akiwa; school of witchraft&wizardry.
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 ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;

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mr. YSH
mr. YSH

messages : 144
i'm here since : 24/09/2010
points : 26207
age : 595
mood : excité, nom d'un sorcier ! le début des cours, c'est toujours excitant.
my heart is : oh, tous les élèves sont dans mon coeur. tous les élèves... sauf peut-être ce petit chenapant de Choi Yoo Sung... et cette petite furie de Jung Shin Ah... tout compte fait, nos élèves cette année sont bien impertinants. Ennuyants s'ils ne le sont pas !

♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; _
MessageSujet: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeLun 17 Jan - 12:07

bring it on, sexies !
Cher sorciers & sorcières ! Vous étiez impatients de savoir ce qu’il allait bien pouvoir vous arriver pour cette saint-valentin, n’est-ce pas ? Eh bien, vous n’allez pas être déçus avec la petite soirée romantique que nous vous avons réservez. Comme vous pouvez le voir à présent, vous avez attéris dans une petite chambre aux lumières tamisées, comportant bien sûr un lit double avec des draps en soie rouges. Et je suis sûr que vous vous y sentez déjà à l’aise ! Peut-être que la présence de la petite table ne vous a pas échappée non plus. Ni même peut-être la porte se trouvant à l’autre bout de la pièce. Approchez-vous de cette table d’ailleurs, outre la nourriture – vous pouvez-y toucher, ne vous gênez pas voyons ! – vous y trouvez un jeu de société sorcier un brin.. coquin, je dirais. Allons-bon, il fallait bien le sortir pour la saint-valentin, il a été conçu précisément pour ce jour-là ! Il consiste en un dé sorcier. Oui, c’est tout. Mais les dés sorciers peuvent vous jouer des surprises. Lorsque vous le lancerez, la partie commencera. Le dé vous dictera alors oralement une action aléatoire à faire. Si vous la faite correctement, la porte au bout de la chambre s’ouvrira et vous donnera accès a une autre pièce qui comportera à son tour une autre porte à ouvrir, si vous échouez, vous recevrez une punition, également dictée par le dé – il sait tout et il voit tout, faites attention ! – et bien entendu, vous ne progresserez pas jusqu’à la prochaine pièce et vous devrez refaire une action pour cela. Me suis-je bien fait comprendre ? Bien ! Je ne vous demanderais pas qui est d’accord ou non, vous avez tous acceptés (sans le savoir, mais tout de même) de jouer le jeu lorsque vous avez décidés de venir à cette petite animation ! Que dire de plus ? Amusez-vous bien et que le meilleur gagne ! – bien entendu, le couple gagnant sera le premier à sortir du dédale de pièces ! Combien il y en a ? Découvrez-le vous-même, voyons !

explications hors-jeu;
Vous devez poster au minimum 22 messages et visiter 7 pièces différentes (donc réussir 7 actions au moins) pour terminer votre sujet, et ainsi être (peut-être) le gagnant du jeu. Les 1ers à sortir du dédale de pièces verront 15 points s’ajouter à leurs maisons respectives, les 2èmes, 10 points et les 3èmes, 5 points.

Le jeu marche avec un système de dés. Un dé spécial nommé VALENTINEDAY a été crée spécialement pour cette animation – lorsque vous voudrez effectuer votre premier lancé il vous suffira d’utiliser le code suivant à la fin de votre post : [roll="VALENTINEDAY"]1[/roll]

Et d’ensuite effectuer l’action qu’il vous aura dicté dans votre prochain post. Les dés sont vocales ! N’oubliez pas que votre partenaire peut très bien réagir à ce que le dé vient de dicter dans sa réponse avant même que vous n’ayez effectué l’action.
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♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; _
MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeMar 18 Jan - 11:00

*La Saint Valentin, fête des amoureux. A Akiwa, elle était célébrée différemment qu'au Japon : elle était plus américanisée. Les filles n'avaient pas à déclarer leur flamme en offrant des chocolats et n'avaient pas non plus à attendre le jour blanc pour une réponse. Tout était réuni dans une soirée d'amoureux où généralement l'homme invitait la femme pour une sortie. La sortie était bien entendu à Akiwa la fête préparée pour l'occasion. Kimitaka n'avait jamais pu aller à cette fête auparavant. Il ne savait donc pas les évènements des années précédentes. Mais il imaginait bien un bal, comme celui du début d'année. Un bal comme celui où Mizuki était apparue resplendissante, magnifique, avec une robe et un maquillage, mais au bras d'un autre. Oui, le souvenir de ce bal avait encore un goût amer pour notre Geobuk qui comptait bien réparer cette erreur. A l'annonce d'un évènement préparé pour la Saint Valentin, Kimitaka s'était rendu le soir même chez les Yongwang pour trouver sa cavalière. Ne trouvant pas celle qu'il cherchait, il était allé chez les Yunikon. Il a faillit penser qu'il allait devoir y passer sa soirée à la chercher dans tout le château mais non : bingo. La Yongwang était en compagnie de ses amies Aika et Hye Min. Elles avaient apparemment prévu une soirée entre filles et il se retrouva d'un seul coup tout gêné : il n'avait pas prévu comment faire sa demande ni la faire devant tout ce petit monde. Il ne savait même pas comment procéder car c'était bien la première fois qu'il invitait quelqu'un pour la Saint Valentin. Il resta un bon moment rouge comme une tomate, debout et en silence devant les trois filles avant de comprendre que les amies ne partiraient pas et qu'elles voulaient elles aussi entendre la demande. Merci les filles! Finalement, les yeux sur ses chaussures, il demanda à Mizuki si elle voulait bien être sa valentine. Il rajouta précipitamment qu'elle n'était pas forcée de lui répondre tout de suite mais la réponse ne se fit pas attendre. Les yeux, le corps entier de Yongwang hurlaient un oui tandis qu'elle accepta. Soulagé d'avoir fait sa demande, Kimitaka parti rapidement après pour laisser les filles exulter entre elles. Et puis, il ne voulait pas vraiment que les copines se mettent à le charrier pour sa démarche un peu gauche. C'est ainsi qu'il invita Mizuki et qu'il se retrouva près des escaliers, à l'étage des Geobuk, à attendre.*

*Ce fut bien la première fois qu'il eut autant de mal à trouver de quoi se mettre. D'habitude, il ne se pose pas autant de questions mais là, c'était vraiment un dilemme. En cherchant, il avait remarqué qu'il ne connaissait pas vraiment le goût de Mizuki concernant le style masculin. Il devait bien entendu aller la chercher en costume mais préférait-elle le style cintré, le style décontracté, le style branché, un costume blanc, un costume noir, un costume original,… Finalement, il opta un peu pour la facilité : il demanda à la meilleure amie de sa cavalière, Hye Min, de le conseiller. Avec elle, il était sûr qu'il était entre bonnes mains. La Yunikon avait toujours eut un sens de l'esthétisme et un goût du stylisme irréprochable. Toujours bien habillée, toujours bien coiffée, toujours bien maquillée. On pouvait dire qu'elle contrastait avec le garçon manqué qu'il avait choisi comme partenaire. Mais il était presque sûr que c'était justement ces différences frappantes qui avaient rapprocher les deux jeunes filles. De toutes façons, il ne pouvait pas dire que Mizuki était un garçon manqué, plus maintenant du moins. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il l'avait à peine reconnu tellement elle avait changé de style. Elle s'était revue des pieds à la tête, elle était clairement une nouvelle femme. Bien plus féminine et bien plus mignonne. Enfin bref, Kimitaka avait revu sa garde-robe avec Hye Min pour choisir un costume adéquate et heureusement qu'elle était là. Heureusement qu'elle était là aussi pour lui rappeler qu'il n'avait pas pris le temps de fixer le lieu et l'heure de rendez-vous, trop pressé de partir de leur soirée entre filles. Il avait oublié le plus important, quelle idiot! Mais Hye Min avait vraisemblablement remarqué qu'il était vraiment nerveux et elle lui proposa de l'aider à faire passer les conditions de rencontre à sa cavalière. Il en devait clairement une à la Yunikon. Qu'importe ce qu'il se passera par la suite, c'était décidé : il acceptera qu'elle lui fasse des câlins. C'était le moins qu'il puisse accepter pour elle et puis, il s'habituera peut être avec le temps.*

*Il se retrouva donc près des escaliers, à l'étage des Geobuk, à attendre sa cavalière. Stressé, nerveux, à fleur de peau, il ne tenait pas un instant en place. Arrivé un quart d'heure à l'avance à cause de son excitation évidente, il allait et venait, passait brièvement aux toilettes pour vérifier sa coiffure, se laver les mains et hummmm pas la peine de préciser non, faisait signe aux personnes de sa maison qu'il reconnaissait,.. Bref, il s'occupait en jetant régulièrement, pratiquement toutes les minutes, un œil dans les escaliers menant aux étages supérieurs pour voir si Mizuki était arrivée. Il savait qu'il n'aurait pas du se précipiter au point de rendez-vous. A quoi cela sert si vous devez attendre comme il le faisait? Autant rester dans sa chambre ou dans son dortoir à discuter avec ses camarades. Oui, sauf qu'il ne tenait plus en place. Mizuki. La seule chose à laquelle il pensait, la seule personne qu'il voulait voir et à qui il voulait parler était Mizuki. A cet instant, peu importe qu'elle soit redevenue comme avant, qu'elle porte des vêtements de garçon manqué ; peu importe qu'ils aient prévu de fêter la soirée de la Saint Valentin ensemble ou s'ils s'apprêtaient juste à travailler des techniques de Quidditch. Il voulait tout simplement la voir et passer du temps avec elle. C'était stupide? Il le savait. Il était stupide. L'amour rendait stupide, il s'en rendait compte à présent. Et le fait qu'il s'en rendait compte ne changeait rien au fait qu'il continuait d'aller et venir en attendant que sa valentine arrive tandis que des personnes, seules ou en couple, commençaient à descendre en de plus en plus grand nombre.*

*Depuis quand cette fille le fixait-elle? A vrai dire, il n'en avait pas la moindre idée. Il avait juste tourné les yeux vers l'escalier pour une énième fois et elle se trouvait là, à le regarder, immobile comme une statue. Il avait détourné le regard sans y attacher véritablement d'importance, continuant à faire les cent pas. Mais lorsqu'il regarda à nouveau vers les escaliers, elle était toujours là à le fixer. Il la salua silencieusement en baissant légèrement la tête et la détailla à son tour. Elle était très belle, on aurait pu même penser qu'elle était mannequin, et se rendait apparemment elle aussi à la soirée de la Saint Valentin puisqu'elle s'était mise sur son 31. Que voulait-elle? Qu'il l'accompagne à la soirée? Elle avait reçu un sort de pétrification? Il la connaissait? Voyant sans doute qu'il peinait à trouver une raison au fait qu'elle le regarde, la jeune fille sourit, visiblement amusée. Mizuki. Même si ce nom vint automatiquement à son esprit, Kimitaka n'arrivait pas à assimiler l'information. Il continuait à la regarder, ne comprenant pas. Comment cette fille aussi ravissante, raffinée, sans aucune faute de goût que ce soit dans les vêtements, dans le maquillage ou dans la coiffure, même manucurée, pouvait être Mizuki? Mais maintenant qu'il y pensait, ça faisait deux mois de cela, après le match Geobuk contre Yongwang, qu'il la voyait avec des vêtements totalement différents, non? Bien sûr, mais ce n'était pas comparable! Mais c'était bien son sourire, c'était bien ses yeux pétillants, c'était bien sa couleur et sa texture de cheveux, c'était bien...*

« Mi... M-Mizuki? »

*Appela-t-il d'une voix faible, nouée sans doute par l'inacceptation. Non, c'était simplement impossible. Et pourtant... Pourtant le sourire de la jeune fille s'élargit et elle acheva le reste de distance entre en bondissant presque. Kimitaka n'en revenait pas et cela devait totalement se voir quand sa mâchoire tomba et que ses yeux s'exorbitèrent. Comment Mizuki avait fait pour transformer le garçon manqué qu'elle était en véritable princesse. Il se souvenait du bal de début d'année où Mizuki avait fait l'effort de bien se préparer, mais ce n'était en rien comparable. En début d'année, elle était juste magnifique, là elle était totalement resplendissante. On aurait dit une déesse descendant sur Terre pour illuminer les mortels de sa présence. Entre le souvenir du bal de début d'année et cette vision, la tête de Kimitaka avait la tête qui tournait. Ce n'était pas possible que le petit canard qu'il aimait soit devenu un tel cygne. Le Geobuk s'adossa au premier mur qui s'offrit à lui. Il devait retrouver son calme. Il ne devait pas se laisser aller. Il ne devait se reprendre. Tant de sentiment à cet instant le submergeaient : la surprise bien entendu, le plaisir qui se révélait intense, le dénie car il n'arrivait toujours pas à le croire, le bonheur, au point qu'il voulait hurler sa joie, la honte car à côté d'elle il ne faisait pas le point, la fierté en l'imaginant à son bras devant tout le monde, la frustration de ne pas pouvoir profiter pleinement de ce changement ce soir, de la colère contre lui même pour ne pas avoir repéré les signes précurseurs... Mizuki en robe. Ce n'était pas nouveau mais c'était toujours aussi choquant. Mais en plus cette fois, cette robe s'arrêtait au DESSUS des genoux. Frustration, frustration. Zen, résiste Kimitaka, tu peux le faire! Mais avant tout, réagis. ….. Réagis! Réagis! ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Bashc Oh tiens! Puisqu'il est avec nous, je tiens à vous présenter quelqu'un de très important pour Kimitaka ces derniers mois. Je souhaite vraiment vous présenter le neurone de conscience combatif qui a courageusement bravé les tempêtes qui faisaient rage en notre Geobuk. C'est celui qui était juste en train de frapper, là, plus haut. Aller, viens ici. Voyons, ne sois pas timide et fais un grand sourire à tout le monde pour les saluer. ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Disturbed Voiiiiilà! Excusez-le, il est assez nerveux, cela s'annonce comme une soirée difficile. Mesdames et Messieurs, le neurone de conscience courageux de Kimitaka! Il restera avec nous tout au long de la soirée. Du moins on l'espère.... Donc, le petit neurone était en train de marteler la coque -presque- vide qui servait à Kimitaka de crâne afin qu'il réagisse. Finalement, notre Geobuk se redressa et présenta silencieusement son bras à la jeune femme en une légère révérence avec un regard brillant de ravissement. Puis ils se dirigèrent tous les deux vers le réfectorium.*

*Là, les tables classiques avec, à la place de la table des professeurs, un podium. Ils arrivèrent à peine au moment où le directeur commençait son discours. Il remercia le Dr Dazzle pour sa participation au projet, ce qui étonna tout le monde et effraya certains : qu'est-ce que le Dr Dazzle avait bien fait? Surtout qu'il s'était proposé, c'était louche! Le discours continua et on put en ressortir que Jimmy s'était encore une fois occupé de la décoration, mais « des pièces », cette fois. Quelles pièces? Mais le directeur dévoila bien vite la surprise quand il demanda à ceux qui se sont inscrits de se diriger vers leur « chambre assignée ». Kimitaka se tendit alors. Une chambre?! Il jeta un regard à sa partenaire. Dans une chambre seul avec elle?! Mais avant même qu'il puisse y penser davantage, la vague de couples les emportèrent tous les deux et ils se retrouvèrent devant une rangée de porte avec des écriteaux avaient des noms inscrits. Il repéra la chambre de son ami Hikaru et vit que dans cette même chambre, il y aurait Sachiko. Bon, ben il ne sera pas le seul à avoir des problèmes de comportement ce soir. Finalement, ils trouvèrent la porte avec leurs noms dessus et Kimitaka l'ouvrit pour faire entrer Mizuki, entrer à son tour et la refermer. Une petite chambre aux lumières tamisées, comportant un lit double avec des draps en soie rouges et une table où se trouvaient des provisions pour une nuit complète se présenta à eux. Le premier réflexe qu'eut Kimitaka fut de vouloir rouvrir la porte qu'il tenait toujours par la poignée. Hors de question qu'il reste dans ce genre de pièce avec Mizuki ou il ne répondrait pas de ses actes durant la soirée. Mais la porte semblait ne plus vouloir se mouvoir. Il força un peu, rien.*

