akiwa; school of witchraft&wizardry.
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 (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.

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Wang Joshua
Wang Joshua
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« mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.


(pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. _
MessageSujet: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeMer 4 Mai - 6:31

Vides. Toutes les salles, recoins du château ainsi que son extérieur le plus proche étaient vides. Aucune trace du rouge, pas le moindre indice capable de le mettre sur sa piste. Il avait disparu de l’enceinte sans laisser le moindre mot, sans même prendre le temps de prévenir quelqu’un. Joshua détestait devoir chercher après lui et trainer ses jambes dans toute la bâtisse. Il devait essayer de se mettre à sa place, rentrer dans sa tête pour s’imaginer l’endroit même où il pouvait être, bien caché, sans se soucier du monde extérieur et de qui est en train de se casser la tête à le retrouver. Et c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Fastidieux, épuisant et surtout cela usait les nerfs de la sirène avec force, le faisant quelques fois sortir de ses gonds sans la moindre délicatesse. Parfois il finissait par abandonner, tirant la gueule le restant de la soirée sur son ami, son « fils » ; ou plus communément kessy. Ce n’était donc pas la première fois qu’il disparaissait comme ça, sans alerter joshua. Il allait se cacher on ne sait où pour faire on ne sait quoi. Il ne savait même pas s’il était seul ou accompagné, s’il était encore conscient ou en train de crever dans un coin. Il faisait preuve d’égoïsme, se cachant des yeux alors que joshua, lui, s’inquiétait de son sort. À chaque fois il se demandait s’il allait encore avoir la chance de croiser son regard le lendemain. Même son cadavre, il n’était pas certain de le retrouver avant de longues recherches épuisantes. Bref, il était en train de perdre patience et cela jouait sur son moral, le rendant hargneux et agressif. Il avait bien demandé à quelques ploucs ci et là si personne n’avait vu le blond, si personne n’avait des informations sur l’endroit où il s’était rendu ou comment s’était déroulé sa journée. Car oui, ça aussi, ça en disait long sur l’endroit où kessy avait pu s’échapper. Il pouvait très bien avoir passé une journée horrible pour finalement décréter qu’il était temps pour lui de faire un break, de s’éloigner le plus loin possible pour se droguer par exemple. Allant généreusement sur les doses, histoire de se faire le plus de bien possible et d’oublier. « il me saoule, il me saoule tellement ce sale gamin putain. » Finalement, joshua fonctionnait de la même façon et pire encore, c’était lui qui l’avait éduqué de la sorte, c’était lui et personne d’autre qui l’avait trainé dans la dope et toutes ces merdes qui calment l’esprit en échange d’une santé qui roule. À se détruire neurone après neurone pour éprouver une once de plaisir, une petite compensation. Un petit je ne sais quoi capable de soulager ne serait-ce que la peine, la douleur ou l’énervement omniprésent. En d’autres termes, se cacher les yeux et se boucher les oreilles, oublier l’espace de quelques heures, peut-être même une soirée, un nuit entière au mieux. Peu importe le fait est que l’addiction était là, actuellement il n’était pas capable de s’en passer. Il ne connaissait aucun grand drame à oublier dans sa vie, certes, mais il n’en avait pas besoin. Joshua ne se droguait pas pour soulager quelque chose en lui, si ce n’est son énervement quasi perpétuel. C’était plus pour les effets, la sensation éprouvée une fois la substance illicite dans le corps. Au début c’est impressionnant, on hésite entre l’envie de crever ou le bien être latent. On recommence pour se rappeler ce sentiment incompris et on y prend goût tout aussi naturellement, tombant dans la dépendant la plus totale. Mourir ? Se détruire la santé ? Est-ce que ça a vraiment une réelle importance quand on est jeune ? Non, tout est une question de fatalité. Qui plus est, être jeune permet de ne pas avoir peur de la mort, on se sentirait presque immortel pour le coup, comme dans un jeu vidéo ou il suffit de cliquer sur un bouton après un game over pour relancer la partie et reprendre au dernier check point.

Alors la vie est un jeu ? Peut-être que c’était comme ça que l’américain la considérait. Il avait peur de perdre des choses, certaines personnes comme kessy. Il avait des amis, des gens dans la tête mais le félin devait-elle une des rares personne pour qui il était prêt à se jeter sous un train, vendre son âme sans réfléchir un seul instant. Se la jouer yongwang, quelle connerie. Finalement il avait de bons côtés même s’il charriait souvent son ami. Il est plus facile de charrier que de montrer ses sentiments, que de les dire, n’est-ce pas ? N’était-ce pas le genre de réaction typiquement féminine ; charrier les personnes qui nous plaisent ? Oui, enfin, kessy ne lui plaisait pas dans ce sens-là. Il était plus qu’important à ses yeux certes, mais il n’avait pas envie de le posséder sexuellement ou autrement. Bien que si l’occasion se présentait il réfléchirait à deux fois avant de dire non, eh bien oui, il n’avait rien de déplaisant. Mais si cela implique une cassure dans leur relation, alors non, il préférait l’abstinence. Arrêté près d’un arbre il leva le nez vers le ciel, s’arrêtant dans sa réflexion. Il venait d’avoir une illumination ; suite aux dires du man, la petite bande avait dû changer d’endroit pour concocter la dope, histoire de ne pas éveiller les soupçons ou les regards des badauds. Ils s’étaient donc trouvé une petite boutique désaffectée dans le quartier noir d’atlantis, muddlake boulevard. Elle n’avait rien d’accueillant – comme tout le reste du coin, des vitres étaient cassées et ils avaient dû reboucher tout ça avec des planches en bois, réparer ce qui était réparable aidé de quelques sorts en vrac. C’était un lieu sale, mais assez grand et truffé de recoins pour accueillir le nécessaire. Joshua n’y était allé qu’une ou deux fois pour choisir les lieux, mais il avait retenu le chemin. Sans attendre il emboita le pas en direction d’atlantis sans même faire attention au règlement qui stipule l’accord d’un professeur et tutti frutti ; il n’en avait que faire et il n’avait surtout pas de temps à perdre. Ouais, il avait comme un sentiment plus que désagréable au plus profond de ses entrailles. Il le sentait ; kessy était là-bas et son petit doigt lui disait qu’il n’était pas en train de faire des petits gâteaux. Y aller à pied allait lui prendre trois fois trop de temps, il fallait quelque chose de plus efficace, de plus radical. Il pensa automatiquement à la poudre de cheminette ; mais la salle commune devait certainement être bondée à cette heure. Il avait toujours une idée de remplacement, la cheminée placée dans le bureau du prof de sortilège. Cette idiote s’éclipsait toujours on ne sait où. La sirène se hâta jusqu’à l’entrée du château, passant le hall pour directement grimper au deuxième étage. Arrivé devant la porte, il scruta les environs, s’assurant que personne ne le suivait ou le regardait. Rapidement il sortit sa baguette magique et pointa le bout en direction de la serrure ; « alohomora. » un cliquetis singulier se fit entendre et la porte s’ouvrit lentement, dans un grincement désagréable. Il pénétra dans la pièce, refermant à clé derrière lui. En espérant que cette vieille chouette ait toujours assez de poudre. Il se dirigea d’un pas assuré vers la petite poterie trônant à côté de l’antre, l’ouvrant. Il attrapa une poignée de sable dans sa main et se plaça devant le feu ouvert en levant la main. Habitué, il se hissa dans la cheminée jetant sa poignée de poudre de cheminette sur le sol en articulant distinctement : « au mudblood. ». mudblood, sang de bourbe. Quelle connerie.

Le voyage fut rude mais rapide, il pouvait sentir son corps se retourner dans le vide. Perdant rapidement ses repères. Haut bas, gauche ou droite, il ne savait plus. Il se raidissait un peu, n’osant pas bouger pour retomber sur ses pieds priant un peu plus pour que ça s’arrête le plus vite possible. L’américain ferma les yeux, oubliant jusqu’à ce que le vent dans ses oreilles arrête de siffler désagréablement. Il était arrivé, la poussière vint lui chatouiller le nez et lui froisser les poumons. Il frotta ses vêtements, sortant de l’antre lentement et regardant autour de lui. Pas de trace de kessy, putain de merde, c’était une mauvaise blague ? « ouh je vais saigner ce petit con, le saigner tellement fo-. » il n’eut pas le temps de terminer qu’il tomba nez à nez avec une silhouette quasi inerte sur le sol. Était-ce kessy ? Il le reconnu rapidement à cause de sa chevelure et ses vêtements, ses yeux furent attirés vers son bras. Un garrot à moitié défait et une seringue vide sur le sol. « wow, merde. t’as vu ta gueule un peu, t’en as pris combien !? » il ne reçut aucune réponse, aucun mouvement. Il était flasque, à moitié mort sur le sol. Derechef il s’approcha de colère vers le corps si pitoyable de l’ineo, le soulevant sans vergogne, sans la moindre délicatesse. Joshua le plaqua contre le mur, cognant sa tête et secouant son corps décousu. « reviens à toi, putain ! t’as déconné là, t’es qu’un bon à rien nom de dieu. ». il parlait sous la colère évidemment, colère qu’il ne pouvait pas calmer en voyant l’état pathétique de son enfant. Il ne pouvait rien stopper, ni sa colère noire, si le ton de sa voix ni même le coup qu’il venait de porter au visage du plus jeune, sèchement.


Dernière édition par Wang Joshua le Ven 20 Mai - 12:10, édité 1 fois
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Lee Kessy
Lee Kessy
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(pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. _
MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeJeu 5 Mai - 7:32

« j'en peux plus ! pourquoi il m'aime pas ? » murmura la voix féminine d'une dragonne parlant à son amie, tout près de lui. Le félin grogna, inspirant lentement, massant ses tempes, tentant de faire disparaître l'énorme mal de tête et l'étourdissement insupportable qu'il ressentait depuis déjà plusieurs minutes. Mais pourquoi avait-il même décidé de quitter sa chambre ? Ah, oui, il se rappelait, maintenant. Ce drôle de sentiment qu'il ressentait lorsqu'il se retrouvait dans son lit, le forçant à quitter ses chaudes couvertures à la recherche d'un peu d'air frais. Mais même le toit n'y faisait pas – le dit air frais matinal avait plutôt eu de quoi lui donner mal à la tête et le faire frissonner désagréablement. Comme si chaque parcelle de sa peau était tellement sensible que seul le vent frôlant son épiderme lui donnait l'impression d'un million d'aiguilles traversant sa peau. Il était resté là un long moment, sur le toit, recroquevillé, les yeux fermés et la tête entre ses deux mains. Voilà quelques jours qu'elle lui parlait constamment. Et voilà quelques jours qu'il doutait qu'elle était la raison de son état actuel, autant physiquement que mentalement. Était-elle même capable de lui donner l'impression qu'il était constamment sur le point de se briser en mille morceaux ? Parce que c'était exactement ce dont il avait l'impression, présentement. Oui – son corps, entier, le faisait souffrir. Ses pensées incessantes lui donnaient constamment envie de faire le pas, celui qui le séparait du vide tout devant, celui qui le retenait de tomber au fin fond du trou noir. Tentant. Un cercueil ne lui avait jamais paru aussi confortable qu'en ces derniers jours. Mais il ne pouvait pas, il n'avait tout simplement pas le droit de commettre un tel geste. « tu m'appartiens, ne fais pas ça. tu es miens. si tu avances, si tu fais ce pas, nous serons séparés à tout jamais. » cette voix le dégoûtait, depuis le tout premier jour où il l'avait entendue. Si ça ne tenait qu'à lui, il sauterait. Uniquement pour ne pas l'écouter. Uniquement pour s'en séparer, parce qu'après tout, il devenait complètement fou. « tu n'es pas la raison pour laquelle je ne le fais pas, connasse. » puis ses yeux s'ouvrirent soudainement, et il redressa la tête, l'ambiance semi-chaleureuse de la salle commune s'imposant à nouveau alors qu'il avait pu sentir la jeune femme tout près de lui sursauter. Silence. Ah. Oui, il avait parlé à voix haute. Connerie... Kessy, ça va ? nouveau grognement. Il hocha la tête et rattrapa son veston de cuir, l'enfilant rapidement pour quitter la pièce sans dire un mot de plus.

Quitter. Quitter le plus rapidement possible, s’enfuir, puisque c'était tout ce qu'il savait faire à présent. Quitter lâchement, chercher la première solution rapide, s'enfuir et oublier. Mais pourquoi chercher une réponse maintenant ? Il s'en fichait, il n'en voulait pas, de réponse. Il savait déjà la réponse, au fond. Il était fou, cinglé, et cette voix n'existait pas. Elle lui semblait réelle, beaucoup trop réelle, mais il n'était pas stupide au point d'y croire. Fatalement, un jour, il y croirait, certainement. Pour le moment, ce n'était que le fruit de son imagination, et à défaut de savoir comment s'en débarrasser, il faisait les cents pas dans le château, tentant de s'occuper constamment. Nouvelle règle d'or ; il ne devait jamais se retrouver seul à ne rien faire plus de quelques courtes minutes. Il devait s'occuper. Absolument. Ne pas lui laisser ne serait-ce qu'un tout petit passage. Mais ses nuits devenaient longues, ses cernes se creusaient, son corps se fragilisait et son poids descendait en flèche – pas comme s'il avait déjà quelque chose à perdre, réellement, en plus. Mais c'était inévitable. Le manque de sommeil entraînait une perte d'appétit, et même les phases de micro-sommeil qu'il subissait après ces trois jours sans réel repos l’apeuraient. Oh, ça, c'était une autre de ses nouvelles règles. Dormir le moins possible, parce que c'était généralement le moment qu'elle préférait choisir pour venir le hanter. Dans ses rêves, tout particulièrement, là où, lorsqu'il se réveillait, il pouvait l'entendre ricaner en écho dans sa tête. Il s'arrêta dans sa course, secouant la tête, clignant des yeux, glissant ses mains dans ses poches et baissant la tête pour fixer le sol. Encore le vent qui le saisissait, ses yeux qui se remplissaient d'eau, rougis par la fatigue. Il observa les alentours un moment. Ses pas l'avaient guidé tout près du cimetière, sans même qu'il ne le remarque. Il devait faire quelque chose, bouger. Pourquoi avait-il si froid en plein mois de mai ? Il ne faisait même pas froid, et pourtant, il avait l'impression d'être en plein mois de novembre. Fièvre ? Il posa une main contre son front, chaud, trop chaud, soupira et repris le pas.

Il y avait trois échappatoire à sa vie. Il y avait d'abord sa moitié, Kyung Jee. Puis Joshua, lequel il ne savait trop comment qualifier. Le premier vers lequel il ne pouvait plus se tourner avant d'avoir clarifié des choses, beaucoup trop de choses, le second devant lequel il ne voulait plus se montrer sous son jour le plus pathétique. L’orgueil, peut-être. Sûrement, en fait. Et pourtant, le rouge l'avait vu de si nombreuses fois sous ses plus mauvais jours – il le savait, mais ne voulait pas s'en rappeler. Et ne voulait certainement pas s'y retrouver à nouveau. Les derniers mois s'étaient passés magnifiquement bien – s'il y avait eut quelques obstacles de parcours, ils lui avaient tous semblé futiles. Pourquoi, maintenant, son monde semblait retomber ? Malsain – sa vie avait toujours été malsaine, mais il ne se rappelait pas avoir déjà subi un tel état mental. Il ferma la porte derrière lui, le grincement insupportable de cette dernière le faisant à peine grimacer. Le troisième échappatoire, il se trouvait ici. S'il n'était venu que quelques fois dans cette boutique désaffectée en compagnie des deux autres rouges, lui, seul, il était revenu plusieurs fois. Soit pour s'isoler, soit pour concocter, soit pour consommer à l’abri des regards et, encore une fois, s'échapper. La simple idée de s'y retrouver semblait le soulager, déjà, au moins un peu. Elle n'était jamais venue le hanter, ici, et pour une bonne raison – chaque fois qu'il s'y retrouvait, c'était pour se perdre une fois de plus dans un monde parallèle, un monde qui n'existait pas. Ironiquement, c'était bien pour faire disparaître une autre chose qui n'était pas du tout réelle. Il était chez lui, ici. Ce n'était ni confortable, ni accueillant – ça n'avait rien de chaleureux, mais ces choses-là, il ne les avait jamais connues, au final. C'était peut-être pour cette même raison que cet endroit lui paraissait tellement rassurant. Il fit quelques pas, s'enfonçant dans la boutique avant de se laisser péniblement tomber sur ses genoux, ses mains rattrapant le coup, sa tête retombant lourdement vers l'avant. Allait-il finalement se laisser le droit de craquer ? Il inspira, lentement, son souffle tremblant tout comme ses bras qui s’agitaient. Il était tenté de se laisser retomber lourdement au sol, là, comme un con. Mais il n'était pas prêt à craquer, pas maintenant, peut-être pas, tout compte fait. Un long frisson le parcouru, sentant ses cheveux se dresser sur sa nuque, son corps se raidissant et ses ongles creusant un trou imaginaire dans le sol dur sous ses doigts qui venaient former un poing, ses jointures blanches. Elle allait venir d'une seconde à l'autre, de toute façon, il ne pouvait plus réellement fuir à présent. Et cette fois, c'était puissant. Il le sentait. Il tira un cahier qui traînait sous un bureau complètement vide et le chaudron usé par le feu qu'il avait déjà trop utilisé vers lui, se laissant retomber sur ses fesses, son dos se posant sur le mur derrière lui.

