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 Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini

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Yamada Ren
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Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini 103vq6f
Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini _
MessageSujet: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeMer 27 Avr - 1:39

Seul, le jeune homme était résolument l’une de ces personnes qu’on voyait errer dans les couloirs de l’école tel un loup solitaire. Officiellement, le jeune homme avait peu d’amis, pour ne dire aucun avec qui il pouvait trainer nuit et jour pour pouvoir dire qu’il former avec eux, un groupe de jeunes gens bien formé et fort. La cause de tout cela avait surement pour origine, l’apparence austère et froide du jeune homme qui ne faisait vraiment aucun effort pour aller vers les autres. En toute honnêteté, il s’en moquait bien de ce qu’on pouvait penser de lui, il avait d’autres chats à fouetter que s’occuper des avis de certains ou certaines. A partir du moment que le peu de personnes qu’il estimait encore un peu ne cherchait pas à s’imposer à lui, à le faire parler des choses qu’il ne souhaitait nullement parler, tout lui allait. Ce qui était fort apaisant, c’était que certains avaient compris le message comme : Aika, sa princesse lorsqu’il était plus jeune, Hae Won, un de ses amis d’enfance ou Nichido, son meilleur ami pour n’en citer que quelques eux. Puis, il y avait ceux qui s’efforçait toujours à s’imposer à lui, à vouloir lui faire comprendre que l’homme qu’il était actuellement n’avait rien à voir avec celui qu’il avait pu être un jour et dont Sachiko, la préfète de sa maison à Akiwa et ancienne amie d’enfance, faisait partie à son plus grand malheur.

Il faut dire que Sachiko avait toujours fait parti de sa vie étant enfant. Fille de la famille voisine à leur domaine, leurs parents respectifs avaient liés une forte amitié et il était donc normal que les enfants des deux bâtisses aient eus à se rencontrer et à se côtoyer, le contraire aurait surement été étranger. S’il était honnête avec lui, il serait forcé de reconnaitre que pendant des très longues années, il avait considéré Sachiko, comme une sœur, une onee-chan, qu’il estimait et appréciait à sa juste valeur. Il avait été le mieux placé pour voir que la jeune fille n’était pas si heureuse qu’elle se plaisait toujours de lui faire croire, qu’il y avait aussi dans son histoire des parts d’ombres et lorsqu’il était plus jeune, il s’était toujours efforcé à lui rendre le sourire à chaque rencontre, comme s’il tachait d’apporter à sa vie, un certain équilibre entre peine et bonheur. Elle était alors si fragile, si forte qu’il avait du avouer qu’il avait développé à son égard, une certaine attirance, un curieux sentiment qui aurait pu s’apparenter à ce curieux phénomène que les gens appelaient amour. Amoureux ? Lorsqu’il était enfant, encore innocent des difficultés de la vie, il l’avait cru l’être et considérait la demoiselle comme une véritable princesse, veillant à son petit confort personnel et à son bonheur à ses côtés. Dieu, que ses sentiments à l’époque étaient bien innocents et semblaient désormais, à l’opposé immédiat de ce qu’il ressentait envers la jeune femme que cette petite fille était devenue.

Il ne savait plus vraiment ce qu’il ressentait ou devait éprouver à son égard, ni même s’il était vraiment utile pour lui de mettre un nom sur sa relation avec elle. Tout était devenu extrêmement compliqué et il devait vraiment avouer que Sachiko était surement l’une des rares personnes, pour ne pas dire la seule, à être parvenue à le faire sortir de ses gonds à une telle extrémité. Encore aujourd’hui, il se souvenait avec quelle violence il avait par fureur frappé ce mur se tenant derrière la jeune femme qu’il avait retenu prisonnière de ses bras. Il entendait encore le rythme de sa respiration terrifiée dans ses tympans, tout comme la haine qu’il avait pu découvrir sous ses mots, menaces plus exactement. Ce jour là, il avait été plus que certain qu’il était enfin parvenu à donner assez de matières à la jeune yunikon pour qu’elle cesse pour de bon de venir l’importuner, de tenter de lui faire dire la vérité sur sa vie, sa naissance et surtout sa sœur. Ainsi, il pouvait de nouveau se complaire dans la solitude la plus totale, le plus apaisante qu’il soit sans craindre un seul instant une nouvelle attaque qui pourrait encore lui faire plus de mal qu’autre chose. Mais en toute objectivité, il faut dire que contrairement à ce qu’il pensait, s’être montré si cruel et si tyrannique avec elle ne le laissait pas totalement indifférent. Il ne s’en voulait pas vraiment d’avoir agit de la sorte mais disons qu’il ressentait depuis un horrible gout amer dans la bouche qui lui faisait prendre conscience qu’il était peut être allé trop loin. Du moins, il savait qu’il avait dépassé les bornes, qu’en ayant commit ce geste, il risquait à tout instant de se faire punir, voir affublé d’une punition qu’il aurait surement mérité. Il avait quand même failli frapper une femme et heureusement qu’il avait eu assez de raison pour ne pas le faire.

A l’heure actuelle, il ne pouvait encore s’empêcher de trembler alors qu’il frappait le sac de sable qui se trouvait dans la salle d’entrainement des joueurs de Quiddich. La boxe était devenu avec le temps, le seul moyen qu’il avait trouvé à sa disposition pour évacuer toute cette fureur, cette frustration que son cœur semblait être porteur, sans pour autant en ressentir un autre bienfait que le simple fait de se vider d’énergie, d’arborer de magnifiques muscles bien dessinés et d’avoir enfin l’impression de se sentir apaisé. En frappant ce sac avec autant de force, de rage et de frustration, il parvenait à faire en sorte que son esprit évacue toutes ces pensées négatives, néfastes qui pourrissaient jour après jour son corps, sa tête. Certes, cela ne réduisait surement pas sa peine mais au moins de cette façon, il avait moins l’impression de sombrer, de se noyer dans cet océan de pus et d’impuretés qu’était devenue sa vie, à ses yeux. A vrai dire, cela l’horripilait horriblement de se sentir si pathétique, si dégouté par son acte qui à ses yeux était uniquement du à l’acharnement incessant et inconscient de la jeune fille à son égard. Si elle n’était pas venue à sa hauteur, ne s’était pas évertué à lui faire entendre raison sur sa sœur et ne lui avait pas montré cette photographie, jamais cela ne se serait produit. C’était sa faute, uniquement de la sienne s’il avait agit de cette façon, qu’il s’était laissé gagner par cette colère et qu’il avait d’elle son souffre douleur pour tenter de cracher enfin sa haine, sa frustration sur quelqu’un.

Sachiko, si elle avait eu peur, si elle avait enfin prise conscience du fait qu’il n’était plus le garçon qu’elle avait connue et qu’elle avait révélé au grand jour, son côté cruel, ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Il avait tenté plusieurs fois de lui faire comprendre de lâcher prise, il avait fait en sorte de faire passer le message d’une façon plus ou moins sombre mais elle s’était entêtée… Ce qu’il s’était passé ce jour là, n’était au fond que le résultat qu’elle avait cherché, après tout on récolte que ce que l’on sème. Il n’avait nullement à ressentir de telles choses, cette horrible impression d’être responsable et coupable, du moins il souhaitait se l’interdire et pourtant la lettre qu’il avait reçue ce matin même via un hibou émanant de son directeur de maison, semblait lui prouver le contraire. Il ne savait pas si cette convocation en bonne et due forme avait un quelconque lien avec ce qu’il s’était passé ce jour là mais il ne pouvait s’empêcher de se questionner sur ce qu’il s’était passé. Il faut dire qu’il avait toujours eu pour habitude de rester calme, limite inexpressif et désintéressé des autres. En ne leur donnant aucun crédit, il évité de se prendre la tête et de s’énerver pour rien puisqu’ils ne méritaient nullement qu’il prenne une telle peine. Il est donc évidant qu’il avait pour habitude d’être un jeune homme discret, sobre, calme qui ne s’énervait jamais et semblait en théorie être dans les rangs. Or à part cet événement avec Sachiko, il ne voyait nullement ce qu’il pouvait lui falloir une telle convocation.

C’est donc après avoir prit une bonne douche, qu’il se contenta seulement de se revêtir d’un jean noir moulant, d’un simple t-shirt écru et d’une veste en plus de sa traditionnelle robe de sorcier qu’il se rendit au lieu indiqué sur la convocation. Peut être qu’il s’inquiétait pour rien et que cette convocation n’avait rien à voir avec ce qu’il s’était passé…oui qu’est ce qu’il lui disait que ce n’était pas pour lui parler de ses excellentes notes, bulletins et appréciations ? Après tout, il fallait croire qu’il aimait vraiment se prendre la tête sur des choses qui n’en valait pas la peine. C’est donc en se dégourdissant les doigts, qu’il arriva rapidement au deuxième étage de l’école, se dirigeant droit vers le bureau de son dit directeur. C’est dans un air serein et maitrisé qu’il arriva dans la dite salle de classe où se tenait à l’écart le bureau de son professeur. Il avait grande hâte que cette entrevue se termine et qu’il puisse enfin connaitre les raisons de tant de cérémonie. C’est dans un sourire avenant et agréable que son professeur l’accueilli et le convia à entrer dans son bureau, lui indiquant un siège sur lequel s’asseoir alors qu’il se dirigeait vers le sien.

« Merci, monsieur Yamada d’avoir prit la peine de venir… N’ayez aucune crainte en ce qui concerne les raisons qui vous ont amenés ici…Je suppose que vous n’êtes pas sans savoir que l’ancien préfet de notre fameuse et prestigieuse maison a du quitter l’école, il y a peu…Et donc que celle-ci n’est désormais surveillée que par votre brillante camarade qu’est mademoiselle Matsuo Sachiko… » Commença-t-il à lui expliquer alors qu’il joignait à son tour pour s’asseoir et joindre ses mains en le fixant de son regard ferme et droit.

Il souhaitait qu’il ne s’inquiète pas au sujet de sa présence en ses lieux ? Si oui, il s’y prenait très mal car maintenant il avait un horrible pressentiment et quelque chose en lui, lui disait qu’il n’était surement pas loin de la vérité. Le fait que son professeur le convie ainsi et lui parle de Choi Jung Soo, l’ancien préfet de sa maison qui avait quitté depuis peu l’école…ce n’était pas anodin et l’expression que son professeur avait sur son visage portait tout à croire qu’il était lui et pas un autre, désigné comme préfet à sa place…En tout franchise, il espérait se fourvoyait sur toute la ligne mais la suite de son discours allait appuyer malheureusement ses craintes

« Vous vous demandez surement pourquoi vous êtes ici dans ce bureau…Et bien, après concertation avec l’ensemble du corps enseignant, nous avons décidés de vous nommer en tant que nouveau préfet de notre maison. Je suis persuadé qu’un garçon tel que vous qui a de telles prédispositions à devenir un grand homme saura trouver profit de cette occasion de faire vos preuves. J’ai pris la peine de convier votre collègue à se joindre à nous pour que vous puissiez faire connaissance et bien entendu qu’elle puisse vous aider dans vos nouvelles fonctions. Toutes mes félicitations, monsieur Yamada… » Fini-t-il dans un sourire alors qu’il était coupé par un bruit sourd émanant de la porte.

Ainsi donc, il ne rêvait pas…il était donc désigné comme nouveau préfet de sa maison ? Aussi abasourdissante et incompréhensible nouvelle qu’elle puisse être, il y avait une chose qui lui tardait de voir…La réaction de Sachiko et en toute franchise, il était persuadé, qu’elle allait être à hurler de rire...Et dire qu’il avait enfin eu l’impression de se débarrasser d’elle…A croire que le destin s’acharnait sur eux pour le meilleur mais surtout pour le pire...


Dernière édition par Yamada Ren le Sam 21 Mai - 23:00, édité 1 fois
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Matsuo Sachiko
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Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini 391936001303914539
Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !



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MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeVen 29 Avr - 21:23

Travailler. C’était certainement le seul mot que Sachiko connaissait depuis quelques semaines déjà. Elle ressemblait à une forcenée labourant les champs tous les jours, que cela soit matin & soir. Elle ne s’arrêtait plus, elle ne pouvait plus s’arrêter. Elle était comme prise dans un tourbillon infernal qui l’obligeait ainsi à agir de la sorte. Elle était une sorte de robot qui ne vivait ni le jour, ni la nuit. Elle n’avait plus de vie, sa seule humanité venait de disparaître. C’était, certes, une hyperbole, mais le contexte dans lequel se trouvait Sachiko n’était pas loin d’être la réalité. C’était comme si sa vie était engloutie dans d’innombrables tâches qui ne faisaient qu’accroître. Elle ne voyait plus ses amis depuis quelques temps, par manque de temps. Elle n’avait pas assez de repos, elle n’avait pas assez de liberté & elle avait énormément d’obligation qui la privait de tout. Les seules personnes présentes dans l’école & qu’elle côtoyait régulièrement était d’une part, les autorités présentes actuellement dans tous les couloirs possibles & inimaginables, de deux, tous les préfets qui dirigeaient les diverses maisons, de trois Jimmy, le poulpe qui ne cessait de lui donner à chaque fois des ouvrages à accomplir, comme s’il prévoyait les lieux où elle comptait s’y rendre & que chaque fois qu’elle tentait d’échapper à son emprise, il la retrouvait sans aucune difficulté, de quatre, le merveilleux & somptueux lieu qu’était le terrain de Quidditch, de cinq l’odeur fétide de ses anciens livres qui dataient de l’ère d’Adam & Eve. Pour résumé, elle n’avait que des rencontres particulièrement réjouissantes & c’était sûrement les seules « personnes » qu’elle avait le temps de voir pendant un lapse de temps assez long. Le rythme qu’elle avait pris depuis quelques temps lui déplaisait fortement. Le matin, elle se réveillait, elle avait des préparatifs à faire, le soir elle se couchait, elle devait réviser pour un prochain examen dans l’une de ses matières. Ce n’était pas simple pour la jeune fille. Avant, elle trouvait qu’elle ne profitait pas assez, qu’elle était trop concentrée sur ses divers rôles, divers statuts de part & d’autre de l’école, néanmoins, elle n’avait jamais atteint un stade de non-retour, comme si c’était si bien le cas. Elle ne vivait plus que pour l’école. De plus, avec les rumeurs pesantes sur Akiwa, cela envenimait tout & elle était encore moins libre qu’auparavant. Il fallait bien avouer qu’elle avait besoin d’aide, mais fière comme elle l’était, elle ne souhaitait rien venant de la part des autres & par conséquent, elle préférait faire tout, toutes seules, ce qui n’était pas fortuite. Sachiko aurait pu très bien éviter une telle situation, mais depuis la disparition étrange de son ancien ami, qui était le président masculin des Yunikon, elle avait une charge de travail plus dense. Le corps enseignant n’avait pas encore daigné jeter un œil sur les dossiers face à eux & malheureusement, ils n’avaient pas encore désigné la personne qui était apte à accéder à un tel prestige. Sachiko avait quelques idées & elle essayait de faire certains pronostics, mais il était difficile d’avoir une idée fixe car ils étaient nombreux dans la maison. De plus, selon ce qu’elle avait compris, ils choisissaient leur nouvelle proie selon certains critères bien spécifiques & ce n’était guère par affinité ou autres détails superflus. Il fallait que la personne ait une silhouette de meneur ou encore qu’elle soit certainement intelligente. Sachiko se contrefichait royalement du choix qu’allait prendre les enseignants, elle ne voulait simplement plus être la seule à s’occuper des Yunikons. Entre le Quiddtich, le nouveau règlement à cause des menaces qui survolaient l’école, ses devoirs de préfet, les exigences des professeurs, elle n’arrivait plus à coïncider tout cela. Finalement, cela pouvait être la pire personne qu’il puisse exister sur Terre, elle favorisait cela qu’être totalement seule. Quoique, elle ne pensait pas si bien dire, peut-être que justement elle allait regretter les moments de grande solitude où elle se trouvait être la seule à diriger la maison.

