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| bby don't try to push me back again. | |
| Auteur | Message |
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Ahn Dylan i
pseudo : ash. messages : 139 i'm here since : 06/03/2011 points : 25302 age : 34 mood : je me porte plutôt bien. malgré le fait que je n'arrive pas à mettre les pendules à l'heure. my heart is : incomplet ; dirons certains. totalement libre ; dirons d'autres. wizard's spellbook : « hey, you might think that i'm crazy. but you know i'm just your type. gimme something good, don't wanna wait. i want it now. » les femmes ? un défi, un plaisir. enfin, défi est un bien grand mot : malgré les apparences, elles sont toutes plus faciles les unes que les autres. à tel point que, parfois, je frôle la lassitude. passer aux hommes ? jamais, et puis quoi encore ? qu'ils aillent se faire ramoner ailleurs ces sales travelos. en ce qui concerne l'amitié, j'aime la loyauté. le dévouement et la franchise. rien de plus agréable que de pouvoir faire confiance à ses potes et de savoir qu'ils feront des sacrifices pour sauver la relation si nécessaire. je suis un mec de ce genre. et je n'hésite pas à user de brutalité, si il faut. une fille particulière dans mon coeur ? non. pas de temps à perdre avec ces conneries. « i got this feeling in my veins this train is coming off the track. i'll ask polite if the devil needs a ride 'cause the angel on my right ain't hanging out with me tonight. » moi, un drogué ? carrément, pour une fois que le m.a.n voit juste. et je ne vais pas enfiler le costume de la victime et jouer une scène dramatique avec les misérables en musique de fond. je ne suis pas une lopette. d'ailleurs, que tous les pleurnichards de ce monde me laissent tranquille, j'ai pas que ça à foutre que de m'occuper d'eux en les écoutant h24 ; surtout pour voir qu'ils ne se préoccupent même pas de savoir comment, moi, je vais. moi aussi j'ai mes problèmes. on se retrouvera en enfer les gars. en attendant, laissez-moi me b- coiffer tranquille. « i guess nobody ever taught her not to speak with a full mouth 'cause this was it, like flicking on a switch. it felt so good I almost drove into the ditch. »
| Sujet: bby don't try to push me back again. Dim 13 Mar - 3:00 | |
| « dylan, on va sur le terrain de quidditch, tu viens ? Histoire que les remplaçants aussi s'entraînent » lança un geobuk qui descendait les marches des dortoirs, pénétrant ainsi dans la salle commune. Le brun, lui, était confortablement allongé dans un des fauteuils couleur pomme, brindille en train de jouer avec son tee-shirt -et lui griffant le ventre par la même occasion- ; lui, jouer au quidditch aujourd'hui ? Il était plus d'avis à se prélasser toute la journée, excepté entre deux heures et quart et trois heures quarante cinq parce qu'il avait un cours de potions. Mais à part ça, non, il ne voulait rien faire. D'ailleurs, peut-être n'irait-il même pas en classe : la flemme le possédait déjà. Alors qu'il posait ses mains sous sa tête, observant le persan qui essayait de décoincer ses petites griffes de son haut vert, dylan répondit à son camarade qui se trouvait à présent en face de lui « mh, j'ai prévu de réviser. Donc non merci. Priorité aux études » menteur, oh oui. Mais qui ne sortait pas des bobards dans une telle situation ? Il était paralysé, sur ce meuble moelleux, et il n'avait absolument aucune envie de faire autre chose que de rester là comme un handicapé. Non, absolument aucune ; et réviser encore moins que d'aller s'entraîner pour un futur match. Cependant, le 5ième année n'insista pas, pensant réellement que le plus vieux allait bosser dur tout le reste de l'après-midi. Et, même si il avait douté à cause de la réputation de mythomane de dylan, nul doute que son aîné l'intimidait assez pour qu'il retienne sa langue. Après avoir accordé un léger sourire au geobuk qui le quittait, le brun donna à nouveau toute son attention à son félin qui venait à présent lui lécher le menton. Glissant ses doigts derrière les oreilles de l'animal pour les lui gratter avec douceur, l'étudiant se vit envahir par plusieurs pensées : jinsia, iseulae et aemi. La première n'était qu'une plaie qu'il tentait en vain d'éviter comme la peste mais qui s'accrochait comme un vulgaire herpès. Cette fille, si on pouvait réellement lui donner une nature humaine, n'était autre qu'une insolente yunikon qui avait décidé de lui pourrir la vie. Hurlant à tout-va qu'il était un schizophrène, elle avait réussi à retourner une flopée d'élèves contre lui. Et le problème dans tout ça, c'est que même si le geobuk ne connaissait pas plus que ça les étudiants qui pensaient actuellement du mal de lui, ça l'irritait. Pourquoi ? Parce que la chose qu'il désirait le plus n'était autre que de donner une bonne image de lui pour être apprécié ; et une gamine brisait chaque effort qu'il faisait pour y parvenir, ce qui avait de quoi le rendre fou. Par chance, la plupart des fois où il la croisait il se contentait d'hausser les épaules et de l'ignorer tout en pressant le pas. Mais, généralement, aussi, elle se mettait à le suivre, l'humiliant en beuglant comme une truie dans tout akiwa. Mais qu'elle s'en délecte donc encore un peu parce que, de toute évidence, dylan finirait par se venger de cette peste. Ce n'était qu'une question de temps et de plan. Il cherchait encore la faille de la plus jeune. Le but n'était pas de mettre au point une stratégie banale qui détruirait la yunikon quelques jours ou juste quelques heures. Non. Il fallait que ça dure tout le long de sa scolarité. C'était donc pour ça que, pour l'instant, il endurait les perversités de la brune. La vengeance est un plat qui se mange froid, non ?
Cependant, voilà, bien qu'il tente de rester insensible aux assauts de jinsia, son image en prenait un coup et sentir le regard des élèves sur lui alors qu'il était en proie à la honte, ça, ça le mettait hors de lui. Avec un peu de chance, il la bouclait juste et tournait les talons. Mais ça restait rare, très rare. Concernant la deuxième personne qui occupait ses pensées, il ne s'agissait là que de son jumeau. La raison, en quelques sortes, de son manque assez incroyable d'amour. Dylan n'avait jamais été le chouchou de ses parents. Non, c'était son frère l'enfant roi. Celui qui n'était jamais oublié sur les marches de l'école, qui avait le droit à une maman attentionnée et câline, qui n'allait pas en cours quand il était malade, qui méritait les compliments […] Le geobuk, lui, n'avait eu le droit qu'à une seule chose : l'espoir. Et encore, c'était lui-même qui l'entretenait en se promettant, chaque jour, que sa génitrice se tromperait et le prendrait dans ses bras à la place d'iseulae. Là, avec un peu chance, elle se rendrait sûrement compte qu'il était égal à son jumeau. Mais le brun n'était que la pâle copie de son aîné et, jamais, oh grand jamais, sa mère ne s'était trompée de fils. Sa dernière pensée se tournait vers aemi, la cadette de nayung qui se trouvait être son ami de longue date et, par la même occasion, son pote de chambre. Pourquoi elle ? Parce qu'ils avaient déjà une histoire commune. Tout était un peu compliqué, voire carrément incompréhensible, mais le brun garderait sans doute le lourd secret de la demoiselle jusque dans sa tombe. « dydy, bouge-toi c'est l'heure d'aller en cours » cet ordre le sortit de ses pensées. Ce n'était autre que woo qui avait ouvert la bouche, attirant l'attention de dylan. Se redressant, y mettant sans doute toutes ses forces d'ailleurs, il répondit tout en posant une main sur le dossier du canapé « merde, j'avais la flemme. Mais bon, allons-y » shiwoo se contenta d'attraper la boule de poils pour la déposer au sol, alors que dylan se mettait sur ses pieds « me dis pas que tu comptais pourrir ici ? Tu fais une dépression ou quoi ? » lâcha son meilleur pote, lui décrochant un sourire. Il ne répondit cependant rien, son rictus en disant déjà long, avant de suivre ce dernier dans les couloirs. Couloirs dans lesquels il put apercevoir sa petite amie, aemi, en compagnie d'un grand groupe de muneo. Aussitôt qu'il vit la frêle silhouette de la jeune fille, il tapa légèrement sur l'épaule de son frère de coeur histoire de le prévenir qu'il le rejoindrait plus tard. Intelligent, woo se contenta de sourire avant de reprendre sa route tandis que dylan filait en direction de la cadette kwon. Elle était de dos. Il pourrait donc lui faire une surprise qui devrait normalement lui être agréable. Arrivant à hauteur de la plus jeune et du groupe de bleus, il vint poser son index contre sa propre bouche pour faire signe aux étudiants de se taire ; avant de glisser ses bras autour du corps de la muneo, l'étreignant doucement, venant déposer un furtif baiser au creux de son cou, soufflant « eh, mais voilà mon petit bébé .» |
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Kwon Ae Mi m
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age : 35 mood : greedy. my heart is : disparu avec lui.
| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Dim 13 Mar - 11:29 | |
| « Lillie ! » chuchota la jeune femme, visiblement irritée par la disparition de l'insecte. Pas question de crier le nom de la bête. Alerter la salle commune entière n'était pas dans ses intentions – si jamais on apprenait qu'elle ne retrouvait plus Lillie, de toute façon, elle pouvait dire adieu à sa jolie petite mygale. Oh, ça, c'était quelque chose qu'elle ne comprenait absolument pas. Après tout, Lillie était mignonne, non ? Bon, d'accord ; elle n'allait pas dans les standards de tout le monde sur ce point-là, mais au moins, elle n'était pas méchante. Ça, c'était un fait. Franchement, phobie des araignées, elle voulait bien, mais tout le monde semblait effrayé par cette petite chose pourtant inoffensive. Elle n'était même pas vénéneuse ; mais bon, autant ne pas tenter le diable et ne pas faire de scandale maintenant. Pour le moment, tout ce qui importait était de retrouver cette vile petite Lillie. La tête de la jeune femme apparut sous le lit, ses sourcils froncés, les lèvres pincées en une moue frustrée. « Lillie, merde, sors de ta cachette. Elles vont te tuer, idiote. » puis la bleue grogna, sa main s'étirant sous le lit pour tâter le sol. Rien par là – sauf de la poussière, évidemment. Elle secoua la main, un air cette fois dégoûté au visage, se redressant subitement. C'était ses joues qui devenaient cramoisies, mh ? Non, sûrement pas. Aemi ne perdait jamais le contrôle. Jamais. Elle ferme les yeux et elle respire profondément lorsque la situation semble être sur le point de la dépasser ; tout ça pour une simple mygale, n'est-ce pas. Alors c'est ce qu'elle fit ; fermant les yeux, respirant profondément, et... « TE TUER T'ENTENDS ? » tok, tok, tok. « unnie? » crise cardiaque. Non, pas littéralement, mais elle avait bien frôlé la crise cardiaque lorsque la voix de sa plus jeune cousine avait résonné dans la chambre. Elle fit volte-face, seulement pour remarquer l'air légèrement effrayé de la dragonne – c'est vrai qu'on entendait pas tous les jours quelqu'un menacer de tuer avec tant d'entrain le... vide. Ou, du moins, c'était ce que la situation pouvait laisser croire. « c'est ce que tu cherches ? » puis un sourire avait éclairé les traits de son visage lorsque la blonde avait tendu les mains, Lillie sagement posée au creux de ces dernières.