« arrête ça. » répétait-elle sans arrêt alors qu'il tentait de garder sa concentration. Il ne dosait peut-être plus aussi bien dans cet état mental, mais dans la mesure du possible, il se fichait un peu des dosages trop forts actuellement. Elle devait disparaître et... et il ne voyait aucun autre moyen de la faire disparaître. Il donna un coup de baguette vers le chaudron, la flamme s'éteignant presque automatiquement alors qu'il posait le chaudron à ses côtés et remplissait la fiole de la seringue pour laisser refroidir le liquide à ses côtés tandis qu'il remontait la manche de son veston à son coude. Il passa furtivement ses doigts tremblants sur son avant-bras, appuyant deux doigts sur une des veines, observant les quelques piqûres encore marquées des quelques derniers jours. Il grimaça. N'avait-il pas abusé un peu ? Il avait l'impression d'avoir charcuté son avant-bras. Juste un peu. Il inspira une énième fois et attrapa un drap qui traînait sur l'un des meubles couverts de poussière, le tirant vers lui, la dite poussière s'envolant haut dans les airs pour retomber et couper son souffle, juste un peu. Il toussa mais n'y porta pas plus attention, coinçant un bout du drap entre ses dents, enfonçant sa langue le plus loin possible pour éviter de goûter à la poussière, tirant brusquement sur le drap pour en détacher un lambeau. Il repoussa le drap à ses côtés, remontant sa manche au plus haut possible pour passer le dit lambeau sous son bras, tenant une extrémité entre ses dents pour faire un nœud et le serrer au maximum. Lorsqu'il put enfin sentir son pouls se démener au niveau de son bras, il relâcha son emprise, humectant ses lèvres, ravalant sa salive, attrapant la seringue qui traînait toujours à ses côtés. Nouvelle inspiration. Il donna un coup, deux coups sur la seringue à l'aide d'un doigt, les bulles d'air remontant à la surface, appuyant délicatement sur cette dernière jusqu'à ce que la première goutte du liquide s'en échappe, sous ses yeux. Son cœur faisait toujours des siennes lorsqu'il tenait la seringue. Soit par anticipation de rejoindre ce petit monde si douillet, soit par peur de manquer une veine, soit par peur de ne pas s'en sortir lorsqu'au bout du compte il aurait finalement tellement ignoré le dosage qu'il en crèverait. Un mélange des trois, sûrement. Ce n'était pas l'habitude qui faisait s'envoler tous ces doutes. Il connaissait les risques, après tout. Il pinça les lèvres, la pointe de sa langue au coin de celles-ci alors qu'il approchait la seringue, ciblant la veine proéminente à son bras. Toujours plus facile lorsqu'on était fatigué, d'ailleurs. Puis il piqua, sans grande cérémonie, l'aiguille perçant sa peau sans difficulté, son pouce pressant l’extrémité de la seringue pour injecter le liquide dans la veine. Sa tête retomba lourdement contre le mur, ses yeux se fermant par automatisme alors que le liquide s'infiltrait doucement, lentement, et bientôt, la seringue fut vide, retombant au sol – tout comme son bras, tout son corps se faisant immobile alors qu'il laissait aller le souffle qu'il avait retenu tout au long. Enfin.

La voix de la jeune femme s'était rapidement dissipée, et tout disparaissait soudainement. Les battements de son cœur qui redoublaient de vitesse, sa tête qui se faisait toute légère et son corps qui ne ressentait absolument plus aucune douleur – rien. Il aurait pu jurer entendre sa propre tête se frapper une nouvelle fois au mur, mais ça, encore, il n'en était pas certain. Et dans sa tête, il comptait les secondes. Cinq, quatre, trois, deux, un... puis le bien-être qui venait. Cet état de bien-être, il planait, plus rien n'importait. Ou du moins, il croyait. Ses paupières s'ouvrirent soudainement, ses yeux, noirs, fixant le fond de la pièce, sombre. Son souffle se coupait. Il croyait, dans tous les cas. Ses lèvres s'entrouvrirent histoire de reprendre son souffle mais rien ne vint, et il sentit à peine ses yeux se retourner, son corps retomber sur le côté, ses membres perdre toute vie – le noir. Encore.



« reviens à toi, putain ! t’as déconné là, t’es qu’un bon à rien nom de dieu. » une plainte. Il revenait à la vie, sans comprendre ce qu'il se passait – ce qu'il avait pu se passer entre-temps, ou combien de temps s'était écoulé, peut-être trois secondes, peut-être cinq minutes, il n'en avait aucune idée. Tout ce qu'il savait, actuellement, c'est qu'une douleur perçante se prenait de son crâne et que l'oxygène qui revenait trop brusquement à ses poumons l'étouffait presque, comme si c'était la première fois qu'il pouvait absorber autant d'oxygène – rien d'agréable, en tous les cas, et surtout pas le poing que venait de lui balancer le garçon en pleine gueule. Mais la douleur était moindre. Et ses premières pensées s'étaient tournées vers le fait qu'il était là, qu'il était perdu, que Joshua était là et qu'il ne devrait pas être là, et vers les ricanements qui lui revenaient en tête. Les mains du blond se posèrent d'abord derechef sur ses épaules pour aller se refermer sur la gorge du plus vieux, serrant, serrant de toutes les forces qu'il lui restait pour qu'il le lâche. Son pouce appuya légèrement sur sa pomme d'adam, jusqu'à ce que le plus vieux relâche finalement son emprise, l'entraînant avec lui dans sa chute au sol, ses bras toujours refermé contre sa nuque alors que sa tête retombait sur celle du rouge. Il relâcha son emprise seulement pour poser ses mains sur sa propre tête, agrippant sa chevelure, son front retombant lourdement sur l'épaule du plus vieux alors qu'il murmurait un « non. », seulement pour répéter ce même 'non' par la suite, le hurlant tout près de son oreille, son corps tremblant alors qu'un premier sanglot s'échappait. Il repoussa brusquement le plus vieux et ramena ses genoux contre son corps, son front s'appuyant sur ces derniers, ne lâchant pas une seconde sa tête. Non, non, non, ça ne fonctionnait pas, et il était là. « va-t'en ! » renchéri-t-il, toujours sur le même ton paniqué. « tu ne devrais pas... tu ne dois pas voir... tu. » puis silence, et un nouveau sanglot. Il craquait.
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« mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.


(pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. _
MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeJeu 5 Mai - 10:36

Il avait perdu le fil des évènements en un temps record. Combien de temps s’était écoulé entre son infraction dans le bureau du professeur – qui n’était pas la première, ni la dernière d’ailleurs – et maintenant ? Pourquoi se retrouvait-il dans la délicate position de l’idiot qui ne comprend rien, du type qui voulait jouer au bon gars pour finalement se retrouver avec le rôle du méchant sans cœur qui cogne sans la moindre raison ? Et maintenant les mains froides de kessy s’étaient enroulées autour de sa nuque pour y faire pression, pour l’étrangler. La strangulation pouvait avoir deux buts – ou trois si le sexe est compté dedans ; tuer ou simplement se défendre tout comme le fait de crever les yeux de son agresseur en y enfonçant ses pouces le plus loin possible. Est-ce que kessy lui en voulait au point de vouloir l’assassiner, le réduire à néant à cause de sa seule présence ici, à cet instant précis ? Il doutait de la véracité de ce propos, rien ne pouvait l’éloigner de la sirène à ce point, rien ne pouvait remettre en question la teneur de leur relation. Ils étaient trop de choses l’un pour l’autre et bien que leur rencontre soit totalement fortuite le destin avait voulu les lier quelque part, à jamais. C’est du moins ce que pensait joshua, même en ce moment ; même en manquant d’air pour parler ou même crier sa colère au visage de l’ignoble. Il l’aimait tellement mais il ressentait au plus profond de lui ce sentiment désagréable. Quelque chose qu’il ne voulait pas croire et pas penser mais surtout, une chose pour laquelle il ne voulait pas donner crédit, même le plus infime de tous. Kessy était en train de s’éloigner de lui, après toutes ces années, tous ces échanges positifs et sans doute négatifs, comme dans toute relation un tant soit peu sérieuse. Il en venait donc à ce point sans savoir s’il était possible de faire marche arrière, sans savoir s’il était possible de changer la donne et de faire sienne la contingence. Il ne le comprenait pas, ou plutôt ; il ne le comprenait plus. Ni kessy, ni ce qui pouvait se trouver dans sa tête. Il n’arrivait pas à mettre de mots sur ses peurs ou sa peine et se sentait bien incapable de le lui demander pourquoi il semblait si loin tout en étant juste à côté de lui physiquement. Après tout il n’avait rien d’un psychiatre et ses mots avaient toujours eu plus tendance à enfoncer son vis-à-vis plutôt qu’à l’aider. Il ne connaissait ni la finesse, ni le tact. Se confondait dans ses mots ou ses métaphores et finissait toujours bien par se faire insulter ou détester d’être si irritant ou détaché. L’ignorance totale, pas tant d’être un connard mais plutôt un homme peu doué avec la verve des sentiments ou de l’expression de ceux-ci. Lui-même n’extériorisait pas ses sentiments par des mots ou de longues phrases pleines de sens. Il préférait de loin garder tout ça pour lui ou en plaisanter. Se droguer pour oublier et faire taire ces sensations trop nébuleuses pour être contées et comprises. Souvent il donnait dans la violence, bien illustré par ce coup de poing monumental qu’il venait de mettre au plus jeune, celui-ci traduisant sa peur et son incompréhension. Philosophie et psychologie n’avaient jamais été des domaines très alléchants pour lui et il s’en bien tenait loin. Et c’était peut-être aussi pour cette raison qu’il remballait la majorité des gens qui venaient se plaindre à lui, de manière brusque ou pas. Pas doué, juste ça. Pas tellement moralisateur puisqu’il retenait tout du vice, réfléchi c’est un fait indéniable mais trop primitif quelque part ; les choses sont telles qu’elles sont, se baser sur les faits véritables et pas sur une pseudo psychologie à trois balles, une crise d’angoisse inutile ou un sentiment addictif comme l’amour exclusif.

Il suffoquait, essayait d’happer l’air du mieux qu’il le pouvait et penser que kessy était un être bien moins fort et inférieur était une erreur. Incapable de dire s’il puisait toute sa force dans sa souffrance actuelle – et quelle souffrance d’ailleurs ? Était-ce de la peine ou de la colère ? – il n’arrivait pas à se défaire de son emprise. « pu..t.. kess, kes… » non, il n’y arrivait décidément pas, encore moins quand il décidait de broyer sa pomme d’adam provoquant une douleur lancinante dans son corps. Le fait est qu’il n’avait pas pris d’air, il ne s’était pas préparé à cette soudaine strangulation et maintenant il fermait les yeux, priant intérieurement pour arriver à éloigner le mal qui l’envahissait à cet instant. Joshua n’avait pourtant rien d’un être faible et malgré sa grande gueule, ses gros bras il n’en restait pas moins un homme, un humain. Alors non, il n’était pas au-dessus des autres et il n’avait rien d’un super-héros. Il avait bien des pouvoirs, il était bien sorcier mais juste incapable de lever sa baguette vers ce qui se rapprochait le plus de son frère, de son enfant ; de sa famille. Alors non, il serait lâche cette fois-ci et si ça arrivait à apaiser les esprits de son homologue alors, pourquoi pas ? Oh il avait déjà imaginé se damner pour lui, ou se sacrifier. C’était quelque chose de tellement naturel au fond ; se tuer pour sa vie, se mutiler pour l’épargner n’avait rien d’un fait extraordinaire. Mais beaucoup de gens le disent sans réellement le penser, ce n’était pas son cas et il était on ne peut plus sérieux. I’d catch a grenade for ya. Ouais quelque part, sachant que ce n’est pas la guerre, mais l’idée principale est bien la même. Peut-être que se prendre une balle ou un sort dans la gueule à sa place était plus juste, plus « véritable ».

Bref, il s’éloignait de plus en plus, préférant fermer les yeux. La tête commençait à lui tourner et ses jambes flanchaient. Il pouvait prendre conscience à cet instant précis plus qu’à n’importe quel autre à quel point il pouvait être vulnérable, à quel point il pouvait être blessé sans montrer la moindre expression sur le visage ; ni la colère, ni la tristesse ni même la peur de crever là, dans cette boutique totalement délabrée et hors contexte. Il n’y avait que la mort qui venait durcir ses traits, sa peau rouge marquée à vif, ses muscles contractés et douloureux. Il n’était qu’un rat de laboratoire et bien qu’il essayait de se défendre, de retirer les mains du bourreau, il n’avait pas envie de blesser kessy plus qu’il ne l’avait fait déjà. Il se substituait à sa douleur, préférant nettement ce scénario à celui qui aurait pu se dérouler à la place. Alors que la scène semblait durer éternellement, l’air revint à nouveau dans ses poumons douloureusement. Il s’était retrouvé sur le sol, à genoux. Kessy était contre lui, écroulé et ce, autant mentalement que physiquement. Pourquoi, pourquoi ? Mais rien ne sortait de sa bouche, pas un mot, pas un cri, pas un glapissement. Il remplissait sa cage thoracique d’air, trop concentré à vouloir vivre ne serait-ce que quelques secondes en plus. Joshua releva lentement les yeux vers le mur d’en face, rougis par l’effort et la douleur, humides. Le blond avait sa tête contre son épaule, « non », non ? Il hurla au creux de son tympan, le faisant grimacer alors que kessy le repoussait plus loin. Son séant entra en contact avec le sol douloureusement, soulevant un flot de poussière. « calme-toi bordel, qu’est-ce qu’il se passe dans ta tête, là ? » demanda-t-il, totalement perdu. Il était totalement égaré et les mots de kessy semblaient si durs, si rudes. « va t’en », mais pourquoi ? tu ne devrais pas « je ne devrais pas quoi putain ? tu te rends compte de ce que tu dis ? » Derechef il attrapa son bras, tirant le plus petit vers lui et l’attirant contre son corps. Sans savoir quelle attitude aborder il vint enrouler son bras autour de ses épaules, coller sa tête à la sienne et l’empêcher de faire le moindre mouvement capable de l’éloigner. Sa main vint trouver refuge dans la fourrure blonde de son ami, serrant sa tête ronde contre son buste, contre sa nuque encore marquée et douloureuse.« calme-toi, je suis là maintenant. » le sentir s’éloigner était tellement douloureux finalement qu’il ne pouvait plus réprimer ses gestes à son égard, le retenant à tout prix, le gardant contre son cœur et son âme pour gagner un peu de temps. Il aurait voulu s’excuser pour le geste qu’il avait eu mais c’était inconcevable, il n’y arrivait pas.