Sachiko faisait bien d’insister sur le fait qu’une personne quelconque ne lui dérangeait en rien car à vrai dire, elle allait très vite, amèrement, regretter ses pensées. Il n’y avait qu’une personne, réellement, avec qui elle ne pouvait pas s’imaginer travailler ensemble en tant que préfet & elle savait pertinemment, enfin elle espérait, que cette fameuse personne n’avait aucune chance. En effet, la personne à qui elle pensait à cet instant précis était une personne bien trop brutale, bien trop imbus de sa personne, bien trop exécrable pour appartenir à la table des préfets. Les enseignants n’étaient pas assez dénués d’intelligence pour faire une erreur si tragique. Il fallait vraiment être aveugle pour ne pas voir à quel point cette personne était infréquentable, dure & complètement inapte à être préfet. Elle était dénuée d’intelligence & au lieu d’utiliser la manière douce, elle allait probablement utiliser la manière forte, ce qui n’était pas une image favorable faite aux bleus clairs. Sachiko ne pouvait accepter un tel drame s’il avait vraiment lieu & connaissant sa chance Inouïe, la japonaise craignait le pire & non le meilleur. Elle se faisait peut-être des idées, peut-être que la vie pouvait être particulièrement clémente avec elle, peut-être qu’elle avait une chance d’être accompagnée par un préfet fort sympathique, doux. Elle croisait les doigts pour que ça soit le cas car si ce n’était pas ça, & si c’était la mauvaise personne, il était certain que, pour la première fois, Sachiko allait organiser une émeute, voir une manifestation brutale & des plus sanglantes. Mais comme toujours, elle se faisait des contrariétés pour rien. Elle devait rester placide & surtout elle ne devait pas craindre le pire car c’était en le craignant qu’il survenait doucement mais promptement. Elle qui était peu pratiquante, elle priait pour que la personne désignait de soi pas Ren.

Ren. C’était une longue & terrible explication. En effet, depuis sa dernière rencontre avec le jeune homme, Sachiko l’évitait comme la peste. Elle ne voulait plus rien entendre de lui, elle ne voulait plus l’adresser la parole, elle ne voulait plus s’acharner sur elle, elle voulait juste qu’il ne soit qu’un souvenir éphémère & encore c’était encore une chose bien trop grande. En fin de compte, elle ne désirait qu’une chose, elle voulait l’oublier à jamais & perdre la mémoire juste dans les passages de sa vie où il s’y trouvait. Il l’avait tellement blessé, il lui avait montré un homme différent de celui qu’elle avait connu, elle ne le comprenait plus & le pire était qu’il semblait être à ses yeux, un parfait inconnu. Elle était sûrement dure avec lui, car elle ne savait pas vraiment les motifs de son agressivité, toutefois, elle ne pouvait s’empêcher de jeter la faute sur lui. C’était lui le seul coupable, point final. Elle, elle n’était qu’une pauvre & misérable victime. Elle avait voulu l’aider, il avait maintes fois repoussé la jeune fille, elle était revenue plusieurs fois à la charge & finalement, il en était arrivé aux mains, presque. C’était la raison pour laquelle Sachiko avait arrêté tout contact, physique ou moral, avec lui. Elle ne voulait plus rien entendre de lui, elle ne voulait plus écouter & surtout, elle voulait remplacer son voisin d’enfance, qui était inopportunément Ren, par un autre homme, tel que Nichido, par exemple. Comparé à Ren, les autres hommes, qu’elle connaissait, étaient des êtres tout à fait plaisants & charmeurs. Elle se plaisait en leur compagnie alors qu’avec Ren c’était une torture continuelle. Cependant, ce qui était le plus surprenant, c’était que Ren était le principal homme qu’elle voulait absolument aider. C’était la première fois qu’elle tenait autant, qu’elle s’acharnait autant. Généralement, au bout de quelques semaines, elle abandonnait, mais là cela faisait bien longtemps, sûrement trop longtemps car elle avait lâché prise quand il s’était réellement énervé avec elle, lui montrant un visage tout à fait monstrueux. A présent, elle ne connaissait plus de Ren, à présent, il était raillé de sa vie. Ce n’était pas une chose aisée à faire car oublier n’était certainement pas un mot qu’elle connaissait en profondeur. Il n’était pas simple de supprimer intégralement une personne dans sa vie, surtout si on avait passé la quasi-totalité de notre enfance avec celle-ci, surtout si elle avait été notre premier ami, surtout si elle avait été comme un frère. Mais la vie était ainsi & Sachiko devait se forcer à l’oublier, pour son bien & sûrement pour le bien de Ren car il semblait que la jeune fille l’importunait énormément & par conséquent, elle devait arrêter toute tentative avec lui. Quoiqu’il advenait, elle devait arrêter de le suivre, elle devait arrêter de vouloir l’aider, elle devait tout bonnement arrêter de penser à lui. Quand elle le voyait au loin, dans les couloirs, elle avait un léger pincement au cœur & elle n’avait qu’une envie, c’était de s’excuser auprès de lui pour toutes ces années à s’acharner pour rien, mais à chaque fois sa conscience lui dictait qu’il était le seul coupable dans cette histoire, alors qu’il fallait avouer qu’elle était tout aussi fautive.

Tout en parlant, encore & encore, des photos de son enfance où Ren s’y trouvait, elle se rappela brusquement qu’elle était convoquée, dans les minutes qui suivaient, dans le bureau du directeur. Elle ne savait pas exactement pourquoi il l’avait envoyé une lettre de convocation mais elle s’imaginait déjà le pire. Peut-être qu’une personne, malintentionnée, avait eu la joie d’observer la scène qui s’était déroulée entre Ren & Sachiko & voyant que Sachiko avait été dans une situation délicate, elle avait certainement dû penser que Sachiko avait besoin d’aide & aurait divulgué l’information au supérieur. Malgré le fait qu’elle entretenait une haine viscérale, depuis quelques temps pour Ren, elle ne voulait sûrement pas qu’il ait des ennuis par sa faute. Elle devait donc étoffer l’affaire si le motif de cette convocation était réellement le fait de la semaine dernière. Sachiko était bien trop loyale en amitié pour laisser passer une telle situation, même si Ren ne méritait rien de tout cela. Finissant donc de se doucher, elle se rendit calmement vers le bureau du directeur. L’angoisse commençait peu à peu à prendre place dans ses mœurs & elle avait le cœur qui tambourinait. Être demandé par le directeur, ce n’était pas forcément une excellente nouvelle ou alors elle s’inquiétait pour rien. Prenant une longue inspiration, elle finit par frapper à la porte & l’ouvrit légèrement quand elle perçut une voix grave lui répondre.

Au départ, Sachiko ne vit que le directeur, puis elle constata qu’une autre personne se trouvait devant son bureau & quand elle reconnut la silhouette de cette fameuse personne, elle resta un moment figé & n’eut qu’une envie, fuir le plus loin possible. Pourquoi fallait-il qu’elle le croise lui, dans un moment si fatidique. Etait-ce pour cela qu’elle était demandée chez le directeur ? Était-ce une fois de plus de sa faute ? Sachiko n’eut pas le temps de réfléchir plus qu’elle prononça rapidement.

- Je vois que vous êtes occupés Mr. Le Directeur, je repasserai tout à l’heure si vous le désirez ?


Elle espérait bien qu’il allait lui répondre positivement, mais au lieu de lui dire qu’elle pouvait disposer, il lui ordonna simplement de les rejoindre dans la pièce. Sachiko déglutit difficilement & se plaça près du bureau mais bien loin de Ren. Déjà que respire la même atmosphère que lui était douloureux, alors en plus, si elle devait être proche de lui, elle partait immédiatement. Elle leva les yeux vers le directeur.

- Que me vaux donc l’honneur d’être ici ? J’espère que ce n’est rien de bien grave ! dit-elle d’une voix douce.

Le directeur lui fit un sourire & inconsciemment elle lança un regard haineux à Ren. S’il avait fait quelque chose de mal, elle n’était en aucun responsable de ses sottises. Elle était, certes, loyale, mais il y avait des milites à sa loyauté & surtout à l’égard de certaines personnes. Le directeur s’approcha donc de la jeune fille & la regarda intensément.

- Comme vous le savez bien, Mlle Matsuo, l’ancien préfet de votre maison a été démis de ses fonctions, pour des raisons personnelles. Par conséquent, vous êtes actuellement la seule à diriger cette prestigieuse maison. Hors la charge de travail qui vous a été attribuée depuis quelques temps est certainement bien trop lourde pour une seule personne. De plus, dans chaque maison se trouve deux préfets & non un, car nous savons pertinemment que cela serait difficile pour une seule personne de s’occuper intégralement d’une seule maison. C’est pour cela, que dernièrement, une réunion a été mise en place pour parler du nouveau préfet qui vous épaulera. Le choix n’a pas été bien laborieux & nous avons donc décidé de prendre Mr Yamada Ren, ici présent. Ce qui explique donc, que je vous ai confié à mon bureau, pour justement vous en parlez.

Sachiko avait bien entendu ou son ouïe lui faisait des misères. Ren était le nouveau préfet des Yunikon, ce qui signifiait qu’elle allait devoir travailler avec lui, ce qui voulait dire qu’elle allait le voir tous les jours, ce qui signifiait qu’elle allait devoir se coltiner Ren. C’était une blague. Etait-on le premier Avril pour qu’une telle tragédie survienne ? C’était impossible. Le corps enseignant n’avait pu choisir Ren. N’importe qui, c’était fort possible, mais lui, c’était juste inimaginable. Elle regarda Ren, puis le professeur & elle fit cela pendant quelques secondes. Puis son regard se posa sur le directeur & elle se mit soudainement à rire, tellement que les larmes arrivèrent jusqu’à ses yeux. Après quelques minutes à rire, elle se redressa & se concentra sur le visage du directeur, l’air d’être particulièrement sérieuse.

- Votre blague était vraiment excellente Mr. Mais il me semble que le mois d’Avril est terminé & il serait donc judicieux de ne pas jouer avec mes émotions. Soyons sérieux pendant un moment & dîtes moi la vraie raison de ma présence ici. Je doute fortement que ce soit celle-ci !

Le directeur la fixa du regard, l’air surpris, comme s’il ne comprenait pas son comportement. Pourtant, il y avait une raison à son rire, presque nerveux. Il était hors de question qu’elle côtoie plus Ren, hors de question qu’elle lui parle, hors de question. Le directeur poussa un soupir.

- Mlle Matsuo, un peu de sérieux ! Vous pensez sincèrement que j’ai du temps à perdre à « plaisanter ». Je suis vraiment sérieux. Dès aujourd’hui, j’exige que vous aidiez votre ami dans ses nombreuses fonctions. Vous allez devoir travailler ensemble tous les jours & vous croisez régulièrement. Vous allez être en quelque sorte son mentor Mlle Matsuo. Je ne vois aucune objection, surtout que vous êtes des amis de longues dates, d’après ce que j’ai pu comprendre. Je ne vois donc aucun problème.

Bien sûr qu’il y en avait un & plusieurs même. Le directeur n’était certainement pas au courant de tout ce qui se déroulait dans l’école car entre elle & Ren, leur amitié était terminée, il n’y en avait plus, elle n’existait plus & il était donc difficile de penser qu’elle allait devoir le supporter tous les jours, qu’elle allait se forcer à s’entendre avec lui. Elle baissa le regard, lasse. Déjà que ce n’était pas simple de le rayer de sa vie, mais avec cette nouvelle, ça allait être complètement impossible. Elle avait assez de force pour certains labeurs, néanmoins, là c’était bien trop pour elle, elle ne pouvait pas supporter une telle charge. Être la seule comme préfet demandait sûrement moins de travail. Après les paroles du directeur, elle fronça des sourcils.

- On était des amis de longues dates. Ce n’est plus le cas
; prononça-t-elle avec une certaine pointe de nostalgie ; mais si tels sont les ordres, alors je démissionnerai. . . .ou alors vous faites en sorte que je n’ai pas à m’occuper de lui, s’il vous plaît.
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Yamada Ren
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Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini 103vq6f
Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini _
MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeDim 1 Mai - 1:17

Silencieux, on pouvait dire que le jeune homme l’avait été depuis son entrée dans le bureau de son directeur de maison. En toute honnêteté, il n’avait eu pas la moindre idée de la raison ou des raisons qui avaient faites qu’il se trouvait désormais en ses lieux. Il faut dire que le jeune homme avait toujours tendance à se montrer discret, à éviter le moindre désagrément qui pourrait le faire remarquer aux yeux du corps enseignant. A vrai dire, il se plaisait bien à être cet élève, calme, propre et sur de lui qui ne venait jamais les embêter, se contentant seulement de faire ce qu’on lui demandait sans faire trop de zèle. En gros, malgré ses fortes capacités intellectuelles, il avait tendance à faire profit bas et à entrer dans le moule sans faire la moindre vague. Contrairement son comportement avec les autres élèves de l’école en général, il se montrait conciliant, poli et respectueux avec ses professeurs où du moins en apparence car il était totalement capable de leur lancer un sort d’amnésie sans la moindre hésitation si ça pouvait le sauver d’une situation forte délicate pour lui. D’ailleurs, il comptait plus le nombre de fois où il avait lancé ce type de sort sur certains préfets qui avaient eus le malheur de tomber sur lui lors d’une de leurs rondes de nuit. Autant dire qu’il était loin d’être un sorcier tout blanc et il ne remarquait nullement que son comportement actuel pouvait être totalement répréhensible. Il savait que ce n’était pas très équitable d’avoir recours à la magie de cette façon, qu’en agissant comme il le faisait, il n’était pas plus différent qu’un de ces têtes brulées de l’école qui n’en faisaient qu’à leur tête et mettant un peu le foutoir dans l’école pour assouvir leur orgueil démesuré.

Cependant contrairement à ceux-ci, il agissait seulement de la sorte pour vaguer à ses occupations principales et nécessaires à son équilibre mental. Il cherchait seulement à rester tout aussi discret que possible et ne souhaitait nullement que quiconque se préoccupe ou s’intéresse à sa personne, son passé et les raisons qui avaient faites qu’il était devenu désormais un jeune homme si peu enclin à la conversation, qui se consentait généralement d’écouter ce que les autres avaient à dire en leur accordant plus ou moins d’intérêt, voir une totale indifférence lorsqu’il jugeait que cela n’était pas assez important à ses yeux. Un comportement digne d’un petit prince, ce qu’il était aux yeux de tous, même du corps enseignant qui ignorait totalement l’existence de sa sœur jumelle, qui jugeait son comportement totalement normal et logique pour un héritier tel que lui d’une grande famille réputée dans le monde sorcier. Au fond, peu de personnes dans cette école savaient qui était réellement le jeune homme qu’ils avaient devant eux et c’était tout aussi bien et il ne s’en plaignait nullement car c’était exactement ce qu’il désirait. Faire fuir les gens malintentionnés, ceux qui cherchaient à lui faire du mal et garder autour de lui que les personnes dignes réellement de sa confiance et de sa loyauté, voila ce qu’il recherchait réellement. Puis il y avait ceux qui restaient une véritable interrogation dans son esprit et dont Sachiko faisait partie. Elle lui faisait du mal, cherchait à lui faire avouer ouvertement une vérité qu’il refusait plus que tout dire, qu’il cherchait même à oublier pour garder secret toute l’impureté qu’elle avait occasionné sur son être et pourtant il ne pouvait pas réellement dire qu’il haïssait sa préfète, qui avait été son amie voir son amour d’enfance. C’était réellement problématique pour sa part et il avait alors préféré lui donner des raisons de lui en vouloir, de ne plus jamais l’approcher au risque de se retrouver blessé tout autant qu’elle occasionnait des blessures sur son propre cœur. Ainsi de cette façon, peut être qu’il pourrait enfin s’éviter de se questionner sur cette relation quasi-conflictuelle qu’il entretenait avec la jeune femme et qui le blessait toujours de plus en plus profondément, faisant seulement remonter à la surface sa rancœur, sa tristesse et son impuissance. En gros, tout ce qu’il détestait en lui et qu’il faisait toujours en sorte de garder secret, quitte à se sentir dévorer de l’intérieur.

