Lee Kessy THE FREAK ADMIN;
pseudo : mee. messages : 1610 i'm here since : 13/09/2010 points : 28263 age : 34 mood : confus. perdu. my heart is : long gone, long done. wizard's spellbook : underconstruction.
| Sujet: Seo Yu Jin. Ven 17 Sep - 2:35 | |
| Seo Yu Jin poste vacant: non ; feat: Jeong Hee Chul | Carte d'identité ■ Yu Jin, Seo ■ 19 ans ■ Coréenne & Busan. ■ Sang Pur ■ Caméléon ■ Ignore son orientation pour l’instant. ■ Baguette en bois de bouleau. Elle mesure 29,5 cm et contient un poil de licorne. |
l'heure de la répartition... 1. Belles sirènes aux regards envoutants, belles sirènes à la voix de diamant, belles sirènes aux esprits déments. Doux sons pénétrant dans mes tympans, je vous demande de rester un instant. Un bref moment où je pourrais contempler vos pensées captivantes. Belles créatures emblématiques, chimère de toutes beautés. Vision rêvé et inspiration de mon esprit affuté. Gâché par la présence d’un empoté. Ami d’un soir ou d’un jour. Je ne saurai dire si c’est depuis toujours. Peut-être vous comptera-t-il des années ? Je ne compterai que l’ignorance. Mieux vaut ignorer la vue de ce splendide spectacle, voir ces sirènes dans leur plus bel acte. Et qu’importe si mon cœur cris au drame car mon esprit se pâme. Analysons d’abord la scène, voyons comment elles se débrouillent pour l’emporter avec un tour. Laissons-les s’amuser avec cet être aimé pourvu que mon âme soit comblée. Et si par malheur remord ou regret empreignent mon esprit charmé, peut-être qu’un élan de générosité me forcera à appeler de l’aide. Qu’on me traitre de froussard ou de traitre, jamais je ne sortirai des griffes de ces belles sorcières un ami qui m’est cher. Quitte à perdre ma vie, je préfère donner mon âme. Quitte à risquer la mort, je préfère abandonner mon cœur. Et si les secours n’auront pu l’aider, les regrets s’empareront de mon âme mais qu’importe vue que je l’aurai donné au diable. Alors, j’assiste impuissant à l’envoutement exaltant, ne préférant pas m’approcher pour ne pas y sombrer. 2. Quel déshonneur de ne pas assister à ces festivités en l’honneur de notre maison. Je n’ai pas pu m’imaginer rater cette soirée. Si bien qu’après m’être amusé entre deux amis imparfaits, je me résigne à devoir rentrer. Car pour bien se faire voir et obtenir belle figure, mieux vaut faire bonne augure. Il faut bien obtenir des points pour ne pas ternir notre blason et quitte à faire quelques belles figures dignes des plus belles comédies, je n’hésite pas. Avouons le aussi, cette soirée n’avait plus de saveur au moment où mon esprit raisonnable s’est imposé. Après tout, demain je serai à même à être en forme pour obtenir une bonne note. Et bien plus qu’une simple victoire, la mienne serait bien plus gouteuse à mon palais. Alors je quitte sans regret cette fête déjà bien trop consommé. Mais dans mes plans, je n’imaginais pas le gardien se dresser devant mon chemin. Un sourire bien prévu, des paroles envoutantes, une courtoisie sans faille, je tente de briser sa réticence. Je partirai sûrement dans des longs discours à vous en faire perdre la tête. Si bien qu’à la fin de mon prestigieux monologue, vous auriez sûrement perdu le fil du début. Et Jimmy le poulpe ? Il serait présomptueux de penser qu’un mollusque tel que lui n’ait pas compris mon subterfuge… Cependant, on peut espérer qu’à une heure aussi tardive, il s’impatiente de m’entendre plaider ma cause dans un discours qui s’éternise ! Et peut-être que par chance et par fatigue, il me