Ok Min Guk THE HERO ADMIN;
pseudo : nana. messages : 572 i'm here since : 13/09/2010 points : 26645
age : 33 mood : perplexe. wizard's spellbook : « je ne sais même plus exactement ce qu’il se passe dans ma vie en ce moment, elle m’échappe totalement et je n’arrive pas à la retenir. en même temps, elle me parait toujours aussi morne, ironiquement. jin hyuk a fini par retrouver son naturel et par me reparler comme avant, mais ça, je savais bien que ça arriverait, il lui fallait juste du temps. noa est revenue, et elle n’est pas la seule, shin ah aussi. elles m’ont tellement manquées toutes les deux, peut-être que j’ai fini par réellement m’attacher à des femmes autres que ma très chère sœur ? il semblerait en tout cas. kyung jee parait absent en ce moment, je me demande bien ce qu’il peut lui arriver.. peut-être que c’est juste le stress des examens qui approchent. ou bien c’est encore la faute de kessy, ça ne m’étonnerait même pas – tout est de sa faute, après tout. Absolument tout, ne posez pas de questions. heureusement qu’hadriel et jin jung sont là pour me distraire. même si je noierais bien le rouge dans le lac si j’en avais le droit. Sinon.. moi ? je n’ai pas changé. Je ne change jamais. toujours un corps sans âme et sans fondement qui gâche sa jeunesse. le pire c’est quand même d’en avoir conscience. »
| Sujet: Song Ha Min. Dim 19 Sep - 7:46 | |
| Song Ha Min poste vacant: non ; feat: Kim Jae Joong {DBSK} | Carte d'identité ♦ song ha min ♦ 19 ans ♦ Coréenne, née à busan ♦ Sang-pur ♦ Un chat noir. ♦ indécis. peut être qu'un poste bien placé au ministère pourrait-il convenir... ♦ Baguette magique en bois d'épicea. Elle mesure 28 cm et contient un crin de licorne. |
l'heure de la répartition... 1. Pouvez-vous répéter..? Magnifique? Vous venez de dire magnifique là ? J'espère que c'est une blague. Ne me dites tout de même pas que vous considérez les espèces de femmes-poissons comme quelques choses aillant un minimum de beauté. En plus elle dégage une odeur des plus repoussantes. Il faut vraiment tomber bien bas pour... Ce n'est pas vrai... Décidément aujourd'hui n'est vraiment pas mon jour. Il fallait donc que l'espèce de cruche, qui n'avait pas arrêté de me courir après toute la journée en passant, soit entré dans le petit jeu des sirènes. Un peu plus et un filet de bave aurait pu s'échapper de la bouche de celle-ci. Répugnant. Bon je n'ai pas que ça à faire, et l'heure du dîner va bientôt se faire entendre. Qu'est-ce que je fais... Je pourrai la laisser là. A vrai dire, je m'en contrefiche royalement. Après tout, elle ne serait certainement pas la première à s'être fait prendre au petit jeu des thons qui se pavanaient dans l'eau. Aaah. Cela me retombera forcément dessus. On m'a vu me trimballer avec cette fille tout à l'heure, je ne peux donc pas faire comme si de rien n'était, et c'est bien ça le problème. Bon. S'occuper des sirènes? Trop fatiguant, et je risquerai fort de salir ma veste si elles venaient à se rebeller. Appeler de l'aide? Et puis quoi encore, j'ai tout de même un minimum d'estime de moi-même. Hm, elle n'a pas l'air bien lourde cette planche à pain. Allez hop, viens là toi que je te choppe en mode gros sac à patate sur l'épaule. C'est pas tout, mais mon ventre commence sérieusement à grogner, et je ne vais certainement pas perdre mon temps ici. J'ai faim moi. 2. Choix A : Une fête pour célébrer la victoire de notre équipe de Quidditch... Aah mais demain il y a ce foutu examen de botanique, le plus important de l'année. Mais si je décline l'invitation, ma réputation risque d'en prendre un coup, et ça je ne le veux pour rien au monde. Vous imaginez? Moi, Song Ha Min qui ne vient pas à une fête sous prétexte d'un examen? Ça ne collait pas, mais alors vraiment pas du tout. Et puis après tout... Je suis intelligent, les fiches je les connais, je réussirai cet examen haut les mains, c'est