En dehors de ça il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas quoi lui dire ni ce qui pouvait hanter le garçon à ce moment. Pourquoi s’était-il autant drogué ? Pourquoi avait-il disparu de la sorte ? Et puis il en avait marre de se poser autant de questions. Joshua avait mal à la tête, peut-être était-ce le manque d’oxygénation ou juste un trop plein. Mais il n’osait pas bouger de peur de casser quelque chose, de donner à kessy l’impression d’avoir fait sa b.a, d’avoir bougé le doigt au minimum pour sa personne comme une banale corvée de routine. Mais bon, il y avait quand même l’air perdu, il avait frôlé légèrement le point de non-retour. Joshua ne savait plus ce qu’il était en droit de faire ou pas pour son ami. Il baissa les yeux sur son bras, reculant légèrement son corps du sien alors qu’il l’accueillait entre ses jambes, kessy sur ses genoux et lui assis. Lentement il glissa ses mains sur son épaule, puis sur son avant-bras et vint y défaire soigneusement le garrot improvisé. Avec délicatesse il glissa ses doigts sur la nouvelle plaie infime qui venait s’ajouter aux autres, ouais, il avait vraiment abusé ces temps-ci sans même laisser à son corps le temps de se remettre. Ce n’était pas comme ça que joshua lui avait appris la vie, pas aussi brutalement. Avec une douceur paternelle hors normes il vint remettre la manche de son haut correctement, couvrant ses blessures comme s’il les pansait, les soignait pour les faire disparaitre une bonne fois pour toute. « parle-moi, kessy. je ne partirai pas d’ici sans toi, de toute façon. » et pour le coup, il était plutôt bien déterminé.
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Lee Kessy
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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeJeu 5 Mai - 12:52

Il craquait. Le blond s'était senti tiré vers l'avant et n'avait rien fait pour l'empêcher, son poids retombant entièrement vers le plus vieux, ses genoux retrouvant le sol sans même qu'il n'ait le temps d'opposer quelconque résistance. De toute évidence, il n'avait pas envie d'opposer résistance. Ou peut-être qu'il n'avait tout simplement pas la force. Il avait baissé la tête, enfouissant son nez quelque part dans le vêtement du rouge. Sa tête tournait tellement qu'il ne savait même pas exactement comment il se retrouvait dans les bras de Joshua, et finalement, ça n'avait aucune importance, parce que ses mains s'étaient agrippées à son haut de toutes leurs forces, une première larme s'imprimant au tissus de son vêtement.

Pleurer. Tout le monde pleurait. C'était normal. Pour une douleur physique, une douleur émotionnelle, un débordement de joie, n'importe quel sentiment intensifié pouvait avoir conséquence de faire couler ces quelques perles d'émotions le long des joues de n'importe qui. Avait-il trop pleuré au cours de sa jeunesse ? Pleuré au point où ses larmes s'étaient séchées, au point où elles n'avaient plus coulées depuis quelques années déjà. Était-ce possible ? Ou alors, éventuellement, il s'était créé une carapace. Si avoir tellement pleuré l'avait mené à ne plus associer la chose aux douleurs ou aux émotions à force de trop laisser couler de larmes, banaliser la chose – ou simplement un manque évident de ressentiments. Il pouvait compter sur ses doigts les fois où il avait ressenti douleurs autres que physiques, émotions particulièrement fortes ou même l'appréciation mutuelle envers un autre individu. Un autre humain. Et même maintenant, il avait l'impression de pleurer à larmes sèches. Cette unique larme avait coulée, puis était disparue, se perdant sur les vêtements du plus vieux, et la grosse boule d'émotions qui se formait au creux de sa gorge refusait de s'évaporer, refusait de se dissiper au travers de quelconque larme. Alors il pleurait. En silence, et à larmes sèches. Des larmes invisibles. « calme-toi, je suis là maintenant. » sa voix était apaisante. Même en ce moment. Comme toujours. Et lorsque le rouge avait pris ses distances pour s'attarder à son bras, le plus jeune avait baissé la tête, refusant de le regarder en face, une honte l'envahissant soudainement à la vue de son propre bras et de toutes les traces qu'avaient laissées ses écarts des derniers jours. Et pourtant, il ne disait rien. Aucune réprimande. N'avait-il pourtant pas toujours des réprimandes à lui faire ? « t'es qu'un bon à rien nom de dieu. » les mots se répétaient dans sa tête, sans cesse, résonnaient, passant de travers. Il avait du mal à les digérer. Beaucoup de mal. Mais il n'y avait que la vérité qui faisait du mal, après tout, on le disait bien. On le lui avait répété tellement de fois qu'à présent, cette notion, il la comprenait parfaitement. Et cet homme qui se tenait devant lui, à l'instant, avait tous les outils en main pour le blesser. Et la voix de Joshua, dans sa tête, se déformait, changeait de ton, changeait de voix – pour devenir celle de son père biologique. Le lien était terrible, mais bien présent, et son cœur se serrait douloureusement. N'était-il pas bon à autre chose que décevoir ses proches ? Il pinça les lèvres, fermant les yeux, préférant fuir à nouveau plutôt que de regarder.

Il ne lui en voulait pas. Ce poing, il le méritait. Il n'avait rien à reprocher à cet homme, de toute évidence. Il lui devait toute sa vie, et probablement n'arriverait-il jamais à réparer toutes les erreurs qu'il avait pu commettre, probablement n'arriverait-il jamais à le remercier suffisamment pour tout ce qu'il avait fait pour lui. La preuve était qu'il était là, avec lui, encore, même s'il l'avait violemment repoussé, lui demandant sans aucun respect de dégager. Pourquoi ne pouvait-il pas faire face à la vérité, pour une fois ? Il avait besoin de lui. Au moins un peu. Il avait besoin de sentir sa présence, il avait besoin de ses bras, il avait besoin de ce confort, de ce sentiment réconfortant qu'il lui apportait. Peu importait s'il ne comprenait pas, il pouvait bien le prendre pour un cinglé – Kessy savait que peu importe son jugement, peu importe les mots qu'il pouvait employer pour le secouer ou lui dire à quel point il était imbécile, rien ne comparerait jamais à la présence de Joshua. « parle-moi, kessy. je ne partirai pas d’ici sans toi, de toute façon. » avait finalement dit l'autre, brisant le silence, comme s'il pouvait lire dans ses pensées, comme s'il tenait à appuyer. Le blond fut muet un moment, profitant de cet instant de calme. Ce n'était certainement pas la bonne chose à faire – profiter du dit moment pour parler, calmement, lui expliquer ne serait-ce qu'un minimum ce qu'il pouvait se passer dans sa tête à cet instant avant que la panique ne revienne. Parce qu'elle allait revenir, il le savait. Mais rien. Ses yeux s'étaient entrouverts, seulement pour fixer le sol entre leurs deux corps, le regard vide, immobile. Un nouveau frisson. Il grimaça, redressant la tête, les traits de son visage se contorsionnant dans un effort visible de concentration. Il devait reprendre le dessus. Il grogna avant d'ouvrir les yeux, presque trop rapidement pour que ça n'aie l'air humain, son regard se posant directement vers celui de l'autre. « parler, m-mais. de quoi ?  » avait-il demandé, bêtement, dans un murmure, le souffle court. Une mince couche humide se formait sur son front et il y avait définitivement quelque chose qui bouillait au fond de son regard – quoi, il ne savait pas. La rage, l'incompréhension, la douleur, ou peut-être même la peur. Oui, voilà, la peur. Il avait peur de sa propre personne, de lui-même, de ses pensées. Était-ce normal ? Il en doutait. Les mots s'étaient échappés naturellement, sans qu'il ne les comprenne lui-même. Il savait de quoi parler, pourquoi lui avait-il posé une telle question ? Nouveau frisson. Il faisait chaud, il faisait froid, il ne savait plus trop, mais le combat au fond de sa tête devenait de plus en plus présent. Le brun face à lui devenait donc la seule raison pour laquelle il ne s'éclatait pas la tête contre un mur ou ne se laissait pas retomber lâchement au sol pour crier des insanités, des paroles qui, aux yeux des autres, ne voulaient rien dire. Les traits de son visage s'adoucirent et sa tête se balança vers l'avant une nouvelle fois pour venir se poser sur son épaule, trouvant le creux de son cou. Faible, sensible, il l'était, certes, et son monde tournait toujours autant, et il n'arrivait même pas à penser clairement. Il était lucide, parfaitement lucide. Enfin... autant qu'il l'avait été au cours des derniers jours. Mais la drogue n'avait plus qu'un effet négatif sur son système, et cette sensation de planer s'était dissipée, se transformant en désagréable tourbillon pour lequel il aurait tout donné pour faire arrêter. Ses dents se plantèrent avec force dans l'épaule du plus vieux, s'emparant de sa peau, comme pour soulager quelconque douleur. Il laissa une longue vague de sensations étranges traverser son corps entier, ne lâchant pas son emprise sur sa peau avant de longues secondes, posant son front au même endroit, le souffle toujours court. Puis il parla.

« il y a cette chose qui me suit partout. » expliqua-t-il, dans un murmure presque inaudible, sa mâchoire se contractant automatiquement alors qu'il pouvait sentir cette chose revenir, s'insinuer dans sa tête, un long grognement s'échappant à nouveau de ses lèvres, s'étouffant au creux de son épaule. Chose ? Cette « chose » ? Il ne savait pas lui-même comment la définir. Elle était juste là, constamment, à lui reprocher chacun de ses gestes, chacun de ses actes, à le dicter. Il refusait constamment de l'écouter, et toutes les fois, elle se fâchait et lui faisait perdre la boule. Mais qu'est-ce qu'il devenait ? Maintenant, elle avait des émotions, cette chose ? Sa main droite vint se poser sur la joue du brun, pressant sa tête contre la sienne, comme s'il espérait qu'il pouvait entendre cette foutue voix au travers de son crâne, comme s'il espérait qu'il comprendrait de la sorte. Mais c'était ridicule, c'était stupide, c'était lui le fou, pas Josh. « c'était le seul endroit où elle ne venait pas, josh, le seul, c'était le seul endroit où elle ne venait pas, le seul endroit où j'étais en paix. » poursuivit-il avant de se terrer dans un silence complet, à nouveau. Même entendre sa propre voix lui donnait la nausée, il était tellement – tellement ridicule. Bientôt, ses fesses se posèrent sur ses talons, son corps se séparant de celui du rouge, son dos se courbant vers l'avant, sa tête se posant entre ses mains. Ça allait passer, ça devait passer, ça n'avait pas le choix de passer. Surtout devant lui. Mais il perdait le combat dans sa tête, et il avait beau tenter de toutes ses forces de la repousser, rien n'y faisait. Il ne cessait de répéter les mêmes mots ; tu n'es pas réelle, mais elle répondait toujours avec un ricanement. Lui expliquait qu'elle le possédait. Qu'elle était beaucoup plus réelle qu'il ne le croyait. Sa main se posa sur la cuisse du brun, ses doigts se resserrant momentanément avant de glisser le long de cette dernière pour s'arrêter à demi, comme si le fait de garder un contact avec lui l'aidait, le rendait plus fort. Mais ça aussi, ce n'était qu'une illusion. « parle-moi... occupe-moi... dis quelque chose, j'en peux plus. » supplia-t-il, le désespoir montant en flèche au fond de lui. Puis une nouvelle sensation de panique l'envahit, prenant le contrôle, le forçant à hurler les mots suivants. « DIS-LUI QU'ELLE N'EST PAS RÉELLE ! » ses mains revinrent se poser brusquement sur sa tête et il pressait, pressait si fort contre ses tempes, comme s'il tentait de la broyer, broyer son propre crâne, broyer la voix.
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Wang Joshua
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« mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.


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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeSam 7 Mai - 16:13

Dire que joshua avait raté un train était un euphémisme, il avait raté tellement plus que ça et il était bien incapable de trouver la solution miracle pour rattraper tout son retard dans la vie épisodique de son ami. Actuellement, il se retrouvait avec un kessy paniqué sur les bras, pire encore ; il pleurait. Et malgré tout ce qu’ils avaient pu vivre ensemble, tout ce que le blond avait pu endurer, c’était bel et bien la première fois qu’il le voyait pleurer, allant même jusqu’à rechercher son réconfort dans ses bras comme un enfant. Ou peut-être avait-il la mémoire trop courte ? Les dents aiguisées de son fils vinrent se planter dans la peau de son cou encore lancinant. Il grimaça sans pour autant le rejeter. Il n’avait rien d’une douillette et ce n’était qu’un petit pincement parmi tant d’autres. ce n’était pas non plus la première fois que kessy avait ce genre d’attention à son égard, d’ailleurs. Il commençait à être habitué tout doucement. Lentement il glissa une de ses mains dans la fourrure blonde du garçon, réitérant la même action qu’il y a quelques minutes. C’était apaisant selon lui, et puis il aimait particulièrement ce genre de geste. Comment pouvait-il l’aider, de quoi devait-il le protéger ? Il ne savait pas, il ne savait même plus quel rôle il avait dans toute cette histoire, dans cette immense mascarade. Quoiqu’il en soit il n’en revenait pas, ce qui devait hanter le plus jeune à cet instant précis devait être une entité monstrueusement forte. Cas de possession ? Il en doutait sérieusement mais au vu de ses dires, c’est la première impression qui vint frapper aux portes de l’esprit de joshua. Qui était la personne dont kessy parlait ? Une fille, une créature ? Joshua ne pouvait pas deviner la nature de ce pronom. « Elle », c’était tellement vague, il en connaissait tellement des personnes ! Il avait qualifié ce elle comme étant une chose, ce qui n’aidait pas plus josh à trouver le pourquoi du comment. L’incompréhension totale pouvait une nouvelle fois se lire sur son visage et il pouvait sentir la panique de kessy envahir son corps, le faire trembler même. Sa gorge toujours douloureuse était maintenant piquée à vif, son ventre se tordant dans tous les sens pour lui faire le plus de mal possible, sous le stress. Il détestait cette sensation ou il n’était plus maître de la partie et où il était presque sur le qui-vive. C’était agaçant, parce que les réponses ne venaient pas assez rapidement à lui et parfois il avait l’impression d’être l’acteur d’un film. Cette irritante impression qu’il venait faire durer un secret le plus longtemps possible, éveillant ainsi les idées saugrenues des spectateurs pour faire travailler leur mémoire et peut-être les surprendre ou les décevoir à la fin. Mais cela n’avait rien à voir avec un jeu ou un film hollywoodien. Il n’était pas acteur et tout ce qui était en train de se dérouler était bien réel, malheureusement.

Étreignant le plus jeune une nouvelle fois, l’affectant de sa présence il se tut pour l’écouter, essayant de recueillir le plus d’informations possible quant à sa douleur et sa panique bien présente depuis son arrivée ici. Il voulait comprendre, savoir pourquoi il s’était enfuit ici comme un animal blessé, et surtout pourquoi il s’était piqué autant ces derniers jours, ne lésinant pas sur les doses. Peut-être qu’il en demandait de trop et peut-être qu’il se posait des questions sans réponses. Kessy pouvait très certainement avoir perdu la boule, bon à jeter dans un asile. Pas étonnant avec tout ce qu’il avait vécu, mais tout de même. Pas comme ça, pas sans que joshua l’ait remarqué avant. Bon sang il s’en voulait tellement d’avoir été aveugle jusque-là, de ne pas avoir su stopper la machine avant qu’elle ne vienne s’écraser contre un mur de plein fouet. Il était impuissant et aveugle une nouvelle fois et quelque part, au fond de lui, il avait la nette impression d’avoir échoué dans son rôle. « c'était le seul endroit où elle ne venait pas, josh, le seul, c'était le seul endroit où elle ne venait pas, le seul endroit où j'étais en paix. » ouvrant les yeux, alerté par ce qui pouvait se trouver autour de lui, il ne comprenait pas de quoi kessy était en train de lui parler. Il n’y avait strictement personne dans les environs. Il se faisait des idées, il était en train de devenir parano et c’était peut-être la drogue ou ce qu’il devait rester dans son sang qui le faisait délirer de la sorte. Frottant lentement son dos le plus vieux prit la parole, essayant de relativiser la situation au maximum « écoute, c’est la drogue. il n’y a personne ici, à part toi et moi. » et cela semblait tellement logique pour une personne normale et extérieure. Comment pouvait-il savoir que le blond parlait d’une créature mythique dans sa tête, une créature qui n’avait pas de corps physique et qui ne s’exprimait qu’à travers son cerveau et ses pensées. Joshua n’était pas aussi subtil.