Cela faisait désormais quelques temps qu’il se rendait compte qu’il ne pouvait pas continuer de la sorte, qu’il devait absolument faire quelque chose pour ne pas devenir ce monstre qu’il avait rencontré dans les couloirs avec la jeune fille qui allait être désormais sa collègue, sa compère dans la lourde tâche qu’était cette distinction vis-à-vis des autres camarades de la maison. Peut être devrait-il profiter de cette occasion qui se présentait à lui pour prendre un nouveau départ ? Il ne le savait pas mais il se voyait mal refuser le poste alors que le professeur lui présentait tant d’éloge, lui montrait les avantages. C’est vrai qu’en devenant préfet, il pourrait s’ouvrir des nouvelles portes en montrant qu’il était un élève studieux, sérieux, qui avait le sens des responsabilités. Peut être même qu’il pourrait sans trop de difficultés emprunter la filière « médicomagie » du monde sorcier à sa sortie d’Akiwa grâce à ce poste ? Tout était envisageable. Pourtant il ne pouvait s’empêcher de se questionner sur les raisons qui avaient motivés ses professeurs à porter leur choix sur lui…Après tout, il y avait surement bien d’autres jeunes hommes de sa maison à convoiter ce poste ainsi que ces privilèges, alors pourquoi lui ? C’était vraiment à n’y rien comprendre et il devait bien avouer que si Sachiko n’était pas arrivé, il aurait prit la décision de lui poser cette question mais c’était trop tard et il ne risquait pas de donner des raisons à la jeune fille de penser que lui-même était à la fois estomaqué et intrigué par cette décision bien surprenante du corps enseignant.

Il se contenta alors seulement de poser son coude sur le bras de sa chaise, apposant sa tête sur le plat de sa main, laissant ainsi le directeur annoncer la formidable nouvelle qu’il tenait tant à lui dire. Il l’invita alors à venir se joindre à eux et il vit son ombre s’approcher à son tour du bureau qui prônait au milieu de la pièce tout en se tenant à l’opposé de sa personne. C’est dans un calme quasi olympien qu’ili écouta l’échange entre les deux personnes faisant comme si cela ne le concernait en aucune façon, ce qui était le cas. Après tout, le directeur n’allait-il pas lui annoncer qu’il allait être son futur coéquipier dans la lourde tâche qu’était son poste ? Si alors pourquoi écouter, une chose qu’il savait parfaitement. Mais il ne pouvait s’empêcher de lancer un bref regard vers la silhouette de la jeune fille qu’il pouvait admirer de profit. A vrai dire, il était curieux de voir sa réaction et c’est donc dans un rictus mesquin qu’il accueillit son regard haineux alors qu’elle demandait à leur directeur l’explication de sa présence en ces lieux. Si seulement elle savait ce qu’il l’attendait en posant une telle question… Il se contenta alors seulement de la regarder avec indifférence avant de tourner son regard vers leur directeur pour faire au moins mime d’écouter à défaut de le faire réellement. C’est ainsi qu’il remarqua du coin du regard que Sachiko le fixa avant de reporter son attention pour revenir sur lui. Il aurait pu parier sur cette réaction tellement elle était prévisible, il se contenta seulement de fixer derrière le directeur de leur maison où se trouvait un beau tableau représentant surement un ancien directeur de la maison et qui semblait particulièrement intéressé par leur conversation.

C’est lorsqu’il remarqua le regard étonné des deux protagonistes qu’il remarqua que la jeune fille s’était mise à rire nerveusement prenant peu à peu conscience de la pesée des mots du directeur et de leur réalité. Eh oui, il était désormais son nouveau collègue et cette vérité semblait réellement la rendre malade, où peut être était-ce ses nerfs qui craquaient ? Il faut dire qu’il ne fallait pas être bien divin pour bien remarquer que la jeune femme était au bout du rouleau, ses traits étaient tirés, fatigués, elle semblait avoir maigrie comparé à la dernière fois qu’il l’avait vu. D’ailleurs c’était surprenant de sa part qu’il prenne la peine de se soucier de retenir de tels détails sur la demoiselle. Cela devait surement être le résultat du surmenage qu’avait occasionné sur sa personne, son poste en tant que préfet pensait-il alors qu’il entendait leur ainé venir certifier ses dires dans un ton un peu plus cassant. Le directeur de leur maison, n’était surement pas quelqu’un qui aimait plaisanter et il semblait peu apprécier la réaction de la jeune femme. Amis de longues dates ? Le directeur devrait se mettre à jour dans ses suppositions car il n’avait pas le souvenir d’avoir été un jour proche de la jeune femme à défaut de passer son temps à la fuir et il avait peu de chance vu les récents événements pour que cette chose soit possible, d’ailleurs pour l’instant il ne souhaitait nullement revenir sur ce fait. Pourtant, il devait reconnaitre que cet air fatigué qu’affichait la jeune femme ne le laissait pas indifférent et que quelque part au fond de lui quelque chose semblait s’en offusquer et souhaitait lui venir en aide, lui donner les moyens de venir enlever un peu la charge sur ces épaules. Une intention bienveillante qui fut vite fait balayée de son esprit lorsqu’il l’entendit dire qu’elle démissionnerait si elle devait l’aider à accomplir ses nouvelles fonctions.

A vrai dire à cet instant, il lui lança un regard noir alors qu’il soupirait intérieurement de lassitude. Il faut dire qu’il n’aimait pas particulièrement qu’on expose ses problèmes relationnels de façon aussi peu civilisé. Les problèmes personnels étaient peut être quelque chose mais cela n’avait rien à voir dans le monde professionnel et c’est ce manque de maturité de la part de la jeune femme qui l’irrita profondément alors qu’il détournait son regard de nouveau neutre vers leur professeur.

« En effet, ce n’est plus le cas…Seulement cela ne doit pas et ne sera pas une gêne pour nos fonctions. Je suis persuadé que mademoiselle Matsuo sera se montrer assez professionnelle pour mettre nos divers différents de côté pendant nos missions. Pour ce qui est des missions qui nous sommes imputés, je peux demander de l’aide à certains de nos collègues, je suis particulièrement proche de Jung Hye Ri, la préfète de la maison muneo, et de Tanuki Nichido, le préfet des geobuks, je suis persuadé qu’ils sauront parfaitement me renseigner tout autant que cette demoiselle…. » Commença-t-il dans une voix grave, sobre et calme alors qu’il ne prêtait nullement attention aux réactions de la jeune femme face à ses mots, avant de poursuivre tout simplement. « Ainsi, mademoiselle Matsuo n’aura point à démissionner et pourra en profiter pour se reposer. Les dernières semaines n’ont pas du être évidente pour sa personne entre ces différentes fonctions et son rôle en tant que seule préfète, je ne voudrais en aucun cas venir ajouter à son emploi du temps, une tâche si difficile qu’est ma formation… »

On pouvait voir, suspecter dans ses mots, un certain vif mépris vis-à-vis de la demoiselle, la faisant passer pour une personne incapable de passer outre ses propres sentiments personnels. Certes, il avait un peu cherché à faire passer le message mais son véritable objectif était d’endormi le directeur et ainsi de même éviter d’être de nouveau obligé de passer du temps avec elle avec tous les risques que cela comportait. Il se contenta de sourire faiblement et finit tout simplement en se tournant vers elle, dans un regard froid et hautain.

« Quoiqu’il arrive, je saurais me montrer digne de la confiance que vous m’attribuait et j’espère que cet arrangement convient également à mademoiselle Matsuo, bien entendu… Qu’en dites-vous ? »
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Matsuo Sachiko
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Perfect Prefect


Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini 391936001303914539
Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !



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MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeMer 4 Mai - 1:26

Quand Sachiko était plus jeune & pour surmonter les nombreuses adversités qui se trouvaient sur son chemin, elle utilisait toujours la même méthode, qui avait été fiable pendant des années, jusqu’à atteindre ses limites. En effet, la jeune fille fuyait rapidement & elle partait se cacher pendant des heures & des heures. Chaque fois que ses mœurs la dévoraient, chaque fois qu’elle ne se sentait pas bien, chaque fois qu’elle était devant une épreuve peu aisée, elle prenait ses jambes à son cou & elle restait pendant une journée entière dans l’une de ses nombreuses cachettes. Elle n’avait jamais su faire face aux obstacles de la vie, & elle avait perpétuellement tourné le dos, sans se soucier des représailles que cela pouvait engendre. Elle avait été jeune & innocente & surtout, insouciante de tout ce que la vie pouvait apporter. Pendant des années, elle n’avait trouvé que cela pour s’éloigner de ses infortunes. Le seul problème était que lorsqu’elle revenait, rien n’avait véritablement changé & ses parents étaient toujours dans la même position, aux mêmes fonctions, faisant perpétuellement les mêmes gestes, comme si elle n’avait jamais fui. Finalement les fuites incessantes de Sachiko ne servaient strictement à rien car à vrai dire, ses parents s’en contrefichaient royalement. Si Sachiko fuyait devant les fatalités de la vie, c’était principalement à cause de ses parents qui ne lui daignaient même pas un regard & par conséquent, elle agissait toujours en faisant en sorte de les déplaire, ou encore pour qu’ils lui portent une attention spécifique. Elle avait été ainsi faite pendant plusieurs années. Même si ses parents ne remarquaient pas tous ces gestes grotesques ou encore ces comportements déplorables, elle persévérait, dans l’espoir qu’un jour ils lui lancent un regard tel qu’elle en rêvait. C’était peut-être futile mais quand on n’avait personne pour nous donner de l’affection on faisait tout pour qu’on en reçoive une once d’amour. Sachiko avait donc fuis encore & encore, jusqu’à en être épuisée & jusqu’à qu’elle rencontre une de ses fameuses cousines. Elle n’avait cessé de lui dire qu’elle devait se comporter dignement devant les nombreuses contrariétés & surtout, elle devait rester placide, le visage neutre devant une quelconque situation, déplaisante soit-elle ou pas. Sachiko avait mis en avant les conseils de sa cousine & avait même mis en pratique ces fameux conseils. Toutefois, ce n’était pas toujours simple d’écouter son aînée & parfois, Sachiko avait énormément de mal, comme c’était le cas, actuellement dans le bureau du directeur de maison. Elle n’avait su cacher son mécontentement, voir sa surprise. Elle l’avait clairement exprimé & à présent, elle le regrettait amèrement. Elle aurait préféré ne pas réagir de la sorte, mais cela avait été plus fort qu’elle, elle n’avait su contrôler ses mœurs. Il fallait dire que dans ce genre de contexte, il était difficile, voire impossible, de complètement se contrôler. Une autre personne aurait certainement surmonté cette épreuve, mais là, il s’agissait d’elle & de Ren. C’était une autre affaire bien plus complexe encore & qui était loin d’être réglée.

Sachiko n’allait sûrement pas l’avouer mais elle en voulait surtout à Ren du fait qu’il la laissait, lui aussi, dans le noir complet. Il n’avait plus aucune preuve d’affection à son égard & pourtant, dans le passé, il avait été l’un des seuls à lui transmettre une part d’attachement. C’était l’une des raisons principales qui poussait Sachiko à devenir si empreinte d’animosité. Si elle était froide & légèrement sarcastique avec le jeune homme, c’était qu’elle lui en voulait terriblement de l’avoir si rapidement rayé de sa vie. Après tout, il avait été comme un frère pour elle, une personne chère à ses yeux & à présent, elle ne semblait être qu’un souvenir inexistant dans la mémoire du jeune homme. C’était une chose difficile à avaler pour la jeune fille. Elle se rappelait de chaque moment en sa compagnie, comme une plaie brûlante sous une flamme ardente. Cela la rendait amère, voir exécrable chaque fois qu’elle repensait aux mots du jeune homme. Il ne se doutait pas à quel point, cela lui était pénible d’entendre ses paroles si blessantes à chaque fois. Perdre un membre de la famille c’était toujours une chose ardue, & la peine prenait du temps avant de se refermer intégralement. Pour Sachiko, la situation dans laquelle elle se trouvait avec Ren, elle la vivait comme un deuil infranchissable. Ren était comme son frère & voir son frère disparaître de sa vie c’était une douleur ancrée en soi. Sachiko ne pouvait pas mentir en disant que les discours tenus par Ren ne lui faisaient pas un certain effet car elle, elle avait un cœur, une âme, qui était fragile & qui malheureusement avait du mal à se remettre de certaines scènes. Elle savait pertinemment qu’elle devait faire son deuil & qu’elle devait oublier Ren car lui-même l’avait oublié, mais Sachiko était une fille bien trop douce qui avait du mal à en vouloir réellement à une personne & elle avait surtout du mal à lâcher une personne aussi facilement. Même si elle se disait qu’elle avait lâché Ren, que c’était fini, qu’elle n’allait plus retourner vers lui, elle savait que c’était faux & qu’elle se mentait à elle-même. Elle n’allait pas abandonner Ren immédiatement, & il pouvait lui faire les pires atrocités, au fond d’elle-même, elle allait toujours être derrière Ren. Sa relation avec Ren avait beau changé, ses sentiments amicaux pour lui ne s’étaient pas modifiés ou alors légèrement mais de manière plutôt néfaste pour la jeune fille. Sachiko ne savait pas où son lien avec Ren allait mener, mais pour le moment, elle savait que c’était l’éloignement qui agissait positivement sur elle.