évident. On est doué ou on ne l'est pas. C'est dans les gênes, tu ne peux donc que me jalouser. Bon d'accord, d'accord, j'irai à cette fête. Après tout, j'y trouverai peut être quelques personnes à draguer et avec qui je pourrai négocier quelconques affinités d'un soir... Cela pouvait donc s'avérer plutôt intéressant. Ce qui au final, une fois sur place, ne fut pas du tout le cas. Ils étaient tous complètement saouls jusqu'aux os, et même les minettes les plus agréables à regarder en temps normal, me dégoutaient au plus haut point du à leur état. D'habitude, je picole avec les autres, mais le simple fait qu'ils aient commencé bien avant ne me donna absolument pas l'envie d'en faire de même. Il était donc pour moi temps de rentrer. Bien évidemment, il fallut que je reste un peu plus tard que prévu et que l'heure du couvre-feu soit donc passé. La poisse. Comment allait-il faire pour passer les portes avec cet espèce de vieille pieuvre. Oh je n'eus pas besoin de réfléchir bien longtemps, lorsqu'un cadavre ambulant vint se coller à moi pour me dire des choses les plus incompréhensibles du monde. Un léger rictus vint s'afficher sur mon visage. Toi, tu vas me servir d'appât. Expliquant donc à l'octopus qu'il me fallait absolument emmener ce jeune homme à l'infirmerie car il avait été pris au piège par l'une des membres de son fan club féminin qui, ne supportant pas de s'être fait rejeter, avait mis quelque chose dans son verre. D'où son aspect des plus cadavériques. Je savais que tout ce que j'entreprenais marchait à merveille. Et ce petit incident, n'échappa pas à la règle. Comment avait-il pu croire à une histoire pareille? Le jeune homme qu'il portait était d'une laideur accablante. Un fan club? Lui? Laisser moi rire... Puis je pénétra dans l'enceinte de l'école. Ce mec? Je ne le connaissais absolument pas. Je le déposa donc gentiment dans un des couloirs comme un gosse, lui indiquant de ne pas faire trop de bruit, et je partis rejoindre ma chambre. Comment ça j'aurais du le ramener? Il connait le chemin non... ? 3. Ah.. Foutue insomnie. S'il y a bien une chose qui m'insupporte, c'est bien de ne pas trouver le sommeil. Et dieu sait que si je n'ai pas mon cotât d'heure de dodo, je suis d'une humeur des plus massacrantes le lendemain. Comment ça un bébé? Que je t'y reprenne à oser penser quelque chose comme ça... Et en plus de ça l'un des élèves de la chambre ronflait comme une véritable usine. Non, je ne pouvais pas rester là une seconde de plus, il fallait que je prenne l'air. Je du errer dans les couloirs du château pendant de longues minutes qui me parurent des heures. Je ne prenais d'ailleurs pas la peine de regarder où j'allais. Je rattraperai donc mes heures de sommeil en cours. Après tout, demain je commençai par histoire de la magie. Je pouvais donc me permettre une petite heure de sieste, ce serait déjà ça. Seulement, ma petite balade aurait pu se dérouler sans encombre ni souci si je ne mettais pas mis à entendre des bruits de talons dans les couloirs. Inconsciemment je me mis à reculer et je percuta un mur. Ce n'était vraiment pas son jour de chance : un cul-de-sac. Bon je ne pouvais que me confronter à ce qui allait me tomber dessus.. J'eus un éclair illumination. Il était temps que je mette mon talent d'acteur en action. Comme attendue, la professeur fut étonnée de le voir et se voulut voir donner des explications convaincantes. Je simula donc une grosse peine d'amour bien douloureuse, ce qui eut pour effet d'attendrir la vieille femme qui tenta temps bien que mal de me consoler. Ce fut après quelques minutes d'échanges, qu'elle me conseilla toute de même de retourner dans mon dortoir, ce que je fis. Bien fière de moi d'avoir réussi à la manipuler aussi bien. Après tout, c'était inné, je faisais ça les trois quarts du temps après tout... 4. Je savais très bien que ma côte et ma réputation faisaient de