Voilà comment cette – si magnifique – journée avait débutée. Certes un peu explosif, mais au moins, l'histoire se terminait de façon positive ; elle avait retrouvé sa Lillie, et cette dernière reposait tranquillement dans sa chambre. Comme quoi, encore une fois, elle avait eu tort de s'énerver ; s'énerver ne servait à rien, après tout. Elle ne faisait que passer pour une quelconque hystérique et désespérée de la vie – ce qu'elle ne voulait pas, évidemment. Elle s'était donc éventuellement calmée et était descendue au second étage, accompagnée de sa cousine. Routine habituelle avant d'entrer en cours. Histoire de relaxer un peu – tant qu'elle n'était pas en retard, tout allait bien, finalement. Elle n'était peut-être pas la jeune femme la plus amicale que ce monde n'ait jamais créé, mais elle savait tout de même passer du bon temps avec ses amis ; la vie était trop plate, sinon, fallait l'avouer. Et tout semblait s'annoncer plutôt bien, d'ailleurs. Pas de Joon Hae en vue, pas de crétin pour l'emmerder, et rien, absolument rien ne semblait prédire qu'elle ne passerait pas une belle journée. Il n'y avait qu'à regarder son emploie du temps, de toute façon : il n'y avait que des cours qu'elle aimait, aujourd'hui. Quoi que... y avait-il réellement un cours qu'elle n'aimait pas ? Mh. Si. Elle n'était pas très fanatique des potions – ça la dégoûtait un peu. Et la simple idée la fit grimacer. Elle s'apprêtait à départir lorsqu'une paire de bras l’enlacèrent, lui faisant frôler sa seconde crise cardiaque de la journée. Hm, alors ça, c'était inattendu. Elle avait penché la tête lorsque le garçon avait posé un baiser sur sa nuque. Elle ne reconnaissait que trop bien cette odeur, de toute manière – mais ça n'en restait pas moins surprenant. « eh, mais voilà mon petit bébé. » haussement de sourcil. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Bon, d'accord, c'était Dylan. Elle le connaissait un minimum, assez pour savoir qu'il était relativement... étrange, comme garçon. Disons qu'ils étaient un peu dans le même genre mais que ce dernier, contrairement à elle, était réellement étrange. Après tout, elle-même ne se considérait pas comme une jeune femme étrange. Et ses mensonges ne faisaient jamais rien de bien mauvais à personne ; tout était une histoire de réputation et d'image. Elle ravala discrètement sa salive, sentant le rouge lui monter soudainement aux joues. Peut-être était-ce la honte de se retrouver dans une telle situation face à ses amis – quelque chose dans le genre, mais dans tous les cas, la situation ne lui plaisait pas vraiment et l'angoissait.
« Dylan ? » questionna-t-elle, poliment, avant de poser ses mains sur les poignets du garçon pour retirer ses papattes de son corps. Voilà, mieux. Elle fit un pas à l'avant avant de se tourner vers lui, ses doigts se resserrant sur ses manuels qu'elle rapprocha de son corps. Mh, oui, elle avait passé une plutôt bonne nuit avec le garçon ; elle n'allait tout de même pas le nier. Mais les mots doux, les câlins en public, ce n'était pas la veille qu'elle le permettrait. Ni à lui, ni à un autre, d'ailleurs, et il devait s'y faire tout de suite – autant l'avertir maintenant. Certes, il n'aimerait pas l'idée qu'elle le fasse ici, là, devant tout le monde et devant dit public, mais il y avait tout de même des limites à ne pas franchir. Par exemple, elle refusait que sa propre cousine ou encore, ses dits amis, ne se mettent à imaginer des choses totalement fausses. Comme ça, c'était réglé. Ses lèvres se pincèrent, affichant une moue à la fois désolée mais à la fois presque sévère. Sévère ? Oui bon, elle n'était pas sa mère, non plus. Mais c'était juste histoire de bien se faire comprendre, non ? « Dylan, qu'est-ce que tu fais... tu sais très bien que toi et moi, ce n'est pas comme ça. » expliqua-t-elle finalement au bout d'un court silence, haussant les sourcils, la tête penchée. Qu'allait-elle bien pouvoir inventer, maintenant, pour expliquer ce soudain comportement de la part du jeune homme ? « nous sommes amis, n'est-ce pas ? » rattrapa-t-elle, d'un ton doux, un mince sourire désolé dessinant ses lèvres. |
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Ahn Dylan i
pseudo : ash. messages : 139 i'm here since : 06/03/2011 points : 25302 age : 34 mood : je me porte plutôt bien. malgré le fait que je n'arrive pas à mettre les pendules à l'heure. my heart is : incomplet ; dirons certains. totalement libre ; dirons d'autres. wizard's spellbook : « hey, you might think that i'm crazy. but you know i'm just your type. gimme something good, don't wanna wait. i want it now. » les femmes ? un défi, un plaisir. enfin, défi est un bien grand mot : malgré les apparences, elles sont toutes plus faciles les unes que les autres. à tel point que, parfois, je frôle la lassitude. passer aux hommes ? jamais, et puis quoi encore ? qu'ils aillent se faire ramoner ailleurs ces sales travelos. en ce qui concerne l'amitié, j'aime la loyauté. le dévouement et la franchise. rien de plus agréable que de pouvoir faire confiance à ses potes et de savoir qu'ils feront des sacrifices pour sauver la relation si nécessaire. je suis un mec de ce genre. et je n'hésite pas à user de brutalité, si il faut. une fille particulière dans mon coeur ? non. pas de temps à perdre avec ces conneries. « i got this feeling in my veins this train is coming off the track. i'll ask polite if the devil needs a ride 'cause the angel on my right ain't hanging out with me tonight. » moi, un drogué ? carrément, pour une fois que le m.a.n voit juste. et je ne vais pas enfiler le costume de la victime et jouer une scène dramatique avec les misérables en musique de fond. je ne suis pas une lopette. d'ailleurs, que tous les pleurnichards de ce monde me laissent tranquille, j'ai pas que ça à foutre que de m'occuper d'eux en les écoutant h24 ; surtout pour voir qu'ils ne se préoccupent même pas de savoir comment, moi, je vais. moi aussi j'ai mes problèmes. on se retrouvera en enfer les gars. en attendant, laissez-moi me b- coiffer tranquille. « i guess nobody ever taught her not to speak with a full mouth 'cause this was it, like flicking on a switch. it felt so good I almost drove into the ditch. »
| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Dim 13 Mar - 12:41 | |
| nous sommes amis. Amis. Était-ce bien ce mot qu'il avait entendu ? Était-ce bien ce mot qu'elle avait osé, oui, osé, prononcer ? Fronçant les sourcils, perplexe, dylan la fixait. La voilà, qui, après avoir refusé son étreinte, serrait ses livres contre elle comme pour se protéger. Elle se comportait comme elle l'aurait sans doute fait avec un pestiféré ; et cela avait de quoi être vexant. Le geobuk ne pensait pas être quelqu'un de spécialement moche, ni même beau d'ailleurs, mais de là à ce qu'elle s'écarte ainsi de lui, sincèrement, ça le blessait. N'étaient-ils pas assez proches pour qu'elle réagisse de la sorte, comme si il n'était autre qu'un inconnu, un être à éviter ? Presque automatiquement, il soutenait le regard de la plus jeune, l'air interrogateur. Qu'est-ce qui lui prenait ? Allait-il devoir lui offrir le manuel devenir une bonne petite amie pour qu'elle évolue un peu ? Elle n'avait même pas de tact. Le contact avait été rompu, soudainement, sous les yeux des autres : oh, peut-être lui faisait-il honte ? Peut-être à cause des rumeurs qui couraient à son sujet. Être la copine d'un mythomane devait être éprouvant, n'est-ce pas : Entendre toutes les poules jacter autour d'elle, tous les jours, pour la mettre en garde contre lui, et tenter, par des centaines de stratégies, de la détourner de ce bourreau. Oh, il les voyait bien venir toutes ces pestes. Certaines le faisaient sans doute par jalousie et d'autres par haine. Et bien que les filles désirant juste lui pourrir la vie étaient nombreuses, les demoiselles qui voulaient son corps devaient être au moins au chiffre de trois. Ses yeux sombres toujours rivés sur la plus jeune, il pencha légèrement la tête sur le côté : il ne se souvenait pas d'elle comme étant une fille qui cherchait à éviter son contact ; alors pourquoi, aujourd'hui, fallait-elle qu'elle essaye de se faire respecter comme ça ? Il avait l'impression d'avoir commis une bourde alors que, techniquement, il n'avait fait qu'étreindre le corps de son âme sœur. Entendant quelques rires s'élever, et des regards amusés ou interrogateurs se poser sur lui, il dévia ses prunelles vers le sol, se mordant la lèvre. Très bien, il avait raté un épisode : l'avait-il blessée au cours des derniers jours ? Avait-il fait quelque chose de mal sans s'en être rendu compte ? Y avait-il de nouvelles rumeurs à son sujet, bien plus horribles que les dernières en date ? Se sentant mal à l'aise, entouré des bleus et de sans doute quelques jaunes, il se passa nerveusement une main dans les cheveux. Celle-ci glissa rapidement jusqu'à sa nuque tandis qu'il relevait son visage vers sa cadette, lançant « non, on est pas amis. Tu joues à quoi là ? Je te fais honte ? » ; franc ? Oui, il pouvait l'être. Rarement, certes, mais il suffisait qu'il soit perdu ou énervé pour que la franchise ramène ses fesses. Et là, il se sentait au centre de l'attention, sous des yeux malveillants ; et la mauvaise impression qu'il était en train de se faire larguer lui hérissait les poils des bras. Que s'était-il passé pour qu'elle change si soudainement d'avis ? Il voulait savoir, connaître la raison. La vérité. Trouver le coupable et le faire payer. Parce que, de toute évidence, elle avait été influencée. Du moins, c'est ce qu'il espérait. « suffit que tu sois entourée de tes potes pour que tu fasses mine de plus être ma petite amie ? » répliqua t-il, sèchement, sentant son cœur taper rapidement contre ses tempes. Comment pouvait-elle l'afficher comme ça, faire comme si rien n'avait jamais existé entre eux ? Elle le prenait pour un con, c'était la seule explication.