Depuis le moment où il avait été violent avec elle, une sorte de complicité, d’amitié était parti en éclat en un lapse de temps restreint. Elle avait vu un ami qu’elle ne reconnaissait même plus. Sachiko était une fille qui ne supportait pas la vue de violence faite à une femme & elle avait des raisons personnelles. Personne ne le savait, mais Sachiko avait vu des scènes atroces & marquantes les seules fois où elle s’était rendue chez l’une de ses tantes. Jamais elle n’avait eu affaire à des circonstances si abominables & jamais elle n’avait fait part de ce qu’elle avait vu ses nuits là. Depuis toute petite, le vif souvenir de cette soirée lui restait en tête & à chaque fois, elle avait ce goût métallique dans la bouche & une sorte de frisson qui lui parcourait l’échine. Quand on assiste à une telle reconstitution, on ne devenait plus la même & surtout notre innocente étant jeune fille partait rapidement. Au fond, Sachiko craignait les hommes juste parce qu’elle savait qu’ils étaient capables des pires monstruosités. Quand Ren l’avait plaqué au mur, elle s’était revue, petite, planquée dans un placard, mangeant des cookies & puis soudainement, dans l’entrebâillement qui lui permettait de voir la scène en face, elle avait assisté à ce qu’un enfant ne devrait pas voir. Elle était restée dans son coin, le cookie dans la main, sous le choc, ne bougeant plus, & laissant ses larmes roulaient sur sa tendre joue. Elle n’avait jamais dit à sa tante ce qu’elle avait vu, elle avait tout gardé pour elle, n’ouvrant pas une seule fois sa bouche pour en parler car personne ne pouvait comprendre, car personne ne pouvait la soutenir. Elle avait eu, pendant un bref instant, l’envie de tout dire à Ren, mais fort heureusement, elle s’était abstenue de le faire, car à l’époque, Ren était le seul qui pouvait comprendre, qui savait comment faire pour la consoler. A présent, ce n’était plus le cas & en preuve, il devenait brutal avec elle. C’était pour cela aussi qu’elle détestait Ren car il avait osé lui faire rappeler ce qu’elle cachait depuis petite vis-à-vis d sa chère tante & de son tendre époux. Elle pouvait tout accepter, une humiliation, une vengeance affreuse, ou pleins d’autres choses, mais être violent avec elle, c’était une chose qu’elle n’acceptait pas facilement, voir même, qu’elle n’adhérait pas du tout. Sachiko était donc partagée entre deux sentiments opposés à l’égard de Ren : Entre une profonde amitié pour lui & une haine ardente. Il n’y avait qu’un pas.

Sachiko était très sérieuse quand elle disait qu’elle voulait démissionner si elle devait s’occuper de lui. Elle ne voulait pas être prise, une nouvelle fois, au dépourvu. Déjà qu’elle avait du mal à accepter le fait qu’il allait être préfet à ses côtés, mais si en plus elle devait se coltiner le visage du jeune homme toute la journée en l’aidant en plus, c’était mettre la charrue avant les bœufs. S’entendre avec Ren allait être peu simple pour cette tâche. Il était comme le chat, elle était comme la souris, en bref, un chat & une souris ne pouvaient en aucun cas cohabiter, voir même s’entendre tout court. Le chat détestait la souris, la souris détestait le chat, c’était inimaginable. Sachiko ne se voyait vraiment pas dans une même salle avec Ren, à lui parler merveilleusement bien. Le jour où ils allaient se parler correctement était loin d’arriver. Ça allait prendre des années, voire plus, Sachiko allait avoir le temps de mourir. C’était certain. Si elle était dans une entende plus ou moins cordiale avec l’ancien préfet, ça n’allait plus être le cas. Néanmoins, Sachiko se préparait déjà psychologiquement. Elle avait besoin d’entraînement avant de le supporter vraiment. Elle allait devoir prendre son courage à deux mains. Ça ne devait pas être si ardu que cela. De toute manière, il était d’hors & déjà certain que Sachiko allait travailler dans son coin, elle n’allait pas faire participer Ren, ou en tout cas légèrement. Même si elle devait prendre sur elle & recevoir toutes les charges de travail, elle était apte à le faire si c’était pour ne pas adresser un seul mot à Ren.

Sachiko faillit s’étrangler quand Ren précisa qu’il pouvait demander aux autres préfets de l’aider dans les nouvelles tâches qui lui avaient été remis. Fronçant des sourcils, elle se demanda si Ren ne disait pas explicitement qu’elle n’était pas capable de s’occuper de lui. Vexée, elle se posa alors d’innombrables questions. Elle ne voulait pas que Ren s’en sorte si facilement & puis les autres allaient être doux avec lui, ce qu’il ne méritait pas. Il devait avoir une personne dure, avec qui ça risquait de faire mal & la seule capable de faire cela, c’était elle-même. La vengeance était un plat qui se mangeait chaud, ou froid, tout dépendait du contexte & de la signification sous-entendu. Le pire était qu’il osait dire qu’elle allait pouvoir se reposer. Il était évident qu’il lui faisait comprendre qu’elle ne pouvait y arriver seule, comme si sa présence était indispensable. Certes, elle était en ce moment plutôt chargée mais venant de la part de Ren, ce n’était pas plaisant, au contraire, cela avait tendance à énerver la jeune fille. Ce n’était pas parce qu’elle était une fille qu’elle ne pouvait pas fournir un travail conséquent. Finalement, un sourire sarcastique se fixa sur le visage de la jeune fille. Elle allait s’occuper de lui & elle allait fortement bien s’occuper de lui, il n’y avait aucun souci à se faire. Il allait très vite apprendre le rôle du préfet. Elle fit un grand sourire à Ren pendant qu’il lui demandait si cela lui convenait.

- Finalement, j’ai changé d’avis. Je pense que m’occuper de Mr Yamada me sera bénéfique & puis je suis certainement la seule personne à être capable de bien lui montrer les différents aspects de sa nouvelle fonction. Avec moi, Mr Yamada apprendra rapidement, je n’en doute pas une seconde. & puis cela nous permettra de renouer des liens, n’est-ce pas Mr Yamada !

Sachiko prit Ren par les épaules & discrètement elle lui fit un sourire très ironique qui reflétait ses pensées les plus machiavéliques. Pour s’occuper de lui, elle allait le faire & dans les normes en plus. A vrai dire, il allait souffrir avec elle. Il était mal tombé, très mal.

- De plus, on m’a assimilé la tâche de faire un compte rendu sur la maison. Je dois le rendre dès demain & n’ayant pas trouvé le temps de le faire, j’aurai besoin d’une aide. Un cerveau ne suffit pas, malheureusement. Mais faut-il déjà que Mr Yamada ait assez de neurones pour rédiger un compte rendu aussi long que celui que je dois faire. Si Mr Yamada veut bien commencer son rôle de préfet, alors je préférerai qu’il débute par cet exercice, dans les heures, voir les minutes qui suivent cet entretien ! Si vous n’y voyez pas d’objection !


La guerre était déclarée !
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini _
MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeVen 6 Mai - 2:37

On pouvait vraiment dire que le jeune homme possédait physiquement tout pour paraitre hautain et désobligeant avec les autres comme si c’était normal que cela colle à la peau du jeune homme. Il était d’une stature assez grande, du haut de son mètre quatre vingt, faite que de muscles bien dessiné et ferme, après toutes ces mois et années à s’entrainer, à évacuer cette frustration sur des dizaines de sacs de sables pour évacuer sa frustration. D’ailleurs, il aurait surement fait un très bon batteur si son manque flagrant de civilité avec autrui et s’il n’était pas si asocial désormais. Autant dire qu’il n’était pas fait pour travailler en équipe ou du moins c’était ce que la plupart des personnes pensaient en ce qui le concernait. Pourtant, si on lui attribuait le bon partenaire, il pouvait se révélait être conciliant et à partir qu’il se rendait compte que son partenaire faisait de son mieux pour réussir, il pouvait même allait l’aider pour qu’il s’en sorte avec son devoir. En gros, il faisait toujours en sorte de se débarrasser des profiteurs qui s’attendaient à ce que le génie qu’il était se tape tout le boulot pour qu’il puisse à son tour profiter des avantages. En gros lorsqu’on décidait de devenir son partenaire, il ne fallait pas se dire qu’on allait pouvoir sagement se tourner les pouces et il en va de soit qu’à l’heure actuelle, il attendait la même chose de la jeune fille qui se tenait devant lui.

Désormais, puisqu’il avait accepté d’être préfet sans vraiment le dire ouvertement, il fallait faire en sorte que les problèmes personnels n’empiètent en aucune façon sur l’efficience de leur travail en équipe. Si la jeune fille pensait qu’il l’accusait d’être incapable de faire profit bas de ses problèmes, c’était son problème et puis c’était la vérité. Ce n’était pas elle qui avait l’intention de démissionner s’il devenait préfet ? Encore une fois, il pouvait remarquer que la jeune femme, qui était pourtant son ainé d’un an, était loin d’être si mature qu’elle en donnait l’impression. Mauvaise foi de sa part ? Peut être, disons qu’il préférait se dire ça que d’essayer de comprendre les raisons qui avaient poussées la jeune fille à agir ainsi. D’ailleurs s’il avait seulement consenti à analyser la situation actuelle dans laquelle ils se trouvaient, peut être qu’il aurait remarqué que la jeune femme pouvait tout simplement redouter que l’accident qui s’était produit la dernière ne survienne de nouveau et que cette fois ci, leur confrontation devienne un bain de sang, voir peut être qu’elle lui en voulait cruellement de l’avoir effrayé à ce point. Tout cela était fort probable et sans en avoir pleinement conscience, le jeune homme lui-même comprenait la raison qui avait poussé la jeune yunikon à agir de la sorte mais se l’avouer était tout simplement impossible car cela reviendrait à dire que c’était lui l’entier responsable de la situation actuelle. Autant dire que son orgueil et l’estime qu’il avait de lui-même n’allait surement pas se contenter d’une telle chose même s’il devait passer aux yeux des autres comme un vrai connard de première classe.

Certes, il avait ressenti l’envie de s’excuser auprès de la jeune fille. Enfin s’excuser était un grand bien mot car cela faisait des années, qu’il ne s’était pas appliqué à cette tâche qu’était de présenter des regrets. Mais il avait souhaitait quelque part au fond de lui-même, faire comprendre à la jeune fille qu’il n’était pas peu fier de son comportement récent vis-à-vis d’elle et ce bien qu’il ne regrettait nullement qu’elle se tienne loin de lui. Après tout, s’il s’était énervé ainsi c’était également un peu…voir beaucoup de son point de vue, de sa faute, il lui avait bien dis de le laisser en paix, de cesser de l’importuner de la sorte mais non, elle s’était entêté. Il avait beau retourner la situation dans tous les sens, ils étaient bien tous les deux responsables de ce tragique accident et tout deux étaient bien trop orgueilleux pour l’avouer. D’ailleurs il était persuadé que tous les deux s’en passer bien et c’est avant tout comme un moyen pour s’excuser qu’il avait finalement accepté de devenir préfet pour l’aider du mieux qu’il le pouvait. Après tout, le jeune homme n’était pas du genre à prendre les choses légèrement et lorsqu’il s’engageait à faire quelque chose, il le faisait jusqu’au bout. Bien que la jeune fille pouvait en douter, il était surement le meilleur partenaire qu’elle pouvait espérer et il comptait bien faire ses preuves, en fin de compte, il ne demandait que cela.

Non, pas aux beaux yeux de la yunikon mais de l’ensemble des personnes qui le considéraient comme un homme imbu de sa personne, incapable de former un duo avec quiconque. Ce n’est pas qu’il cherchait spécialement à ce qu’on lui confère une place ou une image, d’ailleurs en principe, il n’avait que faire des avis des autres mais disons qu’il prenait conscience que bien que ses capacités intellectuelles lui permettaient une certaine aisance, il fallait tout de même qu’il fasse ses preuves et un médecin asocial, incapable de lever le petit doigt pour autrui…il était indéniable que cela faisait quelque peu moche sur le tableau de son parcours scolaire alors si désormais il pouvait montrer qu’il n’était pas si indifférent que les gens le pensait…il faut dire que cette distinction était parfaite pour résoudre le problème et le montrer moins inhumain. Si les gens savaient à quel point leur point de vue sur la personne qu’il était, était totalement faux, imprécis et qu’il ne pouvait imaginer à quel point, le jeune homme pouvait se révéler être le meilleur ami qu’on pouvait espérer avoir, qu’il avait également le cœur sur la main au point de ne refuser aucune bassesses, ni injures de la part de ces proches, se mettant toujours en position de faiblesse.

Enfin peut être était-ce utile de préciser que tout ceci était bien camouflé sous une barrière d’orgueil et de mépris que le jeune homme s’affublait et portait depuis tant d’années ? Surement. En fait, il se refusait tout simplement à redevenir cet être pathétique qu’il avait pu être des années auparavant et qui par faiblesse même à l’heure actuelle était encore en train de saigner pour des blessures infligées depuis plus de six ans. Et c’est pour cette raison qu’il luttait corps et âme face à la jeune fille qui était une des rares personnes à vouloir lui faire face, à s’imposer à lui pour qu’il avoue enfin que oui, il était faible et pathétique, que Satsuki lui manquait cruellement et que bien entendu elle était sa sœur, sa jumelle, sa raison de vivre désormais…N’y avait-il pas image plus pathétique que celle-ci ? Non, il ne le pensait pas et pourtant, il voulait reconnaitre une part de ces fautes dans cette histoire, envers la jeune femme qui se tenait désormais face à lui. Peut être pas de façon concrète avec des mots, des excuses bien rédigées mais plus par les actes qu’il pourrait faire pour lui alléger de la charge que représentait déjà son poste sur ses épaules. Mais pour comprendre tout cela, il fallait soit être douté du pouvoir de légilimancie, soit être devin, dans les deux quasiment impossible à deviner…et ce n’était surement pas les mots, ni le ton et le regard qu’il avait utilisé qui allait surement pencher à sa faveur.

Sachiko pouvait donc prendre ses mots comme elle le souhaitait et en toute franchise, il avait déjà une brève idée de sa réaction. Il la provoquait continuellement, sous entendant continuellement que contrairement à elle, il avait le mérite de savoir se maitriser et il était persuadé qu’en piquant ainsi son orgueil, sa respectabilité, la jeune fille allait mordre à l’hameçon comme un poisson qui mord à la cane du pécheur. Rien de plus, rien de moins. En aucun cas en agissant de la sorte, il souhaitait qu’elle s’intéresse de nouveau à sa personne ou passe du temps avec lui, mais il voulait qu’au moins ils puissent être « professionnels » tout simplement. Comme il s’y attendait, celle-ci mordit à l’appât et le pécheur, qu’était le jeune homme, était bien trop un habitué pour savoir ce qu’il était en train de pêcher. Le sourire sarcastique, froid avec une pointe de rancœur qu’affichait la jeune fille lui disait clairement qu’elle allait lui donner ce qu’il voulait mais qu’elle ne comptait surement pas se laisser avoir et qu’elle allait lui en faire voir de toutes les couleurs… En gros, elle était clairement en train de lui déclarer la guerre et pour sa part…il n’avait nullement l’intention d’y participer, un peu comme la suisse en général, sauf que dans le cas présent, il était sensé être un des pays en guerre. Si elle voulait lui faire la guerre, grand bien lui fasse, elle allait se ridiculiser plus qu’autre chose aux yeux des autres mais il ne fallait pas non plus qu’elle s’attende à ce qu’il lui fasse de cadeau, il était loin d’être quelqu’un qu’on pouvait facilement duper.

C’est donc dans un air placide, froid limite désintéressé qu’il l’écouta répondre à sa provocation. C’était comme s’il avait pu prévoir le moindre de ces mots et il devait avouer qu’elle manquait réellement de self control pour être une bonne préfète ou alors il était surement l’un envers lesquels elle ne parvenait pas à garder le contrôle…ou peut être un peu des deux ? Qu’importe la réponse, au final elle acceptait de devenir son mentor et en toute franchise, il s’en serait bien passé mais il était assez maitre de lui-même pour rester dans la même pièce qu’elle, à condition qu’elle oublie un tant soit peu leur problème personnel…était-ce possible ? Le temps lui dirait bien. En tout cas, il ne réagit même pas à la réplique de la jeune femme qui s’était permisse de le prendre par les épaules pour lui lancer un sourire très ironique mais c’est à peine s’il s’était arrêté dessus. Elle était ridicule à ces yeux de réagir ainsi et ses remarques l’était tout autant. Soupirant doucement, un peu las, il releva son regard inexpressif sur elle et il la détailla quelques instants avant de lui retirer calmement ces mains de ses épaules.