L’américain souffla, essayant de trouver une solution pour se tirer d’ici en compagnie du plus jeune, mais il n’y avait pas de sortie rapide. Il fallait reprendre la cheminée et le stock de poudre de cheminette était limité. En espérant qu’il en reste assez pour les faire rentrer tous les deux. Cela dit-il étai bien trop tôt pour rentrer dans la salle commune maintenant, il fallait attendre la nuit, histoire de limiter les témoins. Reposant une nouvelle fois ses yeux vers kessy il fut interrompu avant de pouvoir lui dire quoique ce soit ; « parle-moi... occupe-moi... dis quelque chose, j'en peux plus. ». Joshua couina, irrité. Pourquoi s’entêtait-il puisqu’il n’y avait personne aux alentours, ne pouvait-il pas lui faire confiance ? Et puis si kessy était capable de lui décrire cette personne, peut-être qu’il pouvait aller lui frotter les oreilles, en attendant il était en train de délirer et il avait de plus en plus peur de son état de santé. La seule explication valable à ses yeux devait être que le blond avait largement déconné sur ses dosages, ou peut-être qu’il avait testé une nouvelle recette ? Pas au top, si c’était bien le cas. « mais bon sang, puisque je te dis qu’il n’y a perso-. » il n’eut pas le temps de continuer que le plus jeune poussa un hurlement à lui faire décrocher la mâchoire, articulant péniblement quelques mots qui eurent l’audace de faire frissonner joshua. Putain, quelle psychose de fou ? Devait-il lui mettre une nouvelle claque pour qu’il revienne à lui ? Au bord du désespoir, il ne savait plus quoi faire avec lui, paralysé de ses deux mains. Bloqué par le comportement de kessy, il le regardait se faire du mal comme spectateur, incapable de lever ses mains pour l’en empêcher. Et puis il comprit, c’était dans sa tête que cette personne le suivait, le regardait ou lui parlait. Elle n’existait pas réellement et il ne serait sans doute jamais en mesure de la voir. Alors comment pouvait-il se battre contre ce fantôme ? Comment pouvait-il l’exorciser une bonne fois pour toute et le libérer de ses chaines ? D’instinct il vint attraper les mains de kessy, les rabaissant pour qu’il arrête de s’infliger tout ce mal physique. Ce n’était pas nécessaire, enfin, c’est ce que la sirène s’imaginait. Ça n’allait pas arranger le problème, ni d’occuper l’esprit du blond, ni de le mutiler. Malgré tout il était bien incapable de savoir quoi faire, quoi dire et c’était la première fois qu’il se retrouvait face à ce cas, horrible. « arrête ! arrête de te faire du mal nom d’un chien. et arrête de crier tu me casses les oreilles et ça n’arrange en rien ton problème. » il s’efforçait à garder son calme, puisqu’il devenait le seul pilier, la seule base de kessy alors il devait tenir ce rôle et ne pas flancher.

C’était tellement ridicule au fond, il se retrouvait dans cette situation et personne n’avait jugé utile de le mettre au parfum, de lui filer un putain de manuel capable de l’aguiller juste un peu. Il n’était pas capable d’abandonner son ami, pourtant c’était la solution la plus facile ; le laisser dans sa merde, avec ses démons et ne même pas le regarder se démener pour se sortir de là. Il n’était pas aussi cruel, pas envers lui disons. Tenant toujours les mains de kessy il en lâcha une, venant redresser le visage de son vis-à-vis pour plonger son regard dans le sien. « qu’est-ce que tu veux que je fasse, kessy ? honnêtement, je n’en ai pas la moindre idée. » il lui avait dit de l’occuper, mais il n’était pas foutu de trouver comment. Et puis, pourquoi faire ? Repousser cette chose qui vivait en lui ? Pour combien de temps ? Glissant son regard vers ses lèvres cerises, il se rapprocha de son visage, inclinant le sien. Que voulait-il faire ? « reviens à toi, lee kessy. » machinalement il déposa ses lèvres contre celles du blond, restant figé contre avant de lentement entrouvrir sa bouche. Il vint chercher la lèvre inférieure de son ami, la mordillant doucement. Sa langue retraça le pourtour, se délectant du goût de celle-ci. Son souffle s’était quasiment tu, ses yeux s’étaient fermés lentement alors que sa main avait trouvé refuge contre la joue douce de kessy. N’éternisant cependant pas l’échange il se redressa et soupira avec lassitude. Le stress retombant doucement et le libérant de sa douleur abdominale.
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Lee Kessy
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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeDim 8 Mai - 16:06

« écoute, c’est la drogue. il n’y a personne ici, à part toi et moi. » évidemment. Il aurait dû penser au fait que la drogue lui enlèverait toute crédibilité. Pas comme s'il était déjà crédible d'avance, de toute évidence, mais maintenant... - l'autre penserait certainement que c'était l'abus de drogue des derniers jours qui avait causé en lui cette présence, peu importe la façon dont il le voyait. Non, elle n'était pas humaine ; et, oui, elle était bien dans sa tête, mais il en était convaincu : ce n'était pas un fruit de son imagination causé par l'abus de drogue. Non, non, bien évidemment, puisque la drogue avait été son refuge au cours des derniers jours. Le seul endroit où elle ne venait pas le déranger puisque la drogue, forcément, modifiait le courant de ses pensées, touchait à ses neurones – c'était donc, en toute logique, le seul moyen qu'il avait trouvé pour qu'elle ne vienne pas le déranger. Ça devait être mental, sûrement, certainement, et maintenant que ça ne fonctionnait plus, il ne savait plus comment agir. Il perdait la tête, mais pas pour la raison que prétendait le plus vieux. Le jeune homme avait attrapé ses mains, les saisissant, et même s'il disait certainement vrai, que ça n'aidait certainement pas de s'infliger du mal physique, il ne pouvait s'en empêcher. Il était impuissant, et c'était à peu près la seule chose qu'il savait faire, en ce moment. Se détruire, physiquement et mentalement, dans l'espoir d'atteindre cette chose qui le hantait depuis déjà trop longtemps à son goût. Il ne s’agissait plus d'un délire de quelques heures, mais d'un délire qui s'étirait sur plusieurs jours, jours qui se transformaient rapidement en semaines – semaines qui, bientôt, se transformeraient à leur tour en mois. Le blond n'avait opposé aucune résistance lorsque l'autre avait redressé sa tête à l'aide d'une main, même si son regard, lui, était resté bien bas, au niveau de ses mains, ses paupières presque totalement fermées. Il remarqua à peine le rapprochement de son visage, le seul indice étant son souffle qui se mêlait bientôt au sien, puis il cligna des yeux seulement pour relever le regard à ce moment. Il n'y voyait rien de réellement mal, au fond – ce n'était pas la première fois que le jeune homme l'approchait de la sorte. Ça avait souvent été pour vérifier l'état de ses yeux, ou le sonder, ou des choses comme ça – du moins, c'était ce qu'il en avait déduit, et la raison pour laquelle ses yeux s'étaient figés dans les siens, comme s'il cherchait une chose à laquelle il pouvait s'accrocher au travers de son regard. Un certain réconfort, quelque chose de familier. La présence en elle-même était familière, certes, mais même sa présence à lui ne semblait pas suffire à le calmer.

« reviens à toi, lee kessy. » son sang s'était étrangement glacé lorsqu'il l'avait entendu prononcer son nom accompagné de son prénom fictif, comme s'il pressentait quelque chose de... de quoi, en fait ? De louche ? D'étrange ? Il ne savait même pas, mais ce n'était pas comme s'il avait eu le temps de se poser la question ; les lèvres de son mentor s'étaient posées sur les siennes, et automatiquement, le plus jeune avait fermé les yeux, ses doigts se crispant sur les cuisses du brun. Il aurait dû se poser des questions. Sûrement. Pourquoi, comment, et toutes ces questions qui n'avaient probablement pas de réponses ou alors – dont les réponses étaient tout simplement décevantes. 'tu m'as demandé de t'occuper' était sûrement la réponse la plus plausible, de toute façon. Mais plutôt que de se poser des questions, le repousser ou lui demander ce qu'il lui prenait, il s'était détendu, un léger frisson passant même le long de son échine, redressant les cheveux de sa nuque au passage. Un frisson désagréable, agréable ? De surprise ? Non, pas désagréable. Les lèvres du rouge n'avaient rien à voir avec celles d'une femme, et même au goût, elles avaient une touche tout particulièrement masculine. Allez savoir, ça devait être dans sa tête à lui, mais Joshua avait toujours été un modèle masculin pour lui, alors ça n'avait rien d'étonnant ; que ce soit mental ou pas, il se sentait devenir minuscule au contact de ses doigts caressant sa joue, ridiculement féminin au contact de ses lèvres scellées aux siennes. Ridiculement Kessy. Mais qu'est-ce qu'il se passait ? Il devenait faible. Tout était flou. Il ne comprenait absolument plus – il n'arrivait même plus à le distinguer, ni même à sentir son contact contre sa peau. Et ça recommençait. Il eut à peine le temps de jurer avant de baisser la tête lamentablement, le noir revenant l'espace de quelques secondes, et il n'eut pas réellement le temps de comprendre s'il était sur le point de s'évanouir ou si Joshua avait le pouvoir de tuer les gens au travers d'un baiser. Non, sérieux ? C'était quoi, ça, la veuve noire version boys love ?

« lâche-le, connard ! » avait-il soudainement murmuré, d'un air haineux, ses bras se tendant subitement devant lui pour repousser brusquement l'autre et l'envoyer valser plus loin. Puis son air haineux s'était transformé en quelque chose qui ressemblait à la surprise, son regard se posant vers ses propres mains. Son cerveau n'avait absolument rien enregistré de ce qu'il venait de se passer, et si l'instant d'avant il se retrouvait face à lui, partageant un moment intime avec le garçon ; maintenant, il se retrouvait bras tendus devant lui, tous ses muscles douloureusement contractés, l'autre se retrouvant à une distance considérable. « je... pardon. » les mots s'étaient échappés de ses lèvres dans un souffle confus avant qu'il ne laisse ses mains retomber au sol. Il avait l'impression que les choses bougeaient à l'intérieur de son corps, qu'il ne contrôlait plus vraiment son comportement, ni ses paroles, ni ses gestes. Il devait avoir atteint le summum de la perte de contrôle. Il n'entendait plus la voix, elle s'était calmée. Elle n'était plus là, mais... il avait cette drôle d'impression de calme avant la tempête. Et juste comme il y pensait, son corps fut pris d'une secousse, le forçant à se redresser lentement, sa main se posant sur le mur pour y prendre appui. « non. » son visage s'était à nouveau assombri alors qu'il se décollait du mur, se rapprochant gracieusement de l'autre pour poser un pied entre ses jambes et se pencher vers lui. « non, je suis pas désolé. ou, enfin... » la pointe de sa langue apparut au coin de ses lèvres pour les humecter, lentement, alors qu'il baissait le regard vers le corps du brun pour l'observer de long en large, comme s'il s'apprêtait à le manger tout cru. Ou elle, plutôt, mais cette enveloppe masculine restait la sienne. Il roula des yeux et attrapa son collet pour le redresser, juste assez pour que son visage se retrouve à quelques centimètres du siens. « si, si, il est désolé, mais j'en ai un peu rien à foutre pour le moment. quoi que t'es plutôt bien foutu et que t'embrasses plutôt bien. hm, mais là n'est pas la question. » son emprise sur son collet se désista, sans avertissement, le laissant retomber lourdement au sol ; à la suite de quoi il posa son pied sur son torse pour le maintenir au sol, levant sa main devant son visage pour fixer ses ongles, comme si de rien n'était. Puis il secoua sa main contre son pantalon, observant la pièce autour. « il est faible, tu sais. il ne dirait jamais non à une nuit avec toi, bien sûr que non. ricanement. … mais il est miens, tu m'entends ? et si je dois le faire sauter en bas d'un pont pour le garder, eh bien figure-toi que je le ferai. »

Le silence retomba dans la pièce, tout comme la malice sur le visage du blond se transforma à nouveau en une expression confuse, son pied se retirant automatiquement du torse du plus vieux. Bon sang... comment avait-il pu déconner à ce point ?
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Wang Joshua
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« mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.


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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeDim 8 Mai - 17:19

Et soudain le ciel s’assombrissait et tout prenait une coloration sombre, rendant l’endroit bien plus étroit, sale et morbide. Il ne voyait plus la poussière s’étendre à perte de vue devant lui, il ne voyait même plus les derniers rayons de soleil essayer de regagner vainement la pièce, entre les cartons posés ci et là, disgracieusement. Ils avaient été disposés de la sorte pour bloquer les fenêtres ; éloignant ainsi les regards indiscrets des badauds. Pas évident de se cacher des yeux d’autrui, d’autant plus quand on essaye de faire de la drogue après s’être fait repérer une fois. Il y avait sans doute des choses bien plus graves qui se déroulaient dans le quartier malfamé de muddlake, mais ils faisaient tout de même partie de l’école et aucun ne souhaitait se faire virer. Heureusement, l’établissement n’accordait pas trop d’importance aux dires du m.a.n et justement, ils avaient d’autres chats à fouetter actuellement que de chercher la petite bête dans un bimensuel ridiculement pitoyable, écrit par un abruti trouillard. Rempli de conneries en grosse partie, de faits largement exagérés ou d’inventions toutes faites pour augmenter considérablement le nombre de lecteurs. De la merde en boîte en gros, rien de plus. Pourtant l’article à propos de joshua, dylan et kessy n’avait pas été exagéré, mais ça, ils devaient être les seuls à le savoir. Eux et cette petite pute de taupe d’ailleurs, inconnue au bataillon. Ah ? Peut-être était-ce cette pleurnicheuse qu’ils avaient fait fuir après l’avoir acculé à deux dans un coin, histoire de lui mettre les boules. Lui faire passer l’envie de revenir remettre son petit nez dans la salle de bain condamnée, même pour pleurer après ses copines ou son copain remarque. Attends, de toute façon elle était bien trop moche pour avoir un copain. La raison devait être tout autre. Mais qu’importe, qu’elle se démerde. En attendant si c’était bien elle la balance, elle méritait bien tout ce qui lui arrivait. En imaginant qu’elle soit bien la victime, le bouc émissaire de ses potes de classe. Pour en revenir à nos moutons, le baiser s’était arrêté brutalement et joshua se retrouvait une nouvelle fois rejeté plus loin. Le coccyx devenant douloureux à force d’amortir ses chutes à chaque fois. Allons bon, quel était le problème à présent ? Qu’avait-il fait de mal et pourquoi se voyait-il insulté de connard. Bon d’accord il avait agi comme ça, sur un coup de tête mais jamais il n’avait imaginé provoquer de telle réaction chez kessy. Mais un truc coinçait. Kessy avait parlé de lui à la troisième personne du singulier, et ça n’arrivait jamais. Houlà, dans quelle merde il s’était encore foutu ? Se fichait-il de sa poire en jouant au pur schizophrène ? Dédoublement de personnalité ? D’ailleurs, ça n’existe pas. Ce n’est qu’une invention purement idyllique inventée par les psychiatres. Un gros mensonge brillant, doré qui voudrait cacher la réelle vérité. Est-ce que la drogue pouvait réellement le faire délirer autant ou ? « kessy ? ça va, tu te sens bien ? » ridicule question que voilà. Depuis quand se sentait-il bien ? Il n’avait rien vu de très concluant depuis son arrivée par la cheminée. Ensuite les connexions se firent dans sa tête. Il devait très certainement avoir affaire à la personne dont le blond parlait. Cette chose qui le suit partout, qui le hante de plus en plus. Okay, comment devait-il interpréter ça ? Est-ce que c’est c’était réel ou juste un profond délire que se faisait la sirène. Devait-il le croire et marcher dedans, donner du crédit ou faire comme si elle n’existait pas ? il ne savait plus, il n’avait pas envie de chercher et la mine triste de kessy se demandant ce qui lui arrive ne l’aidait pas. Silencieux, joshua n’ajouta rien, bien trop occupé à se remuer l’esprit dans tous les sens, essayant de trouver une solution, même la plus ridicule qu’il soit.

« non, je suis pas désolé. ou, enfin... » il s’était relevé tout naturellement et s’était rapproché de lui en glissant son pied entre ses jambes, comme si plus aucune émotion ne l’affectait. Devait-il de nouveau se tenir face à cette inconnue ? Qui était-elle, honnêtement ? D’où sortait-elle et depuis quand kessy la portait-il au fond de son corps, comme un lourd fardeau. En tant qu’ami proche, joshua aurait espéré qu’il lui en parle plus tôt, qu’il se dévoile tout naturellement à lui. N’était-ce que des promesses ? Des choses espérées pour lesquelles il n’aurait jamais réellement de retour ? Il se mettait peut-être le doigt dans l’œil, il était aussi probable que son ami lui cache bien d’autres choses, importantes ou pas. L’américain n’eut pas vraiment le luxe d’ajouter quelque chose, que déjà le pied du plus jeune se posait sur sa cage thoracique, la broyant assez pour le paralyser l’espace d’un instant le dos au sol. La créature lui sortit alors un discours qui eut la mauvaise idée de le faire rire, amusé quelque part. Lui tenir tête ? Juste un peu, il n’aimait pas l’idée de la laisser diffamer ainsi contre lui ou kessy. Qui était-elle et d'où venait cette petite connasse mal baisée? Ah il ne savait plus quoi faire, il ne savait même pas si tout ceci était bien réel ou si il était mené en bateau de droite à gauche, comme une mauvaise plaisanterie. Il était fatigué et il pouvait sentir le mal de tête poindre au fond de son crâne, martelant sa boîte crânienne avec une poigne presque déconcertante. Affichant une grimace qui disparut tout aussitôt, joshua laissa un long soupir venir remplacer ses mots. Perdu, totalement. Mais il ne désirait pas non plus perdre son self control, pas maintenant. Il attrapa donc la cheville de kessy la soulevant légèrement sans la retirer pour récupérer sa respiration. « et t’as cru que t’allais pouvoir me hisser au-dessus d’un pont, connasse ? franchement, je t’aurais broyé tes deux putain de jambes avant que t’aies levé ton petit doigt de pisseuse. » relevant lentement son regard vers le visage de kessy et le rivant plus particulièrement dans ses yeux froids, il lui destina un pur sourire narquois. Joshua lui tenait bel bien tête, de un parce qu’il n’était nullement impressionné et de deux parce qu’il détestait qu’on vienne toucher à sa fierté d’acier. Une meuf en plus ? Quelle hérésie, n’importe quoi, carrément.