moi quelqu'un de franchement admiré mais que l'on me confie un dossier très important, qui de plus provient du directeur lui même, il y avait de quoi péter la classe. Aha qui c'est celui-là ?! Oh mon dieu qu'il est moche. C'est possible de posséder une monstruosité faciale de cet ampleur là? Unnh qu'est-ce qu'il me dit lui ? Le dossier, tu veux le dossier ? Bah pourquoi je te filerai le dossier que l'on m'a demandé de couver comme le super beau gosse que je suis. T'as un peu trop bu toi non ? Comment ça t'es prof, j'ai jamais vu ta tête moi, et en plus elle me revient pas. C'est quoi ce chantage à deux balles.. Ah, tu aurais dit quelque chose de mieux on aurait peut être pu s'arranger mais là mon pote, c'est légèrement à revoir. On fait mieux de nos jours, faut que tu te recycles je crois. Moi, des retenues ? Aucune à venir pour le moment. Les examens? T'as pas capté que j'étais un surdoué et que j'atteignais des summums presque sans ouvrir un bouquin. Hein?! Quoi?! Trois mois de retenues? Mais t'es pété du casque mon pauvre.. Hm attends. Oui vas-y, essaie donc tiens. Essaie toujours. Je n'ai juste qu'à te balancer au directeur histoire de voir ce qu'il en pense. Je suis sure qu'il me dispensera de ses heures de retenues, c'est pour la bonne cause après tout. Bah pourquoi tu palis, j'ai dit quelque chose qui te plait pas? 5. C'est quoi cette question? Je ne vais tout de même pas demander à chaque gens que je croise s'ils sont de sang purs, de sang mêlés ou tout simplement de deux parents moldus non! A vrai dire c'est bien quelque chose dont je me contrefiche royalement. Bon certes, j'en trouve certains parfois un peu étrange et avec des manières que je n'ai pas vraiment l'habitude de voir, mais bon... Un sorcier reste un sorcier et c'est suffisant pour qu'il ait le magnifique et honorable droit de m'adresser la parole. Et enfin, derrière le sorcier; ■ linjae ■ comment êtes-vous arrivés ici ? par partenariat sur smiletogossip et j'ai flashé sur le forum ■ 6/7 en vacances et 2/7 en période scolaire car je suis en internat ■ j'ai longtemps hésité à m'inscrire car les gros forums comme ça avec tout un tas de membres déjà bien incrusté dans le décor m'ont toujours laissé perplexe sur l'intégration. J'ai toujours un peu peur de ne pas réussir à m'intégrer mais bon, on verra bien. Sinon en dehors de ça, je suis complètement amoureuse du design. Juste sublime. - Spoiler:
Shin. Ryu. 17 ans. 23 novembre 1992. Homme. Et des informations, encore et encore. Tout un tas de paperasse à remplir que son manager venait de lui refiler. Il supervisait chacun de ses gestes avec minutie et attention comme l'on veillerait sur un enfant. Ryu, quant à elle, était lasse de tout ses papiers et de ses formulaires qu'elle devait compléter pour son renouvellement de contrat, comme tout les ans. Et bizarrement, elle trouvait que chaque année, il s'ajoutait de nouvelles fiches aux autres, encore plus ennuyantes à remplir que les précédentes. Et les trois quarts des informations qu'elle inscrivait étaient plus ou moins vrais. Elle mentait sur son sexe, et sur l'identité de ses parents. Elle n'allait tout de même pas révéler l'identité des cinglés qu'étaient ses géniteurs et l'espèce de dégénérée mentale qui lui servait de mère et qui plus est, avait été à l'époque, l'une des plus grandes top models de son temps. Oui, à l'époque. Certaines pensées vinrent encombrer son esprit et un léger rictus nerveux vint s'afficher sur le coin de ses lèvres, bien qu'invisible aux yeux de son manager car aillant la tête penchée vers sa feuille. D'un geste sec, elle reposa le stylo sur la table signalant à son supérieur qu'elle avait terminé. Il la gratifia d'un grand sourire, complètement impassible à sa façade digne d'un glaçon, avant de lui tapoter l'épaule alors qu'il savait très bien qu'elle n'était en rien tactile si elle ne le voulait pas d'elle même.