« Tout me semble convenable dans ces conditions… Puisque mademoiselle Matsuo semble être toute disposée à me guider, je suppose que l’entretien est terminé, professeur ? » Lançant-il en tournant son regard toujours aussi serein vers leur ainé alors qu’il se levé pour se tenir à la hauteur de sa nouvelle coéquipière. Sans surprise, celui-ci lui annonça qu’en effet l’entretien était terminé et qu’ils pouvaient disposer si le souhaitait.

Après un bref hochement de tête en signe d’au revoir, il ouvrit la porte et convia la jeune femme à passer devant lui alors qu’il faisait de même après son passage. Attendant d’être sagement assez éloigné du bureau sans aucune crainte d’être entendu, il accéléra le pas pour pouvoir passer devant elle et stopper la jeune femme sans la toucher, ni l’effrayer. Soupirant las de toute cette histoire, il la fixa de la tête au pied et ajouta.

« Écoutes Matsuo, si on veut que ça marche, il va falloir qu’on fasse en sorte de mettre nos différents de côté. Il en va de soit qu’on est nullement attiré par l’idée de faire équipe tous les deux, mais lorsque je donne ma parole, je le fais. Donc à partir du moment que tu es réglo avec moi, je le serai en retour et je ferais mon travail parfaitement si on m’explique correctement quelles sont mes tâches. Cependant ne crois pas que je suis assez con pour me faire duper et ne pas remarquer que tu as l’intention formelle de m’en faire baver, si tels sont tes plans, alors à toi de choisir… »

Direct, froid et cassant, c’était trois qualificatifs qui convenaient parfaitement au jeune homme et la jeune femme avait plutôt intérêt d’être plus ou moins loyale avec lui car si elle souhaitait réellement se venger et lui en faire baver pour se soulager, il ne fallait absolument pas compter sur lui pour rester un loup bien gentil.
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Matsuo Sachiko
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Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !



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MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeDim 8 Mai - 19:30

Faire confiance à une personne ce n’était pas toujours une situation ample & tout dépendait du contexte qui poussait à faire appel à la confiance. Il était vrai que régulièrement, l’humain avait tendance à faire confiance à n’importe qui & surtout aux mauvaises personnes. Une confiance ne s’accordait pas aussi facilement, & il fallait du temps à l’être humain avant d’accorder sa confiance totale à une personne spécifique. Dans la vie & dans la société contemporaine, ce n’était plus aussi simple de faire confiance à une personne que l’on venait de rencontrer. A l’époque ancienne, les seigneurs & autres bourges avaient une confiance aveugle en leurs partisans & ils savaient pertinemment qu’ils n’allaient pas les trahir, même si cela arrivait, mais rarement. Les personnes étaient moins méfiantes mais la raison était aussi qu’il y avait moins de moyens pour découvrir la vérité qu’aujourd’hui. A présent, chaque geste fait était minutieusement contrôlé & analysé. Par conséquent, la confiance en une personne pouvait rapidement disparaître & du jour au lendemain, la confiance donnée n’était plus qu’un souvenir éphémère. Toutefois, aujourd’hui aussi, l’humain était quasiment obligé de faire confiance en certaines personnes car sinon il ne pouvait avancer. Par exemple, l’humain savait que la société le poussait à consommer des choses parfois futiles & complètement néfastes pour la santé & pourtant il faisait aveuglément confiance à une autorité supérieure. Quelque part, il voulait partir de cette emprise, mais il était préférable pour lui d’y rester, au risque de se brûler les ailes. Il avait aussi l’exemple du médecin. Le docteur, qui était censé connaître son métier & surtout sauver des vies, pouvait prescrire des médicaments qui avaient plus le don de tuer la personne que l’était réellement. Mais le médecin était une sorte d’autoritaire plus grande que la nôtre, & se sentant petit face à un tel personnage, on se laissait faire, tels des cobayes attendant la sentence. Souvent, les chercheurs en physiques découvraient que les médicaments qui devaient soigner, apportaient d’autres maladies, certainement plus grave encore. C’était une sorte de retournement de situation. Cela soignait, certes, de la maladie première, mais cela engendrait une maladie encore plus dangereuse. Il était donc préférable de garder sa première maladie, pour moins de risque de santé. Les médecins pouvaient faire ce qu’ils voulaient de l’humain car il lui donnait une confiance presque impressionnante tellement elle était forte. Un médecin pouvait un jour se rendre chez une personne âgée, il pouvait lui administrer la même piqûre, mais étrangement, juste pour ne plus avoir affaire à cette personne, la dose était différente & le drame survenait. Personne n’osait suspecter le médecin car finalement, c’était lui qui aidé à rallonger une existence & pour chaque personne, le médecin ne pouvait raccourcir une vie. Il y avait un film récemment qui parlait justement de ce genre de situation & à la fin il était simple de comprendre la morale. Pourtant, malgré cette vision pessimiste, on continuait à donner sa confiance à une force supérieure. Toutefois & comme une certaine expérience d’un grand psychologue social du nom de Stannley Milgram, ce n’était pas le fait de donner sa confiance qui était à l’origine d’une telle situation, mais c’était principalement le fait d’être soumis à une autorité.

Sachiko aurait aimé de pas faire confiance au directeur de maison car elle n’avait aucune raison de le faire. Après tout, il avait peut-être des raisons de choisir Ren comme préfet pour lui tenir compagnie. Elle ne savait pas si le vote s’était déroulé dans les normes de l’école car il avait été sûrement modifié ou autre. Il fallait avouer que Sachiko avait énormément de mal, encore, à avaler le fait qu’elle allait devoir supporter Ren pendant autant d’années. Elle ne voyait pas en quoi Ren avait les qualifications pour avoir un statut si élevé. Il ne méritait pas une telle reconnaissance, après tout il n’était pas une personne fort humble. Il s’attirait plus les animosités des personnes que leurs bonnes faveurs. Avec son regard froid, son antipathie constante, il était difficile de concevoir un Ren plus doux & surtout plus aimable avec autrui. Au lieu d’apaiser les mœurs de la maison, il allait certainement envenimer toutes les situations. Sachiko avait déjà bien du mal à contenir certains, mais en plus, si elle avait un nonchalant à côté d’elle, elle n’allait plus parvenir à cesser les diverses bagarres. Il ne fallait pas se méprendre. Sachiko ne voyait pas Ren que d’un œil mauvais mais elle se disait simplement qu’il n’était plus comme avant & qu’il s’était transformé peu à peu en une personne abjecte. Même si au fond d’elle-même & secrètement, elle espérait que Ren soit toujours celui qu’elle connaissait si bien, ou alors qui avait légèrement changé mais pas autant qu’à l’heure actuelle. Elle ne pouvait plus supporter de le voir dans les couloirs, mais ce n’était pas qu’à cause de sa haine viscérale, mais l’autre raison, elle n’allait sûrement jamais l’avouer à voix haute, ou à voix basse même. C’était donc pour cela que la japonaise avait du mal à fournir sa confiance à son directeur de maison. Elle avait beau croire en ses paroles, elle ne comprenait toujours pas pourquoi le conseil de maison avait décidé de choisir Ren pour succéder à l’ancien. Elle se demandait si ce n’était pas encore un piège organisé par l’école pour qu’elle prouve qu’elle était capable de tout faire pour être une préfet parfaite, même de supporter une personne qu’elle semblait détester. Cependant, plus elle réfléchissait, plus elle se disait que le directeur ne lui aurait menti sur une chose pareille car c’était indispensable pour elle d’avoir un compagnon à ses côtés. De plus, Sachiko se disait que même si elle était contre ce système & surtout contre sa nomination, elle devait s’y résoudre. Elle était soumise à l’autorité de l’école & elle devait suivre à la lettre le protocole. Elle n’avait pas son mot à dire & elle devait tout simplement les faire confiance, en espérant que cela allait plus lui être avantageux que l’inverse. Elle ne voulait pas se trouver une nouvelle fois dans une situation critique.

Quand Sachiko avait accepté la demande de s’occuper de Ren, elle avait eu plusieurs idées, aussi complexes les unes des autres. De un, aider Ren allait certainement lui faire oublier ce qui s’était passé l’autre fois car elle allait être tellement obnubilée par le rôle qu’on lui avait attribué, qu’elle n’allait plus se retrouver devant une personne qu’elle détestait formellement, mais plus devant une personne à qui elle apprenait certaines choses. Dès que Sachiko avait une tâche à accomplir, elle faisait tout pour y parvenir, même si c’était pour passer du temps avec la pire personne qu’elle connaissait. Elle n’aimait pas refuser une besogne & surtout elle n’aimait pas échouer. Son objectif était lancé & il était de premièrement, outre passer ses différents avec Ren & de deuxièmement, faire de lui un préfet sympathique & attentionné, qui pouvait travailler pour sa maison aussi. Son autre idée était de le faire souffrir & ainsi de pouvoir se venger convenablement de lui. Il y avait tellement de peines qu’elle devait rendre à Ren, qu’il méritait bien quelques travaux supplémentaires & puis, cela n’allait pas le tuer. De plus, Sachiko était fortement exténuée & elle n’avait pas toujours la force de travailler, mais dans ce cas-là, elle n’allait pas vraiment abuser de lui & c’était ce qu’elle voulait. & enfin la troisième idée était de faire la première & deuxième idée. Au fond Sachiko était une fille douce & gentille & elle avait du mal à laisser une personne en difficulté, hors si elle confiait à Ren tous les labeurs, il allait avoir un surplus de travail & elle savait pertinemment que c’était tout simplement ingérable. Il y avait trois choix qui s’offraient à elle & les trois choix étaient forts alléchants. Elle ne savait pas vraiment quelle option prendre car dans tous les contextes, il y avait des avantages & des inconvénients. Après maintes réflexions & analyses, elle opta pour la troisième solution car elle avait les deux à la fois & elle savait que pour elle c’était mieux. Néanmoins, elle avait des doutes sur le travail qu’allait fournir Ren. Si elle lui donnait certaines tâches, soit il allait les faire mais de façon galvaudée, soit il ne faisait rien & là, elle allait sérieusement se retrouver dans une situation tragique & surtout, le directeur n’allait plus les faire confiance.

Après ses paroles qui sous entendaient parfaitement bien ses pensées, Ren la regarda avec cet air si détaché qu’elle détestait tant. Elle avait toujours le sentiment d’être une banale fille à ses yeux, hors elle ne voulait pas l’être. Au moins ça avait l’avantage d’être directe. Il ne fallait pas comprendre certaines choses, quoique peut-être qu’inconsciemment oui, mais pour le moment, consciemment, ce n’était pas le cas. C’était juste qu’elle avait du mal à comprendre que Ren ne la voit que comme une étrangère alors qu’elle avait passé les moments les plus heureux de son enfance avec lui. Elle n’était pas rien, elle n’était que le néant & oui parfois, il lui arrivait d’envier ses nouvelles amies car elle s’imaginait à leur place comme auparavant & elle avait toujours ce goût amer dans la gorge & le sentiment d’être abandonnée par toutes les personnes de son entourage.

L’attention de Sachiko repartit sur la scène dans la pièce & elle écouta attentivement ce que le jeune homme disait. Son discours semblait à la fois mielleux & pathétique. En fait, Sachiko constata que Ren était un aigrefin de première génération. Il parlait de manière convenable avec les plus grands, il était plus respectueux avec ses aînés de plusieurs années mais devant les autres, c’était un homme perfide. Il voulait s’attirer le bon rôle, c’était encore un de ses plans machiavéliques. Finalement, il voulait que Sachiko passe pour la méchante qui abusait de son camarade & lui était la simple victime. Sachiko exagérait peut-être, c’était même certain, mais à présent, dans chaque geste de Ren, dans chaque parole, elle avait le sentiment que c’était juste pour lui faire plus mal après, juste pour la nuire. Elle devenait complètement folle ou alors c’était le simple fait qu’elle craignait que Ren ne lui fasse quelque chose dans le dos. Sortant de la salle calmement, elle observa de loin le dos de Ren, se demandant bien pourquoi elles semblaient si fragiles & pourtant si dangereuses. Soudainement, mais sans trop de surprise, Ren se tourna vers elle & la dévisagea comme si elle était . . . c’était impossible de décrire à vrai dire à quoi elle ressemblait à ce moment-là aux yeux de Ren, mais pour une fois, ce n’était pas comme si elle constituait le néant. Sachiko écarquilla les yeux tout le long du discours de Ren. Il avait décidément toujours ce ton froid & cassant avec elle, comme si elle était un objet de foire ou encore un souffre-douleur. Elle poussa un soupire, lasse de tout ça. Elle sentait que ça n’allait jamais arrêter.

- Ce qui me fait bien rire jaune, c’est que certaines personnes osent donner des conseils, ou plus dans ce cas-là des avertissements, mais elles ne sont même pas capables de les tenir. Par conséquent, avant de prononcer de tels propos, il serait préférable que tu apprennes à parler correctement aux autres car je ne suis pas une personne sur qui tu peux déverser toute ta rancœur, j’ai assez de problèmes comme cela pour que tu viennes ajouter les tiennes.

Sachiko avait dit cela d’un ton encore plus froid que lui. Sur ce point, elle ne mentait pas, en tout cas c’était le ressenti qu’elle avait. C’était comme si elle était la seule à être la proie des différentes rancœurs que Ren contenait en lui. A dire vrai, elle avait le sentiment d’être la seule tout court à subir son côté si froid & distant. Avec les autres, il était placide, parfois doux, mais elle, elle recevait l’inverse.

- & Oui je compte bien t’aider mais aussi t’en faire baver. Après tout pourquoi serais-je sympathique avec une personne qui ne daigne même pas s’excuser après une certaine violence & surtout qui ne fait que m’ab . . . qu’abandonner les autres, encore une fois. On sait pertinemment tous les deux que ça marchera pas & que ça ne pourra jamais marcher. Tu as bien trop de fierté pour céder & moi de même. A présent, vu que les choses ont été mises au clair, j’ai une thèse à préparer pour la maison. Si tu souhaites m’aider c’est à ton bon vouloir, je me suis bien débrouillée seule pendant ces dernières semaines, alors pourquoi pas maintenant ? & puis de demander de l’aide serait peut-être trop te demander ? Autant que tu me le dises maintenant pour que je me prépare psychologiquement à subir une charge de travail plus dense.

Sachiko l’avait regardé tout le long avec un certain mépris, comme si elle parlait à une personne dénuée de toute intelligence.
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeSam 14 Mai - 8:25

Personne ne pouvait nier que le jeune homme qu’il était actuellement prenait sur lui pour tenter de se montrer plus ou moins poli avec la demoiselle qui se trouvait devant lui. Certes, il avait des antécédents à son actif qui faisait qu’il lui devait au moins ça mais disons que pour une fois, il n’avait pas envie de se prendre la tête comme à ses habitudes avec elle. Il faut dire que la jeune fille avait au moins le mérite de parvenir soit à l’irriter, soit à le fatiguer psychologiquement, montrant parfaitement aux yeux des autres qu’il n’était pas qu’une simple poupée inexpressive qui ne réagissait à rien, ni à personne. Pourtant cet état de fait, irriter le jeune homme plus que de raison car il ne supportait nullement l’impact que pouvait avoir cette demoiselle sur son système nerveux lorsqu’elle se trouvait dans les parages. Ce n’est pas comme s’il faisait attention continuellement à elle mais il fallait croire que la jeune femme savait parfaitement s’y faire pour ne pas sortir totalement de sa vie comme il l’avait voulu depuis qu’il l’avait croisé dans les couloirs de l’école en première année. A cette époque, il était aussi ouvert qu’une huitre et il l’ignorait toujours superbement, ne lui laissant même pas le temps de lui parler, ni même trouver l’occasion de venir à sa hauteur. Certains pouvaient croire qu’il la fuyait et ils avaient plus ou moins raison car il savait déjà à l’époque qu’elle était un danger pour lui et pour l’intégrité de sa famille. Sa famille signifiait tout pour lui et ce depuis sa tendre enfance. S’il devait sacrifier sa vie pour garder le nom intacte de sa famille et de celui de sa sœur, il y a de forte chance qu’il irait vers la pénitence la tête haute et le regard fier de son nom.