Elle était d'accord pour pleurer dans ses bras, attendre de lui qu'il sèche ses larmes et qu'il lui donne sa dose de sexe -sans doute nécessaire pour combler le manque creusé par l'oncle- mais pour se montrer câline et amoureuse devant les autres, ça, il pouvait rêver. D'ailleurs, amoureuse, l'était-elle ? Aucune fille en proie à des sentiments amoureux ne l'aurait repoussé comme un vulgaire ami qui tente de dépasser les bornes. Comme un harceleur, un violeur. Qui sait réellement ce à quoi elle pouvait penser en ce moment ? Possessif, parano et jaloux de surcroit, le voilà maintenant qui plissait les yeux ; des tonnes de scénarios, aussi écœurants les uns que les autres, traversaient son esprit. Si ça se trouve, elle en aimait un autre. Si ça se trouve, elle avait couché avec un étudiant après lui. Si ça se trouve, elle s'était servi de lui. Si ça trouve. Sentant l'énervement monter, il relâcha sa nuque, serrant discrètement les poings tout en serrant les dents. « encore un de tes mensonges, dylan ? Faudrait vraiment que t'arrêtes de te faire des films » quel imbécile venait de prendre la parole ? La voix venait de derrière lui et, instinctivement, sur les nerfs, il se retourna pour voir qui était l'imprudent qui venait d'ouvrir la bouche. Un yongwang, bien évidemment. Plissant les lèvres, agacé, le vert se contenta de lui accorder un doigt d'honneur, bien visible, avant d'attraper la plus jeune par le bras, sans délicatesse. « toi, avec moi » lâcha t-il, tout en l'entraînant dans le couloir, marchant rapidement. Que ses potes les rattrapent ? Il en doutait. L'heure des cours avait sonné et rares étaient les muneo prêts à rater ce moment si agréable. D'ailleurs, peut-être qu'aemi était frustrée, là, de prendre le chemin grâce auquel elle était arrivée jusqu'ici dans le sens inverse alors que ses camarades entraient en classe. Avec un peu de chance, ils avaient peur des représailles et ne le dénonceraient pas à leur professeur. Et puis, après tout, il ne faisait rien de mal. Il emmenait juste -de force- sa cadette dans un coin reculé pour avoir une petite conversation privée avec elle. Si elle luttait alors qu'il la tirait ? Pas vraiment, ou alors sa force était clairement misérable ce qui, d'un côté, ne serait pas du tout étonnant. Il suffisait de se fier à sa frêle silhouette pour se douter qu'elle n'était pas du genre à faire du renforcement musculaire toutes les semaines. Son sang coulant rapidement dans ses veines, alors que sa main marquait la peau de l'étudiante, il finit par ouvrir la première porte qu'il vit, à se droite. Avec un peu trop de violence, sans doute, car celle-ci sortit à moitié de ses gonds. Tant pis, il voulait juste s'isoler avec elle, là. La faisant pénétrer dans le placard à balais, il balaya rapidement le couloir du regard pour voir si quelqu'un les regardait. Pas un chat. Parfait, ils seraient tranquilles. Soupirant un bon coup pour se calmer -ce qui était tout à fait inutile- il tira sur la petite corde qui se trouvait accrochée à la lampe pour allumer la lumière ; avant de refermer la porte après lui avoir lancé un sort pour la réparer. Là, il fit le silence quelques secondes. Bon, une mise au point était obligatoire. « donc, c'est quoi le délire aemi ? Depuis quand tu refuses que je te touche ? » souffla t-il, un air agacé toujours présent sur son visage. Qu'elle n'essaye pas de mentir, il le verrait tout de suite. Et puis, qu'elle essaye de s'enfuir, aussi ; le placard était sacrément petit et dylan bloquait le passage jusqu'à la porte. |
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Kwon Ae Mi m
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| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Sam 19 Mar - 6:32 | |
| Qu'est-ce qu'il lui prenait ? Elle pouvait voir la haine qui semblait se faire de plus en plus présente dans son regard. Mais il savait, non ? Elle n'avait jamais promis d'être sienne à tout jamais et n'avait jamais affirmé être sa petite amie. Certes... elle n'avait pas non plus affirmé ne pas l'être, encore moins affirmé ne pas l'aimer mais il fallait faire face à la situation ; à ce moment-là, elle n'était pas vraiment en état de refuser quoique ce soit – fallait dire que c'était à peine si elle se ra pellait des paroles de l'aîné, ce soir-là. Elle était probablement plus occupée à le supplier mentalement de passer à l'action que d'écouter les gentils mots qu'il s'était foulé à lui adresser. Pourquoi, en fait ? La manipuler et la convaincre de coucher avec lui, peut-être ? Mh, aucune idée. Mais elle aimait bien Dylan, là n'était pas la question. Mais la bleue doutait fortement être capable d'aimer qui que ce soit de... de cette façon-là, franchement. Le corps était généreux, il aimait aimer les autres, mais la tête, elle, c'était autre chose. « suffit que tu sois entourée de tes potes pour que tu fasses mine de plus être ma petite amie ? » la jeune femme avait alors froncé les sourcils, lorgnant le jeune homme, et s'il se sentait insulté à cet instant, la muneo commençait également à se vexer aux paroles du garçon. Comment pouvait-il prétendre si facilement qu'elle était sa petite amie ? De toute évidence, c'était connu – personne ne l'avait vu se trimbaler un petit ami depuis son arrivée à l'académie. Alors pourquoi, maintenant, on devrait le croire ? « toi, avec moi. » la brune avait alors sursauté lorsque l'autre l'avait agrippée pour l'entraîner dans une course au travers des couloirs. Pas la peine de se débattre, de toute façon – et honnêtement, sur le coup, il ne lui faisait pas réellement peur. Son plus grand soucis du moment était de baisser la tête et laisser ses cheveux retomber dans son visage, murmurant des ; « Dylan merde, lâche-moi ! » - ce qui, nul besoin de le préciser, ne semblait pas être très efficace. L'autre était tellement enragé qu'il ne devait même pas comprendre qu'elle lui parlait ou même entendre les petites plaintes douloureuses qu'elle laissait passer ici et là lorsque l'autre serrait un peu trop les doigts sur son poignet. Elle n'avait qu'à lancer un bref regard vers son bras, là où ses doigts serraient – trop forts, oui – pour remarquer la marque rouge vive qui se faisait déjà bien présente. Génial, manquait plus qu'on lui pose des questions, maintenant. Sa course s'arrêta bien rapidement – et elle remercia silencieusement le ciel qu'il n'ait pas décidé de monter trois étages comme ça, comme elle était visiblement incapable de se défaire de l'emprise du garçon. C'était bien la raison principale pour laquelle elle ne s'était pas débattue et n'avait pas tenté de le repousser. Dylan avait accès à des excès de colère, par moments, ça, elle le savait – c'était rarement arrivé envers sa propre personne, mais mieux valait ne pas le fâcher plus qu'il ne l'était. Maintenant, lui faire comprendre qu'ils n'avaient rien à voir ensemble dans... ce sens-là, mh, ça allait être un peu plus compliqué. Forcément. La brune s'était laissée pousser dans le – placard ? Oui, un placard, de mieux en mieux – observant le manège du jeune homme, qui semblait à présent vérifier que personne ne les avait vus. Que personne n'avait vu... ? Si elle ne se retrouverait pas dans une position si fâcheuse – n'oublions pas qu'en plus, monsieur avait décidé de le faire pendant un de ses cours favoris – elle aurait possiblement pu afficher un rictus. Il était vrai que l’entraîner dans une course au travers des couloirs en la tenant fermement par le bras pour ensuite défoncer une porte représentait parfaitement l'art de la subtilité. Bien sûr. Aemi avait tout de même redresser la tête, montant sur la pointe de ses pieds pour observer la porte, se demandant s'il n'y avait pas moyen de sortir avant qu'il soit trop tard. Mais lorsqu'il s'était tourné vers elle, elle avait bien rapidement pincé les lèvres, ses talons touchant à nouveau le sol, son regard se posant directement vers le sol, innocemment. Elle pouvait bien rêver, de toute façon. Ce n'était pas la porte qui était impossible à ouvrir, mais l'accès à la porte qui lui semblait être beaucoup trop difficile à rejoindre. Évidemment, Dylan savait parfaitement qu'elle ne faisait pas le poids, voilà pourquoi il lui bloquait le chemin. Elle s'était donc contentée de grogner silencieusement, posant sa main sur la marque douloureuse qu'avait laissé l'emprise du vert sur son bras.