« Merci Shin-kun. Tu peux y aller, c'est fini pour aujourd'hui. »
Ryu lança un vague regard fatigué à son manager et se contenta de maugréer un maigre à demain à son adresse avant de se diriger vers les vestiaires pour reprendre sa veste qu'elle avait laissé là lors des deux séances photos auxquels elle avait eu le droit le matin même. Et à vrai dire, la demoiselle était loin du genre à être quelqu'un de raisonnable. Elle avait pleinement conscience du programme très chargé qui l'attendait ce jour là, mais cela ne l'a aucunement empêché d'aller se dépaver la tête dans le bar du coin toute la nuit. D'où le manque de sommeil qui commençait à se faire ressentir autant physiquement que mentalement. Il ne fallait pas croire, le métier de mannequin était loin d'être aussi facile qu'il ne le laissait paraître. Mais c'était un rythme de vie qui avait suivi Ryu depuis longtemps maintenant, et il aurait fallu presque un miracle, et encore, pour que celle-ci ne le change. Alors qu'elle s'apprêtait à partir le dirigeant d'une des séances de ce matin l'interpella pour qu'elle vienne voir les rendus du photo shoot. Elle n'avait pas grand chose à faire de pressant, bien qu'une petite sieste avant ses sorties nocturnes n'auraient pas été de trop mais bon... Elle se dirigea d'un pas lent vers l'ordinateur et pendant plusieurs longues minutes les photos défilèrent accompagnées de tout un tas de commentaires du photographe, qui décidément, était vraiment très fière du résultat et du mannequin. Il lui fit d'ailleurs très clairement comprendre que Ryu était sans doute l'une des personnes qui arrivaient toujours le mieux à ressortir certaines choses sur les photos. Étonnant n'est-ce pas, lorsque l'on connait la jeune fille en dehors du milieu professionnel, elle et son caractère complètement de marbre à toutes épreuves. Mais tout ces compliments et ses éloges sur son compte commençaient à s'étaler et n'en finissaient pas. Elle le fit clairement comprendre et acheva assez rapidement la conversation. L'androgyne enfila ses lunettes de Soleil et se dirigea vers la sortie, ne prêtant absolument aucune attention aux séances photos qui venaient de se terminer dans les loges d'à côtés et des célébrités qui de ce fait, décoraient un peu le studio de part en part. Aucun intérêt. Elle n'avait pas vraiment envie de rentrer à l'appartement, sa colocataire, véritable pipelette sur patte, ne ferait que l'endormir un peu plus en l'abreuvant de ses dernières histoires. Rentrer chez elle? Hors de question, moins elle y allait, mieux elle se portait.