Pourtant, il ne pouvait nier qu’au fil des années, il avait perdu quelques illusions, espoirs auxquels il s’était rattaché durant tant d’années. Désormais, il était intimement persuadé qu’il ne pourrait plus jamais voir sa sœur, qu’importe le nombre de fois où il demanderait de venir au manoir pour l’apercevoir, à défaut de la voir. La dernière confrontation avait eu tellement d’impact sur la psychologie de sa sœur qu’il était désormais dangereux de murmurer un tant soit peu son prénom lorsqu’on était en présence de la demoiselle et Ren finissait à son tour par agir de la sorte et la réaction qu’il avait eu face à cette photographie et aux mots de sa collègue qui se trouvait devant lui, lui avait fait prendre pleinement conscience qu’au lieu de devenir plus fort comme il le pensait, son esprit se fatiguait jour après jour et la rancœur emmagasinée au fond de lui finissait par exploser lorsqu’une personne comme Sachiko, détenait dans ses mains son plus lourd et gros secret. Alors certes, sa réaction avait été violente, quasi bestiale et inhumaine vis-à-vis de la jeune femme mais elle était aussi responsable que lui, bien que sa part à lui était bien plus importante, par contre il ne fallait pas compter sur lui pour l’avouer.

Bref ce soir, Sachiko n’avait encore rien fait pour l’énerver si ce n’est de s’être comporter comme une gamine sur quelques détails surtout lors de leur entretien avec le chef de la maison. Des détails auxquels il ne pensait plus désormais si ce n’est de la prévenir qu’il était prêt à faire son boulot convenablement si elle faisait en sorte d’être loyale envers lui. Certes, il ne l’avait pas dis de la façon la plus courtoise, on pouvait même dire qu’il s’était montré brusque, froid et cassant mais il n’y pouvait rien, il était ainsi et personne ne pouvait désormais le changer. Soit on l’acceptait comme tel, soit on le prenait pour un rustre asocial. Dans tous les cas, il s’en préoccupait peu voir pas du tout et il ne cherchait nullement à se trouver des excuses car de toute façon ça n’allait pas changer sa façon d’être. Alors oui, il était froid, asocial, solitaire et il n’aimait pas qu’on se mettre au travers de son chemin mais il n’était pas un mauvais garçon pour autant mais ça peut de personne le savait et il se gardait bien de le faire comprendre. Il est donc évidant que Sachiko, qui avait déjà une mauvaise image de lui au vue de tous les évènements qui étaient contre lui, sans parler de ce récent accident qu’était survenu quelques semaines auparavant, ne pouvaient alors que prendre très mal ses paroles.

A vrai dire, il aurait pu le parier mais il ne se rendait pas compte combien tout cela le saouler…Oui c’était bien le mot car de toute façon il s’en tapait royalement…ou pas, il ne pouvait vraiment le dire. En tout cas, il fallait croire qu’ils s’épuisaient mutuellement mais c’est à ce moment précis que son envie d’être plus ou moins cordial avec elle cessa tout simplement. Dès l’instant où elle ouvrit la bouche, il sentit de nouveau son sang bouillir dans ses bras. Elle lui faisait la morale, il ne rêvait pas, n’est ce pas ? Elle voulait qu’il lui parle correctement car elle n’était pas son souffre douleur et qu’elle avait assez de problème comme cela, mais n’était-ce pas elle qui s’occupait des soucis sans qu’on lui demande ? Absolument. Il lui avait dit un bon nombre de fois de le laisser en paix et c’était elle qui s’était entêté à lui faire du mal de cette façon. Dieu, qu’est ce que cette fille l’irritait profondément. D’ailleurs, il se souvenait pas du tout d’elle de cette façon, à croire que le temps avait fait des dégâts sur eux deux. Non, il ne devait pas s’énerver, elle ne le méritait pas et il ne voulait surtout pas lui donner une telle joie. L’indifférence, il n’y avait rien de mieux pour se venger de sa langue de vipère qui avouait enfin qu’elle comptait lui en baver car il était incapable de s’excuser, qu’il ne faisait que l’abandonner…du moins abandonner les autres. C’était donc ça son problème, elle ne supportait tout simplement pas l’idée qu’il fasse comme si elle ne représentait rien à ses yeux. C’était donc seulement par égoïsme qu’elle le rendait dingue en s’attaquant ainsi à lui. Elle l’énervait mais vraiment. Qu’est-ce qu’elle croyait savoir de lui ? Qu’est ce qu’elle savait de qui il était désormais ? Elle ne pouvait pas le savoir puisqu’elle n’avait plus fait parti de sa vie à partir d’un certain moment. Qu’est ce qu’elle escomptait de lui, qu’il lui demande pardon alors qu’elle était la responsable tout autant que lui ? Elle se foutait de sa gueule, il espérait.

« Si tu t’attends à ce que je te présente des excuses, je peux te dire que tu fais mauvaise route…Car si mes souvenirs sont bons, je t’ai prévenu un bon nombre de fois que je ne voulais plus que tu me parles de « Satsuki », j’y peux rien si ton égo démesuré n’a pas pu supporter que je fasse comme si je ne te connaissais pas et qu’il s’est senti heurté. C’est vrai que j’avais oublié que tes propres parents faisaient comme si tu n’existais pas et que tu en souffrais. » Lança-t-il dans un ton froid alors que son regard et son sourire mesquin venait appuyer ses paroles.

Il savait qu’il appuyait en plein dans le mil et qu’il se montrait cruel avec elle mais, il n’y pouvait rien…Il ne pouvait tout simplement pas s’en empêcher. Mettant ses mains dans ses poches, il ajouta dans un ton qui se voulait tout simplement calme et serein alors qu’il pouvait voir dans son regard à quel point il avait pu la prendre de court et lui faire de la peine.

« Tu vois ce que ça fait lorsque quelqu’un appui là ou ça fait mal. Je n’imagine sans trop de mal que tu désires m’en foudre une, voir m’assassiner après de telles paroles et que tu ne regretteras surement pas ton geste si tu le faisais. Alors évites moi ta morale à deux yens également, tu veux, comme si tu savais qui j’étais réellement. Laisses-moi rire. Je te méprise ? Je te manque de respect ? A toi de le voir mais cesses de croire que tu es totalement innocente car si tu n’avais jamais parlé de Satsuki, ça ne serait jamais arrivé. Tu es juste trop égoïste pour t’en rendre compte…»

Encore de mauvaise foi ? Surement mais il avait au moins sur plusieurs points de son point de vue, raison. Soupirant doucement pour tenter de calmer son énervement, sans y parvenir, il planta son regard froid et désintéressé dans le sien et murmura seulement dans un ton glacial.

« Tu sais quoi ? Démerdes-toi avec ta thèse ! Tu me donne même pas envie de t’aider, alors crève à la tâche si ça te fais plaisir, et fais moi passer pour le grand méchant. Franchement ? Je m’en tape puisque ça ne me concerne pas. J’y peux rien si tu ne peux pas t’empêcher de l’ouvrir toutes les deux secondes. Puis après tout, je suis une enflure, non ? Alors autant l’être jusqu’au bout, dans ce cas. »

Il n’y avait rien à dire, Sachiko était résolument la seule à pouvoir le faire sortir de ces gongs de cette façon et avec une telle vivacité…C’était au moins une chose dont la jeune femme pouvait être fière ou au contraire regretter.
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Matsuo Sachiko
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Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini 391936001303914539
Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !



Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini _
MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeDim 15 Mai - 1:42

Il y avait des sujets de conversations qui étaient simples d’aborder & d’autres qui étaient plus difficiles. Il suffisait d’un léger détail pour rendre le thème pénible pour une personne. Toutes les pensées étaient simples pour Sachiko, en tout généralement, elle n’avait aucune difficulté à exprimer son opinion. Elle n’était pas intimidée par un quelconque sujet & elle n’hésitait jamais à donner son avis sur des choses spécifiques. Cependant, à ce tableau si parfait d’apparence, Sachiko avait une faiblesse. Une impuissance qui faisait son quotidien & dont elle n’osait jamais en parler. Elle vivait parfois dans le mensonge dans ce domaine. D’habitude, elle n’aimait pas mentir, elle trouvait cela purement puéril & elle préférait dire la vérité, même si elle était plaisante. Toutefois, concernant un sujet particulier, elle était assez large, elle ne faisait que mentir & surtout, elle se mentait à elle-même. Cela ne se ressentait pas à l’extérieur, mais à l’intérieur, ses mensonges qu’elle ne cessait pas de faire, pesaient sur ses vulnérables épaules. Elle avait fait le choix de vivre dans le mensonge & il était préférable pour elle car cela nuisait considérablement à sa vie sociale, à son développement dans le monde des sorciers. Personne n’avait fait réellement attention mais elle évitait toujours & soigneusement de parler des parents, de la famille. Quand le thème était accès sur la famille, elle parvenait continuellement à se frayer un chemin vers la sortie & elle changeait immédiatement de sujet. Sachiko était devenue très douée dans la matière. Elle le faisait avec délicatesse & sans que personne ne le remarque. C’était certainement l’une de ses fiertés car lorsqu’on lui posait des questions sur sa famille & que l’on insistait, elle se devait de mentir, pour s’en sortir & cela marchait toujours. Peu de personne connaissait la vérité sur ses parents & surtout sa situation vis-à-vis de celle-ci. Elle disait régulièrement que sa famille était comme toutes les autres, qu’elle était fille unique & que s’ils ne lui faisaient par parvenir du courrier, c’était pour la simple & bonne raison qu’ils étaient occupés, ce qui n’était pas faux, mais elle répétait maintes fois qu’ils lui offraient souvent des cadeaux pour se faire pardonner de leur absence de cadeaux, ce qui était littéralement faux. Pourquoi mentait-elle sur quelque chose qui n’avait pas à demander un perpétuel mensonge ? Elle savait ce que cela faisait quand une personne vous regardait avec une profonde tristesse, comme si vous étiez dans les abysses de votre âme, comme si votre vie était une constante douleur. Elle ne supportait pas qu’on ait un quelconque sentiment de pitié à son égard. Elle avait le sentiment que cette soi-disant pitié était complètement faussée & qu’ils se forçaient à ressentir de la compassion pour elle, alors qu’en réalité, ils s’en contrefichaient royalement. C’était la raison pour laquelle Sachiko gardait tout cela en elle, ne s’ouvrant jamais sur ses sentiments par rapport à sa famille. Autant vivre dans un mensonge que vivre dans la pitié, c’était en quelque sorte sa devise & le moyen pour elle de réussir à prononcer des mensonges.

Forcément, quand Ren avait émis le fait que ses parents l’abandonnaient & qu’elle en était affectée, elle eut le sentiment que la terre s’ouvrait vers un gouffre sans fin, comme si elle s’y noyait. Restant les yeux dans le vide, elle médita sur les paroles sarcastiques de Ren. Son visage semblait avoir pris une couleur particulièrement blanche & ses poignets s’étaient serrés si fort que ses ongles semblaient rentrer dans sa chair, la brûlant soudainement. Un goût amer parcourut sa bouche & son cœur sembla saigner de l’intérieur. La plaie s’était si brutalement ouverte qu’elle ne l’avait pas senti venir. Elle n’avait qu’une envie, fuir loin d’ici & pleurer jusqu’à n’en plus pouvoir. Ren s’était parfaitement vengé car à présent, elle ressentait l’exacte douleur que lui ressentait quand elle lui parlait de sa sœur. Ren devait être fier de lui, il avait trouvé sa faille, il avait implanté le couteau dans sa lésion. A sa place, elle n’aurait jamais agi de manière si diabolique, elle ne serait jamais vengée comme lui venait de le faire. C’était vraiment petit de sa part. Profiter de la faiblesse des personnes, c’était si infâme, si cruel. Jamais Sachiko n’aurait touché à l’endroit le plus douloureux. Lui, il ne pouvait pas comprendre car jamais il n’avait été dans la situation de Sachiko, jamais il n’avait eu à rester seul dans sa chambre, attendant une certaine compagnie. Jamais il n’avait ressenti ce vide intense qui emprisonnait votre âme dans une solitude plus que douloureuse. Jamais il n’avait été seul, il avait toujours eu ses parents à ses côtés ou encore sa sœur, même si pour le moment il n’était pas en bon terme avec celle-ci, mais au moins il avait existé une seule fois pour eux. Tandis que Sachiko, elle, elle n’était qu’un fantôme. Qu’elle soit vivante ou non, cela ne changerait strictement rien car elle avait toujours été rien pour sa famille, elle n’était qu’un trou béant donc on ne faisait jamais attention, qu’on oubliait facilement. Avait-il déjà vécu un noël seul, attendant près d’une cheminée, observant à l’extérieur la neige qui tombait, & souhaitant plus que tout d’être enfin remarqué. Sachiko s’était maintes fois retrouvée devant un sapin qui n’était même pas décoré, attendant que minuit sonne & finalement constatant avec une ardente tristesse qu’aucun cadeau ne l’attendait. Ses parents n’étaient même pas là pour fêter ce réveillon qui devait logiquement se faire en famille. Elle avait toujours été seule dans ses moments-là. De temps en temps, les employés de sa maison s’étaient occupés d’elle, fêtant pendant un lapse de temps noël avec elle & puis ils repartaient chacun de leur côté, rentrant dans leurs maisons & allant donner des cadeaux à leurs enfants. Combien de fois Sachiko avait envié ses familles, combien de fois avait-elle eu l’envie de partir loin de sa maison pour retrouver une maisonnette plus chaleureuse, combien de fois avait-elle espéré voir ses parents revenir à minuit, combien de Noël avait-elle passé seule ? Ren osait revenir sur son ressentiment vis-à-vis de sa famille, mais il n’y connaissait rien. Il avait toujours eu énormément de chance, trop peut-être car à présent, il osait dénigrer sa famille, il osait voir sa sœur comme une inconnue. Sachiko le détestait juste pour ça. Il ne savait pas profiter des bonnes choses car il avait toujours eu tout devant lui. Qu’est ce qui était pire, avoir une famille qui ne vous voyait pas du tout ou alors une qui s’occupait de vous, vous énervant de temps en temps. Il y avait dans tous les cas des inconvénients mais finalement la situation qui faisait le plus de mal était de ne pas avoir de famille. On se sentait comme orpheline, inutile dans ce monde. Sachiko voulait se sentir utile. Chaque fois qu’elle avait soufflé ses bougies d’anniversaire, elle avait pensé fort à ses parents, souhaitant être utile à leurs yeux, désirant qu’ils la voient enfin. Mais ses parents avaient continué à être absent & jamais ils n’avaient été présent pour son anniversaire, jamais ils ne l’avaient souhaité un simple Joyeux Anniversaire, ou alors c’était de manière assez froide & éloignée. Rêver d’une meilleure situation, c’était les seules choses à laquelle Sachiko avait pensé pendant des années & puis finalement, elle s’était faite une raison, vivant dans l’ombre de ses parents. Elle avait appris à canaliser son amertume. Elle avait cessé de pleurer tous les soirs, serrée contre le mur de sa chambre. Elle était arrivée à un stade où on ne faisait que sourire pour cacher cette douleur, pour refermer cette douleur dans un coffre-fort mais il suffisait parfois d’une simple personne, comme Ren, pour que ce coffre-fort s’ouvre de nouveau & pour y laisser un liquide noir en soi.