« C'te blague! On est enfermés! »


*Lança-t-il incrédule, autant pour lui que pour la jeune fille qui l'accompagnait. Il inspecta de nouveau la chambre et vit une autre porte de l'autre côté de la pièce. Il traversa la... la chambre -_- en grandes enjambés et tenta d'ouvrir la deuxième porte. Rien n'y fit. Il regarda Mizuki, les yeux tous ronds. Et ils étaient censés faire quoi?*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; _
MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeMer 19 Jan - 3:33

Il y avait encore quelques années, la jeune fille n’aurait rien ressentie aux mots « Saint Valentin ». Après tout, elle avait toujours été un garçon manqué. Un garçon manqué qui par définition n’offrait pas de chocolats au garçon ou aux jeunes hommes qu’elle aimait. Elle n’avait jamais vraiment trouvé l’intérêt de le faire et puis c’était à vrai dire le dernier cadet de ses soucis. Elle n’avait pas besoin de ça pour exprimer son affection à ceux qu’elle appréciait. Pourtant cette année, cela avait diamétralement changé, elle s’y intéressait. Pourquoi ? Pour diverses raisons. Tout d’abord depuis deux mois désormais, elle s’évertuait à devenir une jeune fille mettant de côté son apparence de garçon manqué. C’était assez difficile car elle ne pouvait s’empêcher encore maintenant d’agir comme un garçon en parlant de Quiddich, de jeu d’échec des sorciers et bien d’autres sujets qui n’étaient pas en temps normal ceux qu’abordait les jeunes filles. Au moins on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas faire des efforts alors qu’elle était constamment chaperonnée par Aika et Hye Min, ses deux déesses de la beauté et surtout ses modèles. C’était celles-ci qui lui apprenaient à se coiffer, se maquiller, choisir des fringues avec style et gout sans pour autant rejeter le côté un peu enfantin, mignon de la jeune fille. Non pas de changement radical en faisant d’elle, une femme fatale, ça aurait été totalement ridicule et à vrai dire elle ne l’aurait pas supporté. Elle voulait changer mais n’était pas encore prête psychologiquement à devenir une « femme » en pleine maitrise de ses charmes naturels. Depuis ce jour où elle s’était décidée à devenir un peu plus féminine, elle avait un peu murir dans sa tête. Elle était moins innocente. Désormais, elle comprenait pourquoi Kimitaka semblait toujours tiraillé autant qu’elle lorsqu’ils se retrouvaient seuls à seuls. Jong Hae avait bien prit la peine de lui expliquer comment ça se passait dans un couple normal et les choses qui pourraient se produire. Elle avait entendu le discours du jeune homme calmement tentant de bien assimiler tous les choses dont il lui parlait. Il lui avait parlé du désir physique, de la chair, celui qui donnait envie de caresser la femme ou pour elle un homme. Il lui disait que c’était naturel et qu’à un moment ou un autre, toute personne, finissait par succomber à cet appel. C’était quelque chose de naturel et qu’il n’y avait rien de mal à ça. Peut être l’avait-il ménagé mais elle l’avait écoutée attentivement, le remerciant de lui parler franchement comme d’habitude. Elle adorait Jong Hae pour cette raison, car il ne lui mentait pas, ne tournait pas autour du pot et ne cherchait pas spécialement à la protéger. Enfin bref, c’était grâce à cet ami qu’elle avait découvert que le sexe, n’était pas qu’une chose purement fait pour se reproduire mais aussi pour profiter de la vie, de la personne qu’on désirait. Autant dire que même en sachant ça, même en visualisant la chose, elle ne ressentait rien ou du moins lorsqu’elle ne pensait pas à Kimitaka. Lorsque cela arrivait, elle devenait totalement rougissante et cacher son trouble du mieux qu’elle le pouvait.

Maintenant elle comprenait où voulait en venir le jeune homme lorsqu’il avait sous entendu la chose alors qu’il venait de partager leur vrai premier baiser. Un baiser si poignant et si intense qu’elle avait manqué s’étouffer. Comment pouvait-elle oublier une telle chose alors qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de bruler, rien qu’au souvenir de ce geste ? Elle ne le pouvait mais elle se demandait si elle ne tournait pas perverse de son côté car à vrai dire, elle avait hâte de ressentir ce troublant sentiment de nouveau. Pauvre Kimitaka, si seulement il savait que la jeune fille était résolue à le faire littéralement craquer pour elle. Elle se demandait comment il prendrait la chose mais ne pouvait s’empêcher de ressentir une telle envie. Elle l’aimait, elle en était plus que persuadée et désormais elle était de plus en plus sous son charme. Elle découvrait au fil des jours, un jeune homme qu’elle ne connaissait pas encore. Un homme qui la faisait planer sur son petit nuage sans parler du fait qu’il semblait aussi déterminé qu’elle à faire sa conquête. Ils s’aimaient comme des idiots, ils devaient surement s’en rendre compte et pourtant ils perduraient avec leurs bêtises innocentes. Elle était tout simplement heureuse d’être avec lui ainsi alors pourquoi compliquer tout ça pour un hardant désir qui aurait tout lieu d’être consommé plus tard ? Elle trouvait que ça ne servait à rien et se contentait pleinement de la situation actuelle dans laquelle ils se trouvaient. Puis l’annonce de l’événement avait fait son entrée dans les discussions de toutes les jeunes filles de l’école. Tout le monde parlait de la tradition qui dérogeait de celle qu’eux les coréens et japonais avaient l’habitude de suivre pour la saint valentin. C’est ainsi qu’elle apprit que dans les pays occidentaux, ce n’était pas la jeune femme qui offrait des chocolats pour recevoir une réponse plus tard, mais que c’était simplement un diner aux chandelles auquel l’homme conviait la femme de le rejoindre. Mince, elle qui s’était décidé à faire des chocolats avec Kimitaka, elle avouait sans honte qu’elle avait ressentie une certaine déception bien qu’elle était loin d’être certaine que ses créations auraient pu être consommables. Que voulez vous, la pâtisserie était loin d’être sa tasse de thé. Pourtant, elle avait acheté un bouquin pour faire un gâteau de chocolat pour tenter de s’y mettre pour faire plaisir au jeune homme mais tout ça tombait à l’eau désormais. C’était d’ailleurs ce jour là alors qu’elle s’était rendue dans la salle commune des licornes, pour parler à ses deux mentors de sa déception ainsi de ce qu’elle pouvait faire pour que le jeune homme se décide à l’inviter, car oui elle avait la ferme intention de passer cette fameuse compagnie avec Kimitaka, que celui-ci était apparut devant elle. Comme s’il avait lu dans ses pensées, il demanda à lui parler, rouge comme une pivoine, et terriblement mignon. Elle s’était d’ailleurs mordue les lèvres tellement elle le trouvait charmant, en tentant d’éviter de faire des plans sur la comète et ne pas être déçue mais ce fut tout autre. Il était bien venu pour l’inviter pour l’événement de la Saint Valentin, il lui demandait d’être sa Valentine. Elle avait été sur un petit nuage et n’avait pas hésité à accepter la proposition immédiatement, follement heureuse qu’il soit venu à elle. Leur intention de passer la soirée ensemble avait été commune et c’était la seule chose qui importait vraiment.

Elle s’était décidée à être la plus belle Valentine qu’il aurait pu espérer avoir et avait demandé de l’aide à ses deux amies qui étaient ravies de l’aider dans le choix de sa tenue, de sa coiffure, de ses escarpins. C’était ainsi que le choix des jeunes filles s’était arrêté sur une robe couleur prune en soie et satin à bretelles fines qui lui arrivait au dessus des genoux. Elle avait un léger décolleté et sa taille était mise en valeur par une ceinture qui lui tenait le ventre. Elle avait opté pour des escarpins noirs qui la grandissaient. Avec le temps, elle avait fini par s’habituer aux talons, comme au maquillage et aux soins de beauté bien qu’elle se trouvait encore un peu maladroite. Enfin bref, elle était désormais toute belle et prête pour se rendre à la soirée. Il faut dire qu’elle avait passé toute sa journée à prendre soin d’elle. Elle s’était manucurée les doigts et les pieds, les avait même vernit avant de s’attaquer à ses cheveux. Cela faisait désormais quelques jours qu’elle avait coupé sa longue chevelure en un joli carré. Aidée pour Hye Min qui était venue la voir pour voir comment elle se débrouillait, elle avait appliqué du gloss sur ses lèvres et avait à peine souligné ses yeux avec du fard à paupière, un coup de crayon et de mascara. Elle avait décidé de porter comme simple accessoire un collier que son père lui avait envoyé une semaine auparavant pour son anniversaire. Eh oui, la demoiselle venait tout juste de fêter ses vingt printemps ! Elle avait du mal à le croire et pourtant le reflet que le miroir lui renvoyait, montrait que c’était bel et bien réel. Elle n’avait plus du tout l’air d’une enfant ou d’une adolescente mais bien l’apparence d’une belle jeune femme. Pourtant, maintenant qu’elle était fin prête, elle se demandait si elle en avait pas fait un peu trop, tellement peu habituée à voir un tel reflet dans un miroir. Et si ça ne lui plaisait pas ? Et s’il la trouvait laide ou était déçu ? Elle ferma les yeux paniquée par cette pensée. Non Kimitaka prendrait toujours en compte les efforts qu’elle avait faits pour lui et ne penserait jamais une telle chose. Enfin elle tentait de se persuader comme elle le pouvait au fond.

C’est ainsi qu’elle passa le temps à l’attente de l’heure du rendez vous. Plus l’heure s’approchait, plus elle se sentait fébrile, sur les nerfs. Elle se mordit par reflexe les lèvres et décida de se rendre par avance au lieu de rendez vous, elle tenait décidément plus en place. C’est ainsi qu’après un dernier coup d’œil vers le miroir, elle se dirigea vers l’étage des geobuks, le point de rendez vous. Lorsqu’elle arriva au dit rendez vous, elle le trouva en bas des escaliers en train de faire les cents pas perdu dans ses pensées, un peu stressé également. C’était peut être cruel de dire ça mais un poids se retira de sa poitrine. Elle n’était donc pas la seule à stresser en vue de cette soirée et cette simple pensée la rassurait. Cependant elle n’eut pas encore la force d’aller à sa rencontre, un peu sur ses gardes comme si elle avait peur qu’il ne la rejette. C’était peut être idiot mais c’était la raison pour laquelle elle était restée en haut des escaliers se contentant seulement de le voir faire les cents pas, totalement perdue dans sa contemplation. Il faut dire que si la jeune fille avait fait en sorte d’être assez belle pour lui, le jeune homme s’était quant à lui surpassait. Le costume qu’il portait lui allait comme un gant sans parler qu’il était de très bon gout. Une chose dont elle était sure, c’est que son cœur avait de nouveau décidé de se faire la malle et se mit à battre plus fortement dans sa poitrine. Il était tout simplement canon… Oui c’était bien le mot. Et dire que cet homme galamment habillé n’était d’autre que son prince à elle, son Valentin de la soirée. Un valentin qui ne l’avait pas encore remarqué alors qu’elle le dévorait du regard depuis près de cinq minutes. D’ailleurs le jeune homme sembla remarquer son geste car il se décida enfin à la regarder un bref instant avant de recommencer à faire les cent pas sans attacher d’importance à sa personne. Elle rêvait où il ne l’avait pas reconnu ? Après tout, comment lui en vouloir ? Elle ne se reconnaissait pas elle-même. C’est pour cela qu’elle ne s’offusqua pas lorsqu’il lui lança un regard interrogateur alors qu’il la saluait silencieusement de la tête. Savait-il à quel point il lui donnait envie de sourire ou de rire ? Assez pour qu’un fin sourire apparaissent sur ses lèvres alors que le jeune homme la détaillait à son tour. Il mit d’ailleurs énormément du temps pour se rendre compte que c’était elle, qu’elle ne put s’empêcher de rire intérieurement alors qu’il l’appelait par son prénom dans une voix faible, nouée surement par le choc.

Cette fois ci elle ne put réprimer un sourire ainsi qu’un rire inaudible avant d’incliner la tête simplement en venant à sa hauteur. Il avait l’air tellement étonné qu’elle se mordit maladroitement les lèvres, inquiète d’en avoir trop fait. Pourtant le jeune homme ne disait mot, tentait de reprendre ses esprits alors qu’il continuait encore de la détailler. Elle ne s’attendait surement pas à une telle réaction du jeune homme mais elle ne pouvait pas s’empêcher de rougir sous le regard quelque peu fasciné du geobuk, incapable elle-même de dire le moindre mot. Elle se sentait de nouveau fébrile sous le regard du jeune homme mais bien plus fortement que les autres jours. Il la regardait comme un homme pouvait regarder une femme. Avait-elle le droit de penser que c’était le cas, qu’elle ne se fourvoyait pas ? Elle n’eut pas le temps de creuser plus longtemps la question puisque le jeune homme sembla reprendre contenance alors qu’il lui présentait son bras dans une légère révérence, le regard brillant de ravissement. Elle se contenta de sourire un peu plus et passa son bras autour de celui du jeune homme alors qu’ils se dirigeaient vers le réfectorium sans un mot, surement gêné autant l’un que l’autre, voir troublé par la vue de l’autre à ses côtés.

Arrivé au refectorium, rien n’avait vraiment changé de place, chose qui la surprit étonnamment. Ce n’était pas un bal habituellement ? Faut dire que depuis qu’elle était ici, elle n’avait jamais assisté à un événement autre que celui de la rentrée ou d’halloween. Elle se contenta seulement d’écouter le directeur réciter son discours. Il remerciait le Dr Dazzle de sa participation au projet. C’était qui lui ? Oui Mizuki n’était pas du genre à lire le MAN et ne connaissait donc pas ce nom. En tout cas, Jimmy semblait s’être occupé de la décoration des pièces. Les pièces ? Ah peut être qu’ils avaient prévus un diner pour tout le monde dans des pièces séparées ? Mais cette idée fut d’un seul coup rayé car il les informa de se diriger vers leur « chambres assignée ». Chambre ? Elle-même semblait surprise par l’annonce alors qu’elle et Kimitaka étaient contraints d’avancer poussés par les autres couples qui étaient pressées d’entrer dans leur pièce. Une chambre ? Mais qu’est ce qu’il prévoyait ce directeur ? Un véritable sadique, mais elle savait qu’elle n’avait pas à s’en faire et d’ailleurs elle se s’inquiétait pas. Elle avait confiance en Kimitaka et puis lui-même lui avait dit qu’ils iraient à son rythme et qu’il ne voulait pas lui faire du mal, du moins c’était ce que son esprit ne cessait de lui répéter. C’est ainsi qu’elle entra dans la dite pièce en compagnie de Kimitaka. Il la fit entrer en premier et referma derrière lui alors que leurs regards étaient figés sur la pièce. C’était bel et bien une chambre et pas n’importe laquelle, une chambre étudiée pour deux personnes et surement pas pour compter le nombre de moutons. Mizuki aurait pu avoir le même reflexe que Kimitaka si il ne l’avait pas eu avant elle. Ils étaient enfermés et vu le regard inquiet du jeune homme, elle-même se sentit bien moins rassurée surtout que la pièce avait tendance à éveiller en elle quelque chose de différent à d’habitude. De l’encens brulaient autour des tables de chevets qui se tenaient autour du lit, emplissant la pièce d’une odeur suffoquante, un peu dépaysante même.