Un silence, lourd, s'était imposé encore quelques secondes entre les deux jeunes avant que la tortue ne décide enfin de lui adresser quelques doux mots ; lui demandant quel était le... délire ? Elle soupira, visiblement enragée du comportement de son ami, redressant la tête pour poser son regard vers le siens. Délire ? Il pouvait bien parler d'un délire, lui, tiens. Elle n'osa cependant pas lui répondre de suite, préférant réfléchir à ses mots – même si, actuellement, sa première envie était de lui crier qu'il n'était qu'un débile et qu'il lui avait fait mal. Est-ce que ça changerait quelque chose, de toute façon ? Elle risquait tout simplement de s'attirer un peu plus les foudres du vert et, possiblement, il se foutrait de sa gueule, au final. Quoi qu'il ne semblait pas trop être d'état à rire, actuellement... mh. Elle humecta ses lèvres – parce que malgré la rage qu'elle pouvait ressentir envers lui, en ce moment, elle ne pouvait nier qu'il la rendait nerveuse. Il n'avait jamais agit de la sorte avec elle, non ? Enfin, si. Peut-être une fois ou deux, mais c'était il y avait fort, fort longtemps. À l'époque de l'o – n'en parlons pas, tout compte fait. Elle croisa les bras contre sa poitrine, réalisant enfin qu'elle avait perdu ses bouquins en chemin. Ah, ça aussi c'était génial, tiens. « mais qu'est-ce qui te prend ? » demanda-t-elle au bout d'un nouveau long silence, bêtement. Mauvaise question, elle en était consciente. C'était quoi son problème, finalement ? La jalousie, la possessivité ? Ou peut-être qu'elle avait réellement raté un épisode, mais là, c'était elle, qui était vraiment dans la merde. Et c'était tout un épisode, qu'elle avait manqué. Depuis quand était-elle supposément en couple avec Dylan ? Elle aimait beaucoup le jeune homme, et sur un plan physique, Dylan était réellement un des garçons les plus attirants de l'académie – du moins, à ses yeux. Mais être en couple avec lui, ce n'était tout simplement pas possible. Cela dit, être en couple avec n'importe quel garçon de l'académie ne lui semblait absolument pas possible, de toute façon. Ce n'était pas... pas son truc, disons. Elle ravala discrètement sa salive avant de faire un pas vers lui, s'approchant prudemment, ses bras de désistant alors qu'elle tendait la main droite vers la joue du garçon. « Dylan, je t'aime beaucoup, tu le sais ça... non ? mais toi et moi, ça n'a jamais été comme ça. et – ça ne le sera jamais. enfin... peut-être que j'ai dis des choses, inconsciemment, cette nuit-là mais... » elle marqua une pause, tentant de se rappeler de toutes ses forces ce qu'elle pouvait lui avoir dit ce soir-là, et il avait bien raison ; juste pour recevoir sa dose. Pour combler un manque ? Peut-être, peut-être pas. Ça, elle ne s'était jamais penchée sur la solution au problème. Problème ? Il aurait déjà fallut que ce soit un 'problème' pour la jeune femme pour qu'elle se penche sur la solution. Elle soupira, son pouce caressant tendrement la joue de son vis-à-vis. Manipulation ? Oui, peut-être aussi... mais elle ne le remarquait pas non plus, c'était naturel. « mais je m'excuse. et je ne refuserai jamais que tu me touches, voyons ! seulement... j'ai été surprise, tu comprends ? et puis, tu sais, si c'est ce que tu veux, ça ne me dérange pas de... te recevoir à nouveau dans mon lit. » conclu-t-elle enfin, penchant doucement la tête, clignant des yeux. Au moins, c'était la vérité. Elle ne disait pas non à ce genre de choses avec le jeune homme. Mais alors prétendre qu'elle était en couple avec lui ? Non, jamais. |
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Ahn Dylan i
pseudo : ash. messages : 139 i'm here since : 06/03/2011 points : 25302 age : 34 mood : je me porte plutôt bien. malgré le fait que je n'arrive pas à mettre les pendules à l'heure. my heart is : incomplet ; dirons certains. totalement libre ; dirons d'autres. wizard's spellbook : « hey, you might think that i'm crazy. but you know i'm just your type. gimme something good, don't wanna wait. i want it now. » les femmes ? un défi, un plaisir. enfin, défi est un bien grand mot : malgré les apparences, elles sont toutes plus faciles les unes que les autres. à tel point que, parfois, je frôle la lassitude. passer aux hommes ? jamais, et puis quoi encore ? qu'ils aillent se faire ramoner ailleurs ces sales travelos. en ce qui concerne l'amitié, j'aime la loyauté. le dévouement et la franchise. rien de plus agréable que de pouvoir faire confiance à ses potes et de savoir qu'ils feront des sacrifices pour sauver la relation si nécessaire. je suis un mec de ce genre. et je n'hésite pas à user de brutalité, si il faut. une fille particulière dans mon coeur ? non. pas de temps à perdre avec ces conneries. « i got this feeling in my veins this train is coming off the track. i'll ask polite if the devil needs a ride 'cause the angel on my right ain't hanging out with me tonight. » moi, un drogué ? carrément, pour une fois que le m.a.n voit juste. et je ne vais pas enfiler le costume de la victime et jouer une scène dramatique avec les misérables en musique de fond. je ne suis pas une lopette. d'ailleurs, que tous les pleurnichards de ce monde me laissent tranquille, j'ai pas que ça à foutre que de m'occuper d'eux en les écoutant h24 ; surtout pour voir qu'ils ne se préoccupent même pas de savoir comment, moi, je vais. moi aussi j'ai mes problèmes. on se retrouvera en enfer les gars. en attendant, laissez-moi me b- coiffer tranquille. « i guess nobody ever taught her not to speak with a full mouth 'cause this was it, like flicking on a switch. it felt so good I almost drove into the ditch. »
| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Dim 20 Mar - 1:53 | |
| Elle prenait du temps pour réfléchir. Un peu trop, d'ailleurs. Était-elle en train de se chercher une excuse, de se construire un mensonge, un bouclier pour parer l'attaque du geobuk ? Oh, elle pouvait toujours essayer. Cela risquait d'être amusant mais il ne se laisserait pas avoir comme un con. Il était persuadé qu'elle était sa petite amie. Il n'avait pas pu s'inventer une telle histoire dans sa tête tout seul. Et puis, il en était certain alors à quoi bon fouiller dans son crâne pour voir si l'erreur venait de lui ? Non, de toute évidence, c'était aemi qui était coupable. C'était elle qui avait refusé qu'il la touche, comme s'il n'était qu'une vulgaire victime de la peste bubonique. C'était elle, aussi, qui avait tenté de le larguer devant tout le monde. C'était comme si il n'était rien de plus à ses yeux qu'un mec dont elle tentait de se protéger, de se préserver. Pourquoi jouait-elle l'innocente ? Des milliards de scénarios germaient dans l'esprit du plus dérangé alors qu'il ne la quittait pas des yeux. Allons, qu'allait-elle dire ? Qu'elle prenne deux minutes ou une heure pour lui répondre ne changerait rien : il savait que ce qu'il disait n'était que la pure vérité. Elle ne s'en sortirait pas avec des bobards. Pas avec lui, en tout cas. D'ailleurs, ces conneries ne feraient qu'envenimer la situation. « mais qu'est-ce qui te prend ? » drôle de question, il avait envie de la lui retourner. Il n'aimait pas qu'on se foute de sa gueule, comme la plupart des gens. Alors, le fait qu'elle mise sur l'innocence pour se sortir de cette situation délicate ne poussait qu'un peu plus dylan à se montrer persuasif avec elle. Peu importe le moyen. Tandis que ses pupilles sombres n'avaient pas quitté le visage de sa cadette, il la vit faire un pas dans sa direction ; elle tentait de l'amadouer comme un vulgaire clébard avec sa caresse ou quoi ? « Dylan, je t'aime beaucoup, tu le sais ça... non ? mais toi et moi, ça n'a jamais été comme ça. et – ça ne le sera jamais. enfin... peut-être que j'ai dis des choses, inconsciemment, cette nuit-là mais... » mais quoi ? Ne bougeant pas d'un poil, ne réagissant même pas à la faible marque de tendresse que lui offrait la brunette pour qu'il s'apaise, il prit une large inspiration puis expira lentement. Elle allait lui faire péter un câble à nier leur histoire de la sorte cette ingrate. C'était comme ça qu'elle le remerciait pour avoir été présent dans des moments qui étaient peut-être même les plus pénibles de son existence ? Il hallucinait. Elle le prenait vraiment pour un con ; inconsciemment, c'était ça son excuse ? L'inconscience ? Elle avait attendu de bien se faire prendre, en disant de jolies choses inconsciemment, pour finalement le remettre à sa place ? « mais je m'excuse. et je ne refuserai jamais que tu me touches, voyons! seulement... j'ai été surprise, tu comprends? et puis, tu sais, si c'est ce que tu veux, ça ne me dérange pas de... te recevoir à nouveau dans mon lit » Elle avait joué ses cartes comme une vulgaire catin. Elle s'était donnée puis était redevenue indépendante comme si, finalement, elle n'avait jamais eu besoin de lui. Comme si il n'était qu'une marionnette. Quelqu'un qui avait été susceptible de lui offrir sa dose de sexe pour une soirée. Et, là, pour se rattraper, elle lui proposait une nouvelle passe ? Plus il parlait avec elle, plus elle le décevait. Le recevoir entre ses cuisses ? Avec plaisir. Être en couple avec lui ? Non, jamais. Une nymphomane, oui, c'était ça. Clignant à son tour des yeux, la première fois depuis qu'ils étaient dans cet étroit placard, il esquissa un sourire. Et bien, non, ça ne se passerait pas comme ça. L'idée d'avoir été manipulé l'irritait tellement qu'il attrapa, violemment, la main de la coréenne « me touche pas. Tu te comportes comme une pute » souffla t-il, presque avec dégoût, serrant le poignet de son interlocutrice entre ses longs doigts. User de vulgarité, lui ? Ce n'était pas dans son quotidien mais cela lui arrivait. En particulier quand il était vraiment énervé ou impuissant. Comme là, par exemple. La colère était présente parce qu'il se sentait arnaqué et l'impuissance résultait simplement du fait qu'il ne savait plus quoi faire pour qu'elle lui revienne. Relâchant finalement le membre rougi d'aemi, il jeta aussitôt son dévolu sur sa gorge, la collant littéralement au mur. Non, il ne comptait pas l'étouffer ou la tuer. Le geste avait été brusque mais il ne serrait pas. Il la maintenait juste.