Les paroles de Ren résonnaient encore dans les oreilles de Sachiko & pendant un moment, elle fut coupée de tout contact avec la réalité. Elle n’entendait plus les mots acerbes de Ren même si à vrai dire elle les distinguait parfaitement bien. Elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Elle n’avait qu’une envie c’était de laisser Ren seul, dans ses couloirs, ne le revoyant plus jamais. Elle avait même l’idée de changer d’école tellement il l’avait blessé & énervé. Ce qui était absurde car elle ne voulait pas lui donner un tel plaisir. Toute la compassion qu’elle avait entretenu pour Ren venait de disparaître. Il voulait jouer à celui qui blessait le plus l’autre, si c’était ça alors, elle allait répondre à son jeu, quoiqu’elle se disait qu’elle ne devait pas arriver au même stade que lui. Retenant avec force ses larmes, elle lança un regard noir à Ren. C’est ce moment-là qu’elle choisit pour appliquer la citation qui disait « Action/Réaction ». D’un seul geste & avec rapidité, sa main vint s’abattre sur le visage de Ren. Puis avec une certaine grâce, elle lui fit une révérence & lui fit un sourire.

- Mr Yamada, je vous félicite. Vous êtes parvenus à trouver la faiblesse de Mlle Matsuo. J’espère que vous êtes fier de vous. Votre vengeance a été particulièrement efficace & je pense que Mlle Matsuo ne fera plus d’erreur à l’avenir. Elle a parfaitement bien retenu la leçon. Maintenant, soyez heureux, puisque votre but a été atteint. & ne vous en faites pas pour la thèse, Mlle Matsuo s’est toujours débrouillée seule & cela ne changera pas de sitôt. Oh ! & ce n’est pas vous le méchant dans l’histoire, c’est cette horrible Matsuo qui est coupable de tout ça. Elle vous aurait bien proposé de s’excuser mais voyez-vous Mlle Matsuo est une femme si détestable qu’elle aura énormément de mal à le faire.

Sachiko n’était pas folle, elle parlait bien à la troisième personne du singulier alors que c’était d’elle dont elle parlait mais puisque cela ne plaisait pas à Mr Yamada Ren qu’elle parle en son nom, elle préférait utiliser une voix autre que la sienne. Puis, avec toujours le même sourire, elle parla d’une voix plus douce mais qui avait tendance à trembler un peu à cause des émotions qu’elle venait de ressentir.

- Evitez à l’avenir de parler de sa famille de manière si aimable. Si Mlle Matsuo était ici présente, elle vous aurait simplement répondu que ce n’est pas elle l’égoïste mais vous car vous ne savez pas la chance que vous avez de vivre avec une famille, qui fait attention à vous. Pour les fêtes, comme Noël, jour de l’an ou mieux encore vos anniversaires, vos parents étaient là, vous offrant tout leur amour, mais qu’est-ce que cela aurait fait si vous étiez toujours seul, même pour vos anniversaires. Qu’est-ce que cela vous aurait fait de vous savoir si inexistant ? Rien & bien vous en avez de la chance Mr Yamada, énormément de chance. Sachez que la famille est certainement la chose la plus importante de votre existence, même si vos relations avec celle-ci ne sont pas des plus cordiales. Profitez de celle-ci avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’elle n’existe plus. Pour Mlle Matsuo, il est trop tard, sa famille n’a jamais été existante. Soyez pour une fois clément & profitez de votre famille !

Sachiko baissa les yeux, cachant ses larmes aux yeux. Elle s’éclaircit la voix & poussa un soupir en souriant.

- J’ai failli omettre une chose importante. Mlle Matsuo vous déteste.
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Yamada Ren
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Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini 103vq6f
Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeMar 17 Mai - 3:09

Le jeune homme n’avait pas pu retenir ses mots, des mots emplis d’un certain sarcasme et mépris envers la jeune femme qui se trouvait devant lui. A vrai dire, il n’avait pas pu s’en empêcher et cela était quelque peu perturbant pour lui puisqu’il ne comprenait pas pourquoi il perdait si facilement le calme face à elle. Qu’est ce qu’il faisait que Sachiko soit plus différente qu’une autre personne dans son esprit ? Pourquoi diable, cela l’irritait-il autant lorsqu’elle faisait voler haut tous ces mots emplis de rancœur et de méchancetés à son égard alors qu’il était le premier à le faire en temps normal ? Il avait beau y réfléchir, tentait de comprendre les raisons d’une telle réaction de sa part mais il fallait reconnaitre que cette jeune femme était surement la seule personne au monde à pouvoir l’énerver à ce point. Cependant, c’était une réalité à laquelle il se refusait et se refuserait surement encore longtemps.

La seule explication qui lui venait en tête c’était qu’elle était la seule à connaitre son plus lourd et terrible secret ou peut être qu’elle était l’une des rares personnes présentes dans cette école, à l’avoir connu lorsqu’il était encore jeune, souriant et attachant. Il faut dire qu’il était tellement différent auparavant. il se rappelait encore des éclats de rire qui pouvaient s’extirper de ses lèvres, les regards doux et tendres qu’il pouvait avoir envers quiconque qui venait à sa rencontre. Il était alors un simple petit prince qui veillait sur le bonheur de tous les siens, de ceux qu’il chérissait, souhaitant seulement les voir sourire et se donnant comme devoir de leur apporter de la joie. Une image et un passé tellement révolu qu’en toute franchise cela lui faisait énormément de mal de penser au fait qu’il avait pu être un jour si insouciant, innocent, idéaliste même. Il était à cette époque tellement résolu que lorsqu’on le voulait du plus profond de son cœur, toute chose pouvait être accomplir et se réaliser. Si seulement ce petit garçon avait pu savoir que la réalité était bien loin d’être aussi plaisante que ses espoirs et qu’elle n’était pas si parfaite. Comment aurait pu réagir le jeune homme de cette époque s’il avait pu entrapercevoir celui qu’il allait et qu’il était devenu ? Il est indéniable qu’il aurait surement trouvé que c’était une chose, une réalité tout simplement impossible car le simple fait de mal à autrui lui faisait énormément de mal…C’était tellement différent désormais.

Maintenant c’était le Ren actuel, qui ne pouvait pas imaginer qu’il avait été si innocent, si généreux de cœur au point d’accorder sa confiance à autrui. Toutes ses illusions s’étaient écroulées, les unes après les autres à la suite de cet événement et tout ce monde auquel il s’était continuellement rattaché pendant toute son enfance, lui semblait désormais si irréelle et n’était plus qu’à ces yeux, qu’un doux et éphémère rêve qui ne pourrait plus jamais être possible. Le garçon qu’il était devenu avait cessé de croire en ses rêves et se contentait seulement de garder en tête que des pensées logiques et rationnelles qui pouvait s’expliquer par toute logique. En gros, il ne pouvait plus supporter que quiconque puisse lui faire penser au jeune homme qu’il avait été un jour et le simple fait que Sachiko, le mentionne si directement comme si ce jeune homme était un demi-dieu, un exemple qu’il devait redevenir l’irritait profondément. Si en plus de cela on rajoutait tous les éléments qui ne jouaient en aucun cas à la faveur des deux jeunes personnes, il était tout à fait normal que Ren ait atteint un point de non retour à l’heure actuel. Si elle voulait qu’il devienne vraiment un homme pourri, il allait lui donner ce qu’elle voulait.

A vrai dire, il en avait plein le cul qu’elle lui parle ainsi et avec un tel mépris…Enfin ce n’était pas comme s’il n’était pas celui qui avait commencé mais en aucun cas, il l’avait replacé dans ses mots sans que cela ne soit justifié. Elle était vraiment encore qu’une gamine pour réagir ainsi…du moins l’était-elle à ses yeux pour qu’il puisse trouver une raison de la maudire, d’expliquer pourquoi il perdait ainsi son calme avec elle. Oui c’était ça, il passait son temps à chercher des raisons qui lui donnait des raisons d’agir ainsi et la jeune fille ne manquait jamais de lui donner des éléments pour expliquer son comportement à cet inconscient qui était incapable de rester de marbre face à elle. Ce qui représentait une faiblesse de sa part, comme si tout ceci représentait un trop gros risque pour lui, pour ce qu’il s’évertuait à être, c'est-à-dire un jeune insensible et pas bien différent d’un robot, d’une machine. Et une chose contre laquelle il lutait depuis tant d’années avec acharnement, c’était bien sa faiblesse. Cette faiblesse qui avait fait de lui, un jeune homme enfermé dans une boite hermétique, étant ainsi condamné à tout faire pour que quiconque au monde ne constate qu’en réalité, il n’était encore qu’un jeune enfant…un enfant qui souffrait dans son coin et qui ne souhaitait pas qu’on le prenne en compassion ou pitié, qu’il refusait toute aide de la part d’autrui, s’entêtant à penser que ce n’était qu’un mauvais moment à passer et qu’un jour il saurait trouver la force en lui de passer outre. Sa réaction avait été du même niveau que la jeune femme qui se tenait en face de lui mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Cette rancœur, cette faiblesse qui le tenait prisonnier de ces bras depuis tant d’années avaient réagit encore plus rapidement que son subconscient et blessé par les mots de la jeune femme sans même en avoir conscience, il lui avait balancé tout cela sur un coup de tête.

Après tout, il avait quand même mit un peu de côté son orgueil, avait prit sur lui pour tenter de lui venir en aide en accomplissant correctement son travail et voila comment celle-ci interprétait ses gestes ? Elle s’attendait à quoi de sa part exactement ? Lorsqu’il était acerbe et cruel, elle pétait un plomb, lorsqu’il tentait d’être responsable et plus sympa, rebelote. C’était quoi son problème au fond ? Mais maintenant qu’il avait la réponse à sa question, qu’il avait explosé de cette façon, il était indéniablement persuadé que la réaction de la jeune femme n’allait pas s’attendre. Elle allait tout simplement le lui faire payer et il le savait en son fond intérieur. Le regard noir qu’elle lui lança lui donna entièrement raison et c’est donc sans grande surprise qu’il vit s’abattre sur sa joue, la fine main de la demoiselle. Penchant doucement la tête sur le côté du au choc de cette peau sur la sienne, il ressenti une vive douleur mais qui n’était pas si douloureuse comparée à celle qui l’habitait depuis tant, voir trop d’années. Restant serein face à la réaction de la jeune femme, il la vit faire une révérence et s’exprimer enfin à son attaque soudaine. Il nota intérieurement qu’elle s’exprimait à la troisième personne, jugeant surement qu’il ne méritait pas la peine qu’elle s’exprime à lui en tant que la personne qu’elle était. Ce décalage dans le langage utilisé par la jeune femme eut au moins le mérite de l’apaiser, de trouver la possibilité de cesser que ces sentiments, les responsables de sa cruauté, n’en fassent qu’à leur tête. C’est donc dans un calme olympien qu’il l’écouta simplement lancer son venin avec style et classe, comme si elle n’était point concernée par les propos. La voix de la jeune femme était plutôt douce et clame, même si elle avait un peu tendance à trembler. Il n’était point aveugle et clairement clairvoyant pour comprendre qu’il l’avait blessé et qu’elle prenait sur elle pour ne pas faire comme lui, lorsqu’il l’avait plaqué contre le mur avec violence. Elle avait au moins le mérite de trouver un moyen de lui faire passer sa haine tout en gardant la face…chose dont il était à l’heure actuelle incapable de faire.


Lorsqu’elle fit mention de sa famille à lui, lui reprochant qu’il était égoïste car il avait le culot de manquer ainsi de loyauté envers cette famille qui l’avait contrairement à la sienne, choyé, aimé, il devait reconnaitre que son cœur s’était comprimé dans sa poitrine. Serrant doucement les poings alors que les vieux souvenirs de bonheur remonter à la surface ainsi que la douleur d’avoir perdu ce bonheur le tiraillait, il l’écouta parler de cette chance. Une chance, un bonheur qu’il n’avait plus connu depuis tant d’années, depuis son départ précipité de la demeure à la suite de la crise de sa douce sœur. Elle ajouta également qu’il devait profiter de celle-ci, de la choyer avant qu’il ne soit trop tard, qu’elle n’existe plus… Comment profiter d’une chose qui n’existait plus depuis tant d’années ? Cela faisait tant de temps qu’il ne savait plus ce que représentait la chaleur d’un foyer…Lui qui n’était plus désormais qu’aux yeux de sa famille, un pauvre exilé, un exclu dont on devait taire le nom dans toute conversation. Cette unité familiale dont parlait Sachiko n’existait plus et n’était pas prêt d’arriver puisqu’il voyait au fil que les années se défilaient qu’il était devenu un poids lourd pour ses parents qui étaient bien trop préoccuper par la santé de Satsuki pour s’occupait réellement de le fils. Après tout, ne faisait-il pas tout pour faire croire que tout allait bien pour le meilleur du monde en ce qui le concernait ? Ne faisait-il pas de son mieux pour rester calme, de ne faire aucune histoire en se forçant à être aussi imperméable à toute personne ? Il n’y avait alors aucune crainte qu’ils pouvaient avoir, le concernant…A leurs yeux, peut être que le jeune homme était encore le garçon qu’ils avaient connus, qui était parvenu à remonter la pente…Qui sait ?

Perdu dans ces pensées, il ne reprit conscience que lorsque la jeune femme eut finie son discours en lui soupirant en souriant, que la jeune femme qu’elle était, le détestait présentement. Ces mots n’eurent pas plus d’impact sur sa personne que ce qu’elle avait pu dire auparavant seulement perdu dans son esprit, il soupira doucement, le regard terne et dénué de toute force, las de tout cela.

« Matsuo peut penser ce qu’elle veut de ma personne…Que je suis un monstre, un être exécrable et qu’elle me déteste du plus profond de son cœur, cela n’a peut d’importance à mes yeux. Cependant je voudrais lui dire au moins une chose. Qu’elle cesse de s’entêter à penser qu’elle sait tout de moi, qu’elle sait qui je suis réellement alors qu’elle ne me connait pas, ou du moins plus. Je suis peut être quelqu’un qui abandonne les gens, qui est loin d’être une personne digne de confiance à ses yeux mais il y a une chose envers laquelle, je suis et resterai toujours loyal. Ma famille. Elle s’est jamais demandé pourquoi j’ai disparu du jour au lendemain comme si je n’avais jamais à leurs yeux ? N’a-t-elle pas compris la vraie raison de mon départ, lorsque mon nom est devenu résolument un sujet tabou au sein de ma propre famille ? »

Reprenant doucement son souffle, il tentait en vain de contrôler ces émotions mais son esprit, son corps était trop fatigué pour lutter contre ce que voulait dire son cœur. A vrai dire, il ne prenait même pas conscience des mots qu’il prononçait, ni de leur portée réelle. Était-il en train de lui faire une confession ? Etait-il en train de lui demandait de l’aide ou tout simplement ne pouvait-il pas supporter l’idée qu’elle ait un avis si négatif sur sa personne ? Au fond, il n’en avait aucune idée et il n’y réfléchissait pas. Fixant la jeune femme, droit dans les yeux, il continua dans un ton calme mais fatigué.