« Tachons de garder notre calme, d’accord ? » commença-t-elle dans un murmure alors qu’elle-même avait du mal à garder le sien. Elle passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille pour la dégager de son visage et continua. « Il doit bien y avoir un moyen de sortir d’ici, j’en suis sure. Cherchons tout simplement. »

Puis elle se dirigea vers le côté opposé d’où se tenait le jeune homme pour trouver un moyen comme un autre de sortir d’ici car l’odeur était vraiment étouffante et le fait de se savoir enfermer seule à seule avec le jeune homme alors qu’elle avait pleinement conscience désormais de tout était loin d’être une idée des plus réjouissantes. C’est ainsi qu’elle aperçue la table et arriva à sa hauteur alors qu’ils pouvaient de nouveau entendre la voix du directeur s’élever dans la salle, dévoilant au grand jour son plan diabolique. Car oui, il s’agissait bien de quelque chose de diabolique. Avait-il seulement conscience qu’il dirigeait ses propres élèves vers la luxure ? Si oui, il était fou. Au moins ils étaient fixés sur la suite des événements…Quoiqu’il arrive, ils devraient exécuter les commandes de ce jeu de dé s’ils souhaitaient sortir de cette pièce. Elle prit alors les dés dans sa main et les montra à Kimitaka pour lui signifier qu’elle les avait trouvés.

« Je crois que nous n’avons pas le choix. » Murmura-t-elle gênée avant d’ajouter sur un ton plus léger bien que le cœur n’y était pas : « Tachons de prendre ça comme un jeu… c’est ce que c’est , non ? »

Sauf que c’était loin d’être un jeu et qu’elle-même commençait pleinement à comprendre que cette soirée pourrait désormais à tout instant déraper pour le meilleur mais surtout pour le pire. Il suffisait juste espérer que le dé lui-même ne se décide pas à être aussi sadique que leur digne directeur.

« Je commence, d’accord ? » Finit-elle de dire alors qu’elle lançait sur la table, laissant apparaitre le nombre qui allait être celui de l’action qu’ils allaient devoir effectuer pour passer à la salle suivante…

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MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeMer 19 Jan - 9:20

*Paniqué. C'était le mot qu'on pouvait utiliser pour résumer l'état dans lequel Kimitaka se trouvait. Il était paniqué. Il se trouvait seul avec un fantasme vivant dans une chambre qui hurlait les joies de la luxure. Oui, un fantasme vivant. Avoir Mizuki aussi sexy était un pur fantasme. Ça ne pouvait être que ça. Plus que laisser son esprit vagabonder sur d'hypothétiques améliorations, il rêvait éveillé, il fantasmait ailleurs que dans son lit et ça c'était pas bon. Surtout qu'en face de lui, ce n'était pas une image, c'était bel et bien la vraie Mizuki. Celle faite de chair et d'os. De chair... de sa peau douce, lisse et fine. Habillée d'une robe si légère qu'il suffit de retirer les deux fines bretelles pour qu'elle vole sur le sol. D'une coupe au carré qui mettait en valeur son visage fin. Par Merlin, il délirait. Le Geobuk se demanda si le dieu des sorciers l'avait vraiment à la bonne. Était-ce pour cela qu'il lui offrait une Mizuki présentée ainsi dans une chambre qui réveillait tout les désirs refoulés? Mais alors pourquoi ce crétin de Dieu ne lui a pas dit de prendre un préservatif! Non, en fait, quand il se rappelait, c'était lui qui n'a pas voulu en prendre quand Na Yung lui en a gracieusement offert exprès pour la soirée. Il ne voulait tout simplement pas être tenté de l'utiliser. Mais là, vu les circonstances de la soirée, la petite enveloppe avec son bout de latex à l'intérieur n'aurait pas été de trop. Quoique non, il ne devait pas penser comme ça. C'était non seulement la virginité de Mizuki qui était en jeu mais aussi la sienne. Et même s'il souhaitait entretenir une relation physique avec elle, il n'était pas encore vraiment prêt pour se lancer. Ce qui le faisait dire qu'il souhaitait un condom en cette instant était simplement l'excitation. Oui, voilà, il était excité. Ça se voyait d'ailleurs : il était nerveux et ne tenait pas en place. Ce qu'il aurait dû faire avant de venir pour avoir l'esprit totalement clair, c'était pratiquer une activité masculine solitaire. Là, il aurait été calme. Mais voilà, c'était idiot, il n'y avait pas pensé. Il était trop concentré toute la journée sur son rendez-vous avec Mizuki pour qu'il soit parfait quand elle le verrait et du coup il avait oublié de se préparer physiquement. Il était stupide, oui, il le savait déjà. Et il payait le prix de sa stupidité : il n'était plus en état de penser. Ou plutôt, il n'était pas en état de penser à autre chose que de profiter de l'instant présent et de se laisser aller à l'ambiance de la soirée. Sauf que cette pensée était clairement une mauvaise idée.*

« Il doit bien y avoir un moyen de sortir d’ici, j’en suis sure. Cherchons tout simplement. »

*Il était vraiment heureux que ce soit Mizuki. Non pas qu'il fantasmait sur elle -enfin si, justement- mais pas seulement. Ses mots avaient suffit pour le rassurer. Car oui, c'était Mizuki. Sa partenaire idéale, sa moitié. Ils se complétaient : lui avait la force physique et la connaissance surtout en sorts, elle avait la logique et un sixième sens incroyable. Il ne pouvait y avoir meilleure équipe pour relever les défis que leur lançait le directeur. Ils ne pouvaient pas faillir. Oui, il y avait un moyen de sortir, c'était évident. Et il était clair que ça ne servait à rien de paniquer, peut être était-ce même ce que que le directeur voulait en les enfermant dans ce genre de lieu. Il suffisait juste de se calmer et de chercher. Oui, il fallait faire ça et chasser toutes les images perverses de lui et Mizuki qui se présentaient dans son esprit. Se concentrer à chercher. C'est donc ce qu'il fit en évitant soigneusement de regarder la jeune Yongwang pour ne pas que ses idées scabreuses reviennent. Il tâta rapidement le mur autour de la porte qui était de son côté. Peut être y aurait-il un mécanisme invisible à l'œil nu mais non. Apparemment, ce n'était pas assez sorcier pour que les gens qui ont préparé cette petite surprise y pense. Pourtant, ça aurait eut un côté assez cool, il fallait le reconnaître. Mais non. Il se dirigea donc vers les tables de chevets où brulait l'encens. Pourquoi mettaient-ils de l'encens dans une pièce non aérée, franchement? Ils ne se rendaient pas compte que ça finissait par être étouffant? Préférant ne pas penser aux raisons de leur choix, il ouvrit le tiroir d'une des tables. Il y trouva un paquet et un tube. Intéressant... Il prit le paquet dans une main et le tube dans l'autre pour mieux les détailler dans la lumière tamisée de la pièce. Les mots « préservatifs » et « gel lubrifiant » le choquèrent au point de balancer ses trouvailles dans le tiroir où elles étaient cacher pour le fermer sans le moindre ménagement. NOM DE DIEU!! Par Merlin, c'est pas possible! Pas ça! Pas ça dans la pièce! Son cœur s'était soudain emballé au moment où il a vu ces mots et sa respiration était désormais courte et rapide, comme s'il avait couru le marathon. Oublier ce qu'il venait de voir, il fallait ABSOLUMENT qu'il oublie. Mais à peine se le disait-il que ses idées perverses de lui et Mizuki refaisaient surface, plus fortes que jamais. Il tiendra pas...*

*Tout d'un coup, la voix du directeur se fit à nouveau entendre. Il avait apparemment attendu que tout le monde soit entré dans sa chambre respective pour faire son annonce. Comment il la faisait? Mystère. Peut être un sonorus, ce qui voudrait dire que les pièces n'étaient pas insonorisées. En fait, Kimitaka préférait cette version plutôt que d'autres qui lui venaient à l'esprit, beaucoup moins aguichantes. Mais là n'était pas le problème Oooooh non. Car le directeur annonça finalement ce qu'il avait en tête depuis le début. Lorsqu'il parla de la table, Kimitaka se tourna automatiquement vers celle-ci et vit que Mizuki s'y trouvait déjà devant. Le garçon écouta donc la suite avec attention. Un... jeu de société sorcier et.... coquin? …. Le directeur se rendait-il compte de ce qu'il faisait? Enfermer des adolescents en pleine recherche de soi dans une chambre avec un jeu coquin, c'était vraiment quelque chose qu'il pouvait faire sans que les parents d'élèves s'en inquiètent? Il en avait véritablement le pouvoir? Il était aussi fort que ça? Ça faisait peur. Kimitaka avait clairement sous-estimé leur adversaire. Le cœur du Geobuk s'emballait à nouveau. Oui, il paniquait à nouveau. Car là, pas le choix, ils allaient vraiment devoir jouer à ce jeu. Et qui sait comment ça pouvait déraper? Il vit que Mizuki avait trouvé les dés et son cœur semblait vouloir quitter sa poitrine, au sens propre du terme. Il s'écrasait encore et encore contre la cage thoracique, totalement affolé. D'ailleurs il n'était pas le seul à être affolé. Dans la tête de Kimitaka, c'était littéralement le branle-bas de combat : le petit neurone avait fait tiré la sonnette d'alarme car la menace était clairement annoncée et cette fois il aura besoin de tous les autres neurones pour que le grand dadais tienne le coup.*

« Tachons de prendre ça comme un jeu… c’est ce que c’est , non ? »

*Elle voulait quoi? Qu'il lui réponde que ce n'était que ça et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter? Il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas car c'était bien loin d'être la vérité. Il y avait tout lieu de s'inquiéter. Le jeu était loin d'être innocent et les gens qui l'avaient préparé le savaient bien puisqu'ils avaient déposé des affaires pour la suite, au cas où ça dérape, dans les tiroirs des tables de chevets. Cependant non, il ne dira pas ce qu'il pense de tout cela non plus. Pas la peine d'inquiéter davantage Mizuki. Ils étaient de toutes façons coincés et n'avaient pas d'autres choix qu'exécuter les ordres. Alors il la laissa lancer les dés en fermant les yeux, attendant le choix d'action comme on attendait une sentence. Celle-ci ne tarda d'ailleurs pas et Kimitaka rouvrit les yeux de surprise à son énonciation. Lécher? Des pieds à la tête?! Le Geobuk regarda la Yongwang. Qui devait lécher qui au fait? Que ce soit l'un ou l'autre, de toutes façons, ce n'était pas envisageable. Si c'était lui qui devait faire l'action, il ne résisterait tout simplement pas et se laisserait aller à faire plus que nécessaire, il le savait. Et si c'était à elle de faire l'action, il devait retirer son pantalon et elle verrait qu'elle n'avait pas besoin de faire ce que dictait le dé pour lui faire de l'effet. Car oui, il était clairement excité par toute cette histoire. Une excitation malsaine qui ne demandait qu'à ce qu'on la libère totalement. Qu'était donc passé dans la tête de ce cher directeur pour concocter un truc pareil à des adolescents en chaleur? Le cœur du garçon se débattait toujours dans sa cage et semblait avoir redoublé de violence lors de l'annonce du défi. Se calmer. Il devait se calmer.*

« Et si on tentait d'exploser la porte à coup de sorts, ce serait pas mieux? »


*Proposa-t-il d'une petite voix dans sa tentative de trouver une échappatoire. Il avait apporté sa baguette au cas où quelque chose se renversait sur son costume ou sur la robe de la jeune fille. Un recurvite et tout serait oublié, avait-il pensé. Sauf que là, il pensait plus à un sort style Cracbadaboum. Oui mais non. Le Dr Dazzle n'était pas un idiot, n'est ce pas? Il avait sans doute prévu le truc et avait lancé un sort pour rendre les portes incassables. Et la vaisselle? Il était prêt à faire cette fichue vaisselle! Pendant tout un mois même s'ils veulent. Mais cela ne ferait pas avancer les choses, c'était ce que le directeur avait dit. Au mieux, il pouvait relancer le dé mais ils ne risquaient pas d'avoir de chance avec ce dé coquin. Kimitaka soupira en baissant les yeux. Il n'y avait pas d'autres choix, n'est-ce pas? Puisqu'il en était ainsi, il fallait tout faire pour que cela soit le moins embarrassant et le moins provocateur possible. Bon, clairement, si c'était lui qui se mettait à lécher la jeune fille, ils avaient de grandes chances de devoir utiliser ce qu'il y avait dans les tiroirs. Il ne pourra simplement pas se contrôler. Alors ils n'avaient bien entendu qu'un seul choix. Il défit alors sa ceinture sans s'empêcher d'être extrêmement tendu par ce qui allait suivre et ce qu'il dit :*

« Bon. C'est moi le... la victime. De toutes façons je ne suis pas sensible à ce genre de choses... à cet endroit.... »


*Mais pourquoi devait-il rajouter absolument rajouter ce détail? Il avait voulu être sincère, mais finalement il aurait tout simplement mieux fait de ne rien dire. Mais le pire, c'est qu'il n'arrivait pas à dire des mots comme lèche, lècheur, ou lèché. Ces mots seront désormais interdits, même quand on parlera des chiens. Kimitaka prit un des coussins sur le lit et le plaqua sur le bas de son ventre pour cacher des formes qui ne devaient être vues. Puis il retira en quelques mouvements de pieds rapides ses chaussures et enchaina en ôtant son pantalon. Il ne préférait pas penser à ce qu'il était en train de faire et voulait tout bonnement que ça se finisse rapidement. Après avoir retiré ses chaussettes, il s'assit en plein milieu du lit en faisant attention de bien garder le coussin dans sa position initiale en disant pour essayer de détendre l'atmosphère :*

« Désolé, j'ai pas pensé à m'épiler. Maintenant je vais essayer de me rappeler mon cours de méta : le principe théorique métamorphe de la transformation d'une cellule organique en une cellule minérale. Youpi! »


*Et il s'affala sur le lit en tenant bien son coussin. Il avait beau avoir dit ça, il n'en restait pas moins tendu. Cela s'était sentit dans sa voix et cela se sentait encore alors qu'il demeurait immobile, le regard fixé sur le plafond. Pourtant, il tentait vraiment de se concentrer sur les différences entre les cellules organiques et celles minérales. Mais son attention était totalement absorbée par la seule présence de Mizuki dans la pièce.*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeSam 22 Jan - 11:56

Pourquoi diable paniquait-elle ? Ça c’était une très bonne question à laquelle elle-même était incapable de répondre. Elle avait bien une confiance aveugle en Kimitaka, n’est ce pas ? Bien sur, alors elle n’avait rien à craindre et pourtant… Oui, elle sentait un stress sans précédent prendre possession de son âme qui l’obligeait à paniquer. Si seulement elle pouvait se mettre une claque, elle l’aurait fait depuis belle lurette mais bonjour pour la discrétion alors elle s’était concentrée sur quelque chose. Et ce quelque chose était le moyen de partir de cette chambre aussi vite que possible. Pourquoi ? Parce que cette chambre sentait mauvais tout simplement. Que ce soit l’ambiance, l’odeur qui s’en dégageait, soyons honnête elle ne la sentait décidément pas et ce n’était décidément pas la réaction de Kimitaka qui risquait de la sécuriser. Il fallait être aveugle pour ne pas voir que le jeune homme était paniqué, angoissé, stressé d’être bloqué dans cette chambre. Limite, il aurait soupiré de dépit, aurait rit ou lancer que bizarrement ça ne l’étonnait pas, ça aurait été plus rassurant que cette réaction à deux yens qui avait été de se jeter délibérément sur les sorties disponibles de la chambre. Ça aurait été plus crédible…A croire qu’ils étaient en train de vivre une des scènes qu’on pouvait trouver dans un drama de type comédie romantique. Vous savez ceux où les deux héros follement épris l’un de l’autre se retrouvent bloqué dans une chambre d’hôtel, un vestiaire ou une salle au lycée ? Hé bien il fallait croire que leur cher directeur avait eu envie de faire un mix de tout ça pour faire en sorte d’offrir à ses élèves, la soirée la plus chaude de toute l’année. Et c’était justement ça le problème. La jeune fille était loin d’être prête de sauter le pas avec le jeune homme et il fallait croire que cette impression était partagée mais comme l’avait si bien dit une personne un jour, un homme et une femme ne peuvent pas combattre éternellement l’appel de la chair et ce qui s’était passé dans les vestiaires avait été le début de ce qui risquait de se produire si jamais ils baissaient leurs gardes, un simple instant.