« je te pensais plus intelligente. Mais tu ne l'es apparemment pas. Te foutre de ma gueule ne va pas te faire sortir d'ici. D'ailleurs, tu sais quoi ? Tu vas pouvoir me supplier avant que je me décide à te libérer » souffla t-il, le précédent sourire -sûrement provoqué par l'agacement- n'ayant pas quitté ses lèvres. Il se rapprocha d'elle, de sorte à venir presser son corps contre le sien, pénétrant dans l'obscurité. La lumière, en effet, n'illuminait qu'une faible partie du placard, laissant les deux étudiants dans un coin presque totalement plongé dans le noir. Si elle avait peur ? Il en doutait. Même si elle ne le reconnaissait pas parce qu'il ne se comportait plus du tout de la même façon que tout à l'heure, dans le couloir, il était encore relativement vivable. Enfin, il le croyait en tout cas. Mais ça c'est parce qu'il avait conscience qu'il se modérait encore. Qu'il ne lui transmettait pas encore toute sa haine. Tenant toujours la muneo par la gorge, il glissa sa seconde main le long de son corps, avec lenteur, retraçant ses courbes. Fallait-il qu'il paye si il voulait quelque chose ? Cette pensée ne fit qu'agrandir son sourire. « c'est combien ? » lança t-il, détestable. Oh oui, il allait la torturer. Mentalement, physiquement ou carrément les deux. Parce qu'elle le méritait. Elle baissait tellement dans son estime qu'il n'avait qu'une seule envie : la transformer en jouet et lui faire mal. Parce que de toute évidence, c'est ce qu'elle faisait avec lui. Il se devait donc de lui rendre la pareille. La vengeance ne règle rien ? Mais si, je vous assure. Bien au contraire, c'est très efficace et, dylan, blessé, ne voyait pas d'autre solution que de s'en prendre à celle qui le faisait souffrir. Quoi de plus logique ? Qu'il s'agisse d'une femme ne modifiait pas les règles du jeu. Il ne comptait pas la frapper, la défigurer et la laisser sur place. Non, tout de même pas. Il restait un homme, pas un monstre. « aemi, aemi, aemi. C'est dommage que tu sois une menteuse. Je te préférais largement en petite amie mais, comme tu ne sembles pas vouloir endosser ce rôle... » commença t-il, approchant son visage de celui de la plus jeune jusqu'à ce que ses lèvres frôle les siennes. Là, il rajouta, avec une touche d'amusement « … je vais te donner celui que tu sembles ardemment vouloir. Celui de la nymphomane. De la catin » Déposant un furtif baiser contre la bouche de son interlocutrice, il relâcha finalement sa prise sur sa gorge, remontant sa main dans les longs cheveux de sa chère camarade pour les serrer entre ses doigts. Tirant légèrement dessus, il passa lentement sa langue sur sa propre lèvre, se l'humectant, tandis qu'il laissait son regard couler sur le corps de son amie. Oui, il avait bien envie de se la faire. Comme une fille semblable aux autres. Et puis, c'est ce qu'elle voulait, non ? Être égale à ses consœurs en n'héritant pas du statut de petite copine que dylan avait pourtant bien voulu lui donner. Il la traiterait donc comme une vulgaire poupée. Aimant le sexe par dessus par mal d'autres choses, elle ne trouverait sûrement rien à redire. Soupirant, il continua de redessiner le corps d'aemi de sa main droite, jusqu'à venir la loger entre ses cuisses. « t'as accueilli quelqu'un, ici, récemment ? » dit-il, sèchement. Elle avait intérêt à répondre par la négative. Quoi que, finalement, ça ne changerait absolument rien à ses plans. Il comptait lui faire payer son arrogance quoi qu'il arrive. L'uniforme des filles étant assez pratique dans ce genre de situations, le geobuk put facilement atteindre la partie intime de la sœur de nayung, venant frotter, sans réel intérêt, deux doigts par dessus le tissu. Si il avait envie de lui faire du bien ? Non, pas vraiment, mais ça serait un bon moyen de commencer sa vengeance. |
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Kwon Ae Mi m
pseudo : mee. messages : 66 i'm here since : 09/02/2011 points : 25288
age : 35 mood : greedy. my heart is : disparu avec lui.
| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Lun 4 Avr - 15:44 | |
| « me touche pas. Tu te comportes comme une pute » la brune avait froncé les sourcils lorsqu'il avait violemment saisi son poignet. S'il y avait bien une chose qu'elle méprisait, c'était l'usage de la violence envers une femme. Et ce n'était pas ce petit coté féministe qui se cachait – pas très bien, avouons-le – au fond d'elle, qui parlait, cette fois; mais les hommes étaient plus forts que les femmes, c'était un fait, elle ne l'avait pas inventé. Encore, si elle faisait quatre fois son poids actuel et qu'elle était naturaliste, alors là, peut-être. Mais ce n'était évidemment pas le cas, et c'était sans aucun doute que sa force était moindre comparée à celle de son vis-à-vis. D'ailleurs, comment pouvait-il oser la traiter de pute ? Elle n'avait rien à voir avec une pute. Et puis, pourquoi un homme pouvait-il aimer et être à l'aise dans sa sexualité et pas une femme ? C'était purement égoïste, sexiste, ridicule. De plus, Dylan n'était pas totalement au courant de ses aventures – à moins qu'il ne tienne un journal à son insu dans lequel il notait toutes ses sorties un tantinet louches. Ce dont elle doutait. Quoique, à le voir agir de la sorte, peut-être qu'il lui cachait des choses, finalement... elle soupira, visiblement agacée par le comportement de l'aîné, baissant le regard telle une petite fille se faisant gronder par son paternel, attendant patiemment le moment où il la lâcherait pour pouvoir s'échapper et jurer. Voilà, mieux valait qu'elle fasse comme si elle approuvait, buvait chacune de ses paroles pour s'en sortir plus rapidement. Et elle lui remettrait dans la gueule un autre jour – pas maintenant, juste. Pas maintenant. Mais ce n'était visiblement pas dans ses plans de la laisser partir si facilement – et la brune redressa la tête lorsqu'il pressa son corps contre le siens, se laissant aller, reculant en même temps qu'il avançait – la main à sa gorge lui coupant juste un peu le souffle, mais pas assez pour la faire paniquer, toujours. Elle n'avait aucune raison de paniquer avec Dylan ; c'était ce qu'elle pensait, du moins, mais elle savait que la situation pouvait facilement se gâter. « c'est combien ? » avait-il lancé, les doigts de la muneo se resserrant contre ses paumes de mains, refrénant la claque qu'elle aurait tellement voulu lui mettre au visage. Elle n'eut même pas un mouvement de recul lorsque l'autre approcha son visage du siens, ses lèvres frôlant les siennes, son regard s'abaissant même pour observer ses lèvres bouger tout près des siennes et prononcer ces mots qui, normalement, auraient dû être blessants.
« Je te préférais largement en petite amie mais, comme tu ne sembles pas vouloir endosser ce rôle... »
Normalement.
« … je vais te donner celui que tu sembles ardemment vouloir. Celui de la nymphomane. De la catin »
Mitigée. Ce que c'était humiliant d'entendre ces mots. Mais ce que c'était enivrant, tentant et à la fois troublant de le sentir employer cette force sur elle, le sentir contre elle et croiser son regard. Sévère. Un long frisson traversa son échine et elle ferma les yeux lorsque sa main vint se loger entre ses cuisses, suivant le mouvement de sa main, penchant légèrement la tête pour éviter à son emprise d'être un peu trop douloureuse sur sa tête. « t'as accueilli quelqu'un, ici, récemment ? » Elle étouffa un faible grognement en sentant ses doigts s'activer, sans grand intérêt, ses doigts venant se refermer sur son poignet, sans grande force non plus, et plus par réflexe qu'autre chose. Déni total. Et le pire était qu'il avait raison – elle ne laisserait parraître aucune panique, aucune peur, elle tiendrait son bout de corde jusqu'à ce que ce soit lui qui lâche le siens. Dit comme ça, ça ressemblait à un combat contre la mort. Mais elle était têtue, une vraie tête de mule, et ce serait probablement ce qui la mènerait à sa fin, un jour ou l'autre. Elle n'était pas très rusée, pas très réfléchie non plus ; elle possédait l'intelligence, certes, et elle manipulait plutôt bien l'espèce masculine pour arriver à soutirer tout ce qu'elle voulait d'eux, mais Dylan était un cas spécial. D'ores et déjà parce qu'elle s'était drôlement attachée au jeune homme, et ensuite, parce qu'elle ne pouvait certainement pas rivaliser avec sa ruse à lui. Elle ne se frottait jamais trop aux ineos, de toute façon. Ces hommes étaient les pires. Elle pinça les lèvres et resserra son emprise sur le poignet du rouge, resserrant les cuisses, sans réellement y mettre la force qu'elle aurait dû y mettre si elle se refusait vraiment. Son regard se reposa vers le siens lorsqu'elle prononça sans grande gêne les paroles suivantes ; « ça dépend. deux jours, c'est récent ? » lui répondit-elle enfin, dans un souffle d'arrogance, haussant les sourcils. Et... elle ne mentait peut-être pas, en fait. Qui sait. Ce n'était pas vraiment l'important. Important ? Qu'est-ce qui était important ? Oh, rien de particulier. Mais mademoiselle Kwon ne se laisserait pas marcher sur les pieds si facilement. Et au fond, peut-être avait-elle envie de voir cette lueur de danger traverser le regard du garçon... même si elle le regretterait probablement par après. Peut-être avait-elle trop tendance à penser pouvoir s'en sortir, peut-être surestimait-elle l'affection du plus vieux à son égard, ou quelque chose dans ce sens-là. Sûrement, en fait. Quelle importance. Elle relâcha soudainement le poignet de Dylan, comme si, soudainement, elle refusait de laisser paraître ce signe de faiblesse. Ses mains retombèrent le long de son corps et son dos s'appuya à l'étagère derrière elle, cessant tout mouvement, le défiant simplement du regard, lui faisant comprendre qu'elle n’agirait pas. Elle pouvait tout autant lui répondre que ; « si c'est une poupée que tu veux, je peux endosser ce rôle-là aussi. je me tais tout de suite et je te laisse faire ce que tu veux. puis, ça coûtera moins cher. » elle conclu ses paroles par un haussement d'épaule, levant sa main jusqu'à son visage pour faire mine de fermer une fermeture éclaire imaginaire à ses lèvres.