laissera entrer…ou pas. 3. Ce cours que j’ai révisé la veille auprès d’un bon feu de bois ? Rassurez-vous, je tiens à mes points et à ma bonne conduite. Je tiens à l’image que je renvoie de moi-même. Alors fuir dans les couloirs par manque de sommeil…c’est faisable certes. Mais cela n’est que dans mon propre intérêt. Si un camarade se trouve avec moi, je dirai simplement qu’il m’a trainé de force à coup de violence et de sortilège. Quitte à me mutiler. Mon but ? Éviter toutes pertes de points ou une quelconque retenue inutile. J’ai assez de temps perdu dans cette île perdue au fond des océans pour ne pas qu’en plus je me retrouve avec des heures de colles sur le dos ! Une autre victime se fera une joie de prendre ces heures à ma place. Et si je suis seul ? Je vous rassure : je ne serai qu’une pauvre victime. Quitte à me ficeler seul comme un saucisson et faire accuser une autre maison. Mesquin ? Peut-être mais dans le fond, cela m’importe peu, seul mon petit bonheur compte, seule la satisfaction de mon esprit démesuré compte. Et le reste ? Le reste n’est que secondaire voire inutile à mes yeux. 4. Quitte à rencontrer le diable, autant pactiser avec lui si cela se révèle avantageux. Avoir le prochain examen ? Cher professeur… augmentez un peu plus votre mise et vous pourrez même voir tous les documents. Toutes mes retenues ? Pourquoi pas, mais permettez mon arrogance : je suis suffisamment malin pour ne pas en avoir à foison. Faisons un autre marché professeur, en échange d’une note excellente, en échange d’une note bien supérieur à la moyenne, alors vous aurez tous les passes droits concernant ce document classé confidentiel. Il faut savoir négocier et ne pas seulement se satisfaire de ce qu’on vous propose. Savoir être difficile peut se révéler avantageux. Et qui dit meilleur note, dit meilleur dossier et donc un futur bien tracé. Penser que le directeur n’aurait pas la folie de me donner ce document ? Rassurez-vous : j’ai une attitude qui apporte suffisamment la confiance pour justifier la présence de ce document entre mes nobles mains. 5. Mélangez-vous dans votre assiette un steak haché et un faux-filet ? Non et vous avez bien raison ! Alors pourquoi mélanger des sangs de bourbes avec des sangs purs ? Voila une utopie bien idéaliste que d’imaginer que ces personnes peuvent être nos égales. Enfin, pourquoi gâcher ma salive et des lignes pour des êtres tels que eux ? Je n’en vois guère l’utilité. C’est déjà leur porter trop d’importance. Et enfin, derrière le sorcier; ■ Andrew ou Dédé =) ■ Niwii alias Baek So Jee m'a fait découvrir le forum. ■ Vu que je suis en stage pour encore deux semaines et trois jours, je serai connecté uniquement en soirée. Mais sinon c'est toujours du 7/7 =) ■ Aucun commentaire à part que j'adore le contexte =D - Spoiler:
Je crois que ce qui est le plus apparent dans la vie, c’est le temps qui passe. Hier encore on était des enfants et aujourd’hui on est des adultes. Un jour on est collégien, le lendemain on est lycéen, puis on a des gosses, puis on est grand parent, puis on est finalement dans le trou aux côté de nos ancêtres. Et quand on pense que dans trois ou quatre générations on se souviendra plus de nous, on se demande à quoi ce résume notre vie. Nous on est pas Achille, ni César ou encore Louis XIV. Je me revois encore avec Sang Hun en train de courir dans le rues de Séoul. Tiens, en repensant à notre enfance et notre vie de Pugan à Séoul, je ne peux que me souvenir d’un de ces moments.