C’est pour cette raison qu’elle avait murmuré qu’il fallait rester calme et qu’il devait y avoir un moyen comme un autre de sortir de cette chambre. Elle avait tenté en vain de trouver un gadget comme un autre dans la pièce du côté où elle se trouvait pour tenter de se sécuriser sur le fait qu’ils n’allaient pas rester toute la soirée ici. De plus ce foutu encens commençait sérieusement à lui montait à la tête. Quelle idée de mettre ça dans une pièce non ventilé ; sans parler qu’il n’y avait même pas de fenêtre, en gros cette pièce était un véritable guet apens. Non mais vraiment il avait quoi dans la tête ce directeur en enfermant deux adolescents dans une pièce si confinée ? Pensait-il vraiment que la plupart des participants allaient rester sages comme des images alors qu’on leur offrait un véritable moyen de céder à la luxure totale ? Même elle qui était innocente et n’imaginait pas faire quoique ce soit, ce soir était loin d’être rassurée par tout ça. Ce directeur était juste un sadique et lorsqu’elle avait vu ce dé joliment installé sur la table, elle avait eu la nette impression que ce petit objet de pacotille allait être le sésame de leur sortie de cette pièce. Etait-ce une bonne chose ? Aucune idée mais elle était sur le point de le prendre en main lorsqu’elle avait entendu la voix de leur directeur d’amour s’élever dans les airs pour leur expliquer quel était le but de cet enfermement « contrait » voir « subit » dans lequel il les avait plongés. Ce mec était un malade psychologiquement atteint c’était définitif. Au moins elle était fixée sur une chose, non aujourd’hui elle ne finirait pas cette soirée en un seul morceau, déjà qu’Halloween avait été limite, là c’était carrément l’enfer qui se présentait. Cependant elle ne devait pas paniquer, il manquerait plus qu’elle fasse une syncope, au moins ça aurait le bénéfice de leur permettre de sortir d’ici et si elle simulait ? Non, elle ne voulait surement pas gâcher cette soirée en faisant quelque chose de ce genre et puis ça serait avouer indirectement qu’elle ne faisait pas confiance en Kimitaka, et c’était loin d’être le cas. Mais au moins, elle pouvait se rassurer sur une chose : Kimitaka n’avait rien à lui envier. Enfin, elle semblait bien plus calme que lui. Il ne fallait surtout pas paniquer tout d’abord, c’était surtout ça qu’il fallait garder en tête. Deuxièmement, il fallait trouver quelque chose de comique sous tout ça et elle voulait prendre ça comme un jeu qu’elle ne prendrait pas vraiment au sérieux. En gros quelque chose de plus facile à dire qu’à faire alors que son propre cœur battait si fort qu’elle avait l’impression qu’il pourrait s’enfuit de son corps d’une minute à une autre, fatigué d’être victime de tant de palpitations. Mais le problème était bien là, bien qu’elle était stressée, qu’elle faisait face à l’homme qui la rendait littéralement dingue et que son cœur était sur le point d’exploser prenant conscience de tout ce qui se passait, elle n’avait nullement le choix. Il fallait absolument jouer à ce jeu stupide et elle ne voulait même pas imaginer quelles pouvaient être les actions que ce foutu dé allait proposer.

Lorsqu’elle avait posé la question concernant le fait de le prendre tel un jeu, c’était uniquement pour la forme et tenter de se rassurer elle-même sur ce qui pourrait arriver au cours de la soirée. Elle n’attendait pas de réponse de la part de Kimitaka, elle avait juste besoin de lui faire comprendre qu’elle prenait la chose au sérieux et qu’elle était loin d’être elle-même emballée par tout ça mais qu’ils n’avaient pas le choix, alors elle s’intima de rester sereine. C’était utopique de penser que cela soit possible et pourtant elle se forçait à respirer doucement pour calmer les palpitations de ce cœur qui n’en faisait qu’à sa tête. Pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’être en colère contre toute cette histoire. Autant elle avait été ravie à Halloween, autant cette fois ci elle était furieuse d’être contrainte de faire des choses qui n’étaient pas dictés par son bon vouloir. Elle avait toujours été comme ça, colérique sur les bords et cette frustration se voyait sur son visage et dans son ton lorsqu’elle s’était proposé à commencer. Elle ne le faisait vraiment pas par gaieté de cœur, en fait limite cette soirée allait être un supplice. Il ne fallait pas penser qu’elle n’avait nullement l’intention de faire quelque chose avec Kimitaka, qu’elle faisait sa mijaurée, comme une petite fille qui avait peur du grand méchant loup mais tout ça était loin d’être naturel et c’est justement cela qui était le problème. Rien dans ce qui se passait en ce moment n’était spontané, alors à quoi bon attendre plus longtemps puisqu’il fallait faire ces actions stupides. Si elle touchait Kimitaka, si elle l’embrassait, elle voulait que ça soit d’elle-même et surement pas pour écouter les ordres d’un foutu dé. Bref, elle était vraiment furieuse lorsqu’elle avait lancée ce dé alors qu’elle fermait les yeux comme si ce qui allait arriver risquait de lui bruler les yeux.

C’était pire. Elle ou lui devait lécher l’autre du pied à la hanche…C’était une blague, n’est ce pas ? Non, non elle ne rêvait pas, ce foutu dé venait bien d’ordonner à Kimitaka ou à elle au choix d’exécuter cette foutue action. Un petit rire nerveux fit son apparition sur le visage de Mizuki qui tenta de le maitriser comme elle le pouvait. Non, ce n’était pas marrant et non elle ne voulait même pas imaginer ça. C’était trop nouveau pour elle et elle ne s’imaginait pas du tout dans cette situation, ni même l’inverse. Pourtant s’ils souhaitaient sortir de cette pièce il fallait se lancer. L’échappatoire que proposa Kimitaka était très intéressante à vrai dire mais elle doutait sérieusement des chances de réussir. Leur adversaire aujourd’hui était vraiment à la hauteur, bien plus que la dernière fois car cette fois ci, il jouait avec leurs nerfs, leurs pulsions, leurs attirances. Elle mentirait si elle disait que faire quelque chose de plus poussée avec Kimitaka ne lui avait jamais traversé l’esprit mais elle n’imaginait pas du tout que ça se passerait dans ses conditions et pourtant c’était bel et bien en train de se produire, cette soirée n’allait avoir rien d’anodine. C’est pour cela qu’elle resta silencieuse et se contenta seulement d’observer le jeune homme d’un air neutre, dénué de tout stress, un peu comme si elle était en pierre, ce qui était loin d’être le cas. Le jeune homme poussa au même moment un soupir, surement perdu dans ses pensées pour trouver un moyen comme un autre de tenter de les sortir de là sans à avoir à suivre ces ordres de pacotille. Au moins, elle pouvait se rassurer sur une chose, le jeune homme n’était pas non plus très emballé par toute cette histoire. Du moins c’est ce qu’elle avait cru comprendre en le regardant. Elle était loin de supposer que le jeune homme la trouvait si séduisante qu’il était excité par toute cette histoire.

Lorsqu’il l’ouvrit la bouche pour se proposer, elle le regarda étonnée, enfin d’un côté c’était sage, ou pas. Elle avait aucune idée de ce qui pouvait être sage dans une telle situation, y avait-il seulement une bonne réponse à tout cela ? Au fond, c’était comme dans le labyrinthe, il fallait avancer si on comptait pouvoir quitter les lieux, le plus vite. Cependant, elle pensait à cet instant précis que le labyrinthe à côté était une partie de plaisir. Par politesse et par embarras, elle détourna le regard lorsque le jeune homme se dévêtit. Ce n’était pas la première fois pour elle qu’elle voyait un jeune homme en petite tenue mais à vrai dire, elle était vraiment loin d’être insensible au corps de Kimitaka, il suffisait qu’elle se souvienne de ce qu’elle avait ressentit lorsqu’elle avait vu son dos, alors ses jambes… Des jambes qu’il prenait soin chaque jour d’entrainer en faisant un jogging, elle n’osait imaginer. Au final peut être qu’elle aussi finissait par être perverse…C’est peut être pour cela que ses joues se teintèrent d’une couleur rose pale alors qu’elle se mordait les lèvres pour calmer les battements de son cœur qui s’était de nouveau emballé. Elle allait devoir caresser de ses lèvres le corps de Kimitaka, elle ne rêvait pas ? Oh mon dieu, se disait-elle alors qu’elle tentait tant bien que mal de reprendre son calme alors qu’elle se sentait horriblement confuse. Elle le jurait, à la fin de cette soirée, si elle s’en sortait vivante, elle préparerait un plan pour faire un attentat contre ce directeur de malheur.

C’est lorsque le jeune homme s’excusa de ne pas s’être épiler qu’elle remarqua qu’il était désormais en boxer assit sur le lit tenant entre ses mains un cousin contre son entrejambe. Elle avait trop de peine pour lui ou du moins elle imaginait sans trop de mal l’état dans lequel le jeune homme se trouvait. Elle n’avait pas le droit désormais d’être lâche sans parler qu’en tant que yongwang, elle était censée être forte et affronter la situation la tête haute. Pourtant elle ne pouvait pas s’empêcher d’être gênée de le voir coucher sur ce lit alors qu’il se sacrifiait pour elle. C’est pour cela qu’elle arriva petit à petit à reprendre son calme alors qu’elle pouvait voir que le jeune homme était embarrassé.

« Tu n’as pas à être désolé Kimi. Je pense qu’aucun de nous pouvez imaginer que ce directeur serait tordu à ce point. C’est à moi d’être désolée de t’obliger à te sacrifier pour moi. C’est vraiment adorable, beaucoup en aurait profité… » Murmura-t-elle dans un ton calme.

Elle ne mentait pas, elle lui était sincèrement reconnaissance bien qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de rougir à l’idée de faire ce qu’elle allait faire mais elle n’avait pas la possibilité de faire marche arrière. Elle devait être forte et courageuse et elle le serait. Elle soupira intérieurement et s’approcha doucement du lit, prenant appuie sur lui pour monter dessus et arriver à la hauteur du geobuk.

« Je suis désolée si c’est désagréable…ou si je m’y prends mal…Je n’ai pas l’habitude de ce genre de chose…» Murmura-t-elle dans un premier temps d’une façon calme mais maladroite.

A vrai dire, elle n’osait pas se lancer. Pourquoi ? Elle n’était pas capable de le dire. Etait-ce la peur de mal le faire, de lui faire mal, ou parce qu’elle avait peur d’y prendre gout et de vouloir poursuivre ? Dans tous les cas, elle avait besoin que le jeune homme la rassure, parvienne à lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à se faire du souci parce qu’au fond, oui elle était totalement paniquée.

« Tu es sur que ça te convient, Kimi ? » Ajouta-t-elle en se pinçant les lèvres dans un air embarrassé bien qu’on pouvait voir dans son regard qu’elle était un peu inquiète par toute cette histoire.
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♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; _
MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeDim 23 Jan - 14:22

[Désolée, j'ai vraiment mal écrit cette fois -_-]

*Kimitaka se rendait bien compte que toute cette histoire ne plaisait pas à Mizuki. Son ton, quand elle lui dit qu'elle commençait, lui rappelait celui qu'elle avait utilisé dans les vestiaires, quand il l'avait blessée, fâchée. Il n'était pas le ton habituel de la jeune fille. Au point qu'il avait l'impression que quelqu'un d'autre avait prononcé ces mots. Sauf que contrairement à celui dans les vestiaires qui était terne et vide, celui-ci était rempli d'une colère sourde. Lui en voulait-elle de l'avoir amenée à cette soirée? Sans doute. Après tout, lui aussi s'en voulait. Pourquoi avait-il fait encore une fois confiance au directeur? Pourquoi avait-il osé croire que ce ne serait qu'un simple et agréable bal? Il aurait du prévoir une soirée à deux dans l'auberge The Bubbling Pot. Un diner aux chandelles, avec les décorations de Saint Valentin que la patronne a sans doute dû préparé pour l'occasion de cette soirée si spéciale pour les amoureux. Pourquoi les avait-il inscrit dans la soirée organisée par l'école? Il se souvient qu'il avait eu peur que Mizuki soit fatiguée, ou incapable de marcher à cause de talons trop douloureux. Il s'était dit que lors de la soirée de l'école, ils n'auraient qu'à rentrer dans leurs chambres si cela se produisait. Il aurait mieux fait de faire une réservation à l'auberge. Il aurait demandé deux chambres et le problème ne se serait pas posé : ils serait revenus le lendemain matin frais et purs. Pourquoi ne s 'était-il pas rappelé du bal d'Halloween? Même si au final, cette soirée du 31 Octobre avait apporté son lot de bonnes surprises, le directeur avait tout fait pour les dégouter des soirées organisées par l'école. Mais voilà qu'ils s'étaient réinscrits. Peut être que le vieux sénile a conclu qu'ils étaient un peu masochistes sur les bords. Mais franchement pas à ce point là! Ils étaient vierges! Et il y avait des gens bien plus jeunes qui participaient à cet évènement. Et s'il y avait des viols engendrés par cette soirée? Le directeur avait-il vraiment pensé à ce genre de choses? Ou ne s'était-il tout simplement pas rendu compte des conséquences de ses actes? Bizarrement, le Geobuk pensait bel et bien que la réponse n'était autre que la deuxième et cela lui fit peur : comment pouvaient-ils être à la charge d'un tel irresponsable? Mais là n'était pas la question. Mizuki était en colère contre lui et elle avait bien raison. Il ne pouvait pas se défendre ou même faire quelque chose pour faciliter un échange verbal. Il n'en avait pas le droit, surtout que cela risquait de s'envenimer et il ne voulait surtout pas cela pendant cette soirée si spéciale. Il la laissa donc gérer sa colère en tentant de régler ses propres problèmes, d'excitation cette fois.*