Les mains dans les poches, elle traversa d'un pas presque automatique le hall de l'agence et passait déjà les portes coulissantes de l'entrée principale sous l'œil toujours inspecteur des vigiles qui gardaient l'entrée. Elle sortit rapidement son paquet de clope avant d'en porter une à ses lèvres et de l'allumer d'un geste quasi-instinctif. Elle se rendit alors compte qu'il ne lui restait plus que deux misérables petites cigarettes, là, au fin fond de son bout de carton. Pas bon, pas bon du tout même. Surtout quand on savait qu'elle l'avait acheté hier après-midi. Elle soupira, heureusement qu'avec son métier, ce n'était certainement pas l'argent qui allait lui manquer. Ryu prit donc la rue principale avant de se diriger d'un pas pressée vers le bureau de tabac le plus proche. Elle en avait pleinement conscience, sa consommation de nicotine en une journée n'avait fait que d'augmenter de plus en plus au fil du temps. Mais au point où elle en était à vrai dire... Alors autant mettre ça sur le compte des gros contrats qui ne faisaient que lui pleuvoir dessus, ils auront bons dos. Inconsciemment, la jeune androgyne ne se mettait qu'à accélérer le pas, une désagréable sensation dans le cou. Vous savez, celle qui vous traverse la nuque de part en part lorsque quelqu'un quelque chose se rapproche de vous. Elle porta sa cigarette à ses lèvres. Décidément, la fatigue lui faisait ressentir de bien drôles de choses, elle en deviendrait presque paranoïaque. Quelle ironie. C'est sur ces quelques pensées que Ryu constata qu'elle avait atteint le bureau de tabac. Elle jeta son mégot et retira ses lunettes de soleil avant de pousser la porte pour pénétrer dans l'enceinte du petit établissement. Il n'y avait qu'une seule personne devant elle elle ne patienta qu'à peine une petite minute... Une fois arrivée au comptoir, la jeune femme bien habituée à ses fréquentes visites gratifia Ryu de son habituel sourire toujours accompagné de légères rougeurs sur ses joues à chaque fois qu'elle la voyait.
« Un paquet de Luc.. »
Ryu n'eut même pas à finir sa phrase, qu'à peine l'avait elle prononcé que la vendeuse avait déjà posé le paquet sur le comptoir. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un micro-sourire. Ça l'étonnait tout comme cela ne devrait pas. La jeune fille venait quasiment tout le temps pour demander toujours la même chose. A force, on commence à connaître ses clients. Elle paya et se dirigea vers la sortie. La prochaine fois, elle changera de marque. Juste histoire de perturber un peu la vendeuse. Son étonnement aurait peut être le don de la distraire une ou deux minutes avec de la chance. La jeune femme remit ses lunettes de Soleil avant de tirer l'une des deux cigarettes de son ancien paquet et de se mettre à la fumer. Là, maintenant, elle n'avait plus rien à faire avant ce soir. Elle se mit donc à marcher au ralenti, se mettant à dévisager les personnes qui passaient, écouter leur conversations complètement stupides. Ses pas la menèrent vers le parc, elle en fut assez surprise d'ailleurs. Cela faisait longtemps qu'elle n'y avait pas mis les pieds à vrai dire et elle prit donc la décision d'aller y faire un tour et pourquoi pas faire, ce qu'elle faisait toujours quand elle allait là bas, pioncer sur un banc ou bien fumer une clope tranquillement au bord du lac qui le traversait. Et oui, Ryu avait beau avoir une vie des plus mouvementées la nuit, il lui arrivait de pratiquer des activités des plus calmes et banales en dehors de ça. Malgré les apparences, l'androgyne restait une humaine et elle avait beau jouer le rôle du jeune homme impassible et et imperturbable en toutes situations, elle n'en restait qu'une humaine. Et bien que cela ne se voit pas forcement, le train de vie qu'elle menait n'était pas des plus reposants et sous ses airs invincibles, il avait souvent le don de la fatiguer. Elle envoyait d'ailleurs péter magistralement le peu de personnes qui osaient lui dire en passant. A près tout, elle avait une fierté digne d'un mec de ce côté là.
