui, ça c'était bien. Shiwoo était sa pause. Sa bouffée d'air frais. Le contraire de la prise de tête, le remède à ses maux ; carrément. Et, pour finir, de toute évidence, une des personnes les plus importantes de son monde. « pas grave. mais, comme t'es un danger public, retiens-toi de toucher aux trucs qui t'entourent, ça nous évitera de devoir ramener un cadavre au professeur. » répliqua t-il, finalement, glissant lentement ses mains dans ses poches. Direct ? oui, ça il l'avait toujours été. Et puis, ce n'était pas un peu de franchise qui allait faire du mal à cette licorne hautaine. Il en fallait plus que ça. D'ailleurs, les turquoises se vexaient rarement sous les remarques, se jugeant intellectuellement supérieurs aux autres. C'était connu, ça. Soupirant un bon coup, le brun décrocha finalement ses prunelles brunes de son interlocuteur, les virant vers le bois qui était pour le moment l'objet majeur de ses préoccupations. « et si il était parti cueillir des champignons ? Ou des truffes. Ou alors rencontrer un gnome. » marmonna la sirène, pensive. C'est vrai, les nouveaux étaient curieux et généralement entreprenants donc il était fort possible que des ailes aient poussé dans son dos ; l'entraînant vers ce gouffre de l'enfer touffu. C'est à peine si le brun arrivait à discerner les arbres ou les plantes qui suivaient cette première rangée forestière. « je propose qu'on ai-... » dylan s'arrêta net de parler, se figeant. Qu'est-ce que c'était ? Ce bruit à vous glacer non seulement le sang mais aussi les neurones. Arrêt sur image. Un hurlement ? Pas humain en tout cas. Et c'était sûrement, ça, le pire. « c'était un putain de loup ou je suis bon pour jeter mes oreilles et m'en faire mettre des nouvelles ? sa mère. je savais pas que ça existait encore, le mec perdu est sûrement dans l'estomac sur pattes qui gambade pas très loin. » pessimiste ? Souvent, ouais. Sortant sa baguette sans tarder, la surprise étant passée, il la serra entre ses doigts, la levant en direction des bois inhospitaliers. Sait-on jamais ? Si ça se trouve, cette créature des enfers avait une très grande fringale et avait, par chance pour elle et par malheur pour les autres, senti la chair fraiche ambulante qui rôdait dans le coin.
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un peu d'air frais loin de la plaie. et ça rime.

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