*Car même si Mizuki était en colère contre lui, il n'en restait pas moins excité par toute cette histoire. Il faut dire que tout avait été préparé pour cela : chambre, lumière tamisée, encens,... et même Mizuki avait participé à cette ambiance particulière en se rendant si féminine et sexy. Car oui, Mizuki était sexy et il valait mieux qu'il ne la regarde pas s'il voulait ne pas se laisser aller. Dans un sens, il se haïssait de réagir ainsi, d'être si excité par cette situation alors qu'elle était critique. Mais c'était justement parce qu'elle était critique que cela l'excitait. Il pouvait se traiter de pervers, ne cesser de se haïr, cela ne changerait rien. Un petit rire nerveux le tira de ses pensées. Il leva les yeux, c'était Mizuki. Et si Mizuki apprenait contre quoi il se battait? Elle lui en voudrait, n'est-ce pas? Oui, déjà elle était en colère contre lui, elle finirait surement par le haïr à son tour. Et cette situation n'avait rien d'excitant. Oui, il devait se concentrer sur ça, sur le fait que Mizuki le haïrait s'il s'excitait. Il observa la Yongwang et vit qu'elle le regardait d'un air neutre, sans sembler ressentir le moindre stress. Comment était-ce possible alors qu'elle avait eu un rire nerveux un peu plus tôt? Peut être parce que ça n'avait pas été un rire nerveux mais un vrai et simple rire. Pourquoi? Pourquoi la sentence l'aurait fait rire? Cette histoire lui plaisait? Impossible. Peut être était-elle résignée, tout simplement. Et une Yongwang résignée faisait plus peur que sa propre excitation. Réfléchir à un moyen de sortir d'ici. C'est ce qu'il fit. Sa dernière arme avant la capitulation. Mais c'était inutile. Aucun sort ne marcherait, sans aucun doute, et ils ne pouvaient pas indéfiniment relancer ce dé. Alors il se proposa. C'était le moins pire des choix, puisqu'il fallait en faire un. Il se déshabilla de dos par rapport à la jeune fille, gêné bien entendu, mais aussi excité encore une fois. Elle le verra ainsi. Ce sera la première fille à le voir ainsi. Comment ne pas être excité? Non, il devait rapidement se déshabiller, sans penser à la suite, sans penser aux conséquences. Il devait se déshabiller en pensant que si Mizuki se rendait compte de son excitation, elle le haïrait. Il ne fit donc pas attention aux réactions de la jeune fille lors de son demi strip-tease, il ne voulait même pas y penser. Serait-ce de l'agacement? Serait-elle également excitée? Non, il ne devait pas penser comme ça, il ne pouvait pas se le permettre.*

*Finalement, il se retrouva bien vite sur le lit tenant fermement son coussin placé à l'endroit stratégique et tentant de se rappeler ce fichu cours de métamorphose. Bon sang, il ne voulait absolument pas se rappeler de cela en ce moment, il avait bien mieux à penser. Quoiqu'en y réfléchissant bien, on ne pouvait pas appeler ça quelque chose de mieux puisque ce qu'il pensait était bien mal, mal pour sa conscience, mal pour la pureté de Mizuki. Non, il ne devait pas penser à la suite, il ne devait pas se l'imaginer. De toutes façons, arrivait-il seulement à l'imaginer, tellement il était concentré sur la présence de Mizuki? Non, et tant mieux dans un sens. Il tenta de profiter de son incapacité à réfléchir pour se calmer. Seulement, comment pouvait-il se calmer alors que la femme qui hantait ses jours et ses nuits était en train de le regarder tandis qu'il était allongé dans le lit en boxer? C'était difficile, tout le monde le concèdera. Car ce regard l'excitait et l'effrayait à la fois. Oui, c'était la première fois qu'elle le voyait ainsi, mais que pensait-elle? Était-elle horripilée qu'il ait prit autant de liberté en décision? Était-elle choquée? Était-elle sans stress, comme tout à l'heure, avec un regard neutre, presque vide? Ressentait-elle au moins quelque chose en le voyant ainsi? Il deviendrait honteux de son geste, de sa position actuelle et de lui-même si cela était le cas. Et cela semblait être le cas tandis qu'elle lui demanda de ne pas s'excuser d'un ton calme. Elle n'avait même pas compris qu'il faisait de l'humour? Avait-il bel et bien devant lui Mizuki ou l'avait-on remplacé par une machine pour la soirée?*

*Kimitaka ne savait pas si cette idée devait lui plaire ou au contraire l'effondrer. Si c'était une machine, il pourrait faire tout ce qu'il souhaiterait sans avoir à se torturer pour sa conscience et la pureté de Mizuki : ce ne serait qu'avoir une poupée gonflable à l'effigie de la jeune fille, en fait. Mais si c'était bel et bien une machine, cela voudrait dire que la Yongwang n'a pas voulu aller à la soirée de Saint-Valentin avec lui et cela voudrait dire qu'elle ne l'aimait pas suffisamment pour se considérer en couple avec lui. Sa conscience aurait beau dire qu'il ne devait pas le faire même si c'est une machine, puisqu'après tout c'est Mizuki, il n'aurait pas envie de la toucher de toutes façons. Car il ne voulait pas d'une machine, mais bien de la jeune fille, en chair et en os, avec sa personnalité rayonnante. Donc non, cette idée d'être en face d'une machine ne lui plaisait pas. Mais non, ce ne pouvait pas être machine. Pas même un sort complexe. Pas après la réaction que Mizuki a eut quand il lui a demandé d'être sa cavalière, pas après ce que Hye Min lui a dit sur le fait que la Yongwang était plus qu'enthousiaste à l'idée de cette soirée. Non, c'était bien Mizuki, ce ne pouvait pas être une machine ou un sort. Alors pourquoi était-elle comme cela? Pourquoi prenait-elle tout aussi calmement? Pour sa respiration? Elle essayait de relativiser pour ne pas s'exciter et s'étouffer? Possible. Probable même. Mais le fait qu'elle n'ait aucune réaction en le voyant le blessa profondément. Aucune? Vraiment?*

*Kimitaka leva la tête vers elle sans pour autant bouger le reste de son corps tandis qu'elle se mis à sa hauteur. Il vit alors qu'elle rougissait. Puis elle s'excusa maladroitement si c'était désagréable. Était-ce de la gêne? Oui, sans aucun doute. Elle était gênée. Bien qu'il ne devait pas l'être, Kimitaka fut heureux de remarquer cette gêne. Heureux au point d'en sourire en reposant sa tête sur les draps. Non, il devait se calmer. Il devait arrêter de sourire. Si elle voyait qu'il était heureux de la voir gênée, elle lui en voudrait. Surtout qu'il devait se concentrer pour ne pas ressentir quoi que ce soit quand elle allait commencer à.... non, vraiment, il ne pouvait même plus penser à ce mot. Mais avant cela, elle lui posa une question. Si ça lui convenait? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là? Il releva la tête de la même façon qu'il y a peu et vit qu'elle était à la fois embarrassée et inquiète. Son sourire avait déjà disparu mais de toutes façons, il n'avait désormais plus envie de sourire, à la voir comme ça. Elle semblait avoir besoin de réconfort. Il serait un idiot de ne pas le remarquer. Mais comment pouvait-il la réconforter, là était la question. Car on ne pouvait pas dire qu'ils étaient dans une position fort réconfortante. Ils étaient enfermés dans une chambre qui criait la luxure où un dé vicieux leur faisait faire des actes sensuels qui pourraient très vite dévier vers le sexuel s'ils ne faisaient pas attention. Le botruc, à côté, c'était de la rigolade. Le Geobuk soupira en se remettant en position assise pour mieux faire face à la Yongwang. Il n'avait toujours pas lâché son coussin et ne le lâcha toujours pas, faisant bien attention qu'il cachait toujours l'essentiel. Comment la rassurer alors que lui même ne l'était pas? Après quelques secondes de réflexion, il dit enfin :*

« C'est la meilleure chose à faire. J'ai pensé à toutes les autres solutions et celle-ci est la meilleure. Ce n'est pas grave si c'est désagréable. A vrai dire je préfèrerais que ce le soit. » Avoua-t-il avec un petit rire nerveux avant de se calmer et continuer après quelques secondes de réflexion : « Fais de ton mieux. Fais comme si tout ceci n'était pas réel. En fait, j'ai l'impression que ce n'est pas réel, personnellement. Tu es trop belle pour être réelle. Je dois juste être dans mon lit, en train de t'appeler en serrant mon coussin. » Il s'arrêta un instant, assimilant lui-même ce qu'il venait de dire avant de concéder dans un murmure : « Ça fait pervers ce que je viens de dire. » Pas vraiment ce qui pouvait rassurer la jeune fille. Il ajouta donc, en essayant d'y mettre toute la conviction possible : « De toutes façons! Il ne se passera rien. Je te le promets. Fais-moi confiance. J'aurais trop peur de te faire du mal. »

*Et il le pensait sincèrement. Il ne voulait en aucun cas blesser la jeune fille, de quelques façons que ce soit. Il avait trop peur d'une crise, il avait trop peur de la voir mourir, il avait trop peur de lui faire mal pour sa première fois, il avait trop peur de la blesser mentalement. Il aurait beau être aussi excité qu'un animal en rut, il ne lui ferait rien. Du moins, il l'espérait de tout son cœur. Car cette hésitation, il ne pouvait pas le dire à la jeune fille, n'est-ce pas? Ce ne serait pas rassurant. Il finit par sourire à la jeune fille avant de se rallonger sur le dos. Encore une fois, ce n'était qu'un sourire hypocrite. Le même qu'il lui avait servit dans les vestiaires, tandis qu'il l'avait fâchée. Sourire, sourire même si le cœur n'y était pas. Encore plus difficile de le faire quand on était tendu comme un élastique.*
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Yamada Ren
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Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeMer 26 Jan - 6:54

Bon il était urgent qu’elle se calme, qu’elle se détende et qu’elle prenne tout ça à la légère. En gros quelque chose de plus facile à dire qu’à faire alors qu’elle se trouvait qu’à quelques centimètres d’un Kimitaka à moitié dévêtu. Non, il ne fallait pas qu’elle pense à ce qu’elle devait faire et pourtant, ce satané ordre tournait en boucle dans son esprit. Elle devait, oui c’était bien une obligation de lécher, dans le sens léchouiller le jeune homme de la cheville à la hanche. Rien que l’idée la mettait dans un état impossible. Elle n’osait à peine visualiser la scène, pas par dégout car elle était vraiment attirée par le jeune homme qu’elle trouvait délicieusement attrayant même couché sur ce lit tenant résolument ce pauvre cousin contre son bas ventre, mais plutôt parce qu’elle avait du mal à se lancer sans paraitre un tant soi peu perverse sur les bords. Elle ne savait pas d’où lui venait cette idée ridicule pourtant se sentir attirée à ce point par l’acte qu’elle devait faire la mettait littéralement dans un état de stress, incapable de se lancer dans quoique ce soit. Elle avait seulement besoin d’être rassurée, qu’on lui donne les moyens de réduire considérablement les battements de son cœur qui ne cessait de battre à un rythme infernal dans sa poitrine alors qu’elle s’évertuait à ne fixer que le visage de Kimitaka. Si elle était dans un tel état juste en observant son visage alors qu’est ce qu’il risquait d’arriver si elle osait descendre son regard un peu plus bas ? Elle n’osait à peine l’imaginer alors elle tentait de repousser l’instant où elle devrait se lancer le plus possible pour ne pas paraitre trop entreprenante. Depuis quand pensait-elle à ça ? Elle n’aurait pas trop su quand cela avait commencé, mais elle avait prit nettement conscience qu’elle devait changer sa façon de se comporter envers le sexe opposé désormais qu’elle avait changé de philosophie. Oui désormais elle ne pouvait plus sauter à la gorge de n’importe quel garçon sans que cela puisse être mal interprété, forte heureusement tous les personnes qui la connaissait savait pertinemment qu’elle pensait jamais à mal, ni aux sous entendus qu’elle pouvait proférer sans le remarquer elle-même. Enfin tout ça pour dire, que petit à petit, son désir en tant que femme était en train de s’éveiller et semblait à son paroxysme lorsqu’elle se tenait aux côtés du jeune homme. D’ailleurs, il était plus qu’évidant que le jeune homme était au courant de ce fait, comment aurait-il pu passer à côté d’une telle chose alors qu’elle faisait de son mieux pour être à sa hauteur, en étant une digne femme capable de se tenir à ses côtés. C’était uniquement pour lui, qu’elle avait tiré un trait sur son enfance pour laisser naitre au grand jour sa nature de femme.

Au final, désormais elle était moins innocente, moins spontanée dans ses gestes envers le jeune homme comme pour tenter de canaliser toutes ces drôles de pulsions qu’elle éprouvait à son égard. Pour elle, ce qu’elle devait s’apprêter à faire raisonnait comme un danger dans son esprit qui pouvait à tout instant déraper pour le meilleur mais essentiellement pour le pire et cela ne cessait de l’inquiéter dans une certaine mesure. Après tout, qui ne le serait pas dans un tel état alors qu’il s’était préparé à passer une soirée des plus romantiques, à rire, parler et danser comme des fous et surement pas entrainé à lécher, caresser ou embrasser une des parties du corps de l’être qui hantait ses pensées ? Très peu, n’est ce pas ? C’est pour cette raison qu’elle pensait que le jeune homme pouvait également être gêné par tout cela, que leurs pensées se rejoignaient sur ce point : ils n’étaient pas prêts. Lorsqu’elle avait posé ces questions c’était uniquement pour tenter de gagner du temps, de trouver quelque chose à quoi se retenir pour ne pas perdre la tête face au stress qui avait totalement le contrôle de son être. Elle voulait qu’il l’aide dans cet étape, qu’il lui dise qu’il comprenait qu’elle était obligée de lui faire ça maintenant, qu’elle n’avait point le choix et qu’il ne comptait pas aller plus loin que ce que le dé leur demanderait de faire ce soir, car oui s’il souhaitait aller plus loin, ça serait lorsqu’il et elle seraient prêts et non le résultat d’un jeu stupide que leur proposait le directeur et ce fameux Dr.Dazzle.

Lorsque le jeune homme se releva à sa hauteur, elle avait l’impression qu’elle allait mourir sous toute cette pression bien, qu’elle mettait toutes ses forces pour que son état paraisse inaperçu. Le sentir si près d’elle, alors qu’il portait également un masque de froideur sur son visage était loin d’apaiser ses tourments mais au moins elle sentait, savait qu’il n’était pas à l’aise non plus. Ce qui était déjà en soi quelque chose de rassurant. En tout cas, elle trouva ça adorable de sa part, qu’il prenne le temps de la rassurer, de trouver les bons mots pour qu’elle puisse enfin redevenir la Mizuki qu’il connaissait, qu’il aimait. Il la rassura donc sur le fait que ce n’était pas grave si c’était désagréable et qu’il préférait que ça le soit, avant de rire nerveusement. Un rire comme elle avait pu en avoir un, un peu plus tôt qui lui démontrait à quel point le jeune homme était également tendu par tout ceci. Cependant il était résolu à tenter de l’apaiser et continua sur sa lancée en lui disant de faire de son mieux, comme si tout ceci n’était pas réel car oui elle était trop belle ce soir pour que cela puisse véritablement être elle qui se trouvait devant lui. Un rire sincère franchit la barrière de ses lèvres à ce moment précis, alors qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle pouvait se dérider de cette façon, mais la remarque qui aurait peut être plus la déranger, lui semblait terriblement amusante. Il faut dire qu’elle-même avait trouvé qu’elle s’était dépassée pour cette soirée. La réaction de Kimitaka avait été impayable et même maintenant elle ne pouvait s’empêcher d’en rire en s’en souvenant. Pourtant son rire fut de courte durée, ayant peur que le jeune homme l’interprète mal avant de reprendre de plus beau lorsqu’elle l’entendit poursuivre en disant qu’il devait être dans son lit en train de l’appeler serrant son coussin contre lui avant de reconnaitre lui-même que ça faisait pervers ce qu’il était en train de dire.