Ryu franchit les quelques mètres qui la séparait du parc et commença à arpenter le sentier de graviers blancs qui crissaient sous ses pas. Elle vint à se demander pourquoi elle ne venait pas là plus souvent. Cet endroit avait le mérite d'être peu bruyants ce qui rentrait en contradiction avec ses habituels sonos de boites de nuits. Bizarrement, la drôle de sensation d'être suivie lui revint et cette fois-ci, elle se retourna brusquement. Elle arqua un léger sourcil devant de ce ce qui venait de se passer sous ses yeux. Elle ne s'était donc pas trompée et on la prenait en chasse depuis tout à l'heure alors ? Elle fixa pendant quelques secondes la jeune fille cachée derrière le journal qu'elle venait de piquer à la grand mère d'à côté qui ne manqua pas de se rebeller quelques instants plus tard, insultant au passage la voleuse qui venait de la déranger dans sa lecture et qui plus est, de lui arracher des mains sans aucune délicatesse. Elle soupira d'exaspération, encore une de ses fans qui lui collaient au basques ou bien un paparrazi en filature. Décidément, elle ne serait jamais tranquille... Sans y prêter attention une seconde de plus à qui était cette personne et qu'est-ce qu'elle lui voulait, elle tourna les talons la laissant se faire complètement agresser par la vieille femme et se dirigea d'un pas pressé à l'autre bout du parc là où elle avait l'habitude d'aller en temps normal. Avec un peu de chance, elle lui lâcherait la grappe et s'en irait. Arrivée à destination, Ryu tira la dernière latte de la cigarette qu'elle jeta dans la bouche d'égout la plus proche. Comme par pur instinct, la jeune fille se posa sur le banc en dessous d'un arbre, dont le feuillage ne laissait entrevoir que certains rayons du Soleil. Mais elle ne retira pas ses lunettes pour autant. Elle s'allongea sur celui-ci, les bras en dessous de la tête, les jambes pliées et croisées, dont l'un de ses pieds battaient lentement l'air. Il était fort possible qu'elle roupille un moment installée comme ça. Elle se laissa presque aller alors qu'elle fermait les yeux. Quelques secondes plus tard et elle aurait été prise en pleins dans les bras de Morphée. Oui, quelques secondes plus tard. Mais ces secondes elle ne les vit jamais arriver. En revanche, elle fut plutôt accueillie par un cri strident...
« FOURMIS ROUGES! »
Elle fronça ses sourcils fins avant de dégager une main de sous sa tête afin de frotter ses yeux en dessous de ses lunettes. On ne lui foutra jamais la peine. Même au fin fond du parc, il y aura toujours quelqu'un pour venir lui coller au basque, c'était hallucinant. Elle marmonna vaguement entre ses dents d'un ton presque inaudibles:
« Mais c'est pas possible ... »
L'avantage, c'est que les lunettes de Soleil type aviateur qu'elle portait, reflétait tout le paysage, et en aucun cas on ne pouvait discerner ce qu'il s'y trouvait derrière. Elle tourna donc les yeux vers la source de ce vacarme insupportable et tomba sur une silhouette qu'elle n'eut pas beaucoup de mal à reconnaître à vrai dire... A croire qu'aujourd'hui n'était pas son jour, que la poisse lui collait à la peau. Elle aurait du rentrer à l'appartement directement et aller se coucher au lieu de trainasser comme elle avait pu le faire jusque là. Cela lui aurait éviter de se retrouver face à... ça. Ryu lâcha un soupir peu discret et qui parvint certainement aux oreilles de l'espionne. Elle balança d'un ton las et légèrement sec et moqueur. Cette fille était décidément d'une discrétion à toute épreuve.
« Tu comptes me suivre encore longtemps comme ça... Je ne savais pas que tu comptais parmi mes groupies.. Kawase. »
Kawase Maya. Ou l'art de fouiner dans la vie des gens alors qu'elle n'y est absolument pas la bienvenue. Le pot-de-colle par excellence. Le genre de personne qui à la longue deviennent assez lourdes à supporter parce qu'elles ne font que persévérer et insister dans des trucs inutiles... Seulement, avoir choisi Ryu pour cible n'était pas la chose des plus intelligentes à faire. Cela se voyait très bien qu'elle ne la connaissait pas en réalité. Se frotter à un mur de marbre était loin d'être la chose la plus passionnante du monde. Mais visiblement, Maya était loin d'être du genre à lâcher l'affaire. Ryu, de son côté, allait donc lui compliquer la tache comme elle le faisait déjà si bien, et l'emmener à croire des choses complètements farfelus et la faire tourner en bourrique. Peut être bien qu'en réalité.. Elle avait trouvé quelque chose de distractif à faire de son après-midi...
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