Nouveau changement de comportement, kessy venait de retirer son pied du thorax de joshua, il semblait tellement perdu. Il ne savait pas pour combien de temps il serait présent dans son propre corps, mais il se préparait d’ores et déjà pour une nouvelle attaque. Jusqu’à quand allait-elle jouer à apparaitre et disparaitre comme un fantôme et combien de temps lui faudrait-il pour prendre entièrement possession du corps de kessy ? Oh, et puis peut-être qu’il était en train de rêver – à retenir ce rêve, d’ailleurs, purement grotesque – et qu’il allait très bientôt revenir à lui. Il s’empresserait de raconter le songe à table, se moquant et racontant ses exploits en changeant légèrement la donne. Mais tout ceci était bien réel malheureusement et il était spectateur d’une bien triste histoire. « qui est cette greluche kessy ? … ou peut-être que t’es déjà revenue me faire coucou ? » Ne sait-on jamais qu’elle ait repris les commandes une nouvelle fois. S'amuser de tout, normal pour un rouge, non ?


Dernière édition par Wang Joshua le Sam 14 Mai - 12:48, édité 1 fois
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Lee Kessy
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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeDim 8 Mai - 18:30

« qui est cette greluche kessy ? … ou peut-être que t’es déjà revenue me faire coucou ? » silence. Et le félin pinçait ses deux lèvres ensemble, une incompréhension totale l'envahissant, autant son visage que ses pensées. Greluche ? Pourquoi il lui posait cette question ? Non, d'abord – pourquoi se retrouvait-il dans cette position ? Dieu, il ne se rappelait même pas s'être redressé. Et la paix, en lui, elle était revenue, à nouveau. Mais il avait la nausée, à présent. Il était drôlement étourdit – sans parler du fait qu'il avait l'impression d'avoir manqué tout un épisode. Mais ça, ce n'était pas juste une impression, il en était presque certain. I ly avait des choses qui se passaient, juste là, sous son nez, et il ne les comprenait pas. Situation qui avait de quoi le rendre complètement fou – si, seulement, il pouvait être plus fou qu'il ne l'était déjà. Lee Kessy, le grand maître, celui qui contrôlait toujours ses propres ressentiments, celui qui comprenait tout, qui connaissait toutes les théories... là, il se retrouvait à cours. Il n'avait rien sous la main, il ne connaissait pas, il ne savait pas, il ne comprenait pas. Et ça, ça... c'était rare. Ses lèvres tremblaient, ses doigts se pressaient avec force contre ses paumes, formant de solides poings. Il avait cette impression – lorsque l'adrénaline montait et que, soudainement, elle redescendait. Une fièvre, une baisse de moral, une baisse d'énergie. Il n'avait qu'une seule envie, là, maintenant : se laisser pitoyablement retomber dans les bras de Joshua et, peut-être, s'y laisser mourir. Parce qu'il n'avait jamais autant souhaité de toute sa vie mourir. Et il en était incapable. Et il n'en avait pas le droit. Et son sort, pour une fois, lui semblait bien horriblement cruel. Dans tout ça, le regard du plus vieux n'aidait en rien. De quoi avait-il l'air, en ce moment ? Qu'est-ce qu'il voyait, dans le regard de la sirène ? De la colère, de l'incompréhension, du... du mépris, peut-être ? Cette pensée lui glaçait le sang, à nouveau, et s'il n'avait pas cligné des yeux à cet instant pour se ressaisir, probablement se serait-il lâchement évanoui. Juste là, pitoyable petite poupée aux pieds d'une des seules personnes en qui il pouvait avoir confiance. Aux pieds de l'impressionnant Joshua, qui devait, à présent, n'attendre que le bon moment pour s'enfuir et le laisser – il ne l'avait jamais fait, ça, avant. Mais là, maintenant, il comprendrait. Il y avait de quoi fuir. Et l'idée de se retrouver seul, ici, dans le noir, seul avec ses démons – elle lui foutait la trouille. Oui, il avait la trouille de se retrouver seul. Depuis quand était-il dépendant d'une présence humaine ? Depuis quand était-il retombé si bas.

« elle est venue. » dit-il, son regard, vide, se posant vers le fond de la pièce. Comme si, soudainement, il réalisait que la fin était proche. Parce qu'il avait réellement l'impression que la fin était proche – si cette chose était capable de prendre totalement possession de son corps, qu'allait-il faire à l'avenir ? Et comment allait-il le cacher ? Comment allait-il arriver à suivre ses cours, à vivre une vie normale, à... il n'y arriverait pas. Et l'idée s'insinuait doucement dans sa tête, l'idée qu'il allait devoir pourrir dans cette pièce jusqu'à la fin de ses jours, enfermé, comme un monstre, parce qu'il ne savait absolument pas qui elle était. Elle. Il n'avait jamais pu se retrouver face à elle, après tout. il ne savait même pas d'où elle provenait, qui elle était. Elle était méchante ? Gentille ? Complètement cinglée ? Il posa sa main contre son propre front, fermant les yeux, tentant, une fois de plus, de chasser l'étourdissement et le mal de tête insupportable. Il venait, il repartait. Tout comme elle. Et la voix revenait, lui demandait de faire du mal à Joshua, et il refusait. Il laissa son poids retomber sur le corps du plus vieux, sa tête trouvant refuge contre son torse. « ne la provoque pas, pitié. » ce qu'il ne savait pas, en refusant de s'attaquer au plus vieux, c'était qu'il la provoquait lui-même. Exactement. Il voulait lui parler, elle voulait le détruire. Et lui, au milieu ? Il n'y pouvait rien. Il subissait, et il devenait la marionnette de la chose en question. Il ravala sa salive, accrochant lamentablement ses mains au haut de l'autre rouge, ses doigts tremblants, sa tête se glissant jusqu'à son cou. De toute façon, c'était inévitable. Il avait beau se concentrer, faire tout son possible pour la combattre, elle ne voulait rien entendre. « c'est mon corps. dégage. » grogna-t-il tout près de son oreille, comme si lui parler à voix haute pouvait changer quoi que ce soit. Mais rien. Rien. Ou plutôt, le contraire. Ses mains agrippèrent les épaules du brun, son dos se cambrant doucement, sa tête se redressant, laissant apparaître les quelques veines proéminentes démontrant toute la force qu'il employait pour tenter de la repousser, une fois de plus. Il rugissait, ses ongles s'enfonçant probablement au sang dans la peau du garçon.

« t'as une cigarette ? » avait demandé le blond sur un ton suave, se redressant juste assez pour s'asseoir convenablement, avec classe, replaçant ses cheveux soigneusement. De toute façon, elle devait bien le faire. Sauver l'honneur du pauvre petit blondinet à papa qui souffrait de tout son être, ce qu'il faisait pitié. Sa langue claqua contre son palais, cherchant dans les poches de son propre jean, comme soudainement éclairée. Vrai, il fumait. En quelques secondes, une cigarette trônait au coin de ses lèvres et c'est avec un air soulagé qu'il inspirait la fumée, ses muscles totalement détendus – en contraste avec sa situation d'il y avait quelques secondes, une minute à peine. « bien. je pense qu'on doit causer, toi et moi. » un sourire naquis au coin de ses lèvres, alors qu'il soufflait délibérément toute la fumée au visage du plus vieux. Il avait décidé de la provoquer, et elle répondait de façon très subtile. Oh, bien sûr qu'elle se doutait que ses réponses seraient meilleures que les siennes ; ses coups plus forts que les siens. Mais elle s'en fichait bien, au fond – après, c'était lui, le pauvre Joshua, qui se morfondrait d'avoir fait du mal à Kessy. Elle le détruirait, certainement. Elle trouverait un moyen plus subtil que les siens, mais elle le détruirait. Le félin humecta ses lèvres, posant sa main sur le torse du jeune homme pour laisser ses doigts pianoter le long de ce dernier, caressant sans gêne sa peau au travers du vêtement. Un long soupir s'échappa d'entre ses lèvres, ses doigts venant se presser délicatement à sa gorge. « c'est bien dommage que je doive t'éliminer, tu sembles être un très bon coup, pourtant. » ses doigts glissèrent jusqu'à son oreille, qu'il caressa, tendrement – mais ils se retirèrent bien rapidement, une grimace dédaigneuse s'affichant sur son visage alors qu'il posait ses doigts sur les lèvres de la sirène. « et Kessy t'aime, énormément. ça lui fera du mal, mais c'est nécessaire. » il prit une dernière bouffée de la cigarette avant de la glisser entre les lèvres du plus vieux, qu'il caressait déjà d'un pouce, les fixant sans gêne, encore une fois. Puis son regard se planta vers celui de l'autre, comme si elle tentait de le percer par le biais de ses noisettes. « bon, vas-y. pose tes questions. sur moi, sur kessy... tout ce que tu veux. ma sympathie envers ta personne sera de très courte durée, Joshua. »
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Wang Joshua
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« mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.


(pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. _
MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeDim 15 Mai - 14:21

Joshua était totalement chamboulé, perdu dans la chronologie de toutes les scènes vécues au cours de cette journée épuisante. Il avait l'impression d'être l’un de ces gamins de primaires ayant pour tâche de découper les images représentant la journée de x ou y, et de les recoller dans l'ordre en suivant une histoire donnée par le professeur. Sauf que lui n'avait pas reçu l'histoire, il devait se démerder, faire des hypothèses et des conclusions à la hâte pour ne pas perdre la tête définitivement. Il se revoyait, là, étranglé par les mains froides de son vis-à-vis, puis dans le bureau du professeur avec un peu de poudre de cheminette dans les mains. Il se voyait aussi distinctement dans le reflet de la grosse pendule cassée, présente dans le magasin décrépit aux odeurs putrides de décompositions et d'humidité, il était en train d'embrasser kessy le plus naturellement du monde, priant pour faire dégager ses démons comme aurait pu le faire un exorciste. Mais il était visiblement trop faible, il n'était qu'un homme bien incapable de se battre avec ces forces mystérieuses qu’il ne comprenait pas. Et oui, comment peut-on triompher sur quelque chose qui n'existe pas vraiment ? Ne sachant plus comment réagir ni même à qui s'adresser puisqu'il ne savait plus qui se trouvait devant lui, dans le corps de lee kessy à cet instant présent, il se retint de tout commentaire, de toute question capable de venir semer le souk une fois encore. Perturbant, à bout de nerf et terriblement fatigué, il n'aspirait qu'à une chose ; se réveiller de ce long cauchemar et revenir à lui, dans sa petite vie peu ordinaire, certes, mais tranquille. Non vraiment, il n'était pas fan du fantastique, encore moins quand il passait si près de la mort. Peut-être que kessy n'avait jamais vraiment désiré sa mort, peut-être que ce n'était absolument pas volontaire – ce qu'il espérait au fond de lui – mais tout ceci l'avait remué au point de lui mettre l'estomac au bord des lèvres. Il avait besoin d'air, il voulait que tout s'arrête. Il n'aspirait qu'à une seule et unique chose actuellement ; prendre le bras de kessy et se tirer le plus rapidement d'ici pour oublier toute cette histoire sans queue ni tête et peut-être même ne jamais revenir dans cet endroit hanté par une créature qu’il ne connaissait pas. Mais ce n’était pas possible, encore une fois, qui était en face de lui ?

Joshua était toujours par terre bien que redressé difficilement. « ne la provoque pas, pitié. » que devait-il faire alors ? Se laisser marcher sur les pieds, la laisser s’installer comme la peste et choisir son terrain pour y faire le plus de dégâts possible ? Cette chose devait simplement disparaitre de sa vie, mais comment s’y prendre ? Ce n’est évidemment pas le genre de créature que l’on étudie dans les livres et même si joshua n’était pas le dernier des cons, il y avait beaucoup de chance pour qu’il passe la page dans le manuel. Tellement surréaliste, tellement pas pour lui. Ouais, il ne pensait jamais tomber sur ce genre de dilemme, encore moins par le biais de kessy. ne pensait-il pas le connaitre quasi comme sa poche ? Si tel était le cas, comment avait-il pu ne pas prévoir, comment ne s’était-il pas tout simplement rendu compte de la présence du démon ? Aveugle ? Ou peut-être trop égoïste pour voir autre chose que son nombril ? Il y avait très certainement un peu des deux, mais une chose était sûre ; il avait sa part de culpabilité dans cette histoire. Il avait été trop négligent, comment pouvait-il affirmer « aimer kessy » de cette façon ? Le voilà qui prenait conscience de certaines choses, mais c’était trop tard pour faire marche arrière, évidemment. Maintenant il devait payer les pots cassés comme un misérable, sans comprendre pourquoi ils en étaient arrivés là. Sans vraiment savoir quelle réaction adopter, il se contenta de déposer sa main sur l’épaule de kessy, le laissant venir contre lui à sa guise. Il cherchait le réconfort et même ça, joshua ne se sentait pas capable de lui en donner.

Nouvelle lutte. Le blond parlait à ses démons à voix haute, comme s’ils allaient réellement l’entendre. Il n’avait pas besoin de parler en réalité, ses pensées étaient largement suffisantes pour ça, c’est du moins l’idée que se faisait joshua. Mais il ne pouvait s’empêcher de le remercier quelque part de dire tout haut ce qu’il pensait tout bas, de cette façon il pouvait se raccrocher à quelque chose. Il pouvait déceler la personne devant lui sans la titiller, sans même ouvrir la bouche pour émettre le moindre son. Il ne fallut pas longtemps à l’inconnue pour reprendre possession du corps de kessy, il était fatigué de tous ces combats acharnés même s’il n’était pas la victime de cette dernière. « t'as une cigarette ? » demanda-t-il. Ou plutôt devrait-on dire « elle » ? Peu importe cette garce restait dans le corps de kessy. Plus les choses allaient, plus l’américain avait l’impression de tomber dans la folie de son ami. Si on lui avait expliqué cette histoire, il aurait très certainement été dans les premières personnes à rire à gorge déployée, traitant les deux protagonistes d’idiots. Et oui, l’un délirait et l’autre marchait dans son délire, non, pire encore. Il courait comme un possédé, donnant du crédit à toute ce mauvais scénario de films classés b. C’est comme raconter une histoire de fantôme pour effrayer l’autre et se faire peur à soi-même en même temps. Où était l’intérêt ? « … » il se contenta de garder le silence, n’offrant qu’un regard glacial à son vis-à-vis qui cherchait maintenant dans ses poches après un paquet de cigarettes. Il en fit de même car oui, il avait bien besoin de fumer après tout ça, toutes ces péripéties. Son paquet n’avait pas survécu à la chute, malheureusement, quasi toutes ses clopes étaient pliées à l’exception d’une qu’il tira lentement, la calant entre ses deux ourlets de chair tendre et sucrée. Machinalement il sortit son briquet, faisant rouler la roulette d’acier contre la petite pierre. Une petite flamme bleuté en jaillit – il aimait tant ces objets moldus pour toute la classe qu’ils proféraient – et il vint incendier le bout de sa cigarette ainsi que celle de kessy, encore trop bien éduqué ou trop habitué à servir de torche pour toutes clopes non-allumées se trouvant à proximité de son briquet. Le possédé prit de nouveau la parole, menaçant joshua dans ses dires. L’éliminer ? De quoi voulait-il parler ? Allait-il réellement le tuer parce qu’il en savait de trop ? Quel mauvais film américain ! Alors qu’il recrachait une première bouffée, un sourire s’étira lentement sur ses lèvres, amusé mais à la fois nerveux. « m’éliminer ? tu t’es pris pour un agent secret ? reviens sur terre cinq minutes. » cela dit il ne devait pas la provoquer. Il n’avait pas peur de cette chose, mais c’était pour le bien de kessy. Quelque part, elle pouvait toujours se venger sur lui, à l’intérieur de sa tête et il ne désirait pas du tout ça. Kessy l’aimait ? Ouais, il n’en doutait pas un seul instant, mais quel genre de questions devait-il lui poser ? Il en avait tellement en tête que c’était quasi impossible de faire le tri. « qui es-tu ? » évidemment, la plus logique. « d’où viens-tu ? » ça aussi, c’était une question intéressante. Mais la plus intrigante restant quand même « qu’est-ce que tu veux ? qu’est-ce que tu attends ? » ils en avaient peut-être pour toute la nuit, mais qu’importe. Il fallait attendre que la salle commune des ineo se vide pour qu’ils puissent rentrer, et si jamais joshua devait mourir, et bien, autant faire durer le plaisir, non ?
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Lee Kessy
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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeLun 16 Mai - 8:49