« Pas plus qu’un autre garçon, rassures-toi. Ça serait effrayant si ce n’était pas le cas… Mais si j’avais su, je me serais faite moins jolie, tiens… » Lança-t-elle dans un sourire amusée, alors qu’elle se sentait totalement rassurée désormais.

Elle souhaitait par ce sourire lui indiquer qu’elle n’était point blasée par ce qu’il venait de dire ou qu’elle ne lui en voulait pas d’une façon telle qu’il soit. De plus, le jeune homme venait de la rassurer sur le fait qu’il n’allait rien se passer, qu’il le promettait et qu’elle pouvait lui faire confiance car il aurait trop peur de lui faire du mal. Dire qu’elle était insensible à ses mots serait un pur mensonge car au fond, elle était vraiment soulagée par tout cela. Alors elle l’embrassa tendrement sur la joue et ajouta simplement.

« Mais merci, Kimi-chan….Merci de m’avoir rassurée, t’es un ange… » Pour venir appuyer ses dires, elle lui sourit tendrement et lança sur un ton humoristique. « Prêt pour le supplice, la torture ou l’enfer ? »

Où était passée la Mizuki toute intimidée, toute rougissante, toute stressée ? Surement dans un coin de sa tête ou du moins, sa gaieté était de retour et il fallait en profiter pour se lancer. Alors elle soupira intérieurement se dirigea vers la cheville du jeune homme doucement. En l’espace de quelques secondes, son visage se raidit de nouveau alors qu’elle avait devant elle, Kimitaka. Son cœur battait à tout rompre au point qu’elle avait l’impression qu’il pouvait se faire la malle d’une seconde à une autre. Non, maintenant que le jeune homme venait de la sécuriser, qu’il avait tenté d’apaiser la situation, elle devait être capable de le faire. Oui il fallait qu’elle se lance, alors doucement, elle posa ses lèvres sur la base de la cheville du jeune homme qu’elle embrassa doucement voir légèrement. Jusqu’aujourd’hui, elle n’avait jamais fait un tel geste et pourtant c’était loin d’être déplaisant.

Bon pour l’instant, elle ne faisait que l’embrasser et n’avait pas encore osé remplacer ses lèvres par sa langue pourtant si elle voulait bien respecter l’ordre, il fallait bien qu’elle se lance. Alors doucement, elle laissa sa langue franchir la barrière de ses lèvres pour rentrer en contact avec la chair du jeune homme. Tentant de rester concentrée sur ce qu’elle devait faire, elle tenta de se fermer hermétiquement à ce petit plaisir malsain qui semblait naitre de ce contact. Non, elle ne devait pas éprouver un plaisir monstre et pourtant, elle se sentait fébrile, ressentant quelque chose qu’elle n’avait encore jamais expérimenté jusqu’alors. Alors elle tenta de garder son calme mais son cœur n’en faisait qu’à sa tête, c’est pour cette raison qu’elle s’éloigna deux secondes du tibia du jeune homme pour tenter de reprendre son souffle. Elle tenta de faire en sorte que l’accélération de son rythme cardiaque passe inaperçu mais cela se révélait également être une épreuve pénible. Pourtant, elle parvint à se relaxer en fermant les yeux pour penser à autre chose et surtout pas à ses pulsions si étrangères qui semblaient la prendre d’assaut. Après un dernier soupir, elle s’approcha de nouveau de l’endroit qu’elle venait de quitter et lécha doucement de nouveau le jeune homme en se dirigeant vers le genou du jeune homme. Elle souhaitait qu’une chose : arriver à la fin, pour cesser d’être prisonnière de ses pensées perverses qui trottaient dans sa tête, à chaque fois que sa langue rencontrait la peau si ferme et attrayante du jeune homme.

Avant d’y parvenir, elle du stopper l’opération plusieurs fois pour reprendre son souffle et lorsqu’elle arriva au niveau de la hanche du jeune homme, elle était sur le point d’imploser. Elle avait l’impression que tout en elle se faisait la malle : ses muscles étaient tremblants, son rythme cardiaque était affolant et elle avait un mal fou à reprendre son souffle. C’est pour cette raison, qu’elle tourna la tête sur le côté pour ne pas regarder le jeune homme totalement confuse par ce qu’elle venait de faire, mais surtout pour tenter de camoufler le plaisir monstre qu’elle avait prit bien qu’elle souhaitait plus qu’une chose désormais, creuser un trou et s’y terrer tandis qu’on entendait un bruit sourd se passer au niveau de la porte qui se trouvait non loin du lit.
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♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; _
MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeMar 8 Fév - 6:56

*Tant mieux si elle était rassurée. Lui était loin de l'être. Mizuki avait beau avoir bien pris ses paroles perverses, bien mieux que lui d'ailleurs, il n'en restait pas moins tendu car il les pensait réellement. Il faut dire que le rire de la Yongwang a ses paroles l'avait surpris. Il s'était demandé pourquoi la jeune fille riait de ce qu'il disait. Personnellement, il trouvait qu'il n'y avait rien de drôle, qu'il y avait même quelque chose d'effrayant. Car s'il se croyait dans un rêve, il pouvait tout simplement se laisser aller à ses fantasmes, pas vrai? Pourtant, c'était totalement à proscrire puisqu'ils étaient dans la réalité et qu'il n'était pas question un seul instant de se jeter sur le canon qui lui faisait face. Peut être était-ce le fait qu'il la trouve irréelle qui l'avait fait rire, et il était vrai que c'était assez humoristique comme paroles, mais il la trouvait VRAIMENT irréelle, au point qu'il ne savait pas s'il se trouvait en face de la vrai Mizuki, au point de se demander s'il pouvait se laisser aller à ses pulsions ou non. Car oui, des pulsions, en face d'elle, il en avait. Il avait envie de découvrir son corps, autant comme elle s'apprêtait à le faire qu'avec les mains. En réalité, avec tout son corps, tout ce qu'il pouvait utiliser, il voulait la découvrir, la moindre parcelle d'elle, et plus si cela était possible. Il voulait la connaître du plus profond de son être, entièrement. Il désirait fusionner, ne faire qu'un avec elle, ne plus la lâcher. Il voulait échanger plus que de simples baisers, plus que des contacts furtifs, il voulait plus que simplement la prendre dans ses bras. En la découvrant physiquement, c'était stupide il le savait, mais il espérait la découvrir mentalement également. Il espérait apprendre tout d'elle, faire en sorte qu'elle ne lui cache plus aucun secret. Car elle lui avait caché jusqu'à il y a quelques mois ses poumons atrophiés, que pouvait-elle donc encore lui cacher? Il voulait également qu'elle lui appartienne, qu'elle ne soit qu'à lui, définitivement. Et c'était idiot de penser ainsi, mais peut être un acte charnel prouverait suffisamment leur attachement, leur amour à l'un et à l'autre. Car lui aussi voulait prouver qu'elle comptait réellement pour elle. Il voulait faire plus que s'engager dans l'équipe de Quidditch. Et comme pour l'instant il ne lui était pas possible d'offrir des poumons sains à la jeune fille, la seule chose qui lui venait à l'esprit était de lui donner quelque chose de très important pour lui : sa virginité. Car même s'il n'était qu'un homme, même si ça ne lui ferait pas mal quand il la donnera, c'était tout de même sa première fois.*

*Mizuki plaisanta sur le fait qu'elle aurait du se faire moins jolie et Kimitaka ne put qu'acquiescer silencieusement tandis qu'il avait de telles pensées. Oui, si elle avait été moins jolie, elle aurait été plus réelle et il n'aurait peut être pas fantasmé comme il le faisait actuellement. Chacun de ses sens étaient en éveil pour trouver le bon moment pour lui sauter dessus apparemment, mais pendant ce temps sa conscience se donnait un mal fou pour qu'il ne succombe pas à la tentation. Heureusement, le petit neurone avait semblait-il tout prévu pour cette soirée car malgré le désir qui bouillonnait en lui, notre Geobuk arrivait à se contrôler avec un sang froid apparent qui l'étonnait lui-même. La Yongwang le remercia, précisant qu'il était un ange, mais les anges n'ont pas de telles pensées se dit-il. Cependant, il préféra ne rien dire, ne pas la perturber, ne pas la stresser à nouveau alors qu'il avait enfin réussi à la calmer. Au moins un des deux était calme, c'était le meilleur pourcentage de la soirée, il ne fallait pas le gâcher. Il sourit donc de façon hypocrite, comme il l'avait fait dans les vestiaires quand elle était fâchée, pour ne pas la perturber et se rallongea sur le dos. S'ils voulaient partir de cette chambre, ils devaient le faire et elle semblait prête à cela, alors il ne devait pas tout ficher en l'air.*

« Prêt pour le supplice, la torture ou l’enfer ? »

*Même si elle le dit dans un ton humoristique, Kimitaka ne put s'empêcher de déglutir, et ce avec difficultés. Ses muscles tendus semblaient vouloir creuser chaque parcelle du lit pour pouvoir s'y enfoncer profondément, des pieds à la tête. Instinctivement, il resserra son étreinte sur le coussin qui était déjà aussi écrasé qu'il put sur sa protubérance. Un simple hochement de tête. Du moins, c'était ce qu'il semblait. Car il avait fait attention pour qu'il ne soit pas trop court afin de ne pas éveiller de stress chez la jeune fille et pas trop long afin qu'il ne paraisse pas suspect. Ce simple hochement de tête était finalement un véritable travail de composition et c'était tout ce qu'il était capable de faire : davantage l'aurait trahi. Il ne pouvait pas parler, sa gorge était nouée, et il lui était impossible de bouger quoi que ce soit d'autre tellement il était tendu, tellement il appréhendait le contact. Il ne savait pas s'il devait davantage le craindre ou le désirer. Le moment fatidique arrivait à grand pas quand Mizuki se dirigea vers sa cheville. Son cœur rata un battement tandis qu'il retint inconsciemment sa respiration. Est ce que ça sera tout le temps comme ça? Pour chaque action qu'il devrons faire dans ce labyrinthe? Et même plus tard, dans leur relation à deux? La situation sera-t-elle constamment tendue comme elle l'était actuellement? Non, ça ne devait pas se passer comme cela, il ne voulait pas. Il devait trouver un moyen pour se calmer, pour décompresser, pour évacuer cette tension. Mais avant qu'il ait pu penser à quoi que ce soit, la jeune fille embrassa doucement sa cheville.*

*De toutes façons, avec Mizuki dans les parages, habillée de cette façon, aurait-il réussi à penser à quelque chose? Pas sûr. Ce simple contact ne semblait être qu'un frôlement mais cela suffit à ce qu'un courant électrique traverse tout le corps du jeune homme. Elle réitéra. Finalement, ce n'était pas si terrible. Car oui, il avait eu raison même s'il n'avait jamais testé avant : il n'était pas vraiment sensible à cet endroit. La réaction du premier baiser n'avait été du qu'à cette tension intense qui l'avait assailli. Enfin, c'était ce qu'il pensait et ce qu'il ne cessait de se répéter pour ne pas penser à autre chose. Comme le fait que les baisers étaient somme toute agréables : il suffisait d'enlever le caractère sexuel de la situation, bien qu'embrasser quelqu'un à cet endroit était bizarre. Ou comme le fait qu'il ne devait absolument pas y prendre goût : on ne sait jamais et l'épreuve ne faisait que commencer. A vrai dire, ce fut bénéfique que Mizuki ne put se lancer dans les... les trucs avec la langue... tout de suite : cela permis à Kimitaka de légèrement décompresser. Ainsi, quand le premier coup de langue arriva, oui, il était tendu, mais moins qu'il l'aurait été si elle avait tout de suite débuté. A moins que ce soit ce plaisir malsain qui se soit insinué en lui et qui faisait qu'il commençait à lâcher prise? Peut être. Quoiqu'il en soit, il pouvait sentir sa bosse sous l'oreiller mais n'en avait que faire désormais puisque Mizuki était toute concentrée à la tâche et que ça ne se voyait pas de toutes façons. Oui, après tout, c'était très possible que le plaisir ait pris le dessus. C'était ce qu'il commençait à penser quand il soupira doucement et brièvement quand elle s'attaqua à son tibia. Son cœur ne cessait de battre à tout rompre et il se laissait aller à de telles manifestations. Il pria intérieurement pour que la Yongwang n'ait rien entendu mais il ne put s'empêcher de soupirer une nouvelle fois, d'une légère frustration cette fois, quand la jeune fille s'écarta légèrement pour reprendre son souffle. Non, il devait cesser ce genre de manifestations, et tout de suite! Mais comment faire? L'acte était en cours et le plaisir déjà là. Il profita de la pause de Mizuki pour tenter de se concentrer sur quelque chose, n'importe quoi! Tiens, son cours de métamorphose, il a bien dit qu'il réviserait pendant ce temps, n'est-ce-pas? Alors, tandis que la langue inquisitrice reprit son chemin, il se concentra profondément sur la manière physique qu'avait une souris en se transformer en verre à pied. Plusieurs fois, il faillit craquer, oublier totalement sa leçon, mais miraculeusement, ce fut à ces moments là que la jeune fille faisait une pause dans son ascension. Finalement, le dernier coup de langue sur une partie de hanche non couverte par le coussin se fit sentir et Kimitaka put cesser ses révisions avec un bref soupir de soulagement. Oui, soulagement : rien de grave n'était arrivé, il ne s'était pas emporté, ils avaient réussi la première mission avec succès et un bruit sourd venant de la porte près du lit vint le confirmer.*

*Mizuki s'écarta de lui et il put enfin que cette partie-là était finie. Combien de pièces restait-il? Combien de fois devront-ils répéter ce genre d'action? Il ne le savait pas. Il n'arrivait pas à voir plus loin que « ça, c'est fait! » actuellement. Mais il ne devait pas oublier que tout le mérite revenait à la jeune fille. D'ailleurs, comment allait-elle? Il regarda dans sa direction et il avait l'impression qu'elle était honteuse de son geste. L'avait-elle entendu soupirer? Était-ce pour cela qu'elle réagissait ainsi? Possible. Mais Kimitaka pensait qu'elle était honteuse surtout par son acte en lui-même. Pourtant, elle ne devait pas l'être, ils avaient été obligés de faire ça. Le tout était désormais de la rassurer. Alors, ne faisant plus attention à quoi que ce soit, il la prit dans ses bras. Il la sentit alors tremblotante et se demanda si ce qu'ils venaient de faire l'avait réellement choqué. Il ne l'espérait pas, car ils étaient à nouveau dans un labyrinthe et la seule façon de sortir était de procéder à des choses de ce genre. Et puis, si cette action l'avait choqué, il se demandait bien comment ils allaient faire pour la suite de leur relation. Mais non, il ne devait pas penser à ça, pas maintenant. Alors, pour la calmer et la rassurer, il la serra contre lui, caressant avec une main ses cheveux tandis que l'autre la tenait tendrement par les épaules. Sauf que oui, vous voyez le problème, n'est-ce-pas? Qu'est-ce qui tenait le coussin? Et bien plus rien. Le coussin finit par glisser doucement, révélant ce qu'il tentait de cacher à tout prix. Le garçon vous dira qu'il n'a pas fait attention au début, qu'il n'avait rien senti. Il murmura même un doux :*