Flashback
« Yun ! Yun ! Ou t’as mis tes fesses encore ?? Yun » J’étais caché derrière un grosse poubelle qui ne dégageait pas la meilleur odeur du monde et j’entendais mon frère m’appeler. C’était pas très sympa de ma part, mais j’étais explosé de rire derrière cette poubelle. Il criait dans la rue, regardait à droite à gauche, et moi j’étais là, du haut de mes douze à me foutre de sa gueule pour une raison stupide. « Yun ! Allait sort ! J’ai pas envie de traîner cent ans dans la rue ! » - Wayaaaaa ! » C’est limite si je lui avais pas sauté dessus, la surprise l’avait effrayé et il avait reculé d’un pas. Résultat : j’avais encore un fou rire de plus. J’étais écroulé de rire. On aurait dit un lapin ! « T’es chiant Yun Sik. » - Oh, fait pas ton caractériel Sun ! » Mon fréro, je l’appelais pratiquement toujours par son surnom. Sun, Sunsu. On s’était fait ces surnoms, je ne sais plus comment, peut-être qu’il se souvient lui ? Bref moi ça donnait Yikyi, mais j’aimais pas. Alors il m’appelait comme ça uniquement pour me faire chi*r. « Bon qu’est-ce qu’on fait ? - Va te cacher dans la poubelle cette fois ! - Soit pas rancunier ! - Tu saoules. » Et boum ! Je venais de lui sauter dessus, m’accrochant à ses épaules. « Et si on laissait un souvenir de nous à cette ville ? - Un souvenir ? - Ouais. » Quelques minutes plus tard, on était là à taguer les murs d’un vieux bâtiment. Bon, ok la journée c’était pas fini glorieusement puisqu’on avait atterrit au poste de police pour dégradation sur la voie public.
Flashback
En y réfléchissant, ça m’a laissé de bons souvenirs. On se faisait tourner en bourrique chacun à notre tour. N’allait pas croire que Sang Hun ne m’a jamais embêté à son tour ! Ce petit, petit petit. On sait pas lequel de nous deux est né en premier. Et oui, maman n’a pas su nous le dire. Pourquoi ? Elle a pas demandé à celui qui nous a mis au monde. Enfin, bref, quelque part, on s’en fou un peu. D’ailleurs, en parlant de cette moitié, parce que génétiquement parlant, on est des jumeaux mais un clone c’est un jumeau, donc c’est ma moitié. Oh et puis j’arrête avec ce blabla trop compliqué ! L’important c’est je vais voir mon fréro d’amouur. Pourquoi faire ? Pour l’embêter bien sûr ! Non en faite, j’ai juste envie de le voir. Est-ce criminel ? Non parce que niveau famille, y’en cinq dont je me passerais bien. Bref, on parlait pas de ceux-là. Je pris mon portable, composa son numéro, pis j’attendis en priant le ciel qui réponde.
« C’est ton frère. > T’es où ? > Ce que je veux ? C’est mal de vouloir te voir ? > Allé, me dit pas que tu dois voir Ino ! > Ah non je n’ai pas une relation platonique avec Sayu ! > Bon tu veux pas venir ? > Allez steupleeez ! Dis-moi oui ! > YAH ! Pour une fois que je te supplie ! > Allé, en plus j’ai une histoire à te raconter ! > Yes ! À tout de suite à la maison alors ! »
Et voila, avec quelques râlements bien embêtant, il avait dit oui. Le pire, c’est qu’il voulait aller voir Ino, surprise voyez-vous, mais en diabolique frère que je suis, je l’ai supplié de venir me voir moi ! Mouhaha que dieu me pardonne ! Ro et puis il l’a voit tout le temps Ino. Bon ok, à l’université, y’a toujours son pote, moi, Jun ou Yuya dans leurs pattes. Mais bon… Bon j’ai pas à m’excuser, il a accepté après c’est son problème hein. Non ça marche pas comme ça ? Que m’importe, j’ai pas envie de réfléchir aujourd’hui, j’ai juste envie de le voir lui. Pour faire des conneries ? C’est une possibilité, en faite, je sais vraiment pas pourquoi je ressens tellement le besoin de le voir. Depuis qu’on est gamin, on a toujours été accroché l’un à l’autre. Bon et puis faut l’avouer, j’ai envie de lui montrer ma nouvelle couleur. Version blond, non c’est pas blondasse Barbie qui veut éblouir Ken. D’ailleurs, si j’en entends un nous appeler Barbie&Ken, je le démonte sur place comme un playmobile ! Mais évitons les tendances suicidaires de la journée. Optons plutôt pour une attitude irréprochable. Quoi ? C’est pas impossible ! On prend le parie ? Non, en faite j’y tiens pas, il y a toujours un truc qui tient pas la route chez les Ahn.