« m’éliminer ? tu t’es pris pour un agent secret ? reviens sur terre cinq minutes. » un rire. Évidemment, qu'elle trouvait ça drôle. Hilarant. Le rire était presque jaune, mais presque aussi sincère. Le plus vieux ne savait pas ce dans quoi il s'aventurait en la confrontant, en tentant de lui parler – du moins, c'était ce qu'elle, Heena, croyait. Prétendait. Peut-être avait-elle raison, peut-être pas ; dans tous les cas, elle était bien décidée à pourrir l'existence de tous les gens qu'elle considérait comme nocifs à la vie de son cher Kessy. Oh, elle l'aimait. Elle l'adorait. Il était siens, et la seule personne à laquelle elle accepterait jamais de donner le cœur du blond était la moitié de ce dernier. Pas parce que l'idée d'offrir le jeune homme à une tierce partie lui plaisait, mais parce que si ce n'était pas de lui, eh bien, le jeune Lee n'existerait certainement pas de nos jours ; elle le lui devait bien, ça. L'enveloppe masculine qu'elle possédait lécha ses lèvres, un long soupir s'échappant d'entre ces dernières alors qu'elle baissait le regard vers le torse du garçon, l'air profondément ennuyée par ses réactions. Ça l'avait bien fait rire, deux ou trois secondes, mais maintenant, il n'était plus amusant. Et ses questions n'avaient absolument rien de croustillant. Tout ce qu'elle cherchait, finalement, c'était un moyen de le pousser à trahir le blondinet. Oh, et elle s'en régalerait par la suite, aucun doute. Mais le brun n'était peut-être pas si idiot qu'elle le croyait – sûrement pas, en fait, et il n'était certainement pas une sirène pour rien. Alors peut-être qu'il tentait de la percer autant qu'elle tentait de le manipuler, mais même ce signe annonçait la perte du garçon. Au bout du compte, n'était-elle pas gagnante, peu importe le dénouement ? Cette pensée fit naître un discret sourire au coin de ses lèvres, alors qu'elle – ou qu'il, peu importe – redressait la tête. « qui es-tu ? » c'est un début... « d'où viens-tu ? » pas mal... elle humecta à nouveau ses lèvres, penchant la tête, attendant une question plus intéressante que les deux dernières. Puis, elle vint : « qu’est-ce que tu veux ? qu’est-ce que tu attends ? » et, là, son regard s'illumina. Il y avait des étoiles dans son regard ; elle se délectait de cette dernière question qui venait de traverser les lèvres du plus vieux. « touché ! » murmura-t-elle en travers de la gorge du jeune homme, son sourire s'esquissant pour laisser place à un air clairement amusé, sans aucune tentative de le cacher. Elle se replaça plus confortablement sur le jeune homme, remuant son derrière pour se faire une place plus chaude au creux de ses cuisses.

« eh bien, commençons par le moins intéressant, donc, une question à laquelle tu aurais certainement pu répondre toi-même... » heena se redressa juste assez pour fouiller dans sa poche arrière, la même dans laquelle sa main était venue chercher des cigarettes, en sortant un porte-feuilles cette fois pour retirer une carte et la brandir sous le nez du jeune homme, pointant le 'heena' trônant au milieu du Lee et du Kessy de l'index. « tu fais d'ailleurs partie des trois seules personnes étant capables d'y répondre. pas très futé, qu'est-ce qu'ils foutaient à ta répartition ? » la carte retomba sur le torse du garçon et elle humecta une fois de plus ses lèvres, comme si l'idée d'apparaître enfin à la vue du jeune homme l'excitait tellement qu'elle en perdait sa salive, sa gorge se faisant déjà toute sèche. Quoi que, ça, finalement, ça pouvait toujours s'expliquer par la consommation de substances illicites... elle se racla la gorge, trop impatiente pour attendre quelconque réaction de la part du brun, préférant poursuivre, et, cette fois, c'est un air de pure réflexion qui vint dessiner son visage. Comment expliquer d'où elle venait ? C'était compliqué, finalement, comme question. Embêtant, pas très intéressant, mais plutôt compliqué. Elle pouvait toujours lui expliquer qu'elle était le fruit de l'imagination de Kessy, un reflux de sentiments, d'émotions, une boule de souffrance s'étant créée au creux du crâne de la tête du blond au cours des dernières années, mais qu'est-ce qu'il pouvait y comprendre, de toute façon ? Une accumulation, tout simplement. Enfin, simplement... ça n'avait rien de simple, non. Mais il y avait tellement de choses que le monde ne savait pas ! Tellement d'injustices, tellement de choses refoulées. La première à payer serait certainement sa mère ; elle n'en pouvait plus d'attendre le jour où elle pourrait glisser cette lame aiguisée à sa gorge, et seule l'idée de voir son sang s'échapper entre ses doigts avait de quoi lui provoquer un sentiment presque aussi extatique qu'un orgasme au bout de trois semaines de privation. Elle se ressaisit, ravalant difficilement sa salive, ses mains s'accrochant au haut du plus vieux alors qu'elle se balançait légèrement, comme si elle ne pouvait contenir son excitation. C'en était presque sexuel. Oh, oui. « voyons... tu te rappelles ce pauvre petit garçon coréen, parlant à peine l'anglais, perdu, attristé, abandonné ? Oui... il était bien malheureux le pauvre petit heena. » elle afficha une fausse moue, la haine pourtant bien visible au fond de son regard alors qu'elle le figeait vers le siens. Au fond, elle aurait dû être reconnaissante envers le jeune homme, elle en était consciente – mais quelle conscience, foutaise. Si ce n'était pas de lui, probablement son corps aurait-il été retrouvé, pitoyablement froid et lacéré au fond d'une petite ruelle du Bronx. Rien de bien charmant. Wang Joshua. Mais ce jeune homme n'était qu'une passerelle. Un peu comme les béquilles au blessé. Maintenant, elles ne lui servaient plus. Joshua ne lui servait plus à rien. Et tout ce qu'il pouvait lui amener, à présent, c'était des bâtons dans les roues. Alors elle devait le jeter ; objet usé, brisé, cassé. Elle avait puisé son énergie chez lui et, maintenant... maintenant, c'était fini. Elle était finalement assez forte. « je pourrais te dire que je viens du lobe frontal de son cerveau mais tu n'y comprendrais probablement rien, non ? disons que je viens de l'enfance de kessy.  » elle marqua une pause, pendant laquelle elle prit le temps de réfléchir à ses mots, sa main venant profiter de la joue du jeune homme qu'elle caressait – comme s'il n'était qu'une vulgaire poupée, un gamin abandonné, un chiffon. Son pouce s'aventura vers ses lèvres, les caressant presque trop tendrement pour la situation dans laquelle ils se retrouvaient tous deux, et son regard s'attarda au même niveau alors qu'elle reprenait la suite de sa très courte histoire. « et qu'il est temps que les choses changent, que le sang des gens ayant fait couler des litres de larmes et se briser un million de fois un pauvre petit cœur soit enfin rendu. » son regard se reposa vers le siens. « qu'ils paient enfin de leur pêché... »

Elle avait murmuré les derniers mots d'un ton triste, caressant d'une façon presque maternelle les cheveux du paternel adoptif du blond, clignant des yeux. Elle s'était penchée, considérablement, suffisamment pour supprimer la distance entre leurs deux bustes et appuyer presque tout son poids sur le corps de l'autre garçon. Ses lèvres se posèrent au bout de son nez et elle le serra dans ses bras, sa main, glissée sous sa tête, appuyant la tête du brun contre son épaule. Non, elle ne pouvait pas le détester, et elle ne le détesterait jamais. Ses raison étaient superficielles, mais il devait tout de même disparaître de la vie du jeune Lee Kessy. Et elle le berçait dans ses bras, son cœur se faisant presque lourd, les yeux fermés. Quel contraste. « ils vont payer, mon ange, je t'assure qu'ils vont payer. » murmura-t-elle à son oreille.
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(pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. _
MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeMer 18 Mai - 15:02

L’histoire était bien compliquée, sans doute trop pour sa petite tête qui se transformait petit à petit en passoire géante, laissant échapper ses idées, ses valeurs et ses souvenirs malgré les nombreux efforts qu’il était en train de mettre en œuvre pour les contenir en lui. Les préserver misérablement un à un tout en essayant de remettre de l’ordre dans sa tête en même temps. Ils étaient les constituants de sa personne, tout ce qu’il représentait, tout ce qui faisait qu’il était ce wang joshua là et pas un autre. Oh, peut-être que c’était une mauvaise chose, peut-être avait-il bien plus de mauvais que de bons côtés, sauf que le problème n’était pas tant de savoir combien de bons côtés il avait mais plutôt lesquels. Lesquels ? Il n’en savait rien, honnêtement. C’était sans doute ridicule de ne pas savoir ses qualités alors qu’on connait ses défauts sur le bout des doigts, ou l’inverse, mais il savait qu’il n’était pas aussi pourri que ça, au fond de lui. Sinon pourquoi tout ce cirque sans queue ni tête ? Pourquoi serait-il encore présent à essayer de comprendre une situation qui lui échappait de plus en plus ? Il n’avait pas peur de ressembler à un petit garçon perdu, cherchant désespérément une sortie à son dédale titanesque. Mais quelle débouchée pouvait-il obtenir en partant dans ce sens ? Il est clair qu’en marchant dans son jeu, il n’allait faire qu’attiser sa présence, il allait lui donner raison d’apparaitre à tout va comme si son corps était le sien. Mais. Stop. Que venait-elle de dire ? Qu’est-ce que cette carte représentait à part sa première fonction devant être « la confirmation d’identité » ? Elle faisait partie de kessy, non pire encore, elle était lui et suivant cette même logique, il était elle. « tu fais d'ailleurs partie des trois seules personnes étant capables d'y répondre. pas très futé, qu'est-ce qu'ils foutaient à ta répartition ? » un soupir traversa ses lèvres alors que son regard restait figé, comme perplexe sur la carte qui jonchait maintenant le sol. Il n’était plus en mesure de lire des informations dessus, mais la photo de kessy restait visible et animée comme toutes les photos provenant du monde des sorciers. Il semblait sérieux, pensif ou égaré. Comme d’habitude, il avait cette mine qui signifiait « je ne suis pas vraiment ici, bien que ma présence physique infirme cette réalité. » comme s’il était vide de tout ressentiment ou d’appréhension. Un fantôme qui se traine, avance sans vraiment savoir pourquoi. Joshua n’était pas capable de lire les pensées qu’il avait eu en se faisant prendre sur ce cliché, mais au fond de lui il savait qu’un passé assez triste avait dû tirer les traits de son ami si fort que ça les avait figé pour l’éternité, ou du moins, jusqu’à sa mort. Lentement, il riva cette fois son regard vers le garçon possédé qui avait pris place sur ses genoux quelque temps plus tôt, quelle réponse devait-il lui offrir ? Y avait-il simplement quelque chose à répondre ? D’accord il était stupide, d’accord il avait merdé sa répartition. Mais, non. Qui aurait pu le voir, le comprendre ? Qui aurait réellement pu mettre un nom sur le démon qui venait de se pointer, la bouche en cœur comme s’il était une vieille connaissance dont on a simplement oublié le visage ? Avec une once de mépris dans la voix il marmonna quelque chose qui devait ressembler à « ils se branlaient, ça te va ? » mais ils n’y accordèrent pas d’importance et le sarcasme retomba comme un soufflé. C’était mieux ainsi. Il fallait faire durer la conversation après tout, c’est bien ce qu’elle lui avait donné comme consigne et pour une fois, il avait envie d’obéir. Mais ce, juste par profit, évidemment. Et puis ça concernait kessy.

Justement, ça concernait kessy et elle s’aventurait sur un passé sinueux et distordu, balançant des bribes de souvenirs incompréhensibles comme si elle avait tous les droits de le faire. Comme si elle était un narrateur extérieur et omniscient capable de lui révéler les secrets les plus profonds de kessy, de son ami ou plutôt son fils. Elle parlait de façon à attiser sa curiosité, le pousser à lui demander quels étaient toutes ces peines endurées par le plus jeune lors de son enfance, avant qu’il ne tombe dessus et le recueille comme un sans papier aux usa. Il était pendu à ses lèvres, mais une voix au fond de sa tête l’intimait d’arrêter tout de suite, de la repousser et de lui dire qu’elle n’était pas en droit de lui dire tout ça. Qu’elle diffamait et que s’il devait apprendre quelque chose de la sorte, il préférait que ce soit de la bouche de kessy. Mais. Réflexion faite, c’était bien de la bouche de kessy, de son corps qu’elle parlait. Elle affirmait être lui, n’être qu’une partie de son âme refoulée qui se manifeste de cette seule et unique façon. Alors que croire, comment se battre contre sa conscience et sa curiosité. Joshua n’était même pas capable de dresser une rapide liste de pour et contre dans sa tête, les lèvres entrouvertes, il était resté figé lorsque kessy s’était approché de lui pour lui caresser les cheveux et murmurer quelques mots qui eurent l’effet d’un sceau d’eau froid jeté en plein visage. Il n’était pas cet ange dont elle parlait, heena – puisque c’était visiblement comme ça qu’on devait l’appeler – était juste en train de matérialiser kessy sur joshua, lui donner de la contenance puisqu’elle ne pouvait pas s’enlacer elle-même. Tantôt elle ne faisait pas de différence entre elle et kessy et l’instant d’après ils étaient deux personnes à part entière. Il en perdait la tête, de plus en plus, comme s’il tombait dans un profond trou, un abysse noir qui n’attendait qu’une seule et unique chose ; le happer comme un bout de viande fraîche.

Je ne veux pas,
Mais la curiosité est un vilain défaut.
Je veux respecter kessy et en aucun cas lui voler ses secrets, pas à lui,
Mais la curiosité est un vilain défaut.