« C'est fini. »


*Dans le creux de l'oreille de la jeune fille. Mais force est de constater que lorsqu'il se remua pour mieux la prendre dans ses bras, il constata l'absence de son bouclier moelleux. Et Kimitaka... comment dire... se tendit? Se figea? Paniqua? Les trois à la fois. La priorité était de la prendre dans ses bras, oui, mais non plus pour la rassurer mais pour lui cacher son désir révélé. Car si elle était choquée par l'acte, que se passerait-il quand elle verrait sa réaction? Mais ils ne pouvait pas rester indéfiniment ainsi, alors, espérant qu'elle se soit un peu calmée, il lui demanda, d'un air gêné :*

« Anoooo Miki-chan? Tu peux fermer les yeux? Promis, je ne ferais rien. C'est juste....  »

*Pouvait-il seulement finir cette phrase? Pouvait-il lui avouer que c'était pour qu'elle ne le voit pas ainsi? Pouvait-il se montrer pudique et dire qu'il voulait se rhabiller sans qu'elle ne le regarde? Mais tandis qu'il se posait ce genre de questions, Mizuki ferma docilement les yeux. Elle avait cessé de trembler et, confiante, avait fermer les yeux sans demander la moindre explication. Sauvé! Cette fille était un ange, ceux qui diront le contraire ne cherchent simplement pas à la connaître. Il rompit donc leur étreinte et se rua sur son pantalon pour l'enfiler au plus vite. Oui, sauf qu'il avait beau remettre son pantalon, le problème se posait toujours : c'était flagrant maintenant! Il était simplement affolé, au point de se demander s'il ne devait pas lancer un reducto sur la chose en question. Mais comment dire... lancer un reducto... sur ce qui le définissait en tant qu'homme... c'était un peu comme se castrer soi-même, ça, non? Toujours pieds nus et tourné vers le mur au cas où Mizuki déciderait de rouvrir les yeux à cause d'une attente trop longue, Kimitaka cherchait à se calmer en tentant de se remémorer quelque chose de triste.*
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Yamada Ren
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♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; 103vq6f
Toute cette histoire commence sérieusement à me prendre la tête. Moi qui me croyait enfin débarrassée de ce boulet qu’est cette Sachiko à mes yeux, désormais je suis préfet à mon tour et avec elle en plus. J’ai fais quoi pour mériter tout cela ? Beaucoup je suppose…Bon ok, j’avoue que j’ai peut être était un peu trop brusque avec elle et que je devrais m’excuser… Ouais on verra ça lorsqu’elle sera au courant que son nouveau coéquipier c’est moi… Je sens que ça va être à hurler de rire… ou pas. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que je serai enfin tranquille… Cette histoire me prend incroyablement la tête, sans parler de cette tendance qu’on les kouhais à venir te parler et te harceler de questions. Qu’est ce que j’en sais, tu prends ton règlement intérieur et tu l’apprends bêtement et si tu te fais pincer ben assumes mon coco.
Ça y est ça me prend encore la tête, ce soir je sens que je vais m’en aller directement vers les salles de bains condamnées,pour jouer de nouveau et m’aérer la tête, j’ai l’impression que je vais en avoir grandement besoin ou alors sortir en soirée avec Dylan? Qu’importe tant que ça me permet de me changer les idées avec toutes ces conneries.
Ah oui et peut être qu’il serait temps que j’aille voir Nichido, un de ces jours, je suis sur qu’il pense que j’ai disparu de la surface de la terre. Je l’ai pas vu depuis quand déjà ? Septembre ? Ouais, ça va faire sept mois…Ouais faut que j’aille le voir…je suis sur qu’il m’engueulera, me fera la morale et puis me parlera de ces soucis, comme d’habitude…ça me changera les idées.


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MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeVen 18 Fév - 8:37

La pauvre Mizuki était totalement déboussolée suite à ce qu’elle venait de faire. C’était quelque chose de tellement étrange, limite un peu dépaysant pour elle qui n’avait jamais eu à faire une chose similaire au cours de ses vingt dernières années. Elle, la jeune fille qui avait toujours vécu sa vie comme un garçon manqué, un peu gamine sur les bords était loin d’être familière avec ce genre d’acte, geste. Elle avait tellement honte dans une certaine mesure de ces délicieux frisons qui étaient en train de la secouer désormais, alors qu’elle tentait de reprendre son souffle. C’était quelque chose d’assez délicat à concilier dans son esprit : être à la fois fébrile face à son acte et en même temps le désapprouver avec une telle force. Pourtant elle sentait encore la chaleur de la peau du jeune homme contre ses lèvres, tout comme sa langue s’en souvenait parfaitement…C’était tellement…nouveau pour ses sens, comme le baiser qu’ils avaient échangés dans les vestiaires alors qu’il était venu à elle et s’était montré si beau, si désirable, si séduisant. Quelque chose d’inattendu mais qui avait éveillé en elle des pensées dont elle ne se saurait jamais cru capable. La preuve de tout ça ? A cause de cela, pour être digne du jeune homme, elle avait laissé derrière elle son côté garçon manqué pour laisser la jeune femme qui était en elle s’éveiller totalement pour les yeux de ce geobuk qui se tenait à ses côtés. Elle avait tellement envie d’être à sa hauteur, d’être digne de lui qui faisait tant de choses pour lui faire plaisir, pour la conquérir, qu’elle ne regrettait pas de se faire belle pour lui, de s’habiller avec des tenues féminines, et se comporter comme une fille devant lui, mais c’était dur pour elle parfois de faire en sorte d’être un peu plus mature, de faire en sorte de quitter cette adolescence qui lui permettait d’être totalement insouciante.

Cela faisait désormais quelques mois, qu’elle faisait attention à tout ce qu’elle disait, faisait pour ne pas déplaire au jeune homme, pour qu’il n’interprète pas mal ses mots, ses gestes encore plus qu’auparavant lorsqu’ils n’étaient que de simples amis. Pourtant le jeune homme s’ouvrait à elle de plus en plus, ne ressentait peut être même plus de tabous à son encontre et c’était cette impression d’être si proche de lui qui l’inquiétait quelque peu. Plus il se dévoilait, plus elle l’aimait et la crainte de le perdre se faisait cruelle, au point de devenir parfois un poids sur sa poitrine. Elle n’arrivait pas à comprendre d’où provenait une telle crainte, où du moins évitait d’y penser car c’était trop douloureux… Bien entendu, elle faisait confiance à Kimitaka, savait pertinemment qu’il ne commettrait jamais cet acte qui était la cause d’un tel traumatisme dans son esprit mais cette peur la tenait pieds et mains liées. Elle était incapable de se sentir totalement apaisée, et elle était retenue prisonnière des chaines de son esprit sans en comprendre réellement les raisons. Ce qui était stupide puisqu’elle retrouvait toujours le sourire lorsqu’elle se trouvait aux côtés du jeune homme, aimait la chaleur de ses bras et avait l’étrange impression d’être la fille la plus chanceuse au monde. C’était seulement une peur irrationnelle, comme celle de finir un jour étouffée. Alors à cet instant, elle était tout simplement perdue entre les deux pensées opposée l’une à l’autre qui se livrait un combat féroce dan son esprit. Devait-elle se sentir honteuse ? Devait elle avoir peur que Kimitaka prenne mal l’état dans lequel elle se trouvait après un tel geste de sa part où au contraire devait-elle savourait cet instant à sa juste valeur, laisser son côté s’éveiller librement ? C’était bien trop difficile pour elle de trouver la bonne réponse alors elle se contentait seulement de poser ses doigts sur ses lèvres, les effleurant inconsciemment, tachant de reprendre son souffle petit à petit.

Qu’est ce qu’avait bien pu ressentir le jeune homme face à cet acte, avait-il prit du plaisir ou au contraire avait-il trouvé cela dérangeant, maladroit de sa part, bien qu’elle ne faisait que répondre à un gage ? Elle n’osait à peine y penser sans ressentir son cœur battre à pleine poitrine et une gêne sans fin venir transcender son corps. Tout ceci lui ressemblait tellement pas, où était donc passé la yongwang, sure d’elle et courageuse qu’elle était censé être. En agissant de la sorte, elle faisait vraiment honte à sa maison et ça la déprimait. Trop concentrée sur la tâche qu’elle devait effectuer, perdu dans ses propres pensés, elle n’avait point remarqué les réactions du jeune homme et était bien incapable de trouver le courage de dire quoique ce soit à cet instant. Pourtant, elle devait reprendre son calme, elle en était certaine mais bien qu’elle s’intimait de le faire, son cœur et ses tremblements reprenaient de plus belle. C’est uniquement lorsqu’elle sentit les bras du jeune homme l’enlacer, la serrant contre son torse, qu’elle eut l’impression d’être apaisée pour la première fois depuis qu’ils étaient entrés dans cette pièce. Inconsciemment, elle ferma les yeux et se blottit contre lui, heureuse de retrouver la chaleur de ses bras qui avaient un tel effet sur elle. Elle aimait qu’il la prenne dans ses bras, de sentir l’odeur si particulière de son parfum mêlé à son odeur corporelle. S’il lui était possible, elle aurait tout fait pour rester ainsi jusqu’au bout de la nuit n’ayant rien à faire de ce jeu stupide, mais comme dans le labyrinthe, ils n’avaient pas le choix et elle savait déjà que ce qu’elle venait de vivre n’était que le commencement.

Le câlin du jeune homme eut au moins le mérite de calmer ses tremblements et ses inquiétudes qui étaient encore une fois sans fondements comme souvent. Mizuki avait parfois le mérite de se prendre la tête pour des choses qui n’en valait pas la peine où à prendre à cœur ce qui n’avait pas nécessairement besoin de l’être. Une véritable petite idiote en réalité ou peut être que toute cette prise de tête inutile avait pour origine son innocence et son manque d’expérience ? Peut être même, un peu des deux, qui sait ? En tout cas, un sourire léger apparut sur son visage alors qu’elle était encore dans les bras de Kimitaka…Elle devait lui faire confiance et prendre les choses comme elles venaient, n’était-ce pas la meilleure chose à faire ? Si, puis que ce soit ce soir ou un autre jour, il serait venu un jour où elle aurait été amené à faire ce genre de chose, elle devait juste apprendre à contrôler son inquiétude et sa crainte de ne pas être à la hauteur, car au final son problème avait seulement pour critères, ces deux éléments. Lorsqu’elle sentit la douce voix du geobuk lui murmurait que c’était fini, la serrant contre lui un peu plus fortement, elle se sentait tout simplement dans un cocoon, qu’elle ne souhaitait plus quitter.

Puis elle sentit quelque chose de dur se dresser entre son corps et celui de Kimitaka, frôlant le tissu de sa robe sans pour autant déterminer l’origine de cette chose. Pourtant elle n’était pas décidée à regarder dans la direction de ce dit obstacle, préférant admirer la nuque du jeune homme et le mur de la pièce qui se dressait derrière lui. Trop innocente, inculte même sur ces choses dites pour adultes, elle était loin d’imaginer que cet obstacle pouvait être le témoin formel de l’était d’excitation dans lequel se trouvait son compagnon, son petit ami à cet instant précis. Elle en profita même pour se caler mieux contre lui, alors qu’il semblait se tendit, se figea même, l’inquiétant par la même occasion. Que se passait-il ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? L’avait-elle froissée ? Tant de questions qui lui traversèrent l’esprit alors qu’elle était sur le point de les exprimer, voulant de morfondre en excuses comme à chaque fois qu’elle dépassait un peu les bornes. Cependant ce fut le jeune homme qui la devançant en lui demandant si elle pouvait fermer les yeux, jurant qu’il ne ferait rien. Sa voix semblait être tremblante, hésitante, la rendant quelque peu pantoise devant la réaction du jeune homme. Elle lui faisait confiance, tellement qu’elle ne chercha pas à comprendre l’origine d’une telle demande en fermant tout simplement les yeux. Pourtant elle devait bien reconnaitre que cela l’intriguait curieusement. Que voulait-il dire par son « c’est juste… » ? Juste quoi au fait ?

Au moins dans cet état, avec ces questions elle ne pensait plus à ce qu’il venait de se passer, seulement à la réaction quelque peu surprenante du jeune geobuk qui venait tout juste de cesser son étreinte autour de son corps, le sentant quitter le lit comme un fou furieux. Mais qu’est ce qu’il se passait ? Avait-il une envie pressante ? Si oui, elle compatissait pour lui car la pièce actuelle ne comportait point de toilettes. Peut être que certaines personnes auraient comprit ce qui se passait réellement dans la tête du jeune homme autant Mizuki était totalement larguée et était seulement contrainte de penser que le jeune homme avait envie d’aller faire sa commission naturelle, sans imaginer une seule seconde ce qu’il se passait réellement. Par contre ce silence était loin de la rassurer…Qu’est ce qu’il faisait ? Avait-il trouvé une solution à son problème ? Cela faisait désormais bien quelques minutes qu’elle se tenait là assisse à genoux sur ce lit sans entendre le moindre bruit, le moindre élément qui pouvait lui indiquer la position de son compagnon de galère.

« Kimi-chan ? Je peux ouvrir les yeux désormais ? » Tenta-t-elle dans un léger murmure attendant patiemment une réponse qui ne vint pas.

Alors doucement, elle ouvrit une paupière prête à la refermer au cas où qu’elle remarqua qu’il n’était plus auprès d’elle. Non, il se trouvait même à quelques mètres d’elle, vêtu de nouveau de son pantalon, dos à elle fixant ce qui se trouvait devant lui. Il allait bien ? Se sentait-il mal ? Voulait-il qu’elle fasse quelque chose pour lui venir en aide ? Elle quitta donc à son tour le lit, replaçant correctement sa robe alors qu’elle s’avançait doucement vers lui pour tenter de trouver la réponse à ses questions. Lorsqu’elle remarqua qu’il serrait ses poings, alors qu’il restait silencieux, elle jugea peut être à tort qu’il souhaitait rester seul un petit instant. Elle n’était point du genre à s’imposer à lui et respectait le silence dans lequel le jeune homme avait l’habitude de se refugier parfois et essentiellement lorsqu’ils n’étaient qu’amis.

