Annyeong ! je me nomme nanba natsumi, je suis née un premier mai, j'ai vingt-deux ans et je suis de nationalité japonaise, ce qui fait que je suis actuellement en huitième; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis une sang-mêlée et je suis hétérosexuelle. Mon animal de compagnie, c'est un chaton blanc nommé Yuki et ma baguette mesure 24 cm, est en bois d’érable et contient une plume de phénix. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est geobuk ou muneo - par contre, je vous supplierais d'éviter aucune ! Et dans la vie, j'aimerais être professeur de botanique ou d'astrologie. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. « Tout dépend ce que signifie cet « ami de cœur » à mes yeux. Meilleur ami ou âme sœur, tout est différent et ma façon d’agir sera aussi de même. C’est mon meilleur ami et alors je ferai tout pour le sauver. Je n’hésiterai pas une seule seconde et risquerai ma vie si ça peut sauver la sienne. Je ne crois pas que je réfléchirai en fait. Avec la magie ou non, à mains nues ou non, je me battrai pour l’enlever des griffes de ces cruelles créatures. C’est ma soi-disante âme sœur et alors je le laisserai crever sans même lever le petit doigt. De la lâcheté ? C’est plutôt lui qui en a fait preuve, en allant voir ces sirènes. Comme si elles avaient quelque chose de plus que moi à lui donner. Ah oui, c’est vrai, il y a une chose qu’elles peuvent lui offrir que je ne peux pas. La mort. Mais sincèrement, à leur place, je ne me vanterais pas d’être des thons tueurs. Après tout, ce n’est pas très flatteur… »

2. Choix B « J’ai beau aimer le Quidditch et faire la fête (avec modération néanmoins), j’aime aussi étudier et surtout s’il s’agit de botanique. Les plantes ont toujours été objets de fascination pour moi. J’essaie d’ailleurs d’entretenir mon propre petit jardin dans un coin secret d’Akiwa, mais j’avoue que ce n’est pas facile. En tout cas, la question ne se pose pas, je refuse poliment l’invitation à la fête, en promettant néanmoins d’y aller la prochaine fois. Je vais passer une bonne soirée, à me plonger dans les vieux bouquins sur la botanique, à y apprendre de nouvelles choses, qui seront sûrement inutiles pour l’examen. Mais au fond, je peux me le permettre, car je connais le sujet presque sur le bout de doigts. Il n’empêche qu’avec ma fatigue accumulée ces derniers temps, je ne m’étonne pas de m’endormir au milieu de ma paperasse dans la salle commune… Par contre, ces deuxièmes années vont me le payer d’avoir volé mes feuilles de notes que j’ai soigneusement préparées. Une petite nuit enfermé dans un cachot et je suis sûre que ça leur passera l’envie de me faire des tours, non mais ! »

3. « Les balades nocturnes dans les couloirs d’Akiwa sont une partie de mon quotidien. Je ne dors pas beaucoup la nuit, à cause d’insomnies, non pas que je le veuille. J’essaie donc de me changer les idées en me promenant entre les murs de l’école. Yuki m’accompagne toujours et me prévient du moindre danger. Ce soir aussi d’ailleurs. Avant même que je n’aie pu entendre le bruit de ses talons se rapprochant de moi, il avait hérissé le poil et tourné autour de mes pieds trois fois. Pour détourner son attention, une seule idée germe dans mon esprit : faire apparaître un objet de l’autre côté du couloir et le laisser tomber sur le sol, puis le faire se déplacer. Avec un peu de chance, elle le suivra pour savoir ce qu’il se passe, ce qui me laissera le temps de déguerpir. Et si ça ne marche pas, alors j’attendrai qu’elle continuerai d’avancer, comme si de rien n’était, et je lui dirai la vérité. Je n’ai pas peur d’être punie, je sais que je n’ai rien fait de mal, si ce n’est me promener hors de ma chambre la nuit, et je sais ce que je vaux. Si elle enlève des points à ma maison, très bien. Je lui prouverai qu’elle a tort en les regagnant. »