Soupir, colère, tristesse, envie, patience, irritation, conscience, dilemme. Plus rien n’avait de sens, plus personne ne semblait important. Il avait besoin de sortir, courir assez loin avec son sachet de dope. Il voulait une descente aux enfers en bonne et due forme, il voulait souffrir mais s’éloigner de cette source incompréhensible. Il voulait lui coudre la bouche, la blesser et lui faire comprendre qu’elle n’avait plus besoin d’exister maintenant qu’il était là pour panser les plaies de kessy, qu’il était là pour prendre sa charge et soulager ses tristes épaules. Je suis là. Je suis là tu n’as pas de raison d’exister « JE SUIS LA !! » avait-il crié en attrapant les bras du plus jeune pour le reculer de son corps et le secouer comme une vulgaire poupée de chiffon. Colère ? Peine ? Peur ? Il ne savait plus, mais il voulait qu’elle s’en aille, qu’elle lui rende kessy. Parce que oui, sans doute qu’il était perdu sans lui. Et sa grande gueule ne pouvait rien n’y faire, ses gros bras et sa fierté non plus. Si kessy n’était pas là alors à quoi bon rester ici ? Pour quoi faire ? Il avait besoin de lui égoïstement. Se mordant douloureusement la lèvre inférieure sous la quantité exorbitante de frustration et de sentiments éprouvés, il lâcha le corps désarticulé du blond pour le regarder droit dans les yeux. Et si tant la brutalité pouvait animer ses membres, c’est la tristesse et le regret qui comblait ses yeux. Des larmes ? Elles ne proféraient évidemment pas, mais elles étaient bien présentes au fond de lui. La première traversa sa paupière pour filer droit sur sa joue alors qu’il pencha la tête en avant, appuyant son front contre son poing. « rends-le moi, je ne veux pas t’entendre. laisse-lui ses secrets. » vainement.
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Lee Kessy
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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeJeu 19 Mai - 20:56

Il n'y avait plus de répits. C'était un combat constant dans sa tête. Que tentait-elle de faire ? Il ne contrôlait pas son corps, ni ses paroles, ni même les expressions que pouvaient arborer son visage à l'instant même, mais il voyait pourtant tout. Dès l'instant où le plus vieux avait crié, l'avait secoué, dès l'instant où heena, elle, semblait avoir compris que Joshua craquait. Elle le lui montrait, et il était impuissant. Vulnérable. Il n'était plus maître, et ça avait quelque chose de profondément perturbant. Son cœur se gonflait et sa gorge se serrait, tout comme son estomac qui se retournait dans tous les sens au fond de ses entrailles. Mais rien de plus. Et, soudainement, le combat au fond de sa tête s'était arrêté. Le calme, le silence total alors qu'il observait péniblement une larme rouler le long de la joue, toujours aussi impuissant, incapable d'arrêter cette larme qui le narguait drôlement. Comme s'il n'avait pas le droit de pleurer, comme s'il n'avait pas le droit de craquer, lui aussi. Mais quelle pensée égoïste avait-il là. Gamin. Comme un petit garçon déçu de son grand frère, son grand modèle, qui se devait d'être parfait, d'être fort, de ne jamais s'écrouler. Et pourtant, dans un monde quelque peu parallèle – il savait parfaitement que ce n'était pas ce qui l'enrageait. Non, ce n'était pas une quelconque faiblesse qu'il voyait chez le rouge qui faisait naître cette puissante colère au fond de son petit corps – c'était de ne pouvoir rien y faire. C'était la panique, transformée en sentiment de colère. De toute évidence, l'humain cherchait toujours et constamment une raison à tout. On en faisait un vague croquis, analysait, puis les raisons venaient à la suite et on en pigeait les plus plausibles, les moins farfelues, les moins difficiles à assumer. Les moins douloureuses, et ce même s'il n'y avait aucune solution, aucun raisonnement à trouver. Et la question lui brûlait les lèvres : pourquoi. Pourquoi était-il toujours là, pourquoi acceptait-il de vivre ce calvaire, pourquoi restait-il en sa présence ; pourquoi acceptait-il tout le mal qu'il pouvait lui causer, tandis que la porte était juste là, à deux mètres. Alors qu'il avait le choix de poursuivre son chemin. Parce que Kessy n'en valait pas la peine, non. Si lui n'avait même pas la force de se battre pour son propre sort, sa propre vie – pourquoi un autre le ferait-il ? Ça ne faisait absolument aucune logique. Alors il avait envie de le lui dire. De le lui hurler ; qu'il parte, qu'il foute le camps et qu'il le laisse, tout comme les autres qui n'avaient jamais su supporter sa présence dans leurs vies. Les autres. Il en avait vu de toutes les couleurs. Le dégoût, la rage, la frustration, l'indifférence ou encore, le mépris. Il les connaissait par cœur, ceux-là. La douleur, elle... c'était la première fois qu'il y était réellement confronté. De cette façon, du moins. Et il eut à peine conscience du fait qu'il baissait la tête, ses yeux se refermant. Il ne voulait plus voir. 'Lee Heena, tu ne sers à rien de plus que salir le sang de ta famille.' lui répétait la voix de son père au fond de sa tête, en écho. Mais il avait raison, même s'il n'avait jamais voulu lui donner cette raison – et qu'il ne le ferait probablement jamais. Si même les gens qu'il aimait de tout son cœur – certes petit, froid et dur comme de la pierre, mais bien présent – il n'arrivait même pas à leur éviter le fardeau, le poids qu'était sa présence ; pourquoi poursuivre ? Autant jeter les armes, tout avouer et rester l'ombre d'une personne qui méritait beaucoup plus que lui sa place. S'enterrer et ne plus jamais lever les yeux sur autre chose que sa misérable personne.

« m-mianhae. » balbutia-t-il, sa voix se brisant. Et il s'en voulait d'être si pathétique à l'instant. Si stupide, ridicule, si con, mais il n'avait rien trouvé d'autre à lui dire, réalisant à peine qu'il avait à nouveau le contrôle sur sa propre personne. Qu'avait-elle fait, alors ? Avait-elle eu pitié du brun ou alors avait-elle réalisé à quel point la situation devenait ridicule, à quel point cette dernière lui causait du mal ? Peut-être s'était-elle attendue à ce que le garçon lui demande plus ample informations, peut-être s'était-elle attendue à ce qu'il puisse voir à quel point le plus vieux était traître. Mais rien de tout ça n'était arrivé, son plan n'avait pas fonctionné, et au mieux, tout ce qu'elle avait réussit à faire était de lacérer un peu plus ces deux cœurs déjà lourds en émotions, déjà lourds de blessures passées. Et toutes ces questions, toutes ces choses qu'il aurait voulu lui dire – mais rien ne venait. Parce qu'il était égoïste, de toute façon. Alors peu importe à quel point l'image qu'il lui offrait était douloureuse, il n'avait pas envie de lui dire de partir. Il n'avait pas envie qu'il l'abandonne, lui aussi. Parce qu'il avait peur, horriblement peur. Aucune sombre ruelle, aucune lame de couteau ni aucun regard menaçant n'avait jamais égalé cette peur. La peur de tomber, seul, au fond du gouffre et de ne plus jamais revoir la lumière du jour. Cette impression que des mains invisibles le tiraient dans un trou noir, dans un second monde où les couleurs n'existaient plus, où la lumière n'était que fantaisie irréelle et où, il était misérablement seul. Ses mains, tremblantes, s'agitèrent soudainement, venant replacer le vêtement fripé par les agitations du démon, replaçant naturellement le collet du garçon alors qu'il n'osait même pas poser son regard dans le siens, n'osait même pas observer son visage, son regard figé vers sa gorge. « j-je vais réparer... » poursuivit-il, ses lèvres se pinçant, ses mains venant essuyer la poussière sur le visage de son vis-à-vis. Il n'osait pas non plus bouger, ni se redresser. De toute évidence, même là, assis sur l'autre, il pouvait sentir ses cuisses trembler, et il ne savait même pas s'il avait le courage de tenter de se tenir debout. Et ce, même s'il n'avait jamais autant désiré se cacher et ne plus jamais se montrer à l'autre. Honte. Il avait horriblement honte. Il prit une grande inspiration, tentant de rassembler tout le courage qu'il lui restait – même s'il avait envie de se taire et ne plus jamais parler, même s'il avait envie de... baisser les bras. Comme d'habitude.

« c'est ma faute, je vais réparer les erreurs... » tout, mais pas le silence. Il ne voulait pas entendre ce que Josh pouvait lui dire, ne voulait pas entendre ses reproches ou ses réflexions, ne voulait pas l'entendre lui dire qu'il n'en pouvait plus. La panique se dessinait dans son visage, parsemait ses mots de hoquets et de tremblements, le secouait, remplaçant rapidement toute la rage qu'il avait pu ressentir à son égard. « josh, je. ne me laisse pas. pitié. j'ai. je vais changer, je vais la chasser. » il pinça les lèvres, nerveux, baissant la tête, ses mains se faisant toutes molles sur son torse. Face à lui, il redevenait ce petit garçon d'il y avait de cela déjà cinq ans. Seulement, il y a cinq ans... il ne se serait jamais imaginé supplier cet homme. « j'ai besoin de toi... même si tu n'as pas besoin de moi. » avait-il finalement murmuré, obtenant enfin le vrai raisonnement de toute cette colère.
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Wang Joshua
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« mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.


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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeLun 23 Mai - 5:25

Contre toute attente, kessy revint à lui comme si de rien n’était – peut-être ne s’était-il même pas rendu compte de son retour dans son propre corps. Voilà tout ce qu’il espérait depuis quelques minutes, que cette créature inconnue au bataillon disparaisse pour toujours et laisse place à ce qu’il chérissait depuis des années ; son meilleur ami. Le terme « meilleur ami » n’était pas assez juste pour décrire le genre de relation qu’entretenait joshua avec kessy. C’était bien plus fort, bien plus profond que ça, en réalité. Ils avaient vécu tellement de choses, tellement d’aventures et d’émotions ensemble que, quelque part, ils étaient liés l’un à l’autre pour l’éternité. C’est du moins ce que pensait l’ineo depuis qu’il avait recueilli le plus jeune dans sa demeure, chez ses parents. Il s’était relativement vite attaché à lui. Au départ, comme un petit animal nécessitant des soins et ayant des besoins réguliers. Le nourrir, le laver, l’habiller. Il n’avait pas besoin de connaitre son passé ni même comment il fonctionnait, le tout était de le maintenir en vie le plus longtemps possible sans vraiment échanger quelque chose avec lui. Mais, évidemment, on s’attache et même pour le cœur de pierre le plus solide, c’est difficile de rester de marbre dans une telle situation. Plus le temps passe, plus on parle, plus on s’éveille sur le sujet. Logiquement, on a soif d’apprendre sur l’autre, sans vraiment le brusquer. On s’attache à sa personne parce qu’elle devient rapidement un quotidien rassurant. Oui, kessy était ce genre de quotidien rassurant dont joshua avait besoin. Ne disait-on pas ; un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? Oui, mais kessy n’était pas un simple être présent dans sa vie. Il était le petit animal dont il s’était longuement occupé. Cet animal était devenu son ami à force de l’apprivoiser et maintenant, il était comme sa moitié. Plus important que n’importe quoi au monde en quelques sortes. Alors, quelque part au fond de lui, il était soulagé d’avoir une nouvelle fois affaire à kessy même si ce n’était que de courte durée. Cela voulait dire qu’il n’était pas totalement perdu, qu’elle n’était pas totalement maître de lui, ou pas encore du moins. « c'est ma faute, je vais réparer les erreurs... » Comment pouvait-il savoir que c’était bien lui et pas une nouvelle machination de cette heena ? Son comportement sans doute, ses mots, son facies. Certes, elle pouvait toujours l’embobiner comme un gosse mais au fond de lui avait envie d’y croire désespérément, même si c’était faux, même si ce n’était pas vraiment le kessy qu’il connaissait. Qu’importe si heena lui jouait mille tours, qu’importe si elle le manipulait d’une autre façon pour atteindre son but le plus sombre et incompréhensible ; celui de faire payer tous les coupables. Il avait décrété être faible et docile ; à ses yeux, cette ombre sur ses genoux était kessy, ni plus ni moins. Ça lui suffisait, il n’avait besoin de rien d’autre. Il ne demandait aucune preuve, aucune explication. Il était complètement épuisé et à bout de nerfs, le mutisme ayant finalement raison de lui.

Sa tête était toujours penchée en avant et son front, quant à lui, restait bloqué contre son poing serré, il n’avait même pas pris la peine d’essuyer la larme qui roulait sur sa peau sale dû au fait d’être trop souvent tombé sur le sol poussiéreux. Pour une fois wang joshua s’en était allé sur le banc des faibles et ce, de son plein grés. Trop épuisé peut-être, trop perturbé pour aujourd’hui. Trop de vérités, de mensonges ou de choses non dites, non exprimées. Il avait été le pire ami qu’il soit sur cette putain de planète et le plus horrible dans tout cela, c’est qu’il ne s’en rendait compte que maintenant ; quand la guerre était déclarée. Mais que pouvait-il bien faire pour changer ma donne maintenant ? Même s’ils étaient des sorciers, il doutait sérieusement d’avoir la possibilité de retourner dans le temps pour changer ce présent qui lui semblait si agaçant. Et puis, soyons réalistes, il ne savait même pas à quelle époque remonter pour avoir le plus d’effets bénéfiques. Le moment où il l’avait découvert ce garçon étranger qui n’était même pas capable d’aligner plus deux mots en anglais ? Heena avait pourtant parlé d’un passé plus douloureux et antérieur à cette période, alors non, il n’avait malheureusement pas la possibilité de faire pas. Il était incapable d’essuyer les bavures et les peines de kessy, puisqu’à l’époque de celles-ci, il ne le connaissait même pas. Il n’existait pas dans son monde et joshua menait sa vie tranquillement de l’autre côté de la mer, la conscience tranquille et apaisée parce que rien ne venait altérer son monde d’enfant, d’adolescent difficile. « josh, je. ne me laisse pas. pitié. j'ai. je vais changer, je vais la chasser. » partir ? la chasser ?
………………………………………………………………………………………………………

Bien sûr que non, il n’était pas capable de faire sortir ce monstre, cette chose de son corps. C’était une cause perdue, pourquoi voulait-il s’acharner ainsi ? N’était-ce pas plus facile d’accepter son sort tel quel ? N’était-ce pas plus facile de baisser les bras ? Oui, il allait se lever, le laisser comme un idiot au milieu de cette pièce délabrée et il allait se barrer parce qu’au fond ; il était un connard. Ce garçon ne faisait que lui apporter des emmerdes, après tout, non ? Il pouvait bien le lâcher maintenant, la dope, il pouvait toujours s’en trouver ailleurs et de l’amitié aussi, bien plus saine pour lui. En d’autres termes ; kessy ne lui servait plus à rien. Il était bien à jeter, à caser dans une poubelle. Pourquoi s’entêter à garder cette sources d’emmerdes comme un vulgaire boulet au pied ? Pourquoi se faire souffrir, se prendre la tête pour rien ? Il n’en valait pas la peine, non. Ce n’est qu’un clochard après tout, n’est-ce pas ? Un pouilleux, un chien abandonné. Qu’il crève tout seul, qu’il se démerde tout seul ou qu’il aille pleurer dans les jupes de ses conquêtes par exemple. Ouais, c’est ça, pourvu qu’il foute le camp loin d’ici et qu’il arrête de lui casser les couilles à tout bout de champs.

Assez.

Décidément, il ne pouvait pas penser ce genre de chose, il ne pouvait pas se convaincre d’agir comme ça. C’était au-delà de ses capacités. Kessy n’était pas le genre de personne dont il rêve de se débarrasser. Il ne restait pas à ses côtés par profit, ça, c’était un fait indéniable. Le plus jeune pouvait mettre son cœur à l’aise ; joshua ne comptait pas l’abandonner comme un vieux torchon trop utilisé, il n’était pas ce genre de fuyard. « mais non, rassure-toi, je reste avec toi et arrête de dire ça. » il aurait évidemment pu ponctuer sa phrase d’un brillant ‘’moi aussi j’ai besoin de toi, tu sais’’ mais il ne s’en sentait pas capable. Peut-être à cause de sa maudite fierté, ou peut-être simplement à cause de sa conscience actuellement trop lourde pour ses épaules. Il soupira tout en venant étreindre le corps du plus jeune. Ses mains glissèrent dans le creux de sa nuque pour le masser quelques secondes, l’attirant finalement vers lui. « j’ai envie de toi, kessy. » ces mots étaient sortis tous seuls, joshua avait pensé à voix haute. Dans une situation pareille c’était presque malsain mais c’était également plus fort que lui. Sans doute le drame mène-t-il inévitablement à l’attirance sexuelle. Ce n’était pas une nouvelle pulsion qu’il éprouvait à l’égard du plus jeune. Elle avait toujours été là, mais lui, n’avait jamais eu assez de cran pour en faire part. N’était-ce pas une façon de lui prouver une bonne fois pour toute qu’il n’avait pas la moindre envie de dégager le plancher ? N’était-ce pas la meilleure façon pour lui montrer qu’il éprouvait réellement quelque chose pour lui ? « excuse-moi. » dit-il tout en venant chercher le menton de la sirène, lui relevant le visage pour déposer ses lèvres, une nouvelle fois, contre les siennes. Alors qu’il lui offrait un baiser empreint de sensualité, sa main fila le long de son corps pour glisser sous son haut, creusant un chemin sinueux sur son ventre brûlant.
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Lee Kessy
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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeMar 24 Mai - 18:15

« j'ai envie de toi, kessy. » Envie. Mais qu'est-ce qu'était l'envie, exactement ? Un simple besoin de soulager des pulsions sexuelles ? Et avoir envie d'une personne, alors ? Sélectionner une personne sur laquelle (ou dans, qui sait) on avant l'envie de ''dépenser'' ces pulsions ? Une simple pornographie amateur de mauvaise qualité à deux ? Non. Ce n'était pas ça. Et le frisson qui s'était glissé le long de son échine aux mots du plus vieux n'avait rien à voir avec de la perversion. Absurde ? Le monde pouvait en penser ce qu'il voulait. Cependant, lui, il le savait. Et l'autre rouge aussi, le savait. Le sexe à l'état pur, c'était quoi ? Vulgaire. Des bêtes assoifées de plisir charnel, voilà ce qu'étaient les humains ; mais... non. Ça n'avait rien à voir avec ça, définitivement. C'était un besoin, pas une envie. Et ça n'avait rien à voir avec un besoin de 'se vider' ou quoique ce soit dans le genre. Kessy avait vraiment besoin de lui, et maintenant. Parfois, un regard signifiait plus qu'un mot. Et, parfois, le toucher était plus important qu'un regard signifiant – et voulait dire beaucoup plus. Oui, il voulait sentir sa présence. Il voulait se trouver entre ses bras, contre lui – et peut-être même fusionner avec lui. La façon, il s'en moquait. Il le voulait tout simplement. Besoin de lui. Voilà. Au moins ce soir, au moins cette nuit. Une preuve ultime qu'il était là pour lui. Une preuve ultime qu'il était réel. Qu'il était vivant et bien présent avec lui. Soigner ses blessures, même si cela signifiait d'en tailler des nouvelles, et peut-être des plus profondes. Mais qu'est-ce qu'il s'en fichait. Dès l'instant où il lui avait dit avoir envie de lui, le petit monde du félin s'était écroulé. Son corps s'était affaissé, comme si tout le stress qu'il avait subi au cours des dernières minutes était disparu tellement rapidement que tous ses muscles l'avaient lâché. Puis son cœur s'était gonflé, et si Joshua n'avait pas posé ses lèvres sur les siennes à cet instant pour occuper ses pensées, probablement n'aurait-il pu empêcher les larmes de couler. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Devenir si vulnérable, si sensible, si.... il n'avait même pas de mot. Mais allez savoir, les lèvres du garçon collées aux siennes se résumaient en un mot : paradis. Oh, il n'entendait pas les louanges. Pas encore. Mais s'il avait pu mourir aux lèvres du plus vieux alors, peut-être... et seulement, peut-être, n'aurait-il eut aucun regret à cet instant même. Les mains du plus jeune s'étaient agrippées à son collet, le tirant vers lui de toutes les forces qu'il lui restait, ses jambes se nouant autour de son bassin qu'il resserrait contre son corps. C'était le deuxième baiser qu'ils échangeaient, ce soir. Et pourtant, il avait l'impression que c'était le tout premier. Comme un nouveau souffle, peut-être. Mais il y avait un hic. Un tout petit hic.