C’est pour cette raison, qu’elle préféra s’éloigner de lui pour lui laisser un peu d’intimité. Se rappelant qu’elle avait entendu un bruit sourd au niveau de la porte, elle se dirigea vers celle-ci pour voir si celle-ci était désormais ouverte. Autant en profiter pour découvrir ce que cachait la pièce suivante puisque le jeune homme semblait vouloir un peu de tranquillité. Doucement donc, elle tenta donc d’ouvrir celle-ci, qui sans aucune gêne particulière s’entrouvrit, lui laissant la possibilité de découvrir la pièce suivante. Celle-ci était aussi confinée que la précédente décorait dans les mêmes tons de couleur que la précédente, lui conférant cet aspect intime et sensuel. Le mobilier quant à lui était bien différent, contrairement à la précédente qui promettait une nuit de rêve, celle-ci s’engageait sur la voie d’un repas tout à fait exquis. En effet, la pièce était une sorte de petit boudoir composait d’un canapé en velours rouge en forme de cœur devant laquelle se tenait une table basse garnie en mets sucré : fruits en tout genre, colis de fraise, sans parler d’une somptueuse fontaine qui répartissait sur ses différents étages du chocolat fondu dans lequel on pouvait trempé surement ses fruits. Ce qui était une bonne chose en soi puisqu’il commençait à faire tard et qu’elle devait avouer avoir un peu faim. C’est donc tout naturellement qu’elle s’installa sur le canapé et prit entre ses mains une fraise qu’elle plongea dans le chocolat pour la gouter, affichant un sourire enchanté trouvant cela délicieux.

La gourmandise étant son péché mignon, elle n’hésita pas à prendre une autre fraise et répéter de nouveau ce nouveau rituel qui lui faisait totalement oublier ce qu’il avait pu se passer au cours de la dernière demi heure. Alors qu’elle était en train de déguster sa cinquième fraise, elle vit apparaitre Kimitaka au pas de la porte. Le sourire aux lèvres, un de ceux qu’elle avait l’habitude de faire elle lui lança tout simplement.

« Kimi…Viens. Y’a de quoi manger. » Commença-t-elle à dire en lui indiquant la place qui se trouvait à ses côtés. « Tu verras ce chocolat est délicieux et avec les fruits c’est encore mieux. J’espère que tu te sens mieux ? Tu as réussis à te calmer ? En tout cas viens manger, ça peut que te faire que du bien. » Finit-elle dans un sourire amical et doux, inconsciente que ses mots pouvaient être mal interprétés, bien trop obnubilée par ses fruits et mets qui se trouvaient sous son nez, telle une gamine qui se trouve devant un marchand de sucrerie.
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♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; _
MessageSujet: Re: ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka;   ♥ Ishida Mizuki&Yokota Kimitaka; Icon_minitimeMar 22 Fév - 11:33

*Quelque chose de triste, trouver quelque chose de triste. A vrai dire, dans cette situation, seul les baisers donnés et reçus de Mizuki lui venaient à l'esprit. Leur moment seuls dans les vestiaires, leur moment heureux après le match, malgré tout, même leur baiser dans le labyrinthe. Et bien sur, les baisers juste à l'instant donnés. Difficile donc pour lui de faire redescendre la tension ainsi. Mais repenser au labyrinthe lui rappelait également la vie qu'il avait prit, le sacrifice qu'il avait du faire pour pouvoir avancer. Oui, voilà qui aidait. Se rappeler le botruc en train de bruler mais qui continuait à vouloir lui crever les yeux, jusqu'à la fin. Cette image horrible le prit entièrement, de sorte qu'il n'entendit même pas la question de la jeune femme dans la même pièce que lui. L'horreur de cet instant si précis, la peine et la douleur si intense de faire une telle chose l'avait de nouveau assailli. Pendant des jours, et même encore certaines nuits, il n'arrivait pas à dormir à cause de son acte ignoble : il avait prit la vie d'une créature innocente. Sa rage contre lui-même l'emporta face à son excitation. Des larmes tentèrent de s'échapper de ses yeux mais il serra les poings. Non, souvent on lui avait dit qu'un homme ne pleurait pas, bien que ce soir-là, il avait fait une exception. Ce soir-là, il se l'était juré après être retourné dans sa chambre, qu'il ne pleurerait plus devant Mizuki. Il devait être fort pour elle. Et cette détermination à être fort n'en était que plus vivace quand il pensait à la maladie de la jeune fille. Cette maladie qu'il ne connaissait pas à l'époque mais qu'il connaissait désormais et qui transformait chacun de ses désirs envers elle en véritable torture. L'amour est quelque chose d'aigre-doux, jamais véritablement parfait apparemment : il y avait toujours quelque chose qui compense le bonheur qu'on reçoit. Ne pas pouvoir évoluer dans sa relation avec la Yongwang était une de ces choses. Bien que cela ne le dérangeait pas encore pour l'instant, cela ne faisait que 3 mois et demi qu'ils sortaient ensemble, mais il aurait aimé avoir la possibilité de faire évoluer leur couple en douceur. Mais l'évolution se fera sans doute brutalement, le jour où Mizuki sera guéri de ses poumons. Voilà une deuxième pensée qui rendait son excitation totalement nulle. Il espérait juste désormais arrêter de trembler. Car oui, penser au botruc le faisait encore aujourd'hui trembler. Après tout, c'était une vie qu'il avait pris, il était un meurtrier, bien que le ministère de la magie ne verra jamais la chose dans ce sens. Et rien que se considérer comme cela le faisait se haïr soi-même. Rien que se considérer ainsi lui faisait penser qu'il n'avait pas le droit de veiller sur sa sœur, son frère ou même Kimchi : qu'était-il capable de faire à ce chien? Rien que se considérer ainsi lui faisait penser qu'il ne méritait pas Mizuki : elle faisait tant d'efforts pour plaire à ce meurtrier que quelqu'un devrait la réveiller et l'enlever à lui. Mais dès qu'il pensait à ce scénario, il se rendait compte qu'il lui était impossible de la laisser s'échapper. Il lui était impossible de la laisser vivre sa vie sans lui, de vivre sa vie sans elle. Finalement, il était faible et lâche, ne pouvant assumer ce qu'il avait fait mais ne faisant rien pour libérer les gens qu'il aimait de son emprise et son affection.*

*Tremblant toujours mais les jointures de ses mains blanches, il se tourna vers le lit où Mizuki devait toujours être. Elle avait du trouver le temps incroyablement long et il ne savait toujours pas comment expliquer ses tremblements. Il espérait simplement se calmer en la regardant mais ne pouvait pas se permettre de chercher à se calmer en la prenant dans ses bras. Elle se poserait des questions, serait inquiète, et il ne le souhaitait absolument pas. Ce qui s'était passé dans le labyrinthe avec le botruc restera silencieusement mais douloureusement en lui, sans que personne ne le sache ou s'en rende compte. Seule Mizuki était au courant de ce qui s'était passé ce soir-là, mais depuis à aucun moment il ne lui en avait montré les conséquences sur son estime de soi et ses réflexions peu agréables. Il la regarda donc, ou plutôt voulu la regarder, s'apaiser par sa simple présence, mais elle n'était plus là. Plus sur le lit, plus dans la chambre, où donc pouvait-elle être passée? Elle ne s'était tout de même pas volatilisée! Le cœur du Geobuk s'affola tandis qu'il se rendit compte qu'il était désormais seul dans la pièce, avec seule compagnie que son effroyable souvenir. Pourtant, il ne cessait de se dire de se calmer mais rien ne fit : il voulait Mizuki, même si ce n'était pas forcement une bonne idée vu ce qu'elle était devenue, c'est-à-dire un fantasme ambulant, mais il la voulait tout de suite. Il savait qu'elle était son décompresseur, son calmant, elle l'apaisait, rien qu'avec son sourire, rien que par sa présence et, c'était idiot, il ne cessait de penser à elle quand elle n'était pas près de lui. La jeune yongwang s'était transformée en drogue pour le jeune homme et aussi contradictoire et stupide que cela puisse paraitre, la savoir loin de lui et avec d'autres personnes le rendait heureux et anxieux. Heureux parce qu'elle avait une vie à côté de lui et que finalement s'il arrivait un jour à prendre en compte le fait qu'il ne la méritait pas, qu'il était un assassin et qu'elle était trop bien pour lui, elle ne se retrouverait pas seule et des gens seraient là pour la réconforter et parce que cela pouvait qu'il pouvait également vivre sans elle quand il le voulait. Anxieux car il se sentait vide sans elle, ayant l'impression qu'il lui manque quelque chose pour respirer, car il est incroyablement jaloux et que des hommes peuvent être en ce moment en train de lui faire la court ou qu'il soit possible qu'elle saute encore une fois au cou de certains garçons sans arrière pensées alors qu'ils en ont plein la tête pour leur part, car il était possible qu'elle ait besoin de lui et qu'il ne soit pas là, qu'elle parle de lui a ses amis et qu'il aimerait bien savoir ce qu'elle leur dit,... Oui, Mizuki était une vrai drogue et actuellement il avait besoin d'elle. Hors, il était clair qu'elle n'était pas dans la chambre. Un état de manque assimilé à de la panique l'assaillit. C'était bizarre comment il pouvait être paniqué aussi bien par son absence que par sa présence. Son regard parcouru une nouvelle fois toute la pièce et il vit enfin la deuxième porte entrebâillée. Apparemment, elle avait préféré le laisser seul dans ses réflexions. Il est vrai qu'il avait l'habitude, à l'époque où ils n'étaient encore qu'amis, de plonger dans des réflexions et des silences prolongés et elle l'avait toujours laissé tranquille, elle l'avait toujours laissé revenir de lui même dans le monde réel. Mais cela était-il toujours d'actualité aujourd'hui alors qu'ils formaient un couple? N'avait-elle pas le droit de se poser des questions et de le faire revenir elle-même dans la réalité? Apparemment. Mais quoiqu'il en soit, il n'avait en aucun cas le droit de se plaindre. Cette fille était tout bonnement parfaite, à prendre en plus ses réflexions et sentiments en considération, les plaçant prioritairement aux siens.*

*Sans vraiment y réfléchir -pourquoi le ferait-il d'ailleurs?- Kimitaka posa sa main sur la poignée de la porte entrebâillée et l'ouvrit. En effet, elle était là, assise sur une sorte de canapé en forme de cœur, dans une chambre aux ambiances rouges et étouffantes, à l'aspect intime et sensuel qui invitait à la luxure, comme la pièce qu'ils venaient de quitter. La différence était que cette pièce ressemblait plus à un boudoir de femme mûre plutôt qu'à une chambre. Plus petite que ma première la pièce avait des draperies de velours rouge accrochées aux murs et au plafond, donnant tout de suite une sensation d'entrer dans un cocon au couleurs de l'amour. Un miroir accroché à un des mur ne servait pas à grand chose vu la luminosité de la pièce, à part diffuser davantage la lumière juste suffisamment présente pour distinguer la fontaine à chocolat et les divers fruits disposés sur la table basse, devant l'unique canapé. Des feux magiques sous des cloches en verre pour ne pas brûler les voileries étaient disposés sur des tables de chevets disposées ici et là dans la pièce. Habitué à cette luminosité par la première pièce, notre Geobuk n'eut aucun mal à se faire à cette pièce. Elle n'était pas bien différente de la première et cette fois, le lit, qui était un sujet de stress à lui tout seul, n'était pas là. Tandis qu'il était en train de promener ses yeux sur leur nouvel espace, Mizuki l'appela, lui disant de se rapprocher de la nourriture, l'incitant à s'assoir près d'elle. Elle semblait se régaler avec la nourriture disposée sur la table et rien que la voir aussi heureuse à manger calma instantanément l'aîné des Yokota. Son stress disparut et même un fin sourire amusé se dessina sur son visage. Elle n'en loupait pas une pour s'en mettre plein la panse dès qu'elle le pouvait, cette gourmande! En même temps, il ne pouvait rien dire : il adorait la voir aussi joyeuse. Elle poursuivit en demandant s'il avait réussi à se calmer. Elle avait donc bien remarqué que ça n'allait pas. Mais l'avait-elle remarqué lorsqu'il était excité, lorsqu'il était tremblant de colère envers lui même ou lorsqu'il se posait des questions sur l'évolution de leur couple? Était-ce important? Elle avait décidé de le laisser se calmer lui-même et de ne pas s'imposer, ce qui avait été en soit une très bonne idée. Si elle avait repéré son excitation, mieux valait faire mine de n'avoir rien vu ; si elle avait vu sa colère, mieux valait le laisser tranquille jusqu'à ce qu'il se calme ; si elle avait remarqué sa perplexité sur leur couple, il valait mieux attendre d'être sortis d'ici pour en discuter au calme. Elle lui proposa de manger également, lui disant que cela lui ferait du bien. Vraiment? Elle, en tout cas, semblait avoir oublié tout ses soucis, même le fait qu'elle soit dans un labyrinthe plein de vices mis en place par le directeur lui-même. Kimitaka s'approcha de quelques pas mais lorsqu'il détailla les objets sur la table, il ne vit pas les dés. Il fallait donc les conserver avec soi?*

« Je reviens. »

*Dit-il à Mizuki en rebroussant rapidement le chemin. Il entra dans la première pièce par la porte qu'il avait laissé grande ouverte et prit les dès laissés depuis que Mizuki les avait lancés sur la table. Il les mit dans sa poche sans aucune autre forme de politesse ou de respect envers eux, après tout, ce n'était que des objets, magiques soit, mais objets tout de même, puis il prit ses chaussettes et ses chaussures et retourna dans la deuxième pièce. Pas besoin qu'il se rechausse : ils ne savaient pas encore quel serait la deuxième épreuve. Il serait légèrement inutile et stupide de se rechausser s'il devait la minute d'après les enlever à nouveau. Il rejoint Mizuki en s'asseyant à côté d'elle et en mettant ses affaires à côté de sa place. Il se tourna ensuite vers elle, la regardant manger avec plaisir. Le sourire qu'il affichait devait clairement répondre aux interrogations de la jeune fille : oui, il s'était calmé. Il allait bien mieux maintenant qu'elle était près d'elle qui jubilait sur son repas. Il adorait vraiment la voir ainsi : elle était si mignonne, bien loin de la femme fatale que son apparence physique faisait croire. Quoique si on prenait en compte son physique, le tout était assez sexy. A vrai dire, il pourrait rester éternellement ainsi, à la regarder. Cela ne le dérangerait pas le moins du monde.*

« Et si c'est toi que je plonge dans le chocolat, tu crois que j'aurais le droit de te dévorer comme tu le fait avec ces pauvres fruits? »

*Noon, il n'avait tout de même pas dit ce qu'il pensait à voix haute? Et pas avec une voix pleine de sous-entendus en plus! Bon, c'était officiel, il était un pervers fini. -_- En vérité, il ne s'est pas tout de suite rendu compte de ce qu'il disait. Ce fut le regard surpris de la jeune fille qui lui fit se rendre compte qu'il avait prononcé sa pensée à voix haute. Confus, il s'excusa immédiatement en détournant les yeux :*

« Gomen! C'était... déplacé. »

*Pourtant la vérité était là : il l'avait pensé, pensé tellement fort qu'il l'avait dit. Rougissant, il imaginait encore lécher à son tour une Mizuki chocolatée. Non, mauvais plan. Ne pas penser à ça, surtout pas. Ils devaient avancer, oui, c'était la priorité. Ils ne pouvaient pas rester indéfiniment dans ce labyrinthe. Alors, pour changer de sujet, il sortit les dès de sa poche et les posa sur la table avant de demander, n'osant toujours pas regarder la jeune Yongwang et rougissant toujours en pensant qu'elle avait entendu distinctement ce qu'il avait pensé à l'instant :*

« Tu n'as rien oublié dans la pièce précédente? Je vais fermer la porte, pour qu'on ne soit pas tentés de faire machine arrière, mais il est possible qu'on ne puisse pas l'ouvrir de nouveau si je fait ça, comme pour la porte avec laquelle on est rentrés dans ce labyrinthe. »
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