Il s'attendait à ce qu'elle se plaigne, à ce qu'elle le repousse ? Ou le contraire, littéralement. Qu'elle se laisse faire et apprécie. Non, sûrement pas, puisque son but était visiblement de lui faire payer – elle ne savait même pas ce qu'elle devait payer, tout compte fait. Lui avoir offert une nuit, était-ce un crime, finalement ? Elle n'avait rien fait de mal. Pas à ce qu'elle sache, du moins, ils étaient deux adultes consentant. Alors où était le problème ? C'était lui, qui disjonctait, pas elle. Et ça, c'était clair, net et précis, dans sa tête. Mais qu'avait-il bien pu consommer, pour faire l'imbécile comme ça ? Cela dit, la jeune femme coupa le fil de ses pensées et desserra les cuisses, telle la poupée qu'elle venait de clamer être. |
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Ahn Dylan i
pseudo : ash. messages : 139 i'm here since : 06/03/2011 points : 25302 age : 34 mood : je me porte plutôt bien. malgré le fait que je n'arrive pas à mettre les pendules à l'heure. my heart is : incomplet ; dirons certains. totalement libre ; dirons d'autres. wizard's spellbook : « hey, you might think that i'm crazy. but you know i'm just your type. gimme something good, don't wanna wait. i want it now. » les femmes ? un défi, un plaisir. enfin, défi est un bien grand mot : malgré les apparences, elles sont toutes plus faciles les unes que les autres. à tel point que, parfois, je frôle la lassitude. passer aux hommes ? jamais, et puis quoi encore ? qu'ils aillent se faire ramoner ailleurs ces sales travelos. en ce qui concerne l'amitié, j'aime la loyauté. le dévouement et la franchise. rien de plus agréable que de pouvoir faire confiance à ses potes et de savoir qu'ils feront des sacrifices pour sauver la relation si nécessaire. je suis un mec de ce genre. et je n'hésite pas à user de brutalité, si il faut. une fille particulière dans mon coeur ? non. pas de temps à perdre avec ces conneries. « i got this feeling in my veins this train is coming off the track. i'll ask polite if the devil needs a ride 'cause the angel on my right ain't hanging out with me tonight. » moi, un drogué ? carrément, pour une fois que le m.a.n voit juste. et je ne vais pas enfiler le costume de la victime et jouer une scène dramatique avec les misérables en musique de fond. je ne suis pas une lopette. d'ailleurs, que tous les pleurnichards de ce monde me laissent tranquille, j'ai pas que ça à foutre que de m'occuper d'eux en les écoutant h24 ; surtout pour voir qu'ils ne se préoccupent même pas de savoir comment, moi, je vais. moi aussi j'ai mes problèmes. on se retrouvera en enfer les gars. en attendant, laissez-moi me b- coiffer tranquille. « i guess nobody ever taught her not to speak with a full mouth 'cause this was it, like flicking on a switch. it felt so good I almost drove into the ditch. »
| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Dim 17 Avr - 11:42 | |
| « ça dépend. deux jours, c'est récent ? » insolente ; à croire qu'elle cherchait les coups. Mais oui, peut-être était ça ? Peut-être que, l'air de rien, elle voulait se faire maltraiter. Se faire brutaliser, violer. Et dylan pourrait le faire, oui. Il en était capable, comme ¾ des hommes. Pas tous, certes, parce qu'il existait bien évidemment des gays ou des mecs simplement trop coincés pour faire une telle chose. Ou trop bons, remarque. Mais le coréen, lui, n'était pas comme ça. Il n'avait pas peur des conséquences. Il n'avait pas peur de se montrer sec. Persuasif. Ou carrément tyrannique. Où était le problème ? Aemi ne pourrait pas se défendre et, dans le fond, elle aimerait ça. Comment pouvait-il en être si certain ? C'est à peine si elle luttait pour se dégager. Pour éviter cette main qui venait de se glisser contre sa partie intime ; qui débutait les caresses. Avait-elle seulement essayé de quitter le placard ? Baisser les bras n'était pas seulement un signe de faiblesse. C'était aussi une preuve terrible : même si elle n'en avait pas envie, là, de toute évidence, une partie d'elle le désirait. Ardemment. Se faire violer les bras croisés ne lui ressemblait pas du tout. La coréenne était d'ailleurs assez bien connue pour sa grande gueule de féministe. Alors qu'elle aille jouer la comédie ailleurs, parce qu'elle n'allait pas faire avaler un morceau pareil à l'ineo. « si c'est une poupée que tu veux, je peux endosser ce rôle-là aussi. je me tais tout de suite et je te laisse faire ce que tu veux. puis, ça coûtera moins cher » oh, la voilà qui baissait définitivement les bras, comme si il était réellement difficile de lutter. Mais elle n'avait même pas essayé. Cela en était risible ; à tel point que dylan esquissa un sourire, prêt à se moquer d'elle « c'est vrai. Mais je préfère quand c'est pas gratos. Là, c'est donné et je fais pas la manche. M'enfin bon, j'vais pas cracher dessus » lâcha t-il, blessant. Cependant, il vint contraster cette fermeté avec un geste assez doux, venant embrasser les lèvres de son interlocutrice tandis que son majeur frottait toujours l'intimité de cette dernière, faisant de légères pressions à présent appliquées. Pourquoi n'en profiterait-il pas, après tout ? La meilleure chose à faire était de la rendre coupable. Faible, davantage. Même si elle avait déjà abandonné la moindre résistance, même fausse, elle devait toujours être en train de se persuader qu'elle valait mieux que ça. Qu'elle passait au dessus. Qu'elle était plus forte mentalement. Pour ne pas se sentir sale ? Peut-être. Mais il comptait bien l'exciter. Lui transmettre cette envie qui, pourtant, n'était pas si présente chez lui. Si il la touchait, là, si il voulait lui faire du bien, c'était purement et simplement parce qu'il lui en voulait. De s'être comportée de la sorte avec lui dans le couloir. De l'avoir humilié en public.
Il avait une forte dose de drogue dans le sang, certes, et il s'était comporté de façon étrange dans les couloirs, mais il n'avait tout de même pas apprécié la façon dont elle l'avait prit de haut. Comme si ce n'était pas convenable. Comme si il lui faisait honte. Oh, dieu, que ce détail avait pu le rendre dingue. Y repensant, le brun décala légèrement le dessous de la plus jeune, glissant son majeur et son index à l'intérieur du vagin de celle-ci avec une certaine fermeté. Avoir mal ? Il en doutait. Elle devait s'y préparer depuis quelques minutes, intérieurement. Et puis, cette situation l'excitait un peu non ? Oui, clairement. Elle n'avait pas d'excuses, en réalité. Ses doigts atteignant le fond de l'intimité d'aemi, il les retira doucement, avant de redonner un coup de poignet, massant les parois resserrées bien qu'humides. Quel agréable contact ; il adorait faire ça. Les préliminaires. Sentir le corps de l'autre. Les repliant légèrement, il vint tapoter rapidement le point g de sa cadette, le sentant déjà bien gonflé. Allons, combien de temps allait-elle jouer la comédie ? Le prenait-elle pour un con ? À faire mine d'être contrainte, forcée. Et puis faire la poupée était presque rabaissant pour l'ineo. « oh, j'ai pas que ça à foutre, en fait » souffla t-il finalement, se frottant énergiquement le bout du nez de sa main libre « surtout passer pour un violeur alors que la victime en question mouille déjà mon poignet » se raclant la gorge, le brun retira finalement ses doigts trempés, les essuyant, sans gêne, sur la tenue estivale de son interlocutrice. Il n'avait plus envie, non. Certes, la dope faisait toujours son effet, décuplant son sentiment de frustration et sa susceptibilité. Mais là, aemi ne l'attirait pas, à jouer l'insensible comme si elle devait faire face à un incompétent. Comme si cette nymphomane n'avait pas envie de sexe. Comment il le savait ? Oh, ce n'était plus réellement un secret. Autant à cause des rumeurs que des aveux. Après avoir croisé deux voire trois fois des mecs sortir de la salle commune des muneo, le rouge s'était posé quelques questions : certes, elle n'était pas sa petite amie ; et il ne la surveillait pas particulièrement, mais, sous l'emprise de la drogue, il devenait violent. Parce qu'il avait l'impression de se faire tromper ; de se faire passer devant par d'autres mecs. Lui, partager ? Et puis quoi encore ? Surtout une gamine qui est censée être une victime ou, au moins, une innocente. N'était-ce pas ça, être muneo ? Apparemment pas. Cela signifiait être aussi couche-partout que des rouges ou des jaunes. Cependant, elle se montrait franche. Elle n'enrobait pas, ou ne cachait pas, la vérité de sucre. Mais ça, étrangement, ça l'énervait encore plus. Reculant, brisant le contact entre leurs corps, il porta sa main à sa nuque, la massant. « eh bien, tu peux te casser si tu veux. » |
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Kwon Ae Mi m
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| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Lun 18 Avr - 0:34 | |
| Aemi était hypersexuée.