Qu'était-il face à l'autre garçon ? Joshua était si parfait. Peu importait les mots durs qu'il avait pu lui adresser au cours des quasi-six dernières années, ou les coups qu'il avait pu lui infliger pour les bonnes ou mauvaises raisons, il était parfait – à ses yeux, du moins. Et ça, personne ne lui enlèverait cette image de perfection du jeune homme. Une perfection physique comme mentale. C'était lui, un tout, wang joshua, même son prénom lui semblait parfait. Psychose ? Obsession ? Non, un modèle, tout simplement. 'Je ne t'ai pas élevé comme ça, Lee Kessy' ce qu'il avait entendu souvent ces mots. Et ils étaient vrais, c'était lui qui l'avait élevé, après tout. Alors comment pouvait-il le voir autrement que la perfection ? Même s'il n'avait pas voulu le voir de la sorte, ça aurait été le cas. Alors qu'était-il, finalement ? Rien. Et ce rien ne faisait qu'être plus évident lorsqu'il se trouvait face à l'autre. Et lorsque la main du plus vieux s'était faufilée sous son haut pour toucher la peau de son ventre, ce dernier s'était violemment contracté, nerveux, ses lèvres se séparant des siennes pour respirer et haleter. Une bataille au fond de sa tête. Ce n'était pas nouveau, après tout, ce désir de se cacher – et ça valait autant pour le plan physique que le reste. Il ignorait, en général, et ça ne le hantait pas trop. Mais, cette fois, c'était différent. Et malgré toute sa volonté, il n'avait pu s'empêcher d'attraper le poignet du plus vieux et de baisser lamentablement la tête en sentant ses doigts se rapprocher dangereusement de la cicatrice à peine guérie, celle qui s'étendait de sa hanche à son ventre. Comme s'il n'avait pas déjà assez de complexes comme ça, il avait bien fallu que ce dernier s'y rajoute. D'ailleurs, il ne lui avait jamais parlé de cette rencontre de loup-garou. Pour ne pas l'inquiéter, peut-être. Ou pour éviter ses questions. Ou bien éviter de se faire rappeler à quel point il avait été imprudent. Bataille. Comment pouvait-il en avoir tant envie et à la fois en avoir si peur ? Son regard sur lui, son jugement, ou bien juste son corps aux côtés du siens. Il ravala discrètement sa salive, observant le poignet qu'il venait de saisir par réflexe, son emprise se desserrant légèrement pour donner une allure plus naturelle au mouvement qu'il venait de déclencher, son pouce massant délicatement la peau et ses doigts remontant lentement le long de son bras. Stupide, toujours aussi stupide. Et il ne comprenait pas. Mais cet homme, juste là, était le seul homme pouvant lui causer des sentiments si dérangeant. Intimidé, il n'osait que rarement poser son regard vers le siens plus de quelques secondes ; comme s'il avait peur que l'autre n'y découvre quelque chose qui ne lui plaisait pas. Sa main se pressa d'abord sur son épaule, retrouvant sa nuque, caressant du bout des doigts ses cheveux, ses yeux figés vers la joue salie du brun. Silence. Contradiction. C'est dans un pincement de lèvres qu'il osa lever les yeux, cherchant les iris de son vis-à-vis.

« c'est mal... » murmura-t-il, plus pour lui-même que l'autre, ses doigts venant frôler sa joue pour se presser au coin des lèvres de la sirène. Si, c'était mal, et probablement très malsain, également. Et même s'il était nerveux, même s'il avait peur, tout ça lui semblait tellement naturel que c'en était presque perturbant. Dérangeant, voilà. Qu'avait-il à cacher, de toute façon ? Ce n'était pas un secret, ça ne l'était probablement pas pour l'autre non plus. Il ne pouvait que difficilement mettre un mot sur ce qu'il ressentait pour le garçon ; si cet 'amour' de type paternel était simplement trop fort, trop puissant pour qu'il ne puisse résister, ou si c'était autre chose. Est-ce qu'il l'avait toujours désiré ? Non, sûrement pas, pas à ce qu'il sache, du moins. Si c'était nouveau – sûrement pas, non plus. Depuis quand ? Il n'en avait strictement aucune idée, et pourtant, il avait l'impression d'avoir attendu ce moment toute sa vie. « … mais moi aussi. » avait-il poursuivi, humectant ses lèvres avant de refermer la distance qu'il avait lui-même imposé, ses lèvres se posant délicatement sur les siennes. Il fut immobile un instant, profitant juste du contact avant d'entrouvrir les lèvres, laissant un souffle passer difficilement – comme si, de toute évidence, l'air ne voulait même pas se rendre jusqu'à ses poumons tellement son cœur tapait fort contre sa poitrine. Ce n'était même pas de l'hésitation. De la contemplation, peut-être. Ses doigts se resserrèrent inconsciemment sur ses cheveux alors qu'il mordillait d'abord sa lèvre supérieure, la saisissant finalement entre les siennes tandis que sa main libre redéfinissait une épaule bien sculptée. Ça n'avait rien de violent, absolument rien – le calme avant la tempête, dirons-nous. Il prolongea le baiser un moment encore ; jusqu'à ce que le manque d'air soit assez dérangeant pour l'étourdir, sa tête venant se nicher au creux de son cou, sa main revenant vers sa joue et son bassin se pressant naturellement au siens. Envie de toucher, envie de goûter. Envie de tout savoir, tout voir, comprendre le langage de son corps. Le mémoriser, par cœur, chaque parcelle de peau. Il avait fermé les yeux, se confortant avec le parfum du rouge, ses lèvres traçant un chemin abstrait le long de son cou, jusqu'à sa mâchoire. « et je ne veux pas d'excuses. ni de regrets. ni avant. ni après. » souffla-t-il à son oreille, posant sa joue contre la sienne.
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Wang Joshua
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« mon bien heureux orgeuil » ils savent tous ce que je représente. qu’importe les surnoms, qu’importe les insultes. et je les emmerde un par un. j’irais renommer l’enfer de dante s’il faut. « j'aime les gourmandises », mes sucreries sont bien plus mauvaises et dégradantes que vos mets ridicules. quel junkie je fais ? que serais-je sans l’apport quotidien de mon fils ; kessy ? je l’ai ramassé à la petite cuillère, il me doit bien ça, ce chien galeux. « et la luxure me détend » si bien que j’en suis devenu un putain de satyriasis depuis toutes ces années. hommes, femmes, prostituées ou pas. de vulgaires objets capables de me soulager l'espace d'un instant. mon jouet du moment ? hyeri l’octopus. trainée, fille facile ou juste idiote ? va savoir, je m'en balance. « paresseux comme un pacha » et l’école ne m’intéresse pas. je préfère de loin m’amuser avec mes potes. que serais-je sans ma bande fidèle ? dylan, skyler, joonhae ou bien même jinjung. le must reste bohyun alias babo, gaffe ambulante ce dude mais j'le surkeef. avec eux le temps semble moins long et bien plus distrayant. « l’envie me mène à la colère, d’un pas rapide » tout ce que je ne peux obtenir, que cela concerne un objet ou une personne, a l’art de me mettre hors de moi. je suis seul maître du jeu. et bientôt hyejin sera mienne comme tout le reste, ma parole contre la sienne. « et je suis cet enfant si avare » mes biens m’appartiennent, je les ai dument gagné. ils me reviennent de droit et je ne supporte pas l’idée de les partager. qu’ils essayent, ces bâtards. ma belle et tendre noa ; canevas de la femme de ma vie. pour ne plus jamais voir ses larmes rouler le long de ses joues je deviendrais ce chien brutal.


(pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. _
MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitimeMar 7 Juin - 12:16

Il regrettait. Cette affreuse vérité qu'il cachait au fond de lui depuis quelques temps, celle-là même qui venait le hanter de temps à autre, était dite. Il avait pourtant tout fait pour la garder toute bien confinée dans sa tête, on pouvait même dire qu'il s'en était plutôt bien sorti pour planquer le secret. De plus, tout ceci était nouveau pour lui, c'était bien la première fois qu'il éprouvait ce genre d'attirance pour une personne aussi proche de lui. Pour une personne qu'il respectait. Oh non, joshua n'avait rien d'un sentimental et, évidemment, ce n'était pas cette forme d'amour qui coulait à présent dans ses veines. C'était quelque chose de bien plus malsain, de bien plus mauvais en réalité. L'amour qu'il éprouvait pour le jeune kessy était semblable à l’amour dit « paternel », comme on peut aimer son enfant, ou la personne que l'on éduque durant des années. Une sorte d'amour dominé, puissant mais qui n'a, fort heureusement, rien à voir avec le bel amour sentimental dont tout le monde rêve. Tout le monde ? Ou pas finalement, joshua devait faire partie de ces rares exceptions qui n'aiment pas l'amour shakespearien. Être dépendant d'une personne, de ses attentions, de son bon vouloir et faire dépendre ses humeurs d'elle ? Non merci, vraiment, il laissait ce genre de jeu aux autres personnes, à celles qui aiment se triturer les méninges et souffrir avec envie pour le simple plaisir d'être aimé. On pouvait bien évidemment interpréter cette réaction de plusieurs façons ; soit il était trop fainéant pour essayer d'entretenir la moindre relation durable, soit il était effrayé à l'idée de vivre ce genre d'aventure avec quelqu'un. En fait, les deux options sont correctes, d'un sens comme dans l'autre. Et peu importe ce qu'il représentait, en fait, il s'en fichait comme de l'an quarante. On pouvait bien le juger, le traiter de tous les noms d'oiseau possible, le fait est que personne n'est en mesure de le supporter lui, son comportement et ses humeurs jour après jour. Et puis, soyons réalistes deux minutes, pouvait-il réellement se satisfaire d'une personne et combler son insatiabilité de cette façon ? Jamais ! De la nouvelle chaire encore et encore jusqu'à en perdre le souffle, voilà ce qu'il aimait faire dans la vie ! Ce n'est pas demain la veille qu'il allait changer ça, croix de bois croix de fer. De toute façon les choses tournaient très bien ainsi, sa vie filait et suivait son petit bonhomme de chemin comme si de rien n'était. De temps en temps il tombait sur un os, de temps en temps il avait des problèmes – comme tout le monde, en fait – mais il arrivait toujours à y faire face tout seul, comme un grand. Donc, pourquoi s'enticher d'une personne qui ne représenterait, en fait, qu'un boulet supplémentaire à son pied fatigué ? Ouais, il n'avait juste pas besoin de ça et puis basta.

Les dires de kessy le firent sortir de ses pensées. Il ne savait pas quoi dire et il ne doutait pas du tout de la véracité de ses propos. Sans doute avait-il raison, sans doute le savait-il mieux que lui. Est-ce que c'était mal ce qu'ils étaient en train de faire – bien qu’ils ne faisaient encore rien de bien dramatique – ? Il ne savait pas, il ne savait plus du tout où il en était et il ne se sentait pas en droit de remettre l'avis de son ami en question. Un râteau ? Venait-il réellement de s'en prendre un ? Et pourquoi pas, en fait, il n'était pas exempt de ce genre de malheurs, il n'avait rien d'un dieu favorisé malgré tout ce que l’on peut croire. Cela dit, il n’avait pas envie de renoncer à ses pulsions, il n’avait pas envie de passer à autre chose. Ramasser sa veste et sortir de cette boutique délabrée pour aller on ne sait où, queue entre les jambes. Joshua n’avait pas envie d’être sage, pas aujourd’hui. De plus qu’il avait avoué une vérité qu’il essayait de détruire, autant aller jusqu’au bout des choses, à qui cela pouvait-il bien faire du mal de toute façon ? Il n’avait d’obligation envers personne et, honnêtement, depuis quand s’inquiétait-il de faire du mal à autrui ? « … mais moi aussi. » un sourire vint se graver sur les lèvres du plus vieux. Ce n’était donc pas un râteau mais une sorte de mise en garde, une déduction facile qui remettait les esprits à l’ordre, les points sur les i. Mais voilà, kessy éprouvait la même chose que lui et avait tout autant envie de passer à l’action. Le visage du plus jeune fila contre le sien, collant sa joue à la sienne. Elle était brûlante, ou peut-être était-ce sa propre peau qui était en train de surchauffer ? Le brun glissa sa main dans le dos de son acolyte, ayant délaissé son ventre quelques temps plus tôt. S’attardant sur ses chutes de reins il n’hésita pas à faire plusieurs pressions, massant et caressant la peau douce de son ami alors que celui-ci prenait de nouveau la parole. Il murmura à creux de son oreille, plutôt sensuel ; « et je ne veux pas d'excuses. ni de regrets. ni avant. ni après. ». Oh bien sûr, il fallait s’y attendre. Les remords, les regrets sont des choses lourdes à porter, mais pas pour joshua. Attrapant le menton du blond, il planta lentement son regard dans le sien, ne perdant pas un seul instant le sourire qui arborait ses lèvres. « tu me connais, non ? je regrette rarement mes actes. » ce n’était pas un mensonge et c’était uniquement dans le but de rassurer kessy. Sans vraiment lui laisser le temps de répondre il approcha son visage du sien, sortant légèrement sa langue pour la laisser glisser sensuellement à la commissure de ses lèvres. Elles étaient douces mais pas forcément sucrées, au contraire, c’est un goût de sel qui vint animer ses papilles gustatives. Sans doute des larmes séchées. La main postée dans le dos du plus jeune gravit, montant et torturant de plus en plus sa peau pour finalement enlacer sa nuque entre ses doigts, la serrant par domination. Ces mêmes doigts se faufilèrent dans sa fourrure de blé, l’empoignant un peu plus fort. Kessy avait donc maintenant la tête penchée sur le côté, joshua mordillant délicatement la peau de sa nuque pour l’échauffer un peu plus. Et puis, presque machinalement, il attrapa la paume de l’autre sirène pour la glisser sur son entre jambes déjà réveillée. « pourrais-tu imaginer ? pourrais-tu imaginer à quel point cela me fait mal ? » dit-il, à son tour, chuchotant à l’oreille de kessy.
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MessageSujet: Re: (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from.   (pg-15.) tell the devil i said 'hey' when you get back to where you're from. Icon_minitime

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