Bref, je l’attendais ce frère jumeaux, ce Sang Hun. Et où je l’attendais ? Ah… vous aimeriez bien le savoir hein ? Bande de curieux va ! Au Love Hotel pardi ! Non, je ne fais pas d’infidélité à ma Sayu. Je lui suis dévoué corps et âme. Accordons-nous bien je n’appartiens qu’à une seule et unique femme. Mais pas homme ? Je ne suis pas intéressé par le même sexe, désolé. Non, voyez-vous, je vais vous expliquer parce que sinon vous allez avoir des doutes. Quand on s’appelle Ahn, ça veut dire qu’on fait la guerre aux Tetsuzo, et donc par conséquent, il arrive parfois qu’on s’attire les foudres, sans le savoir, de leurs fidèles fans. Et les fans, quand c’est pas content : ça mord. Bref, j’étais dans la rue, non je ne traînais pas. Je sortais juste de l’infirmière qui venait de m’enlever les points. Vous savez, la petite altercation avec Fukuhara. Bref, avec ma tête blonde, il est dure de me rater. Alors, comme il est à peu près minuit, et que je traîne dans les rues sombres et mal famé, ba, on peut dire que tomber sur des fans au désir meurtrier peut arriver. Me demandez pas comment ils m’ont trouver : j’en sais rien. En gentleman, je leur ai déconseillé de me chercher des noises, parce que niveau vengeance : j’ai la mémoire longue. Bref, quand je leur ai dit ça, ils était trois, mais quand j’ai vu la ribambelle de leur amis sortir du bar d’à côté… J’ai plus fait mon fier. J’ai prôné le calme et la paix, que cette histoire n’était que purement familiale. Enfin, quand on a affaire à un chien enragé, ça ne sert à rien d’essayer de le raisonner. Surtout qu’ils n’étaient pas tous sobres ! Et puis j’en avais assez de balafre sur le bras. C’est alors que sûrement le plus con d’entre eux me balança je ne sais quoi dans la tête. Ah ça les a bien fait rire ces idiots. Moi ? Je me suis chopé une égratignure en dessus de l’œil. Résultat ? Je me suis emparé de la poubelle (vous savez les petites ovales), et je leur ai balancé dans la gueule. J’ai entendu des pleures des cris, puis je me suis mis à courir. Trois je veux bien, mais entre huit et dix personnes : j’assurais ma mort.
Il y a eut sûrement la plus belle course folle dans les ruelles de Tokyo se soir là. Moi je rigolais en courant, je suis pas fou hein je courrais vite pour pas me faire chopper, tout en leur balançant des poubelles, cartons, tous ce qui pouvait les ralentir. Je me suis cassé la gueule en me rétament au moins trois fois, j’ai faillis choper des passants, et pour finir, me faire écraser par une voiture. Enfin, pour échapper aux fans fou des mes salauds de frères et de ma sœur, j’ai finis par entrer dans le premier bâtiment venu. Vous avez deviné ? Le Love Hotel ? Détrompez-vous ! Le premier bâtiment dans lequel j’ai mis mon nez, c’était la boite de Striptease. Je me suis dit que ça allait ralentir les plus pervers, et je suis sortie par la porte de derrière. Je me suis pas trompé : la moitié me courraient après. Finalement, je me suis caché derrière une poubelle comme dans mon enfance, pour finalement rentrer dans le Love Hôtel et y passer la nuit. Seul, je vous rassure. Quoi vous êtes dessus? Bande de pervers !
Je pris les clés, régla et je mis les pieds dans l’ascenseur en reprenant mon souffle. C’est alors que quand la porte s’ouvrit, je vis une silhouette familière se diriger vers une chambre. Discrètement, je la suivis, bloqua la porte pour pas qu’elle ne se ferme et j’attendis. Au bout de deux minutes, je passa la tête dans l’entrebâillement de la porte mais celle-ci se referma avec une force et une rapidité sur mon torse et que je cria au meurtre !
« YAH ! Sang Hun, lâche ton frère ! Tu m’écrases ! »
Bon, heureusement, il avait pas fait le psychopathe et il ne m’avait rien cassé, mais le bleu en ligne diagonale : sur que je l’aurai demain ! J’étais impatient qu’il me laisse entré : qu’est-ce qu’il foutait dans un Love Hôtel alors que je lui avais donné rendez-vous à la maison ?
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