Du moins, c'était ce que n'importe qui aurait pu croire en voyant la tête de la jeune femme se cambrer soudainement lorsque Dylan avait glissé un doigt en elle, l'arrière de son crâne tapant plus ou moins brusquement sur l'étagère se trouvant juste derrière la dite tête. C'était comme si son corps entier demandait une constante attention, comme si son corps entier était érogène. Ou encore, comme si, peu importe ce qu'elle tentait d'y faire – il n'y avait rien de suffisamment satisfaisant. Ou, si. C'était satisfaisant un moment, peut-être quelques heures, et l'envie lui reprenait. Hypersensible. Si elle avait honte de cette image – oui. Du moins, elle n'arrivait pas à concevoir la déception que cette information pourrait dessiner sur le visage de son frère aîné. Ou, encore, sa cousine – ou ses amis. Certes, c'était sa vie personnelle, mais l'image de sa mère lui revenait constamment en tête – et sa mère avait toujours été un monstre. Comme elle, telle mère, telle fille, disaient-on. Elle s'était cependant bien rapidement ressaisie, rabaissant la tête pour le regarder directement dans les yeux au travers de ce qu'on aurait croire être un mélange de haine et de désir plutôt mal accueilli. « oh, j'ai pas que ça à foutre, en fait. » elle avait cligné des yeux aux mots du garçon – visiblement surprise par le soudain changement de comportement du rouge, la situation qui prenait un tout autre tournant. Elle pinça les lèvres lorsqu'il retira sa main, se retenant de toute plainte alors qu'il imposait une distance entre leurs deux corps, affirmant qu'il n'avait pas envie de passer pour un violeur lorsque ce n'était visiblement pas le cas. Soupir. Dylan devait être profondément sensible pour agir de la sorte – ou alors, tout simplement trop orgueilleux pour laisser une femme agir de la sorte. Oui, bon, la dernière était plutôt très claire. Il préférait certainement qu'elle bave devant lui, qu'elle se mette à genoux de son plein gré et n'aie même pas besoin qu'il ne la touche pour être déjà toute émoustillée. Mais c'était bien elle, finalement, et elle n'avait jamais caché le désirer à ce point... elle humidifia distraitement ses lèvres, analysant le visage de son vis-à-vis, silencieuse, sans bouger. S'il s'était écarté il y avait de cela à peine quelques secondes, elle aurait profité de la situation pour s'échapper bien rapidement du placard et courir jusqu'à son cours – parce que ses cours restaient tout de même largement plus intéressants et importants que ses petites aventures, tout compte fait. Cependant, maintenant, elle hésitait. Les lèvres pincées, elle rajusta sa jupe, baissant la tête, s'affairant à le faire lentement pour se laisser le temps de réfléchir correctement à la tournure des choses.
Était-elle trop naïve pour croire qu'elle avait pu réellement blesser le jeune homme ? Elle n'avait pourtant aucun compte à lui rendre, et il avait été lui-même plutôt blessant dans les mots qu'il lui avait adressé les quelques dernière minutes, mais le rouge savait lui-même très bien que la jeune femme était bien plus forte – mentalement, du moins – qu'elle n'en avait parfois l'air. Après tout, elle était bien habituée à ce genre de paroles, et même si Dylan était un de ces garçons qui comptaient étrangement pour elle, de la part d'un homme, cela lui semblait tout simplement être un comportement typiquement masculin – triste vérité. « eh bien, tu peux te casser si tu veux. » elle redressa la tête pour chercher son regard une nouvelle fois. Cette fois, elle ne savait absolument plus comment interpréter son attitude. Oh, elle n'avait jamais clamé connaître par cœur les comportements de l'homme – encore moins ceux de Dylan. Mais qu'est-ce que ça voulait dire, exactement ? Il la dégoûtait réellement ou alors, c'était simplement son ego blessé qui parlait, là, maintenant ? L'asiatique fit un pas vers le jeune homme, ses mains se joignant devant elle. « dylan ? » demanda-t-elle, d'une voix beaucoup plus douce, cette fois. Puis elle s'approcha, encore un peux, prudemment, jusqu'à refermer elle-même la distance que le plus vieux avait imposé, posant sa main sur son torse pour la glisser jusqu'à son cou, sa mâchoire, et finalement poser deux doigts sous son menton, redressant sa tête pour qu'il la regarde. Son regard se posa d'abord vers ses pupilles dilatées qu'elle n'avait qu'à peine remarqué jusque-là. C'était ça, qui le rendait si susceptible, peut-être ? Elle n'en savait trop rien – après tout, Aemi n'avait jamais touché à de telles choses, et ça ne l'intéressait pas particulièrement. « je t'ai... fais mal ? » demanda-t-elle, de la même voix trop douce qu'elle avait employé pour l’appeler par son prénom, la sincérité imprimée dans son regard. Elle mordilla l'intérieur de sa joue, toujours incertaine de ce qu'elle devait faire, sa main se retirant pour retomber lourdement le long de son corps. Si le garçon avait rapidement réussit à faire monter la température de la muneo, la mine qu'il affichait depuis quelques secondes ne lui donnait déjà plus envie de tenter quoique ce soit. Elle portait un grand respect pour le jeune homme, et ce dernier devait le savoir – ou alors peut-être qu'il ne savait tout simplement pas, finalement. Un nouveau soupir traversa ses lèvres et elle secoua la tête. « non, c'est peut-être stupide mais bon. je tiens quand même à ce que tu saches que tu restes important pour moi. (…) même si tu t'en fiches peut-être, en fait. » avait-elle soufflé avant de passer son chemin, sa main se posant sur la poignée. Elle hésita une seconde encore, et ce fut peut-être son comportement impulsif qui la força à lâcher la dite poignée pour se tourner vers le garçon et glisser ses bras autour de sa taille, le serrant contre son corps au moins une dernière fois. C'était bien, la brutalité, oui, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir envie de prendre soins de lui comme il l'avait fait avec elle – même si ça pouvait sembler profondément ridicule, dans ce genre de situation. |
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Ahn Dylan i
pseudo : ash. messages : 139 i'm here since : 06/03/2011 points : 25302 age : 34 mood : je me porte plutôt bien. malgré le fait que je n'arrive pas à mettre les pendules à l'heure. my heart is : incomplet ; dirons certains. totalement libre ; dirons d'autres. wizard's spellbook : « hey, you might think that i'm crazy. but you know i'm just your type. gimme something good, don't wanna wait. i want it now. » les femmes ? un défi, un plaisir. enfin, défi est un bien grand mot : malgré les apparences, elles sont toutes plus faciles les unes que les autres. à tel point que, parfois, je frôle la lassitude. passer aux hommes ? jamais, et puis quoi encore ? qu'ils aillent se faire ramoner ailleurs ces sales travelos. en ce qui concerne l'amitié, j'aime la loyauté. le dévouement et la franchise. rien de plus agréable que de pouvoir faire confiance à ses potes et de savoir qu'ils feront des sacrifices pour sauver la relation si nécessaire. je suis un mec de ce genre. et je n'hésite pas à user de brutalité, si il faut. une fille particulière dans mon coeur ? non. pas de temps à perdre avec ces conneries. « i got this feeling in my veins this train is coming off the track. i'll ask polite if the devil needs a ride 'cause the angel on my right ain't hanging out with me tonight. » moi, un drogué ? carrément, pour une fois que le m.a.n voit juste. et je ne vais pas enfiler le costume de la victime et jouer une scène dramatique avec les misérables en musique de fond. je ne suis pas une lopette. d'ailleurs, que tous les pleurnichards de ce monde me laissent tranquille, j'ai pas que ça à foutre que de m'occuper d'eux en les écoutant h24 ; surtout pour voir qu'ils ne se préoccupent même pas de savoir comment, moi, je vais. moi aussi j'ai mes problèmes. on se retrouvera en enfer les gars. en attendant, laissez-moi me b- coiffer tranquille. « i guess nobody ever taught her not to speak with a full mouth 'cause this was it, like flicking on a switch. it felt so good I almost drove into the ditch. »
| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Ven 29 Avr - 7:29 | |
| La situation devenait de plus en plus compliquée. Les humeurs changeaient sans cesse. Avait-il envie d'elle dans le fond ? La drogue était peut-être la seule raison de ses pulsions sexuelles, là. Aemi ne l'intéressait pas. Elle n'était qu'une nana parmi tant d'autres. Une muneo, en plus, nymphomane sur les bords. En quoi pouvait-elle être plus attractive, plus obsédante, plus bonne qu'une autre ? C'était discutable, tellement discutable même. Mais coucher avec elle n'était pas tant que ça une question-problème. Le souci n'était autre que cette fausse résistance qu'elle se forçait presque à créer. Si elle avait envie, qu'elle se laisse faire, non ? Non, justement. Pour conserver sa fierté, elle faisait mine d'être insensible. Et ça, ça ça l'agaçait. Oui, il était susceptible. Et lui aussi avait sa propre fierté à sauvegarder. Alors, soit il partait soit il la baisait. Dilemme. Lorsqu'il l'avait touchée, mademoiselle lui avait clairement exprimé son début de plaisir. Autrement dit, elle était prête, elle le voulait ; malgré les apparences, elle était faible. Elle le prouvait, d'ailleurs, en se laissant faire : en transformant son image de rebelle en celle d'une poupée. Elle faisait passer son accord sous la forme d'une lassitude. Comme si elle n'était pas en mesure de l'empêcher de faire ce qui lui passait par la tête, ou qu'elle était simplement trop fatiguée de lutter. Lutter ? C'est à peine si elle avait levé le petit doigt pour défendre son corps et son avis. Et la voilà qui, maintenant, le retenait ? Enfin. Se montrait plus amicale. Plus (...) coopérative ? Il ne savait plus quoi penser, où donner de la tête. Il était soulé de cette histoire et, déjà, un mal de crâne l'assiégeait. La dope, oui, fort probable. « dylan ? Je t'ai fait mal ? » plait-il ? Mal n'était peut-être pas le terme approprié. Il n'était pas mort de ce refus, de cette résistance. Certes, ça l'avait blessé d'être ainsi recalé par une fille qui, en plus d'être son amie, acceptait facilement les hommes entre ses cuisses. C'est comme si il n'était pas assez désirable. Assez bon. Assez doué. Soupirant, il posa lentement son regard sur les lèvres de son interlocutrice, calme. Il n'avait pas envie de la recaler, d'éviter ses doigts, épuisé. Finalement, c'était peut-être ça qui le rendait désagréable : la fatigue. Marre d'avoir à courir derrière une nana parce qu'il n'avait pas assez de sommeil dans les veines, la drogue y prenant toute la place. Et le voilà qui sombrait dans ses pensées, pénétrant dans une brèche temporelle, ses oreilles ne retenant plus aucun des sons qui sortaient de la bouche de sa cadette. Les bras de la jeunette se glissèrent alors autour de sa taille, l'encerclant. Elle le câlinait : sans doute en manque de tendresse ou d'une autre chose typiquement féminine. Elle tenait à lui, oui, il avait cru comprendre. Cela faisait maintenant un bout de temps qu'ils se côtoyaient et, bien que dylan n'était pas un être particulièrement sympathique, il était d'ores et déjà persuadé qu'elle était attachée à lui. Avant même qu'elle ne se mette à le préciser. Nombreuses avaient été les fois où le rouge était resté près de la brunette, à lui remonter le moral, à essuyer ses larmes, à l'épauler. Il ne les comptait plus, ces fois. Il n'attendait de toute évidence rien en retour de ses coups de mains. Elle faisait partie de son cercle d'amis et bénéficiait donc des avantages réservés à ces derniers.