« Je suis peut être chanceux à ses yeux mais le simple fait d’avoir connu un tel bonheur alors qu’aujourd’hui je ne représente plus rien à leurs yeux, n’est pas une position plus avantageuse que la sienne. Au moins, elle n’a rien à regretter puisque cela n’a jamais existé pour elle. Qu’elle médite cela…Mais qu’elle retient bien une seule chose : qu’elle ne s’avise jamais à s’attaquer à ma famille car je suis prêt à tuer ou me faire tuer si cela peut sauver l’intégrité de celle-ci…Et c’est bien une chose sur laquelle je reculerai devant rien. »

Ayant fini son discours, il détourna simplement le regard prenant alors conscience que c’était la première fois qu’il crachait ainsi le morceau. La fatigue était surement la raison qui l’avait poussé à tant parlé…Mais cela était bien trop étrange pour lui qui n’avait jamais jusqu’alors dit une telle chose à haute voix. Se rendant enfin compte de la réalité de ces paroles, il baissa alors le regard, ajoutant simplement.

« Pour ma part, je ne la déteste pas particulièrement… mais je ne veux plus qu’elle me parle de Satsuki et du garçon que j’étais car il est définitivement mort lorsque j’ai quitté le domaine, c’est tout. »

Sans rien ajouter, ni attendre la même réponse, il se détourna quelque peu pantois face aux mots qu’il venait de prononcer, se dirigeant prêt à rejoindre la salle commune de leur maison, tâchant de comprendre pour quelles raisons, il avait pu se laisser aller ainsi.
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Matsuo Sachiko
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Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini 391936001303914539
Il y a des choses dans la vie qui sont préférables d'oublier & pourtant malgré ce besoin d'oublier, il est difficile de faire un trait sur certaines choses, sur certaines personnes. J'ai beau me dire que Yamada Ren, c'est de l'histoire ancienne, qu'il n'est plus celui que j'ai tant apprécié, je n'arrive pas à totalement l'oublier. Si je le faisais, la situation serait beaucoup plus simple. Fais-je devoir utiliser les grands moyens pour le supprimer de mon esprit ? Surtout que la situation risque d'empirer après la nouvelle qui m'attend. Cessons de penser à ça, il me semble que j'ai d'autres chats à fouetter, comme par exemple, un certain Kwon Han Byul. Par sa faute & depuis ma fameuse apparition dans le m.a.n, ma réputation est ruinée. Comment est que je vais faire pour qu'on ait une nouvelle image de moi ? Je le déteste & je compte bien me venger. J'ai besoin de réconfort, tout de suite & la seule personne qui puisse me procurer ce soutien est mon meilleur ami, Yoon Ki Suk, sauf que depuis quelques temps, il tente de m'éviter. Je ne comprends pas son comportement. Aurais-je fais quelque chose de mal ? Il ne me semble pas. J'aimerai le voir, lui parler, mais je n'ose pas car j'ai peur qu'il ne daigne pas me parler.
La seule personne qu'il me reste finalement, c'est Lee Dong Su. Même si depuis notre fameux soir, j'ai du mal à le voir comme avant, mais fort heureusement, notre relation est toujours la même & je l'apprécie toujours autant mon Oppa !



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MessageSujet: Re: Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini   Uh ... it's a joke, I hope? | PV Matsuo Sachiko | Fini Icon_minitimeMar 17 Mai - 18:53

A force de n’avoir que des incessantes altercations avec Ren, Sachiko se demandait bien ce qui pouvait les pousser à être aussi exécrable l’un envers l’autre. Elle ne savait même plus de quand leur dernière conversation sans anicroche remonté. Elle n’avait plus la notion du temps & surtout elle avait le sentiment de perdre tous les souvenirs où elle parlait convenablement avec Ren. Les années étaient passées, les mois étaient passés, les semaines étaient passées & finalement une banale conversation n’était tout simplement plus possible entre Ren & elle-même. Sachiko devait avouer qu’elle devenait rapidement lasse à cause de toutes ces controverses. Il n’y avait pas un seul jour qui passait sans qu’elle ne ressente une vive pointe d’animosité à l’égard de Ren & pourtant malgré ce ressentiment ardent, elle avait toujours cette compassion vis-à-vis de lui. Elle ne savait pas d’où cela pouvait encore provenir, mais elle avait comme le besoin de rester attacher, quelque part, à Ren. Même si son lien avec lui n’était qu’une haine profonde, peu lui importait, elle ne se voyait pas rayer Ren de sa vie à jamais. Pourtant, elle avait maintes fois pensé à cette option & chaque fois qu’elle était seule, elle se sentait prête à l’oublier complètement, mais il suffisait qu’elle aperçoit son regard pour que ses simples résolutions partent en fumée. Il était trop difficile d’oublier une personne, surtout quand cette personne avait un prénom qui commençait par la lettre R. A l’extérieur, on avait vraiment le sentiment qu’elle détestait Ren & c’était ce qu’elle annonçait à chaque fois, mais au final, elle ne le détestait pas, au contraire. Il avait beau être particulièrement acerbe avec elle, il avait beau être violent, elle l’appréciait toujours comme avant. C’était étrange de dire cela, mais c’était la pure vérité, une vérité que Sachiko ne voulait pas entendre. Forcément, pour la jeune fille, ce n’était pas quelque chose qu’elle avait l’intention de se dire dans les mois qui suivaient. Il était hors de question de ressentir la moindre amitié pour Ren, elle se retenait de toutes les façons possibles. Le jeune homme ne méritait pas une telle gentillesse, douceur qui n’était pas vraiment présente en compagnie du jeune homme.

La douce Sachiko n’était qu’un rêve éphémère chaque fois qu’elle était en face de Ren. Certaines personnes ne pouvaient la reconnaître dans ce genre de contexte. Toujours serviable & complaisante, elle semblait être aux yeux des autres, une personne pure & innocente. Elle ne l’était pas tant que ça mais quand elle se trouvait avec Ren, c’était une toute autre personne. Etait-ce les aspectes de sa personnalité qu’elle ne connaissait pas ou alors le fait d’être avec Ren nuisait fortement à sa douceur ? Dans tous les cas, elle n’appréciait pas d’être si crue dans ses mots, mais il fallait avouer que Ren la poussait à se comporter comme telle. Il ne l’aidait franchement pas à être plus aimable. Elle ne pouvait pas dire que Ren était un cas spécifique, qu’il la poussait à devenir une toute autre, qu’elle se comportait de la sorte juste en sa présence car sinon cela signifiait qu’il avait une place particulière dans sa vie & il était hors de question qu’il le soit. Son comportement avec Ren était, selon elle, quelque chose de tout à fait logique & il n’y avait rien d’étrange dans son tempérament. Ce n’était pas Ren qui la poussait à être si désespérée, si horrible dans ses mots, si déterminée. Ren n’avait rien à faire dans cette histoire & pourtant, malgré les ordres dictaient à son cerveau, malgré le fait qu’elle voulait que cela soit le cas, Ren était bien le facteur principal de ses mœurs. Néanmoins, le dire à voix haute, c’était comme avoué une chose enfouie en Sachiko. La japonaise allait vraiment avoir des difficultés avec Ren tant qu’elle ne s’avouait pas elle-même qu’elle désirait aider Ren quoiqu’il pouvait advenir & surtout qu’il était le seul à la rendre si audacieuse, si persévérante, si douce & méchante en même temps. Le pire était que malheureusement, malgré toutes les disputes qu’elle avait eu avec Ren, elle ne pouvait pas lui en vouloir vraiment. Elle savait qu’elle était la fautive dans cette histoire, que si elle n’avait pas reconnu Ren, tout cela ne se serait pas déroulé. Ren ne l’aurait pas violemment poussé contre le mur, jamais il ne l’aurait autant détesté, jamais ils n’auraient eu de brutales disputes, ils auraient été simplement de vagues connaissances, s’adressant la parole juste pour se saluer & cela aurait été plus vivable. Mais finalement, est ce que Sachiko voulait vraiment d’une telle relation. Comme s’ils étaient des inconnus tous les deux même s’ils se connaissaient quand même. Elle n’aurait pas supporté une telle situation. Elle aurait trouvé cela trop facile, trop placide. Cela l’aurait fortement déplu. Aucune situation ne plaisait à la jeune fille. Rien ne lui plaisait & il y avait toujours plus de désavantages que d’avantages. Rien n’était assez satisfaisant pour elle. Toutefois, il fallait comprendre une chose, les disputes tuaient les disputes & au final, à force d’être dans une telle situation, il y allait avoir un retournement de situation. Certes, cela pouvait encore durer des mois, voire des années, mais ils allaient tous les deux être lasse par un tel contexte & peut être que sans le savoir leur lassitude se faisait d’hors & déjà ressentir. Ils n’en avaient pas conscience, mais le processus était en marche & même s’il pouvait prendre du temps, il était en marche.

En giflant Ren, Sachiko n’avait mesuré la gravité de la situation. Cela avait été un geste naturel & quelque part, cela l’avait énormément soulagé. Elle eut le courage de garder le contrôle d’elle-même, malgré le fait qu’elle l’avait giflé. C’était la première fois qu’elle utilisait la manière violente & c’était surtout la première fois qu’elle levait la main sur une personne. On aurait pu croire qu’elle regrettait amèrement, qu’elle était honteuse d’avoir agi de la sorte, mais ce n’était pas du tout le cas. Elle trouvait justement qu’elle avait bien fait de lui donner un tel soufflet. Elle se disait que cela pouvait le réveiller & surtout que cela allait lui faire du bien de recevoir une telle gifle de sa part. Sachiko ne l’avait pas giflé parce qu’elle était en colère, quoique c’était aussi pour cette raison, mais il avait aussi le fait qu’il avait prononcé des choses des plus déconcertantes & surtout c’était pour qu’il prenne conscience de ce qu’il venait de lui dire. Le but de deux personnes n’était pas de se faire le plus de mal possible & pourtant tous les deux agissaient dans le sens inverse. Au lieu d’apaiser leur douleur, ils faisaient en sorte de bien l’ouvrir pour que la douleur soit plus ardente. Mais c’était une méthode tout de même efficace. Trop de mal finissait par nuire au mal & finalement, le mal partait. Est-ce là leur but ou bien ça ne l’était pas du tout. Sachiko n’allait jamais avoir de réponse concrète, elle était juste trop vague pour qu’elle en comprenne le sens.

Après avoir prononcé des sortes de souhaits, Sachiko ne savait pas ce qu’elle devait faire. Fuir ou alors rester à attendre qu’il lui réponde, comme il le faisait si bien. Elle hésita un moment mais cet instant suffit à Ren pour lui adresser la parole & elle dût par conséquent l’écouter. Ecarquillant les yeux, plus Ren parlait plus elle se demandait si elle était face au même Ren d’il y a quelques minutes. Certes il lui avait encore & inlassablement lancé une légère pique mais le reste de ses paroles furent empruntes d’une telle douleur, d’une telle vivacité & surtout d’une telle sincérité, qu’elle était même surprise. Baissant les yeux vers le sol, elle ne s’était pas doutée une seconde que Ren voyait sa situation familiale comme cela. Elle avait toujours pensé qu’il vivait dans une entende cordiale avec sa famille, qu’il n’était pas repoussé, mais vu ses propos, c’était loin de l’être. Néanmoins, Sachiko n’était pas d’accord avec lui. Il n’avait pas disparu de la vie de sa famille, peut être seule sa sœur réagissait de la sorte mais pas ses parents. Elle avait très bien leur intérêt quand elle leur avait dit qu’elle allait étudier à Akiwa. Au départ, elle n’avait pas compris leur réaction mais à présent elle saisissait le sens de cette mascarade. Finalement, les parents, tout comme la sœur, tout comme lui-même, ils réagissaient de la même manière. Ils pensaient pouvoir faire le deuil mais au final, leur peine n’était pas qu’alimenter. Ren venait presque de lui faire un aveu & elle en était toute retournée. Elle ne savait pas si c’était un appel à l’aide ou alors de simples paroles sous entendus, mais à présent elle allait avoir du mal à cesser ses avertissements à l’égard du jeune homme. Elle allait peut être-être plus douce mais elle allait avoir du mal à laisser Ren seul. Elle pouvait sentir à quel point il était malheureux & cette peine la touchait profondément. Sachiko était une fille très sensible & le voir dans un état si pitoyable, ça lui donnait vraiment envie de l’encourager, de le relever. Elle ne savait pas exactement les raisons qui avaient fait qu’il avait été comme un exilé mais elle comptait bien le découvrir un jour & elle allait tout voir pour avoir la réponse à sa question. Elle n’allait pas laisser Ren après ce qu’il venait de lui dire & tant pis s’il devait lui briser un os, à présent, elle était encore plus déterminée. Elle voyait que Ren aimait sa famille, qu’il voulait renouer avec celle-ci & elle n’allait pas lui donner l’occasion de refaire la même erreur qu’elle, c’était à dire, faire en sorte de laisser le temps passait, pensant que les plaies allaient se refermer & que la situation allait s’arranger.

Elle eut un petit sourire quand il la menaça en lui disant qu’elle n’avait pas intérêt à toucher à sa famille. Elle n’allait pas le faire, c’était certain. La famille de Ren était des personnes qu’elle appréciait énormément. Ce qui la fit le plus sourire, était le fait qu’il lui disait que sa situation actuelle revenait à celle dans laquelle elle était. Il était vraiment naïf de croire en de telles choses. Elle aurait aimé vivre un seul moment de bonheur avec sa fille, cela l’aurait amplement suffi. Elle se serait contentée de ces quelques moments rares. Même si plus tard elle aurait été rejetée, elle aurait apprécié ces instants de joie avec sa famille. Mais elle n’avait jamais eu à de telles faveurs. Elle fut tout aussi surprise par la suite de ses mots. Comme ça, il ne la détestait pas. C’était une première nouvelle pour la jeune fille & quelque part, elle aimait bien cette idée car elle non plus elle ne le détestait pas vraiment mais elle voulait surtout le détester. Avant qu’elle ne puisse dire un seul mot, Ren se retourna. Elle poussa un soupir, il fuyait encore une fois, mais pour une fois ça n’allait pas être lui qui allait partir. C’était chacun son tour. Elle attrapa rapidement sa chaussure & la lui balança avant qu’il ne soit trop tard.

- Hé ! Ren ! Tu ne crois pas si bien dire. J’aurai aimé avoir quelques moments de bonheur avec mes parents. J’aurai aimé goûter à ce bonheur. Pourquoi l’humain ne se contente-t-il jamais de ce qu’il a devant lui ? Tu as ta famille devant toi & au lieu de toujours reculer, avances. Rester dans ta peine n’arrangera pas ta situation, au contraire. Tu crois tout savoir sur la vie, mais tu es bien naïf, tu es loin de tout connaître. Je te le dis une dernière fois Ren, avances, avec ta famille, car tu le regretteras un jour. Au lieu de te terrer dans ta douleur, au lieu de penser que tes parents te rejettent, vas vers eux car peut-être qu’eux même n’osent pas venir vers toi. Tu ne sais pas ce que c’est que d’être rejeté. Tu penses le savoir mais au fond tu es bien loin de la frontière. Tes parents t’aiment Ren & même si tu ne le voies pas, ils t’aiment. Ils ne te l’avoueront jamais, tout comme toi tu n’avoueras jamais que tu les aimes, mais quand des parents aiment leur fils, ça se voit. & je sais pertinemment que le petit garçon qui est en toi n’est pas mort, il est juste enchaîné à ton âme. Tu ne lui laisses aucune chance. Sur ce j’ai une thèse à préparer. Ciao Ren & j’espère que mes paroles ne seront nécessaires.


Sachiko attrapa rapidement ses chaussures & finalement, elle partit, tournant le dos à Ren.




THE END
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