4. « Ce type ne me dit rien qui vaille. Non seulement il me propose une offre qui me semble vraiment minime. Je veux dire, réussir un examen ? Je n’ai pas besoin de lui. Plus de retenues jusqu’à la fin de l’année ? Comme si j’étais du genre à passer tout mon temps libre là-bas. De plus, le directeur m’a fait confiance en me demandant de garder confidentiellement ce document. Pas question de le trahir pour une aussi bête récompense. Et si vraiment j’ai un doute, alors j’irai lui parler en lui expliquant ce qui s’est passé. Je n’aurai pas trahi mon engagement au moins. »

5. « Je suis une sang-mêlée (mon père est moldu, ma mère sorcière), alors évidemment que ma réponse est qu’ils ont tout à fait leur place dans ce monde. Les cent pour cent moldus qui sont sorciers ont d’ailleurs d’autant plus de mérite que les sang-purs qui ont toujours vécu entourés de sorciers et connu la magie depuis leur plus tendre enfance. Je suis plutôt contre les relations et unions entre moldus et sorciers. Il n’y a rien de bon qui puisse en sortir d’après moi. Bien sûr, il y a des exceptions et j’en suis la preuve. Mais je pense aussi que la majorité des moldus seraient effrayés en apprenant que le monde des sorciers existe. D’ailleurs, ma réaction en apprenant que j’étais une « sorcière » a été énorme. Je ne pensais pas qu’une telle chose puisse exister. Je vous le dis, rien ne peut sortir de bon entre un sorcier et un moldu. Nous ferions mieux de rester entre nous… »

6. « Je vais vous raconter une petite histoire, que très peu de gens savent. Cette histoire, elle a forgé la personne que je suis aujourd’hui. De fille optimiste et toujours joyeuse, je suis passée à une personne nostalgique et amère. Je suis toujours souriante, mais personne ne sait ce qui se cache à l’intérieur. J’ai l’air de savoir ce que je fais, d’être confiante, mais il n’en est rien. Ce n’est qu’une espèce de carapace. En dedans, je suis très souvent triste, ou en colère. Tant de sentiments contradictoires qui s’entremêlent dans une si petite personne… Tout ça, ça a commencé lors de l’été de mes dix-huit ans. Je suis rentrée au Japon voir mes parents et mes amis moldus. J’ai toujours vécu là-bas et c’est seulement en recevant la lettre d’Akiwa que j’ai appris que j’étais une sorcière. Je ne pensais pas que ça puisse exister. Mais à dix-huit ans, je m’étais habituée à cette nouvelle condition et j’y voyais plus de positif que de négatif. J’ai alors rencontré un jeune homme, dont je suis tombée amoureuse. C’était réciproque, et nous avons passé l’été ensemble. C’était fort, c’était plein de sentiments. Ce n’était pas juste charnel. Puis je suis retournée à Akiwa. Il savait que j’étais en « internat » et que je ne pouvais envoyer des lettres qu’une fois par mois. Jusqu’à Noël, nous avons échangé des lettres d’amour, dans lesquelles on pouvait sentir la passion qui était née entre nous. Durant ces vacances, je l’ai revu. Je lui ai donné ma première fois. Je sentais que ça devenait sérieux, du moins pour moi. Alors j’ai sauté le pas. « Je suis une sorcière. » Je le lui avais dit comme ça, de but en blanc. Il ne m’avait pas cru. Alors j’avais sorti ma baguette et je lui avais prouvé que je ne lui mentais pas. Je crois que je n’oublierai jamais l’expression qui s’est formée sur son visage à cet instant-là… Une expression de crainte, mêlée au mépris, au dégoût. Il avait quitté la pièce en un quart de seconde et je ne l’ai jamais revu. J’ai reçu par la suite une lettre de sa part. « Tu me dégoûtes. » Voilà tout ce qui était écrit. Je le savais pourtant… Je n’étais pas normale, je n’avais pas le droit de l’aimer. Mais comme on dit, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Depuis, mon cœur est fermé à double tours et il semble que nul ne pourra jamais en détenir la clé. Une amitié avec un garçon, oui. Si le sentiment s’intensifie, si mon cœur se met à battre plus rapidement en sa présence, si je sens le rouge me monter aux joues, j’arrête de fréquenter cette personne pour quelques temps. Puis le sentiment s’éteint et la relation revient à la normale. L’amour, c’est fini pour moi. »