« pardon. » souffla t-il alors, passant un bras, lentement, autour des épaules de la muneo, la maintenant contre lui. Il agissait n'importe comment. Drogue, fatigue, fierté. Peu importe la raison, cela n'était pas acceptable. Faire ça à une inconnue, d'accord, mais à aemi, en revanche, c'était un peu abusé. Mais voilà, là il était un peu dur de se battre avec sa conscience. Parce qu'il y avait, en plus d'une certaine frustration sexuelle, un malaise. Il était là, les yeux rouges, à agir comme un connard. Certes, il en était un. Mais pas avec ses potes : il s'agissait de la règle numéro une et il venait de passer magnifiquement outre avec la cadette kwon. Passant furtivement sa langue sur ses propres lèvres, les humectant, l'ineo ajouta « envie de toi. Et fierté de merde. Mais ça va, c'est juste la dope qui me fait déconner. » oui, elle était au courant, forcément. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, il était impossible qu'elle ne s'en soit jamais rendue compte. Et puis, tout le monde le savait ; particulièrement à akiwa. Et si les gens n'étaient pas assez observateurs, il y avait toujours le m.a.n pour éclairer les esprits. Frottant doucement sa main contre l'épaule de la brunette, presque tendre voire rassurant, dylan tentait de mettre un peu d'ordre dans ses pensées : il espérait qu'elle ne lui en veuille pas, dans le fond. D'être aussi direct, brutal et immoral. Au moins, il était franc et cette qualité rattrapait au moins un ou deux de ses défauts. Puis, si elle voulait lui décoller une claque pour le calmer, elle pouvait toujours le faire ; il ne l'empêcherait pas. Parce qu'il méritait sans doute une légère correction pour être un sale drogué obsédé. Qui, en plus de ça, forçait la main de ses proches. Ah, aemi, pauvre petite. Relâchant finalement la coréenne, le brun pencha la tête en avant, venant légèrement appuyer son front contre celui de son interlocutrice. « tu me laisses te faire du bien ? Pour me rattraper. » il n'était pas encore clean. Sa dernière dose datait de trois heures maximum. Mais, déjà, il se sentait plus calme. Cette réaction était assez habituelle : généralement, après s'être piqué, dylan devenait impulsif, violent et borné. Et lorsque les effets commençaient à se dissiper, il s'assagissait, devenant presque inoffensif, somnolant. Remontant sa main droite sur la nuque de la brunette, ses doigts glissant dans ses cheveux, le coréen vint déposer ses lèvres brûlantes contre la tempe de la plus petite, l'embrassant. Si, finalement, il avait bel et bien envie d'elle. Qu'elle montre son accord, cette fois-ci ? |
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Kwon Ae Mi m
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| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. Sam 21 Mai - 14:58 | |
| « pardon. » lui avait finalement soufflé le rouge après ce qui lui avait semblé être un intense et long moment de réflexion. Elle n'avait qu'à lever les yeux pour voir les siens, rougis, ses pupilles dilatées. Depuis combien de temps traînait-il ces cernes ? Elle n'avait pu empêcher un discret soupir de traverser ses lèvres. Ce n'était pas de l'exaspération, non – enfin, si, peut-être, mais pas face au jeune homme. Certes, ses habitudes n'avaient rien pour lui plaire, mais elle n'était ni la bonne personne pour le sermonner sur quelconque mauvaise habitude ni sa mère. Et même si elle l'avait été, qu'est-ce que ça aurait pu changer ? Dylan était un grand garçon ; qui se faisait probablement beaucoup trop de mal, plus qu'il n'en méritait, mais un grand garçon tout de même. Elle n'était pas là pour lui dire de ne pas dépasser telle limite ou ne pas aller vers tel chemin, mais elle serait toujours là si, à la fin, quelqu'un devait le rattraper : et ce même si elle n'était certainement pas la première personne vers laquelle il se tournerait. Et tandis que le plus jeune s'expliquait, son front se posant sur le siens, sa main à elle s'était glissée jusqu'à sa joue qu'elle caressait, partageant la même tendresse. Puis il lui demanda si il pouvait lui faire du bien. Pour se faire pardonner. La jeune femme ferma les yeux, réfléchissant à ses mots alors qu'il posait ses lèvres à sa tempe. Si elle en avait envie ? Ce n'était même pas la question. Bien sûr qu'elle en avait envie, et puis comment pourrait-elle même penser à cracher sur un homme comme Dylan ? Il y avait bien des aventures ici et là sans importance, rapidement oubliées, mais ce jeune homme, juste là, était un des seuls avec lesquels ces dites aventures n'étaient pas totalement insignifiantes. Attendez, non, il était le seul pour lequel elle avait réellement une attache. Ce n'était pas de l'amour, non. Mais il n'empêchait pas qu'il y avait bien les sentiments. Alors peu importe comment ça se déroulait ; une petite rapide écrasé au mur, brusque ou non, douloureux ou pas du tout, le rouge restait le seul garçon avec lequel elle n'avait pas l'impression de manquer de respect envers sa propre personne. Et pour revenir à nos moutons, la question n'était définitivement pas 'est-ce que j'en ai envie ?', non. Mais pourquoi était-ce toujours elle, la petite chose fragile et brusquée à laquelle on devait des excuses ? Après tout, elle aussi, elle avait des excuses à lui faire, et convenablement. Elle n'avait pas du tout aidé et, franchement, elle aurait pu réfléchir avant de l'enfoncer dans son délire profond. Et ce n'était pas de la pitié si elle avait, elle aussi, envie de prendre soins de lui en voyant son état. Lui ; combien de fois avait-il pris soins d'elle sans jamais qu'elle n'arrive à le remercier correctement ? « non... » avait-elle murmuré, humectant ses lèvres. Elle ne voulait pas le froisser, loin de là, et ce fut justement pour éviter qu'il ne se monte déjà la tête qu'elle se dressa sur la pointe des pieds, attrapant délicatement son collet pour poser ses lèvres sur les siennes, en mordillant la lèvre inférieure. Au diable les cours. La fin de l'année approchait et elle n'avait manqué que deux ou trois cours.
Une de ses mains s'était détachée de son collet pour déboutonner les quelques premiers boutons de son uniforme, ses doigts se faufilant sous le vêtement pour toucher sa peau, chaude, comme à son habitude. Elle détacha ses lèvres des siennes, seulement pour appuyer son nez sous son menton et lui faire redresser la tête. « et si... » débuta-t-elle, toujours dans un murmure, ses lèvres se glissant lentement le long de sa mâchoire jusqu'à son oreille, où elle la mordilla délicatement. « et si moi je prenais soins de toi ? pour une fois... » ses lèvres s'étaient détachées de sa peau l'espace de quelques secondes, comme si elle tenait à lui laisser le temps de réfléchir. Mais, de toute évidence, le laisser réfléchir et refuser n'était pas dans ses plans. Pourquoi refuser ? Ce n'était pas vraiment une proposition, non, et son avis importait peu, du moment où elle savait qu'il en avait lui aussi envie ; et ça, il venait de le lui confirmer. Elle souffla contre son oreille avant de reposer ses lèvres sous son oreille, la pointe de sa langue traçant un chemin abstrait le long de sa gorge, s'arrêtait au creux de son épaule où ses dents s'approprièrent une parcelle de peau, suçotant délicatement pour y laisser une marque rouge vive. « c'est à moi de me rattraper, je crois. » conclu-t-elle, poursuivant sa tâche et déboutonnant les boutons de sa chemise jusqu'à ce qu'elle puisse l'ouvrir entièrement, passant ses mains sur ses côtes pour les masser avec la même délicatesse qu'elle employait depuis un moment.
Ça avait toujours été dans un but purement égoïste si elle aimait tellement profiter du corps des hommes pour les laisser juste après et ne plus jamais se tourner vers eux. Il y avait les bons, il y avait les mauvais, ceux dont on se rappelait le prénom et ceux dont on oubliait même le visage à peine trois jours après. Mais, cette fois, elle avait envie de le faire pour lui ; et pas uniquement pour sa propre personne. Peut-être qu'il était là, le problème, finalement. Savoir donner autant qu'on en profitait, elle le faisait rarement, mais au final, ça ne devait être que d'autant plus plaisant. Ses mains remontèrent jusqu'à ses épaules qu'elle caressa furtivement avant de les laisser, ses mains glissant le long de ses bras tandis qu'elle le contournait pour se retrouver derrière lui, faisant glisser la chemise de ses épaules, observant le corps musclé du jeune homme avec ce qu'on pouvait qualifier de gourmandise, les lèvres clairement pincées. Dylan, Dylan... définitivement toute une pièce d'homme. Elle posa prudemment ses mains au niveau de ses omoplates, pressant ses doigts de chaque côté de sa colonne, ses lèvres venant trouver sa nuque. « laisse-moi soulager toute cette tension, un peu. » |
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| Sujet: Re: bby don't try to push me back again. | |
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| | | | bby don't try to push me back again. | |
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